PUBLICITÉ & JEUX D ARGENT

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "PUBLICITÉ & JEUX D ARGENT"

Transcription

1 RAPPORT D ÉTUDES BILAN 2011/2012 PUBLICITÉ & JEUX D ARGENT Février 2013 Second bilan, un chiffre à retenir : 0,2 % de manquement publicités examinées sur plus d un an. 8 manquements à la Recommandation Jeux d argent. Aucun manquement en publicité TV, radio, affichage. Pas de plainte auprès du Jury de Déontologie Publicitaire.

2 2-3

3 ÉDITO En 2011, à l occasion du premier rapport d études de l ARPP sur la publicité des jeux d argent, je vous avais donné rendez-vous en 2012 pour confirmer tous les efforts entrepris par les professionnels durant l année passée. Aujourd hui, c est chose faite et comme vous pourrez le constater à travers ces pages, les résultats confirment très nettement ces prévisions. Un chiffre tout d abord : 99,8 %. Pas une probabilité ici, mais une certitude : il s agit du taux de publicités conformes à la Recommandation Jeux d argent sur plus d un an! Remarquable pour un secteur aussi jeune. 99,8 %, c est aussi le témoin de la volonté forte et affirmée de toute l interprofession publicitaire de respecter les règles et les valeurs de la régulation professionnelle concertée et ce, dans un contexte économique toujours plus difficile. Clarté, véracité, loyauté, tels sont les leitmotive que les professionnels s imposent chaque jour, quel que soit le secteur annonceur. Bien entendu, 99,8 % n est pas un résultat parfait mais il s en approche et je reste persuadé que les professionnels sauront persévérer dans leurs efforts, au sein de l ARPP, pour un meilleur résultat l année prochaine. Stéphane Martin Directeur Général

4 1. LA PROACTIVITÉ DES PROFESSIONNELS DE LA PUBLICITÉ 2009 : L ANTICIPATION EN AMONT DES PROBLÉMATIQUES DU SECTEUR Considérant que les restrictions imposées par la législation française aux paris sportifs et hippiques n'étaient pas justifiées au regard du principe de libre prestation de services (1), douze États membres, dont la France, ont été mis en demeure par la Commission européenne et, partant, ont dû modifier leur règlementation pour la rendre conforme aux règles européennes. En France, un projet de loi a donc été déposé à l Assemblée nationale le 25 mars 2009 (2), avec pour objectif la publication d un texte définitif en début d année La loi a finalement été promulguée le 12 mai 2010 et publiée au Journal Officiel le lendemain (3). Dans le cadre de ce processus d adoption, l ARPP a notamment participé à la mission de préfiguration de l ARJEL, l Autorité de Régulation des Jeux En Ligne, ainsi qu aux travaux de cette dernière portant sur l impact de l ouverture du secteur sur la demande institués le 7 octobre Décidant d anticiper au plus tôt les éventuelles problématiques inhérentes aux jeux d argent, tous les professionnels du secteur se sont mobilisés : l Union Des Annonceurs (UDA), le Groupement des Éditeurs de Services en ligne (GESTE) (4) avec, bien évidemment, l Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) à laquelle ils adhèrent. Dans cet élan, le Conseil Paritaire de la Publicité (CPP), composé à parité de professionnels et de représentants de la société civile, dans son avis du 14 mai 2009 (5), demande à l Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) de rédiger une nouvelle Recommandation concernant la publicité de l ensemble des jeux de hasard et d argent. Trois axes de réflexions pour la future règle déontologique ont été proposés : < la protection du jeune public, < favoriser l émergence d un jeu responsable, < l information du joueur-consommateur. Créé en 2008, le CPP est l espace de dialogue entre les professionnels de la publicité et les représentants associatifs de la société civile. Avant toute nouvelle rédaction par les professionnels d une Recommandation, il émet un avis, rendu public, sur les demandes émanant des associations de consommateurs et environnementales concernant le sujet traité. Il contribue à la réflexion sur l évolution des règles professionnelles de la publicité. Il est présidé par Michel Bonnet, expert auprès de Familles de France. 4-5 (1) (2) (3) (4) (5)

5 LA RECOMMANDATION JEUX D ARGENT Publiée au mois de juin 2009 (6), cette nouvelle règle déontologique a été une première en Europe au sein des Self-Regulatory Organizations (ou SRO), équivalents de l ARPP dans la majorité des pays européens. Reprenant les préconisations de l avis émis par l instance associée de l ARPP, recueillant l expertise des opérateurs historiques, ainsi que le concours des nouveaux acteurs du secteur, la Recommandation va également plus loin. Le texte concerne toute publicité en faveur des opérateurs de jeux d argent et de hasard et, plus précisément, les jeux d argent assortis de gains monétaires ou en nature, fondés entièrement ou partiellement sur le hasard ou l incertitude d un résultat, que ces jeux soient accessibles en ligne ou bien en dur. S agissant d une Recommandation sectorielle, tous les supports sont concernés par le texte. (6)

6 PRINCIPES GÉNÉRAUX IDENTIFICATION, VÉRACITÉ, LOYAUTÉ Il s agit là des trois grands principes transversaux hérités de la longue histoire de la régulation professionnelle concertée. Par identification, il faut bien sûr entendre, d une part, celle relevant du caractère publicitaire du message, qui devra être explicitement apparent, ainsi que, d autre part, de l identification de l opérateur, l annonceur, dont la communication publicitaire fait la promotion. S ajoute à l identification, la nécessité d une publicité claire et véridique. En ce sens, les éléments du message portant sur une offre promotionnelle doivent, selon le support considéré, être clairement indiqués au sein de ce dernier. Le message ne doit pas non plus être de nature à induire le consommateur en erreur quant au contenu réel d une offre ou du jeu proposé. Enfin, la publicité doit s inscrire dans un contexte de concurrence saine et loyale entre les différents annonceurs du secteur. LES VALEURS SOCIALES Ne pas heurter, ne pas choquer. Telles sont ici les volontés exprimées par les professionnels lors de la rédaction de la Recommandation. Ainsi, la publicité ne devra pas dévaloriser le travail, l éducation, la famille et, à titre d exemple, ne pas présenter le jeu comme prioritaire par rapport à ces valeurs. Dans le même sens, l incitation à des comportements illicites ou violents est proscrite. Sur ce point, tous les éléments composant le message publicitaire sont pris en compte, du vocabulaire utilisé aux différents visuels présentés. Toutefois, l analyse d un message ne se fait pas au détriment de ce qui constitue la particularité du secteur. Ainsi, certaines communications peuvent être acceptées, sous réserve qu elles ne soient pas susceptibles de heurter la sensibilité du public ou d exacerber l activité, par nature compétitive, du jeu. Enfin, le message ne doit pas exploiter des sentiments de peur ou de souffrance, ni dénigrer les publics qui ne jouent pas en conférant au joueur-consommateur un statut de supériorité. 6-7

7 PROTECTION DES MINEURS La publicité pour les jeux d argent et de hasard ne doit pas, par définition, s adresser au public mineur. Sur ce point, il convient de rappeler que, conformément à leur incapacité légale à contracter avec les professionnels de ce secteur et aux règles édictées par le Conseil Supérieur de l Audiovisuel, les joueurs présentés dans le message publicitaire doivent être âgés de plus de dix huit ans. Plus précisément, un message présentant un jeune champion de poker de dix-huit ans, ou guère plus âgé, quand bien même serait-il majeur, suppose de facto que ce dernier a entamé sa carrière avant sa majorité et, partant, bien souvent en dehors des canaux licites. En outre, selon l Autorité administrative, un tel message présenterait un caractère potentiellement attractif auprès du jeune public, notamment du fait du jeune âge de la personne mise en scène et de sa qualité de champion. JEU RESPONSABLE La publicité, tout comme la pratique du jeu d argent et de hasard, doit être exempte de toute représentation de comportement excessif. En ce sens et pour éviter tout écueil visé supra, la publicité ne doit pas supposer que le joueur puisse gagner à tous les coups ou que la répétitivité du jeu lui permettra forcément de gagner. Elle ne doit pas également suggérer que l expérience du joueur lui permettra d éliminer la part de hasard, de gagner systématiquement, de recouvrer ses propres pertes dues au jeu ou encore de présenter le jeu comme un moyen de régler certaines difficultés financières. En somme, dans le cadre des communications commerciales, le jeu doit rester un divertissement.

