CONTES ET METAPHORES EN TRAVAIL SOCIAL
|
|
- Geoffrey Malo
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 CONTES ET METAPHORES EN TRAVAIL SOCIAL «IL ÉTAIT UNE FOIS DES HISTOIRES, LES HISTOIRES DE NOS VIES GOUBILLE Nicole, assistante sociale et sociologue, enseignante à l ESAS-HELMO Ecole Supérieure d Action Sociale, rue d Harscamp, 60C, 4020 Liège ( n.goubille@helmo.be ) INTRODUCTION 1. RACONTER DES HISTOIRES 1.1. Fondement de l art narratif 1.2. Distinctions entre les différentes histoires 2. TRANSFORMER LES REPRESENTATIONS SOCIALES 2.1. Notions de représentations sociales 2.2. Evolution des représentations sociales 3. DEVELOPPER UN PROCESSUS D APPLICATION ET/OU DE CREATION DES CONTES ET METAPHORES 3.1. Application d expressions métaphoriques 3.2. Adaptation d expressions métaphoriques 3.3. Processus créatif d expressions métaphoriques en trois étapes CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE 1 /25
2 INTRODUCTION Comme le «Petit Prince» de Saint-Exupéry demandait à l aviateur «dessine-moi un mouton», nous pourrions vous demander à notre tour : «Raconte-moi une histoire, une belle histoire Raconte-moi des histoires, des histoires anciennes Raconte-moi ton histoire, l histoire de ta vie». Et si nous racontions ensemble des histoires pour cheminer pas à pas, pour nous éclairer sur une zone d ombre et nous révéler un éclat lumineux Chacun de nous est concerné par son histoire personnelle et familiale, par sa trajectoire de vie inscrite dans un contexte socioculturel. Nous sommes tous invités à cultiver notre intériorité, à rechercher des sens à nos vies En tant qu intervenants sociaux, nous rencontrons professionnellement «des blessés de la vie» et «des explorateurs en quête de sens et de bien-être». Tout en leur assurant un cadre sécurisant, nous tentons de les rejoindre là où ils vivent. Avec empathie, nous co créons et nous cherchons à : - Écouter leur histoire ; - Accueillir leurs émotions ; - Identifier leurs besoins ; - Révéler leurs ressources personnelles et celles de leur entourage ; - Evoquer leurs responsabilités et les inviter à en faire leur part ; - Stimuler leur recherche identitaire individuelle et collective ; - Favoriser leur intégration socio-culturelle ; - Susciter leur créativité ; - Accompagner leur cheminement vers d éventuels changements Très souvent, nous sommes confrontés à des difficultés d expression, perdus dans le labyrinthe d un vague sentiment de malaise «je suis souffrant», avec quelles significations? Est-ce en lien avec la maladie, le handicap, le deuil, la tristesse, la déception, la solitude, le rejet, la colère, la jalousie, le manque, la perte de sens? Interrogeons-nous : dans un cadre psycho-socio-culturel, comment favoriser l expression, la compréhension empathique et l évolution de ses représentations afin d envisager d autres possibles? Et explorons la voie ou la voix des contes et des expressions métaphoriques 2 /25
3 Avant de commencer ce voyage des contes et des métaphores, voici trois préalables : 1. Raconter son histoire personnelle en termes de trajectoire de vie, qui fait référence aux récits de vie n est pas l objet de cet écrit. 2. Raconter des histoires peut signifier exprimer ses versions des faits, selon le regard posé avec parfois certaines exagérations ou même pures imaginations ; nous éviterons les termes mensonge ou vérité qui sous-entendent des considérations justicières pour insister sur les interprétations multiples des évènements vécus. 3. Raconter des histoires, goûter au plaisir et à la profondeur du langage métaphorique, se laisser toucher et comprendre pour ensuite, déconstruire et reconstruire avec son regard critique et ses références personnelles Telle est l invitation de cet écrit «Il n y a pas de vérité, pas de mensonge, tout est une histoire d opinions.» Terry GILLLIAM 3 /25
4 1. RACONTER DES HISTOIRES «C est l humain qui fait l histoire et non pas l histoire qui fait l humain.» Henri MASSIS 1.1. Fondement de l art narratif Depuis la préhistoire, depuis notre plus jeune âge et partout dans le monde, nous racontons des histoires, nous racontons les histoires de nos vies. Avant les traces écrites de ces histoires, cet art narratif s est exprimé par la tradition orale. Certains maîtrisent davantage «l oralité» soit en que tant que «leadership» pour imposer ses valeurs et ses idées, soit en tant que traducteur ou porte-parole des «non-dit», des «sansvoix» Nous, intervenants sociaux, veillons à ce que chacun se réapproprie «cette oralité». Chercheur en psychologie culturelle et éducative, Jérôme BRUNIER explique le lien narratif entre individu et collectivité dans un contexte culturel : 1 «Notre expérience est traduite sous forme narrative dans les conventions du récit, qui permet de convertir l expérience individuelle en monnaie collective, qui en quelque sorte peut entrer en circulation sur une base plus large que la seule relation interpersonnelle.( ) Et dans la mesure où le conte populaire et le récit en général s articule autour de cette dialectique entre les normes attendues et porteuses d une part ; et d autre part, l évocation de transgressions possibles, il n est pas surprenant que le récit, comme la culture elle-même soit à la fois la monnaie et la devise d une culture.» Jérôme BRUNIER poursuit en expliquant l art narratif qui consiste à construire des histoires pour se raconter soi-même. «Cette construction très irrégulière procède à la fois de l intérieur et de l extérieur. L intérieur, c est la mémoire, les sentiments, les croyances, la subjectivité. Une part de cette intériorité est très certainement innée, propre à notre espèce. ( ) Mais une grande partie du récit que nous faisons de nous-même est également fondée sur des sources extérieures ; sur l apparente estime que les autres nous portent et sur les innombrables attentes que nous avons très tôt puisées, sans même y penser dans la culture où nous sommes immergés.» Transmises par les voies de la communication, les histoires évoquent un lien de réciprocité ; prendre la parole suscite le fait d être écouté ; créer une œuvre d art provoque l espérance d être rejoint dans la contemplation ; offrir ses services attire l accueil de ceux-ci 1 BRUNIER Jérôme, Pourquoi nous racontons-nous des histoires?, éd. Retz, France, 112 pages, 2002, p.18 4 /25
5 D après Patrick TRAUBE, psychothérapeute belge, donner et recevoir, demander et refuser : quatre actions clés qui fondent les relations humaines épanouissantes et respectueuses. Balancier entre réalité et imaginaire, le processus narratif remplit plusieurs fonctions telles la transmission d informations et de rituels de la vie quotidienne, le partage d émotions liées à des évènements de vie ou à des univers imaginaires, le passage de l identité individuelle vers une identité collective ou encore la recherche de sens existentiels. «Peu importe les époques, les modes et les coutumes, le - dis, tu me racontes une histoire est une demande intemporelle, sans appartenance de lieux, ni de races. Chacun de nous a établi un rapport avec ces histoires et a créé un lien indélébile, ineffaçable, indestructible. Léger cordon ou amarre pesante, ce lien est là agissant dans notre imaginaire dont il est un des constituants. Le récit, ce lieu magique de tous les possibles est l endroit où on invente ou réinvente le passé, où l on crée ou recrée le présent et où on l on imagine l avenir. C est l espace de l apparente liberté d où seraient bannies entraves et pressions, c est le lieu où l on déplace les contraintes de la vie vers celles, moins violentes, de la narration orale ou écrite. Personnages de fiction ou réels, quelle importance? Le sens général qui se dégagera du récit est celui que l auteur voudra bien lui conférer.» 2 Durant leur croissance, les enfants s identifient à leurs parents pour ensuite prendre conscience de leur individualité en découvrant entre autre leur reflet dans le miroir ou l écho de leur voix Par le mimétisme et l imaginaire, les enfants entrent très tôt dans la narration, confrontés aux obstacles de la vie, aux processus inconscients liés aux pulsions, aux mécanismes défensifs, aux angoisses et fantasmes. «En matière d histoires, les enfants sont de fameux conservateurs. Ils veulent les réentendre avec les mêmes mots que la première fois, pour le plaisir de les reconnaître voir de les apprendre par cœur avant de se lancer dans l aventure des variantes ou de l improvisation. Les mots constituent l ancrage des sentiments éprouvés. Lorsque l enfant apprivoise un coin de son univers, il en refait le tour du propriétaire avant de se risquer ailleurs. Ce n est que plus tard qu ils accepteront la surprise des variantes et d une autre exploration du thème ; qu un point de vue neuf en renouvellera l intérêt.» 3 L étape suivante de socialisation permet soit le renforcement du modèle groupal identitaire, soit l altérité identitaire où l autre est différent de soi. Toute cette évolution est inscrite dans des histoires culturelles, des récits mythologiques aux paraboles bibliques, des contes populaires aux contes de fée ou encore récemment des histoires magiques destinées principalement aux adolescents, telles que les épisodes d Harry Potter, du Seigneur des anneaux, Twilight 2 GRAITSON Isabelle avec la collaboration d Elisabeth NEUFORGE, L intervention narrative en travail social, essai méthodologique à partir des récits de vie, éd. L Harmattan, France, 219 pages, 2008, p.26 3 FEVRE Louis, Contes et métaphores, 2 ème éd. Chronique Sociale, France, 192 pages, 2004, p.57 5 /25
