Pourquoi inclure la fourniture de services dans la proposition? Eléments à prendre en compte dans l analyse de situation

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Pourquoi inclure la fourniture de services dans la proposition? Eléments à prendre en compte dans l analyse de situation"

Transcription

1 Aide technique pour les propositions de la série 8 du Fonds mondial Zone élargie Zone de fourniture de services Prévention Communication pour la modification du comportement écoles et extension communautaire Pourquoi inclure la fourniture de services dans la proposition? Le changement de comportement est un élément essentiel dans les stratégies de prévention de la transmission sexuelle du VIH. Le rôle que peut et doit jouer le changement de comportement pour inverser le cours de l épidémie est très largement reconnu. Les défis sont de taille mais nous disposons de plus en plus de faits avérés pour guider notre action et faire la preuve du potentiel énorme de nos efforts partagés. Eléments à prendre en compte dans l analyse de situation Il faut centrer les efforts de prévention du VIH sur les diverses sources de nouvelles infections dans le contexte d épidémies différentes. Les épidémies de VIH ont leur dynamique et l attention portée à leur évolution est au cœur d une programmation de prévention efficace. L injonction «connaître son épidémie» doit partir des centres d épidémiologie (capitales et instituts nationaux de recherche) pour atteindre les districts et les communautés, des épidémiologistes aux décideurs politiques, aux gestionnaires de programmes et aux agents de sensibilisation de la société civile. Connaître son épidémie signifie savoir où celle-ci sévit (géographiquement et en termes de populations les plus affectées) et quels en sont les facteurs déterminants. Ainsi une connaissance approfondie du contexte social et comportemental est capitale pour connaître votre épidémie. Une nouvelle connaissance biologique de l infectiosité fluctuante du VIH, qui va de pair avec l accumulation de données sur la concomitance et les réseaux sexuels, apporte un nouvel éclairage sur les risques que présente la multiplicité des partenaires quand il y a prévalence du VIH ; cette question doit faire l objet de recherches et être prise en compte dans les programmes de prévention. Vous trouverez plus d informations sur la connaissance de l épidémie, l ajustement de la riposte fondé sur différents scénarios d évolution et pour différentes populations dans le document ONUSIDA Directives pratiques pour l intensification de la prévention du VIH en vue de l accès universel ( Populations cibles Des mesures visant à changer les comportements devront de plus en plus être adaptées et mises en place pour les populations et les milieux à forte prévalence et à haut risque d exposition. Les programmes visant des populations à haut risque comptent parmi les interventions de prévention les plus rentables et constituent une composante centrale de tout programme VIH national. Les programmes devront être repensés et révisés en fonction de la connaissance mise à jour des épidémies au niveau sous-national. Il faut planifier les mesures de changement de comportement en tenant compte des traditions et des modes de participation communautaire, en y incluant la participation des populations vulnérables, des personnes vivant avec le VIH, des femmes et des jeunes. 1

2 Si des programmes pour les populations vulnérables sont indispensables dans toute riposte nationale, des programmes à portée plus vaste sont également essentiels pour les épidémies généralisées où pour des contextes dans lesquels l épidémie risque d atteindre la population générale à partir de foyers de groupes à prévalence élevée. Des programmes d éducation et de prise de conscience visant le grand public sont nécessaires à toute riposte vigoureuse au VIH. Suggestions d actions à mener Une prévention efficace comporte la réduction des risques, de la vulnérabilité et de l impact. Les messages, les modèles visant le changement de comportement qui se fondent sur la connaissance, les capacités et les choix des individus ne sont pas suffisants, en particulier dans le contexte d épidémies généralisées. Les projets devront s écarter du paradigme du service et de l intervention et s orienter vers celui d un engagement fondé sur le droit à la prévention du VIH. Les programmes visant le changement de comportement devront aider les individus en leur donnant la possibilité de comprendre les risques qu ils courent et de les minimiser en adoptant des comportements préventifs. Le message contenu dans les programmes de changement de comportement peut comporter une éducation sexuelle comprenant la promotion de l usage correct et régulier du préservatif (voir aussi zone de fourniture de services concernant les préservatifs), l entrée plus tardive dans l activité sexuelle, l abstinence et la réduction du nombre de partenaires, l information des partenaires sur son propre statut sérologique quand on le connaît (voir SDA pour test et conseil) et les pratiques d injection plus sûres. Les programmes de proximité visant le changement de comportement peuvent utiliser différents canaux de communication, y compris les médias populaires, les écoles, les lieux de travail, l éducation par les pairs, l éducation et la persuasion interpersonnelles, les groupes d entraide et de solidarité, ainsi que les organisations confessionnelles, pour informer la population et l inciter à assurer la prévention du VIH et la prise en charge. Une attention permanente, un investissement et une volonté politique sont nécessaires aux niveaux communautaire, national et mondial pour s assurer que les plans stratégiques et les systèmes de suivi et d évaluation nationaux comportent une programmation adaptée et à fort impact en matière de changement de comportement. On trouvera une aide spécifique à la programmation de messages visant au changement de comportement dans les écoles dans les publications de l équipe interagences sur l éducation Les documents de référence utiles sont notamment Toolkit for Mainstreaming HIV and AIDS in the Education Sector: Guidelines for Development Cooperation Agencies (2008, anglais seulement) et Pour une éducation de qualité face au VIH et au SIDA (UNESCO 2006). Il conviendra d organiser des activités de proximité pour les groupes de population les plus exposés et les plus vulnérables au VIH. Les jeunes Les jeunes constituent un segment de la population particulièrement vulnérable au VIH. Dans l ensemble, 50% de la transmission du virus s observe chez les jeunes de 15 à 24 ans et entre 5000 et 6000 jeunes sont infectés chaque jour. La deuxième décennie de la vie est une période d expérimentation et de risque et bien des facteurs accroissent la vulnérabilité des jeunes au cours de ces années de développement rapide sur les plans physique et psychosociologique. Parmi ces facteurs, il faut compter le manque de connaissances touchant le VIH et le sida, le manque d éducation et d expérience de la vie, un faible accès aux services et aux produits de santé, une vie sexuelle précoce, un mariage précoce, la violence et la coercition sexuelles, le trafic et le fait de grandir sans parents ni autres protections contre l exploitation et les abus. Une bonne connaissance de la situation des jeunes et de leurs besoins est indispensable pour concevoir et mener avec succès des interventions de nature à endiguer cette marée d infection chez les jeunes. En l absence de ces informations, l ampleur et la teneur de la riposte comme la pertinence et l urgence relative des interventions restent indéterminées. Les 2

