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1 7LP0102A0225 A1 DIMANCHE 7LP0102A0225 ZALLCALL 67 01:04:02 02/25/01 B MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001 LE PLUS GRAND QUOTIDIEN FRANÇAIS D AMÉRIQUE 117 e ANNÉE > NO 125 > 54 PAGES > 4 CAHIERS 60 TAXES EN SUS EST ET NORD-OUEST DU QUÉBEC > HULL-OTTAWA > 70 FLORIDE 1,75 $ U.S. IL FAISAIT BEAU HIER... RICHARD HÉTU Ça prend un village juif Àpremière vue, les habitants du village hassidique de New Square, situé à 30 kilomètres au nord de New York, ne semblent partager aucune des idées progressistes de la sénatrice Hillary Clinton, dont la carrière politique est peut-être finie avant d avoir commencé. Dans le village, des écriteaux en yiddish rappellent aux hommes et aux femmes de marcher sur des trottoirs différents, conformément à la pratique hassidique de séparer les sexes en public. Les juifs de New Square sont opposés à l avortement. Leurs femmes sont aussi fécondes que nos grands-mères, ce qui confine plusieurs familles à la pauvreté. Le matin, suivant la tradition orthodoxe, les hommes se lèvent en remerciant Dieu de les avoir fait hommes plutôt que femmes. Ils sont contre la création d un État palestinien. Ils rêvent à un Israël théocratique. Ils ne croient surtout pas au principe constitutionnel de la séparation de l Église et de l État. Sur toutes ces questions et sur plusieurs autres encore, ils sont aux antipodes de l ex-first Lady. Et pourtant, lors des élections du 7 novembre dernier, Hillary Clinton a récolté la presque totalité des votes des électeurs de New Square: 1400 contre 12 à son adversaire républicain, Rick Lazio. Comment Hillary, une féministe mariée à un coureur de jupons, a-telle pu faire aussi belle figure chez les ultra-orthodoxes? La question est désormais au coeur du «Pardongate», le scandale grandissant des grâces et des commutations accordées par Bill Clinton lors de ses toutes dernières heures à la présidence. Grâce à Clinton, quatre hommes de New Square ont obtenu des réductions de peine le 20 janvier dernier. Ils sont en prison pour avoir détourné 40 millions de fonds publics en créant une école religieuse fictive. Ils en sortiront après un maximum de 30 mois derrière les barreaux plutôt qu un maximum de 78 mois. Clinton a-t-il accordé ces commutations en échange des votes de New Square à sa femme? Voir VILLAGE en A2 PHOTO BERNARD BRAULT, La Presse Ce pimbina rouge vif, dit viorne trilobée, brillait de bonheur au soleil hier, au bois Belle-Rivière, près de Mirabel, où se déroulait une course de vélo de montagne. Espérons que la nature aura bien profité de ce trop bref retour du soleil, car le temps sera tout autre aujourd hui. Notre pimbina, comme l ensemble de la région de Montréal d ailleurs, est sous un avertissement de pluie verglaçante. La neige commencera en matinée, sera ensuite suivie de grésil, puis de pluie verglaçante. Environnement Canada prévoit des accumulations de 5 à 10 centimètres de neige. Seul réconfort: la température plus clémente, qui devrait atteindre les 2 degrés Celsius en après-midi. Le bras droit de Milosevic arrêté Le nouveau pouvoir serbe porte un dur coup à l ancien président yougoslave BELGRADE Le nouveau pouvoir réformiste serbe a porté son premier coup sévère au régime de l ancien président yougoslave Slobodan Milosevic en arrêtant son proche allié et ex-chef de la puissante police secrète serbe Rade Markovic. Rade Markovic, le plus haut responsable de l ancien régime à avoir été arrêté depuis l éviction de Milosevic le 5 octobre dernier, est soupçonné de «meurtre avec préméditation» et fait l objet d une enquête, a déclaré à la presse le ministre serbe de la Justice. «Deux autres employés du ministère de l Intérieur font également l objet d une enquête liée à l événement du 3 octobre 1999, lorsqu ils ( les deux employés ) ont provoqué, à l aide d un camion, un accident tuant quatre personnes et blessant Vuk Draskovic», a déclaré M. Vladan Batic. Réagissant à l annonce de l arrestation de Markovic, M. Draskovic, président du Mouvement serbe du renouveau ( SPO ), a exigé que soit soulevée la question de la responsabilité de ceux qui l avaient protégé. Il s est demandé «pourquoi il n a pas été arrêté le 6 octobre», au lendemain de l éviction du pouvoir de Milosevic, lors d une interview à la chaîne de télévision privée BK. M. Draskovic et son parti n ont cessé d affirmer depuis la collision d octobre 1999, qu il s agissait d «un attentat politique organisé» et en avait à plusieurs reprises rendu responsable la sécurité d État serbe et Rade Markovic, ainsi que Branko Djuric, ancien chef de la police de Belgrade. La campagne de vaccination s organise à la polyvalente de Cowansville RAYMOND GERVAIS COWANSVILLE Deux des adolescentes chez qui les médecins ont diagnostiqué une infection au méningocoque, reposaient toujours hier soir à l unité des soins intensifs du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, tandis qu une vaste campagne de vaccination contre la méningite s organise pour demain à la polyvalente Massey-Vanier de Cowansville où la maladie a été détectée. La Direction de la santé publique en Montérégie entend vacciner quelque 3000 personnes, dont 2400 élèves, le personnel enseignant de l école, les cadres ainsi que les employés de soutien de l établissement. L opération vaccination devrait être terminée mardi. «Il s agit d une mesure exceptionnelle puisqu il s agit d une situation exceptionnelle où quatre cas de méningite ont été identifiés en l espace d une semaine à l intérieur de la même école», a déclaré hier le D r Luc Boileau, directeur de la santé publique en Montérégie. Le médecin refuse de parler d épidémie, mais plutôt d une éclosion de la maladie. «Sans être alarmiste, il faut être prudent et nous devons prendre les moyens nécessaires afin de tuer dans l oeuf la bactérie. Si nous procédons à une telle vaccination, c est parce que quatre cas possibles ont été identifiés au même endroit. Aucun autre cas n a été diagnostiqué ailleurs dans la communauté.» Voir CAMPAGNE en A2 Un phénomène rare: à lire en page A7 M. Batic n a pas confirmé l arrestation de Branko Djuric, annoncée en début de soirée par la radio B-92, citant des sources proches du gouvernement serbe. Il n a pas, non plus, confirmé les arrestations de trois personnes, que B-92 avaient également annoncées sans citer leurs identités. Selon un responsable du nouveau pouvoir réformiste, cette arrestation n est pas le dernier pas vers l instauration d un État de droit. «Elle fait partie d une série qui finira, je veux le croire, par l arrestation de Milosevic», a déclaré M. Cedomir Jovanovic, chef du club des députés de l opposition démocratique de Serbie. Voir MILOSEVIC en A2 D éternels réfugiés Notre envoyée spéciale dans le sud de la France, Isabelle Hachey, nous relate, après l arrivée sur la Côte d Azur la semaine dernière de plus de 900 Kurdes, la situation historique des membres de ce peuple disséminés dans plusieurs pays du Moyen-Orient, dont l Irak, la Syrie, l Iran et la Turquie, et condamnés à être des réfugiés en permanence, n étant pas reconnus comme des citoyens à part entière dans leurs pays d origine. Voir nos informations en A6 Arts et spectacles B6-B10 - télévision B6 À votre tour A15 Bandes dessinées C5 Bridge C7 Consommation Décès Éditorial Êtes-vous observateur? Feuilleton Génies en herbe Horoscope La presse d ailleurs A12 C9 A14 Loteries A2, A4 Monde A8-A10 Mots croisés A13, B10, C5 Mot mystère C9 Petites annonces C6 - immobilier C6, C7 - marchandises C7 - emplois C7 - automobile C7, C8 - affaires C8 C6 C5 Politique B10 Sciences C8 Têtes d affiche A9 MÉTÉO A4 B12 B11 Voir S16 Pluie verglaçante Maximum 2 > minimum Cela ressemble à une collision météorologique: le télescopage absurde de deux histoires totalement étrangères l une à l autre. La première: la multiplication spectaculaire depuis quelques mois d affaires de pédophilie en France, parce que soudain a été brisée la loi du silence qui régnait dans certaines institutions françaises. La secondeles antécédents ultragauchistes ( et archiconnus ) de Daniel Cohn-Bendit dans les années 70 qui lui sont revenus la semaine dernière en pleine figure, dans une atmosphère de chasse à l homme assez désagréable. Le libertaire de mai 1968 était devenu «pédophile». Ou présumé tel. D un côté, l éclatement bien tardif des cas de pédophilie «ordinaire» en France. Un prêtre de Caen condamné en octobre dernier à 18 ans de prison pour des actes de pédophilie répétés sur de longues années tandis que son supérieur hiérarchique de l époque, l évêque de Bayeux, est maintenant inculpé pour «non-dénonciation d atteintes sexuelles sur des mineurs de 15 ans». Car l évêque était au courant. Selon un porte-parole de la Conférence des évêques, il y aurait actuellement «entre 20 et 30 prêtres» mis en examen ou menacés de l être pour pédophilie. Les pédophiles et Cohn-Bendit Il y a deux semaines, on apprenait les méfaits hallucinants d un instituteur, dans un petit village de la région de Chartres. Pendant plus de dix ans, il avait sévi, de manière apparemment systématique. Une jeune fille âgée aujourd hui de 17 ans et qui avait fini par le dénoncer après deux tentatives de suicide a raconté en détail comment il se faisait faire par elle des fellations sous son bureau, en classe... dix ans plus tôt. D autres élèves ont aussitôt révélé avoir été eux aussi victimes de cet instituteur. La police est actuellement en train de faire témoigner les 240 ados ou enfants qui auraient pu avoir affaire à lui. Plus incroyable: selon des témoignages précis, la directrice ne pouvait pas ignorer le «problème», et a été inculpée elle aussi. Malgré la prudence qu il faut avoir dans ce genre d affaires il yaeu des cas réels de fabulation les témoignages ici, concordent et sont accablants. La France, ces jours-ci, découvre la pédophilie parce que, jusque-là, c était un sujet qui demeurait tabou lorsque les faits se produisaient dans des institutions bien hiérarchisées que sont l Église, l éducation... et la famille! D un seul coup, l incroyable loi du silence a été rompue et, sous le choc bien compréhensible, la pédophilie hier inexistante est devenue LE crime absolu. Là-dessus éclate mercredi soir dernier une autre affaire, celle de Cohn-Bendit. L ancien leader de mai 1968, de ce fait interdit de séjour en France, était devenu un militant actif du mouvement «alternatif» à Francfort. Avec notamment son copain Joschka Fischer, leader des Verts et actuel ministre allemand des Affaires étrangères, harcelé ces jours-ci par les médias pour son militantisme «musclé» des années 70. Tous les gens qui ont un tant soit peu côtoyé ces milieux «alternatifs» ( ou gauchistes ) des années 70 en Amérique du Nord comme dans les grands pays européens, savent qu on y trouvait de tout: parfois de salutaires remises en question sur l autorité, la morale traditionnelle et souvent un délire verbal qui paraît aujourd hui inimaginable. Voir PÉDOPHILES en A2

2 7LP0202A0225 A2 DIMANCHE 7LP0202A0225 ZALLCALL 67 01:04:14 02/25/01 B A2 LA PRESSE MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001 DEMAIN DANS LA PRESSE Trop peu, trop tard «La vie est finie quand tu ne surprends plus personne», disait Coluche. Donc, est-ce pour nous rappeler qu elle est toujours en vie que la Millenia tente de nous enjôler cette année en modifiant son apparence et son comportement routier? Souhaite-t-elle ainsi mériter une autre chance de se faire voir aux côtés de nombreuses rivales plus jeunes, plus talentueuses et parfois même moins coûteuses? Notre collaborateur Éric LeFrançois se demande si ce n est pas trop peu, trop tard. À lire demain dans le cahier AUTO. RÉDACTION (514) Nouvelles générales general@lapresse.ca Télécopieur: (514) Éditorial, Forum edito@lapresse.ca Télécopieur: (514) Actuel actuel@lapresse.ca Télécopieur: (514) Auto, Mon toit, Santé Voyages aso@lapresse.ca Télécopieur: (514) Quoi faire aujourd hui quoifaire@lapresse.ca Télécopieur: (514) POUR NOUS JOINDRE 7, rue Saint-Jacques, Montréal H2Y 1K9 Arts, Spectacles, Cinéma, Livres arts@lapresse.ca Télécopieur: (514) Économie econo@lapresse.ca Télécopieur: (514) Sports sports@lapresse.ca Télécopieur: (514) Têtes d affiche denis.lavoie@lapresse.ca Télécopieur: (514) Seule la Presse Canadienne est autorisée à diffuser les informations de La Presse et celles des services de la Presse Associée et de Reuters. Tous droits de reproduction des informations particulières à La Presse sont également réservés. 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Les deux fermes suspectes sont des exploitations en «contact dangereux» avec des fermes où a été détectée l épizootie. L une se trouve dans le nord du Kent, dans le sud du pays, et l autre, non loin de la ferme de Heddon-on-the-Wall, dans le comté de Northumberland, identifiée comme le foyer probable d origine, a indiqué le chef du comité gouvernemental vétérinaire Jim Scudamore. L abattage des porcs dans les deux fermes suspectes est une mesure de précaution. Dans les huit fermes concernées, les porcs seront abattus et leurs carcasses incinérées sur place, pour limiter au maximum tout risque de contamination supplémentaire dans le pays. La fièvre aphteuse n est pas dangereuse pour l homme, mais se transmet extrêmement facilement parmi les ruminants ( ovins, bovins, caprins ) et les porcs. Aucun nouveau site de contamination n a été décelé hier, ce qui est un «signe encourageant», a estimé M. Scudamore, au cours d une conférence de presse au ministère de l Agriculture. Un contrôle vétérinaire dans l exploitation soupçonnée d être à l origine de l épizootie avait été effectué le 24 janvier dernier. «À cette date, mon personnel avait examiné les animaux et il n y avait pas de traces de la maladie», a dit M. Scudamore. Au total, depuis le début de la semaine dernière et la découverte de l épizootie, 16 sites ont été relevés comme suspects. Six ont été confirmés comme étant touchés par la fièvre aphteuse, trois se sont révélés non touchés et sept autres restent sous surveillance particulière, le temps que les résultats des tests pratiqués soient connus, a dit le chef vétérinaire. Le ministre de l Agriculture, Nick Brown, a affirmé au cours de la même conférence de presse que le week-end représentait «un moment crucial» pour le développement de l épizootie. «Nous savons que les événements peuvent se développer très vite et c est pourquoi il s agit d une période cruciale, jeudi, vendredi, aujourd hui et demain», a-t-il dit. «En raison de la durée d incubation de ce type de fièvre aphteuse, nous devrions recevoir de nouveaux rapports de fermiers si l épizootie s était étendue. Jusqu à présent, nous n en avons pas reçu d autres», a ajouté M. Brown. Le ministre a refusé de dire si l exploitant de la ferme d où serait partie l épizootie risquait des poursuites judiciaires. Bobby Waugh, 55 ans, a affirmé dans un communiqué n avoir à aucun moment décelé la maladie chez aucun de ses 500 porcs. S il est inculpé de meurtre avec préméditation, Rade Markovic risque la peine de mort. Le ministre de la Justice s est refusé à préciser quand et où l ancien chef de la police secrète a été arrêté, ajoutant que l enquête pourrait être terminée «dans un ou deux jours». «La lutte contre le crime est une des priorités du gouvernement serbe (... ) nous avons engagé une lutte sans compromis et personne ne sera intouchable, personne n échappera à sa responsabilité», a déclaré M. Batic. Interrogé sur une éventuelle arrestation de Il y eut dans les milieux gauchistes des appels au meurtre ou des apologies du terrorisme, de même que des prises de position hallucinantes sur la morale sociale. Dans ce délire verbal et parfois de comportement on retrouvait parfois Jean-Paul Sartre, Michel Foucault et bien d autres. Et, en France notamment, des médias importants. «Libération», il y a deux jours, faisait un sobre constat des folies de cette époque, en rappelant qu en 1979 ou 1981 encore, le journal approuvait bruyamment des comportements invraisemblables avec les enfants au nom de la liberté et «du droit des enfants à la sexualité!» Pendant que les grands intellectuels de gauche y compris Françoise Dolto signaient des SUITES DE LA UNE Un premier cas a été reconnu tant en clinique qu en laboratoire, et deux en clinique seulement. Le quatrième cas qui s est manifesté vendredi dernier n a toujours pas été confirmé en laboratoire. La première étudiante chez qui la maladie a été diagnostiquée vendredi le 16 février dernier, repose toujours aux soins intensifs du CHUS dans un état critique. Depuis vendredi matin, c est le branle-bas de combat au CLSC- CHSLD La Pommeraie qui doit monter toute la structure de la vaccination et procéder à la vaccination de tous ceux qui fréquentent l institution d enseignement. Hier matin, des employés de la polyvalente ainsi que du personnel du CLSC de Cowansville ont transformé les locaux de la cafétéria de l école en une immense salle d inoculation. Demain, 60 infirmières provenant du CLSC et d autres établissements de santé, des médecins, des pharmaciens, des bénévoles et des surveillants seront mobilisés pour la vaccination. Christiane Granger, directrice du CLSC de Cowansville, et Colette Lambert, directrice des programmes au même établissement, ont dressé la liste hier du personnel et de l équipement nécessaires. M me Granger a expliqué que tous les étudiants ont reçu vendredi, avant leur départ de l école, un formulaire d autorisation de vaccination qu ils doivent remettre lundi à l école, signé par leurs parents. «On expliquera ensuite à chaque élève les conséquences du vaccin et l étudiant devra répondre à un court questionnaire sur son état de santé actuel», a précisé M me Granger. Depuis la diffusion de l information vendredi, les salles d urgences des hôpitaux sont littéralement prises d assaut par des gens inquiets CAMPAGNE Suite de la page A1 MILOSEVIC Suite de la page A1 qui ressentent certains des symptômes de la maladie. Comme les symptômes de l infection à la bactérie peuvent s apparenter au virus de l influenza qui sévit actuellement, bien des gens grippés qui ressentent des raideurs à la nuque craignent d être atteints de la méningite. Les