8 LA PUBLICITÉ SUR LES NOUVEAUX MÉDIAS ÉLECTRONIQUES La loi visant explicitement l ouverture à la concurrence du secteur des jeux d argent et de hasard en ligne, les professionnels ont souhaité consacrer les règles légales et déontologiques spécifiques à ces supports. Ainsi, la publicité diffusée sur les services de communication au public en ligne doit être conforme à la Recommandation Communication publicitaire digitale (7). Elle ne doit pas être intrusive ni entraver le confort de navigation et prendre notamment en compte les règles spécifiques propres aux formats publicitaires utilisés (voir en ce sens la Grille d interprétation de la Recommandation susvisée). De la même manière, les différentes conditions relatives aux offres présentées dans le message publicitaire doivent être clairement précisées dans la publicité, aisément accessibles et ce, conformément à la Recommandation Mentions et renvois, actualisée en En savoir plus sur la Recommandation Communication publicitaire digitale sur le site de l ARPP, rubrique Règles déontologiques : (7) 8-9

9 2. L EFFICACITÉ DE LA RÉGULATION PROFESSIONNELLE CONCERTÉE 2011 : LE PREMIER BILAN SUR LA PUBLICITÉ DES JEUX D ARGENT Conformément à l engagement pris avec l ARJEL, l ARPP a publié au mois de septembre 2011 un premier rapport d études du secteur. S inscrivant dans le cadre de la promulgation de la loi du 12 mai 2010, ce premier rapport a porté, principalement, sur la bonne application par les professionnels du secteur, du décret n du 8 juin 2010 relatif à la réglementation des communications commerciales en faveur des opérateurs de jeux d argent et de hasard ainsi qu à l information des joueurs quant aux risques liés à la pratique du jeu (8). Subsidiairement, le premier rapport a amorcé un premier état des lieux des autres manquements liés à la Recommandation Jeux d argent ainsi qu aux règles déontologiques ou réglementaires. CHIFFRES ET ÉLÉMENTS CLÉS DU PREMIER BILAN Période : de mai 2010 à mai 2011, messages ont été examinés. Les supports étudiés : 4 L Internet : bannières (2 738), web vidéos (49), 4 la presse (764), 4 la télévision (717), 4 la radio (258), 4 l affichage (14), 4 le cinéma (0). Source : Adscope-Kantar Media Ad Intelligence Grille d analyse : loi du 12 mai 2010, décret du 8 juin 2010, Recommandation et dossier Jeux d argent et de hasard de juin 2009 (9), chartes d engagement de l UDA (10) et du GESTE (11), la délibération du CSA du 18 mai 2010 (prorogée le 11 janvier 2011, modifiée le 27 avril 2011) (12). Conclusions : près de 75 % des messages sont conformes au décret du 8 juin et quelques cas de manquements relatifs à d autres règles déontologiques ou réglementaires (Recommandation Image de la personne humaine, Code Alcool ) ont pu être relevés. (8) (9) (10) (11) (12) relative-aux-communications-commerciales-en-faveur-des-operateurs-de-jeux-d-argent-et-de-hasard

10 2012 : SECOND BILAN ET CONFIRMATION DES EFFORTS ENGAGÉS PAR LES PROFESSIONNELS L ACTIVITÉ DE L ARPP AU QUOTIDIEN Le cœur d activité de l ARPP, outre le travail de concertation explicité supra visant à établir ou mettre à jour de nouvelles règles déontologiques, porte sur la bonne application de ces règles. En amont de la diffusion du message publicitaire, cette mission se traduit par deux processus bien distincts : < les conseils juridiques et déontologiques : tout adhérent de l ARPP (annonceur, agence, diffuseur, membre correspondant) peut, à tout moment, quelle que soit l étape de création du message publicitaire et quel que soit le support de diffusion, solliciter l expertise des juristes-conseil (13) pour s assurer de la conformité d un projet avec les règles en vigueur ; < les avis avant diffusion : ultime étape avant une diffusion et sur demande des régies de publicité audiovisuelle, tout film finalisé nécessite, pour être diffusé en télévision, un avis de l ARPP. Depuis 2011, cette activité s étend également aux services dits non-linéaires, les Services de Média Audiovisuels à la demande (ou SMAd) CONSEILS MODIFICATIONS DE PROJETS 30 JEUX D ARGENT Du mois de juin 2011 au mois d août 2012, soit le périmètre de ce second bilan, les juristes de l ARPP ont effectué conseils tous supports et secteurs confondus projets de publicité ont dû être modifiés dont 30 eu égard à la Recommandation Jeux d argent ou au décret du 8 juin AVIS TV 890 PUBLICITÉS JEUX D ARGENT 37 AVIS À MODIFIER Durant la même période, publicités télévisées ont été examinées avant diffusion. 890 d entre elles portaient sur des jeux d argent, soit 3,25 % de l ensemble des avis, et à peine 37 avis à modifier ont été délivrés en application des dispositions prévues par la Recommandation Jeux d argent et/ou du décret du 8 juin Postérieurement à la diffusion du message publicitaire, l ARPP peut également être amenée à effectuer une intervention après diffusion. Cette dernière ne peut concerner que les messages publicitaires en dehors de la télévision et des SMAd pour lesquels un avis obligatoire et préalable est rendu. Elle concerne dès lors tous les autres supports (presse, affichage, radio, cinéma, internet ) (13)

11 Souvent mal interprétée, l intervention après diffusion n a pas pour objectif d assurer une quelconque censure du message, bien au contraire. En effet, véritable outil pédagogique, elle vise principalement à permettre aux professionnels, quels qu ils soient, adhérents ou non à l ARPP, d être toujours plus vigilants et de mieux appliquer les règles déontologiques. Ainsi, il en résulte quasi-systématiquement une modification bien plus qu un abandon - du message pour en assurer une conformité aux règles concernées. 654 INTERVENTIONS 8 JEUX D ARGENT Sur la période d étude, 654 interventions de l ARPP ont été effectuées, dont seulement 8 avaient pour motif les jeux d argent. LE JURY DE DÉONTOLOGIE PUBLICITAIRE Enfin, le Jury de Déontologie Publicitaire (14) (JDP) peut être amené, s il est saisi dans le cadre d une plainte fondée sur une règle déontologique, portant sur le contenu d une publicité clairement identifiée, diffusée en France depuis moins de deux mois, à se prononcer sur la conformité d une publicité aux règles susvisées. Le JDP peut être saisi par toute personne morale ou physique. 746 PLAINTES 55 PLAINTES FONDÉES 0 PLAINTE JEUX D ARGENT À ce jour, aucune plainte portant sur le secteur des jeux d argent n a été adressée au Jury de Déontologie Publicitaire. Le JDP, instance associée de l ARPP, est composé de 9 membres indépendants nommés par le Conseil d Administration de l ARPP sur proposition à la fois du Conseil de l Éthique Publicitaire, du Conseil Paritaire de la Publicité et du Président du Conseil d Administration de l ARPP, François d Aubert. Il a pour mission de se prononcer publiquement sur les plaintes émises par tout citoyen, personne morale ou physique, à l encontre de publicités ou de campagnes susceptibles de contrevenir aux règles professionnelles relatives aux messages publicitaires. Le JDP est aujourd hui présidé par Valérie Michel-Amsellem, Conseiller à la Cour d appel de Paris. (14)

12 LE SECOND BILAN DE LA PUBLICITÉ DES JEUX D ARGENT LES CHIFFRES CLÉS Pour sa seconde édition, l ARPP axe principalement son analyse à l aune des règles prévues par la Recommandation Jeux d argent et, subsidiairement, du décret du 8 juin Ainsi, la méthodologie adoptée est la suivante : Période : de juin 2011 à août 2012, messages examinés. Les supports étudiés 4 L Internet : bannières (2 972), web vidéos (66) et instream vidéos (30), 4 la télévision (890), 4 la presse (488), 4 la radio (207), 4 l affichage (5), 4 le cinéma (0). Sources : Adscope-Kantar Media Ad Intelligence ARPP La grille d analyse repose sur les dispositions des Recommandation et dossier Jeux d argent et de hasard de juin 2009 de l ARPP, de l UDA et du GESTE, la loi du 12 mai 2010, la délibération du CSA du 18 mai 2010 (prorogée le 11 janvier 2011, modifiée le 27 avril 2011, puis de nouveau prorogée le 31 mai 2012). Les outils utilisés sont AdScope de l institut de pige publicitaire KANTAR MEDIA ainsi que les bases internes de l ARPP