6 1.2. Distinctions entre les différentes histoires Les histoires définies en tant que récits mettent en scène de manières diversifiées des faits réels ou imaginaires, telles que les mythes, les paraboles, les légendes, les contes et les métaphores. Approfondissons en quoi ils peuvent devenir des outils d intervention sociale. D après Louis FEVRE, les mythes sont «des récits présentant les personnages, les relations et les problèmes qui concernent les origines de l homme». Le mythe de Sisyphe relate la condamnation à faire rouler une énorme pierre jusqu en haut de la montagne. La regarder glisser jusqu en bas inévitablement. Recommencer cette montée et cette descente indéfiniment En tant qu intervenants sociaux, nous pourrions évoquer ce mythe dans l accompagnement d une jeune femme désemparée parce qu elle est enceinte pour la cinquième fois en si peu de temps : se voit-elle contrainte d assumer cette grossesse non désirée et d éventuelles suivantes ou au contraire, souhaite-elle rompre avec les répétitions insatisfaisantes pour elle en envisageant un moyen de contraception adapté et/ou une éventuelle interruption de grossesse? Un autre mythe grec raconte la mort d Icare, après avoir volé trop près du soleil C est l histoire d Icare et de son père Dédale qui crée des ailes avec de la cire et des plumes pour s enfuir du labyrinthe. Dédale avertit son fils Icare des dangers de la mer et de ses gouffres abyssaux, des dangers du soleil et des rayons. Porté par son élan de liberté, Icare s envole et s approchant trop près du soleil, entraîne la fonte de ses ailes et se noie dans la mer Raconter ce mythe permet d attirer l attention sur le prix à payer pour un détenu qui ne réintègre pas la prison après un congé pénitentiaire ; ou permet d avertir des dangers pour la santé en consommant excessivement des substances toxiques ou encore permet d éviter le risque du surendettement en cédant à des achats compulsifs possibles par des crédits accessibles A la suite des mythes, les paraboles issues de la tradition chrétienne constituent d après Louis FEVRE, «de brefs récits métaphoriques, très imagés, marqués par leur aspect énigmatique, éveillant la curiosité et invitant à faire sens dans sa vie.» Pour illustrer, la parabole des talents évoque le don des talents selon les capacités de chacun où nous sommes invités à prendre conscience de nos aptitudes et à développer nos potentialités. A propos des légendes, Louis FEVRE les définit comme «des récits à caractère merveilleux où les faits historiques sont transformés par l imagination populaire ou l invention poétique.» Telle la légende liégeoise de Tchantchès reprend certaines caractéristiques du liégeois populaire, en tant que «bon vivant» et loin des fastes des bourgeois. Définies par de courts récits destinés à illustrer des normes ou des préceptes, les fables apparaissent plus ardues à évoquer par le côté moralisateur et la présence de jugements de valeur. Certains se souviennent peut-être d une fable de la Fontaine où la fourmi refuse d apporter son aide à la cigale ayant chanté tout l été pendant qu elle-même préparait ses provisions pour l hiver Accusation ou invitation à assumer ses responsabilités, à récolter ce que l on sème? 6 /25
7 Dans cet écrit et comme le titre l indique, nous évoquerons davantage les formes narratives des contes et des métaphores. Les contes sont «des récits imaginaires et métaphoriques d une aventure. Contrairement aux histoires brèves, ils comportent des étapes et des rebondissements qui entretiennent curiosité et suspense jusqu à sa conclusion.» 4 Pierre MOURLON BEERNART 5 précise que «les contes font partie de la littérature populaire et sont transmis de bouche à oreille avant d être consignés dans des livres ; c est la raison pour laquelle dans des pays à civilisation orale comme en Afrique Noire, ils demeurent aussi vivants, chaque conteur aménageant le récit à sa façon.» Tout comme il existe des bandes dessinées adaptées aux enfants et d autres destinées aux adultes, des contes populaires sont particulièrement adressés aux adultes qui bercés par l imaginaire de l enfance cherchent souvent des significations multiples Par contre les contes de fées, spécialement pour les enfants, simplifient les situations en typant les personnages afin de maximiser l écho. Dans son livre Psychanalyse des contes de fées, Bruno BETTELHEIM, thérapeute autrichien, explique l impact des contes de fées auprès des enfants, en aidant ceux-ci à donner du sens à leur vie. 6 «Pour pouvoir régler les problèmes psychologiques de la croissance (c est-à-dire surmonter les déceptions narcissiques, les problèmes œdipiens, les rivalités fraternelles ; être capable de renoncer aux dépendances de l enfance ; affirmer sa personnalité ; prendre conscience de sa propre valeur et de ses obligations morales) ; l enfant a besoin de comprendre ce qui se passe dans son être conscient et, grâce à cela, de faire face également à ce qui se passe dans son inconscient.( ) C est ici que l on voit la valeur inégalée du conte de fées : il ouvre de nouvelles dimensions à l imagination de l enfant que celui-ci serait incapable de découvrir seul. Et, ce qui est encore plus important, la forme et la structure du conte de fées lui offre des images qu il peut incorporer à ses rêves éveillés et qui aident à mieux orienter sa vie.» Beaucoup d entre nous se souviennent du petit chaperon rouge naïf, qui se fait attraper dans le piège du grand méchant loup ; où le dénouement de l histoire insiste sur la justice rétablie par le chasseur tirant sur le grand méchant loup libérant ainsi le petit chaperon rouge et sa grand-mère. Ce conte intemporel marque les imaginaires des petits et des grands par la force de ses messages : naïveté et insouciance de l enfance, confrontation aux pertes de ses repères, aux rencontres surprenantes sur le chemin, mais veillons à ne pas sombrer dans une méfiance excessive face à l inconnu ; en ciblant davantage les possibilités à éviter ou à contourner les dangers. 4 FEVRE Louis, Contes et métaphores, éd. Chronique Sociale, France, 192 pages, 2004, p177 5 COLLECTIF, présenté par Pierre MOURLON BEERNART, Contes de Noël pour notre temps, éd. Lumen Vitae, Belgique, 151 pages, 1993, p18 6 BETTELHEIM Bruno, Psychanalyse des contes de fées, éd. Pocket, Robert Laffont, France, 477 pages, 1999, p.18 7 /25
8 Quant aux métaphores, elles sont définies par David GORDON «comme une façon de parler dans laquelle une chose est exprimée en termes d une autre, jetant par ce rapprochement un nouvel éclairage sur le caractère de ce qui est décrit.» 7 Il poursuit en disant que les métaphores sont des représentations du vécu qui ne sont pas les expériences elles-mêmes. Face au malaise que nous pouvons ressentir, nous exprimons certaines images fortes comme tomber dans le vide ou s écraser contre un mur ou encore être sur le bord du précipice Ces images fortes évoquent l intensité du malaise sans issue ; par contre, si nous imaginons être perdus dans un labyrinthe, ce n est pas pour autant que nous vivons l expérience réelle d un labyrinthe. Ce parcours de vie est parsemé d obstacles apparaissant insurmontables. Soit nous concentrons notre regard sur les multiples impasses et les allées et venues infructueuses ; soit nous pouvons entrevoir l issue possible de ce labyrinthe, vers d autres perspectives plus lumineuses Cet exemple démontre une caractéristique essentielle des contes et des métaphores où les significations sont multiples : la polysémie que Louis FEVRE développe comme ceci : «celui qui lit, dit, écoute, en capte ce qu il peut sur le moment et il complète par la suite les significations qu il porte aux évènements.» 8 Il mentionne une autre caractéristique : l isomorphisme. «Une métaphore isomorphique transpose presque trait pour trait les éléments du caractère, les choix fondamentaux, les systèmes de valeurs, le type de problème vécu par le destinateur. Il s agit d une correspondance de structure et non d un mimétisme. Le contexte, les personnages, l aboutissement et surtout la ressource à introduire doivent intriguer, voire dérouter l intéressé.» 7 GORDON David, Contes et métaphores thérapeutiques, apprendre à raconter des histoires qui font du bien, éd. Dunod, France, 191 pages, 2006, p.17 8 FEVRE Louis, Contes et métaphores, 2 ème éd. Chronique Sociale, France, 192 pages, 2004, p.186 & p /25
9 «Madame Blanche venait de terminer ses courses. Au comptoir du self, elle acheta un bol de soupe, alla s installer à une table, y posa son plateau et s aperçut qu elle avait oublié de prendre une cuillère. Elle repartit aussitôt en chercher une au comptoir. Revenant à sa place, une minute plus tard, elle trouva Monsieur Noir installé devant le bol, trempant sa cuillère dans la soupe. Quel «sens gêne», pensa-t-elle! Mais il n a pas l air méchant Ne le brusquons pas! Vous permettez, lui dit-elle en tirant la soupe de son côté. Son interlocuteur ne répond que par un large sourire et elle commence à manger. A ce moment, Monsieur Noir retire un peu le bol vers lui et le laisse au milieu de la table. A son tour, il plonge sa cuillère et mange, mais avec tant d amabilité dans le geste et le regard qu elle le laisse faire. Ils mangent à tour de rôle. Son indignation a fait place à la surprise, Madame Blanche se sent même un peu complice. La soupe terminée, Monsieur Noir se lève, lui fait signe de ne pas bouger et revient avec une abondante portion de frites qu il pose au milieu de la table. Il l invite à se servir. Elle accepte et ils partagent les frites. Puis, Monsieur Noir se lève pour prendre congé. Il lui offre un ample salut de la tête et prononce l un de ses premiers mots : Merci! Madame Blanche reste un moment pensive et songe à s en aller. Elle cherche son sac à main qu elle a accroché au dossier de sa chaise. Plus de sac! Mais alors se dit-elle Monsieur Noir n était qu un pickpocket! Ses yeux tombèrent alors sur un bol de soupe intact et froid, posé sur une table voisine, devant la chaise où est accroché son sac. Il manque une cuillère sur le plateau.» 9 2. TRANSFORMER LES REPRESENTATIONS SOCIALES «L expérience n est pas ce qui arrive à l individu, c est ce que l individu fait de ce qui lui arrive.» Aldous HUXLEY Cet inconnu qui s impose à notre table et s en va avec notre sac est forcément un imposteur! Cette histoire étonnante nous invite à prendre conscience de nos représentations sociales et à les modeler, tel un morceau d argile, touché, pétri et orienté vers une autre forme Surtout quand il s agit d un jugement de valeur si vite établi! 9 Récit repris et adapté par FEVRE Louis, Contes et métaphores, 2 ème éd. Chronique Sociale, France, 192 pages, 2004, p /25