services Info-santé des CLSC de la Montérégie sont aussi inondés d appels. La bactérie responsable de l infection est la Neisseria meningitidis. Présente dans l organisme de beaucoup de gens, elle ne se manifeste que chez un faible pourcentage d entre-eux. Elle peut causer des infections graves, dont la méningite ( inflammation des enveloppes du cerveau ) et une méningococcémie ( dissémination dans le sang ). L infection se manifeste principalement par de la fièvre, laquelle peut être accompagnée de maux de tête, de nausées, de vomissements et par de petites taches rouges sur le corps. Milosevic dans la foulée, M. Batic s est refusé à tout commentaire. La communauté internationale presse les autorités de Belgrade d arrêter Milosevic, qui est inculpé avec quatre de ses proches collaborateurs, dont le président de Serbie Milan Milutinovic, de crimes de guerre au Kosovo, et de le livrer au Tribunal pénal international ( TPI ) de La Haye. Rade Markovic a toujours nié que la police secrète ait été mêlée «aux assassinats politiques», comme l affirmaient des organisations VILLAGE Suite de la page A1 pétitions en faveur de pédophiles poursuivis en justice! C est sur ce terrain que Cohn- Bendit a été «rattrapé par son passé» la semaine dernière. Essentiellement pour quelques passages d un ( mauvais ) livre publié en 1975, Le Grand Bazar, et où il exaltait avec la logomachie de l époque les vertus de cette «liberté absolue» qui régnait dans ce jardin d enfants alternatif de Francfort. Il y est question d enfants «qui ouvrent ma braguette et me chatouillent», et que lui, finalement «caresse». Sans autres détails, sans même qu on sache s il est question de lui et d expériences précises, ou de pratiques ayant lieu à longueur de journées dans cette maternelle «communautaire», où d ailleurs PÉDOPHILES Suite de la page A1 les parents étaient joyeusement mêlés à l expérience. À la limite, qu il ait fait ce genre de choses comme tout le monde et combien de fois n a pas beaucoup d importance. C était complètement délirant et odieux, c était public et c était monnaie courante. Du coup on a ressorti une émission Apostrophes» de 1982 où le même Cohn- Bendit raconte émerveillé comme «c est extraordinaire de se faire déshabiller par une petite fille»... Et sur le plateau, out le monde de s attendrir ou de s amuser de ces fantaisies. On a bien dit: Dans la confusion indéniable de cette époque propre à de larges milieux urbains, à Paris ou à Berlin tout cela était synonyme de «libération». Et nul doute que de L infection est très grave et la maladie peut parfois être virulente. L état de santé d un sujet qui en est atteint peut se détériorer en une heure. C est pour cette raison que le docteur Boileau recommande aux personnes qui ont un symptôme de consulter un médecin dans les plus brefs délais et de ne pas attendre au lendemain. Fait inquiétant, même si un cas est diagnostiqué rapidement et qu une médication adéquate est administrée, le décès du patient peut survenir dans 15 % des cas. L infection se transmet par contacts personnels étroits. Les sécrétions du nez et de la gorge d une personne infectée sont les deux facteurs usuels de transmission de la maladie. M me Granger a rappelé hier qu il était très important d observer des règles élémentaires d hygiène de base. Se laver les mains fréquemment et éviter les baisers sont des éléments de prévention. des droits de l homme qui l accusent d une série d assassinats commis durant ses fonctions depuis En novembre dernier, Natasa Kandic du Fonds pour le droit humanitaire a rendu public un document affirmant que Markovic était directement impliqué dans l assassinat, en avril 1999, du journaliste Slavko Curuvija, propriétaire de l hebdomadaire Evropljanin et du quotidien Dnevni Telegraf. Rade Markovic avait démissionné le 25 janvier. Vendredi, le bureau du procureur fédéral de Manhattan a confirmé son intention d ajouter cette question à l enquête criminelle déjà ouverte sur la grâce du financier fugitif Marc Rich. Dans l affaire Rich, Clinton aurait accordé un pardon contre de l argent. L ex-femme de Rich, Denise, a récolté plus d un million pour le Parti démocrate, la campagne de Hillary et la bibliothèque présidentielle de Bill en Arkansas. Dans l affaire du village de New Square, Clinton aurait acheté des votes avec des commutations. Rien de cela ne sera prouvé, à moins qu un des acteurs ne se mettent à chanter, ce qui est peu probable. Mais le nom de Clinton est à la veille de devenir synonyme de corruption, et rien d autre. L héritage d un président est peutêtre terni à jamais. Et la carrière d une sénatrice est peut-être morte-née. «Je suis très déçue par ce qui est arrivé au cours des dernières semaines», a déclaré Hillary, jeudi, faisant face à la presse au lendemain des révélations embarrassantes sur l implication de son frère Hugh dans le «Pardongate». Celui-ci a reçu $ pour son lobbying fructueux en faveur d un fraudeur, qui a obtenu un pardon, et d un trafiquant de cocaïne, qui a reçu une commutation de peine. Hugh, avocat ventripotent et partenaire de golf de Bill, a rendu l argent quand l affaire a été éventée. Il ne se passe plus une journée sans qu un nouvel acteur gênant montre la tête. Vendredi, après le frère et le beau- frère, c était l ami de Hollywood, le producteur Harry Thomason, qui était impliqué dans le scandale des pardons. Lui aussi a fait des pressions sur Bill pour obtenir des grâces et des commutations pour ses amis. À Washington, les démocrates commencent à s inquiéter de l impact de tous les scandales clintoniens sur leur parti. Certains ont déjà enterré l idée d une candidature de Hillary à la présidence ou à la vice-présidence en D autant que la sénatrice n aide pas vraiment sa cause en jouant à la victime ou à l innocente. Son frère participe à la magouille générale? Elle dit: «J ai le coeur brisé. Je suis très déçue. Jeudi, elle a répété le mot «déçue» 18 fois lors d un fameux point de presse où elle a été bombardée de 62 questions. Encore une fois, un homme l avait trahie. Son mari accorde des commutations pour remercier un village de juifs hassidim? Elle dit: «Je n ai joué aucun rôle. Je n avais aucune opinion sur cette affaire.» Hillary avait cependant un intérêt certain. Le 21 décembre dernier, elle était présente lors d une rencontre extraordinaire de 45 minutes à la Maison-Blanche entre son mari et le leader spirituel du village de New Square. Le président Clinton et le rabbin David Twersky ont soulevé la question des commutations, mais la First Lady ne s en est pas mêlée, paraît-il. Elle avait déjà en poche les votes de New Square. Son mari se chargerait de compléter la transaction. Pour élever un enfant, «ça prend un village», écrivait Hillary en 1996 dans son premier best-seller ( It Takes a Village ). Pour être élue au Sénat, ça prend aussi un village juif. Mais pour se sortir du scandale, ça prend quoi? vrais pédophiles ont pu profiter concrètement de cette atmosphère. Ou du moins en tirer une justification idéologique. «Ce texte, dit aujourd hui Cohn-Bendit, est d une légèreté insoutenable, il enlève de la provocation imbécile.» Mais, le moins qu on puisse dire, c est que ces propos ( et comportements collectifs ) s étalaient au grand jour. Il se trouve que, de manière récurrente, la plupart des affaires actuelles de pédophilie relèvent au contraire du secret et de la dissimulation, et qu elles se sont produites dans des milieux discrets et conservateurs. D un côté, on a certaines bêtises ( parfois ) criminelles du gauchisme libertaire des années 70. De l autre des crimes tout court. Ce n est pas tout à fait pareil. REPORTAGE PUBLICITAIRE Ne manquez pas ce cahier spécial mercredi dans

3 7LP0301A0225 a LP0301A0225 ZALLCALL 67 01:03:20 02/25/01 B LA PRESSE MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001 A3 ACTUALITÉS Prescott prépare son parti SILVIA GALIPEAU Ouverture du parti aux nouveaux membres de la banlieue, appel à la création d une coalition des partis de l opposition, proposition de la mise en place d un collège électoral, adoption d une nouvelle plate-forme politique. Michel Prescott a tout l air d être lancé en campagne électorale. Réunis hier en congrès, les membres du Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM) ont adopté une foule de résolutions à forte saveur électorale. Première chose : le parti est maintenant prêt à accueillir des nouveaux membres issus des quatre coins de l île. Sans avoir formellement changé de nom, le RCM se veut donc maintenant un rassemblement des citoyens de toute l île de Montréal, ou du «Montréal nouvelle donne», comme se plaît à dire le chef de l opposition, Michel Prescott, sacré officiellement hier chef du RCM et candidat à la mairie. Michel Prescott courtise depuis longtemps les maires des municipalités de banlieue, opposé comme lui à la fusion municipale telle que conçu par le maire Pierre Bourque. Il était d ailleurs bien heureux d avoir hier à son congrès une poignée de personnalités de ces municipalités, notamment la conseillère municipale Dina Berku, de Côte- Saint-Luc, un conseiller de Mont- Royal, de Lasalle, de Saint-Laurent, de Montréal-Est et de Verdun. Suite à cette ouverture, le comité exécutif du parti connaîtra quelques changements. Au cours des prochains mois, trois membres dont les mandats viendront à échéance seront remplacés de façon prioritaire par des gens venant de la banlieue, afin d équilibrer la représentation. Unir l opposition D autre part, le RCM est maintenant officiellement prêt à conclure des alliances avec d autres groupes indépendants ou partis de l opposition. Un comité sera créé dans les plus brefs délais afin d étudier de plus près les diverses possibilités d alliances. La création d une coalition des forces de l opposition sera la clé d une victoire éventuelle aux élections municipales du 4 novembre prochain, pense aussi Michel Prescott. «Dans ce cas de figure, je suis convaincu qu on peut gagner, je dirais même qu on va gagner. Mais dans des conditions contraires, il y aura des divisions, divisions du vote, divisions des candidats, division du financement, et le partage des militants», a-t-il lancé. Concrètement, le RCM propose la création d un collège électoral. Chaque candidat déléguerait une centaine de membres pour en faire partie. Une centaine de représentants de la population civile y serait aussi intégrée. Le collège élirait ensuite un candidat unique de l opposition. «Pour que cela fonctionne, il faudrait que les perdants se lient au gagnant. Je m attends à ce que si je gagne, les perdants se rallient, et si je perds, je me rallierai aussi au gagnant». Vera Danyluk, présidente du comité exécutif de la Communauté urbaine de Montréal (CUM), pressentie comme aspirante mairesse de la nouvelle ville de Montréal, a déjà laissé entendre qu elle serait en faveur d une telle coalition. Mais l ancien ministre libéral Gérald Tremblay, lequel doit annoncer la création de son parti la semaine prochaine, n y semble pas très chaud. Le RCM en a aussi profité hier pour mettre à jour sa plate-forme électorale, laquelle tournera autour des points suivants : le développement durable, l équité fiscale, la justice sociale, la protection du patrimoine et de l environnement, Photo BERNARD BRAULT, La Presse Le chef du RCM et candidat à la mairie, Michel Prescott. l amélioration de la qualité de vie démocratique, et une véritable décentralisation vers les arrondissements. «Il faut cimenter le tissu social de la nouvelle ville, car il y a plus de personnes qui se sont senties bousculées, a répété Michel Prescott. Il y a un travail de resoudage à faire, afin de mener à un sentiment de double appartenance. Que les citoyens de Dorval, ou d Anjou, par exemple, soient aussi des citoyens de Montréal». Les procureurs de la Couronne veulent la parité salariale SYLVAIN LAROCQUE Réunis en assemblée générale spéciale hier, les procureurs de la Couronne ont exhorté le gouvernement à produire une étude comparative de leur salaire avec celui de leurs collègues canadiens, ce qui prouvera clairement, croient-ils, qu ils méritent un rattrapage salarial important. Les procureurs ont toutefois exclu de prendre des moyens de pression pour le moment. Les négociations avec le gouvernement se déroulent de manière soutenue depuis l automne, mais la question du rattrapage salarial se bute aux paramètres établis par le Conseil du Trésor, qui a fixé à 9 % sur quatre ans les augmentations pour les employés du secteur public. Les procureurs de la Couronne veulent être payés à 90 % du salaire d un juge, c est-à-dire de à $ par année. À l heure actuelle, un procureur au sommet de l échelle gagne $. «Les membres sont très insatisfaits», a déclaré Claude G. Melançon, négociateur pour l Association des substituts du procureur général du Québec, à l issue de l assemblée d hier. «Nous voulons avoir des preuves, des outils pour justifier nos demandes auprès du gouvernement», a expliqué Anne Gauvin. Outre l étude de relativité salariale, les procureurs réunis hier ont demandé au gouvernement de mettre sur pied un comité pour évaluer leur charge de travail, qu ils trouvent démesurée. De plus en plus de procureurs vont travailler pour le gouvernement fédéral, où les salaires sont supérieurs de à $, a indiqué M me Gauvin. Une entente sur les clauses normatives pourrait être signée dès maintenant si le gouvernement s engage formellement, d ici trois semaines, à mener l étude et à mettre sur pied le comité, soutient Claude Girard, président de l Association. Les procureurs obtiendraient alors une augmentation de 9 % comme les autres employés du secteur public, jusqu à ce qu une entente définitive soit conclue, lorsque le comité et l étude auront tiré leurs conclusions, à l automne. Photo ROBERT SKINNER, La Presse Isabelle Boulay rentrait hier de Paris, moins d une semaine après avoir remporté deux Victoires, les prix de la chanson française. Isabelle Boulay à la conquête de l Europe SYLVAIN LAROCQUE LE RETOUR POUVAIT difficilement être plus triomphal. Isabelle Boulay rentrait hier de Paris, quelques jours seulement après avoir donné deux spectacles à l Olympia, et moins d une semaine après avoir remporté deux Victoires, les prix de la chanson française. Des trophées qui propulsent la chanteuse gaspésienne à de nouveaux sommets. «Les contrats rentraient déjà, mais là, soudainement, les producteurs confirment qu ils vont se prévaloir de leurs options», a lancé l imprésario de la chanteuse, Josélito Michaud, lors d une conférence de presse tenue à l aéroport de Dorval. «Et les ventes (de disques) ont triplé le lendemain. Ça a vraiment eu beaucoup d impact.» Des dizaines de fans étaient venus l accueillir hier, mais les représentants des médias devaient être encore plus nombreux. Ça se comprend : Isabelle Boulay est devenue une véritable star, à qui on demande ses moindres états d âme : comment elle s est sentie quand elle a reçu sa deuxième statuette, quand elle est entrée sur scène à l Olympia, quand elle a appris que les ventes de son disque vont bien... en Suisse et en Allemagne! «Il y a beaucoup de mes rêves qui sont en train de se réaliser, a-t-elle simplement expliqué. Ça me prend du temps pour apprivoiser tout ça et pour en profiter pleinement. Ça faisait tellement longtemps que j en rêvais!» «Je suis bouleversé, a renchéri l imprésario, je ne m attendais pas à ça aussi rapidement. Les Français viennent de comprendre ; je suis content, parce ce que je me suis battu pour qu ils comprennent!» La lutte ne fut pas de tout repos : en mai, les radios françaises boudaient le premier extrait de Mieux qu ici-bas. Ce n est qu en août que tout a déboulé. «Nous avons bien fait d insister : c est le single Parle-moi qui a tout déclenché», raconte M. Michaud. L heure n est toutefois pas à la précipitation. «Il faut d abord consolider le marché francophone», a indiqué le manager. Le prochain disque sera donc en français, et il sera enregistré entre mai 2002 et août D ici là, Isabelle Boulay donnera près d une centaine de spectacles : une trentaine au Québec à compter de mercredi et une série de 50 concerts en Europe francophone et en Allemagne, qui débutera en octobre au Zénith (6000 places) pour se terminer en décembre avec quatre représentations à l Olympia. S il n a pas l intention de lancer sa protégée sur le marché anglo-saxon de sitôt - le disque en anglais ne verra le jour que dans trois ou quatre ans -, Josélito Michaud n entend pas laisser le train passer en Belgique, en Suisse, en Allemagne et aux Pays-Bas, où Isabelle Boulay fera une tournée de promotion en avril et en mai. Le plus récent disque de la chanteuse se serait déjà vendu à plus de exemplaires au pays de Goethe. «Nous voulons en quelque sorte suivre la voie tracée par Patricia Kaas et Patrick Bruel», a lancé le dynamique manager

