RADIOPROTECTION. Août 2009.

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1 RADIOPROTECTION Août 2009.

2 2 EXPOSITION PROFESSIONNELLE AUX RAYONNEMENTS IONISANTS ET RADIOPROTECTION. Le risque professionnel dû à l exposition aux rayonnements ionisants se situe dans certains secteurs d activité précis : radiologie médicale, médecine nucléaire, cyclotron, radiographie industrielle, installations nucléaires diverses, laboratoires de recherche. Les effets des rayonnements ionisants au niveau moléculaire, cellulaire, tissulaire sur le corps humain, ne doivent pas être négligées. Après le rappel de quelques définitions et unités, plusieurs mesures de radioprotection sont ciaprès énumérées, afin de donner un aperçu des dispositions utilisées. Ce domaine de la radioprotection est très évolutif, les limites ont été discutées au niveau international et européen et sont désormais transcrites dans notre législation DEFINITIONS Certains éléments sont dits «instables», appelés radioéléments, ils se transforment spontanément en d autres éléments (stables ou radioactifs) en émettant des rayonnements. Ils se caractérisent par la nature et l énergie des rayonnements émis. On peut distinguer plusieurs types de rayonnements : - Rayonnements particulaires chargés : particules α : dont le parcours dans l air est de quelques cm au maximum et dans l eau de quelques microns, ils sont arrêtés par une feuille de papier ; particules β : dont le parcours est sinueux (dans l air, quelques mètres, quelques microns dans l eau), ils sont arrêtés par quelques millimètres de métal léger ou d une épaisseur plus grande de matière plastique. - Rayonnements électromagnétiques : rayonnements γ : se propagent en ligne droite et très pénétrants (selon leur niveau d énergie), ils proviennent de désintégrations radioactives ; rayonnements X : dont les propriétés sont identiques aux rayonnements γ, ils sont émis soit lors d interactions d électrons avec les noyaux, soit par des appareils. - Rayonnements particulaires non chargés : neutrons : dont le pouvoir de pénétration est très important, variable selon leur énergie. Tous ces rayonnements, très pénétrants, nécessitent la présence d écrans protecteurs (plomb, béton et acier, ).

3 3 2. SOURCES SCELLEES ET NON SCELLEES. Les appareils ou substances capables d émettre des rayonnements ionisants sont appelés «sources». Parmi celles-ci, il faut distinguer : - les sources scellées : sources constituées par des substances radioactives solidement incorporées dans des matières solides inactives ou scellées dans une enveloppe inactive présentant une résistance suffisante pour éviter, dans des conditions normales d utilisation, toute dispersion de substance radioactive. - les sources non scellées : sources dont la présentation et les conditions normales d emploi ne permettent pas de prévenir toute dispersion de substance radioactive, c est le cas dans les services scientifiques et dans les laboratoires de la faculté de médecine. 3. TYPES D EXPOSITION. Ils dépendent de la position de la source par rapport à la personne exposée : - les rayonnements peuvent être émis par une source extérieure à l organisme : on parlera alors d exposition externe. Si la source se situe à distance de la personne, on parlera d irradiation externe ; si la source se trouve au contact de la peau, on parlera de contamination externe, qui entraîne une irradiation externe également. - les rayonnements peuvent être émis par des radioéléments intérieurs à l organisme : on parlera alors d exposition interne, due à une contamination interne. Sous le terme de contamination, on entend la présence indésirable, à un niveau significatif pour l hygiène, de substances radioactives à la surface ou à l intérieur du milieu. Ainsi, l atmosphère, les sols, les locaux ou les individus peuvent être contaminés. La contamination entraîne l irradiation des volumes proches. Lors d exposition interne, l absorption des radioéléments en milieu de travail peut se faire par voie respiratoire (inhalation), par voie cutanée lors de blessure et par voie digestive (ingestion). Les rayonnements, du fait de leurs propriétés, ont des effets différents : ainsi, les rayonnements α et β sont peu dangereux en exposition externe, mais nocifs en exposition interne ; les rayonnements γ, X ou les neutrons sont très dangereux en exposition externe.