13 La publicité des jeux d argent par support Affichage 0,1 % Presse 10,5 % Radio 4,5 % 19,1 % Télévision 63,8 % Cinéma 0 % Bannières internet Principale évolution depuis le précédent rapport d études, la place toujours plus importante de l Internet comme support de diffusion des communications commerciales de ce secteur et l augmentation du nombre de bannières comme format publicitaire de prédilection (60 % des formats publicitaires en 2011). Autre chiffre marquant, la forte baisse de la proportion de la publicité par voie de presse (17 % en 2011). Instream vidéos 0,6 % Web vidéos 1,4 % Le volume de publicité pour les jeux d argent par support et sur la période d analyse Assez fluctuant, le volume des publicités enregistre des pics de diffusion fort logiquement en période de fin d année, ce qui est le cas dans la majorité des secteurs, ainsi que lors d événements sportifs particulièrement importants n a pas fait défaut à la règle avec consécutivement l UEFA Euro 2012 ainsi que les Jeux Olympiques d été de Londres n Radio n Presse n Web vidéos n Instream vidéos n Bannières n Affichage Enfin, notons également une augmentation constante des messages présentant des offres promotionnelles et des bonus. 0 Juin-11 Juillet- 11 Août-11 Septembre-11 Octobre-11 Novembre-11 Décembre-11 Janvier-12 Février-12 Mars-12 Avril-12 Mai-12 Juin-12 Juillet- 12 Août-12

14 LES MANQUEMENTS À LA RECOMMANDATION JEUX D ARGENT Au nombre de huit, les publicités présentées ci-après représentent seulement 0,2 % des messages analysés. Cette publicité présentant un mineur déguisé en super héros et faisant la promotion d un opérateur de jeux d argent et de hasard est contraire au point 1/3 ( Protection des mineurs ) de la Recommandation. u ACF Poker Outre l âge du joueur qui suggère que celui-ci a entamé sa carrière avant sa majorité, la passion exacerbée et excessive de ce dernier, dormant avec ses cartes notamment, n est pas conforme au point 1/4 ( Jeu responsable ) de la Recommandation u Pokerstars

15 u PMU Dans cet exemple, l association des termes éliminer vos adversaires à un visuel présentant les joueurs adverses comme des cibles sur lesquelles il est possible de tirer, n est pas conforme au point 1/2/d ( Valeurs sociales ) de la Recommandation Jeux d argent. Le nom de l opération, présenté comme tel, accompagné du visuel d une flèche qui transperce un cœur laissant apparaître un flot de sang continu, n est pas conforme au point 1/2/d de la Recommandation Jeux d argent. u PMU Dans cette publicité, un étudiant joue au poker durant un cours ce qui constitue un manquement au point 1/2/b de la Recommandation Jeux d argent. u Winamax

16 u Everest Poker u Netbet Ces trois manquements présentent le jeu comme une activité dénuée de risque de perte. Quand bien même existerait-il un bonus ou une offre promotionnelle dont le joueur pourrait bénéficier, ces termes qui occultent la notion de risque, de perte, ou supposent que les gains sont automatiques, ne sont pas conformes au point 1/4/a ( Jeu responsable ) de la Recommandation Jeux d argent. u Bwin Les résultats de ce second bilan sont très positifs puisque plus de 99,8 % des publicités examinées sur plus d un an sont conformes à la Recommandation Jeux d argent

17 LES MANQUEMENTS AU DÉCRET DU 8 JUIN 2010 Par manquement il convient de considérer pour le présent rapport, toute publicité dont le message de mise en garde ferait défaut ou qui serait incomplet. En effet, en tant que tel, le message ne pourrait dès lors plus remplir sa vocation de santé publique telle que précisée dans le texte réglementaire. Pour rappel, le texte prévoit en son article premier que : Toute communication commerciale en faveur d un opérateur de jeux d argent et de hasard est assortie de l un des messages de mise en garde suivants : Jouer comporte des risques : endettement, dépendance... Appelez le (appel non surtaxé). Jouer comporte des risques : isolement, endettement... Appelez le (appel non surtaxé). Jouer comporte des risques : dépendance, isolement... Appelez le (appel non surtaxé). Ces messages sont présentés de manière accessible et aisément lisible, respectueuse de leur vocation de santé publique et clairement distinguable du message publicitaire ou promotionnel qui les accompagne. Les messages de mise en garde susmentionnés apparaissent en alternance sur chaque support publicitaire ou promotionnel. 75 % des publicités du premier bilan étaient conformes au décret. Second bilan : 93 % de publicités conformes, tous supports confondus. Une très forte progression donc (+ 24 %), principalement due à la meilleure maîtrise du texte par les professionnels. Sur publicités examinées, 328 ne présentent pas le message de mise en garde.

18 Au-delà de quelques cas de manquements au décret, quelques impérities ont pu être relevées dans le cadre de la présente étude. À titre d exemple, certains messages de mise en garde présentaient des erreurs de ponctuation, une inversion dans les combinaisons des termes endettement, dépendance, isolement De même, quelques publicités présentaient le message Famille, vie sociale, santé financière. Etes-vous prêt à tout miser? Pour être aidé, appelez le (appel non surtaxé) qui, tout comme la présentation simultanée des trois termes visés supra, ne doit figurer que sur la page d accueil du site de l opérateur de jeux d argent et de hasard à l origine de la diffusion du message publicitaire, conformément à l arrêté du 8 juin 2010 fixant le contenu et les modalités d'affichage des messages de mise en garde prévus par les articles 26, 28, 29 et 33 de la loi n du 12 mai 2010 relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne (15). AUTRES POINTS DE VIGILANCE Le présent rapport d études a également permis de mettre en exergue quelques points de règles, juridiques et déontologiques, dont il convient de faire le rappel ci-après : LOI DU 12 MAI 2010 En premier lieu, nous rappelons que, conformément à la loi du 12 mai 2010, L'opérateur de jeux ou de paris en ligne est tenu de mettre en place, en vue des jeux ou paris en ligne faisant l'objet de l'agrément prévu à l'article 21, un site dédié, exclusivement accessible par un nom de domaine de premier niveau comportant la terminaison.fr.. Cette disposition induit que l opérateur doit utiliser son nom de domaine en.fr et non en.com dans le cadre de sa communication. Or, certains opérateurs, notament les casinos en dur ayant également une activité en ligne, ou les opérateurs basés à la fois en France et à l étranger, qui existaient pour la plupart avant l ouverture du marché, ont parfois fait la promotion de leur site en.com. (15)

19 LANGUE FRANÇAISE Conformément à la loi du 4 août 1994 relative à l emploi de la langue française dite loi Toubon (16), les mentions en langue étrangère doivent être traduites par leur équivalent français. La particularité du secteur des jeux d argent, fortement imprégné par la langue anglaise, peut néanmoins poser quelques difficultés. En effet, la règle explicitée supra a vocation à s appliquer, quel que soit le support, encore faut-il qu un équivalent existe! En ce sens et pour tenir compte de la singularité de ce secteur, la traduction systématique de certains termes pourrait paraître disproportionnée quand il s agit d une expression très spécifique aux jeux d argent. En revanche, cette particularité linguistique ne doit pas exonérer les acteurs de toute tentative de traduction. Un effort soutenu doit dès lors être effectué sur ce point. MENTIONS ET RENVOIS Comme indiqué supra, de très nombreuses communications commerciales examinées proposent une offre promotionnelle. De fait, les conditions relatives aux différentes offres doivent généralement être parfaitement lisibles dans des conditions normales de lecture, conformément à la Recommandation Mentions et renvois (17). Sur l Internet, le texte précité précise que Lorsque le format, la technique ou le support publicitaire ne permet pas d inscrire les mentions sur la publicité elle-même, elles seront rendues directement accessibles par tout autre moyen. Or, il est apparu, lors de notre étude, que certaines mentions sont parfois présentées à la verticale ou avec une taille trop petite rendant la lecture difficile, voire impossible, ce qui déroge au texte susvisé. Dans ce second exemple, le support permet de présenter de manière parfaitement lisible les conditions relatives à l offre, ce qui n est pas le cas en l espèce. Ces visuels sont donc contraires à la Recommandation Mentions et renvois, sur les conditions de l offre ou la visibilité des mentions. (16) (17)