4 7LP0401A0225 a04 actus dim 25 f vrier 7LP0401A0225 ZALLCALL 67 01:03:06 02/25/01 B LA PRESSE MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001 A4 Cinq personnes perdent la vie sur les routes Presse Canadienne Un motoneigiste et quatre automobilistes ont perdu la vie au cours depuis le début de la fin de semaine. Dans le premier cas, il s agit d un accident survenu hier matin à Neuville, dans la région de Portneuf. Sylvain Guérin, un homme de 27 ans, passager d une motoneige, est tombé dans un sentier et a été happé par un second bolide qui suivait. Il s agit de la 24 e victime en motoneige de la saison. «Ils circulaient en groupe, et la vitesse pourrait être en cause dans cet accident», a fait savoir Gérard Carrier, porte-parole de la Sûreté du Québec. M. Guérin a été transporté au Centre hospitalier universitaire de Laval, où son décès a été constaté. Quant au motoneigiste qui l a heurté, il a été éjecté de son véhicule, et a subi des blessures mineures. Par ailleurs, vendredi soir, les routes du Québec ont fait quatre victimes. On ignore dans tous les cas l identité des victimes. À Robertsonville, près de Thetford Mines, un automobiliste de 52 ans a péri dans une collision frontale sur la route 112. Il aurait tenté d éviter un chien. Trois autres personnes ont été bléssées. À Lac-Frontière, dans la région Chaudières-Appalaches, près de la frontière américaine, un autre conducteur est mort après que sa voiture eut terminé sa course dans un fossé. Un autre chauffeur est décédé à St-Philippe-de-Néry, dans le Bas- St-Laurent, quand son véhicule a embouti un camion sur l autoroute 20. À St-Pamphile de l Islet, une perte de maîtrise est à l origine du décès d un jeune homme de 19 ans, qui a été éjecté de sa voiture. Enfin, un accident de motoneige impliquant quatre personnes s est produit hier après-midi à Terrebonne, au nord-est de Montréal. Pour une raison inconnue, deux bolides sont entrés en collision. La police de Terrebonne a dit posséder peu d information sur cet accident. On ne connaît pas l état de santé des personnes impliquées dans cette collision, qui ont toutes été conduites à l hôpital. Une enquête a été ouverte pour clarifier les circonstances de cet accident. Des néo-démocrates songeurs Grand brûlé Une homme âgé d une trentaine d années a subi des brulûres au deuxième et troisième dégré sur près de 50 % de son corps, dans la nuit de vendredi à samedi, lorsqu un incendie s est déclaré dans une casserole d huile laissée sans surveillance sur la cuisinière. Le feu a été circonscrit par les pompiers à l intérieur d un appartement situé au 6250, rue Bienville, à Brossard. Le blessé se trouvait hier soir dans un état critique au Centre des grands brûlés de l Hôtel-Dieu à Montréal. Un pompier a été légèrement blessé lors de l intervention. Tirage du Numéro complémentaire: 36 Tirage du Tirage du Numéro complémentaire: 46 Ventes totales: $ Prochain gros lot (approx.): $ Tirage du Les modalités d'encaissement des billets gagnants paraissent au verso des billets. En cas de disparité entre cette liste et la liste officielle de L-Q, cette dernière a priorité. T V A, LE RÉSEAU DES TIRAGES DE LOTO-QUÉBEC Tirage du Tirage du Tirage du GAGNANTS LOTS 7/ ,00 $ 6/ ,10 $ 6/ ,90 $ 5/ ,40 $ 4/ ,00 $ 3/ ,00 $ 3/ participation gratuite Le jeu doit rester un jeu Numéro complémentaire: 20 NUMÉRO: NUMÉRO: Photo YVON GAGNON, collaboration spéciale CAMELOTS, ADOLESCENTS ET ADULTES demandés, à temps partiel, pour la livraison de à domicile I Avec ou sans voiture I À commission Dans les secteurs suivants: I ºle Perrot I Rigaud I Vaudreuil Responsabilités I Livraison de La Presse devant être effectuée avant 6 h 30 le matin, du lundi au vendredi, et avant 8 h, le week-end. I Perception des abonnés. Pour joindre l entrepreneur de votre région, M. Richard Clermont composez le Courriel : rclermon@lapresse.ca LISA SCHMIDT Presse Canadienne OTTAWA Les néo-démocrates fédéraux se sont rencontrés hier pour discuter de leur avenir et tenter de se remettre de leur piètre performance aux dernières élections. La leader du NPD, Alexa McDonough, a recommandé à ses troupes de «tout mettre sur la table», et souligné que le parti devrait entreprendre un sérieux examen de conscience au cours des prochains mois. Le débat devrait porter notamment sur la politique, les rapports que le parti fédéral entretient avec les sections provinciales et le mouvement syndical, et même le nom du parti. «Nous devons nous demander : ce parti est-il satisfait de n être qu une voix de gauche?» a déclaré Mme McDonough aux quelque 200 délégués qui assistaient à la rencontre de hier matin. Le Nouveau Parti démocrate, qui n a remporté que 13 sièges aux dernières élections, à peine assez pour conserver le statut de parti officiel, a terminé la campagne électorale avec une dette d environ 1,6 million. Mais cela ne semble pas inquiéter Mme McDonough. «C est une dette considérable, dit-elle, mais elle est moins élevée que celle que nous avions en 1997, et nous avons été le premier parti fédéral à rembourser complètement notre dette.» Des personnalités de gauche en vue telles que l ancien leader néodémocrate Ed Broadbent et le président des Travailleurs canadiens de l automobile, Buzz Hargrove, de même que certains membres du caucus de Mme McDonough, n ont pas hésité à déclarer publiquement qu il y avait lieu de réexaminer la direction du parti à la suite des dernières élections. Le parti semble avoir déjà élaboré certains points de son programme, puisqu il prévoit se joindre aux manifestants qui seront au Sommet des Amériques à Québec pour protester contre la zone de libre-échange des Amériques. Outre la cure de rajeunissement entreprise par le parti, les autres discussions prévues en fin de semaine devraient porter sur la date du prochain congrès et les finances. La secrétaire du Conseil fédéral, Jill Manzetti, a souligné que comme le parti disposera de moins d argent cette année, il devra se concentrer sur ses priorités. Si le NPD donne suite à la discussion concernant son avenir, il sera important d y inclure des voix qui ne sont pas nécessairement celles des membres, ajoute-t-elle. Bureau

5 7LP0501A0225 a05 slapo dim 25 f vrier 7LP0501A0225 ZALLCALL 67 01:01:19 02/25/01 B LA PRESSE MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001 A5 C était meilleur avant collaboration spéciale Aimez-vous la musique d aujourd hui? Les Backstreet Boys, Britney Spears, Ricky Martin, Eminem? Pas tant que ça. C était meilleur avant. Dans le temps des Beatles, des Rolling Stones, de Bob Dylan, de David Bowie. Ça, c était de la musique! De la vraie. De la bonne. On se posait de grandes questions : «How many roads must a man walk down before you call him a man?». De nos jours, on se demande : «Who let the dogs out?» Grosse préoccupation. Naguère, John Lennon provoquait en dénonçant la guerre. Aujourd hui, Eminem provoque en disant qu il veut violer sa mère. La cause est moins louable. Sans le bannir des ondes, disons que c est peut-être pas à la radio FM qu on devrait entendre Eminem, mais à la bande AM, parmi les gens qui appellent le Doc Mailloux! Ça serait plus utile pour lui. Et pour sa mère surtout. Changeons de sujet, c est trop déprimant. Aimez-vous le hockey d aujourd hui? La trappe, l accrochage, les Blue Jackets de Columbus, Jim Campbell? Pas vraiment. C était meilleur avant. Dans le temps de Guy Lafleur, de Ken Dryden, des Glorieux et de Tretiak. Ça, c était du hockey! Du vrai. Du bon. Quand on parlait d un joueur, on parlait de ses buts et de ses passes. De nos jours, quand on parle d un joueur, on parle de son salaire et de ses commotions cérébrales! Lui, il fait 10 millions et il a eu 8 commotions cérébrales. Un autre fait 20 millions et il a eu 12 commotions cérébrales. Quand ton nombre de commotions cérébrales dépasse le chiffre de ton salaire, ils essaient de t échanger à Toronto! Changeons de sujet, c est trop déprimant. Aimez-vous la politique d aujourd hui? Chrétien, Landry, Bourque? Pas fort. C était meilleur avant. Dans le temps de Trudeau, Lévesque, Drapeau. Ça, c était de la politique! De la vraie. De la bonne. On avait des projets. Au fédéral, c était la société juste. Au provincial, c était l indépendance du Québec. Et au municipal, c était de mettre Montréal sur la carte du monde. Aujourd hui aussi, on a des projets. Au fédéral, c est une auberge à Grand-Mère. Au provincial, c est une résidence officielle à Québec. Et au municipal, c est fusionner avec Montréal-Nord. Grosse envergure! Changeons de sujet, c est trop déprimant. Aimez-vous la bouffe d aujourd hui? Le McDo, les OGM, la vache folle? Dégoûtant. C était meilleur avant. Dans le temps du roast-beef à maman, de son pâté chinois et de son gâteau au chocolat. Ça, c était de la bouffe! De la vraie. De la bonne. On s assoyait à la table et on avait hâte de manger. Aujourd hui, on stresse. Dès qu on se met quelque chose dans la bouche, on ne sait pas si on va poigner le cancer, l E. coli ou des boutons. Même le lait est rendu dangereux. Il paraît que si on en boit trop, on n arrête pas d entendre chanter Adamo. C est grave! Changeons de sujet, c est trop déprimant. Aimez-vous la société d aujourd hui? Les urgences bondées, l éducation ratée, l absence de morale? Vraiment pas. C était meilleur avant. Dans le temps où l on soignait les gens. Dans le temps où ils savaient lire et écrire. Dans le temps, où l on croyait en quelque chose. Ça, c était une société. Une bonne. Une vraie. Comme il ne s en fait plus. Bon, il faut se rendre à l évidence, tout était meilleur avant. C est clair. Même vous. Oui, vous, monsieur! Vous croyez que vous êtes meilleur aujourd hui. Ha! ha! Demandez à votre femme, elle va vous le dire. D ailleurs, elle vous le dit au moins cinq fois par jour : «T étais plus romantique avant. T étais plus fin avant. T étais moins gros avant. T avais plus de cheveux avant. T avais pas besoin de Viagra avant.». C est sûr que c est très déprimant de constater que la vie était meilleure avant. Que le monde ne fait que régresser. L empire s empire. Et depuis longtemps. Parce qu avant, on disait aussi que c était meilleur avant. Dans le temps des Beatles, on disait que la musique était meilleure dans le temps d Elvis. Dans le temps d Elvis, on disait que la musique était meilleure dans le temps de Bing Crosby. Et dans le temps de Bing Crosby, on disait que la musique était meilleure dans le temps de Fernand Gignac. Au hockey, c est la même chose. Dans le temps de Lafleur, on disait que le hockey était meilleur quand il y avait seulement six équipes. Et dans le temps des six équipes, on disait que le hockey était meilleur quand il y avait seulement une équipe! C est quand même incroyable que tout ait toujours été meilleur avant. En allant au bout de ce raisonnement, ça veut dire que l homme préhistorique fut le grand chanceux de la Création. C est lui qui aura bénéficié de la meilleure musique, du meilleur hockey, de la meilleure politique, de la meilleure bouffe et de la meilleure société. Pas étonnant que les Pierrafeu aient toujours une aussi bonne cote d écoute à TQS. Face à ce cruel constat, que tout, depuis toujours, est meilleur avant, il faut donc changer sa façon de penser. Sa façon de voir le monde. Au lieu de se dire que la musique d aujourd hui est moins bonne que celle d hier, il faut se dire qu elle est meilleure que celle de demain. Quand on regarde un match de hockey plate, il faut s encourager en se disant qu on regarde un match de hockey moins plate que celui qu on va regarder demain. Mesdames, au lieu de vous dire que votre chum était meilleur avant, dites-vous qu il est bien mieux que ce qu il sera demain. Ça, c est certain. Voilà, une bonne façon de vivre au présent et d arrêter de vivre dans le passé. Il faut remplacer Meilleur avant par Mieux que demain. Bien sûr, c est une vision un peu pessimiste du futur, mais c est pas grave, parce que le futur n existe pas. Quand on est rendu dans le futur, c est qu on est dans le présent. Bonne semaine à tous. Profitez-en car elle sera bien meilleure que la semaine prochaine! PS : Si vous trouvez que mes chroniques étaient meilleures avant, allez sur le site Internet de La Presse (cyberpresse.ca), vous pouvez y lire tous mes anciens textes! Avec tout ce qu on dit sur les méfaits du lait, la prochaine chanson de la pub des producteurs laitiers devrait être Je suis malade de Serge Lama! Je ne suis pas certain, que si durant le weekend, Pauline Marois va à la pharmacie Jean Coutu, elle va trouver de tout, même un ami! L Italie surfe sur une vague xénophobe La presse italienne fait son mea culpa C est la faute aux légendes urbaines CANDICE HUGHES Associated Press ROME À l annonce la semaine dernière du meurtre sauvage d une femme et de son fils de 12 ans, la presse italienne s est immédiatement trouvé des coupables idéaux : les immigrés. Surfant sur la vague xénophobe, une partie de la droite a repris l accusation et en a profité pour resservir son discours antiimmigrés. Mais tous se sont trompés. Les faits, particulièrement horribles, remontent à mercredi soir dans la petite ville de Novi Ligure (nord-ouest). En l absence de son mari, parti à un match de football, Susy Cassini, une Italienne de 45 ans, est retrouvée poignardée dans sa cuisine et leur fils Gianluca massacré de dizaines de coups de couteau dans la salle de bain où il avait tenté de se réfugier. Les journaux s emparent de ce fait divers atroce, le mettent à leur une et ne tardent pas à désigner du doigt les coupables présumés : «une bande de Slaves» ou «des voleurs étrangers», affirment-ils. Pendant deux jours, cette version est assénée comme une évidence. Jusqu au coup de théâtre de vendredi soir : la police annonce alors avoir identifié l auteur de ces meurtres terribles. Il ne s agit aucunement d un effrayant étranger au teint basané, mais de la propre fille et soeur des deux victimes, Erika, une adolescente de 16 ans immédiatement écrouée à Milan. Les policiers n ont mis que deux jours à boucler l enquête, mais ce délai a été suffisant pour faire éclater une poussée xénophobe dans le pays, révélant l ampleur des sentiments anti-immigrés dans une partie de l opinion. Sentiments alimentés par deux partis de droite, la Ligue du Nord (populiste et xénophobe) et l Alliance Nationale (née sur les ruines de l ex-parti fasciste), les deux principaux alliés au sein de la coalition de droite dirigée par le chef de l opposition Silvio Berlusconi. Ce dernier est donné favori dans les sondages pour accéder au poste de président du Conseil après les élections prévues au printemps. Exploitant ce fait divers, ces deux partis sont montés au créneau pour resservir leur discours xénophobe et lier immigration clandestine et insécurité, thèmes de la manifestation qui était prévue samedi à Novi Ligure à l appel de la Ligue du Nord et qui a dû être annulée en catastrophe après les révélations de la police. «Je crois que certains devraient demander pardon aux immigrés, a estimé hier le ministre de la Justice Piero Fassino. Le niveau d incivilité auquel nous avons assisté dans ce pays au cours des dernières 48 heures devraient tous nous faire réfléchir.» RAYMOND GERVAIS La Gendarmerie royale du Canada a démenti vendredi la rumeur voulant que des aiguilles infectées au VIH aient été placées délibérément dans des endroits publics pour infecter des gens. Depuis quelques semaines, une rumeur circule sur Internet voulant que des aiguilles infectées au VIH, aient été retrouvées sur des sièges dans des endroits publics ou dans des retours de monnaie de cabines téléphoniques. L enquête menée par la GRC démontre que cette information est non fondée et doit être portée sur le compte des prétendues légendes urbaines. La police fédérale désire rassurer la population canadienne qu aucun incident n a été rapporté, tant au Québec, qu ailleurs au Canada, à la GRC. La GRC a vérifié auprès de différents corps policiers municipaux où les rumeurs sont sorties et rien jusqu à maintenant n a démontré qu il pourrait exister un fond de vérité. Le message de mise en garde diffusé sur le Web et expédié dans certains cas par courriel à certaines personnes n est aucunement basé sur des faits précis, ni n émane de source officielle ou compétente. Par ailleurs, sur le site Web des Centres de contrôle et de prévention des maladies, division de la prévention du VIH/SIDA ( il est clairement indiqué que la majorité des prétendus avertissements répandus par télécopieur ou sur l Internet ne sont fondés sur aucun fait ou incident vérifiable. Cette rumeur s apparente à d autres qui ont déjà circulé, avant même que l Internet ne fasse son apparition. LES GRANDES ATTRACTIONS 4 maisons à vocations multiples La Multimaison Desjardins : un concept habitation adapté aux nouvelles réalités sociales : familles recomposées, monoparentales ou devant accueillir des aînés L Habitaflex : le lancement de la 1 re maison transportable et dépliable, idéale pour le plein air Deux maisons caravanes présentées par Pierre Cyr auto caravanes Les Dieux du Stade Star Choice Compétition amicale opposant deux couples de rénovateurs amateurs qui vivront pendant 10 jours au Stade olympique. Venez les encourager et bénéficier des nombreux trucs et conseils donnés par les experts qui les encadrent. Trévi Tentation Piscine illusion intégrée aux charmes amazoniens. Plongez dans des eaux sulfureuses au cœur de l hiver. Galerie du Design Déambulez dans la galerie Signature Design et laissez-vous séduire par tous les produits design issus du génie des créateurs d ici et d ailleurs. LES CONCEPTS VEDETTES L Avenue Décors et Styles Une avenue de boutiques qui recèlent de nombreux trésors Trouvez la perle rare que vous cherchiez depuis toujours. Les Zones Santé de Marie-Lise Pilote Expression de la réalité de Marie-Lise : équilibre, détente et énergie dans une combinaison de salle de bains et d exercice, présentée par Ceratec et Énergie-Cardio. Du nouveau sous les bulles Une vitrine de nouveautés aux allures d immenses bulles. Les visiteurs découvriront les nouveautés qui se cachent à l intérieur de chacune d elles. Une présentation de Céragrès. Ergonomie et énergie au bureau Venez voir le prototype du parfait fauteuil pour le travailleur à domicile présenté par Ultrassage. Le Pavillon des Inventeurs Une quarantaine d inventions pour améliorer votre confort au quotidien. Gaztronomie Faites l essai de la cuisson au gaz assistée par des chefs de renom. Le café des couleurs Obtenez la prescription couleur adaptée à votre personnalité grâce à Peinture Laurentide et son Paint Café. LE BABILLARD DES NOUVEAUTÉS Un aperçu des centaines de nouveautés présentées au Salon Mobilier de chambre qui se transforme selon la croissance de vos enfants Morigeau Lépine inc. Silentium, l aspirateur central intelligent, le plus silencieux sur le marché Duo-Vac Structure en béton regroupant cadran solaire, bain d oiseau et fontaine Création Bétonart Charlevoix SécuriPlus, la porte de garage avec joints anti-pincements entre les sections Portes Garex Du 2 au 11 mars 2001, Stade olympique, Montréal RABAIS DE 1$ valide sur le prix d entrée régulier seulement Je n oublie pas de visiter le sur présentation de ce coupon à la billetterie du Salon A Un événement En association avec En collaboration avec HEURES D OUVERTURE Lundi au samedi...9 h à 22 h Dimanche...9 h à 20 h PRIX D ENTRÉE (taxes incluses) Adulte (régulier)...10 $ Étudiants / aînés...8 $ Enfants de 6 à 12 ans...4 $ du 2 au 11 mars 2001, Stade olympique, Montréal La billetterie fermera 2 heures avant la clôture du Salon.

