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3 Lettre de l'editeur Pour une vive mémoire AMMAR KHELIFA es nations se hissent par le savoir et se maintiennent par la mémoire. C est cet ensemble d événements qui se créent successivement aujourd hui pour qu un jour on ait à le nommer :. Sans cette mémoire, imbue de pédagogie et de ressourcement, l espèce humaine serait tel un atome libre dans le tourbillon temporel et cosmique. L homme a eu de tout temps ce pertinent besoin de vouloir s amarrer à des référentiels et de se coller sans équivoque à son histoire. Se confondre à un passé, à une ancestralité. Cette pertinence va se confiner dans une résistance dépassionnée et continue contre l amnésie et les affres de l oubli. Se contenir dans un souvenir, c est renaître un peu. L intérioriser, c est le revivre ; d où cette ardeur permanente de redécouvrir, des instants durant, ses gloires et ses notoriétés. En tant que mouvement dynamique qui ne s arrête pas à un fait, l se perpétue bien au-delà. Elle est également un espace pour s affirmer et un fondement essentiel dans les domaines de prééminence et de luttes. Transmettant le plus souvent une charge identitaire, elle est aussi et souvent la proie pitoyable à une éventualité faussaire ou à un oubli prédateur. Seule la mémoire collective, comme un fait vital et impératif, peut soutenir la vivacité des lueurs d antan et se projeter dans un avenir stimulant et inspirateur. Elle doit assurer chez nous le maintien et la perpétuation des liens avec les valeurs nationales et le legs éternel de la glorieuse révolution de Novembre. Il est grand temps, cinquante ans après le recouvrement de l indépendance nationale, de percevoir les fruits de l interaction et de la complémentarité entre les générations. Dans ce contexte particulier et délicat, les moudjahidate et moudjahidine se doivent davantage de réaffirmer leur mobilisation et leur engagement dans le soutien du processus national tendant à éterniser et à sacraliser l esprit chevaleresque de Novembre. Ceci n est qu un noble devoir envers les générations montantes, qui, en toute légitimité, se doivent aussi de le réclamer. A chaque disparition d un acteur, l on assiste à un effacement d un pan de notre histoire. A chaque enterrement, l on y ensevelit avec une source testimoniale. Le salut de la postérité passe donc par la nécessité impérieuse d immortaliser le témoignage, le récit et le vécu. Une telle déposition de conscience serait, outre une initiative volontaire de conviction, un hommage à la mémoire de ceux et de celles qui ont eu à acter le fait ou l événement. Le témoignage devrait être mobilisé par une approche productive d enseignement et de fierté. Raviver la mémoire, la conserver n est qu une détermination citoyenne et nationaliste. Toute structure dépouillée d histoire est une structure sans soubassement et toute Nation dépourvue de conscience historique est une nation dépourvue de potentiel de créativité et d intégration dans le processus de développement. C est dans cette optique de rendre accessibles l information historique, son extraction et sa mise en valeur que l'idée de la création de cette nouvelle tribune au titre si approprié : Memoria, a germé. Instrument supplémentaire dédié au renforcement des capacités de collecte et d études historiques, je l exhorte, en termes de mémoire objective, à plus de recherche, d authenticité et de constance. amar.khelifa@eldjazaircom.dz LA REVUE DE LA MÉMOIRE D'ALGÉRIE ( 3 )