20 COMPORTEMENTS ALIMENTAIRES Un exemple de comportement contraire à la Recommandation Comportements alimentaires (18) qui prévoit qu aucune scène de consommation devant un écran au sein du foyer ne doit être représentée. LOI ÉVIN Dans cet exemple, on peut apercevoir un narguilé à côté du canapé dans lequel sont assis deux hommes regardant la télévision en grignotant, ce qui est contraire à la loi du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l alcoolisme dite loi Évin ainsi qu à la Recommandation Comportements alimentaires (pour la consommation devant un écran au sein du foyer) susvisée. Cet exemple est issu d une communication d un annonceur qui propose des services gratuits de poker en ligne. En ce sens, dans la mesure où le jeu est intégralement gratuit et qu il n y a aucun débours du consommateur, il n y a pas lieu de considérer l annonceur comme un opérateur de jeux d argent et de hasard en ligne au sens de la loi du 12 mai En revanche, il s agit d un exemple de publicité non conforme à la loi Évin et au Code Alcool. (18)

21 SÉCURITÉ, CODE DE LA ROUTE ET AUTOMOBILE L ARPP tient à rappeler que certaines règles ont vocation à s appliquer quel que soit le support et le contexte de réalisation du message publicitaire. Ainsi, une publicité devra, quel que soit le contexte de réalisation, être conforme aux règles de sécurité du Code de la route et, plus globalement, ne pas présenter de comportements dangereux conformément à la Recommandation Sécurité (19). Conformément aux règles de sécurité du Code de la route, dans cet exemple, les passagers du véhicule devraient porter la ceinture de sécurité, quand bien même seraient-ils issus de l imaginaire du personnage principal, la conductrice. Dans le même sens, ci-dessus les extraits d une web vidéo dans laquelle un homme court sur une voie de bus et traverse à plusieurs reprises une voie ouverte à la circulation en dehors de passages piétons. (19)

22 REGARDS CROISÉS ARJEL / ARPP S il fallait un exemple du travail de qualité réalisé par les professionnels de la publicité, ce second bilan sur les jeux d argent en serait très certainement la meilleure illustration. Un secteur jeune, de nouveaux acteurs, de nouvelles règles, juridiques et déontologiques, une attente forte des consommateurs. Le défi était de taille. Pourtant, malgré l ampleur de la tâche, les annonceurs, agences, diffuseurs, n ont pas failli et ont parfaitement su mutualiser leurs efforts en coordination avec les équipes opérationnelles de l ARPP, dont le travail se doit d être salué. Sur un plan plus personnel, je tiens également à souligner le travail réalisé par l ARJEL et son Président, Jean-François VILOTTE, avec qui nous avons œuvré de concert, dès la phase de préfiguration, pour proposer une publicité loyale, saine et véridique, expression d une offre parfaitement encadrée. Ce sont ces valeurs communes qui ressortent de ce second rapport d étude. François d AUBERT Président de l ARPP Les constats encourageants de cette seconde étude relative à la publicité des Jeux d argent démontrent que les opérateurs ont, depuis la loi d ouverture en mai 2010, pris en compte sérieusement les recommandations des professionnels de la publicité et les règles du Conseil Supérieur de l Audiovisuel. Jean-François VILOTTE Président de l ARJEL Je me félicite du travail parfaitement coordonné entre le régulateur public qu est l ARJEL et l autorégulateur responsable, présidé par François d AUBERT qui a eu à coeur d établir une très étroite concertation. Pourtant, des sujets de préoccupation subsistent, concernant notamment les communications commerciales pour lesquelles la diffusion du message n est matériellement pas réalisable, tels que les placements de produits dans les programmes cinématographiques ou télévisuels, la panneautique autour des terrains de sport ou imprimée sur la pelouse, ou encore certains liens commerciaux sur Internet. Un des enjeux des mois à venir sera donc de réfléchir à des modalités d affichage de ces messages au cas par cas, afin de s assurer du respect des règles de protection des publics vulnérables Par ailleurs, la question de la régulation des contenus publicitaires sur Internet reste sans doute également un point prioritaire d attention.

23 Editeur : ARPP, association loi 1901 Directeur Général, Directeur de la Publication : Stéphane Martin 23 rue Auguste Vacquerie F Paris - Tél. +33 (0) N SIREN : Imprimé par Willaume Egret - 16, rue Denis Papin-ZA des Montatons Saint-Michel-sur-Orge Papier 100 % recyclé, norme FSC - Imprimerie certifiée Imprim Vert Crédits photos : Fotolia - Didier Robcis et Daniel Rousselot - Eric Della Torre / ARJEL Création graphique & réalisation : lbb graphic Dépôt légal : Février ISBN : ISSN :

24 PUBLICITÉ & JEUX D ARGENT

PUBLICITÉ & JEUX D ARGENT

PUBLICITÉ & JEUX D ARGENT RAPPORT D ÉTUDES BILAN 2013/2014 PUBLICITÉ & JEUX D ARGENT Décembre 2014 Troisième bilan : 0,4 % de manquement. 9 manquements à la Recommandation ARPP Jeux d argent. Aucun manquement en publicité TV, radio,

Plus en détail

PUBLICITÉ & JEUX D ARGENT

PUBLICITÉ & JEUX D ARGENT BILAN 2010/2011 PUBLICITÉ & JEUX D ARGENT Septembre 2011 Les publicités pour les jeux d argent en ligne font-elles preuve de loyauté et de véracité? Les messages publicitaires protègent-ils les mineurs?

Plus en détail

Elaboration du plan France Numérique 2020

Elaboration du plan France Numérique 2020 Paris, le 30 septembre 2011 Elaboration du plan France Numérique 2020 Réponse de l ARPP à la consultation publique Organisme de régulation professionnelle de la publicité en France, l Autorité de Régulation

Plus en détail

ANNEXE 2 : CHARTE DE COMMUNICATION

ANNEXE 2 : CHARTE DE COMMUNICATION ANNEXE 2 : CHARTE DE COMMUNICATION L Editeur respecte les lois et règlements en vigueur, le cas échéant les recommandations d instances telles que celles du Conseil Supérieur de l Audiovisuel, de l Autorité

Plus en détail

NOUVEAU CODE ICC 2011 sur les pratiques de publicité et de communication commerciale

NOUVEAU CODE ICC 2011 sur les pratiques de publicité et de communication commerciale NOUVEAU CODE ICC 2011 sur les pratiques de publicité et de communication commerciale Historique du Code ICC 1 ère version du Code sur les pratiques de publicité a été publiée en 1937 Il a depuis été régulièrement

Plus en détail

ANNEXE 1 RECOMMANDATIONS DEONTOLOGIQUES APPLICABLES AUX SERVICES SMS+ / MMS+

ANNEXE 1 RECOMMANDATIONS DEONTOLOGIQUES APPLICABLES AUX SERVICES SMS+ / MMS+ ANNEXE 1 RECOMMANDATIONS DEONTOLOGIQUES APPLICABLES AUX SERVICES SMS+ / MMS+ Outre les présentes règles déontologiques, l Editeur de service par SMS/MMS, ci-après l Editeur, s'engage à respecter l ensemble

Plus en détail

RESTRICTIONS PUBLICITAIRES M6 ET W9 FENÊTRE PUBLICITAIRE SUISSE

RESTRICTIONS PUBLICITAIRES M6 ET W9 FENÊTRE PUBLICITAIRE SUISSE RESTRICTIONS PUBLICITAIRES M6 ET W9 FENÊTRE PUBLICITAIRE SUISSE Goldbach Media est tenu de respecter les restrictions publicitaires françaises. M6 Publicité se réserve le droit de refuser des spots ou

Plus en détail

Réguler les jeux d'argent : Le rôle de l'autorité Bruxelles le 12 octobre 2010. Intervention de M. Jean-François VILOTTE, Président de l ARJEL

Réguler les jeux d'argent : Le rôle de l'autorité Bruxelles le 12 octobre 2010. Intervention de M. Jean-François VILOTTE, Président de l ARJEL Réguler les jeux d'argent : Le rôle de l'autorité Bruxelles le 12 octobre 2010 Intervention de M. Jean-François VILOTTE, Président de l ARJEL SOMMAIRE la loi n 2010-476 du 12 mai 2010 la régulation, point

Plus en détail

----------------------------------------

---------------------------------------- REGULATION DU SECTEUR DES JEUX D ARGENT ET DE HASARD EN LIGNE COMMISSION DES SANCTIONS instituée par l article 35 de la loi n 2010-476 du 12 mai 2010 relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation

Plus en détail

Avis du Conseil National de la Consommation sur les informations des consommateurs-sites «comparateurs»

Avis du Conseil National de la Consommation sur les informations des consommateurs-sites «comparateurs» Conseil National de la Consommation 12 mai 2015 Avis du Conseil National de la Consommation sur les informations des consommateurs-sites «comparateurs» N NOR : EINC1511480V Trouver un produit, comparer

Plus en détail

Champ d application. Sont visées par la présente Recommandation, les publicités :

Champ d application. Sont visées par la présente Recommandation, les publicités : PUBLICITE DES PRODUITS FINANCIERS ET D INVESTISSEMENT ET, SERVICES LIÉS Le Code consolidé sur les pratiques de publicité et de communication commerciale de l ICC (Chambre de commerce internationale) contient

Plus en détail

Communication Publicitaire Digitale

Communication Publicitaire Digitale Communication Publicitaire Digitale Préambule : La communication publicitaire digitale doit respecter les règles déontologiques qui s appuient sur les principes de la Chambre de Commerce Internationale.