6 7LP0602A0225 a LP0602A0225 ZALLCALL 67 01:04:35 02/25/01 B A6 LA PRESSE MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001 Photo : Associated Press Les habitants de Fréjus ont ouvert leur coeur et leur portefeuille pour aider les refugiés kurdes. Ainsi, Ginette Garau a invité Hulo et Hilwa Kawa ainsi que leurs trois jeunes enfants dans un établissement de restauration rapide pour le repas du midi. À gauche, Kawan Kawa, l aîné de la jeune famille, admire les jouets en vente dans le restaurant. L exil ou la persécution ISABELLE HACHEY envoyée spéciale EN FRANCE FRÉJUS - Ils viennent d un pays qui n existe pas. Un pays écartelé, montagneux, partagé entre l Irak, l Iran, la Turquie et la Syrie. Partout, ils sont considérés comme une menace à l intégrité de ces États, où ils vivent en minorité opprimée. Les Kurdes disent souvent qu ils n ont pas d amis, sauf les montagnes. Les 908 boat people kurdes échoués sur la Côte d Azur dans la nuit du 17 février viennent, en grande majorité, de Mossoul et de Kirkouk, deux régions du nord de l Irak, riches en puits de pétrole et contrôlées par Bagdad. L embargo international contre l Irak et la zone d exclusion aérienne au nord du 36 e parallèle, décrétés unilatéralement après la guerre du Golfe, ne leur ont manifestement pas été d un très grand secours - et n ont fait souvent qu aggraver leurs souffrances. Ils ne sont pas partis en raison d un événement précis, comme après l attaque chimique contre la ville d Halabja qui avait fait 5000 victimes en 1988, ou comme après l échec de la rébellion kurde réprimée par Saddam Hussein, en Deux millions de Kurdes avaient pris la route de l exode, vers la Turquie et l Iran. Ils parlent plutôt de persécutions quotidiennes, des incursions fréquentes de l armée irakienne et de leur crainte d être enrôlés de force pour combattre leur propre peuple, de la guerre fratricide entre les deux principales factions kurdes qui se disputent le territoire du Kurdistan, d un père tué sous leurs yeux ou d un frère disparu sans laisser de traces depuis des années. Certaines organisations humanitaires soupçonnent la «complicité active» des autorités irakiennes et turques dans ce sordide trafic d immigrants. Une sorte d épuration ethnique par l exil. Comment expliquer, sinon, qu une telle vague de défection soit rester secrète dans une région rurale de l Irak? Et que les Kurdes aient pu traverser les zones militaires turques sans se faire remarquer? «Il y a une volonté de vider le Kurdistan», a affirmé Mehmet Ali Dogan, du Centre de recherche et d action sur les droits de l homme en Méditerranée, au quotidien français Le Monde. Si tel est le cas, d autres cargos de marchandise humaine pourraient s échouer avant longtemps sur les plages européennes. Persécutions «Avez-vous été persécuté par le régime de Saddam Hussein?» La question est maladroite, et Ihsan, 35 ans, fronce les sourcils. «J aurais besoin de trois ou quatre jours pour vous raconter la vie terrible que j ai vécu là-bas», dit-il tristement. Le médecin kurde, aujourd hui demandeur d asile en France, est l un des rares réfugiés à pouvoir s exprimer en anglais dans le camp militaire de Fréjus. Après avoir terminé ses études de médecine en 1997, Ihsan a été obligé de collaborer avec la police irakienne pour obtenir le droit de pratiquer. Il devait se rendre chaque soir à la station de police, où on l enfermait pendant des heures avant de l interroger sur ses patients. Quand il a voulu mettre un terme à sa collaboration, il a été victime d une tentative de meurtre. «C était la nuit, on m a attaqué dans la rue avec un couteau, dit-il, montrant une large cicatrice au bras. Je n ai pas de preuves, bien sûr, mais je suis certain que ce sont les services secrets irakiens. Ils sont intelligents, ils n auraient pas fait cela au grand jour.» Ihsan refuse de révéler sa véritable identité, par crainte de possibles représailles contre sa famille restée en Irak. «À Halabja, ils ont tué 5000 Kurdes en quelques minutes. Ce n est rien pour eux de massacrer une petite famille», dit-il, avant de poursuivre : «Pour moi, Halabja n est pas moins grave qu Hiroshima!» Le médecin, célibataire, a dépensé toutes ses économies (2000 $US) pour son aller simple vers l Europe. «Plutôt mourir que de retourner là-bas!» Ironie du sort, au moment même où les boat people s entassaient au fond de la cale de l East Sea, en plein coeur de la Méditerranée, Américains et Britanniques bombardaient des cibles irakiennes près de Bagdad, dans un énième effort pour protéger le Kurdistan d une nouvelle invasion de Saddam Hussein. À Fréjus, plusieurs réfugiés s en réjouissent. «Toute initiative contre le dictateur est la bienvenue, dit Ali Bro, un Kurde de 74 ans. George W. Bush a bien fait d envoyer des bombes. Et les conséquences humaines de l embargo ne représentent pas grand-chose par rapport à ce que notre peuple a subi.» D autres réfugiés, comme Hassan, 26 ans, disent espérer la levée de l embargo international sensé protéger leur peuple. «L embargo fait mal aux Kurdes, pas à Saddam. Ce sont les Kurdes qui sont obligés de partir! Et ils n en ont pas tous les moyens. Pour ceux qui restent, le problème est très grave, ils manquent de tout. Au Kurdistan, il n y a presque pas d écoles, pas de futur.» Un siècle de souffrances Les malheurs des 25 millions de Kurdes, l un des plus anciens peuples d Asie occidentale, ont commencé avec la Première Guerre mondiale. Après l effondrement de l Empire ottoman, leurs demandes pour un État indépendant ont été reconnues dans le traité de Sèvres (1920). Mais le traité n a pas été ratifié et le territoire a été récupéré par les Turcs, qui y ont imposé leur langue et leur culture dès En 1946, les Kurdes d Iran, appuyés par les Soviétiques, ont proclamé la république kurde de Mahabad, mais ont rapidement été écrasés par le gouvernement central de Téhéran. En Turquie, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), formé en 1978 après des décennies de répression, lutte depuis pour un pays indépendant. Un coup d État militaire à Ankara, en 1980, a plongé le Sud-Est anatolien dans la guerre civile, qui a fait plus de morts. L armée turque mène régulièrement des attaques dans le nord de l Irak pour détruire les bases du PKK dont le leader, Abdullah Oçalan, a été capturé en «Cela fait un siècle que les Kurdes sont persécutés. Ils ont souffert depuis la Première Guerre jusqu à celle du despote, Saddam Hussein. Et il y a encore des milliers de Kurdes dans les prisons de Turquie», dit Memeth Yaman, bénévole d Amnistie internationale de Nice, lui-même kurde ayant croupi pendant 15 ans dans une prison turque. En Syrie et en Iran, les Kurdes sont tolérés, mais leurs droits culturels se résument à peu de chose. Même à l intérieur du Kurdistan, zone protégée par la communauté internationale depuis la fin de la guerre du Golfe, le peuple martyre subit le conflit meurtrier entre deux factions kurdes irakiennes, le Parti démocrate du Kurdistan de Masoud Barzani et l Union patriotique du Kurdistan de Jalal Talabani, qui se disputent le territoire. «La communauté internationale s est engagée à verser des milliards pour rebâtir le Kurdistan dévasté par la guerre il y a dix ans. Depuis, une fraction de cet argent a été distribué. Et il n y a presque rien pour les infrastructures publiques : tout va à l armée», dit Abdoul Rafiian, kurde établi en France, venu appuyer ses compatriotes à Fréjus. «Alors pour gagner de l argent, les Kurdes s engagent dans l une des deux factions armées, et ils s entretuent. Nous appelons ça la Guerre des Frères.» Des réfugiés quittent Fréjus FREJUS - Une centaine de réfugiés kurdes ont déjà quitté le camp militaire de Fréjus ces derniers jours par leurs propres moyens ou avec l aide de membres de leurs familles installés en Europe, a-t-on appris hier auprès de la Croix-Rouge française. «Nous avons constaté ces départs au niveau des repas servis quotidiennement» a indiqué la Croix-Rouge, qui évalue les départs volontaires à «une centaine environ». «Ils ont des papiers, ils sont libres d aller où ils veulent» a-t-on ajouté de même source. Les réfugiés qui ont quitté le camp de Fréjus sont «principalement des jeunes et des célibataires» mais aussi des «personnes qui sont parties avec des parents habitant en Allemagne», a précisé la Croix-Rouge, avouant que «la situation est un peu difficile à gérer en ce moment du fait de ces départs non annoncés et imprévus». Confirmant cette information, les autorités françaises ont annoncé qu un groupe de 13 de ces réfugiés a été interpellé vendredi en Allemagne et remis à la police française dans l est de la France. Cent personnes, essentiellement des familles, devraient quitter officiellement le centre d hébergement de Fréjus aujourd ui pour se rendre, à bord de deux cars, à Modane (sud-est). D autres départs sont attendus «au début de la semaine prochaine», vers la Queue-en-Yvelines, en région parisienne, Villeurbanne (centre-est) ou encore vers un site proche de Carcassonne (sud-ouest). FLORENCE AUTRET Le Figaro QUATRE MILLE quatre cents dollars : c est le montant de l amende que doit acquitter tout transporteur ayant acheminé un immigrant clandestin sur le sol britannique. Cette taxe instaurée par le Carriers Liability Act de 1987 n était pas censée devenir une ressource fiscale. Elle a néanmoins déjà coûté 54,5 millions aux compagnies ferroviaires, aériennes ou encore aux ferries qui débarquent sur l île. Sera-t-elle bientôt étendue aux autres pays européens? La question de la responsabilité des transporteurs à l égard de l immigration illégale sera au coeur des travaux de la commission des libertés publiques du Parlement européen qui se réunit dans quelques jours. Elle semble futile au regard de la misère des clandestins. Souvent enrôlés pour des années dans des filières mafieuses, ces derniers devront rembourser des frais de passage qui vont jusqu à $ pour un immigrant chinois. En fait, la tentative d encourager les transporteurs à plus de vigilance illustre les écueils d une politique européenne de l immigration balbutiante, une politique dont précisément Jacques Chirac et Tony Blair débattaient récemment lors du sommet franco-britannique de Cahors. Par définition, la cartographie de l immigration clandestine reste à faire. Mais elle est trahie par la rationalité économique des réseaux qui l organise. L axe de transit préféré de ces réseaux relie les Balkans, l Italie fragilisée par son littoral, Vintimille et Calais ou Douvres. Destination : le Royaume-Uni. Une fois sur l île, l absence de contrôle d identité garantit une immunité précaire aux clandestins. Devenu le seul point de passage «terrestre» avec les Îles Britanniques, le tunnel sous la Manche est doté d un arsenal impressionnant : les 37 kilomètres REFUGIÉS CLANDESTINS Les transporteurs veulent limiter leur responsabilité de clôture, en partie électrifiée, qui entoure les 500 hectares du terminal d Eurotunnel près de Calais, sont surveillés par 180 caméras. L immense plate-forme est sillonnée par des rondiers accompagnés de chiens, tandis que les points de passage des camions sont équipés d appareils à CO 2 censés détecter sous les bâches des camions le souffle d un homme. Les douaniers se sont également dotés d un «Euroscan» qui radiographie littéralement les camions. Mais son usage reste limité parce qu avec une capacité 5à6camions par heure ne peut y passer qu une infime partie du trafic et que ses rayons ionisants exposent les éventuels passagers à des doses de radioactivité importantes sinon dangereuses. Cette sophistication des moyens n est pas sans effet : les immigrants, principalement kurdes, iraniens ou afghans, doivent effectuer de plus en plus de tentatives avant d arriver à passer en Angleterre. Le centre de Sangatte recueille ceux tombés aux mains de la police. Sur place, les équipes de la Croix- Rouge constatent que l allongement de la durée de séjour des clandestins va de pair avec l augmentation de la taxe demandée par les passeurs qui contrôlent la zone. Contre 60 $ lorsqu il ne passe que trois jours au centre, le candidat à l immigration doit payer 600 $ s il a attendu trois semaines. Connue de tous, cette progressivité du tarif contribue à expliquer les affrontements qui ont fait plusieurs blessés à Sangatte le 12 février. Résultat, les clandestins prennent de plus en plus de risques. Le transit de fret ferroviaire est un des points faibles du dispositif policier, parce que moins surveillé que le shuttle et l Eurostar. Il est aussi plus dangereux comme le montre l accident mortel le premier constaté par Eurotunnel qui a frappé un clandestin ayant tenté de se glisser dans un de ces trains au début du mois. Dans ce contexte, les transporteurs ont accueilli plus que froidement la proposition de directive sur les sanctions qui leur sont applicables, directive présentée par la présidence française de l Union européenne en septembre dernier. Chez Eurostar, on s inquiète : «Le système britannique ne doit pas contaminer le continent.» Il a en tout cas commencé à s étendre à l Irlande. Devenue pays d immigration au cours de la dernière décennie, l île s apprête à instaurer une taxe d un montant comparable à celle de la Grande-Bretagne. Mais la particularité du continent reste sa continuité territoriale vers les pays d émigration orientaux. Contrairement aux compagnies aériennes ou maritimes, les transporteurs routier et ferroviaire ne sont pas autorisés à contrôler l identité de leurs passagers. Cela explique que leur responsabilité soit restée limitée jusqu à présent. C est tout l enjeu de la discussion qui s est ouverte en septembre dernier, lorsque la présidence française de l Union a présenté une proposition de directive sur l harmonisation des sanctions. La France proposait une amende de $ par clandestin, remboursable lorsque l asile est accordé. Elle souhaitait également que les transporteurs soient responsables des personnes arrêtées à leur bord. La levée de bouclier des transporteurs et en particulier de la Communauté des chemins de fer européens (CCFE) a été si violente que les chancelleries nationales ont accepté de revoir leur copie et d abaisser le seuil de sanction. L Union n est pas très coutumière de ces retours en arrière. L ire du député européen britannique désigné comme rapporteur, Timothy Kirkhope, se lit d ailleurs dans son rapport publié le 2 février et qui servira de base au débat parlementaire. Au bout du compte, reste cette certitude paradoxale : l efficacité croissante des contrôles augmentera les revenus des passeurs.

7 7LP0702A0225 a LP0702A0225 ZALLCALL 67 01:04:48 02/25/01 B LA PRESSE MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001 A7 BACTÉRIE MÉNINGOCOQUE Quatre cas dans un même lieu: un phénomène rare RAYMOND GERVAIS COWANSVILLE - Chaque année au Québec, plus particulièrement en cette période de l année, de dix à 20 cas d infections à la bactérie méningocoque sont diagnostiqués. Il s agit de cas sporadiques qui bien souvent se produisent dans des régions différentes et qui ne nécessitent pas de vaccinations massives. Cette fois, les infections ont toutes été constatées dans un même lieu, soit la polyvalente Massey-Vanier à Cowansville. Un premier cas a été identifié le 16 février dernier alors qu une étudiante s est présentée à l hôpital atteinte d une infection invasive du syndrome à méningocoques. Une autre étudiante de la même école présentait un tableau clinique compatible avec un méningocoque, mais les médecins n ont pu confirmer en laboratoire la maladie. L adolescente a toutefois été traitée comme si elle en était atteinte. Mercredi dernier, un autre cas s est présenté, cette fois à l hôpital de Montréal pour enfants, où l urgentologue a conclu qu il ne s agissait pas de la bactérie en question, mais plutôt d un cas d influenza. Un microbiologiste du même hôpital était toutefois d avis contraire et a jugé que la jeune patiente manifestait les symptômes du méningocoque, ne réussissant toutefois pas à le démontrer en laboratoire. «Après avoir constaté qu on avait un cas de confirmé et deux cas suspects provenant d un même lieu, on a décidé de ne prendre aucune chance et d entreprendre immédiatement les procédures de vaccination», a déclaré le docteur Luc Boileau, directeur de la santé publique en Montérégie. Un quatrième cas déclaré vendredi aprèsmidi a confirmé les craintes des médecins. Même si cette étudiante est hospitalisée elle aussi à l unité des soins intensifs, la maladie évolue différemment que dans le cas de la première étudiante. EN BREF Le Pakistan et l Afghanistan tremblent UN VIOLENT tremblement de terre a été ressenti au Pakistan et en Afghanistan tôt, dimanche matin, sans faire de victime ou de dégats selon les premiers rapports. Le séisme, qui a aussi secoué le nord de l Inde, a été de 6 degrés sur l échelle de Richter et son épicentre était dans les montagnes de l Indou Kouch, dans le nord de l Afghanistan, a affirmé M. Qamaruz Zaman, le directeur général du département de météorologie pakistanaise. Le tremblement de terre a secoué tout le nord du Pakistan à 7h22, a ajouté M. Zaman en précisant que des répliques avaient ensuite été enregistrées. De fortes secousses ont forcé les habitants de Kaboul, la capitale afghane, à se précipiter hors de leur maisons mais aucune victime n est à déplorer, selon les premières constatations. Le 26 janvier dernier, un tremblement de terre dévastateur a causé la mort de près de personnes dans l État du Gujarat, au nord-ouest de l Inde. En février et mai 1998, deux séismes avaient tués environ personnes et fait des dizaines de milliers de sans-abri dans les provinces de Takhar et Badakshan dans le nord-est de l Afghanistan. d après Agence-France-Presse Découverte un an après sa mort Le corps d une femme de 57 ans, dont le décès remonterait à plus d un an, a été découvert jeudi dans son appartement de Lyon par un huissier venu recouvrer des loyers impayés, a indiqué hier à l AFP une source policière. Selon le quotidien local Le Progrès, qui révèle l affaire dans son édition d hier, le corps momifié de Jeannine Sax a été retrouvé sur le sol de son appartement, situé dans le 8 e arrondissement de Lyon, par un huissier accompagné d un serrurier et d un officier de police. Cette femme, qui vivait seule, avait cessé de payer son loyer depuis décembre Son décès remonterait à cette date, selon les suppositions des enquêteurs, qui ignorent s il s agit d un suicide. d après Hiver difficile pour le cerf L ASSOCIATION DES ZEC du Bas-Saint-Laurent lance une opération de nourrissage d urgence du cerf de Virginie dans la région de Rimouski, en raison de l hiver difficile dans les forêts. L enfoncement du chevreuil dans la neige dépasse de beaucoup la normale, ce qui confine les animaux dans leur ravage, réduisant considérablement le garde-manger naturel du cerf. Une moulée riche en fibre est distribuée à travers cinq ravages pour éviter une mortalité élevée au cours des prochaines semaines. Plus de 2500 cerfs de Virginie sont touchés par cette opération. d après Presse Canadienne «On a donc affaire à une éclosion au moins clinique, sinon en laboratoire et compte tenu de la gravité de la maladie, nous n avions pas d autre choix que d entreprendre une campagne de vaccination en même temps qu une couverture d antibiotiques. L antibiotique utilisé dans le cas de cette bactérie est le rifampicine dont la dose préventive consiste habituellement en deux comprimés une fois par jour durant deux jours», a précisé le médecin. Toutes les personnes qui ont été en contact intime avec les malades ont été vaccinées et se sont vu prescrire le médicament. Fait étonnant, les quatre filles infectées ne se trouvent pas dans la même classe et le seul lien qu elles ont entre elles consiste à fréquenter le même établissement d enseignement. Les médecins estiment que 10 % des gens peuvent être porteurs de la bactérie à méningocoques dans le nez et la gorge et ne jamais développer la maladie. Un faible pourcentage de ces gens vont développer la maladie. «Ce n est pas une maladie qui se développe aisément, mais lorsqu elle se manifeste, c est toujours sérieux. Un taux de 10 à 15 % de mortalité est constaté», a précisé le médecin. Le vaccin qui sera administré aux enfants lundi se compose d une suspension contenant une des composantes de la bactérie et est conçu pour protéger contre différentes souches de la bactérie Neisseria meningitdis. La réponse à chacune de ces souches varie selon l âge du patient et protège dans une proportion de 90 % durant une période de deux à trois ans, selon les sujets. Dans la majorité des cas, le vaccin ne provoque aucune réaction secondaire. Toutefois, un gonflement, une rougeur et une sensibilité au site de l injection surviennent fréquemment dans les 48 heures suivant la vaccination. Fait important à noter, il faut compter dix jours avant que le vaccin ne développe son efficacité. C est pour cette raison qu un antibiotique est prescrit en même temps. La personne vaccinée doit se reposer et bien s hydrater. Une réaction allergique légère (urticaire) survient dans 9,2/ des cas. Si de la fièvre survient, un médicament du type acétaminophène (Tylénol ou Tempra) doit être administré. Le docteur Boileau rappelle l importance de la vaccination dans le cas présent et souhaite que les parents sauront répondre à l appel, indépendamment de la controverse que certains voient autour de la vaccination, et que l on reconnaisse l importance de souscrire à la vaccination. LE SAMEDI 3 MARS 2001 «L éclosion de la maladie se produit dans un milieu scolaire et il faut faire en sorte qu elle s arrête là. C est une maladie qui ne provoque pas uniquement une méningite. Cette maladie peut détruire la fonction rénale, affecter le coeur, les poumons, le système sanguin et induire une gangrène ou une destruction des tissus. Comme la maladie causée par la bactérie mangeuse de chair, la méningite évolue très rapidement et peut être dévastatrice», a conclu le médecin. Le vaccin est fabriqué par une compagnie pharmaceutique en Ontario et a dû être envoyé au Québec en grande quantité, le ministère de la Santé n en ayant pas suffisamment en réserve Le prince Charles au Canada Le prince Charles fera une visite de cinq jours au Canada en avril, a annoncé vendredi St. James Palace. L héritier de la couronne d Angleterre séjournera au pays du 25 au 30 avril. Il visitera la Saskatchewan et le Yukon et s arrêtera également à Ottawa. Ce sera le premier voyage du prince au Canada depuis mars 1998, alors qu il était venu à Vancouver en compagnie de ses deux fils, William et Henry. Il a visité la capitale nationale pour la dernière fois en avril L itinéraire de la visite n est pas encore établi de façon définitive, a indiqué Sébastien Bois, porte-parole du ministère du Patrimoine. Le gouvernement ignore si les fils ou l amie du prince, Camilla Parker Bowles, seront du voyage. «Nous devrions en savoir plus d ici deux semaines. Nous travaillons en collaboration avec les dirigeants provinciaux et territoriaux afin de dresser une liste d événements qui pourraient l intéresser», a ajouté M. Bois. Les représentants du gouvernement de la Saskatchewan et du Yukon avaient exprimé le désir d accueillir le prince, et c est la raison de son voyage. La Saskatchewan et le Yukon sont deux régions du pays que le prince n a jamais visitées, souligne M. Bois. d après Presse Canadienne