4 Supplément N 15-Juillet-2013 P.06 P.25 Fondateur Président du Groupe AMMAR KHELIFA Président d honneur Abdelmalek SAHRAOUI Coordination Sonia BELKADI Direction de la rédaction Assem MADJID Directeur des moyens généraux Abdessamed KHELIFA D.A.F Meriem KHELIFA LE JOUR DE L'INDéPENDANCE wilayas historiques Ils ont contribué avec nous Dahou Ould Kablia Ministre de l Intérieur et des Collectivités locales et président de l Association nationale du ministère de l Armement et des Liaisons générales (AN-MALG) Rédaction Zoubir Khélaifia Leïla BOUKLI Boualem TOUARIGT Abderrachid MEFTI Adel FATHI Djamel BELBEY Hassina AMROUNI Imed Kenzi Abdelhakim Meziani Direction Artistique Halim BOUZID Salim KASMI Réda Hassene DAOUADJI Contacts : Eurl COMESTA MEDIA N 181 Bois des Cars 3 Dely-Ibrahim - Alger - Algérie Tél. : (0) / +213 (21) Fax : +213 (21) redaction@memoria.dz info@memoria.dz Indépendance de l'algérie P.06 L Algérie à l indépendance union et sentiment national P.11 Le premier juillet 1962 la parole retrouvée P.19 De Gaulle veut éviter l indépendance Il sous estime la force du sentiment national Tous les chefs des Wilayas historiques P.27 P.31 P.35 P.43 P.61 wilaya I Benboulaïd et son héritage Portrait Le chahid Ali Souaihi Le vaillant guerrier et charismatique chef Wilaya II Le grand élan du Nord-Constantinois Wilaya III Krim Belkacem : un politique à la tête du maquis Wilaya IV Les légendaires chefs de la wilaya IV P.13 REFeRENDUM P.19 CHARLES DE GAULLE P.31 Supplément offert, ne peut être vendu ALI SOUAïHI

5 P.29 P.39 P.57 Supplément du magazine ELDJAZAIR.COM consacré à l histoire COPYRIGHT COMESTA MÉDIA GROUPE PROMO INVEST Edité par COMESTA MÉDIA Dépôt légal : ISSN : hadj LAKHDAR Youcef Zighoud MOHAND OULHADJ P.70 P.74 Tous les chefs des Wilayas historiques P.73 P.77 P.83 Wilaya V entre diversité et complexité Wilaya VI D Ali Mellah à Si El-Haouès : batailles sur tous les fronts Wilaya VII LA REVOLUTION S'IMPLANTE AU COEUR DE LA FRANCE GUERRE DE LIBERATION P.87 P.93 SALAH ZAMOUM Moment de grande émotion à travers l Algérie en ce mois de juin. Ahmed Zabana et Abdelkader Ferradj revisités Lorsque le remodelage du passé à l image du présent devient chose courante HISTOIRE D'UNE VILLE P.99 JIJEJ : La perle de la Méditerranée HOUARI BOUMEDIENE P.80 COLONEL CHAABANI P.85 P.88 OMAR BOUDAOUD SOMMAIRE JIJEL AHMED ZABANA

6 L Algérie à l indépendance union et sentiment national Par Boualem Touarigt

7 Indépendance de l'algérie Le 19 mars 1962 est la date historique certainement la plus porteuse de sens dans l histoire contemporaine du peuple algérien. Celui-ci se voyait reconnaître le droit de s exprimer librement sur son sort. En fait, le gouvernement français trouvait la solution qui lui semblait la plus conforme à ses intérêts et lui évitait de se plier aux exigences de son adversaire le FLN. Cette solution pourtant était contenue dans l appel du 1er novembre qui proposait de négocier sur la base de la reconnaissance du droit du peuple algérien à l indépendance. Les accords du 19 mars concluaient une longue phase plus que centenaire de luttes, parfois éparpillées et spontanées, de longs efforts de travail politique et de consolidation de l union nationale, parachevés par une forme violente de combat qui a pu imposer une solution politique juste. Les Algériens arrivaient en 1962 avec de grands acquis : l idée nationale, la volonté d indépendance s étaient profondément ancrées au sein de la population. Dès 1945, le refus de l assimilation, le sentiment d exaspération, le sentiment de révolte étaient tellement forts et perceptibles. Les conditions politiques de la lutte de libération nationale étaient alors rapidement réunies avec le rejet des solutions conciliatrices vis-à-vis du système colonial et le succès des actions unitaires des différentes composantes du Scène de liesse à l'annonce des résultats du référendum LA REVUE DE LA MÉMOIRE D'ALGÉRIE ( 7 )