Plus en détail

Charte de déontologie SMS+ applicable au 01/10/2013

Charte de déontologie SMS+ applicable au 01/10/2013 Charte de déontologie SMS+ applicable au 01/10/2013 Principales évolutions : Les principales évolutions par rapport aux versions précédentes ont été surlignées en jaune. Article modifié Charte de déontologie

Plus en détail

PUBLICITÉ ET CRÉDIT À LA CONSOMMATION. Les modifications apportées par la Loi du 1 er juillet 2010

PUBLICITÉ ET CRÉDIT À LA CONSOMMATION. Les modifications apportées par la Loi du 1 er juillet 2010 PUBLICITÉ ET CRÉDIT À LA CONSOMMATION Les modifications apportées par la Loi du 1 er juillet 2010 La Directive «crédit à la consommation» du 23 avril 2008 a été transposée par la loi n 2010-737 du 1 er

Plus en détail

Distribution et publicité télévisée

Distribution et publicité télévisée Distribution et publicité télévisée 1 Compte tenu de l ouverture progressive de la publicité télévisée pour le secteur de la distribution, dont l accès sera généralisé à l ensemble des chaînes de télévision

Plus en détail

Projet de loi sur l ouverture à la concurrence du secteur des jeux d argent et de hasard en ligne. Jeudi 5 mars 2009

Projet de loi sur l ouverture à la concurrence du secteur des jeux d argent et de hasard en ligne. Jeudi 5 mars 2009 Projet de loi sur l ouverture à la concurrence du secteur des jeux d argent et de hasard en ligne Jeudi 5 mars 2009 Pourquoi ouvrir le marché des jeux en ligne? La situation actuelle : Un marché légal

Plus en détail

La presse quotidienne départementale et l autodiscipline publicitaire Etat des lieux (étude sur un mois de parution)

La presse quotidienne départementale et l autodiscipline publicitaire Etat des lieux (étude sur un mois de parution) La presse quotidienne départementale et l autodiscipline publicitaire Etat des lieux (étude sur un mois de parution) Avril 2004 1 I/ SYNTHESE GENERALE DES RESULTATS Méthodologie 22 Titres différents examinés

Plus en détail

ANNEXE 1 RECOMMANDATIONS DEONTOLOGIQUES APPLICABLES AUX SERVICES SMS+ / MMS+

ANNEXE 1 RECOMMANDATIONS DEONTOLOGIQUES APPLICABLES AUX SERVICES SMS+ / MMS+ ANNEXE 1 RECOMMANDATIONS DEONTOLOGIQUES APPLICABLES AUX SERVICES SMS+ / MMS+ Outre les présentes règles déontologiques, l Editeur de service par SMS/MMS, ci-après l Editeur, s'engage à respecter l ensemble

Plus en détail

PUBLICITÉ DES JEUX, PUBLICITÉ RESPONSABLE? LE CAS DU POKER EN LIGNE

PUBLICITÉ DES JEUX, PUBLICITÉ RESPONSABLE? LE CAS DU POKER EN LIGNE NOUVEAUX VECTEURS PUBLICITAIRES : QUEL IMPACT SOCIÉTAL? PUBLICITÉ DES JEUX, PUBLICITÉ RESPONSABLE? LE CAS DU POKER EN LIGNE «Les loteries de toute espèce sont interdites» : c est en ces termes laconiques

Plus en détail

Directives sur la publicité de TF1 Fenêtre publicitaire en Suisse

Directives sur la publicité de TF1 Fenêtre publicitaire en Suisse Directives sur la publicité de TF1 Fenêtre publicitaire en Suisse Ringier Romandie Service TV commercialise en exclusivité la fenêtre publicitaire en Suisse pour la chaîne de TV TF1. Les Conditions commerciales

Plus en détail

ANNEXE 3 CHARTE DE COMMUNICATION DES SERVICES SMS+ / MMS+

ANNEXE 3 CHARTE DE COMMUNICATION DES SERVICES SMS+ / MMS+ ANNEXE 3 CHARTE DE COMMUNICATION DES SERVICES SMS+ / MMS+ L Editeur s engage à respecter les lois et règlements en vigueur, le cas échant les recommandations d instances telles que celles du Conseil Supérieur

Plus en détail

ASSEMBLÉE NATIONALE 11 octobre 2013 AMENDEMENT

ASSEMBLÉE NATIONALE 11 octobre 2013 AMENDEMENT ASSEMBLÉE NATIONALE 11 octobre 2013 PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2014 - (N 1395) Commission Gouvernement Non soutenu AMENDEMENT présenté par M. Lamour ---------- ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 34,

Plus en détail

Collège d autorisation et de contrôle. Avis n 02/2011

Collège d autorisation et de contrôle. Avis n 02/2011 Collège d autorisation et de contrôle Avis n 02/2011 Première évaluation de la Recommandation du 24 juin 2010 relative à la mise en valeur des œuvres européennes et de la Communauté française dans les

Plus en détail

Sociologie des joueurs en ligne

Sociologie des joueurs en ligne Mars 2013 Sociologie des joueurs en ligne Enquête ARJEL 2012 Autorité de régulation des jeux en ligne 2 Propos introductifs à l enquête sur la sociologie des joueurs Au-delà de la publication trimestrielle

Plus en détail

Master international de Management des Médias à distance. Organisation pédagogique de la formation

Master international de Management des Médias à distance. Organisation pédagogique de la formation Master international de Management des Médias à distance Organisation pédagogique de la formation Session 2014/2015 Table des matières Organisation pédagogique... 1 UE 1 : Histoire, économie et mondialisation

Plus en détail

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 %

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % 4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % Prévenir le jeu excessif chez les adolescents C est toujours gagnant! Pourquoi ce dépliant? [ ] Le rôle des parents est déterminant dans la prévention du jeu excessif

Plus en détail

Code de la publicité écologique

Code de la publicité écologique Code de la publicité écologique Code de la publicité écologique: Préambule Une société saine construit un avenir durable. De plus en plus, le souci de l'homme pour son environnement en constitue un élément

Plus en détail

Recommandation sur les communications à caractère publicitaire des contrats d assurance vie

Recommandation sur les communications à caractère publicitaire des contrats d assurance vie Recommandation sur les communications à caractère publicitaire des contrats d assurance vie 2015-R-01 du 12 février 2015 1. Contexte Les communications constituent la toute première étape de la relation

Plus en détail

COLLEGE DE L AUTORITE DE REGULATION DES JEUX EN LIGNE

COLLEGE DE L AUTORITE DE REGULATION DES JEUX EN LIGNE COLLEGE DE L AUTORITE DE REGULATION DES JEUX EN LIGNE DECISION N 2012-083 EN DATE DU 24 SEPTEMBRE 2012 Le collège de l Autorité de régulation des jeux en ligne ; Vu la loi n 2010-476 du 12 mai 2010 relative

Plus en détail

SYNTHÈSE DES PROPOSITIONS

SYNTHÈSE DES PROPOSITIONS - 11 - SYNTHÈSE DES PROPOSITIONS La recherche d un meilleur équilibre pour l activité des opérateurs légaux Proposition 1 : maintenir l interdiction des jeux de chance et de hasard en ligne et évaluer

Plus en détail

Les. carnets. de la. déon. La distinction entre publicité et journalisme. Directive. Les carnets de la déontologie

Les. carnets. de la. déon. La distinction entre publicité et journalisme. Directive. Les carnets de la déontologie Les Les carnets de la déontologie carnets Directive de la La distinction entre publicité et journalisme déon Adoptée par le Conseil de déontologie journalistique le 15 décembre 2010 Directive La distinction

Plus en détail

3. Un crédit à la consommation responsable

3. Un crédit à la consommation responsable 3. Un crédit à la consommation responsable Comité consultatif du secteur financier Rapport 2009-2010 49 Au cours de l exercice 2009-2010, le CCSF a suivi de près l évolution du texte de loi sur la réforme

Plus en détail

ensemble conseil production de contenus création graphique services associés régie publicitaire

ensemble conseil production de contenus création graphique services associés régie publicitaire ensemble conseil production de contenus création graphique services associés régie publicitaire Vous nous faites confiance... le magazine de Plaine Commune ... à nous et à nos savoir-faire Notre expertise

Plus en détail

GESTION DE PROJET. www.ziggourat.com - Tél : 01 44 61 96 00 N enregistrement formation : 11752861675

GESTION DE PROJET. www.ziggourat.com - Tél : 01 44 61 96 00 N enregistrement formation : 11752861675 GESTION DE PROJET www.ziggourat.com - Tél : 01 44 61 96 00 N enregistrement formation : 11752861675 Introduction à la Gestion de Projet... 3 Management de Projet... 4 Gestion de Projet informatique...