10 2.1. Notions de représentations sociales En 1961, MOSCOVISCI redéfinit la notion de représentations en soulignant le caractère social. Traduites dans des actions, ces façons d appréhender le monde se fondent sur des valeurs en tant que repères stables et hiérarchisées permettant de justifier des choix et des normes en tant que règles communes sanctionnées quand elles sont transgressées. D après Jean-Claude ABRIC 10, les représentations sociales sont souvent inconscientes et systématisées, partagées par des catégories de personnes. Elles remplissent diverses fonctions : 1) Cognitive en permettant de comprendre et d expliquer des réalités de vie ; 2) Identitaire en définissant les identités individuelles et collectives ; 3) Directive en orientant des comportements normatifs ; 4) Justificatrice en argumentant les valeurs et les normes adaptées. D une part, ces représentations sociales ont tendance à être stables par un triple ancrage : 1) L ancrage psychologique est constitué de mécanismes mentaux étroitement liés à son histoire personnelle. Edgar MORIN utilise l expression «d imprinting culturel» pour aborder les façonnages précoces de l enfance. 2) L ancrage social est élaboré avec les routines sociales, les mécanismes d influence et de subordination aux normes sociales. 3) L ancrage institutionnel où les représentations sociales sont relayées par des institutions publiques, politiques, médiatiques, religieuses, formatives, D autre part, ces représentations sociales sont amenées à évoluer pour s ajuster aux réalités rencontrées en fonction des expériences de vie. Ce processus de transformation personnelle et collective des représentations sociales dépend de deux facteurs : le premier contextuel concerne l environnement sociétal avec les progrès techniques, les politiques sociales, l évolution des valeurs et des phénomènes de société. L autre facteur identitaire fait référence à notre façon de nous impliquer dans notre cheminement à la croisée d autres chemins. Pour illustrer, prenons un fait social tel que le licenciement collectif de travailleurs dans une entreprise. Selon le contexte socioéconomique de crise ou de prospérité économique, cette réalité de licenciement collectif est vécue différemment selon les acteurs concernés. Au niveau des employeurs, le licenciement collectif est devenu une étape nécessaire pour éviter une faillite ou éventuellement augmenter le profit. Au niveau des travailleurs, un jeune homme licencié après un an de travail n a pas le même vécu (en considérant peut-être le licenciement comme un passage ou un tremplin vers une autre orientation professionnelle) qu un quinquagénaire travaillant depuis trente ans dans l entreprise. Dans sa situation de professionnel confirmé, le licenciement bouscule les repères établis de longue date et signifie une chute, une injustice, une non reconnaissance de ses compétences, une disparition de la sécurité économique et une profonde angoisse face à l inconnu 10 ABRIC Jean-Claude (sous la direction de), Pratiques sociales et représentations sociales, éd. PUF, France, /25
11 2.2. Evolution des représentations sociales Célèbre physicien et chimiste qui a reçu le prix Nobel en 1971, PRIGOGINE a découvert les structures dissipatives : «C est loin de l équilibre que les choses se créent. Chaque équilibre est voué à disparaître pour donner naissance à un nouvel équilibre.» Cette découverte fondamentale est transférable en sciences sociales où un nouvel équilibre entraîne des changements, où les représentations sociales évoluent, confrontées aux changements liés aux expériences de vie Par exemple, la représentation sociale que certains couples ont développée de leur vie commune consiste à être fidèle, à conserver la répartition des rôles établis en début de contrat et de privilégier le cocoon amoureux en partageant ensemble un maximum de temps. A partir du moment où l un des conjoints provoque des changements, par le début d une démarche de développement personnel, une nouvelle orientation professionnelle, des rencontres amicales, des passions créatives ces changements provoquent chez l autre conjoint un bouleversement de sa vision du couple où le contrat évolue vers un nouvel équilibre Comment transformer les représentations sociales? 1) Première proposition en distinguant les faits des interprétations (inférences) : Dans la poursuite de l exemple précédent sur le fonctionnement du couple de type fusionnel, des faits précis et objectifs sont observés comme la participation à des séminaires de développement personnel, le travail thérapeutique, la recherche d un nouveau travail, la rencontre de nouvelles connaissances A l inverse, les interprétations imprécises et subjectives ou inférences présentent parfois une lecture parcellaire des évènements ; suivant sa carte du monde, l un n est plus désirable ni aimable puisque le temps à partager ensemble est réduit, l autre n est plus exclusif donc n est plus aimant puisqu il désire rencontrer d autres personnes Les inférences sont inéluctables. Elles constituent souvent une invitation à changer de regard et à rechercher d autres formes d équilibre L épanouissement de l un peut rayonner sur le couple, s ouvrir à d autres horizons ne signifie pas nécessairement désinvestir la relation. Sortir du cadre et du système de fonctionnement est l idée principale du changement de type deux, reprise dans l intervention systémique. Par exemple, de nombreuses femmes se sentent insatisfaites de leur apparence corporelle. Dès leur plus jeune âge, elles ont reçu des messages de leur entourage soulignant leur corpulence souvent vécues comme une disgrâce. Ce message s est ancré avec l influence des médias et notamment de la presse féminine qui valorise les multiples régimes alimentaires en vue des sveltes silhouettes idéalisées. Renforçant le fonctionnement du système, le changement de type un consiste à répéter ce message normatif, à suivre ces régimes soit disant si faciles et efficaces pour vaincre les rondeurs indésirables. Ce bien être hypothétique est opéré au prix de douloureux sacrifices pour s approcher de l idéal esthétique en renouvelant de nombreuses frustrations sans pour autant atteindre le but escompté. Par contre, le changement de type deux, suscite 11 /25
12 un changement de système, un questionnement entre les pressions normatives et les besoins personnels, une analyse des rapports à la nourriture et aux rythmes de vie sédentaire, une appropriation de son image corporelle Au lieu de renforcer leur ancrage, les changements de type deux modifient les représentations sociales des individus. 2) Deuxième proposition par le modèle PNL (Programmation Neuro Linguistique) D après Louis FEVRE, «la notion de programmation se base sur un enchainement précis et habituellement acquis d opérations sensorielles internes et externes. La notion de neurolinguistique provient du fait que cet enchaînement s organise dans des circuits neurologiques de notre cerveau et se traduit dans notre langage comme dans notre expression physiologique.» Il poursuit en disant que «La PNL fait fructifier nos ressources et prolonge nos aptitudes. Elle nous permet de reprogrammer ceux de nos apprentissages insatisfaisants.» 11 La PNL est fondée sur les principes suivants : «La carte n est pas le territoire.» «Une intention positive motive chaque comportement.» ou encore «L échec est du feed-back.» Ces principes nous invitent à creuser les repères et les commentaires sur notre vécu, les fondements de nos comportements et les significations de nos expériences. Anne LINDEN explique la PNL «comme une façon de penser, elle rend spécifique la manière dont notre esprit fonctionne, comment nous pensons. Quand nous réalisons que nous pensons en images et en mots, il devient plus facile de changer notre pensée en changeant l image ou les mots. Nous pouvons façonner nos pensées qui conduisent à la motivation et à la créativité. Savoir et comprendre la différence entre nos perceptions et la réalité nous rend plus efficace et flexible dans la communication et dans la vie.» 12 En modulant notre carte du monde constituée de représentations sociales, nous évoluons dans la résolution de problèmes, vers de nouveaux équilibres et d autres possibles 11 FEVRE Louis, Contes et métaphores, 2 ème éd. Chronique Sociale, France, 192 pages, 2004, p 186 et p LINDEN Anne, A propos de la PNL, article sur le site internet 12 /25