8 Indépendance de l'algérie Djoundi de l'aln De Gaulle à Alger en 1958 mouvement national. Celui-ci prenait alors forme : dirigé par les élites politiques issues du mouvement populaire, il s appuiera sur les couches les plus pauvres des campagnes puis des villes envers lesquelles il mènera un patient travail d organisation et de formation politique. Il regroupera aussi les représentants des courants politiques moins radicaux qui prendront une place importante dans la direction politique de la guerre de libération nationale. Le FLN créa les conditions de sa victoire. Il capitalisa la forte volonté d indépendance qui toucha toutes les catégories de la population et s en tint à sa stratégie : imposer les solutions politiques par l extension de la lutte armée, préserver l unité nationale, être prêt à négocier le meilleur compromis possible, une fois reconnu le droit à l indépendance nationale. Le gouvernement français ne voulut jamais reconnaître cette indépendance. Devant l ampleur de la révolte, il tenta de dégager une élite algérienne prête à accepter la domination française moyennant un élargissement limité des droits politiques et une amélioration des conditions de vie. Aux propositions de Soustelle qui alla jusqu à suggérer une réforme agraire, succédèrent les grandes annonces du général de Gaulle. De 1954 à 1962, des gouvernements de sensibilités politiques différentes refusèrent l indépendance, cherchèrent la victoire militaire sur les combattants de l ALN et tent è - rent de dégager une élite politique algérienne docile. De Gaulle fut le plus tenace, étant sûr d imposer une solution néocoloniale Groupe El-Djazaïr.com. MÉMORIA. ( 8 ) Supplément N 15 - Juillet 2013.

9 Indépendance de l'algérie qu il réussit d ailleurs en Afrique, refusant au FLN le droit d être le représentant de tous les Algériens, ne voyant en lui qu une tendance q u i l n a pas pu éliminer militairement et qu il chercha à domestiquer. Les Algériens résistèrent aux offensives militaires et firent que les grandes opérations ne permirent jamais la «pacification» recherchée. Ils se mirent en mouvement dans les villes pour faire échec aux manœuvres politiques. Le gouvernement français ne trouva pas son élite locale. La stratégie d union du FLN regroupa autour de lui toutes les catégories d Algériens. Un sentiment national très fort En 1962, l Algérie arrivait à l indépendance dans des conditions extrêmement difficiles : une population vivant dans la pauvreté, à plus de 90% analphabète, une production en recul dans tous les domaines. L encadrement, les activités économiques étaient aux mains de la minorité européenne. On estimait à un millier le nombre de médecins, dans leur très grande majorité européens. Les divergences qui apparurent au grand jour au congrès de Tripoli furent limitées à des conflits entre des dirigeants du FLN. Les choix idéologiques ne furent pas la cause des clivages politiques. Les accords d Evian contenaient d importantes concessions. Le FLN accepta la coopération économique, la préservation des intérêts français et reconnut de lui-même d importants droits et garanties à la minorité européenne. Femmes de l'aln Krim Belkacem LA REVUE DE LA MÉMOIRE D'ALGÉRIE ( 9 )

10 Indépendance de l'algérie Benyoucef Benkhedda, le président du GPRA Ces concessions furent approuvées par le CNRA et par les leaders alors emprisonnés. Après le 19 mars, tout le monde s appliqua à respecter strictement ces accords. L Algérie était alors un pays essentiellement rural, dont la société était très marquée par les clivages traditionnels et des archaïsmes. La prééminence des liens familiaux, villageois ou tribaux ne pesa pas devant un sentiment national très fort et même exaspéré par les années de luttes. L Algérie connut certes des incidents armés entre combattants de l ALN. Mais elle ne connut pas de guerre civile que beaucoup voyaient inévitable, les populations ne se replièrent pas sur une appartenance tribale ou régionale et partout elles s opposèrent aux affrontements entre combattants. Les efforts d union et de rapprochement menés durant la lutte mirent en avant des commandements militaires qui n avaient pas été marqués par des rivalités régionalistes ou des regroupements sur des bases familiales ou tribales. En plus de ce fort sentiment national, de cette volonté d union, les malheurs de la guerre de libération nationale et la participation populaire avaient renforcé une idéologie très répandue faite d égalitarisme, de sentiment de justice, de rejet des privilèges, de refus de l exploitation. Cela allait marquer très fortement les politiques économiques qui seront suivies par la suite. Le programme de Tripoli qui en portait l empreinte profonde fut approuvé à l unanimité. Boualem Touarigt La population accueille triomphalement les combattants de l'aln dans la capitale, le 5 juillet 1962 Groupe El-Djazaïr.com. MÉMORIA. ( 10 ) Supplément N 15 - Juillet 2013.