Plus en détail

Ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d argent et de hasard en ligne

Ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d argent et de hasard en ligne Ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d argent et de hasard en ligne rapport d évaluation du gouvernement loi n 2010-476 du 12 mai 2010 OCTOBRE 2011 Rapport d évaluation sur

Plus en détail

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre?

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Note réalisée par l Observatoire Régional de l Intégration et de la Ville (ORIV) septembre 2014 Eléments de contexte

Plus en détail

Publicité, parrainage et téléachat. à la télévision et à la radio

Publicité, parrainage et téléachat. à la télévision et à la radio Publicité, parrainage et téléachat à la télévision et à la radio Les brochures du CSA Janvier 2008 Conseil supérieur de l audiovisuel Direction des Programmes Service de l information et de la documentation

Plus en détail

Jeux d argent en ligne

Jeux d argent en ligne Quelques résultats 10 juin 2010 Nobody s Unpredictable Rappel méthodologie 1 500 individus représentatifs de la population française internaute interrogés en ligne Terrain réalisé Mi mai 2010 2 L ouverture

Plus en détail

responsabilité engagements

responsabilité engagements Charte Jeu responsable responsabilité Notre Nos engagements Introduction Sommaire Acteur majeur du marché des jeux en France, le PMU est aujourd hui devenu un opérateur global. En complément de son cœur

Plus en détail

CONSULTATION LIVRE VERT DE LA COMMISSION EUROPEENNE. CONTRIBUTION DE WINAMAX Opérateur de Poker en ligne en France

CONSULTATION LIVRE VERT DE LA COMMISSION EUROPEENNE. CONTRIBUTION DE WINAMAX Opérateur de Poker en ligne en France CONSULTATION LIVRE VERT DE LA COMMISSION EUROPEENNE CONTRIBUTION DE WINAMAX Opérateur de Poker en ligne en France PROPOSITION REDIGEE PAR XS CONSEIL ID REGISTER XS CO137752272 31 JUILLET 2011 --------------------

Plus en détail

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD AVANT-PROPOS Établissement public, l Agence Française de Développement exerce une mission d intérêt public, principalement à l international. CHARTE D ÉTHIQUE

Plus en détail

LOIS NOR : BCFX0904879L. CHAPITRE I er. Dispositions relatives à l ensemble du secteur des jeux d argent et de hasard. Article 1 er.

LOIS NOR : BCFX0904879L. CHAPITRE I er. Dispositions relatives à l ensemble du secteur des jeux d argent et de hasard. Article 1 er. LOIS LOI n o 2010-476 du 12 mai 2010 relative à l ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d argent et de hasard en ligne (1) NOR : BCFX0904879L L Assemblée nationale et le Sénat

Plus en détail

Recommandations. pour développer la filière du numérique

Recommandations. pour développer la filière du numérique L es é d i t eurs d e c o n t enus e t ser v i c e s en l i g n e Recommandations du GESTE pour développer la filière du numérique Qui est le GESTE? Fondé en 1987, le GESTE est aujourd hui le seul endroit

Plus en détail

La légalité du marketing viral

La légalité du marketing viral Service public fédéral Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie Le SPF Economie vous informe! La légalité du marketing viral La légalité du marketing viral Auteur et traduction La version d origine

Plus en détail

1 La base légale de l intervention de l ARJEL

1 La base légale de l intervention de l ARJEL Bilan de l action de l ARJEL en matière de lutte contre les sites illégaux de jeux en ligne au 1 er Mars 2013 1 1 La base légale de l intervention de l ARJEL La loi n 2010-476 du 12 mai 2010 impose l encadrement

Plus en détail

REGLEMENT DU CONCOURS MACIF «PRIX MACIF DU FILM ECONOMIE SOCIALE»

REGLEMENT DU CONCOURS MACIF «PRIX MACIF DU FILM ECONOMIE SOCIALE» REGLEMENT DU CONCOURS MACIF «PRIX MACIF DU FILM ECONOMIE SOCIALE» 1. LA SOCIETE ORGANISATRICE La Macif, société d assurance mutuelle à cotisations variables, entreprise régie par le Code des assurances,

Plus en détail

Jeux d argent en ligne. Quelques résultats

Jeux d argent en ligne. Quelques résultats Quelques résultats 10 juin 2010 Nobody s Unpredictable Rappel méthodologie 1 500 individus représentatifs de la population française internaute interrogés en ligne Terrain réalisé Mi mai 2010 2 L ouverture

Plus en détail

Next Level 2. avec L OBSERVATOIRE DE REFERENCE DES GAMERS COMPORTEMENTS DE JOUEURS ET D ACHETEURS. 18 Octobre 2012

Next Level 2. avec L OBSERVATOIRE DE REFERENCE DES GAMERS COMPORTEMENTS DE JOUEURS ET D ACHETEURS. 18 Octobre 2012 Next Level 2 L OBSERVATOIRE DE REFERENCE DES GAMERS COMPORTEMENTS DE JOUEURS ET D ACHETEURS avec 18 Octobre 2012 Un marché qui quadruple en 10 ans CA en M 45 000 40 000 35 000 30 000 25 000 20 000 Consoles

Plus en détail

TOGO CELLULAIRE LE GUIDE DU MC+

TOGO CELLULAIRE LE GUIDE DU MC+ TOGO CELLULAIRE LE GUIDE DU MC+ Le marché On peut distinguer trois acteurs : - Togo cellulaire, - les éditeurs de services, - et les utilisateurs finaux c est-à-dire les abonnés au réseau Togo cellulaire.

Plus en détail

CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG

CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG Version Octobre 2014 Rectorat de l académie de Strasbourg 6 Rue de la Toussaint 67975 Strasbourg cedex 9 1 Page 1/14

Plus en détail

Circulaire du 7 juillet 2009

Circulaire du 7 juillet 2009 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l économie, de l industrie et de l emploi NOR : ECEC0907743C Circulaire du 7 juillet 2009 concernant les conditions d application de l arrêté du 31 décembre 2008 relatif

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

REGLEMENT INTERIEUR TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES RÉPUBLIQUE DU BÉNIN COUR CONSTITUTIONNELLE REGLEMENT INTERIEUR TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES Article 1 er : Le présent Règlement Intérieur est pris en application des dispositions de la Loi n 90-032

Plus en détail

Note de présentation

Note de présentation Note de présentation Objet : Décret d application de la loi n 31-08 édictant des mesures de protection du consommateur. Le présent projet de décret pris en application de la loi n 31-08 édictant des mesures

Plus en détail

Chartes SMS+ applicables au 01/04/2015

Chartes SMS+ applicables au 01/04/2015 Chartes SMS+ applicables au 01/04/2015 Principales évolutions : Les principales évolutions par rapport aux versions précédentes ont été surlignées en jaune. Article modifié Charte de conception Article

Plus en détail

Chapitre 6 Les aspects juridiques de l'e-pub

Chapitre 6 Les aspects juridiques de l'e-pub Chapitre 6 Les aspects juridiques de l'e-pub A. Publicité : généralités................................................... 149 B. Définition large de la publicité...........................................