13 «Il était une fois un brin d herbe. Il était totalement désespéré, tantôt congelé par le froid, tantôt inondé par les pluies, ou brulé par le soleil, et parfois même piétiné par des centaines de grosses chaussures et de bottes. Dès lors qu il commençait à être heureux, à s étendre vers le ciel bleu et la chaleur du soleil en écoutant les oiseaux s interpeller et en sentant la brise et le caresser ; il était tondu ou aplati et compressé contre la terre. Un jour, ne sachant pas ce qu il faisait, quelqu un le coupa si court qu il savait à peine respirer et ne pouvait certainement plus entendre le chant des oiseaux ou sentir la brise. Mais, on ne sait pas comment, quelques jours plus tard, il remarqua qu il avait légèrement grandi et qu il pouvait à nouveau s étirer et voir le ciel. Malheureusement, après quelques semaines, le soleil brilla si fort qu il perdit sa couleur verte et devint brun et sec. Il pensa que sa fin était proche jusqu au moment où la pluie tomba et qu il put boire goulûment et s imprégner d humidité. Bientôt, il regagna en couleur. Il y avait toujours quelque chose qui semblait arriver pour le blesser, ou pour le mettre en danger ; la gelée et la neige, le soleil brûlant, les gens qui marchaient, couraient ou sautaient sur lui. Il était désespéré, ça ne valait pas le coup de vivre de cette manière. Un jour, un joli papillon se posa non loin de lui. Quelque chose de magnifique émanait de ce papillon et le brin d herbe commença à lui parler pour en arriver à lui raconter son histoire misérable. Le papillon fort sympathique, commença à lui parler : Je peux comprendre ce que tu ressens mais je dois dire que je suis assez surpris d entendre ton histoire. Vois-tu, de ma perspective, vu d en haut, au-dessus de toi, je te regarde chaque jour. Je vois que tu es tellement flexible que la pire des tempêtes ne te casse jamais, peu importe ce qu il t arrive : être écrasé de façon répétitive, être gelé ou brûlé ; tu te relèves toujours, tu lèves les yeux et t étends vers le ciel et les nuages. Et quand le vent souffle, je peux entendre ta chanson, jolie et légère. Le brin d herbe remercia le papillon et resta silencieux pendant longtemps. Puis, il commença à murmurer un chant joyeux, car il avait enfin réalisé que toute sa vie était un succès et non un échec.» LINDEN Anne, Les métaphores, votre vie est une histoire remplie d histoires, article sur le site 13 /25
14 3. DEVELOPPER UN PROCESSUS D APPLICATION ET/OU DE CREATION DE CONTES ET METAPHORES «Nous sommes le produit d une histoire dont nous cherchons à devenir les sujets.» Vincent DE GAUJELAC Suite aux approches des formes diversifiées d histoires et de la transformation des représentations sociales, nous allons approfondir le processus d application et de création de contes et de métaphores Application d expressions métaphoriques Deux secteurs d intervention sociale développent principalement ces expressions métaphoriques : le culturel et le thérapeutique. Le secteur culturel se fonde sur les traditions orales du monde et particulièrement la narration orale où le public découvre ou retrouve le plaisir des histoires à raconter et écouter ; nombreux stages et manifestations festives rencontrent un franc succès. En utilisant diverses formes de narration, certains projets socioculturels visent l expression créative et participent au processus d identité collective Une maison de jeunes a créé un CD musical où les jeunes se sont exprimés en mots et en musique ; une maison de quartier a publié un recueil de recettes du monde où des femmes immigrées s identifient culturellement dans un premier temps par l art culinaire L autre secteur -thérapeutique- concerne de nombreux intervenants sociaux sensibles ou formés à la PNL, à l intervention systémique, investis dans une relation de travail social au sens large, à visée thérapeutique ou non. «Les vertus thérapeutiques du conte de fées viennent de ce que le patient trouve ses propres solutions, en méditant ce que l histoire donne à entendre sur lui-même et sur les conflits internes à un moment précis de sa vie. ( ) La nature irréaliste de ces contes (qui leur est reprochée par les rationalistes obtus) est un élément important qui prouve à l évidence que les contes de fées ont pour but non pas de fournir des informations utiles sur le monde extérieur mais de rendre compte des processus internes chez un individu.» BETTELHEIM Bruno, Psychanalyse des contes de fées, éd. Pocket Robert Laffont, France, 477 pages, 1999, p /25
15 Dans cette perspective thérapeutique au sens large, nous sommes invités à explorer les diverses significations des évènements vécus et à trouver des pistes de solutions aux situations insatisfaisantes, aux obstacles rencontrés sur les chemins de vie. Pour illustrer, voici un conte des mille et une nuits «le pêcheur et le génie». «Un pauvre pêcheur jette à quatre reprises son filet dans la mer. La première fois, il remonte une carcasse d âne, la seconde un panier plein de graviers et la troisième des pierres et des coquilles vides. La quatrième tentative paraît fructueuse. Le filet a accroché un vase en cuivre, hermétiquement fermé et apparemment précieux. Dès que le pêcheur l a ouvert, il s en échappe un nuage de fumée qui se condense sous la forme d un génie. Il annonce au pauvre pêcheur que sa dernière heure est arrivée et se prépare à le tuer, insensible à ses supplications. Le pêcheur d abord terrorisé, se ressaisit et dit : Génie, malgré ta puissance, je ne pourrai jamais croire que, grand comme tu es, tu aies pu tenir dans un récipient aussi étroit. Blessé dans son amour propre, le génie répond : Ce que je suis capable de faire, tu vas dans un instant l apprendre à tes dépends. Et le pêcheur : je te lance un défi, à toi qui as su t enfermer dans ce vase en cuivre. Tu oses me provoquer? Oui, répond le pêcheur, le regardant sans trembler, je te mets au défi de te glisser à nouveau à l intérieur. Aussitôt, le génie, pour montrer son pouvoir, se comprime et disparaît dans le vase en cuivre. En un tour de mains, le pêcheur a refermé et ajusté solidement le couvercle. Et le précieux vase retourne à la mer avec son prisonnier» 15 D emblée, l accent est mis sur les multiples tentatives de pêche où la quatrième fois se révèle fructueuse tout comme l entraînement nécessaire avec les chutes inévitables pour accomplir les premiers pas des enfants, l autonomie progressive des personnes atteintes d un handicap pour se déplacer en bus, ou encore les balbutiements en français des femmes immigrées Ensuite, les confrontations entre le puissant génie et le pauvre pêcheur inverse les rôles où tout compte fait, les faibles peuvent être plus rusés que les forts. Une invitation à développer des stratégies conscientes ou inconscientes pour atteindre ses objectifs : telle la persuasion d un enfant pour obtenir le cartable à l effigie de son héros préféré, telle la fuite d une mineure d âge du service résidentiel qui l accueille afin de rejoindre son copain majeur, telle le déni du père maltraitant qui ne reconnaît pas sa part de responsabilité ou encore telle la stratégie de négociation de quelques sans abris pour occuper et s approprier un espace public désaffecté L emploi d expressions métaphoriques permet de résoudre certains problèmes ou de répondre à des insatisfactions. Elle favorise l expression et la compréhension empathique. 15 FEVRE Louis, Contes et métaphores, 2 ème éd. Chronique Sociale, France, 192 pages, 2004, p /25
16 Nous pourrions illustrer cet échange possible en travail social : «Mon conjoint vient de décéder dans un accident de voiture, je n ai pas de mot pour exprimer ce que je ressens. Vous ne pouvez pas comprendre si vous n avez pas vécu ce drame En tant qu intervenant social, je tente de comprendre ce que vous vivez j imagine que vous avez le souffle coupé... Je vous imagine comme un bateau à la dérive, suite à une tempête terrible, vous avez perdu la maitrise de votre gouvernail, vos voiles sont déchirées, vous êtes égarée dans l océan de la vie aux frontières de la mort» L image du bateau à la dérive est facilement accessible et saisit toute l intensité du drame vécu avec les différentes perspectives à creuser dans le processus de deuil : les voiles déchirées évoquent la souffrance dévastatrice de la séparation brusque, la maitrise du gouvernail aborde le déséquilibre familial, l égarement dans l océan aborde la perte de repères et la recherche de sens inhérente au questionnement existentiel sur les sens de la vie et de la mort Nous sommes souvent désemparés face au deuil, présenter ses condoléances constitue souvent une forme de politesse de circonstance mais toutefois impersonnelle Parmi d autres, une citation métaphorique permet d introduire un sens supplémentaire aux condoléances. «La mort est comme un bateau qui disparait à l horizon, ce n est pas parce qu on ne le voit plus qu il n existe plus.» citation reprise par Marie de HENNEZEL dans son livre la mort intime. Ce sens pourrait être la continuité du lien entre les personnes séparées ou de l existence humaine audelà de la disparition du champ sensoriel Toute expression métaphorique fait écho à différents niveaux chez chacun d entre nous à condition d être rejoint dans notre «carte du monde». David GORDON poursuit cette idée en expliquant la résolution de problèmes avec l outil des expressions métaphoriques. «Rencontrer le client dans son modèle du monde veut dire que la métaphore préserve la structure de la situation problématique du client. Autrement dit, les facteurs significatifs de la métaphore sont les relations interpersonnelles du client et les schémas répétitifs qu il emploie pour faire face dans le contexte du problème. Le problème lui-même est secondaire.» 16 Dans la résolution de problème, les intervenants sociaux peuvent faire référence à d autres vécus ou inventer des scénarios respectant la trame problématique de la personne désireuse d un changement. 16 GORDON David, Contes et métaphores thérapeutiques, apprendre à raconter des histoires qui font du bien, éd. Inter éditions Dunod, France, 191 pages, 2006, p /25