11 Le premier juillet 1962 la parole retrouvée Par Boualem Touarigt

12 Indépendance de l'algérie Les accords d Evian qui reconnaissaient au peuple algérien le droit de choisir librement son destin, prévoyaient un scrutin d autodétermination. En fait, ces accords reconnaissaient l indépendance de l Algérie par la France, qui tenait à préserver des formes politiques et juridiques du passage à l indépendance. Le FLN, qui fut toujours considéré comme une tendance, certes active et irréductible, par le général de Gaulle comprit l importance de l enjeu et reconnut très tôt la nécessité de compromis inévitables. Comme la souveraineté pleine et entière du nouveau gouvernement algérien était reconnue dans tous les domaines (défense comprise) et sur un territoire indivisible, le FLN accepta une présence temporaire de bases militaires et la garantie des investissements. Il proposa lui-même des textes qui accordaient de larges droits à la minorité européenne. La gestion d une période transitoire fut confiée à un Exécutif provisoire composé de douze membres dont neuf Algériens. L armée française n eut plus de compétence opérationnelle et pour garantir la neutralité du scrutin, l Exécutif mit en place une nouvelle armée de hommes, la «force locale» composée d Algériens auxiliaires de la gendarmerie Les combattants de l'aln en 1962 et des groupes mobiles et appelés dans l armée française. Il eut aussi pour tâche d accélérer l algérianisation de l administration. Il assura les conditions du scrutin d autodétermination. Celui-ci fut fixé au dimanche 1er juillet L Algérie allait connaître pendant cette courte période de trois mois et demi un déchaînement inouï de Accords d'evian Référendum sur l'autodétermination Groupe El-Djazaïr.com. MÉMORIA. ( 12 ) Supplément N 15 - Juillet 2013.

13 Indépendance de l'algérie violences à attribuer aux commandos de l OAS. Ce furent les massacres aveugles visant les Algériens, les destructions systématiques de maisons et des édifices publics. Cela prit fin d une manière inattendue par un accord de cessez-me feu signé par des dirigeants de l OAS et des représentants de l Exécutif provisoire le 17 juin. Des Algériens s'exprimant le jour du référendum Le scrutin eut lieu dans le calme Le scrutin eu lieu le dimanche 1er juillet 1962, dans bureaux de vote ouverts de huit heures à dixhuit heures. Partout la population algérienne vécut ce moment historique dans l allégresse et des manifestations de joie extraordinaires. Ce que l on doit retenir c est que partout l ordre fut préservé. Les combattants de l ALN rentrèrent dans les grandes villes et firent régner l ordre. Les quelques cas de pillage firent sévèrement sanctionnés. Les correspondants de presse Atrocités de l'oas Les soldats français sur le point de quitter l'algérie LA REVUE DE LA MÉMOIRE D'ALGÉRIE ( 13 )