Plus en détail

I SITUATION ET PERSPECTIVES DE LA LIBÉRALISATION DU SECTEUR DES JEUX D ARGENT EN LIGNE

I SITUATION ET PERSPECTIVES DE LA LIBÉRALISATION DU SECTEUR DES JEUX D ARGENT EN LIGNE Contribution de la Mission des organismes concourant aux recettes de l Etat I SITUATION ET PERSPECTIVES DE LA LIBÉRALISATION DU SECTEUR DES JEUX D ARGENT EN LIGNE 1. Les principales dispositions de la

Plus en détail

BILAN 2009 PUBLICITÉ ET ENVIRONNEMENT ANNEXES - DÉTAIL DES MANQUEMENTS

BILAN 2009 PUBLICITÉ ET ENVIRONNEMENT ANNEXES - DÉTAIL DES MANQUEMENTS BILAN 2009 PUBLICITÉ ET ENVIRONNEMENT ANNEXES - DÉTAIL DES MANQUEMENTS RAPPEL : QU EST-CE QU UN MANQUEMENT? Les publicités constituent un manquement aux règles déontologiques de la profession dès lors

Plus en détail

Communication sur l'obligation faite aux banques d'établir une convention de compte au bénéfice de leur clientèle

Communication sur l'obligation faite aux banques d'établir une convention de compte au bénéfice de leur clientèle Commission nationale de l informatique et des libertés Communication présentée en séance plénière le 3 juin 2004 Communication sur l'obligation faite aux banques d'établir une convention de compte au bénéfice

Plus en détail

«PRÊTS POUR PARTIR À DISNEYLAND PARIS?» DU 29 AOÛT 2015 AU CENTRE COMMERCIAL AVANT CAP À PLAN DE CAMPAGNE

«PRÊTS POUR PARTIR À DISNEYLAND PARIS?» DU 29 AOÛT 2015 AU CENTRE COMMERCIAL AVANT CAP À PLAN DE CAMPAGNE Règlement du jeu sans obligation d achat «PRÊTS POUR PARTIR À DISNEYLAND PARIS?» DU 1 er au 29 AOÛT 2015 AU CENTRE COMMERCIAL AVANT CAP À PLAN DE CAMPAGNE ARTICLE 1 ORGANISATION DU JEU L Agence CMC (ci-après

Plus en détail

Liste des sujets de mémoire CSA

Liste des sujets de mémoire CSA Liste des sujets de mémoire CSA Editeurs \Radio Monographies de radio (description d une station de radio, quels en sont les traits les plus particuliers et distinctifs) les programmes de nuit Les «matinales»

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES D UTILISATION

CONDITIONS GENERALES D UTILISATION 1 CONDITIONS GENERALES D UTILISATION CHAMPS D APPLICATION : Les présentes conditions d utilisation ont pour objet de définir les modalités d utilisation pour les éditeurs de blogues du site Made in blog

Plus en détail

CHARTE ETHIQUE DE WENDEL

CHARTE ETHIQUE DE WENDEL CHARTE ETHIQUE DE WENDEL Mars 2015 1 Message du Directoire Wendel est l une des toutes premières sociétés d investissement en Europe. Grâce au soutien d un actionnariat familial stable, Wendel a su se

Plus en détail

L ouverture du marché des paris en ligne. Juin 2010

L ouverture du marché des paris en ligne. Juin 2010 L ouverture du marché des paris en ligne Juin 2010 Méthodologie Étude réalisée auprès d un échantillon de 1020 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L échantillon

Plus en détail

25 000 $ de rénos pour une maison intelligente! LE PRÉSENT CONCOURS S ADRESSE UNIQUEMENT AUX RÉSIDENTS DU CANADA ET IL EST RÉGI PAR LA LOI CANADIENNE

25 000 $ de rénos pour une maison intelligente! LE PRÉSENT CONCOURS S ADRESSE UNIQUEMENT AUX RÉSIDENTS DU CANADA ET IL EST RÉGI PAR LA LOI CANADIENNE 25 000 $ de rénos pour une maison intelligente! LE PRÉSENT CONCOURS S ADRESSE UNIQUEMENT AUX RÉSIDENTS DU CANADA ET IL EST RÉGI PAR LA LOI CANADIENNE 1. PÉRIODE DU CONCOURS : Le concours 25 000 $ de rénos

Plus en détail

TARIFS ET CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE 2015

TARIFS ET CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE 2015 LA REGIE DES ECRANS PREMIUM TARIFS ET CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE 2015 APPLICABLES AUX SITES WEB, AUX APPLICATIONS SUR MOBILE ET TABLETTE ET AUX SERVICES DE TELEVISION DE RATTRAPAGE Applicables au 1er

Plus en détail

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage.

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Une des problématiques récurrente pour les collectivités en matière d occupation illégale de son territoire tient

Plus en détail

Compte rendu. Mardi 30 mars 2010 Séance de 14 heures 30. Commission des Finances, de l économie générale et du contrôle budgétaire

Compte rendu. Mardi 30 mars 2010 Séance de 14 heures 30. Commission des Finances, de l économie générale et du contrôle budgétaire Compte rendu Commission des Finances, de l économie générale et du contrôle budgétaire Mardi 30 mars 2010 Séance de 14 heures 30 Compte rendu n 59 Examen, en application de l article 88, des amendements

Plus en détail

Délibération. 1. Contexte

Délibération. 1. Contexte Délibération Délibération de la Commission de régulation de l énergie du 9 juillet 2014 portant approbation du modèle de contrat d accès au réseau public de transport d électricité pour les clients «consommateurs»

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC METTRE EN PLACE UNE GPEC Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Cette fiche technique aborde la mise en place d une démarche GPEC sous l angle de la description d un processus. Elle présente

Plus en détail

A C S E L L'ASSOCIATION DE L'ECONOMIE NUMERIQUE

A C S E L L'ASSOCIATION DE L'ECONOMIE NUMERIQUE Consultation ARCEP (janvier 2011) «Propositions afin d améliorer les offres faites aux consommateurs de services de communications électroniques» Les réponses de l ACSEL Préambule En réponse à la consultation

Plus en détail

N 1051 ASSEMBLÉE NATIONALE

N 1051 ASSEMBLÉE NATIONALE Document mis en distribution le 20 février 2009 N 1051 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 TREIZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 15 juillet 2008. PROPOSITION

Plus en détail

Ces Directives s appliquent aux participants et autres personnes accréditées durant la période des Jeux Olympiques.

Ces Directives s appliquent aux participants et autres personnes accréditées durant la période des Jeux Olympiques. Directives du CIO sur les réseaux sociaux, les blogs et Internet destinées aux participants et autres personnes accréditées aux Jeux Olympiques de 2012 à Londres 1. Introduction Le CIO soutient et encourage

Plus en détail

www.trophees2015.netineo.com #NETINEO DOSSIER DE PRESSE Novembre 2014

www.trophees2015.netineo.com #NETINEO DOSSIER DE PRESSE Novembre 2014 LES MEILLEURES SOLUTIONS COMBINANT LA VIDEO ET INTERNET www.trophees2015.netineo.com #NETINEO DOSSIER DE PRESSE Novembre 2014 Pour toutes demandes de visuels ou d informations, veuillez joindre: Nicolas

Plus en détail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 21 novembre 2012 à 14 h 30 «Pénibilité. Transition emploi-retraite. Elaboration de cas-types pour les projections.» Document N 6 Document de travail,

Plus en détail

- d établir un panorama de la situation des jeux dans le marché intérieur, - de faciliter l échange de bonnes pratiques entre les États membres,

- d établir un panorama de la situation des jeux dans le marché intérieur, - de faciliter l échange de bonnes pratiques entre les États membres, Juillet 2011 NOTE POUR LA COMMISSION EUROPEENNE DG MARCHE INTERIEUR ET SERVICES OBJET : Réponse des Autorités françaises à la consultation publique de la Commission européenne sur le Livre vert sur les

Plus en détail

Commande publique. 1. Une question délicate : la détermination du champ d application de l article 2.I. de la loi «MURCEF»

Commande publique. 1. Une question délicate : la détermination du champ d application de l article 2.I. de la loi «MURCEF» Compétence juridictionnelle à l égard des contrats d assurance souscrits par les personnes publiques : retour vers une interprétation raisonnable de la loi «MURCEF» Par Florence Caille La première chambre

Plus en détail

L organisation d un jeu-concours en ligne

L organisation d un jeu-concours en ligne L organisation d un jeu-concours en ligne Le jeu-concours est devenu, comme le souligne Alexandra Bisset du JDNet, un outil marketing à part entière parce qu il stimule les ventes auprès des consommateurs