17 «C est l histoire d un colibri qui était au milieu d une forêt en feu. Tous les animaux fuyaient apeurés, pas lui. Ce petit oiseau prenait de petites gouttes d eau dans un lac et les jetait sur le brasier. Il répétait inlassablement son manège quand une chouette intriguée lui demanda : Colibri, es-tu devenu fou? Tu penses que tu vas éteindre l incendie en jetant des gouttes sur le feu? Il répondit alors avec le plus grand calme : Je n éteindrai pas l incendie mais je fais ma part!» Histoire indienne, reprise par UNIPAZ Dans cette histoire où le contexte présente une nature animée, résonne l idée de faire sa part, d être renvoyé à sa responsabilité. Cette idée est amenée progressivement dans la structure du récit en introduisant une situation problème : la forêt est en feu ; Les moyens du petit oiseau sont limités et inadéquats pour éteindre l incendie. Face à la faiblesse des moyens, les autres s enfuient. Un autre élément avec une conviction forte de sens qui maintient la responsabilité et évite un découragement excessif face à l ampleur de la tâche. L implication personnelle est à la fois limitée et complémentaire à celle des autres Adaptation d expressions métaphoriques Si le public visé est peu réceptif à ce genre de conte métaphorique, si ces références ne touchent pas sa carte du monde, il est toutefois possible de transférer cette structure significative dans un autre contexte, en s inspirant éventuellement du vécu quotidien Faire sa part au sein du système familial ou professionnel, dans son quartier en tant que citoyen actif Voici donc une nouvelle version du conte sur l incendie et le colibri. Dans notre société occidentalisée friande de consommation et de course occupationnelle, il existe un petit village parmi d autres où certains villageois préfèrent la mobilisation citoyenne et festive plutôt que la plainte ou le repli sur soi Un comité des fêtes s est créé depuis quelques années et des membres se sont désistés pour passer le relais à d autres. Créatrices de liens sociaux, quatre manifestations festives rythment les saisons d une année en offrant à des voisins de proximité géographique l occasion de se rencontrer, d échanger et de s amuser ensemble. Selon ses compétences et ses disponibilités, chaque membre du comité est invité à faire sa part pour que ces rencontres festives soient une réussite. Un appel est lancé aux autres villageois pour des coups de main ponctuels en évitant ainsi une surcharge aux membres organisateurs. Certains prennent davantage en charge les aspects 17 /25
18 organisationnels mais l implication de chacun est nécessaire pour que chacun puisse être en relation et participer autour d un repas festif, d un spectacle, une course au trésor, une chasse aux œufs, une animation musicale, un «Blind test» 3.3. Processus créatif d expression métaphoriques en trois étapes 1 ère étape : comprendre Dans une perspective de gestion d insatisfaction ou de résolution de problème s impose au préalable un questionnement explorant des composantes indispensables à la compréhension de la situation vécue : 1) Quels sont les faits précis problématiques ou insatisfaisants? 2) Quel est le contexte du vécu? 3) Quel est l élément déclencheur du désir de changement, de la résolution du problème? 4) Quels sont les enjeux liés aux changements? (gain/perte) 5) Quels sont les obstacles à la concrétisation de ces changements? 6) Quels sont les ressources personnelles et de l entourage encourageant les changements? En vue de créer une expression métaphorique adaptée, il s agit de comprendre l autre dans son vécu tout en respectant sa carte du monde. Louis FEVRE définit la carte du monde ou le modèle du monde «comme un schéma d ensemble permettant de nous représenter la réalité. Cette carte est à la fois l image de notre environnement, large et restreint et le système de repères que nous avons établi pour en modifier les éléments et nous situer sur ce territoire. Personnelle et en partie consciente, elle détermine l idée que nous nous faisons des êtres et des choses.» FEVRE Louis, Contes et métaphores, 2 ème éd. Chronique Sociale, France, 192 pages, 2004, p /25
19 Cette carte du monde n est pas le territoire, c est une représentation d un espace de vie bien plus complexe encore, variant selon l âge, les polarités féminines et masculines, la culture, les traits de caractère et la trajectoire de vie. Cette compréhension affinée permet de formuler des objectifs adéquats du changement sur lesquels l autre exerce un certain contrôle. Chacun est renvoyé à sa part de responsabilité, dépassant l idée que le problème ce sont les autres ou le contexte ou encore les circonstances de la vie. Toute l implication des intervenants sociaux réside dans la compréhension subtile de la situation insatisfaisante intégrée dans une carte du monde, pour ensuite déterminer un objectif d évolution adéquat et d élaborer des pistes d action appropriées. 2 ème étape : développer des stratégies D après David GORDON, «les personnes connaissent généralement les changements qu elles souhaitent effectuer. La difficulté réside au moment de la construction du pont entre leur situation présente insatisfaisante et leur situation future envisagée, plus satisfaisante. Il évoque les stratégies de raccordement qui se définissent comme le pont entre le problème et le dénouement.» 18 1) Parmi les stratégies de raccordement, la recalibration permet de susciter la prise de conscience du fait que les évènements prennent des dimensions telles qu ils deviennent problématiques et ensuite de les redimensionner avec des pistes de solution. L exemple repris par David GORDON est celui des tensions relationnelles vécues dans un couple partageant peu de temps ensemble, compte tenu du travail accaparant du compagnon. La recalibration permettrait de réaffirmer le lien d amour les unissant, dépassant la peur d être moqué ou rejeté en vue d un dénouement désiré où le couple concilierait vie professionnelle engageante et détente partagée sans reproche 2) Une autre stratégie de raccordement, le recadrage vise la création d autres sens associés aux mêmes faits. Dans son livre contes et métaphores page 187, Louis FEVRE définit cette technique comme une «intervention qui consiste à changer la réponse d une personne devant un comportement ou une situation en modifiant le sens qu elle lui accorde.» Un exemple développé par le thérapeute Mony ELKAÏM lors de ses conférences, relate les perspectives possibles d une métaphore apparemment réductrice, en rebondissant sur l expression de l autre : Une dame vient en consultation et lui exprime son sentiment d incompétence, de manque de confiance en elle. Au sein de sa famille, elle ne sait pas réagir adéquatement avec ses enfants, elle se sent «gourde». Au lieu de renforcer l image négative de gourde maladroite, 18 GORDON David, Contes et métaphores thérapeutiques, apprendre à raconter des histoires qui font du bien, éd. Inter éditions Dunod, France, 191 pages, 2006, p /25
20 Mony ELKAÏM approfondit cette métaphore vers une autre signification positive telle une gourde contenant de l eau rafraichissante, eau vive indispensable à l équilibre familial 3) Une autre stratégie de raccordement abordée par Louis FEVRE page 100 de son livre Contes et métaphores recherche la désactivation ou le renforcement de certains ancrages. L ancrage est défini comme «un stimulus interne ou externe associé à un réflexe de l organisme qui le reproduit automatiquement par la suite». Un exemple explicite du comportement raciste provient soit d un stéréotype généralisateur lié à une expérience négative, soit d une valorisation de son groupe d appartenance, soit encore d un mécanisme lié à la peur fondamentale de l inconnu et des différences Telle une femme se promenant seule dans la rue qui craint d être harcelée par l attitude insistante d un homme d une autre culture Cette femme est interpellée par ce genre de réplique : «Tu ne veux pas que je t aborde parce que je suis étranger». L expression métaphorique d une belle rencontre au-delà des apparences lui permettrait de dépasser cette crainte tout en veillant clairement à se positionner face à un éventuel harcèlement de séduction 3 ème étape : créer des métaphores Suivant ce présupposé fondamental de la PNL, abordé par Louis FEVRE page 101 de son livre Contes et métaphores, «Tout comportement obéit à une intention positive» signifie que la personne est bien plus que ses comportements ; son choix du moment est une solution qu il a trouvée à ce moment-là (automatisme ou développement d une stratégie consciente) même si cette piste n est pas la plus adéquate pour répondre à son insatisfaction. Il s agit de proposer une métaphore bienveillante (sans jugement) et libératrice (non moralisatrice), considérant l autre comme responsable de ses options éthiques. 1) Déterminer un cadre acceptable pour l autre en respectant sa carte du monde ; 2) Laisser émerger l inconscient et les associations d idées ; 3) Imaginer un élément nouveau qui soit recevable dans cette carte du monde et permettant d élargir les significations possibles ; 4) Introduire des effets de surprise, d humour, ou de suspense ; 5) Raconter la métaphore en adaptant son langage, s exprimer dans un vécu sensoriel et inviter l autre à meubler ce cadre à sa façon. 20 /25
Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique)
1 Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) La programmation neurolinguistique (PNL) fournit des outils de développement personnel et d amélioration de l efficacité relationnelle dans
Plus en détailLes aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie.
Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Sarah CAILLOT, Psychologue Réseau Breizh IMC- Pôle MPR St-Hélier (Rennes)- Journée Inter-régionale
Plus en détailGarth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie)
Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Commentaire du film d introduction de l intervention de Garth Larcen et son fils Max, entrepreneur aux U.S.A. Garth Larcen
Plus en détailPOURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS?
POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? Pourquoi vivons-nous des émotions? Voilà une excellente question! Avez-vous pensé: «Les émotions nous rendent humains» ou : «Elles nous permettent de sentir ce qui
Plus en détailComment Réussir sa vie par la PNL
1 Comment Réussir sa vie par la PNL Condensé de la conférence de Didier Pénissard 1 Ce compte-rendu à été réalisé par Françoise (membre du club) et au nom du groupe, je la remercie chaleureusement Nous
Plus en détailAffirmation de soi, confiance en soi, estime de soi
Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Estime de soi MOI Affirmation de soi AUTRES Confiance en soi ACTION Contexte Règles fondamentales de la communication 1) On ne peut pas décider, par
Plus en détailActivités autour du roman
Activité pédagogique autour du roman Un chien différent, de Laura Cousineau ISBN 978-2-922976-13-7 ( 2009, Joey Cornu Éditeur) Téléchargeable dans la rubrique Coin des profs sur 1 Activités
Plus en détailTransformez votre relation au monde!
Transformez votre relation au monde! Formations certifiantes PNL QUEST interactive 2013-2014 Qu est-ce que la PNL? La PNL (Programmation Neuro-linguistique) est une discipline développée dans les années
Plus en détailQU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?
QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de
Plus en détailGroupe Eyrolles, 2011 ISBN : 978-2-212-54856-3. Émeline Bojon Virginie Dugenet
Groupe Eyrolles, 2011 ISBN : 978-2-212-54856-3 Émeline Bojon Virginie Dugenet Ma débordante énergie Ma libr attitude Mon exploration Mon émerveillement Mon émerveillement Jaune. P hase d accueil, face
Plus en détailManque de reconnaissance. Manque de contrôle
CONTRE-VALEURS 7 octobre 2014 Les contre-valeurs représentent ce que l on cherche à fuir. Elles nous motivent négativement en ce sens où elles incarnent des situations que nous évitons ou que nous cherchons
Plus en détailJe veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques
Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant Texte de la comédie musicale Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques Les Serruriers Magiques 2013 2 Sommaire Intentions, adaptations, Droits
Plus en détailTrait et ligne. La ligne avance, Elle indique une direction, Elle déroule une histoire, Le haut ou le bas, la gauche et la droite Une évolution.
Trait et ligne I La ligne me fascine. Le trait qui relie ou qui sépare Qui déchire le néant et marque une trace Qui me fait entrer dans l univers des signes. La ligne avance, Elle indique une direction,
Plus en détailSi j étais né ailleurs, seraisje différent?
Si j étais né ailleurs, seraisje différent? Compétence ou problématique abordée : Identifier ce qui m a conditionné, ce qui m a construit : - au plan éducatif - au plan social - au plan culturel Concepts
Plus en détailProjet éducatif vacances enfants et adolescents
Projet éducatif vacances enfants et adolescents SOMMAIRE 1- Présentation du mouvement 2- Valeurs et finalités 3- Nos objectifs 4- Nos orientations éducatives 5- L équipe d encadrement 6- Les activités
Plus en détailQue chaque instant de cette journée contribue à faire régner la joie dans ton coeur
Que chaque instant de cette journée contribue à faire régner la joie dans ton coeur Des souhaits pour une vie des plus prospères et tous les voeux nécessaires pour des saisons extraordinaires! Meilleurs
Plus en détailUn autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU».
Le besoin de contrôler Le comportement compulsif de tout vouloir contrôler n est pas mauvais ou honteux, c est souvent un besoin d avoir plus de pouvoir. Il s agit aussi d un signe de détresse; les choses
Plus en détailOrigines possibles et solutions
Ne plus avoir peur de vieillir «Prends soin de ton corps comme si tu allais vivre éternellement, Prends soin de ton âme comme si tu allais mourir demain.» Introduction Ce petit document est la résultante
Plus en détail«Toi et moi, on est différent!» Estime de soi au préscolaire
Service d animation spirituelle et d engagement communautaire au primaire «Toi et moi, on est différent!» Estime de soi au préscolaire Séquence de 5 rencontres en classe Estime de soi au préscolaire 1
Plus en détailL enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est
L enfant sensible Qu est-ce que la sensibilité? Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est de le surprotéger car il se
Plus en détailPony Production. mise en scène : Stéphanie Marino. Texte et Interprètation : Nicolas Devort. création graphique : Olivier Dentier - od-phi.
création graphique : Olivier Dentier - od-phi.com et Pony Production mise en scène : Stéphanie Marino Texte et Interprètation : Nicolas Devort Résumé Colin fait sa rentrée dans un nouveau collège. Pas
Plus en détailAttirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices
Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent 1 Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent Mini livre gratuit Sherpa Consult Bruxelles, Mai 2012 Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction
Plus en détailCOMMENT DÉCOUVRIR SA VOCATION
Stephen Wang COMMENT DÉCOUVRIR SA VOCATION Mariage, sacerdoce, vie consacrée, diaconat permanent, célibat «Petits Traités Spirituels» Série III «Bonheur chrétien» éditions des Béatitudes Ava n t-p r o
Plus en détailUn atelier philo pour se reconnaitre hommes et femmes
Débat et argumentation Un atelier philo pour se reconnaitre hommes et femmes à travers le partage d expériences «La question se pose de savoir si le lien social ne se constitue que dans la lutte pour la
Plus en détailTest - Quel type de voisin êtes-vous?
Test - Quel type de voisin êtes-vous? Être un voisin solidaire, c est d abord et avant tout un état d esprit. Chacun fait à sa façon, selon sa disponibilité et sa personnalité. Répondez au questionnaire
Plus en détailQuelques exemples de croyants célibataires
Périodique de matière biblique pour les jeunes - Août 2013 - Numéro 16 Quelques exemples de croyants célibataires La situation du chrétien En 1 Corinthiens 7, Paul aborde le sujet du chrétien célibataire.
Plus en détailLoin de mes yeux. Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière
Loin de mes yeux Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière expérience une dimension unique. Voici un guide tout simple, une carte routière pour vous montrer les chemins
Plus en détailDirectives. 1. Je lis beaucoup. 2. J aime utiliser la calculatrice, un chiffrier électronique ou un logiciel de base de données à l ordinateur.
Nous vous invitons à faire compléter ce questionnaire par votre enfant et à le compléter par la suite en utilisant la section qui vous est attribuée en pensant à votre enfant. Directives Lis chaque énoncé
Plus en détailLorsqu une personne chère vit avec la SLA. Guide à l intention des enfants
Lorsqu une personne chère vit avec la SLA Guide à l intention des enfants 2 SLA Société canadienne de la SLA 3000, avenue Steeles Est, bureau 200, Markham, Ontario L3R 4T9 Sans frais : 1-800-267-4257 Téléphone
Plus en détailChapitre 15. La vie au camp
Chapitre 15. La vie au camp Chapitre 15. La vie au camp 227 1. Intensité de la vie du camp 230 2. Loin de la maison 230 A. Sentiment de sécurité 230 B. Les coups de cafard de l enfant 231 227 Un camp,
Plus en détailGuide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite
Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,
Plus en détailNe vas pas en enfer!
Ne vas pas en enfer! Une artiste de Corée du Sud emmenée en enfer www.divinerevelations.info/pit En 2009, une jeune artiste de Corée du Sud qui participait à une nuit de prière a été visitée par JésusChrist.
Plus en détailLe référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique
A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme
Plus en détailDéfinition, finalités et organisation
RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients
Plus en détailLe menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire
Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Type d outil : Outil pour favoriser la mise en mémoire et développer des démarches propres à la gestion mentale. Auteur(s) : Sarah Vercruysse,
Plus en détailLa rue. > La feuille de l élève disponible à la fin de ce document
La rue Grandir, qu est-ce que cela signifie vraiment? Un jeune qui a vécu isolé dans les rues de Paris témoigne. Cette fiche pédagogique propose de découvrir une réalité peu connue de la France d aujourd
Plus en détailPrénom : J explore l orientation et l organisation spatiale. Date de retour :
Prénom : J explore l orientation et l organisation spatiale Date de retour : Message aux parents Les fascicules «Mes défis au préscolaire» suggèrent des activités à réaliser avec votre enfant. Le choix
Plus en détailLà où vont nos pères1
Là où vont nos pères1 Ces pages ne cherchent pas à servir de guide d interprétation pour cet album sans paroles. Chacun y cherchera et y trouvera des significations personnelles, des situations familières
Plus en détailSOYETTE, LE PETIT VER A SOIE
SOYETTE, LE PETIT VER A SOIE Le tout petit œuf. La toute petite chenille Le tout petit œuf vu à la loupe Il était une fois un tout petit œuf, pondu là. Un tout petit œuf, petit comme un grain de poussière.