14 Indépendance de l'algérie Photos de pieds-noirs dans le port d'alger témoignèrent de l attitude bienveillante des Algériens envers les étrangers et les pieds-noirs. Ceux-ci furent très souvent protégés par les combattants de l ALN. Le cas d Oran fut particulier. Une provocation des éléments de l OAS restés dans la ville fit officiellement 95 morts et 163 blessés parmi les Algériens et les pieds-noirs. Le GPRA condamna et appela au calme. Une commission mixte d enquête établit l existence de tirs de provocation. Des soldats français stationnés à la place Foch répliquèrent aux tirs venus des terrasses. De son côté, le FLN prit des dispositions extrêmement sévères pour maintenir l ordre et protéger les Européens. Le chef de l ALN, le capitaine Bakhti prit alors des mesures exceptionnellement sévères envers les Algériens coupables de dépassements. Il reconnut même : «Après avoir été jugés pour assassinats, pillages ou port d armes, plusieurs dizaines de musulmans ont été déjà condamnés à mort par des tribunaux de l ALN et exécutés. Plusieurs autres criminels seront jugés et exécutés au cours des prochaines vingt-quatre heures.» Les Pieds noirs créèrent la surprise en allant voter nombreux. On estimait alors à le nombre d entre eux qui avaient quitté le pays. Les présents votèrent en masse. Ils ne furent nulle part inquiétés, le FLN ayant sévi avec la plus grande fermeté envers les cas de dépassement constatés. Tout le monde constata l attitude conciliatrice de la population algérienne et des responsables du FLN. Les Pieds Noirs d Alger : l expectative avec quelques lueurs d espoir Dans les grandes villes vers lesquelles s étaient repliés ldans les grandes villes vers lesquelles s étaient repliés les Européens, la situation était tendue depuis plusieurs jours. Les nouvelles autorités n arrivaient pas à assurer la sécurité. Les pillages se multipliaient et surtout les vols de voitures. Les combattants de l ALN en tenue et armés firent leur apparition à Alger, organisant des patrouilles même dans les quartiers européens. La presse française rapporta qu ils sévirent fermement contre les pillards. Un journaliste déclara avoir vu un jeune Algérien se promener dans la ville portant au cou une pancarte : «Je suis un voleur.» Groupe El-Djazaïr.com. MÉMORIA. ( 14 ) Supplément N 15 - Juillet 2013.

15 Indépendance de l'algérie Des Européens témoignèrent s être plaints à un responsable FLN de Belcourt qui leur restitua les objets volés. Les victimes de spoliation se virent réintégrés dans leurs biens par des responsables FLN qui bastonnèrent les occupants abusifs. On note un changement d attitude chez les pieds-noirs. Gérard Maron du Figaro note : «Les partants sont toujours nombreux mais les départs ne sont plus massifs ni surtout précipités. Ils s échelonnent dans le temps. On ne part plus avec deux valises, tenaillé par la peur. On prend le temps de boucler les malles et de mettre ses affaires en ordre pour un éventuel retour. C est l expectative avec quelques lueurs d espoir. Signe spectaculaire de cette chute soudaine de la fièvre de l exode : on ne fait plus la queue des journées et des nuits entières devant les guichets des compagnies aériennes et maritimes. On ne patiente plus aux portes des postes et des banques.» A Bab el Oued, ancien fief des extrémistes de l OAS, le quartier est silencieux mais a retrouvé un semblant de vie normale. A côté de la légendaire place des trois horloges, ils sont des centaines d Européens à se presser dans l école de filles de la rue de Normandie, faisant la queue devant les isoloirs. Un commentateur français note : «Celle qui fut la ville de tous les «non» et de toutes les passions a donc dit oui dans un calme quasi-total.» Dans les quartiers, c est la liesse populaire. Ils sont des milliers à parcourir la ville, chantant et dansant. Les enfants sont en uniforme : pantalons (ou jupe pour les filles) en vert, chemise blanche et cravate rouge. Les haut-parleurs déversent sans discontinuer les nouveaux hymnes qui ne sont pas tous à connaître et qui sont vite appris. Les tenues sont pleines de paillettes en formes d étoiles et de croissant. Partout on vend des calots rutilants en vert et rouge. L envoyé d un journal note : «J ai vu des maquisards de l ALN doubler la force locale à la porte des écoles, des mairies, des mosquées, aidés par les fedayin en civil. A travers toute l Alger musulmane, c était la marée. Partout s allongeaient des files interminables patientant pendant des heures. Les infirmières avaient fort à faire. Il y eut de nombreux évanouissements. Cette participation monstre des musulmans était prévue, mais Les Algériens exultent de joie le jour de l'indépendance LA REVUE DE LA MÉMOIRE D'ALGÉRIE ( 15 )