3 pays devront affecter stratégiquement leurs ressources à des interventions qui correspondent à leur situation spécifique. Les jeunes les plus exposés au risque. Bien des jeunes courent le risque d une infection à VIH à cause de la situation dans laquelle ils vivent, apprennent et gagnent leur vie, du comportement qu ils adoptent ou sont forcés d adopter pour des raisons sociales, culturelles ou économiques. Parmi ces jeunes plus exposés, il faut compter les jeunes professionnel(le)s du sexe, les jeunes qui consomment des drogues injectables et les jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Beaucoup d entre eux sont socialement marginalisés et ont peu de chances d être touchés par les interventions mises en place dans les écoles, les services de santé ou les médias. Ces jeunes devront bénéficier d une information, de techniques et des services selon des modalités et des stratégies de proximité. Il faudra porter une attention accrue à leurs besoins spécifiques. Il importe d évaluer soigneusement l impact et les processus des interventions qui leur sont destinées pour mieux connaître ce qui touche effectivement ce groupe de population. Communautés géographiquement définies. Les interventions à l intention des jeunes dans des communautés géographiquement définies (par exemple les zones rurales, les ensembles urbains ou de banlieue) peuvent atteindre les jeunes là où ils vivent, qu ils soient scolarisés ou non, mariés ou non, au travail ou sans. Les initiatives devront dans l ensemble s attacher à œuvrer avec les organisations pour la jeunesse en place qui devront apporter le plus grand soin au choix d interventions spécifiques culturellement adaptées et aux tâches des responsables des activités. Il faudra soutenir ces responsables par une supervision permanente. Les responsables de l organisation veilleront à s assurer le soutien constant de l ensemble de la communauté et la mobilisation des ressources. Les écoles. Sous bien des aspects, les écoles sont particulièrement bien placées pour contribuer à réduire la prévalence du VIH chez les jeunes. Parmi les jeunes qui fréquentent l école, la plupart y entrent avant leurs premiers rapports sexuels. L école peut apporter une information capitale pour la prévention du VIH. Toutefois l éducation et les interventions éducatives touchant le VIH sont d une qualité très variable. Les programmes devront être intégrés au parcours scolaire, conçus et mis en œuvre selon les méthodes qui se sont révélées les plus efficaces. Les services de santé. Les jeunes ne fréquentent pas systématiquement les services de santé, qui peuvent servir de complément aux interventions entreprises dans d autres secteurs. Les services les plus nécessaires à la prévention de l infection à VIH dans ce groupe de population sont ceux qui renforcent leur capacité personnelle de se protéger eux-mêmes, y compris par l information et le conseil, ceux qui réduisent les risques, notamment la fourniture de préservatifs et les interventions visant à réduire les risques, ainsi que les services de diagnostic et de traitement des maladies sexuellement transmissibles et du VIH. Pour accroître le recours des jeunes aux services de santé, il faut former les personnels de santé à apporter des services de santé de bonne qualité pour les jeunes. Les locaux devraient être plus accessibles et plus adaptés à cette clientèle jeune. Il y a des efforts à faire auprès de la communauté pour accroître la demande des jeunes en matière de services de santé et soutenir les services qui d ores et déjà visent la jeunesse. D autres acteurs comme les écoles et les médias peuvent aider à augmenter la demande des jeunes en améliorant le savoir des jeunes en matière de VIH et de sida et en encourageant les comportements qui promeuvent la santé. Les professionnel(le)s du sexe Les professionnel(le)s du sexe ont un nombre important de partenaires sexuels : la protection contre l infection à VIH est nécessaire pour cette population elle-même mais c est en outre une occasion importante de prévention au sein de la population générale. Les programmes de prévention VIH visant les professionnel(le)s du sexe sont économiquement très rentables. Il est prouvé que maintenir un taux d infection faible dans cette population ralentit la propagation de l épidémie. Les activités de 3

4 proximité pour les professionnel(le)s du sexe peuvent être les suivantes : Apport de l ensemble des services VIH, par exemple : o Promouvoir un usage correct et régulier du préservatif pour atteindre >90% d utilisation lors des derniers rapports avec un partenaire occasionnel ; assurer la mise à disposition permanente de préservatifs masculins et féminins. o Offrir toute la gamme de services de santé en mettant l accent sur le traitement adéquat des infections sexuellement transmissibles. o Intégrer la réduction de la violence (tant sociale que structurelle) dans l industrie du sexe et encourager les professionnel(le)s du sexe à appliquer les politiques et règlements de protection de l enfance. o Œuvrer auprès des professionnel(le)s du sexe pour qu ils et elles participent à l élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des services de prévention. o Prendre en compte les barrières structurelles (politiques, législatives ou coutumières) qui empêchent l accès aux services appropriés en matière de prévention, de traitement et de prise en charge du VIH et l utilisation de ces services. o Réviser la législation afin de donner la possibilité aux professionnel(le)s de se protéger personnellement et d avoir avec leur clientèle des pratiques sexuelles plus sûres. o Assurer un accès au conseil et dépistage du VIH et à la prise en charge du sida, y compris aux traitements antirétroviraux ainsi qu aux services de prévention. o Offrir des services de santé génésique et reproductive, y compris en matière de prévention de la transmission de la mère à l enfant. o Lier les programmes de prévention du VIH aux autres services sociaux pertinents, y compris la création d un dispositif de soutien social pour les professionnel(le)s du sexe et leur famille. o Aider les femmes à quitter le commerce du sexe et offrir un ensemble de services juridiques, économiques et sociaux à ceux et celles qui y travaillent. Programmes d éducation par les pairs gérés par des professionnel(le)s du sexe ou d exprofessionnel(le)s du sexe. Formation/Renforcement des capacités des partenaires dans la mise en œuvre. Sensibilisation des bailleurs de fonds, des organisations humanitaires et des gouvernements nationaux. Mobilisation sociale pour réfléchir aux normes sexuelles, diminuer le nombre de partenaires et amplifier le recours au préservatif dans les actions humanitaires. Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes Il y a un risque de propagation rapide au sein de cette population lorsque la pénétration anale est courante. Intérêt d une prévention auprès de cette population. De nombreux programmes des années 1980 et 1990 ont prouvé leur efficacité. Il y a augmentation des comportements à risques due à une baisse de la prévention et une moindre crainte du sida. Les activités de proximité auprès de cette population sont entre autres les suivantes : Offrir toute la gamme des services en matière de VIH, à savoir : o Recours correct et régulier au préservatif, y compris la mise à disposition de préservatifs et de lubrifiants à base d eau. o Accès à des traitements de qualité pour les infections sexuellement transmissibles et orientation vers les services VIH. o Offre de services de qualité liés au VIH (conseil et dépistage volontaire, consultations spécialisées etc.) o Mise à disposition d espaces réels ou virtuels sûrs pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes lignes de 4