Plus en détailPlanifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans
Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans Ginette Hébert formatrice en petite enfance AFÉSÉO FORUM 2012 Cette formation s appuie sur mon expérience d accompagnement d éducatrices
Plus en détailOrganisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive
Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question
Plus en détailFORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT
FORMATION : POSTURE COACH, LES METIERS D ACCOMPAGNEMENT Que vous soyez parent, enseignant, formateur, pédagogue, coach, manager Que votre activité professionnelle ou simplement la quête de vous-même vous
Plus en détailNom : Prénom : Date :
J observe le livre dans son ensemble, je le feuillette et je réponds aux 1) Je complète la carte d identité du livre. Titre du livre Nom de l auteur Nom de l illustrateur Editeur Collection Genre 2) Qui
Plus en détailRégion Nord-Pas de Calais
Psychothérapeute - Formatrice - Spécialiste de l enfant CYCLE DE FORMATION SPÉCIALISÉE SÉMINAIRES DE DÉVELOPPEMENT PERSONNEL SUPERVISIONS DE PRATIQUE FORMATIONS SUR MESURE Région Nord-Pas de Calais Béthune
Plus en détailSommaire. Sommaire. L Entreprise Page 3. Qu est-ce que la PNL? Page 4. Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7
Sommaire L Entreprise Page 3 Qu est-ce que la PNL? Page 4 Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7 Préparation mentale pour sportif Page 8 Arrêter de fumer Page 11 Mincir par l hypnose Page 12 Traitement
Plus en détailLa petite poule qui voulait voir la mer
Découverte Complète la carte d identité du livre. Titre du livre Nom de l auteur Nom de l illustrateur Editeur Que voit- on sur la 1 ère page de couverture? C est l histoire q d un poisson q d une souris
Plus en détailL'aidant familial face à Alzheimer: la tablette un outil simple et pratique
L'aidant familial face à Alzheimer: la tablette un outil simple et pratique Vous trouverez ici notre guide d utilisation et d accompagnement pour l'aidant familial utilisant la tablette et nos jeux de
Plus en détailRentrée 2015. Charte du restaurant scolaire
Rentrée 2015 Charte du restaurant scolaire Délibération du conseil municipal du 22 mai 2014 Mairie de Marcy L étoile Préambule Merci de bien vouloir prendre connaissance en famille, avec vos enfants, du
Plus en détailY A-T-IL COUPLE? Introduction. Pour qu il y ait couple, il faut du temps
Introduction Y A-T-IL COUPLE? Au fil des siècles et au fil des années, la société se transforme et avec elle, la valeur accordée à la réussite sociale, à la famille mais surtout à l amour. Dans le monde
Plus en détailGuide d accompagnement à l intention des intervenants
TABLE RÉGIONALE DE L ÉDUCATION CENTRE-DU-QUÉBEC Campagne de promotion la de la lecture Promouvoir Guide d accompagnement à l intention des intervenants Présentation Le projet sur la réussite éducative
Plus en détail1 Chapitre Chapitre. Le coaching QU EST-CE QUE C EST?
1 Chapitre Chapitre Le coaching «Ils jouent un jeu. Ils jouent à ne pas jouer un jeu. Si je leur montre que je le vois, je briserai les règles et ils me puniront. Je dois jouer leur jeu, qui consiste à
Plus en détailParent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille.
Parent avant tout Parent malgré tout Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Edition: Addiction Suisse, Lausanne 2012 Que vous soyez directement concerné-e ou que
Plus en détailLA SOUFFRANCE DU MALADE EN FIN DE VIE. LES COMPORTEMENTS FACE A LA PERTE : vécu de la mort
LA SOUFFRANCE DU MALADE EN FIN DE VIE LES COMPORTEMENTS FACE A LA PERTE : vécu de la mort relation SRLF Paris, 11-12-13 mai C.LE BRIS BENAHIM Psychothérapeute - Formatrice Quimper CHIC Comment le vécu
Plus en détailLA PNL. Programmation Neuro Linguistique
LA PNL Programmation Neuro Linguistique Définition : Programmation «A partir des expériences que nous vivons depuis notre enfance (et peut être avant), nous nous créons des programmes de fonctionnement
Plus en détailFORCE DE VENTE : une approche commerciale efficace
Les formations standardisées voulant mettre le commercial dans un «moule» et formater une personne en appliquant des techniques à la lettre sont bien différentes de ce que nous vous proposons chez Semaphorus.
Plus en détailMéthode universitaire du commentaire de texte
Méthode universitaire du commentaire de texte Baptiste Mélès Novembre 2014 L objectif du commentaire de texte est de décrire la structure argumentative et de mettre au jour les concepts qui permettent
Plus en détailGROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS
Strasbourg, 17 février 2010 [cdcj/cdcj et comités subordonnés/ documents de travail/cj-s-ch (2010) 4F final] CJ-S-CH (2010) 4F FINAL GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH)
Plus en détailMarseille et la nuit européenne des musées Exploitation pédagogique et corrigés
Culture et festivités Marseille et la nuit européenne des musées Exploitation pédagogique et corrigés Introduction Nous proposons de faire découvrir Marseille à l occasion de la nuit des musées (16 mai
Plus en détailMa vie Mon plan. Cette brochure appartient à :
Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette
Plus en détailMon mémento Page 3. 1/ Pourquoi ce mémento? Page 4. 2/ Pourquoi s évaluer? Page 4. 3/ Comment utiliser ce mémento? Page 5
«STAJ PRATIC BAFA» KIT PEDAGOGIQUE «STAJ PRATIC BAFA» MEMENTO ANIMATEUR Sommaire : Mon mémento Page 3 1/ Pourquoi ce mémento? Page 4 2/ Pourquoi s évaluer? Page 4 3/ Comment utiliser ce mémento? Page 5
Plus en détailJE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE!
rétablissement et psychose / Fiche 1 JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! JJérôme s énerve : «Je ne suis pas psychotique! Vous ne dites que des conneries! Je suis moi, Jérôme, et je ne vois pas le monde comme vous,
Plus en détailAuxiliaire avoir au présent + participe passé
LE PASSÉ COMPOSÉ 1 1. FORMATION DU PASSÉ COMPOSÉ Formation : Auxiliaire avoir au présent + participe passé PARLER MANGER REGARDER J ai parlé Tu as parlé Il/elle/on a parlé Nous avons parlé Vous avez parlé
Plus en détailRéveillez le créateur qui sommeille en vous!
Réveillez le créateur qui sommeille en vous! Collection «Développement personnel et professionnel» Réveillez le créateur qui sommeille en vous! Petit guide du savoir-être créatif Édition 2012 Ouvrage conçu
Plus en détailComment atteindre ses objectifs de façon certaine
Ressources & Actualisation Le partenaire de votre bien-être et de votre accomplissement Comment atteindre ses objectifs de façon certaine À l attention du lecteur, Ce présent document est protégé par la
Plus en détailProblèmes de rejet, de confiance, d intimité et de loyauté
Chapitre 7 Problèmes de rejet, de confiance, d intimité et de loyauté Il y a en moi un désir profond d avoir une relation longue et pleine de sens avec quelqu un, mais cela me fait peur, parce que si vous
Plus en détailCoaching et Team Building
recherché par les entreprises Ils représentent deux leviers ENTREPRISE Coaching et Team Building des outils de management au service de la personne, des entreprises et des organisations Serge LANTEAUME
Plus en détailN Contenu Dates. N Contenu Date 1 Dates 2
L association : Association Vivre Sa Vie 78 L association Vivre Sa Vie 78 a pour but le développement personnel et professionnel, le mieux-être, une meilleure connaissance de soi et l amélioration de la
Plus en détailSéance 1 : 1 ère séance concernant cet album.
Séance 1 : 1 ère séance concernant cet album. Objectifs spécifiques : - Observation des illustrations de la 1 ère de couverture et mise en évidence de l inversion des valeurs (loup gentil et cochons méchants).
Plus en détailParoisses réformées de la Prévôté - Tramelan. Album de baptême
Paroisses réformées de la Prévôté - Tramelan Album de baptême L'album de mon baptême Cet album est celui de:... Né(e) le:... à:... 1 Quoi de neuf? Il est tout petit, mais... il a déjà sa personnalité,
Plus en détailRencontres au Castelnau ou.. quand les auteurs s en vont au champ. Sandrine Trochet. Enseignante Castelnau Barbarens.
Rencontres au Castelnau ou.. quand les auteurs s en vont au champ Sandrine Trochet. Enseignante Castelnau Barbarens. 1,Un constat : Il existe de fortes inégalités entre les écoles quant à l accès à la
Plus en détailJ ai droit, tu as droit, il/elle a droit
J ai droit, tu as droit, il/elle a droit Une introduction aux droits de l enfant Toutes les personnes ont des droits. Fille ou garçon de moins de 18 ans, tu possèdes, en plus, certains droits spécifiques.
