«Qu'ils mettent leur confiance en toi, ceux qui connaissent ton nom, car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, SEIGNEUR!» (Psaumes 9.

Transcription

1 Leçon 10 pour le 3 septembre 2016

2 «Qu'ils mettent leur confiance en toi, ceux qui connaissent ton nom, car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, SEIGNEUR!» (Psaumes 9.11) Jésus désirait le bien des personnes, leur montrait de la sympathie et répondait à leurs besoins, et ainsi il gagnait leur confiance. Ils avaient confiance en lui parce qu'ils voyaient un engagement ferme et solide de sa part. Gagner la confiance des gens signifie que nous devons être fiables, c est-àdire des personnes auxquelles on peut croire, qui offrent sécurité et fiabilité. Le mot «confiance» est étroitement lié à croire, à avoir la foi.. En hébreu, la racine du mot «foi» est amn, d où vient le mot amen. Le mot Amen est une déclaration de foi et d affirmation, «Ainsi soit-il», «En vérité» ou «C est ma foi» (Wikipédia, Le mot Amen)

3 «Ne mettez pas votre confiance dans les grands de ce monde. Ils ne sont que des hommes, ils ne peuvent pas sauver.» (Psaumes BFC) Dans la Bible, la confiance est liée à Dieu lui-même. Il est le seul en qui on peut avoir une confiance totale. Cependant, quand on parle de faire confiance à l'homme, on parle presque toujours en termes négatifs (Michée 7.5). En voyant l'exemple d'israël et de l église chrétienne, nous pouvons comprendre que nous ne sommes pas vraiment fiables. «Non, mes enfants, ce que j'entends dire n'est pas bon ; vous faites pécher le peuple de l'éternel.» (1 Samuel 2.24). Comment réussir à être fiables? Quand, par notre service à la communauté, les personnes commenceront à se fier à nous, nous devons les diriger vers Jésus, le seul en qui on peut avoir confiance.

4 «Une bonne réputation vaut mieux que de grandes richesses : l'estime des autres est préférable à l'or et à l'argent.» ( Proverbes 22.1 ) Dans la Bible, nous avons des exemples de personnes qui ont été associées à des chefs païens: Joseph Daniel Esdras Dieu «lui donna grâce et sagesse devant Pharaon, roi d'égypte, qui l'établit gouverneur d'égypte et de toute sa maison» (Actes 7.10). «Daniel lui-même surpassait les chefs et les satrapes, parce qu'il y avait en lui un souffle extraordinaire ; et le roi projetait de le placer à la tête de tout le royaume.» (Daniel 6.4) «Cet Esdras monta de Babylone ; c'était un scribe versé dans la loi de Moïse, celle que le SEIGNEUR, le Dieu d'israël, avait donnée. Comme la main du SEIGNEUR, son Dieu, était sur lui, le roi lui accorda tout ce qu'il demandait.» (Esdras 7.6) En gagnant la faveur des souverains ils ont acquis le "capital social", grâce auquel ils ont été d'une grande aide à la communauté.

5 «Puis je dis au roi : Si cela te semble bon, ô roi, qu'on me donne des lettres pour les gouverneurs de la région située à l'ouest de l'euphrate, afin qu'ils me laissent passer jusqu'à mon arrivée en Juda, et une lettre pour Asaph, gardien du parc royal, afin qu'il me fournisse du bois de charpente pour les portes de la citadelle, près de la Maison, pour la muraille de la ville et pour la maison où je me rendrai. Le roi me l'accorda, car la bonne main de mon Dieu était sur moi» (Nehemías 2:7-8) Une petite église peut difficilement réaliser une œuvre d'envergure en faveur de la communauté avec les ressources économiques limitées qu elle possède. Là, entre en jeu le "capital social" acquis suite à nos relations avec les dirigeants laïcs. Cependant, il y a toujours des limites que nous devons établir dans ces relations. L'église ne peut jamais compromettre ses principes.

6 «Nous devons apprécier chacun de nos talents parce que c'est un capital qui nous est prêté pour être développé à la gloire de Dieu. Les êtres humains sont constamment tentés de considérer toute position acquise comme le résultat de quelque qualité qui leur est propre. Le Seigneur ne travaille pas avec de telles personnes, car il ne veut donner à aucun être humain la gloire qui appartient à son nom. Il fait son représentant de l'humble et fidèle serviteur, de celui qui ne s'élève pas et n'aura pas de lui-même une opinion trop haute.» (E.G.W. Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 90.)

7 «La vie d'une telle personne sera consacrée à Dieu comme un sacrifice que Dieu acceptera, emploiera, et entretiendra. Il désire rendre les hommes sages de sa propre sagesse, afin que celle-ci les qualifie pour son service. Dieu se manifeste dans la vie de l'ouvrier évangélique humble et consacré... Considérez tous les talents qui vous sont confiés comme un trésor sacré devant être employé à communiquer à d'autres la connaissance et la grâce reçues. Vous accomplirez ainsi le dessein en vue duquel Dieu vous les a donnés. Il désire que vous le glorifiez en vous abandonnant à Jésus-Christ.» (E.G.W. Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 90.)

8 «Maintenant, Israël, écoute les prescriptions et les règles que je vous apprends pour que vous les mettiez en pratique, [ ] Vous les observerez et vous les mettrez en pratique ; ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples qui entendront parler de toutes ces prescriptions ; ils diront : «Cette grande nation est vraiment un peuple sage et intelligent!» (Deutéronome 4.1,6) Qu'arriverait-il si notre église locale disparaissait? Sa présence manquerait-elle à la communauté? Sommes-nous utiles, comme église, aux gens autour de nous?

9 L'Église adventiste a une vérité biblique à partager avec le monde. Mais, malheureusement, les personnes ne sont pas intéressées à écouter ce message. Dans ces derniers jours, Dieu a pourvu un moyen efficace pour que l'église puisse gagner la confiance des personnes et qu'il naisse en cellesci le désir d en savoir davantage sur la vérité que nous proclamons. Ce moyen est le message de santé, bras droit du message de salut.

10 «Faites du travail missionnaire médical. Cela vous donnera accès aux cœurs des gens. La voie sera ainsi préparée pour une proclamation plus résolue de la vérité. Vous vous rendrez compte qu en soulageant leurs souffrances physiques, vous avez aussi la possibilité de prendre soin de leurs besoins spirituels....» JE MEDITE (E. G. White, Évangéliser, p. 462) JE PRIE