4 4 4. UNITES EMPLOYEES EN RADIOPROTECTION. Pour prévoir les effets d une exposition aux rayonnements ionisants, il faut pouvoir quantifier celle-ci grâce à des grandeurs définies possédant chacune une unité précise. Une source est caractérisée par son activité, c est à dire le nombre de noyaux qui s y désintègrent par seconde. L unité utilisée est le Becquerel (Bq). Lorsque les rayonnements émis rencontrent la matière, ils lui cèdent de l énergie ; la quantité d énergie communiquée à la matière par unité de masse est la dose absorbée. Son unité est le Gray (Gy). Cependant, à dose absorbée égale, les effets biologiques sont différents selon la nature du rayonnement et les tissus exposés ; on a ainsi défini les notions de dose équivalente et de dose efficace. Leur unité est le Sievert (Sv). Pour évaluer les risques, il faut également tenir compte de la durée d exposition et définir le débit de dose, c est à dire la dose reçue par unité de temps (en gray par heure). Il se mesure à l aide de débitmètres. 5. REGLEMENTATION : LIMITES D EXPOSITION. La législation est basée sur le principe que l exposition aux rayonnements ionisants doit se situer à un niveau aussi bas que raisonnablement possible. Les travailleurs exposés sont classés en deux catégories : Personnes professionnellement exposées de catégorie A : personnes professionnellement exposées qui sont susceptibles de recevoir une dose efficace supérieure à 6 msv pour 12 mois consécutifs glissants, ou une dose équivalente supérieure aux 3/10 des limites de dose fixées par l article pour le cristallin, la peau et les extrémités. Personnes professionnellement exposées de catégorie B : personnes professionnellement exposées qui ne relèvent pas de la catégorie A.

5 5 Limites de dose pour l exposition externe en millisievert (msv) Organes Travailleurs de catégorie A > 3/10 Public 12 mois 1 15 jours 1 an Corps entier 20 0,8 1 Organes ou tissus individuels Cristallin Peau Mains, avant-bras, pieds, chevilles Remarques : Ces limites de doses ne doivent pas être considérées comme un niveau normal d irradiation du personnel pendant le travail, mais comme une limite que l on ne doit en principe, jamais atteindre. Ces limites de doses sont des limites de sécurité et non des limites de danger. 6. DISPOSITIONS GENERALES DE RADIOPROTECTION. Lorsque l entreprise abrite des sources de rayonnements ionisants, de nombreuses mesures réglementaires sont prévues. Certaines sont d ordre administratif : - Déclarations. - Information et formation des travailleurs sur les risques encourus, les moyens de prévention, les méthodes de travail à adopter, les garanties que comportent les examens médicaux périodiques. Information particulière aux femmes en âge de procréer. Interdiction pour les femmes enceintes et en période d allaitement - Présence d une personne compétente, préposé à la surveillance, ayant subi une formation particulière, chargé de veiller au respect des mesures de protection, de participer à la formation des travailleurs, d effectuer des analyses D autres sont d ordre technique : - Zone contrôlée : toute zone, dans laquelle le 3/10 des limites de dose annuelles fixées pour les personnes professionnellement exposées sont susceptibles d être dépassés, ou toute zone où existe un risque de contamination radioactive (manipulation de sources non scellées). - Zone surveillée : toute zone, dans laquelle un individu pourrait être soumis à une exposition susceptible d entraîner des doses supérieures à l une des limites de doses 1 limites de dose pour 12 mois consécutifs glissants.

6 6 fixées pour les personnes du public, et qui n est pas considérée comme zone contrôlée, doit constituer une zone surveillée ou y être incluse. - Signalisation appropriée et balisage des zones et des risques d exposition/contamination, franchissement réglementé. - Evaluation individuelle de l exposition (dosimètre film-badge) dès lors qu un travailleur opère en zone contrôlée, moyens de décontamination à portée de main en cas de risque de contamination. - Protection des travailleurs contre l exposition externe. Trois facteurs interviennent : le temps d exposition, la distance de la source de rayonnement, l absorption des rayonnements par des écrans de protection. L employeur est tenu de blinder la source, d établir des obstacles physiques délimitant un périmètre de franchissement autour de la source pendant son fonctionnement, d utiliser des écrans mobiles, des appareils de manipulation à distance Le temps d exposition sera réduit autant qu il est possible. - Protection des travailleurs contre l exposition interne. Confinement de la source, équipement particulier du poste de travail (hottes ou dépression avec extraction appropriée), port de dispositifs et d équipements de protection individuelle (masques, gants, combinaisons ). Il est bien sûr interdit de manger, de boire, de fumer, de se maquiller à l intérieur d un local où sont utilisées des sources non scellées. - Le contrôle des sources (scellées ou non), des appareils de protection, d ambiance et portant sur les travailleurs exposés, est réglementé très précisément (contrôle initial de la source, périodicité des contrôles d ambiance ). - Surveillance individuelle de l exposition pour les travailleurs professionnellement exposés, dont les résultats sont fournis au médecin du travail agréé (résultats des dosimètres ou des examens radiotoxicologiques). - Le stockage et le transport des matières radioactives sont aussi l objet de réglementations très précises. Enfin, d autres mesures sont d ordre médical : - Examen médical (examen clinique et/ou complémentaires spécialisés) au moins tous les 6 mois, pour les travailleurs de catégorie A, avec établissement d une fiche d aptitude mentionnant qu il n existe pas de contre-indication à ce type de travail. - Tenue d un dossier médical spécial pour les travailleurs de catégorie A contenant, outre le dossier ordinaire, une fiche relative aux conditions de travail du travailleur exposé, une fiche d exposition (résultats des doses équivalentes), les dates et résultats des examens pratiqués. Ce dossier sera conservé toute la vie de l intéressé, et au moins 30 ans après la fin de l exposition aux rayonnements.