Plus en détailRITUEL POUR ATTIRER L ATTENTION DE QUELQU UN
RITUEL POUR ATTIRER L ATTENTION DE QUELQU UN KIT RITUELLIQUE N 4 DISPOSITION DES BOUGIES BOUGIE BLANCHE 1 BOUGIE NOIRE 2 BOUGIE ROUGE 3 BOUGIE MARRON 4 BOUGIE BLEUE MARINE 5 BOUGIE CELESTE 6 GRANDES BOUGIES
Plus en détail5172, des Ramiers Québec QC G1G 1L3 (418) 622-1593 c.sanfacon@videotron.ca
5172, des Ramiers Québec QC G1G 1L3 (418) 622-1593 LES TECHNIQUES D INTERVENTION Accepter mes propres émotions, éviter l affrontement, respecter l image du jeune. Ce n est pas toujours évident d intervenir
Plus en détailLa notion de besoin peut décrire : La notion de besoin peut décrire :
La notion de besoin peut décrire : une expérience vécue dont la personne est parfaitement consciente : Exemple : «J ai besoin de me divertir»; La notion de besoin peut décrire : 2. «une exigence née de
Plus en détailEpithète. Person a. i!(mouton de vapeur) i! Epithète. et Person a
Epithète et Person a Marionnettes habitées et déshabitées. Epithète et Person a i!(mouton de vapeur) i! -Jeux de masque sur, dans, avec, contre le masque! -Corps qui «fait face»! -Personnages échappés
Plus en détailENTRE-NOUS Janvier 2015 École des Sept-sommets Rossland, C.-B.
ENTRE-NOUS Janvier 2015 École des Sept-sommets Rossland, C.-B. Dates importantes 13 janvier: Réunion de l APÉ (19h, bibliothèque de l école) 14, 21, 28 janvier: Dîners chauds 14, 28 janvier: Bouts de choux
Plus en détailL attitude : la nouvelle compétence désormais reconnue dans le sport
Communiqué de presse Rolle, le 13.11.13 L attitude : la nouvelle compétence désormais reconnue dans le sport Education 4 Peace, Fondation Suisse basée à Rolle, en collaboration avec l UEFA, publie le premier
Plus en détailSAVOIR SE RECENTRER : UN ATOUT AU QUOTIDIEN
SAVOIR SE RECENTRER : UN ATOUT AU QUOTIDIEN QUE SIGNIFIE "ÊTRE CENTRÉ"? Etre centré signifie être aligné entre Ciel et Terre. C'est-à-dire connecté à l'énergie du Ciel et ancré dans l énergie de la Terre;
Plus en détailConseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat
Conseil Municipal des Enfants à Thionville Livret de l électeur et du candidat Elections du vendredi 18 novembre 2011 Mot du Maire Le Conseil Municipal des Enfants fait sa rentrée. Il joue un rôle essentiel
Plus en détailJe viens vous préparer à cet évènement : L illumination des consciences
Je viens vous préparer à cet évènement : L illumination des consciences Cette révélation est donnée en français à Sulema, une femme née en 1954 au Salvador. Depuis plus de 30 ans, elle vit au Canada avec
Plus en détailJouer, c'est vivre! Repères sur le jeu en Action Catholique des Enfants
Présentation du livre Jouer, c'est vivre! Repères sur le jeu en Action Catholique des Enfants 17 X 23 cm, 100 pages, 2014, 12 Pourquoi un livre sur le jeu? Parce que jouer est un droit fondamental de l'enfant,
Plus en détailQuelqu un de votre entourage a-t-il commis un suicide?
Quelqu un de votre entourage a-t-il commis un suicide? Soutien après le suicide d un jeune À la mémoire de Adam Cashen Quelqu un de votre entourage a-t-il commis un suicide? Si une personne de votre entourage
Plus en détailLES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE
LES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE Clémence Gauvin et Émilienne Laforge, professeures Module travail social Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue 2004-2005, modification mai 2006 Introduction La formation
Plus en détail001_004_VIVRE.qxd 21/07/2008 15:35 Page 1 Vivre avec soi
Vivre avec soi Du même auteur aux Éditions J ai lu Papa, maman, écoutez-moi vraiment, J ai lu 7112 Apprivoiser la tendresse, J ai lu 7134 JACQUES SALOMÉ Vivre avec soi Chaque jour... la vie Les Éditions
Plus en détailTECHNIQUES D ÉDUCATION À L ENFANCE
2 TECHNIQUES D ÉDUCATION À L ENFANCE Application Icône Catégorie Compétence Description Prix Les jeux de puzzles pour les enfants Jeux Apprendre des mots en faisant des cassetête Le jeu de puzzle est unique
Plus en détail5 clés pour plus de confiance en soi
ASSOCIATION JEUNESSE ET ENTREPRISES Club SEINE-ET- MARNE 5 clés pour plus de confiance en soi Extrait du guide : «Vie Explosive, Devenez l acteur de votre vie» de Charles Hutin Contact : Monsieur Jackie
Plus en détailLe Leadership. Atelier 1. Guide du formateur. Atelier 1 : Le Leadership. Objectifs
Guide du formateur Atelier 1 Objectifs Obtenir un premier contact avec le groupe; présenter la formation Jeune Leader; transmettre des connaissances de base en leadership; définir le modèle de leader du
Plus en détailMON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1
Nom : Prénom :.. MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Récapitulatif pour la validation du Diplôme National du Brevet (Attestation du Niveau A2 en Langue Vivante) : ACTIVITES
Plus en détailEst-ce que les parents ont toujours raison? Épisode 49
Est-ce que les parents ont toujours raison? Épisode 49 Fiche pédagogique Le thème du 49 e épisode dirige l attention sur une question fondamentale lorsqu il s agit de développer la pensée des enfants,
Plus en détailCOUPLE ET PROBLÈMES SEXUELS
COUPLE ET PROBLÈMES SEXUELS Introduction Christine Reynaert et Pierre Collart ont tous deux activement participé à l ouverture de centres spécialisés dans le traitement de troubles sexuels (voir analyse
Plus en détailRichard Abibon. «Le sujet reçoit de l Autre son propre message sous une forme inversée»
Richard Abibon «Le sujet reçoit de l Autre son propre message sous une forme inversée» Cette formule, on la trouve presque telle quelle dans l «Ouverture de ce recueil» qui introduit les «Ecrits» de Lacan.
Plus en détailDIU Soins Palliatifs et d Accompagnement.
DIU Soins Palliatifs et d Accompagnement. Centre - Pays de Loire CHRU Tours COMMUNICATION «Conflits internes et Cohérence personnelle» SOMMAIRE Introduction page 3 Communication Page 4 Les paramètres d
Plus en détailN 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique
N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse CONSTRUCTION IDENTITAIRE DES ENSEIGNANTS EN FORMATION INTIALE : ENTRE REPRESENTATIONS PARTAGEES ET ELEMENTS DE DIFFERENCIATION DANS LE RAPPORT AU METIER 1. Problématique L étude
Plus en détailCONSIGNE : Lis attentivement les textes suivants. Réponds aux questions en relisant chaque fois les textes.
CONSIGNE : Lis attentivement les textes suivants. Réponds aux questions en relisant chaque fois les textes. Texte 1 La colombe et la fourmi Une fourmi se penche dans l'eau et tombe. Le ruisseau est pour
Plus en détailCOMMENT RECONNAITRE SON STYLE DE MANAGEMENT PREFERENTIEL?
COMMENT RECONNAITRE SON MANAGEMENT PREFERENTIEL? Les différents contextes professionnels et le caractère souvent hétérogène des individualités au sein d une même équipe supposent, pour le dirigeant ou
Plus en détail22 Nous Reconnaissons la force du pardon
22 Nous Reconnaissons la force du pardon 23 Par le rite pénitentiel, les chrétiens se tournent vers Dieu pour lui demander son pardon. Dieu nous reçoit tels que nous sommes et nous pardonne pour que nous
Plus en détailRecommandez Sunrise. Un partenaire de confiance.
Recommandez Sunrise Un partenaire de confiance. Soins de longue durée et soins pour personnes semi-autonomes Soins pour personnes souffrant de l Alzheimer ou éprouvant des troubles de la mémoire Soins
Plus en détailN 6 Du 30 nov au 6 déc. 2011
N 6 Du 30 nov au 6 déc. 2011 LA SÉANCE D ACTU DE LA SEMAINE L article choisi de la semaine : Es-tu plutôt roman, BD, conte ou poésie? FICHE ÉLÈVE LES MOTS DE LA SEMAINE ACTIVITE 1 : JE ME RAPPELLE Voici
Plus en détailRappels. Prenons par exemple cet extrait : Récit / roman
Les genres littéraires d un texte (1) Rappels Les genres littéraires sont une classifi cation qui permet de distinguer les textes en fonction de certaines caractéristiques d écriture. Voici les principaux
Plus en détailFiche d exploitation andragogique La maison de Marjo
Fiche d exploitation andragogique La maison de Marjo Résumé du livre Marjo a toujours rêvé d avoir une grande maison avec des animaux. Après avoir épousé Daniel, elle réalise son rêve et devient fermière.
Plus en détail