8 7LP0803A0225 A08, dimanche, MONDE 7LP0803A0225 ZALLCALL 67 01:04:42 02/25/01 B A8 LA PRESSE MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001 Photo REUTERS Le sous-commandant Marcos, leader zapatiste, qu un camarade désarme dans le village de La Realidad, avant que ne s engage aujourd hui une longue marche qui le mènera, avec deux douzaines des siens, à Mexico pour discuter avec le gouvernement des droits des communautés amérindiennes. Les Zapatistes amorcent leur marche pour la paix LISA ADAMS Associated Press LA REALIDAD, Mexique Le sous-commandant Marcos et 23 chefs des rebelles zapatistes sont sortis hier de leur clandestinité pour effectuer une marche pour la paix qui les conduira pendant 15 jours à sillonner 12 États du Mexique et à parcourir plusieurs milliers de kilomètres. Les rebelles ont accompli la première étape de leur périple et sont arrivés hier, après six heures de route, à San Cristobal de las Casas, une ville située en plein territoire indien dont les zapatistes s étaient emparés brièvement en janvier Douze jours d affrontements avaient suivi et 145 rebelles avaient été tués, avant la conclusion d un cessez-le-feu. Les hommes de Marcos termineront leur marche à Mexico le 11 mars où ils viendront réclamer devant les députés davantage d autonomie pour les Indiens mexicains. Ce voyage, baptisé le «Zapatour» par la presse, va permettre au chef des rebelles zapatistes de sortir pour la première fois publiquement du Chiapas, cette région située dans le sud du Mexique, depuis Le 1 er janvier de cette année-là, l Armée zapatiste de libération nationale avait lancé une révolte pour les droits des Indiens. Avant de se mettre en route et de quitter La Realidad, Marcos a enlevé ses armes et les a levées au ciel avant de les remettre à un de ses hommes, un chien gambadant à ses côtés. La marche rebelle a reçu le soutien du président Vicente Fox qui a fait de la paix avec les Zapatistes une de ses priorités, pour mettre un terme à un conflit de sept ans. Vendredi, il a laissé entendre qu il «risquait la présidence de la République et (son) capital politique» en faisant le pari que les rebelles voulaient vraiment la paix. Il a également mis en place des mesures de sécurité spéciales pour protéger les marcheurs d éventuelles attaques. À leur arrivée à San Cristobal de las Casas, où des discussions de paix avaient été rapidement engagées après le soulèvement de 1994, les marcheurs se sont mêlés aux touristes médusés devant la cathédrale de la ville qui avait accueilli les négociations, gelées depuis Le président de l époque, Ernesto Zedillo, avait alors rejeté un projet de loi qui aurait pu aboutir au seul accord important entre les deux camps sur les droits des Indiens. Hier, sur la place de San Cristobal, près de la cathédrale, les supporters zapatistes avaient préparé une bannière prozapatiste pour accueillir les marcheurs. Des marchands proposaient même des petites poupées à l effigie des rebelles et des t-shirts vantant le «Zapatour». «Ce pourrait être une tournée des Rolling Stones», s est enthousiasmé un touriste américain, Jack Jones. «Quelqu un doit soutenir ce peuple. Quelle belle histoire pour le XXI e siècle.» Les Zapatistes demandent au gouvernement de relâcher tous les prisonniers de leur mouvement, de fermer sept bases militaires situées à proximité de communautés indiennes et de voter une loi sur les droits des Indiens avant de reprendre les pourparlers de paix. MONDE Baptême du Proche-Orient pour le secrétaire d État Colin Powell Attentes mitigées chez les hôtes CLAIRE SNEGAROFF JÉRUSALEM Le secrétaire d État américain Colin Powell est arrivé hier soir en Israël, dans le cadre de sa tournée régionale qui doit également l emmener en Cisjordanie, sans initiative de paix mais avec un appel destiné à «stabiliser» la situation. Zalman Shoval, un proche du premier ministre israélien élu Ariel Sharon a souligné que la tournée de M. Powell était essentiellement consacrée à la question de l Irak, et qu il en serait de même lors de sa rencontre avec M. Sharon. «L Irak, Saddam Hussein seront au centre des discussions (...). Bien entendu, il sera également question du dossier palestinien, mais ce ne sera pas le sujet central», a déclaré M. Shoval. La visite de M. Powell a été accueillie par plusieurs manifestations hostiles en Cisjordanie. M. Powell, qui venait du Caire, a rencontré le premier ministre israélien sortant Ehud Barak. Aujourd hui, il doit s entretenir avec M. Sharon, visiter le mémorial de la Shoah à Jérusalem, puis retrouver le président de l Autorité palestinienne Yasser Arafat à Ramallah, en Cisjordanie. Pour le secrétaire d État, Israéliens et Palestiniens doivent réduire la violence, reprendre la coopération sécuritaire et aborder la question du bouclage des territoires palestiniens, y compris le versement par Israël des taxes sur les marchandises destinées aux Palestiniens qui transitent par ses ports. «Quand ces trois questions seront en voie de règlement et que la situation sera stabilisée, alors nous commencerons à savoir où nous en sommes», a déclaré M. Powell au Caire. «Nous verrons alors d où les négociations pourront reprendre et sur quelle base et à quel niveau ils (Israéliens et Palestiniens) sont prêts à négocier», a-t-il ajouté. À l instar de la nouvelle administration américaine, Ariel Sharon n entend pas non plus lier l arrêt des violences et du soulèvement palestinien à une solution politique, comme le réclament les Palestiniens. «La condition préalable (à toute reprise des négociations) est l arrêt de la violence et du terrorisme», a déclaré M. Shoval. M. Sharon a réuni hier soir ses conseillers sur les questions de politique étrangère avant sa rencontre avec M. Powell, la première entre les deux hommes depuis les élections américaine et israélienne, a indiqué la radio publique. Le gouvernement Sharon et l administration Bush sont également sur la même longueur d onde s agissant du plan de paix de l ancien président américain Bill Clinton, qu ils ne considèrent pas comme une base de départ pour toute négociation future, comme l exigent les Palestiniens. Le président du Conseil législatif palestinien (Parlement), Ahmed Qoreï a averti hier les États-Unis que les Palestiniens allaient remettre le dossier du conflit aux mains des Nations unies si Washington s entêtait à ignorer ce qui a déjà été réalisé au cours des négociations précédentes. Il faisait allusion aux pourparlers de Taba (Égypte) en janvier, portant sur le plan Clinton et qui n ont abouti à aucun accord. M. Qoreï a également déclaré qu il «est hors de question d arrêter l Intifada», le soulèvement palestinien. «L Intifada continuera jusqu à la fin de l occupation (israélienne)», a-t-il déclaré. Un des principaux chefs du Fatah, mouvement de M. Arafat, en Cisjordanie, Marwan Barghouthi a estimé «que M. Powell allait tenter d arrêter l Intifada et qu il allait échouer comme M me Albright», son prédécesseur. Sur le terrain, des centaines de Palestiniens ont manifesté à Naplouse et Hébron (Cisjordanie) contre la visite de M. Powell, qualifié de «criminel», en allusion à son rôle de chef d état-major interarmes lors de la guerre du Golfe en Par ailleurs, dix Palestiniens ont été blessés par des tirs de soldats israéliens à la suite des funérailles d un Palestinien tué la veille par l armée près de Bethléem. Près de 200 Palestiniens ont attaqué à coups de pierres les soldats qui ont répliqué en tirant des balles caoutchoutées. En soirée, plusieurs patrouilles ou positions de l armée israélienne ont été la cible de coups de feu dans la bande de Gaza, sans faire de blessé, a indiqué l armée israélienne. Photo AFP Colin Powell et le premier ministre sortant d Israël Ehoud Barak hier à Jérusalem : sourires de circonstances, plus qu autre chose. L Afrique donne signe de vouloir assumer ses problèmes JULIETTE HOLLIER-LAROUSSE DAR ES SALAAM Les pays africains ont «la responsabilité première» de réduire la pauvreté et d améliorer leur développement, ont affirmé hier 12 chefs d État à l issue d un sommet à Dar es Salaam avec les patrons du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque mondiale. Recherchant de nouvelles stratégies pour combler le fossé grandissant qui sépare l Afrique des pays développés, les dirigeants des deux institutions financières internationales ont échangé pendant deux jours des vues à huis clos avec des chefs d État d Afrique australe et orientale. Selon le communiqué final, les dirigeants africains se sont engagés à mener des efforts en faveur de la bonne gouvernance, de la paix et de la stabilité, pour une accélération régulière de la croissance. Le développement des investissements privés et des ressources humaines et la lutte contre le sida sont également des domaines prioritaires. Chefs d État et institutions financières ont appelé d une seule voix les pays développés à ouvrir leurs marchés aux exportations africaines, en mettant fin aux subventions à leurs producteurs, notamment agricoles, et à toute forme de protectionnisme. «Ce dont l Afrique a le plus besoin pour réduire la pauvreté, c est d avoir accès au marché des pays développés», a affirmé le directeur général du FMI, Horst Koehler, lors d une conférence de presse finale. «Cela sera un test pour voir si les pays développés sont sérieux dans leur engagement à lutter contre la pauvreté», a-t-il ajouté. L Afrique a besoin de l aide du FMI et de la Banque mondiale (BM), mais, a déclaré le président tanzanien Benjamin Mkapa, «les conditions inflexibles imposées de manière unilatérale doivent cesser». M. Koehler a lui-même assuré que le fonds «n allait pas appliquer le système de la taille unique» pour ses programmes de développement. «Chaque pays doit être vu différemment», a-t-il affirmé. Mais, a-t-il précisé, «notre recommandation de politiques macro-économiques raisonnables est une condition importante pour une croissance solide et une réduction de la pauvreté». Il a également appelé les Africains à ne pas considérer le FMI et la BM comme des «boucs-émissaires» pour leurs problèmes. Concernant la dette, dont de nombreuses voix en Afrique et en Occident demandent l annulation, MM. Koehler et James Wolfensohn, président de la Banque mondiale, ont appelé les dirigeants africains à une «approche équilibrée». «Ilyaunélément de danger à se concentrer uniquement sur la réduction de la dette», a déclaré M. Koehler. «Qui donnera de l argent s il ne pense pas avoir une bonne chance d être remboursé?» a-t-il demandé. Photo d archive REUTERS Le nouveau secrétaire d État des États-Unis Colin Powell Puis ce sera l Europe... MATTHEW LEE WASHINGTON Un ordre du jour chargé attend le secrétaire d État américain Colin Powell pour sa première visite européenne mardi à Bruxelles où il participera à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l OTAN, et l Irak figurera en tête des discussions. La politique à adopter vis-à-vis de Bagdad ainsi que les moyens de rendre plus efficaces les sanctions contre ce pays, le projet de défense américain antimissiles, la sécurité européenne, les Balkans et l élargisement de l OTAN seront les principaux sujets à l ordre du jour des 19 ministres de l Alliance atlantique. Devant la réprobation des raids aériens américains et britanniques menés le 16 février près de Bagdad exprimée par des capitales de l OTAN, notamment Paris, Ankara et Varsovie, M. Powell devra redoubler d efforts pour obtenir le soutien des Européens pour une redynamisation des sanctions contre l Irak. Déjà, en débutant hier une tournée au Proche-Orient par Le Caire, le secrétaire d État américain a déclaré qu il souhaitait obtenir des «amis» des États-Unis un consensus sur les moyens de rendre «plus efficaces» les sanctions contre l Irak. «Il y a eu certaines critiques sur ce que nous avons fait», a-t-il reconnu devant les journalistes qui l accompagnent, en référence aux récentes frappes américaines contre l Irak. M. Powell a expliqué que l intention américaine était de convaincre ses interlocuteurs qu une fois redéfinies, les sanctions de l ONU ne seraient pas dirigées contre le peuple irakien mais auraient pour objectif d empêcher Bagdad d avoir des armes de destruction massive. Les entretiens de Powell avec ses alliés européens doivent également aborder le dossier brûlant de la défense, notamment le projet américain controversé de bouclier antimissiles (NMD), perçu avec une grande appréhension en Europe. Bien que Washington ait à plusieurs reprises affirmé qu il avait l intention de consulter ses amis et alliés et les autres pays sur ce système de défense, le projet continue d être vivement rejeté par la Russie et la Chine qui y voient une menace. Pour Washington, ce système vise dans l après-guerre froide à protéger le territoire américain de missiles lancés accidentellement ou sciemment par les dirigeants de pays dits scélérats, dans une tentative de prendre en otages les États- Unis. Le président américain George W. Bush l a répété encore vendredi, lors d une conférence de presse conjointe avec le premier ministre britannique Tony Blair, le premier dirigeant européen qu il ait rencontré depuis sa prise de fonctions le 20 janvier. L Europe, pour sa part, craint que ce système ne viole les accords existants sur les missiles balistiques, tels que le traité antimissiles ABM, et ne relance la course aux armements nucléaires. La Russie a proposé cette semaine à l OTAN un dispositif de défense antimissiles que Washington s est dit prêt à examiner. M. Powell devra par ailleurs affirmer à ses partenaires européens l engagement américain à rester engagé dans les Balkans malgré les promesses électorales de George W. Bush de revoir le maintien des troupes américaines déployées dans cette région dans le cadre de l OTAN. Près de soldats américains se trouvent dans cette région. Le chef de la diplomatie américaine souhaite par ailleurs obtenir des assurances des Européens que la force de réaction rapide qu ils ont créée ne sapera pas le rôle de l OTAN en Europe. Cette force devrait être opérationnelle dès cette année pour de petites missions. À l horizon 2003, elle pourra s appuyer sur un total de hommes.

9 7LP0901A0225 A11, dimanche, AILLEURS 7LP0901A0225 ZALLCALL 67 01:01:03 02/25/01 B LA PRESSE MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001 A9 Pharmacie : pour la santé de qui? L industrie harcèle l Afrique du Sud et le Brésil, qui osent «tricher» dans la lutte contre le sida Genève est une ville douce et chère, calme et riche. Des quartiers ont l allure de parcs, ce que la faune diplomatique ne dédaigne pas. Un de ces quartiers verdoyants dominant le lac Léman est l hôte, avenue Appia, de l Organisation mondiale de la santé (OMS). Tout en verre gracieux, l immeuble n en recèle pas moins en son sein une chambreforte où reposent un certain nombre de documents. Un de ces documents, c est le procès verbal secret, en date du 23 mai 1991, d une consultation menée par l OMS auprès de 18 géants de l industrie pharmaceutique mondiale sur le problème du sida. Un coffre-fort qu a percé, journalistiquement, le Washington Post qui, entre Noël et jour de l An, révélait à ses lecteurs comment l industrie envisageait alors la question du sida. Dix-huit patrons de pharmaceutiques d envergure mondiale qui acceptent, derrière des portes verrouillées et capitonnnées, de dire ce qu ils pensent, ça peut être de la routine «corporative». Mais que ça sorte, ça devient une sorte d événement, remarqué en l occurrence. Question et réponse Généreux, le directeur général de l OMS, Hiroshi Nakajima, accueillait les magnats de l industrie en souhaitant que «vaccins et médicaments contre le sida puissent être produits et vendus à des coûts que tout le monde pourra assumer». M. Nakajima précisait : dans les dix ans à venir, 40 millions de gens seront infectés du HIV «je répète, insistait-il, 40 millions et ça frappera autant les hommes que les femmes et les enfants. Et 90 % de ces victimes se retrouveront dans le tiers-monde.» Réplique de l industrie, consignée dans un document de six pages, dès le premier jour de cette consultation qui aura duré deux ans : les nouveaux médicaments contre le sida ont un prix destiné à engendrer des gains juteux pour les actionnaires, promesse de découvertes ultérieures contre le mal. Pour l instant (d alors), «même si la technologie est là, elle reste inaccessible à la plupart de ceux qui en ont besoin». Le «fonctionnaire» Nakajima ne s est guère trompé dans ses prédictions : dans la seule Afrique 10 ans plus tard, 25 millions de continentaux auront été affectés du VIH. Le «cocktail» de trois médicaments qu absorbe quotidiennement un Américain pour éviter l accès à la phase sida lui coûte ou à son assureur près de $ US par année. On vend ça comment à des Africains qui gagnent un dollar par jour? L industrie pharmaceutique veut bien venir en aide aux démunis et a fait, en Occident surtout, une promo dans cette veine. N empêche, elle craint que toute la structure des prix pratiqués dans les sociétés industrielles n en vienne à s effondrer. La mondialisation, ça veut dire aussi, par exemple, des médicaments antisida à rabais dans le tiers-monde qui, par toute sorte de canaux plus ou moins légaux, en viennent à rejoindre et à massacrer le marché payant, celui des sociétés industrielles où, là, les règles normales du jeu de l offre et de la demande s appliquent. Revenus à l avenant. Réactions Dix ans plus tard, des pharmaceutiques qui ont de la suite dans les idées viennent d intenter un procès à l Afrique du Sud pour violation de «droits de propriété intellectuelle», rapporte The Observer. Il se trouve que l Afrique du Sud a décidé d acheter massivement, au dixième du prix officiel, de la Thaïlande notamment, des médicaments génériques prévenant le sida. L argumentaire de l industrie ne s arrête pas à des facteurs financiers : il évoque aussi, à bon droit reconnnaît-on, les règles de l art. C est que souvent les pays du tiersmonde ne disposent pas des infrastructures de personnel nécessaires pour soigner correctement les patients appelés à consommer ces médicaments, ne serait-ce qu en version générique. À suivre en haute cour de Pretoria en mars. Pourtant, rappelle The Observer, le sous-continent africain dénombre à lui seul les deux tiers des cas d infection au VIH dans le monde et 80 % des décès dus au sida. Ce n est pas seulement un drame de santé publique : des économistes anticipent que le PIB d un pays comme l Afrique du Sud chutera de 20 % d ici 2010 à cause du sida. Le New York Times Magazine fait écho à cette probabilité. Et ajoute Photomontage, JEAN-SÉBASTIEN MERCIER, La Presse que l Inde suit l Afrique comme région du monde la plus infestée du VIH : quatre millions d individus officiellement recensés, mais ce pourrait être cinq fois plus dans la réalité. Problème de tiers-monde? Des avions font la navette quotidiennement entre New York et New Delhi, Johannesbourg ou Rio de Janeiro, face gênante de la mondialisation. Le Brésil aussi, comme l Afrique du Sud, a déclaré la guerre aux pharmaceutiques et décidé de piger dans le trésor des médicaments génériques. Le cas du Brésil Oublions un instant le ballet de la concurrence de l avionneur Embraer et des avaries hypothétiques du boeuf brésilien : Brasilia, comme Pretoria, fait la guerre aux pharmaceutiques de ce monde, et c est du sérieux. Le gouvernement du Brésil, qui exploite déjà un réseau efficace de cliniques antisida, a décidé en 1998 de copier horreur pour les droits intellectuels! les médicaments courants prévenant le sida. De sorte que le «triple cocktail» de médicaments qu il offre à ses citoyens ne coûte plus $, mais 3000 $. On pense en arriver à 700 $, et probablement moins. Voleurs va! Mais le reporter du NYT est conciliant : «En défiant l industrie pharmaceutique et en menaçant ses brevets, entre autres, le Brésil a donné accès à des médicaments à quiconque en avait besoin (...) ce qui met au défi les pharmaceutiques d accepter un contrat social.» Les pharmaceutiques disposent de recours légaux et pas les moindres contre ces inadmissibles façons de faire : l Organisation mondiale du commerce, par exemple, s en occupe ; l OMC compte bien en arriver, d ici 2005, à exiger formellement de ses adhérents qu ils adoptent des lois nationales interdisant pareille pratique, note le Wall Street Journal. Mais il yaun os : traîne dans le décor juridique le «compulsory licensing», sorte de droit de copier les brevets des pharmaceutiques en situation d urgence. Oh la la! Que d avocats qui vont éviter le chômage. C est juridique, mais bien sûr aussi politique. Si les gouvernements du tiers-monde devaient abuser du droit au «compulsing licensing», l aide internationale pourrait bien leur être diminuée, laisse entendre au WSJ un avocat de Bombay, spécialisé dans les affaires de sida. C est pas bête, au fond. Car ça permet de se rappeler que ce sont les gouvernements d Occident qui procurent l aide internationale. Celui des États-Unis notamment. À ce propos, un reporter du Washington Post signale que dans le cycle électoral aux États- Unis, l industrie pharmaceutique a «investi directement dans la campagne 23,4 millions de dollars, a nourri des propagandistes à tout crin et des lobbyistes de centaines de millions de dollars, et a présumément consacré plus de 40 millions dans des messages publicitaires» à son avantage. Que de fric! Mais ça ne part pas de rien. Business Week indiquait en début d année, citant une maison spécialisée, IMS Health, que l industrie pharmaceutique mondiale connaîtra en 2001 une augmentation de 8,8 % de son chiffre d affaires, à 385 milliards de dollars. Moins bonne année que 2000, qui avait atteint 11,7 %. Les affaires périclitent, quoi! Et dire qu entre-temps pharmaciens et gouvernement du Québec s entredéchirent sur des coûts en bout de ligne, sans qu à peu près personne s interroge sur le bien-fondé de ces coûts de base... Passoire Histoire Ostensoir Réquisitoire À CHACUN ses problèmes. Un petit peuple d ici a pris panique la semaine dernière et ce fut sérieux à l idée que ses pharmaciens ferment boutique, pour des histoires de sous. Le petit peuple américain dans l intervalle vit son drame à sa manière : des médicaments de base ne sont tout simplement plus accessibles. Cet hiver par exemple, des vieux n ont pas eu accès à des vaccins antigrippe. Dans l intervalle, des accoucheurs ont dû réduire la dose habituelle de médicaments anti-saignements et autres, en manque de stocks. En 1999, des personnels professionnels et responsables de la santé publique ont découvert, ahuris, qu ils n avaient plus accès à des médicaments aussi élémentaires que la pénicilline G, antibiotique générique de base, explique le New York Times. Dans certains cas, il s agit bêtement de produits que les pharmaceutiques veulent faire disparaître, parce qu elles ont découvert autre chose. Plus cher évidemment. Surtout que d année en année, leurs «vieux» produits deviennent «génériques» et qu il faut protéger le marché de base. Les fusions dans l industrie expliquent aussi des raretés : les fusions, c est l occasion rêvée de réduire les coûts et dans certains cas, on ne s est pas gêné pour saper carrément certains médicaments jugés désuets. L INDUSTRIE pharmaceutique est bien en selle à Washington depuis 40 ans. Elle a connu son dernier coup dur en 1959 alors que le sénateur Estes Kefauver avait présidé une formidable enquête sur les prix exorbitants des médicaments. Dans cette foulée, René Lévesque avait, ici, livré un combat virulent sur le sujet, durant ses premières années de vie politique. L enquête Kefauver fut la seule en un demisiècle. Elle a mis en évidence des pratiques qui n ont sur le fond pas fondamentalement changé depuis, note Morton Mintz, qui a couvert l industrie pour le Washington Post pendant 30 ans et produit des livres sur le sujet. L argument dominant des pharmaceutiques a toujours été qu elles avaient besoin de ces revenus pour leurs investissements dans la recherche. Or Kefauver avait démontré que sur chaque dollar de revenu brut, 24 cents allaient dans des opérations de mise en marché et de pub, quatre fois plus en fait que l argent consacré à la recherche. Dans certains cas, des pharmaceutiques américaines vendaient à prix faramineux des médicaments mis au point en Europe et pour lesquels elles n avaient pas versé un sou en recherche. Rien n a changé sur le fond. Les prix aux États-Unis sont tels que par milliers, on va acheter ses médicaments au Canada ou au Mexique. INDICE QUE tout baigne dans l huile chez les pharmaceutiques : un conseiller en placement du International Herald Tribune suggérait d emblée aux investisseurs début février, malgré la morosité boursière, de jeter leur dévolu sur les pharmaceutiques. Cette industrie, estime le chroniqueur James K. Glassman, est le fin du fin de tout ce qui s appelle haute technologie et les travaux sur le génome humain ouvrent des perspectives fabuleuses pour l avenir. Déjà avant le génome, le bilan de l industrie est remarquable : depuis 1967, le rendement des pharmaceutiques aura été sept fois meilleur que celui de la Bourse en général. Trois grands titres retiennent l attention : les américaines Pfizer et Merck et la britannique GlaxoSmithKline, dont les capitalisations combinées dépassent les 500 milliards $ US. Pendant qu en l an 2000 l ensemble des marchés baissait à un taux rejoignant les deux chiffres, le rendement des pharmaceutiques accusait une hausse de 27 %. Les ventes de trois médicaments (l anticholestérol Lipitor, Norvask pour le coeur et l antidépresseur Zoloft) dépassent à elles seules celles de tous les systèmes Windows chez Microsoft. La grande force des pharmaceutiques, là où la plupart des autres secteurs sont coincés par la concurrence : une grande liberté dans la fixation des prix. NI LE ROMANCIER John LeCarré, ni les journalistes fouineurs ne convaincront le citoyen Andrew Sullivan des torts reprochés à l industrie pharmaceutique. Dans le Sunday Times, de Londres, M. Sullivan avoue candidement vivre une grande histoire d amour avec les pharmaceutiques. C est que l auteur pourrait faire vivre à lui seul une usine. Atteint du VIH et pour éviter le sida, il consomme 800 comprimés par mois sur ordonnance, plus 400 autres produits pharmaceutiques de toutes sortes : vitamines, pilules contre la nausée, suppléments d enzymes, etc. M. Sullivan absorbe ainsi près de pilules par année. Les médicaments, dit-il, c est ce qui me garde en vie. En voyage, M. Sullivan transporte une valise spéciale pour ses médicaments. Sa pharmacothérapie particulière coûte $US par année. S en fout : son assureur privé absorbe largement. Ce qui lui donne des ulcères dans la vie, ce n est pas ses cocktails quotidiens de médicaments, mais les propos d un John Le- Carré, qui écrivait récemment, dans le magazine The Spectator, que l industrie pharmaceutique est truffée de médecins corrompus et qu elle n hésite pas à soudoyer la presse pour arriver à ses fins. Pure démogagie, réplique M. Sullivan, dont on comprend volontiers le credo par ailleurs : «Ces gens-là tiennent notre vie entre leurs mains.»