5 téléphone, centres ouverts où ils puissent chercher une information et une orientation pour prise en charge et soutien. o Assistance légale et médicale aux garçons et aux hommes ayant vécu violence sexuelle ou coercition. o Mise à disposition d une information spécifique et ciblée sur les stratégies de prévention et de réduction des risques, conçues pour répondre aux souhaits et aux besoins des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. o Accès à des services d information et de prévention à l intention des partenaires féminines des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Habilitation des communautés gay, lesbiennes, bisexuelles et transsexuelles à participer sur un pied d égalité à la vie sociale et politique. Sensibilisation et formation des personnels de santé pour mettre un terme à la discrimination à l encontre des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes. Respects des droits de l homme : suppression des barrières d accès à la prévention et à la prise en charge, notamment des lois qui criminalisent les rapports sexuels entre les hommes. Consommateurs de drogues injectables La diffusion du VIH parmi les consommateurs de drogues injectables suite à l usage d aiguilles contaminées est l une des plus explosives (on a vu des taux d infection passer de 5% à 50% en une seule année dans de nombreuses communautés injectantes). Les personnes qui consomment des drogues injectables courent des risques multiples, en étant parfois également professionnel(le)s du sexe. Ces personnes sont souvent arrêtées en possession de drogues et emprisonnées, ce qui multiplie encore les risques d exposition et de contamination. Il est certain que les consommateurs de drogues désirent se protéger et protéger tant leurs partenaires que la société en général. Les activités de proximité auprès des consommateurs de drogues injectables peuvent être les suivantes : Les mesures de réduction des risques telles que fourniture de matériel d injection stérile, traitement de la dépendance du type méthadone et buprénorphine, les activités de proximité à assise communautaire et la diffusion d une information adéquate sur le VIH comptent parmi les plus efficaces et les plus rentables pour freiner l épidémie chez les consommateurs de drogues injectables. Plus tôt les programmes de prévention seront mis en place, plus efficaces et moins onéreuses seront ces mesures. L absence de prise en compte des problèmes liés au caractère illégal de la consommation de drogues et l absence de programmes de réduction des risques éloignent les consommateurs de drogues injectables des services de santé et/ou les mènent à la prison, tout en continuant à alimenter l épidémie. Fournir du matériel d injection stérile pour répondre au schéma actuel d utilisation des drogues. Donner accès à des programmes de qualité et non coercitifs de traitement de l addiction, en particulier le traitement par produits de substitution tels que la méthadone et la buprénorphine. Mettre fin à la discrimination et aux mesures coercitives comme l enregistrement et le test du VIH obligatoires. Fournir un accès accru pour les personnes consommant des drogues injectables aux services de traitement de la dépendance, des infections sexuellement transmissibles, du sida et de la tuberculose. Former et familiariser le personnel de santé à un meilleur accueil et un travail plus efficace avec les consommateurs de drogues injectables et les professionnel(le)s du sexe, notamment en diminuant le harcèlement dont ces personnes peuvent faire l objet dans les centres de soins et de prévention. Promouvoir l usage correct et régulier des préservatifs masculins et féminins en assurant leur mise à disposition constante et à des conditions abordables. 5

6 Donner aux partenaires de sexe des personnes consommant des drogues injectables un accès à des services de prévention et de traitement VIH et de prise en charge par antirétroviraux, y compris la prophylaxie post-exposition. Créer pour les personnes consommant des drogues injectables des espaces réels ou virtuels sûrs par exemple lignes de téléphone, centres ouverts où ces personnes puissent chercher une information et une orientation pour prise en charge et soutien. Supprimer les barrières légales qui interdisent l accès à la prévention et à la prise en charge, telles que lois et politiques qui s opposent à la distribution de matériel d injection stérile, aux traitements de substitution par la méthadone et la buprénorphine et à l implication active des consommateurs de drogues injectables et de leurs organisations à tous les niveaux de la planification, de l élaboration des politiques et du soutien financier. Promouvoir activement et mettre à la disposition des consommateurs de drogues et de leurs partenaires de sexe des services d immunisation contre les hépatites. Mettre en place des services ciblés de santé reproductive et de lutte contre la transmission de la mère à l enfant adaptés aux besoins des consommatrices de drogues injectables et des partenaires sexuelles des consommateurs de drogues injectables. Promouvoir les programmes de proximité à base communautaire et d éducation par les pairs. Femmes et jeunes filles Les femmes et les jeunes filles sont particulièrement vulnérables à l infection à VIH. Les jeunes femmes âgées de 15 à 14 ans courent trois à quatre fois plus de risques d être contaminées que les jeunes hommes et les taux d infection des femmes sont en hausse dans toutes les régions et dans la plupart des pays. Des pratiques telles que les mariages très précoces, la violence et la coercition sexuelles, l impuissance des femmes à négocier des rapports sexuels protégés, d autres déséquilibres et inégalités sans oublier la pauvreté font qu il est quasiment impossible aux femmes et filles vulnérables d être abstinentes, fidèles, protégées par un préservatif. Trop peu de filles et de femmes ont accès à l information, à l éducation sexuelle ou à des services de santé reproductive qui leur permettraient de lutter contre le VIH. Les activités de proximité auprès des femmes et des filles pourraient être les suivantes : Assurer des services complets de santé reproductive, accessibles aux femmes et aux filles quel que soit leur statut marital. Créer des espaces réels ou virtuels sûrs par exemple des lignes de téléphone, des centres ouverts où femmes et filles puissent trouver une information et une orientation vers les services de conseil et dépistage volontaire, de traitement, de prise en charge et de soutien. Promouvoir l interdiction, par des lois et des sanctions, de la violence contre les femmes, y compris la coercition sexuelle et le viol, et prévoir un soutien juridique et financier pour soutenir cette interdiction. Assurer l égalité entre les genres dans les domaines de l éducation, de l emploi, du crédit et autres domaines juridiques (y compris le droit à la propriété et à l héritage). Mettre en place des programmes de promotion du préservatif masculin ou féminin, de conseil et dépistage volontaire, de conseils pour les couples, de soutien à la divulgation volontaire du statut sérologique, de prévention et de lutte contre la transmission de la mère à l enfant. Impliquer les hommes et les garçons dans la prévention et la réduction des inégalités entre les genres. Mettre en place des programmes de soutien par les pairs pour les femmes et les jeunes filles. Former les partenaires dans la mise en œuvre et renforcer leurs capacités. Dans tous les secteurs, mettre en place des programmes spécifiques et une allocation de ressources au travail auprès des femmes et des filles, y compris l information et l orientation vers les programmes qui leur sont destinés. Renforcer, introduire et mieux appliquer les lois qui condamnent la coercition sexuelle, toute violence contre les femmes et les discriminations sur la base du genre ; révoquer les lois et 6