16 Indépendance de l'algérie L'indépendance fêtée en Kabylie Les Français d'algérie s'opposent à l'indépendance elle s est déroulée dans un climat de dignité et de maturité politique qui a étonné les observateurs.» Le journaliste du Figaro apporte ce témoignage : «Nulle part en ces heures de liesse musulmane je n ai noté le moindre acte de vengeance, le moindre geste de colère. Je me suis promené seul dans la Casbah, parmi la masse exubérante et bariolée. Sans me connaître, on m a interpellé au passage à plusieurs reprises, avec le sourire, pour m offrir le thé à la menthe ou la kahoua de la réconciliation.» Un autre correspondant apportera son témoignage le 4 juillet : «Au cours de cette explosion de joie populaire des musulmans, il n y a pas eu le moindre incident, pas l ombre d une provocation, pas un geste de colère ou de menaces. Il faut souligner ce sang-froid des musulmans comme la sagesse et la raison dont on fait preuve les Européens noyés au milieu de cette kermesse de style castriste. Sur le visage de ces jeunes musulmans qui, aux limites du délire criaient leur joie, leur foi et leur espoir, on ne lisait ni la haine ni la vengeance.» Le même journaliste est présent dans Alger le lendemain : «Des soldats de l ALN, des scouts, des gamins en uniforme, des chorales de jeunes filles FLN défilent au pas en chantant des chants révolutionnaires. Toute la population de cinq à soixante-dix ans apprend à marcher au pas.» Il a même remarqué un vieux notable défilant à cheval à la rue d Isly précédant des habitants de son village qui défilent au pas. «Dans la rue Michelet, un fourgon à bestiaux déboule en trombe : une cinquantaine de femmes kabyles en longues robes bariolées s y entassent les unes sur les autres, poussant des youyous. J ai même vu passer un fourgon mortuaire plein à craquer de jeunes, de vieux, de grandmères et de toute une marmaille hurlant d allégresse» Oran : les commandos de la mort viennent à peine de partir A Oran, les Européens ont para Oran, les Européens ont participé au scrutin plus nombreux qu on ne l imaginait. Un correspondant note le 1er juillet : «Les comman- Groupe El-Djazaïr.com. MÉMORIA. ( 16 ) Supplément N 15 - Juillet 2013.

17 Indépendance de l'algérie dos armés de l OAS sont partis et Jean Micheletti leur dernier chef irréductible aussi. Les bateaux espagnols qui ont opportunément mouillé hier dans le port ont levé l ancre cet après-midi» Dans la ville européenne, la place des victoires et le boulevard général Leclerc, ces anciens fiefs de l OAS, sont calmes. Aucun Algérien ne s y est encore aventuré. La veille du scrutin, un comité de conciliation comprenant huit Européens et huit délégués FLN tient une de ses premières réunions dans un ancien dépôt de farine. Le soir, ils se retrouvent dans le bureau de préfet Thomas. L officier de l ALN s adresse aux quelque trente délégués européens, en présence de l évêque de la ville, Monseigneur Lacaste : «Pour nous, vous êtes tous des Algériens. Frères européens, nous sommes prêts à vous recevoir chez nous, comme avant. Je réponds de l attitude des Algériens.» Ambrosini, le président des armateurs, lui répond : «Nous sommes tous des Algériens.» Le lendemain les pieds-noirs d Oran votent en masse. Un journaliste français a ce commentaire : «Finalement, Oran vote. L Oran européen bien sûr, tout entier dressé il y a à peine trois jours contre les autorités et contre le FLN avec ses commandos de la mort quadrillant la ville et ses «dinamiteros» qui voulaient la transformer en un monceau de décombres.» Il y a foule dans les six bureaux de vote du quartier européen. On se presse et les queues s allongent. Ils sont des milliers à attendre leur tour. Le 3 juillet, les détachements de sept katibas de l ALN défilent dans Oran. Elles passent devant une tribune d honneur installée devant le palais des sports où le capitaine Bakhti Nemiche préside la cérémonie. Il a installé à côté de lui Coignard maire adjoint de la ville et Guenoun directeur du journal Oran Républicain, les deux étant membres du comité de conciliation composé d Algériens et d Européens. A Orléansville tout a été très calme. On a craint des dépassements qui n eurent pas lieu. A onze heures, des électeurs s étaient rendus aux urnes. Un Algérien affirme à un journaliste : «Nous avons reçu des ordres. Pas de manifestations pour l instant. Moins il y aura du bruit et mieux ça vaudra. L ALN elle-même est restée dans le djebel tout comme l armée française est consignée». A Constantine, plus de personnes ont envahi le centre de la ville dans l allégresse et la liesse populaire. LA REVUE DE LA MÉMOIRE D'ALGÉRIE ( 17 )