Plus en détail

CHARTE BUDGET PARTICIPATIF

CHARTE BUDGET PARTICIPATIF CHARTE BUDGET PARTICIPATIF PREAMBULE Depuis 2001, la Ville de Paris a associé les Parisiens de façon accrue à la politique municipale, en s appuyant notamment sur les conseils de quartier, les comptes

Plus en détail

Fiche pratique n 10 : les droits des clients en matière bancaire (25/01/2010)

Fiche pratique n 10 : les droits des clients en matière bancaire (25/01/2010) Fiche pratique n 10 : les droits des clients en matière bancaire (25/01/2010) Frais excessifs, tarification difficilement compréhensible, les litiges entre les banques et leurs clients sont nombreux. Des

Plus en détail

Principes d AdWords. Quelques mots de présentation. Une audience large : les réseaux de ciblage. Réseau de recherche

Principes d AdWords. Quelques mots de présentation. Une audience large : les réseaux de ciblage. Réseau de recherche 3 Principes d AdWords Les deux premiers chapitres de ce livre, plutôt généraux, ont présenté l univers d Internet et de la publicité en ligne. Vous devriez maintenant être convaincu de l intérêt d une

Plus en détail

«Baromètre de l enregistrement des joueurs sur les sites agréés en France»

«Baromètre de l enregistrement des joueurs sur les sites agréés en France» «Baromètre de l enregistrement des joueurs sur les sites agréés en France» www.legigame.com QU EST-CE QUE LE BAROMETRE LEGIGAME? L ouverture du marché des jeux de hasard et d argent sur Internet s est

Plus en détail

LA SECURITE DE VOTRE ENTREPRISE

LA SECURITE DE VOTRE ENTREPRISE SÉCURITÉ LA SECURITE DE VOTRE ENTREPRISE Guide des bonnes pratiques Comment sécuriser vos locaux? Quelles solutions pour une meilleure protection? PREFECTURE DE LA GIRONDE Edito En 2006, plus de 175 000*

Plus en détail

Code de bonne conduite relatif à la publicité et à l information sur les assurances-vie individuelles

Code de bonne conduite relatif à la publicité et à l information sur les assurances-vie individuelles VS10052 09.03.2012 Code de bonne conduite relatif à la publicité et à l information sur les assurances-vie individuelles Précisions pour l'application du code de bonne conduite L'objet de la présente note

Plus en détail

Votre droit au français

Votre droit au français Votre droit au français République française dans le monde du travail > Vous êtes salarié d une entreprise : vous avez un droit imprescriptible à vous exprimer et à recevoir une information en français.

Plus en détail

Règlement du jeu «Concert Black M»

Règlement du jeu «Concert Black M» Règlement du jeu «Concert Black M» du lundi 8 septembre 2014 au lundi 22 septembre 2014 Article 1 : Société organisatrice La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Val de France, Société coopérative

Plus en détail

ANNEXE 4 CHARTE DE CONCEPTION DES SERVICES SMS+ / MMS+

ANNEXE 4 CHARTE DE CONCEPTION DES SERVICES SMS+ / MMS+ ANNEXE 4 CHARTE DE CONCEPTION DES SERVICES SMS+ / MMS+ L Editeur s engage à n adresser de SMS-MT ou MMS-MT surtaxés dans le cadre de son Service qu en réponse à une requête d un Utilisateur, formulée par

Plus en détail

Les médias en quelques statistiques

Les médias en quelques statistiques Les médias en quelques statistiques Daniel Giroux Secrétaire général, Centre d études sur les médias, Université Laval Avec la collaboration de Sébastien Charlton Le fait que les Québécois passent de plus

Plus en détail

RESEAUX SOCIAUX : OUTILS DE PROSPECTION ET FIDELISATION?

RESEAUX SOCIAUX : OUTILS DE PROSPECTION ET FIDELISATION? Faut-il être présent sur les réseaux sociaux? De plus en plus d entreprises se posent la question. Considéré il y a encore peu comme un simple moyen d échange ou de prise de contact, le réseau social est

Plus en détail

La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur

La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur La RSE est aujourd hui un enjeu de première importance pour les entreprises : il reflète la prise de conscience grandissante

Plus en détail

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mobilisation contre le décrochage scolaire Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mercredi 8 janvier 2014 SOMMAIRE Introduction : la Nation mobilisée contre le

Plus en détail

Préparer la formation

Préparer la formation Préparer Profédus propose des exemples variés de contenus d enseignement en éducation à la santé. Les fiches ne sont pas conçues en «prêt à penser» ; elles restent largement enracinées dans le contexte

Plus en détail

Janvier 2012. La notion de blanchiment

Janvier 2012. La notion de blanchiment Cellule de Traitement des Informations Financières Avenue de la Toison d Or 55 boîte 1 1060 Bruxelles Tél. : +32 2 533 72 11 Fax : +32 2 533 72 00 E-mail : info@ctif-cfi.be NL1156d La lutte contre le blanchiment

Plus en détail

Tarifs de Publicité. www.hr-infos.fr. Présentation... 2 Tarifs. Bon de commande... 7 Conditions générales de vente... 8

Tarifs de Publicité. www.hr-infos.fr. Présentation... 2 Tarifs. Bon de commande... 7 Conditions générales de vente... 8 www.hr-infos.fr Tarifs de Publicité Présentation... 2 Tarifs 1. Site Internet... 3 2. Newsletter... 4 3. Publi-reportages audio et vidéo... 5 4. Campagne d e-mailing et de newsletters... 6 Bon de commande...

Plus en détail

Politique de gestion contractuelle de la SHDM

Politique de gestion contractuelle de la SHDM Politique de gestion contractuelle de la SHDM Adoptée par les membres du conseil d administration le 22 octobre 2013 Direction des affaires juridiques et corporatives Politique de gestion contractuelle

Plus en détail

LESPORT ÊTRE VIGILANT POUR PRÉSERVER

LESPORT ÊTRE VIGILANT POUR PRÉSERVER CNOSF/DPPI 1 ÊTRE VIGILANT POUR PRÉSERVER LESPORT LES PARIS SPORTIFS SUR INTERNET PEUVENT SERVIR DE SUPPORT AUX ORGANISATIONS CRIMINELLES POUR LE BLANCHIMENT D ARGENT. Le blanchiment consiste à injecter

Plus en détail

Cour de justice de l Union européenne COMMUNIQUE DE PRESSE n 70/14

Cour de justice de l Union européenne COMMUNIQUE DE PRESSE n 70/14 Cour de justice de l Union européenne COMMUNIQUE DE PRESSE n 70/14 Luxembourg, le 13 mai 2014 Presse et Information Arrêt dans l'affaire C-131/12 Google Spain SL, Google Inc. / Agencia Española de Protección

Plus en détail

Ministère des solidarités et de la cohésion sociale

Ministère des solidarités et de la cohésion sociale Ministère des solidarités et de la cohésion sociale CHARTE «PROTECTION DE L ENFANT DANS LES MEDIAS» Préambule Pourquoi cette charte? Les médias ont un rôle important dans l information du public sur les

Plus en détail

Statuts : Etoile Saint Amandoise.

Statuts : Etoile Saint Amandoise. Statuts : Etoile Saint Amandoise. Sommaire : Présentation But et composition Affiliation Ressources Administration et fonctionnement o Comité de direction o Le bureau o Assemblée générale Ordinaire o Assemblée

Plus en détail

Concours 75 prix pour 75 ans RÈGLEMENT OFFICIEL

Concours 75 prix pour 75 ans RÈGLEMENT OFFICIEL Concours 75 prix pour 75 ans RÈGLEMENT OFFICIEL Le concours 75 prix pour 75 ans (le «concours») est tenu par Air Canada (l «organisateur du concours»). Il débute à 0 h 01 HE le 1 er avril 2012 et se termine

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR. Adop tés lor s de l As se mblée Généra le E xt raord inair e de la LNV du 2 n ovembre 201 2

REGLEMENT INTERIEUR. Adop tés lor s de l As se mblée Généra le E xt raord inair e de la LNV du 2 n ovembre 201 2 REGLEMENT INTERIEUR Adop tés lor s de l As se mblée Généra le E xt raord inair e de la LNV du 2 n ovembre 201 2 Règlements de la LNV - 1 - Saison 2013/2014 I COMPOSITION DE LA LIGUE NATIONALE DE VOLLEY

Plus en détail