7 les pratiques discriminatoires existantes. Mettre en place et assurer le fonctionnement régulier d un dispositif consultatif représentant des femmes appartenant à différents milieux ; veiller à la participation des femmes dans tous les dispositifs consultatifs de la société civile. Population carcérale Dans de nombreux pays, on note des taux d infection à VIH plus élevés chez les prisonniers que dans la population générale. Les rapports sexuels entre hommes et la consommation de drogues sont fréquents en prison. La plupart des prisonniers n ont pas accès aux services de prévention. Les consommateurs de drogues injectables, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ainsi que les professionnel(le)s du sexe sont plus à risque et se voient plus souvent imposer des peines d emprisonnement parce que leur comportement est illégal dans bien des pays. Le séjour en prison peut représenter une occasion de promouvoir les services de prévention du VIH. Avoir de bons services sanitaires dans les prisons est un signe de la qualité de la santé publique. L incarcération offre une occasion d influer sur le comportement des individus à haut risque avant leur retour dans la société civile. Les activités de proximité auprès des prisonniers pourraient être les suivantes : Offrir toute la gamme des services en matière de VIH, à savoir : o mise à disposition de préservatifs, seringues et aiguilles stériles, matériel de piercing et promotion de l usage correct et régulier des préservatifs ; o accès à des programmes de traitement de la dépendance, notamment par des produits de substitution, avec une garantie adéquate de confidentialité ; o accès aux tests et conseils relatifs au VIH, au traitement par antirétroviraux, au traitement et à la prise en charge de la tuberculose et des infections sexuellement transmissibles ; o révision de la législation relative aux drogues, mise en place d alternatives à l emprisonnement pour les délits mineurs liés à l utilisation de drogues, offre d un traitement médical plutôt que d une incarcération ; o interventions sur le plan des structures pour réduire la surpopulation, la détention préventive et réformer les procédures ; o incarcération séparée des jeunes prisonniers ; o Programmes post-mise en liberté mise en relation des prisonniers avec les services de prévention et de prise en charge dans la communauté. Mettre en place des programmes de soutien conduits par des prisonniers condamnés à de longues peines ou d ex-prisonniers. Former les partenaires dans la mise en œuvre et renforcer leurs capacités. Sensibiliser les bailleurs de fonds, les organisations humanitaires et les gouvernements nationaux. Mobiliser l opinion en matière de normes sexuelles, de réduction du nombre de partenaires, d usage du préservatif dans les situations de catastrophe humanitaire. Supprimer les barrières légales et réformer les règles et procédures des prisons pour que les prisonniers aient accès à la prévention et la prise en charge du VIH. Populations migrantes Les populations telles que le personnel des transports, les chauffeurs routiers, les populations mobiles, le personnel en uniforme et les clients ou partenaires occasionnels des professionnel(le)s du sexe peuvent représenter un risque accru de transmission du virus et de propagation de l épidémie dans la population générale. Les activités de proximité pour ces populations pourraient être : 7

8 Porter un intérêt particulier aux conjointes, aux partenaires de sexe (hommes et femmes) des professionnel(le)s du sexe et des personnes consommant des drogues injectables. Promouvoir l usage correct et régulier des préservatifs Donner accès à un traitement de bonne qualité des infections sexuellement transmissibles et à d autres services de santé reproductive, y compris l information sur le VIH, le conseil et le dépistage. Supprimer les barrières juridiques à la prévention et à la prise en charge. Mettre en place des politiques et des programmes sur les lieux de travail qui fassent entrer dans les mœurs la prévention, garantissent la confidentialité, évitent la séparation des conjoints et autres facteurs de risques. Etablir des liens multisectoriels entre foyers, services sociaux, travail et industrie, syndicats, secteur privé et société civile. Encourager la mobilisation politique et sociale en matière de normes sexuelles, de réduction du nombre de partenaires, du recours accru au préservatif. Former les partenaires de la mise en œuvre des activités et renforcer leurs capacités. Populations en situation de crise humanitaire Les populations en situation de crise humanitaire (populations déplacées, victimes de conflits, de catastrophes naturelles ou autres et quelquefois travailleurs de l humanitaire) peuvent courir le risque d une infection à VIH à cause de leur mobilité, de la destruction des infrastructures, de la violence sexuelle, du viol utilisé comme arme de guerre, de la disparition des normes sociales et d autres facteurs associés aux déplacements et aux conflits. Les actions auprès de ces populations peuvent être les suivantes : Information-éducation-communication et campagnes dans les medias sur les vulnérabilités et les risques liés au VIH. Offre constante et accrue de préservatifs masculins et féminins et conseils sur leur usage correct. Mise à disposition et fourniture de moyens de contraception d urgence et de prophylaxie postexposition, en particulier auprès des femmes touchées par la guerre et aux travailleurs de l humanitaire. Formation et renforcement des capacités pour les partenaires de la mise en œuvre des activités Liens avec d autres programmes et fourniture de services La communication par des actions de proximité visant le changement de comportements est également liée à d autres modes de fourniture de services sur ce thème, qui peuvent recourir aux médias de masse utilisant la télévision, la radio et des événements publics et ciblant normalement de larges segments de la population même si le contenu peut cibler les sous-populations. Cette communication touche également d autres domaines de la fourniture de services en matière de prévention et d instauration d un environnement favorable Les actions de proximité à assise communautaire peuvent faciliter au sein de la communauté le dialogue et l évolution des normes et des politiques. Les mesures en faveur de l abandon de comportements qui exposent les personnes au risque immédiat d infection à VIH tels que l absence de protection lors des rapports sexuels et l utilisation d un matériel d injection non stérile devront s accompagner de mesures et d efforts appropriés pour identifier les moteurs de l épidémie que sont l inégalité entre les genres et les violations des droits de l homme et lutter contre eux. Dans un paradigme d engagement pour le respect des droits de l homme, l information segmentaire et adaptée et le renforcement des capacités des individus s accompagnent d une mobilisation des médias et de la société, d une sensibilisation et d une volonté politique visant le changement des normes et politiques sociales et la réduction de la vulnérabilité 8