10 7LP1001A0225 A10, dimanche, MONDE 7LP1001A0225 ZALLCALL 67 01:01:42 02/25/01 B LA PRESSE MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001 A10 MONDE Au large de l Afrique, du pétrole à s en gaver... mais par 5000 mètres de fond Dans ce fond, un monde mirifique tout noir, mais où une faune luxuriante s alimente aux hydrocarbures PATRICE COLLEN PARIS Des recherches menées par des scientifiques français sur les grands fonds marins au large des côtes africaines de l Atlantique Sud laissent entrevoir de fabuleuses réserves de pétrole, mais il faudra encore plusieurs années pour que l exploitation des gisements à de telles profondeurs soit techniquement possible et économiquement rentable. Depuis trois ans, l Institut français de recherche pour l exploitation de la mer (IFRE- MER) et le groupe pétrolier TotalFinalElf mènent un ambitieux programme de recherches sur les grands fonds au large des côtes congolaises et angolaises, une région de l Atlantique encore mal connue. Baptisé Zaïango (pour Zaïre-Angola-Congo). Ce programme de recherche sur cinq ans est financé à par les deux partenaires, pour un montant global de 84 millions de francs (12,8 millions d euros). Les campagnes menées en mer depuis fin 1998 ont permis de percer un peu les mystères d une gigantesque vallée sous-marine qui s étend d est en ouest à l embouchure du fleuve Congo, ont indiqué les responsables de cette opération vendredi au cours d une conférence de presse. «Il s agit à la fois de comprendre la géologie des océans et de reculer les limites de l exploitation pétrolière off-shore», selon Thibaut Huyghues-Despointes, directeur de recherche au sein du groupe français. Grâce à un robot téléguidé, «Victor- 6000», piloté depuis un navire de surface par un câble à fibres optiques, relevés divers et prises de vue ont permis d établir une première cartographie de cette vallée sous-marine de plus de 1000 kilomètres de long et qui se termine à plus de 5000 mètres de profondeur. C est par cette vallée que transitent l essentiel des sédiments apportés par le Congo, le deuxième au monde derrière l Amazone par son débit. L objectif des scientifiques est d établir une cartographie précise de ces grands fonds, encore pratiquement inconnus il y a cinquante ans, et de comprendre les avalanches sous-marines, de véritables cataclysmes des profondeurs capables de parcourir plusieurs centaines de kilomètres sur le fond en quelques heures, transportant d énormes quantités de sédiments. Au débouché de ces vallées, ces sédiments s accumulent, se déposent et constituent d excellents «pièges à hydocarbures», pouvant récéler d importantes réserves de gaz ou de pétrole. «Il est essentiel de comprendre la géologie des dépôts de sédiments pour pouvoir localiser les champs pétrolifères», explique le responsable des recherches du groupe pétrolier. Biologistes et géologues de l IFREMER et de TotalFinalElf ont également découvert par plus de 3000 mètres d eau une faune extraordinaire à laquelle ils ne s attendaient pas. Dans ce désert de sédiment et malgré l absence de lumière, et donc de photosynthèse, apparaissent de véritables oasis, avec des buissons de verts géants, des colonies de crevettes, des moules... Toute une faune luxuriante nourrie directement...aux hydrocarbures, notamment au méthane, qui suintent à travers les sédiments. Les experts du groupe pétrolier se montrent toutefois prudents sur les possibilités d exploitation de ces champs : chaque puits coûte en moyenne 25 millions de dollars et n est rentable que si les réserves prouvées se situent au-delà d un certain seuil. «Mais d ici deux ou trois ans, les nouvelles technologies devraient permettre de pouvoir passer de 1500 mètres à l ultra-profond (plus de 3000 mètres)», selon l expert. Derrick en opération à Hibernia, sur les côtes de Terre-Neuve. Forer par 5000 mètres de fond au large de l Afrique, c est un peu plus compliqué. La technologie reste à venir, mais des Français ont confiance. L OPEP ne baissera pas sa production, si le baril se maintient à 25 dollars L organisme visait un créneau 22 / 28 $... CARACAS L OPEP ne réduira pas davantage sa production de brut si le prix du baril se maintient autour de 25 dollars, a déclaré le secrétaire général de l Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le Vénézuélien Ali Rodriguez. «Jusqu à présent, nous avons atteint l objectif de maintien (du prix) du baril de pétrole à 25 dollars», souligne M. Rodriguez dans un entretien paru hier dans le quotidien vénézuélien El Nacional. L OPEP suit au jour le jour les mouvements du brut sur le marché «mais si nous voyons que le prix se maintient autour des 25 dollars (...) il n y aura pas de nouvelle réduction» de la production, lors de la conférence ministérielle de l Organisation le 17 mars. M. Rodriguez n écarte toutefois pas la possibilité de convoquer une réunion d urgence pour étudier un nouvel ajustement de la production. L OPEP avait décidé en janvier de réduire sa production de 1,5 million de barils par jour à partir du 1 er février afin que les prix de son panier de bruts de référence ne s écartent pas d une fourchette comprise entre 22 et 28 dollars. «Le prix évolue autour de la moyenne visée par la mise en place du système de fourchette, c est-àdire 25 dollars. Si cette situation se poursuit, il n y aura pas de réductions supplémentaires par rapport à celles qui ont déjà été décidées», souligne M. Rodriguez. La Turquie se prépare à des mesures spéciales pour conjurer sa crise économique A ANKARA Le premier ministre turc Bulent Ecevit a exclu hier toute idée de démission ou de remaniement de son gouvernement et a annoncé que des mesures seraient prises en début de semaine pour contrer la crise financière que traverse le pays après la décision de laisser flotter la monnaie nationale. «Les rumeurs répandues par certains cercles selon lesquelles le gouvernement pourrait s en aller sont loin de la vérité et il est hors de question de modifier le gouvernement», a déclaré M. Ecevit dans un communiqué publié à l issue d une rencontre avec ses partenaires de la coalition gouvernementale. Un changement de gouvernement ou des élections anticipées «feraient grand tort au pays en cette période de ralentissement économique», a-t-il estimé. Ce communiqué de M. Ecevit répond aux appels de l opposition et des syndicats à un remaniement, voire à une démission de son gouvernement, après le repli d environ 36 % de la livre turque en deux jours. Vendredi, M. Ecevit avait luimême évoqué un remaniement imminent, qui, avait-il précisé, serait discuté lors de ce «sommet gouvernemental». Ankara a décidé jeudi dernier d abandonner son système de changes fixe, laissant la livre turque plonger face au dollar, pour combattre une crise de liquidités qui a mis à mal les marchés financiers turcs. Selon le premier ministre, la crise que traverse le pays impose plus que jamais que la coalition gouvernementale reste au pouvoir. «Le gouvernement est déterminé à continuer son travail dans l harmonie. Des mesures afin de remettre l économie sur les rails seront prises en début de semaine», a-t-il ajouté. Il a précisé que ces mesures avaient été mises au point lors d une réunion, hier, entre le ministre de l Économie Recep Onal et les responsables des 13 banques turques. Le contenu de ces mesures, qui seront annoncées demain matin pour l ouverture des marchés financiers turcs, n a pas été révélé.

11 7LP1101A0225 a11 damien dim 25 f vrie 7LP1101A0225 ZALLCALL 67 00:59:15 02/25/01 B LA PRESSE MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001 A11 JOURNAL DE BORD collaboration spéciale Déjà trois mois d écoulés depuis mon arrivée en France. On me demande parfois comment je me sens ici. Je vous dirais que la solitude fait partie de mon projet, mais je ne pensais pas qu elle me toucherait aussi vite. Malgré les nouvelles rencontres, il est toujours dur de laisser ses proches derrière. À 22 ans, c est ma première grande séparation d avec ma famille et, c est con, mais je m ennuie parfois. La présence des miens me manque. À cause de tout ce que nous avons vécu ensemble, sans doute. Il y a aussi mes amis restés au Québec. Aller prendre une bière avec eux, voir un film ou encore faire de l escalade, toutes ces activités me permettaient de bien rigoler et d oublier durant quelques heures les tracasseries de la construction. Ici, les relations avec mes collègues de travail et les nouveaux copains de voile me gardent en permanence dans le vif du sujet. Si je fais un premier bilan, deux points importants ressortent de mon entraînement à l étranger. D un côté, je me retrouve souvent seul à travailler sur Dingo, ce qui rend les petites tâches plus longues et compliquées qu elles pourraient l être au Québec. De l autre, je profite d un encadrement technique inespéré. Je me répète souvent que l on doit vivre avec les défauts des qua- Lexique Défense: dispositif destiné à protéger la coque d un bateau lors d un accostage. Aussi appelé pare-battages. Empannage: virement de bord en passant par vent arrière. Gîte: inclinaison. Remonter au vent: progresser dans la direction d où vient le vent. Virement: virer de bord, recevoir le vent sur l autre côté du bateau. Surtout utilisé en passant par vent debout, de face. lités. À Montréal, j avais de l aide mais je manquais d informations. Ici, c est fantastique! Mon apprentissage dans le monde de la course au large se fait beaucoup plus vite. J écoute tous les conseils que chacun me donne. Ensuite, je suis en mesure de trier et de faire mes propres choix. Par exemple, avant d arriver ici, je me posais plusieurs questions au niveau des manoeuvres. Je m interrogeais sur les techniques idéales pour affaler un spi de 80 m 2 en solitaire ou bien encore celles utilisées pour empanner, sous spi, avec un système de bastaques. Après quelques discussions, le tour était joué. Il y a aussi l énorme avantage de pouvoir naviguer en plein hiver. Cela me laisse quelques mois pour mettre au point ce qui ne va pas sur Dingo. Les épreuves de qualification débutent en avril et le temps file, trop vite à mon goût. Je dois multiplier les sorties en solitaire pour que chacune de mes manoeuvres soit parfaitement rodée. J attendais d avoir fait plusieurs séances en équipage avant de me lancer seul. Il semble que le moment soit venu. J étudie la carte météo des deux prochains jours. Je n ai jamais vu ça en trois mois. Il y a des anticyclones partout sur l Atlantique. De belles journées ensoleillées prévues sur l ensemble de la France. Dix à quinze noeuds de secteur nord-est. Voilà une chance inouïe. Je vais bientôt vivre mes premières sensations en tête-à-tête avec Dingo. Il est 9 h. Faute de vent, je me fais remorquer hors du port de plaisance. Une fois dans le chenal, je hisse ma grand-voile. J ai dû quitter le quai assez vite. Mes voiles d avant sont encore dans leurs sacs à l intérieur. Les amarres et les défenses traînent dans l eau. Un bon ménage me permet d y voir plus clair. Gennaker ou solent? Je suis tenté par la plus grande, contrôlée par le système de bout-dehors, mais sans pilote automatique et avec si peu d expérience en solitaire, ça pourrait mal finir. Je décide plutôt de rester sage et hisse le solent. Je me sens bien sur l eau. Seul avec mon bateau, c est différent. Une réelle harmonie prend forme. Le vent augmente. Au fond, j ai bien fait de ne pas choisir le gennaker. Je m attendais à un beau petit dix noeuds, relax, mais Éole veut me former à la dure. Lorsqu on reçoit le vent sur l arrière du bateau, il est plus difficile d évaluer sa force. En fait, sa vitesse se soustrait Je bouffe des milles Damien tout sourire à la barre de Dingo. à celle du bateau. Le contraire s opère en faisant demi-tour. Ainsi, lorsque je décide de remonter au vent, Dingo se retrouve surtoilé car il en reçoit davantage. Je prends donc un ris. Avec une surface de grand-voile de 30 m 2, je dois réduire rapidement. Au près, je peux lâcher la barre sans problème. Si je règle bien les voiles, Dingo peut suivre sa route seul, en remontant ou abattant légèrement selon la force du vent. Je vais à l avant, me retourne et j admire mon bateau qui trace son propre sillage. Cela me fait plaisir de le sentir aussi vivant. Toute la journée, je pratique virements et empannages. Il faut que je décompose chaque manoeuvre. En étant très méthodique, tout se déroule pour le mieux. Sans m en rendre compte, je dépasse l enlignement de deux bouées rouges en face du port militaire. Par chance, j ai pris l habitude de regarder constamment le profondimètre. Vite, il faut que je vire. Le fond remonte à vue d oeil. Les dérives, les bastaques, la grand-voile, eh merde! j ai oublié de remettre la quille droite. Trop tard! Les trois cent cinquante kilos du lest sont restés «angulés» dans le sens contraire. Résultat, Dingo accuse une gîte importante. Je choque mes écoutes en grand pour le redresser et fais ensuite penduler la quille du bon côté. L ordre revient et je repars à toute allure au portant. Je bouffe des milles. Ma plus Photo Évangéline De Pas, collaboration spéciale longue sortie jusqu à maintenant était de 30 milles marins. Mon compteur indique déjà 45 milles pour aujourd hui. Le vent a encore augmenté. Je commence à voir de plus en plus de planches à voile sur l eau. Un bon 25 noeuds souffle dans la rade. J aimerais bien rentrer au port de plaisance, mais avec ce vent et la marée encore trop basse, je dois envisager une autre solution. Le port de commerce n est pas très loin. Je décide d aller m attacher le long d un quai, en attendant que la marée soit haute. Seul petit problème, je vais devoir accoster à voile, sans défenses et sans amarres car tout est resté à l intérieur et je ne peux pas lâcher la barre. Une fois dans le port, je pointe mon étrave sur une échelle libre. Ce n est pas évident avec les rafales. Rendu assez proche, j affale la grand-voile. Manque de pot, le vent mollit du même coup et je n ai plus assez de vitesse pour atteindre ma cible. J empanne tant bien que mal avec le solent. Pour manoeuvrer, je dois me glisser sous la grand-voile qui recouvre presque entièrement le pont. Bien sûr je ne vois plus rien. Vite, je choque l écoute puis me sors la tête. Il y a un cargo à quai, pas très loin devant, et je veux être sûr que ça passe. Je fais cap sur une autre échelle. Celle-ci sera la bonne, il le faut. À trois mètres du quai, je choque ma voile, saute à l extérieur du cockpit, me précipite vers l avant du bateau et attrape un échelon de justesse. Ouf! Par chance, personne ne me voit car j ai l air un peu ridicule. Je tiens Dingo écarté de ce grand quai plein de coquillages. Le solent est toujours hissé. Entre deux rafales, je cours larguer la drisse. La voile s affaisse sur le pont. Je retourne à l avant pour accrocher à nouveau l échelle, mais je n ai rien pour attacher le bateau. Pas même un petit bout de corde qui traîne près de moi. Je repars en courant chercher une amarre, puis un pare-battage. Enfin, tout se termine sans aucune égratignure sur la coque. À l intérieur, toutefois, je découvre de l eau entrée par le puits de quille, car je n ai pas encore posé la jupette pour créer l étanchéité. Mon sac à dos est bien imbibé. Pas trop grave pour mes papiers et mon porte-monnaie qui en a vu d autres, mais la caméra semble foutue. Deux heures plus tard, nous sommes en route vers le Moulin Blanc. Le vent a diminué et je savoure cette magnifique fin de journée. Le soleil se couche dans notre sillage. Je suis heureux d être sur l eau avec Dingo. Je comprends mieux Ellen MacArthur lorsqu elle parle de son bateau comme de son meilleur compagnon. C est peutêtre pour ça que les coureurs solitaires ne se sentent jamais seuls. Ce soir, avant de m endormir, je revis les moments forts de ma première sortie solo. La brise plus fraîche que prévue m a obligé à carburer comme un fou et je suis complètement brûlé, mais très satisfait. Ma toute dernière manoeuvre pour accoster seul au ponton a été parfaite, rien à voir avec le cafouillage au port de commerce. J ai appris davantage aujourd hui que lors de mes cinq sorties en équipage réunies. Et j ai vécu quelques moments de bonheur intense qui m ont fait oublier tous mes problèmes. Au fond, je suis chanceux d être ici en France. Merci à tous ceux qui rêvent avec moi. Bonne nouvelle dans ma recherche de financement : mes T-shirts sont maintenant en vente dans deux magasins : Librairie Renaud- Bray, succursale située au 5117, avenue du Parc (coin Laurier) à Montréal. Tél. : (514) Voiles Saintonge, situé au 201, 3 e Avenue, à Québec. Tél. : (418) Nos lecteurs peuvent échanger régulièrement avec Damien à damiendepas, où son journal de bord est archivé. Le développement de la Gatineau serait rentable LA RÉALISATION du plan de développement de la rivière Gatineau sur lequel se penche la Société d aménagement de la rivière Gatineau pourrait entraîner jusqu à 2 millions annuellement en retombées économiques touristiques. C est la projection que fait le chargé de projet Claude Gagné, qui a réalisé le plan de développement, raporte le quotidien Le Droit dans édition d hier. M. Gagné prévoit que les aménagements proposés pourraient attirer jusqu à visiteurs de plus dans la région de la vallée de la Gatineau, en plus d y créer une soixantaine d emplois. La version préliminaire de ce plan était présentée au public, vendredi, à Maniwaki. La réalisation de ce plan de développement intégré devrait se faire en trois phases de trois ans chacune. Ce plan demandera des investissements de près de 7 millions. Le plan suggère d augmenter le potentiel récréo-touristique qu offre la rivière Gatineau en facilitant l accès aux endroits propices à la navigation, en eau douce comme en eau vive, et en maximisant les possibilités des diverses activités de plein air. Le plan propose aussi de développer le tourisme culturel et lié au patrimoine de la région. Le projet présenté offre des idées de développement pour chacune des municipalités et pour tout le bassin de la rivière A