18 Indépendance de l'algérie Un correspondant note : «Les Français qui se trouvent au milieu de la foule ne sont en aucune façon inquiétés. Le FLN a mis en place un service d ordre absolument remarquable.» Le 3 juillet 1962, à 12 heures 35, l Algérie est juridiquement indépendante A 10 heures 15, dans l immeuble administratif du Rocher Noir, les membres de l Exécutif provisoire sont réunis autour d une table, dans la salle de la commission de contrôle du scrutin. Il y a le président Abderrahmane Farès, Roth le vice-président et d autres membres : Abdeslam, Hamidou ainsi que Capitant, conseiller du gouvernement français. Kaddour Sator, président de la commission de contrôle, lit le procès-verbal du référendum. Les résultats ne sont pas complets mais il y a oui. Aussitôt, Fouchet, haut commissaire de la France pour la période transitoire gagne l immeuble de l Exécutif et remet à Farès la lettre du général de Gaulle par laquelle celui-ci prend acte des résultats et proclame l indépendance de l Algérie. Farès se rend aussitôt dans la cour du bâtiment. Un détachement de l ALN se tient au pied du grand mât dressé pour l occasion ainsi qu un groupe de jeunes scouts. Il donne l ordre de lever les couleurs nationales. Les scouts entonnent l hymne national. Farès et Roth rendent alors visite au haut commissaire qui les accueille sur le perron. L Algérie est formellement indépendante. Boualem Touarigt Groupe El-Djazaïr.com. MÉMORIA. ( 18 ) Les combattants de l'aln défilent à Alger Supplément N 15 - Juillet 2013.