9 des populations défavorisées et marginalisées. Dans les contextes de forte prévalence du VIH en particulier, une prévention efficace passe souvent par le renoncement à des traditions et des normes bien ancrées touchant la sexualité. La note d orientation sur la communication pour le changement social aborde certains aspects de cette question. En matière de changement des comportements, la relative inefficacité et la faiblesse des résultats sont davantage dus à des obstacles politiques qu à des barrières techniques. Disposer de données épidémiologiques solides, locales et mises à jour est extrêmement important dans le dialogue politique. Mettre en place un leadership et un ancrage local clair pour la prévention du VIH est également indispensable. Il convient aussi de mener des recherches en matière d orientations politiques, de sous-tendre les diagnostics concernant les barrières politiques et les options existantes (changements législatifs ou fiscaux), de faire largement connaître les 12 actions proposées dans la Note sur l intensification de la prévention du VIH (Actions programmatiques essentielles à la prévention du VIH) Traiter les problèmes de genre, de droits de l homme et d équité. La programmation du changement des comportements doit s inscrire dans une perspective de respect des droits de l homme. La stigmatisation et le déni liés au VIH sont des obstacles à ce changement et il faudra donc en tenir compte. Il est de la première importance d articuler les programmes élargis de lutte contre la violence liée au genre avec les programmes de prévention du VIH, parce que leurs effets se renforcent. Tous les programmes de communication devront chercher les paroles, les expressions et les images les plus appropriées au contexte local pour montrer les bénéfices à attendre de l égalité entre les genres et du respect des droits de la personne. Partenaires à associer à la mise en œuvre Pour lutter contre la dynamique de l épidémie, les programmes VIH nationaux ont intérêt à prévoir un dialogue permanent avec les communautés et les groupes affectés par l épidémie et impliqués dans la riposte. Il faut apporter des ressources aux communautés pour que celles-ci puissent agir par elles-mêmes plutôt que laisser les autres agir pour elles. Cela s applique en particulier aux populations vulnérables, y compris les personnes vivant avec le VIH. Il est peu probable que les communautés s interrogent spontanément sur leurs idées reçues, par exemple en matière de genre, sauf lorsqu on les y invite, mais des programmes à assise communautaire ont permis de catalyser les énergies en aidant les communautés à réfléchir à des traditions, des normes et des valeurs (par exemple le lévirat) qui mettent en danger la santé et même la survie. Parmi d autres partenaires clés on comptera les organisations de jeunes et de femmes, les syndicats et les associations d employeurs ainsi que les organisations confessionnelles. 9

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030

ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030 ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030 Mettre fin à l épidémie de sida ces mots renferment de tels espoirs et de telles promesses. Grâce à des engagements mondiaux et à des objectifs précis,

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

Les jeunes non mariés

Les jeunes non mariés Les jeunes non mariés et les grossesses non désirées Introduction Il est important de veiller à ce que les jeunes non mariés disposent d informations et de services de contraception. Les grossesses non

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

Outil d évaluation basée sur le genre des interventions nationales de lutte contre le VIH/SIDA

Outil d évaluation basée sur le genre des interventions nationales de lutte contre le VIH/SIDA GUIDELINE 2014 Outil d évaluation basée sur le genre des interventions nationales de lutte contre le VIH/SIDA Vers des interventions de lutte contre le VIH/SIDA prenant en compte la dimension de genre

Plus en détail

PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS

PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS Positionnement en vue de la session spéciale des (22 septembre 2014) 2 1. FACE À UN AVENIR INCERTAIN, LES GOUVERNEMENTS DOIVENT SE REMOBILISER

Plus en détail

Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par Saint-Marin

Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par Saint-Marin Comité des Parties de la Convention du Conseil de l'europe sur la lutte contre la traite des êtres humains Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la

Plus en détail

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre inégalité Note de Synthèse Protection sociale pour les Enfants Réduction de la pauvreté q protection sociale Février 2009 exclusion sociale Politiques Sociales atteindre les OMD sécurité stratégies politiques

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE

SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE Veuillez trouver ci-après la version sommaire des Standards Minimums pour la protection de l enfance dans l intervention

Plus en détail

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement

Plus en détail

VIH/SIDA ET GENRE SEXUEL Juillet 2006

VIH/SIDA ET GENRE SEXUEL Juillet 2006 VIH/SIDA ET GENRE SEXUEL Juillet 2006 1, rue Nicholas, Bureau 726, Ottawa ON K1N 7B7 Téléphone: (613) 233 7440 Télec: (613) 233 8361 Courriel: info@icad-cisd.com Site internet: www.icad-cisd.com INTRODUCTION

Plus en détail

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO concernant le suivi de la mise en œuvre des engagements de CONFINTEA VI Le 19 janvier 2012 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne

Plus en détail

SUIVI ET ÉVALUATION AU NIVEAU COMMUNAUTAIRE MISE EN ŒUVRE DE LA DÉCLARATION D ENGAGEMENT DE L UNGASS SUR LE VIH/SIDA

SUIVI ET ÉVALUATION AU NIVEAU COMMUNAUTAIRE MISE EN ŒUVRE DE LA DÉCLARATION D ENGAGEMENT DE L UNGASS SUR LE VIH/SIDA SUIVI ET ÉVALUATION AU NIVEAU COMMUNAUTAIRE MISE EN ŒUVRE DE LA DÉCLARATION D ENGAGEMENT DE L UNGASS SUR LE VIH/SIDA FRANÇAIS Conseil international des ONG de lutte contre le sida ICASO Remerciements :

Plus en détail

E/CN.6/2010/CRP.9. Compte-rendu de l animateur de la réunion. Distr. limitée 11 mars 2010 Français Original : anglais

E/CN.6/2010/CRP.9. Compte-rendu de l animateur de la réunion. Distr. limitée 11 mars 2010 Français Original : anglais Distr. limitée 11 mars 2010 Français Original : anglais Commission de la condition de la femme Cinquante-quatrième session 1 er -12 mars 2010 Point 3 a) de l ordre du jour Suivi de la quatrième Conférence

Plus en détail

LES PRINCIPES DE JOGJAKARTA

LES PRINCIPES DE JOGJAKARTA LES S DE JOGJAKARTA S SUR L APPLICATION DE LA LÉGISLATION INTERNATIONALE DES DROITS HUMAINS EN MATIÈRE D ORIENTATION SEXUELLE ET D IDENTITÉ DE GENRE La version anglaise est le texte autorisé. Des traductions

Plus en détail

«La prison est la seule solution pour préserver la société.»