12 7LP1202A0225 a12 consom 25 f vrier 7LP1202A0225 ZALLCALL 67 01:02:01 02/25/01 B A12 LA PRESSE MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001 CONSOMMATION L épilation au laser: démêler le fouillis Plus rapide et moins fastidieuse que l électrolyse, l épilation au laser gagne de plus en plus d adeptes depuis son apparition il y a cinq ans. Aujourd hui, médecins, infirmières, techniciennes et esthéticiennes font le traitement au laser, mais à des prix et des modalités fort variables. Petit guide d achat pour se retrouver dans ce que les praticiens qualifient euxmêmes de «fouillis». Sylvain Larocque collaboration spéciale slarocqu@lapresse.ca avant ou arrière, 59 $. Poitrine ou dos, 399 $. Jambes complètes, 499 $», dit «Cou l annonce parue récemment dans plusieurs publications montréalaises. En arrièreplan, un homme musclé au torse complètement imberbe. À ces prixlà, qui dirait non? Le hic, c est que ces tarifs ne valent que pour une séance, dont la durée varie de quelques minutes pour la lèvre supérieure à plusieurs heures pour un dos bien velu. Mais combien de séances faut-il pour une épilation complète? «Ça dépend des régions et des personnes», explique le Dr Alain Sabourin, dermatologue à la clinique Via Laser. «Pour le cou, ça peut prendre de trois à quatre traitements, mais pour la lèvre supérieure ou la barbe, sans qu on sache trop pourquoi, c est très long.» Pour ces régions, il faut parfois compter jusqu à 10 traitements, voire 20 dans certains cas. Malheureusement pour ceux qui aiment avoir l heure juste, le praticien ne peut déterminer à l avance combien de séances seront nécessaires. Question de rassurer leurs clients, de nombreuses cliniques proposent des forfaits qui comprennent un nombre minimal de séances généralement de cinq à sept pour une région donnée. S il y a repousse après les séances initialement prévues, ces cliniques assument les coûts des séances additionnelles requises. Avantage intéressant, certaines cliniques offrent une garantie de satisfaction qui peut aller jusqu à deux ans. Le Dr Sabourin reconnaît que le nombre de séances suggéré pour atteindre une épilation complète trois ou quatre, disait-on en 1995 a été revu à la hausse au cours des dernières années, les praticiens s apercevant que davantage de traitements étaient nécessaires pour des résultats satisfaisants. Est-ce à dire que l épilation au laser n est pas vraiment permanente? «Nous parlons désormais de réduction permanente des poils, une situation dont se satisfait la vaste majorité de la clientèle», souligne le Dr Daniel Barolet, de la clinique Derma Laser. «Le laser vise à miniaturiser le follicule pileux, à le ramener au stade embryonnaire, qui est en fait celui du doux duvet», ajoute-il. M. Barolet signale que certains de ses clients reviennent le voir quelques mois (ou quelques années) après la fin des traitements, pour qu il éradique les poils rebelles qui finissent par repousser, «mais de façon éparpillée». Est-ce sûr? Plusieurs sortes de lasers existent pour l épilation, et tous sont efficaces, assurent les spécialistes. Le premier à voir le jour, le laser rubis, a aujourd hui cédé sa place au laser alexandrite et au laser diode, qu on dit plus performants. Pour les peaux foncées, qui ne peuvent être traitées facilement, le laser Nd : Yag (qu on utilise dans les shows rock) est de rigueur. Ceux et celles qui ont été effrayés par les histoires d horreur vécues par des femmes qui avaient eu recours à des traitements antirides au laser se posent sans doute la question suivante : tout cela est-il sûr? Tout à fait, répondent à l unisson les spécialistes interrogés. «Le laser rubis est utilisé en dermatologie depuis 40 ans, et aucun problème n a encore été rapporté, affirme le Dr Barolet. C est une feuille de route assez impressionnante.» «Tous les lasers peuvent brûler la peau», rappelle néanmoins le Dr Sabourin. Un risque minime, estime le Dr Barolet, mais qui devrait inciter les patients à bien choisir leur praticien. «La quincaillerie est moins importante que le jugement de la personne qui l utilise», dit-il, en précisant qu un bon praticien n est pas forcément médecin. Les médecins interrogés jugent toutefois comme il se doit qu il est préférable de choisir une clinique supervisée par un médecin responsable (où les traitements sont généralement effectués par des infirmières ou des techniciennes). L épilation au laser a beau être moins souffrante que l électrolyse, ce n est tout de même pas une partie de plaisir. La plupart des patients disent ressentir une sensation de pincement semblable à celle que produirait le claquement d un élastique sur la peau. La clé d un confort optimal se trouverait dans la méthode employée pour refroidir la peau avant qu elle n absorbe la chaleur produite par le laser. Des praticiens recourent à la glace et aux crèmes, tandis que certains lasers ont un dispositif de refroidissement intégré. Photo ANDRÉ ROBERGE, La Presse De nombreuses cliniques annoncent des forfaits d épilation au laser, mais il faut choisir avec prudence. Les prix demandés peuvent varier du simple au double : 2800 $ au total pour le dos ou le torse chez LCI Lasercom, contre 6440 $ chez Derma Laser. Fait important à noter, l épilation au laser peut entraîner une décoloration temporaire de la peau dans la région traitée un phénomène appelé hypo (quand la peau devient moins foncée) ou hyperpigmentation (plus foncée). Le Dr Gilles Raymond, dermatologue et professeur titulaire à l Université de Montréal, indique que le tiers de ses patients subissent cet effet secondaire, qui peut durer quelques mois. Dominique Marchal, propriétaire du centre Beauté Santé Laser Épil, prétend que sa technique d épilation au laser, importée de France, évite ce problème. «J utilise un laser esthétique qui, contrairement aux lasers médicaux, ne brûle pas la peau», soutient-elle. Après avoir épilé ses patients à la cire, Mme Marchal dit appliquer sur leur peau une huile essentielle qu elle fait pénétrer, à l aide du laser, «jusqu aux cellules en pleine croissance». «La technique est sans aucun danger, ça ne peut rien causer comme dommage», dit-elle. Ses tarifs? Similaires à ceux pratiqués par des cliniques supervisées par un médecin : 3500 $ pour le dos ou le torse, 5000 $ pour les jambes, 1200 $ pour le bikini, le tout en 10 à 18 séances. Or, les trois dermatologues à qui nous avons parlé émettent des doutes quant à la technique de Dominique Marchal. «Le laser qu elle utilise n est pas plus puissant que celui des petits pointeurs vendus dans le commerce», soutient Daniel Barolet. Nestlé veut se renforcer dans les produits bons pour la santé En février, 100 gagnants mériteront un exemplaire du et un t-shirt La Presse. MARIE-NOËLLE BLESSIG VEVEY (Suisse) Le groupe suisse Nestlé, déjà leader mondial dans le café, les eaux minérales et le pet-food (alimentation pour animaux domestiques), veut désormais se renforcer dans le secteur très porteur des aliments «bons pour la santé». Ces produits, que l on appelle également les «alicaments» contraction des mots aliment et médicament, sont en pleine expansion, selon Peter Brabeck, président de la direction générale de Nestlé. Il s agit, en fait, de la «nutrition clinique», soit les plats préparés pour les malades, dans les hôpitaux ou à domicile, et de la nutrition de «performance» comme les boissons pour les athlètes et les sportifs, ou les produits à base de lait, comme la marque LC1. D autres produits, récemment mis sur le marché, ont réalisé des chiffres prometteurs, comme le lait Omega, enrichi d acides gras, Omega 3 :6 ou le lait de croissance Nestlé au Bifidus BL. Des produits, riches en calcium pour lutter contre l ostéoporose et d autres contre le diabète, ont également été mis au point par le groupe. En 1997, a indiqué M. Brabeck, le chiffre d affaires dans ce secteur était de 100 millions de FS. Il est passé à 400 millions de FS, deux ans plus tard en 1999, et l année dernière sa croissance a été de 34 % à 550 millions de FS. «Notre potentiel de croissance est impressionnant», a estimé M. Brabeck. Le groupe a lancé un nouveau projet en France dans le secteur de la nutrition clinique, en octobre 2000, qui prévoit la livraison à domicile de repas pour les malades. «Ce service permet de libérer des lits d hôpitaux, soulage les proches, et est remboursé par les Caisses de maladie,» a indiqué M. Brabeck. Actuellement, Nestlé réalise dans le secteur nutrition un chiffre d affaires de 5 millions de FS, en hausse de 17 % pour l année Le groupe cherche à présent à combler les attentes de consommateurs plus aisés, prêts à dépenser davantage pour leur alimentation, qui doit être de meilleure qualité. «Ces produits doivent avoir bon goût, donner un apport calorique suffisant, et être pratiques à consommer ou préparer,» selon la direction de Nestlé. Plus chers pour le consommateur, ils ont aussi une plus grande valeur ajoutée pour le groupe. «L alimentation et la nutrition sont les moteurs des ventes et de la valeur ajoutée de Nestlé, on ne peut plus seulement travailler sur les volumes,» a indiqué M. Brabeck. Le groupe a, par ailleurs, confirmé, toujours dans ce secteur alimentation, qu il était intéressé par une reprise, le cas échéant, de la marque de crème glacée Haagen Dazs dont il contrôle la commercialisation aux États-Unis via une coentreprise avec le groupe Pillsbury. Le groupe est également présent dans les plats cuisinés à base de viande comme les raviolis Buitoni. «La crise de la vache folle nous touche en Europe, a indiqué M. Brabeck, mais nous avons un large portefeuille de produits qui nous permet de nous rééquilibrer en cas de désaffection pour tel ou tel aliment,» a ajouté la direction. Le groupe espère que cette crise va être terminée d ici la fin de 2002 et n exclut pas d ici là d abandonner des produits boudés par les consommateurs. Nestlé a annoncé vendredi des résultats record au titre de l année 2000 avec un bénéfice net de 5,76 milliards de FS (+22,1 %) face à un chiffre d affaires de 81,42 milliards de FS (+9,1 %). Pour l année 2001, le groupe prévoit de nouveaux résultats en hausse bien que «des nuages» puissent assombrir le climat conjoncturel A Il y aura toujours un Robert dans votre vie. À SURVEILLER AUJOURD DIMANCHE HUI CLINIQUES INTERNATIONAL GARANTIE ÉCRITE ET FINANCEMENT DISPONIBLE Épilation au laser Chefs de file en Amérique, utilisant de la technologie de pointe, et voués exclusivement à l épilation au laser. 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14 7LP1401A0225 a14dimanche 7LP1401A0225 ZALLCALL 67 01:02:32 02/25/01 B A14 LA PRESSE MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001 Un signe encourageant FORUM ANDRÉ DESMARAIS > Président du conseil d administration GUY CREVIER > Président et éditeur MARCEL DESJARDINS > Vice-président et éditeur adjoint YVES BELLEFLEUR > Directeur de l information ALAIN DUBUC > Éditorialiste en chef pgravel@lapresse.ca Il semble bien que les démagogues en seront quittes pour leurs illusions. Du moins ceux qui espéraient que le récent jugement de la Cour suprême du Canada interdisant de livrer aux autorités américaines des prisonniers susceptibles d être exécutés allait relancer un débat sur la peine de mort. Il y a maintenant un peu plus d une semaine que le tribunal a réaffirmé le caractère fondamentalement inacceptable de ce châtiment et, contrairement à ce que l on pouvait craindre, les passions ne se sont pas déchaînées. Au contraire. En dépit des efforts de quelques ténors d extrême droite qui ont essayé de soulever à nouveau les passions en investissant des émissions de lignes ouvertes, cette décision est, en effet, rapidement apparue comme un reflet encourageant de l évolution des mentalités au Canada depuis les quinze dernières années. Nulle part n a-t-on observé de mouvement spontané et significatif de protestation contre une opinion officielle qui, il n y a pas bien longtemps, aurait durement heurté des pans entiers de l opinion publique. La plupart des grands médias y compris dans l Ouest où on aurait pu s attendre à un tollé chez bien des militants de l ex-reform Party ont d ailleurs salué la pertinence de ce jugement. Décrivant la peine capitale comme «moralement inacceptable», le Globe and Mail a même publié le résultat d une enquête démontrant que, depuis 1987, le pourcentage des partisans de la peine de mort au Canada est passé de 73 à 69 %, en 1995, et à 52 % aujourd hui! Un changement aussi spectaculaire que rapide qui s explique sans doute partiellement par la révélation, à partir de tests d ADN, d erreurs judiciaires qui n auraient évidemment pas été réparables si elles s étaient soldées par l exécution d un innocent. Des faits troublants qui ne semblent pas avoir ému les électeurs américains mais qui justifient tout à fait cette interdiction formulée par la Cour suprême que le Canada se fasse le complice ailleurs de ce type de sanction qu il estime, chez lui, contraire à «la justice fondamentale». Ce jugement majeur s inscrit aussi dans une tendance plus générale dont il y a lieu de se réjouir et que certains observateurs ont décrit comme «la mondialisation des droits humains». C est-à-dire la possibilité et le devoir pour les États les plus avancés à ce sujet d intervenir à l extérieur de leurs frontières pour faire évoluer les esprits et imposer à tous le respect absolu de ces droits fondamentaux. Non seulement en poursuivant sans relâche tous les Pinochet et les Milosevic de la planète. Mais aussi en refusant systématiquement de collaborer avec des pays dont le système judiciaire heurte des valeurs fondamentales comme le caractère sacré de toute vie humaine. Et, partant, l aspect choquant et immoral de la peine de mort. Que ce soit en Chine, en Afrique ou... au pays de George W. Bush! Pascal Élie, collaboration spéciale Droits réservés DANS LA PRESSE ANGLOPHONE Nortel, Nortel, Nortel marie-claude.lortie@lapresse.ca Durant la dernière semaine, les déboires du géant des télécommunications ont littéralement envahi les pages des journaux anglophones lus à Montréal, autant dans les pages de nouvelles que celles de commentaires. Dans le Globe and Mail, dès le premier jour de toute l affaire, on avait en page une des commentaires éditoriaux sur la question qui prédisaient assez justement ce qui surviendrait dans les jours suivants. «Hier, Nortel a laissé tomber une bombe qui, c est garanti, va secouer les actionnaires les plus fidèles de l entreprise canadienne et les enthousiastes de Wall Street et de Bay Street. Cela va probablement aussi causer des problèmes d enfer à la Bourse de Toronto, où tout mouvement important dans la valeur de la société la plus importante à faire partie de l index du TSE affecte tout le marché.» C est pas aussi précis que Jojo Savard, mais quand même. Puis, dans les jours qui suivirent, vinrent les observations, les profils, les commentai- John Roth res. En plus de critiquer le président de Nortel, John Roth, et de se poser des questions sur des ventes d actions d initiés pré-débandade, on n a pas manqué de rappeler aux investisseurs que les actions, c est quelque chose de risqué, qu il n y a jamais de garantie de rendement et patati et patata. À The Gazette, on a joué en une un article du chroniqueur Jay Bryan, très sarcastique, au sujet de toute l histoire. «Horreur! Oh, que nous sommes choqués de découvrir que le prix des actions de haute technologie peut baisser autant qu il peut monter. Qui aurait pu deviner une telle chose?» Selon M. Bryan, observer des gens qui se choquaient devant des évidences fut malheureusement la seule chose comique de toute cette affaire, qui a commencé, rappelle le chroniqueur, par des choses aussi graves que 6000 nouvelles mises à pied. Et c est sans parler des problèmes d informatique pas drôles du tout de la Bourse torontoise, incapable de manipuler toutes les transactions d actions de Nortel déclenchées par la déclaration du président de Nortel sur une baisse spectaculaire des revenus anticipés de la société. Margaret Wente, la chroniqueur du Globe and Mail qui fut il n y a pas longtemps grande directrice des pages économiques du journal, a fait quant à elle tout un texte sur le personnage de John Roth. On y apprend que la vitesse est sa passion, en affaires comme dans la vie, et qu il aime conduire des voitures qui vont vite. Selon Mme Wente, M. Roth est l exemple parfait du «turbo-capitalisme hyperchargé» où foncer à toute vitesse sans regarder en arrière est une attitude à la vie et à la mort. Dans ce texte, Mme Wente fait des parallèles entre Nortel et Dale Earnhardt, le champion de course automobile, qui s est tué dimanche dernier à Daytona et qu on croyait, lui aussi, invincible. Les journaux anglophones ont aussi accordé une couverture appréciable à la décision de la Cour suprême de refuser l extradition à deux prisonniers qui pourraient être condamnés à la peine capitale s ils retournaient aux États-Unis. La Cour exige qu on garantisse qu ils ne seront pas exécutés. Au National Post, on s est dit d accord avec le jugement puisque le journal est officiellement contre la peine de mort. Cela dit, on s oppose à ce que des décisions aussi importantes soient prises par les tribunaux plutôt que par les politiciens. À The Gazette aussi on est contre la peine de mort et le jugement, à cet égard, fait bien de protéger les deux prisonniers, écrit-on. Cela dit, le journal n est pas d accord avec les éléments du jugement où l on commente les pratiques judiciaires américaines. Selon le journal, on ne peut faire de telles choses. Et le quotidien veut aussi des garanties que les deux prisonniers, même s ils ne sont pas condamnés à mort, seront jugés de la façon la plus rigoureuse et seront punis adéquatement, s il le faut. Pendant qu à La Presse on amorçait une réflexion sur la langue au Québec, dans le National Post, on commençait une réflexion sur la réforme des institutions parlementaires fédérales, déclenchée par la démission d un député, Lee Morrison. On n a pas parlé beaucoup de cet allianciste dans la presse francophone, mais il a quitté en disant grosso modo qu actuellement il n y a plus de raison d être au Parlement quand on est un député ordinaire. Le Post a pris chacune de ses récriminations et les a analysées. Cela a donné notamment de longs articles de Robert Fife, un journaliste qui se préoccupe depuis longtemps du rôle des députés et qui a écrit un livre sur la question, où on propose plus de votes libres aux Communes, une discipline de parti moins serrée, des responsabilités accrues pour les députés lors de la préparation des projets de loi, plus de projets de loi privés et une réforme radicale du Sénat. Nouveau courant de pensée sur la langue Ceci est la traduction d un texte paru dans The Gazette, le mardi 20 février DON MACPHERSON Quelqu un a déjà dit qu écrire un éditorial, c est comme faire pipi dans ses culottes dans un complet foncé : on est baigné par une certaine chaleur, mais personne ne s en rend compte. Et quelqu un d autre, le journaliste américain Fred Barnes, a aussi écrit plus récemment que les quatre mots les plus intimidants pour un lecteur