7 7 7. ACCES A UNE ZONE CONTROLEE. Tout visiteur, travailleur ou travailleur occasionnel, admis dans une zone contrôlée, doit porter les mêmes dosimètres que les travailleurs occupés dans cette zone. Ces personnes sont placées sous la responsabilité du préposé à la surveillance de la zone contrôlée. Si des moyens de protection individuels sont nécessaires (tabliers, gants, overshoes ), ils doivent être fournis aux visiteurs, travailleurs ou travailleurs occasionnels. Toute personne admise en zone contrôlée qui néglige ou refuse de se soumettre aux mesures réglementaires et aux prescriptions de la protection, ou encore aux instructions de préposé à la surveillance, doit être écartée de cette zone. En pratique, avant de pénétrer dans une zone contrôlée, s informer auprès du préposé à la surveillance ; en cas d absence de celui-ci, ou de doute, contacter le Contrôle Physique des Radiations (tél : 04/ ) : - Des mesures de radioprotection à prendre avant de pénétrer en zone contrôlée. - De toute façon, le dosimètre personnel ou le dosimètre visiteur (dans ce cas, remplir complètement la fiche visiteur) sera porté par la personne s introduisant en zone contrôlée. - Les moyens de protection individuels nécessaires doivent être fournis, soit par le préposé à la surveillance, soit par le Contrôle Physique des Radiations. - A la sortie de la zone contrôlée, il faut remettre au préposé à la surveillance le dosimètre visiteur et s assurer que d éventuelles contaminations radioactives n existent pas au niveau : - de la peau (des mains par exemple) ; - des vêtements, semelles de chaussures ; - des outils ou instruments utilisés. Entreprise extérieure : toute personne physique ou morale, appelée à exécuter une opération de quelque nature que ce soit, en zone contrôlée d un établissement, à l exception de l exploitant de cet établissement et des membres de son personnel. Travailleur extérieur : toute personne professionnellement exposée qui exécute une opération de quelque nature que ce soit, en zone contrôlée, qu elle y soit employée à titre permanent ou temporaire par une entreprise extérieure, y compris les stagiaires, apprenti(e)s et étudiant(e)s, ou qu elle preste ses services en qualité de travailleur indépendant, y compris les médecins indépendants dans les hôpitaux, les travailleurs extérieurs doivent être considérés comme des travailleurs professionnellement exposés de catégorie A. Tout travailleur ou travailleur extérieur doit se conformer aux instructions ci-dessus et aux dispositions du présent règlement. Il lui est interdit de s exposer inutilement aux radiations, et de détériorer ou d enlever les dispositifs de protection. Il doit signaler immédiatement, au moins au service de Contrôle Physique, toute anomalie ou tout défaut aux dispositifs de protection.

8 8 En outre, il est tenu d apporter, dans la mesure du possible, son concours à sa propre protection radiologique. Ce n est qu en respectant strictement cas consignes élémentaires de radioprotection que tout risque d irradiation accidentelle sera décelé et que tout risque de contamination radioactive sera détecté et que les mesures nécessaires et indispensables de protection de la personne seront prises avec efficacité. REFERENCES. Cette brochure a été rédigée à partir de : - Exposition professionnelle aux rayonnements ionisants et radioprotection G. Abadia INRS Paris - Règlement Général de la protection de la population et des travailleurs contre le danger des radiations ionisantes. A.R. du

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