«La prison est la seule solution pour préserver la société.» «La prison est la seule solution pour préserver la société.» Nous n enfermons rien d autre en prison qu une partie de nous-mêmes, comme d autres abandonnent sur le bord de la route leurs souvenirs encombrants

Plus en détail

Liste de vérification pour la planification des services d approche

Liste de vérification pour la planification des services d approche Liste de vérification pour la planification des services d approche Janvier 2014 La présente liste de vérification s adresse aux praticiens de la santé publique qui font du travail de proximité auprès

Plus en détail

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique?

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Note de position de CARE sur le changement climatique Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Le changement climatique représente une menace sans précédent pour les populations des pays en

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

Les Principes fondamentaux

Les Principes fondamentaux Les Principes fondamentaux DU MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE Christoph von Toggenburg/CICR Les Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du

Plus en détail

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP)

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Strasbourg, 22 août 2014 CDDH-CORP(2014)10 COMITÉ DIRECTEUR POUR LES DROITS DE L'HOMME (CDDH) GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Projet de recommandation du Comité

Plus en détail

Les personnes handicapées ont les mêmes droits

Les personnes handicapées ont les mêmes droits Les personnes handicapées ont les mêmes droits La stratégie européenne 2010-2020 en faveur des personnes handicapées Commission européenne Égalité des droits, égalité des chances La valeur ajoutée européenne

Plus en détail

Sida : «Avant d arrêter le préservatif, faites le test»

Sida : «Avant d arrêter le préservatif, faites le test» Sida : «Avant d arrêter le préservatif, faites le test» Dossier de presse Juin 2008 Sida : le test du dépistage encore trop peu souvent associé à l arrêt du préservatif dans le couple Situation de l infection

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

Acteur majeur de la lutte contre le sida Antenne genevoise de l Aide Suisse contre le Sida Membre de la Coalition internationale PLUS

Acteur majeur de la lutte contre le sida Antenne genevoise de l Aide Suisse contre le Sida Membre de la Coalition internationale PLUS Acteur majeur de la lutte contre le sida Antenne genevoise de l Aide Suisse contre le Sida Membre de la Coalition internationale PLUS Groupe sida Genève 9, rue du Grand-Pré CH-1202 Genève info@groupesida.ch

Plus en détail

24 ème Réunion du Conseil de Coordination du Programme de l ONUSIDA Genève, Suisse 22-24 juin 2009

24 ème Réunion du Conseil de Coordination du Programme de l ONUSIDA Genève, Suisse 22-24 juin 2009 14 mai 2009 24 ème Réunion du Conseil de Coordination du Programme de l ONUSIDA Genève, Suisse 22-24 juin 2009 Prévention du VIH parmi les consommateurs de drogues injectables Page 2/29 Documents complémentaires

Plus en détail

SUPER GO UN PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES JEUNES FILLES

SUPER GO UN PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES JEUNES FILLES SUPER GO UN PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES JEUNES FILLES CONTEXTE DU PROGRAMME SUPER GO Féminisation du VIH : quelques chiffres clés (EIS-2005) 0,4% des filles de 15 à 19 ans sont infectées

Plus en détail

Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position adoptée en janvier 2005

Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position adoptée en janvier 2005 1 Le partenariat des organismes communautaires du Nouveau-Brunswick liés au sida ÉNONCÉ DE POSITION Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position

Plus en détail

Santé des étudiants et précarité : éléments de contexte

Santé des étudiants et précarité : éléments de contexte Santé des étudiants et précarité : éléments de contexte Dossier de synthèse documentaire et bibliographique Réactualisation - novembre 2011 Marseille : 18, rue Stanislas Torrents 13006 Marseille Tél. :

Plus en détail

La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH

La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH www.lmde.com La Mutuelle des Étudiants - LMDE : mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la Mutualité. SIREN 431 791 672. Siège

Plus en détail

RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE

RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE RECOMMANDATION DU CONSEIL Ces Bonnes Pratiques ont été approuvées

Plus en détail

Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies

Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies Introduction et raison d être 1. La Police des Nations Unies fut déployée pour la première fois dans les années 1960 au sein d une

Plus en détail

Liste des principales abréviations

Liste des principales abréviations 2014-2019 2 Liste des principales abréviations ART CRS DMG DPG FSF HSH IST LGBTQI MAS NONOPEP OPEP PMTCT PrEP PVVIH SIDA TasP TPE VIH Thérapie antirétrovirale Centres de référence Sida Dossier médical

Plus en détail

CONSEIL DE L EUROPE COMITE DES MINISTRES

CONSEIL DE L EUROPE COMITE DES MINISTRES CONSEIL DE L EUROPE COMITE DES MINISTRES Recommandation Rec(2006)5 du Comité des Ministres aux Etats membres sur le Plan d action du Conseil de l Europe pour la promotion des droits et de la pleine participation

Plus en détail

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Il est prévu que les recommandations contenues dans ce document resteront valables jusqu

Plus en détail

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction OFDT Note n 2010-12 Saint-Denis, le 09/08/2010 Introduction Les premières structures

Plus en détail

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents Le tableau suivant est destiné à donner un aperçu des principales actions à entreprendre pour répondre aux besoins

Plus en détail

RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI

RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI CRI(2011)37 RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI SUR LA LUTTE CONTRE L ANTI-TSIGANISME ET LES DISCRIMINATIONS ENVERS LES ROMS ADOPTÉE LE 24 JUIN 2011 Strasbourg, Septembre 2011 Publication

Plus en détail

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance 2 1. PRINCIPES : PRÉVENTION DES ABUS

Plus en détail

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit J ai droit, tu as droit, il/elle a droit Une introduction aux droits de l enfant Toutes les personnes ont des droits. Fille ou garçon de moins de 18 ans, tu possèdes, en plus, certains droits spécifiques.

Plus en détail

CHECKLIST pour l intégration du genre dans le nouveau modèle de financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

CHECKLIST pour l intégration du genre dans le nouveau modèle de financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme Au service des peuples des nations CHECKLIST pour l intégration du genre dans le nouveau modèle de financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme Programme des Nations

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

Bien préparer la mise en place du nouveau modèle de financement

Bien préparer la mise en place du nouveau modèle de financement Bien préparer la mise en place du nouveau modèle Juillet 2013 Cette présentation générale a été élaborée à l intention des pays et des autres parties prenantes, aux fins de leur indiquer les principaux

Plus en détail

PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES RELATIF AUX DROITS DES FEMMES

PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES RELATIF AUX DROITS DES FEMMES PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES RELATIF AUX DROITS DES FEMMES 1 PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES, RELATIF AUX DROITS DE LA FEMME

Plus en détail

AgiSSONS ensemble. Soutenons la démarche communautaire pour en finir avec le VIH/sida

AgiSSONS ensemble. Soutenons la démarche communautaire pour en finir avec le VIH/sida AgiSSONS ensemble Soutenons la démarche communautaire pour en finir avec le VIH/sida Le mot de la présidente Chère donatrice, Cher donateur, Tout d abord, merci d avoir choisi de soutenir Coalition PLUS.