de journal, sont «Premier d une série». Alors quand Alain Dubuc, éditorialiste en chef de La Presse a décidé d amorcer une série sur la langue, il partait avec peu de chances de son côté. Peu de chances que les lecteurs se rendent au deuxième article et encore moins de les voir se rendre jusqu à la fin. La série consistait en un éditorial par jour pendant huit jours. Mais finalement, les efforts de Dubuc ont permis de produire quelque chose qui valait non seulement l encre avec laquelle ce fut écrit, ainsi que le temps et l espace consacrés. Ses efforts ont probablement produit quelque chose de significatif sur le plan politique. Parce que c était une autre manifestation d un nouveau courant de pensée au sein de l intelligentsia québécoise francophone, un courant de pensée qui propose une approche plus équilibrée aux politiques linguistiques. Cette approche reconnaît que les politiques actuelles, qui favorisent les droits et les intérêts des francophones, ont aidé le français de manière significative. Mais elle admet aussi qu en contrepartie, il a fallu endurer des relations tendues avec l autre groupe linguistique et une image internationale ternie. La nouvelle approche mise en avant par Dubuc, et avant lui Jean- François Lisée, un ancien stratège souverainiste, ne propose pas d abandonner les mesures profrançais. Mais elle reconnaît le droit des minorités linguistiques d exister sans être assimilées par la majorité. Cette approche ne traite plus ces minorités comme les ennemis internes, réels ou potentiels, de la majorité. Cette approche cherche plus d équilibre entre les intérêts et les droits des minorités et ceux de la majorité. En plus de mesures qui aideraient les francophones, on propose d autres mesures qui apporteraient du nouveau aux minorités et qui iraient plus loin que les promesses de respect de droits jamais réellement précisés faites jusqu à présent. Ce courant de pensée est encore petit, c est plus un affluent du courant de pensée principal qu un razde-marée. Mais les voix qui l expriment ont une influence certaine. Dans son mémoire à la commission Larose sur les états généraux de la langue, Lisée a proposé un échange entre les intérêts francophones et anglophones. Les allophones, comme les francophones, seraient obligés d aller au cégep en français, comme c est le cas déjà pour l éducation primaire et le secondaire. Mais en échange, les immigrants venus de pays anglophones auraient le droit d étudier en anglais. Lisée semblait être isolé jusqu à ce que la série de Dubuc commence. Dans ce qui fut finalement le mémoire de La Presse à la commission Larose, Dubuc a proposé un nouveau contrat social entre francophones, anglophones et allophones, ceux dont la langue maternelle n est ni le français ni l anglais. Ce contrat s articulerait autour de trois éléments centraux. Le premier serait qu on accepte une fois pour toutes que la loi 101, après un quart de siècle, est là pour rester tout comme son principe central qui est celui de la prédominance du français au Québec. Le second élément est que l efficacité des lois et des règlements a atteint ses limites et qu il est temps de mettre en place moins de mesures de coercition et plus de mesures de promotion du français. Et le troisième élément est le respect scrupuleux des droits des minorités. Pour être plus précis, le droit de la communauté anglophone de survivre serait reconnu et des mesures seraient prises pour assurer sa survie. Dubuc exprime des réserves au sujet de l ouverture des écoles anglaises aux immigrants de pays anglophones, mais il dit que d autres mesures doivent être mises en place pour stopper le rétrécissement de la communauté anglophone. Du côté des allophones, les ressources investies pour leur enseigner le français serait augmentées considérablement. Tout comme la représentation des deux minorités au sein de la fonction publique québécoise. D autres mesures, même si elles ne sont pas dirigées spécifiquement vers les minorités, les aideraient, tout comme elles aideraient les francophones en améliorant les relations entre les groupes. Un des exemples de ceci est ce que Dubuc appelle l appropriation de l anglais par les francophones, afin que le bilinguisme soit reconnu comme un atout collectif autant que personnel. Dubuc dit que les francophones ont non seulement fait des gains depuis l adoption de la loi 101 mais qu ils ont gagné la bataille linguistique. Ils devraient donc, dit-il, commencer à agir avec la confiance des gagnants, en relevant les nouveaux défis qui se posent à la langue française et en assumant leurs responsabilités de majoritaires. Il admet que ce qu il prône peut avoir l air d un changement de cap radical. Mais les Québécois sont prêts pour cela, a-t-il conclu. La question maintenant est de savoir à quelle vitesse le «pouvoir politique», qu il croit en retard d une génération derrière tout le monde, fera son rattrapage.

15 7LP1501A0225 a15 dimanche 7LP1501A0225 ZALLCALL 67 01:00:06 02/25/01 B LA PRESSE MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001 A15 À VOTRE TOUR Faut brancher grand-père! LETTRE DE LA SEMAINE MICHEL THIBAULT L auteur demeure à Châteauguay. À l hospice... (Pardon, il faut maintenant dire un CHSLD, pour centre hospitalier de soins de longue durée. C est nul...) À l hospice, donc, le beau-père passait ses grandes journées à ruminer de sombres pensées dans sa chaise roulante. La plupart du temps seul avec quatre murs drabes, la télé éteinte et 80 ans de souvenirs. Ses heures s écoulaient au compte-gouttes dans ce qui n était plus que la salle d attente de la mort. Je me disais que je préférerais crever plutôt que de me retrouver en perte d autonomie dans ce genre de prison sans barreaux avec vue imprenable sur le néant. Plus maintenant. Le jour où mes adorables petits-enfants vont décider de placer pépé, je vais accepter volontiers, mais à une condition : qu ils me branchent! Pas sur un poumon d acier ou un moniteur cardiaque! Sur Internet pardi! Même cloué dans un fauteuil roulant et cloîtré dans Michel une chambre, Thibault avec Internet, je ne serais jamais tout seul. Mes chéris pourraient être en Chine et moi à Châteauguay et, grâce à une petite caméra qui ne coûte même PATRICK LEDUC L auteur est un Lavallois. La motoneige est le symbole identitaire québécois le plus fort et le plus riche qui soit. Inventé au Québec, par un Québécois, pour faire triompher une saison toute québécoise et briser l isolement des gens éparpillés sur un vaste territoire au réseau routier encore incomplet : la motoneige a été et est toujours le véhicule qui permet de vivifier toutes les régions du Québec pendant les longs mois d hiver. Cette merveilleuse saison qui nous couvre de cette pureté blanche qu est la neige est toujours trop courte au goût des motoneigistes. L hiver! Observez votre rue après une Une belle pirouette administrative A. KISS L auteur est un résidant de Saint-Laurent. PHOTOTHÈQUE, La Presse Des retraités assistent à des cours d Internet au Collège Bois de Boulogne. pas 100 $, je pourrais les voir et jaser avec eux tous les jours, sans que ça me coûte un rond. Je pourrais me faire battre aux échecs par les meilleurs joueurs du monde, visiter des musées, écouter des films, envoyer des cartes de Saint-Valentin animées ou encore collectionner les vieux succès des années 70. L autre jour, avec le logiciel Napster bien connu, j ai cherché, par curiosité, une pièce quétaine intitulée «M. le Robot», d un ancien groupe appelé Les Lutins, qui sévissait dans mon enfance. Ô surprise! La chanson y était. C est vous dire tout ce qu on peut trouver sur la toile. Des dizaines de logements pour personnes âgées sont en construction à Châteauguay, sans Un autre monde! La motoneige, partie intégrante de notre patrimoine lourde tempête de neige. C est un autre monde qui vient de se créer. Les balises, la rectitude des lignes, les règles et comportements sont remodelés par la nature. Et que dire de cette abondante blanche neige. Imaginez la découverte de cette féerie en pleine nature sur de grands espaces de liberté! Telles sont les sensations auxquelles sont conviés les motoneigistes. Les temples de neige, ces endroits inaccessibles que l on peut atteindre en motoneige, comme la montagne du Diable dans la région de Mont-Laurier sont de véritables expériences. Un autre monde! Notre motoneige doit être considérée à juste titre comme partie intégrante de notre patrimoine. Elle est symbole de liberté, de compter les résidences et les centres d accueil existants. «Tous ces vieux devraient être abonnés à Internet», que je prêchais récemment à qui voulait l entendre. Certains étaient sceptiques. Bien les voilà confondus. Dans La Presse de l autre mercredi, on lit que «Les résidences pour personnes âgées devraient mettre des ordinateurs à la disposition de leurs pensionnaires et leur permettre d avoir accès au réseau Internet, estime le Centre d études appliquées sur la famille de l Université McGill». Le programme pilote mené auprès de résidants de 70 à 90 ans d un centre d accueil de Côte Saint-Luc a démontré que les nouvelles technologies de l information peuvent contribuer à rehausser l estime de soi des aînés et à améliorer leur santé, tant physique que mentale, selon l article. L activité préférée des pensionnaires : l échange de courrier électronique avec leurs enfants et petits-enfants. La coordonnatrice de la recherche citée dans le quotidien déplore qu on a trop souvent tendance à infantiliser les personnes âgées et à croire qu elles sont incapables d apprendre. Diantre, vieillir ne rend pas épais! On ne devient pas demeuré du simple fait de dépasser l âge de la retraite. Avec de l équipement adapté, des claviers munis de touches plus grosses, par exemple, et quelqu un qui lui enseigne les bases, n importe quel octogénaire peut maîtriser la navigation dans le monde virtuel. Allez, confiez une souris à grand-père, ça lui fera un domaine où il sera encore vert... À titre d auteur de la lettre primée de la semaine, M. Thibault recevra un exemplaire de l édi tion reliée de luxe de notre volume Les meilleures photos des photographes de La Presse et The Gazette. découverte, de grands espaces et de froid, elle est québécoise. Au même titre que le ski de fond est scandinave et la domestication des caribous est lapone. Bien sûr la motoneige demeure un véhicule polluant. Toutefois, de par son utilisation restreinte, elle ne sera jamais la cause de pollution macro-écologique comme l automobile. De plus, la venue du moteur quatre temps changera bientôt radicalement cet aspect de la pratique de la motoneige. Chaque Québécois devrait parcourir quelques kilomètres sur un chemin de neige au moins une fois par hiver. En faire une habitude, comme le sont la sortie à la cabane à sucre au printemps et les pommes à l automne. Parce que faire de la motoneige, c est se transporter dans un autre monde. Le nôtre. PHOTOTHÈQUE, La Presse Le train de banlieue connaît un tel succès, que les tarifs n ont pas tardé à s ajuster à cette popularité grandissante. Dans La Presse du 9 janvier dernier, dans un article intitulé «Trains de banlieue victimes de leur succès», nous apprenions que de nouveaux tarifs étaient en vigueur pour les stations Du Ruisseau et Bois-Franc, sur le train de Deux-Montagnes. Depuis le 1 er janvier 2001, ces deux gares ont été promues de Zone 1 en Zone 2. Ce que l article ne disait pas, c est qu en faisant de la sorte, l Agence métropolitaine de transport (AMT), nous en a passé «une petite vite». Cette pirouette administrative a eu comme conséquence de faire passer le prix du billet de 2 $ à 4 $, une augmentation de 100 % du jour au lendemain! Quant aux détenteurs de la CAM, qui pouvaient transférer librement de l autobus au train et vice versa, avec leur passe régulière, ils devront désormais débourser 13,50 $ de plus pour avoir droit aux mêmes services. Infliger de telles hausses, au moment même où la popularité des trains de banlieue ne se dément pas et alors que l inflation est quasi inexistante, démontre le total mépris de l AMT envers les usagés de ces deux stations. Mais quel calcul machiavélique a pu mener à un résultat aussi insensé? J ai posé la question à l AMT. Dans sa réponse, l agent de communication m explique que, dorénavant, les tarifs sont calculés selon la distance parcourue, et compare la situation de la gare Du Ruisseau à celle de Saint-Lambert. Aussi bien comparer des bleuets avec des bananes! En s installant sur la Rive-Sud, dans la banlieue huppée de Saint-Lambert, aucun individu sensé ne s attend à utiliser les services de la STCUM. Pas plus que les usagers des deux gares situées sur l île de Montréal, habitués au système harmonisé train-autobus, ne s attendaient à une suppression aussi brutale de leur «privilège». Le changement de zones est l aboutissement d un calcul froid d arithmétique, imposé subito presto par des bureaucrates complètement insensibles aux réalités socio-économiques de la région de Montréal. J ai voulu savoir ce que le Protecteur du citoyen pensait de l arnaque de l AMT, mais malgré le fait que les cinq administrateurs de ce dernier soient nommés par Québec, malgré que cet organisme relève du ministère des Transports, curieusement, dû à une technicalité, le grand défenseur des petits, n a pas de juridiction dans le domaine en question. Il est ahurissant de constater, que dans notre soi-disant démocratie avancée, comment des citoyens ordinaires peuvent devenir des victimes impuissantes devant la locomotive emballée d une société d État. Contrer la violence chez les jeunes LOUIS-PIERRE MARTEL L auteur est enseignant en éducation physique en Montérégie. Aujourd hui, les jeunes du primaire et du secondaire sont branchés sur Internet à la maison, à la maison des jeunes, à l école... ; ils sont vissés sur leur chaise sans devoir trop bouger sous peine d être étiquetés «hyperactifs». Ils ne bougent plus. Pourtant, leurs idoles sont des sportifs ; ils veulent performer eux aussi. Bien sûr qu ils peuvent être les meilleurs en français, en mathématiques, en musique, en dessin, etc. et c est très bien. Mais le jeune qui se retrouve la plupart du temps seul devant ses livres, son jeu vidéo, sa télé et son ordinateur a besoin de socialiser, de bouger, d entrer en compétition, de se défouler et même d épater les autres ; laissons-le utiliser son trop plein d énergie de façon constructive (et non destructive...). À l école, c est dès le primaire que l enfant doit apprendre à jouer avec les autres : s initier aux règles du jeu, accepter ses limites et celles des autres, découvrir un sport qu il aime et qui exige de l entraînement, lui permettant d apprécier la discipline, comme les résultats de ses efforts. C est avec ses coéquipiers au sport et ses partenaires d éducation physique que le jeune apprendra la tolérance, le respect de soi et des autres, la discipline, l harmonie, l équilibre des forces physiques et mentales. Plusieurs de nos jeunes reprennent goût à l école grâce à de beaux défis qu ils ont relevés en éducation physique. Ça explique d ailleurs le succès des écoles Sports-études. L éducation physique à l école, c est l éducation à la vie en société, c est l éducation à la santé, au plein air. C est la prévention à l inaction qui fomente les gangs de rues, comme aussi la prévention pour une meilleure condition physique et mentale. Bouger pour rester en santé ça s apprend. Les parents, l école et la société doivent donner aux jeunes l opportunité d être éduqués à la santé. Une âme saine dans un corps sain, c est toujours le meilleur atout pour contrer la violence, pour l équilibre de notre société de demain. Une question de simple survie... CLODET CLOUTIER L auteur habite à Saint-Hubert. Victime d agression sexuelle, ma soeur a mis de longs mois à se laisser convaincre de dénoncer son agresseur, seul moyen pour elle de laver sa mémoire d une souillure qui lui empoisonne l existence. Alors qu en théorie les victimes d actes criminels sont soutenues et protégées dans leurs démarches pour obtenir justice, dans la réalité c est l enfer qui s installe. Imaginez quel climat peut régner au travail lorsqu une simple employée, comme c est le cas ici, dénonce un supérieur dont la présomption d innocence est protégée par l auréole de sa profession. La victime devient alors suspecte et, à cause de l attitude désobligeante et parfois carrément hostile de son milieu de travail, s enfonce dans l horreur du rejet et développe des sentiments d insécurité et de détresse. S ensuit l aggravation de ses problèmes physiques : dans son cas, angine vaso-spastique, migraines, stress post-traumatique, etc. Ce qui, par conséquent, réduit ses espérances d améliorer et même de conserver son statut professionnel. De plus, ce qui est fort connu dans le domaine de la solidarité humaine, le cercle d amis devient nettement plus frileux... Du côté juridique, même cauchemar. Après un long délai de procédures, le procès, qui aurait dû se terminer avant Noël, a été remis de plusieurs mois pour des motifs qui restent pour le moins obscurs. En attendant, l accusé continue de se comporter comme si de rien n était avec l apparente bénédiction de ses supérieurs, malgré toutes les preuves qu ils ont en mains. Et ma soeur? Incapable la plupart du temps d affronter l hostilité de son milieu de travail, elle ne peut s en éloigner, captive de son obligation de disponibilité. N ayant plus les moyens de payer le loyer de son appartement, elle est devenue, à 56 ans, simple chambreuse et se morfond depuis près d un an entre quatre murs austères. À un statut juridique près, c est une prisonnière! Comment peut-on laisser un tel calvaire se prolonger et bafouer ainsi les droits d une victime d acte criminel? Je veux dénoncer l attitude de tous ces gens d autorité qui ferment les yeux sur une telle injustice et continuent d encaisser leurs chèques de paie, indifférents à leur conscience. Entre autres, 1 IVAC qui agit comme seul juge de la situation en retenant les indemnités prévues et qui auraient pu permettre à ma soeur de conserver un minimum de qualité de vie. J en suis même, avec d autres, à m inquiéter pour sa vie. Combien de temps peut-on vivre l invivable? Les statistiques nous donnent une réponse fort inquiétante car, pour dix agressions, une seule personne dénonce et quatre autres se taisent. C est une question de simple survie...

16 7LP1601A0225 A 16 dimanche 7LP1601A0225 ZALLCALL 67 01:00:00 02/25/01 B LA PRESSE A A16 MONTRÉAL DIMANCHE 25 FÉVRIER 2001

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