19 De Gaulle veut éviter l indépendance Il sous estime la force du sentiment national Par Boualem Touarigt

20 Indépendance de l'algérie En 1958, le général de Gaulle arrive au pouvoir à la faveur d un coup d état. Il ne l a pas organisé, il l a laissé faire et s est présenté comme le seul recours en faisant un chantage à la guerre civile. Il a laissé l armée française d Algérie faire le dernier pas pour éliminer un pouvoir politique qui lui avait pourtant accordé toutes les prérogatives. Celle-ci a incité à l émeute les éléments les plus extrémistes des Français d Algérie pour prendre la tête d un mouvement insurrectionnel qu elle a ensuite récupéré en se plaçant à sa tête. Les principaux mouvements politiques français, n ayant pu avoir une position commune courageuse pour s opposer au mouvement de sédition, cèdent au chantage et acceptent d investir le général de Gaulle chargé former le gouvernement. Celui-ci procède habilement, ayant été rappelé dans le respect de la légalité républicaine. Il s appuie sur l armée qu il sent lui échapper. Il lui confie les pleins pouvoirs civils et militaires et celle-ci le rejoint dans un but commun, celui d obtenir une victoire militaire sur le FLN. Le général a besoin de cette victoire pour mettre en place son plan : une Algérie française où les Algériens considérés comme des citoyens à part entière et voyant leurs conditions de vie s améliorer resteront attachés à la France. Il compte transformer le paysage politique local où le FLN, éliminé militairement, serait «domestiqué» et inclus comme mouvement politique aux côtés de partis majoritairement acquis à la France. Pour y arriver, de Gaulle utilisera les mêmes recettes que les gouvernements qui l ont précédé. Il jouera à fond sur ses capacités de séduction et de même de subjugation, usant de son prestige. Il commit certainement quelques erreurs d appréciation. Les énormes moyens utilisés par l armée française ne permirent pas une victoire militaire qui n aurait eu de sens que par son résultat politique : la fin de tout acte d hostilité et l adhésion des populations algériennes à sa politique. Il sous estima aussi la volonté d indépendance des Algériens qui s était fortement ancrée même auprès de ce que lui considérait comme favorables à sa politique. Ni l élargissement des droits, ni l amélioration des conditions de vie de ses populations ne réduiront cette volonté. Le 13 mai 1958 : un coup d état habilement mené La quatrième république française est tombée sur un coup d état qui s est déroulé en plusieurs étapes. Les éléments activistes des Français d Algérie déclenchent en mai 1958 de violentes manifestations qui aboutissent à la prise du siège du gouvernement général par les émeutiers. Les pouvoirs publics sont absents. Le Ministre résidant Robert Lacoste avait déjà quitté précipitamment le pays. L armée française laisse faire et ses éléments les plus extrémistes se joignent au mouvement. C est le général Massu, commandant des parachutistes qui dirige le Comité de Salut Public, organe instauré par Groupe El-Djazaïr.com. MÉMORIA. ( 20 ) Supplément N 15 - Juillet 2013.

21 Indépendance de l'algérie Le général Massu au centre de la photo les émeutiers pour exercer le pouvoir effectif. La suite des évènements confirme qu il s agit d un plan concerté et bien mûri. Massu avait envoyé un télégramme au président Coty : «vous rendons compte création comité salut public civil et militaire à Alger sous ma présidence, moi, général Massu, en raison gravité situation et nécessité absolue maintien ordre et ce pour éviter toute effusion de sang. Exigeons création à Paris d un gouvernement de salut public, seul capable de conserver l Algérie partie intégrante de la métropole.» Il cherche à justifier son action tout en confirmant une volonté de l armée de changer le gouvernement en place et d imposer ses choix politiques. Le mercredi 14 mai à 5 heures du matin, il lance un appel diffusé par radio Alger : «Le comité de salut public supplie le général de Gaulle de bien vouloir rompre le silence en vue de la constitution d un gouvernement de salut public, qui seul, peut sauver l Algérie de l abandon, et ce faisant, d un Dien Bien Phu diplomatique évoqué à maintes reprises par monsieur Lacoste.» A 23 heures 15, le général Salan, commandant en chef de l armée française en Algérie confirme le coup d état militaire et déclare «prendre provisoirement en main les destinées de l Algérie française». Le lendemain 15 mai, il crie sur le forum : «vive le général de Gaulle!». Sollicité ouvertement par la hiérarchie militaire, le gé nale, la perte de l indépendance.» Il tient une conférence le 19 mai où il franchit ouvertement un pas de plus et annonce même ce que serait son projet politique : «C est un fait que le régime des partis n a pas résolu, ne résout pas, et ne résoudra pas les énormes problèmes avec lesquels nous sommes confrontés, notamment celui de l association de la France avec les pays d Afrique, celui aussi de la vie en commun des diverses communautés vivant en Algérie.» Il parle de son bilan en Algérie et en Afrique quand il dirigeait le gouvernement : «la citoyenneté donnée aux musulmans d Algérie, le début d association dans l Union Française des peuples qui ont été naguère sous notre dépendance.» Parlant de l armée, il justifie l action de celle-ci : «Je comprends parfaitement bien l attitude et l action du commandement militaire en Algérie». Robert Lacoste LA REVUE DE LA MÉMOIRE D'ALGÉRIE ( 21 )

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