Plus en détail

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc Bienvenue à l âge de la majorité! l État vous présente vos droits et devoirs ainsi que les principes fondamentaux de la République à travers «Le Livret du Citoyen» Nom... Prénom... Date de naissance...

Plus en détail

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 DÉVELOPPEMENT LOCAL MENÉ PAR LES ACTEURS LOCAUX POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 Les nouvelles règles et la législation régissant le prochain financement de la politique européenne de cohésion pour la période

Plus en détail

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Initiatives montrant des bonnes pratiques ainsi que des pratiques efficaces dans l adoption d une approche fondée sur les droits

Plus en détail

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE «Nos valeurs et nos règles» pour nos partenaires commerciaux Code de conduite pour le partenaire commercial de MSD [Édition 1] MSD est engagée dans une démarche

Plus en détail

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Déclaration finale de la Réunion mondiale sur l EPT 2014 Accord de Mascate Préambule 1. Nous, ministres, chefs de délégations,

Plus en détail

Évaluation et recommandations

Évaluation et recommandations ÉVALUATION ET RECOMMANDATIONS 13 Évaluation et recommandations Les personnes souffrant de troubles mentaux s intègrent mal sur le marché du travail. En Belgique, par rapport aux personnes qui ont une bonne

Plus en détail

Chez les étudiantes consommatrices de cannabis, 2 fois plus de recours à la pilule du lendemain et 4 fois plus d IVG

Chez les étudiantes consommatrices de cannabis, 2 fois plus de recours à la pilule du lendemain et 4 fois plus d IVG Dossier de presse 11 février 2014 Enquête santé / Vie étudiante / Chiffres clés La sexualité des étudiants en 2013 8 ème enquête nationale Chez les étudiantes consommatrices de cannabis, 2 fois plus de

Plus en détail

Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7

Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7 Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7 novembre 2012 Cadre de mieux-être en Le cadre de notre

Plus en détail

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise*

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* Denis Hamel, statisticien Unité Connaissance-surveillance MISE

Plus en détail

RAPPORT MONDIAL Rapport ONUSIDA sur l épidémie mondiale de sida 2013

RAPPORT MONDIAL Rapport ONUSIDA sur l épidémie mondiale de sida 2013 RAPPORT MONDIAL Rapport ONUSIDA sur l épidémie mondiale de sida 2013 Copyright 2013 Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) Tous droits de reproduction réservés. Les appellations employées

Plus en détail

L action contre le SIDA sur le lieu de travail

L action contre le SIDA sur le lieu de travail L action contre le SIDA sur le lieu de travail Région Afrique Une crise humanitaire et une entrave au développement L Afrique subsaharienne compte un peu plus de 10% de la population mondiale, mais abrite

Plus en détail

CaLP ARGENT CONTRE TRAVAIL. Travailler avec les banques Guide pratique de négociation dans le cadre des transferts monétaires en situations d urgence

CaLP ARGENT CONTRE TRAVAIL. Travailler avec les banques Guide pratique de négociation dans le cadre des transferts monétaires en situations d urgence CaLP ARGENT CONTRE TRAVAIL Travailler avec les banques Guide pratique de négociation dans le cadre des transferts monétaires en situations d urgence 4 CaLP ARGENT TRAVAILLER CONTRE AVEC TRAVAIL LES BANQUES

Plus en détail

ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE DECLARATION D HELSINKI Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains

ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE DECLARATION D HELSINKI Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE DECLARATION D HELSINKI Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains Adoptée par la 18e Assemblée générale de l AMM, Helsinki, Finlande,

Plus en détail

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises 1 Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises Luca Fumagalli Adjoint au chef du Service des établissements spécialisés et délégué du canton au groupe d accompagnement

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Surveillance du VIH chez les nourrissons et les enfants de moins de 18 ans. sur la surveillance mondiale du VIH/sida et des IST

Surveillance du VIH chez les nourrissons et les enfants de moins de 18 ans. sur la surveillance mondiale du VIH/sida et des IST Groupe de travail ONUSIDA/OMS sur la surveillance mondiale du VIH/sida et des IST Surveillance du VIH chez les nourrissons et les enfants de moins de 18 ans Catalogage à la source: Bibliothèque de l OMS:

Plus en détail

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Équipes de santé familiale Améliorer les soins de santé familiale Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Juillet 2009 Version 2.0 Table des matières Introduction...3

Plus en détail

UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE

UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE La grande conférence sociale a permis d établir une feuille de route ambitieuse, qui engage ensemble l Etat, les

Plus en détail

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

IST et SIDA : s'informer pour se protéger! IST et SIDA : s'informer pour se protéger! Tous concernés! De quoi s agit-il? Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des infections dues à des virus, des bactéries, des parasites ou des

Plus en détail

LE MARKETING SOCIAL ET

LE MARKETING SOCIAL ET LE MARKETING SOCIAL ET LA PRÉVENTION DE LA MALTRAITANCE MARIE-HÉLÈNE GAGNÉ 6ème Colloque québécois sur la maltraitance envers les enfants et les adolescents Montréal, 29 octobre 2013 LE FARDEAU DE LA MALTRAITANCE

Plus en détail

Objectif de progression Actions Indicateurs chiffrés. Diligenter une enquête auprès des salariés pour connaitre précisément leurs besoins

Objectif de progression Actions Indicateurs chiffrés. Diligenter une enquête auprès des salariés pour connaitre précisément leurs besoins Articulation entre la vie professionnelle et l exercice de la responsabilité parentale (ces exemples visent à accompagner les partenaires sociaux dans leur négociation, ils ne sont pas exhaustifs des bonnes

Plus en détail

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES UN CONTEXTE PLEIN DE CONTRASTES Dans la plupart des pays analysés, un écart peut être observé entre les normes définies par les droits

Plus en détail

Après quatre tests d évaluation passés dans des pays différents (USA et Amérique latine), la norme SA 8000 a été validée et diffusée.

Après quatre tests d évaluation passés dans des pays différents (USA et Amérique latine), la norme SA 8000 a été validée et diffusée. LA NORME SA 8000 Les origines de la norme SA 8000 La norme SA 8000 est le résultat, entre autre, du constat de la multiplication des normes et des standards existants sur le marché. C est en octobre 1997

Plus en détail

Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale

Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale (Le contenu de cette présentation n engage pas le Ministère public) 1 Objectifs et plan I. Tour d horizon des différentes

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

utilisés en faveur d un relativisme culturel, allant à l encontre de l universalité des droits de l homme,

utilisés en faveur d un relativisme culturel, allant à l encontre de l universalité des droits de l homme, Documents de synthèse DS 2 20.12.09 IIEDH Observatoire de la diversité et des droits culturels Situation des droits culturels Argumentaire politique www.droitsculturels.org 1. Définition des droits culturels

Plus en détail

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY «Penser et agir famille» LES OBJECTIFS 1. Accueillir les familles avec respect et ouverture d esprit dans toutes leurs formes et leurs différences. 2. Stimuler

Plus en détail

LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE

LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE Dans ce document, les mots de genre féminin appliqués aux personnes désignent les femmes et les hommes, et vice-versa, si le contexte s y prête. LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE POSITION DE L AIIC

Plus en détail

Service de presse 15 20 novembre 2014

Service de presse 15 20 novembre 2014 Service de presse 15 20 novembre 2014 40 ans après la ratification de la Convention européenne des droits de l homme (CEDH) Les droits fondamentaux remis en question Isabelle Bindschedler Un soutien pour

Plus en détail

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise POUR Enrichir le QuEbec Mesures pour renforcer l action du Québec en matière d intégration des immigrants Affirmer les valeurs communes de la société québécoise Affirmer les valeurs communes de la société

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

FR 31IC/11/5.3.2 Original : anglais Pour décision

FR 31IC/11/5.3.2 Original : anglais Pour décision FR 31IC/11/5.3.2 Original : anglais Pour décision XXXI e CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE Genève, Suisse 28 novembre 1 er décembre 2011 Réduire les inégalités en matière

Plus en détail

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix»

Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Résumé des résultats clés et réalisations Problématique Prévention des crises et consolidation de la paix : les défis Quelque 1,5 milliard

Plus en détail

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA Plan de la présentation Recommandations de recherche de l expertise INSERM Etat d avancement des

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ ET DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS 1. Introduction Placer la «bonne personne au bon endroit» représente

Plus en détail

VIH : Parlons-en franchement!

VIH : Parlons-en franchement! VihCouv_vert(2011_02) 08/02/11 13:27 Page1 DESSINS PHILIPPE DELESTRE VIH : Parlons-en franchement! VIH : Parlons-en franchement! LE VIH C EST QUOI? Le VIH est un virus. C est le virus du Sida. VIH ÇA VEUT

Plus en détail

2012-2016 4+4 4+4 2012-2016. Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social

2012-2016 4+4 4+4 2012-2016. Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social 2012-2016 Stratégie du Pôle Social 4+4 4+4 Stratégie du Pôle Social 2012-2016 »YɪàL G Ö dg á«é«jgî SG 4+4 2012-2016 Introduction Notre pays entre dans une nouvelle phase de construction d un projet national

Plus en détail

Une famille, deux pensions

Une famille, deux pensions famille, deux pensions Susan Poulin Au cours du dernier quart de siècle, la proportion de familles composées de deux conjoints mariés ayant tous deux un emploi a augmenté de façon phénoménale. En 1994,

Plus en détail

Risques liés aux systèmes informatiques et de télécommunications

Risques liés aux systèmes informatiques et de télécommunications Risques liés aux systèmes informatiques et de télécommunications (Juillet 1989) La vitesse de l innovation technologique liée aux ordinateurs et aux télécommunications, ces dernières années, et l intégration

Plus en détail

Convention relative aux droits des personnes handicapées et Protocole facultatif

Convention relative aux droits des personnes handicapées et Protocole facultatif Convention relative aux droits des personnes handicapées et Protocole facultatif NATIONS UNIES CONVENTION RELATIVE AUX DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES Préambule Les États Parties à la présente Convention,

Plus en détail

Adapté avec la permission du Ministère de l Éducation, Nouveau Brunswick

Adapté avec la permission du Ministère de l Éducation, Nouveau Brunswick Adapté avec la permission du Ministère de l Éducation, Nouveau Brunswick SONDAGE SUR L ATTITUDE DES PARENTS ENVERS L ÉDUCATION EN MATIÈRE DE SANTÉ SEXUELLE Nota : Vous pouvez transmettre ce sondage de

Plus en détail

Politique de Plan sur l égalite des sexes: Bâtir un monde équitable pour tous les enfants

Politique de Plan sur l égalite des sexes: Bâtir un monde équitable pour tous les enfants Politique de Plan sur l égalite des sexes: Bâtir un monde équitable pour tous les enfants Politique de Plan sur l égalite des sexes: Bâtir un monde équitable pour tous les enfants Un monde où tous les

Plus en détail

Utilisation de données par les administrateurs de programme. Objet : Durée : Objectifs :

Utilisation de données par les administrateurs de programme. Objet : Durée : Objectifs : Utilisation de données par les administrateurs de programme Objet : Ce cours a pour but de promouvoir l utilisation de données pour la planification et l amélioration basées sur des preuves des programmes

Plus en détail

DÉTERMINANTS COMPORTEMENTAUX DE LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE DES JEUNES EN MILIEU URBAIN

DÉTERMINANTS COMPORTEMENTAUX DE LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE DES JEUNES EN MILIEU URBAIN DÉTERMINANTS COMPORTEMENTAUX DE LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE DES JEUNES EN MILIEU URBAIN Analyse secondaire des données des enquêtes démographiques et de santé réalisées au Bénin et à Madagascar Avril

Plus en détail

A V I S N 1.851 ----------------------- Séance du mardi 28 mai 2013 ----------------------------------------

A V I S N 1.851 ----------------------- Séance du mardi 28 mai 2013 ---------------------------------------- A V I S N 1.851 ----------------------- Séance du mardi 28 mai 2013 ---------------------------------------- Prévention de la charge psychosociale (dont le harcèlement moral ou sexuel au travail) Suivi

Plus en détail

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM)

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) Politiques, pratiques et données statistiques sur les mineurs isolés étrangers (MIE) dans les États membres de l UE et en Norvège 1. INTRODUCTION Cette note de synthèse

Plus en détail

Les Principes et les Bonnes Pratiques Relatifs à la Sensibilisation et l Education Financières

Les Principes et les Bonnes Pratiques Relatifs à la Sensibilisation et l Education Financières DIRECTORATE FOR FINANCIAL AND ENTERPRISE AFFAIRS Les Principes et les Bonnes Pratiques Relatifs à la Sensibilisation et l Education Financières RECOMMANDATION DU CONSEIL Ces Principes et Bonnes Pratiques

Plus en détail