Étude de Meslay-du-Maine

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1 Mise à jour : 30 octobre 2014 FONDS 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine Titulaire de l'étude au 1 er janvier 2013 : SCP Laubreton et Goux à Meslay-du-Maine. Conserve les minutes de l'étude de Chemeré-le-Roi, supprimée en 1985 (3 E 38). PLAN I. FONDS RATTACHÉS À L ÉTUDE ARGENTRÉ Office de notaire royal MARY Jean... 3 E 12/1 : 1618 MARY Laurent... pour mémoire BRASSEUR Jean...3 E 12/2-19 : TRUQUET Pierre...3 E 12/20-22 : CHAPRON Jean-Pierre, sieur de l'epinay...3 E 12/23-32 : GABORY Jean...3 E 12/33-55, 724 : 1756-an VIII ARQUENAY Office de notaire royal ROUSSON Gervais père... 3 E 12/725 : ROUSSON Gervais fils... 3 E 12/726 : ROUSSON René... pour mémoire LETORT Claude... pour mémoire LETORT Jean, sieur de la Fauvellière...3 E 12/56-59 : LETORT Jacques-Germain-Gatien, sieur des Bois...3 E 12/60-79, 727 : Office de notaire du comté-pairie de Laval TALVAS Jacques... pour mémoire LETORT Claude... pour mémoire DUBOIS Pierre...pour mémoire LETORT Jacques... 3 E 12/80-81 : 1779-an II RICOUL Joseph...3 E 12/82-88, 728 : an V-1809 LA BAZOUGE-DE-CHEMERÉ Office de notaire royal BLANCHOUIN Denis... 3 E 12/89 : 1608 LEFEBVRE Mathurin... pour mémoire RAISON Martin, père...3 E 12/90-99 : RAISON Martin, fils... 3 E 12/ : RAISON René-François... 3 E 12/ : RAISON François... 3 E 12/ : RAISON Martin, sieur du Manoir...3 E 12/ , 729 : POMMIER Jean-Vigor... 3 E 12/ : TROUILLARD Georges-Charles...3 E 12/146, 730 : LEBRETON Jean-Guy...3 E 12/147, 731 : JOLY Pierre...3 E 12/ , 732 :

2 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 2 BAZOUGERS et paroisses annexes : La Chapelle-Rainsouin, Louvigné, Nuillé-sur-Ouette, Saint-Georges-le-Fléchard Office de notaire royal MOULLARD Jean... pour mémoire SOUCHARD Michel... pour mémoire TROUILLARD Charles... 3 E 12/177bis: 1647 TROUILLARD Mathurin... pour mémoire BOURDAIS Céneré... 3 E 12/ : GOUGEON Ambroise... 3 E 12/ : DUVAL Guy... 3 E 12/ : DUVAL Jean-Baptiste... 3 E 12/ : DUVAL François-Jean... 3 E 12/ , 733 : GUILLOIS Maurice-François...3 E 12/ , 734 : 1769-an VI Office de notaire du comté-pairie de Laval TROUILLARD Michel... pour mémoire GOUGEON Ambroise... 3 E 12/247 : CHEMERÉ-LE-ROI Office de notaire de la cour de Chemeré-le-Roi GAUDIN François... 3 E 12/248 : JOLY Pierre-Gervais... 3 E 12/ , 735 : JOLY Pierre... pour mémoire COSSÉ-EN-CHAMPAGNE Office de notaire public VERGER Pierre... 3 E 12/ , 736 : FORCÉ Office de notaire royal EVEILLANT (ou ESVEILLART) Guillaume... pour mémoire LANGLOIS Christophe... 3 E 12/261 : FANOUILLAIS Jean-Baptiste, sieur des Charnières... 3 E 12/ : MAUFILLATRE Siméon... pour mémoire MESLAY-DU-MAINE Office de notaire royal LENAIN Philippe... 3 E 12/ , 737 : SOULGÉ-LE-BRUANT Office de notaire de la châtellenie de Soulgé-le-Bruant GUILLOIS Maurice-François... pour mémoire II. FONDS DE L'ÉTUDE MESLAY-DU-MAINE Office de notaire du comté-pairie de Laval, puis de notaire public LEFEBVRE Joseph-François-René..3 E 12/ , 738 : 1770-an IV LEMONNIER DU RONCERAY Pierre-Jean-Baptiste-Francois...3 E 12/ , 739 : an V-1808 LEMONNIER Pierre-Julien-Marie... 3 E 12/ , 740 : FOUCAULD Michel-Dominique... 3 E 12/ , 741 : LECLERC Simon-René... 3 E 12/ : BAROUILLE Denis-Jean... 3 E 12/ : TOUCHARD René-Théodore... 3 E 12/ , 742 :

3 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 3 THUAU René-Auguste... 3 E 12/ : THUAU René-Marie-Joseph...non versé TURQUET Gabriel-Marie-Joseph...non versé RICHARD Roger-Maurice-Ferdinand...non versé Société civile professionnelle RICHARD Roger-Maurice-Ferdinand...non versé ROBERT Gérard-Prosper-Ernest-Eugène...non versé FERRON Dominique-Marie-Maurice de...non versé LAUBRETON Virginie, Geneviève, Germaine, Lucile, née RESTOUT...non versé GOUX Bertrand-Daniel- Bernard...non versé I. FONDS RATTACHÉS À L ÉTUDE ARGENTRÉ Office de notaire royal MARY Jean Sépulture le 7 octobre 1631 (BMS Argentré, , vue 39/140). A pour successeur son fils Laurent. 3 E 12/ (1 minute) MARY Laurent... pour mémoire A lui-même pour successeur posthume Jean Brasseur. BRASSEUR Jean Institué par le chapitre du Gué-de-Maulny le 12 novembre 1650 (AD Sarthe, G 671, f o CCVI), il réside en mai 1652 à Bazougers puis, en juin, au bourg d'argentré. Son office est supprimé en 1664 mais Le Brasseur continue son activité «par connivence avec les officiers du roy» jusqu'à son décès, survenu le 21 novembre 1677, si bien que ses enfants mineurs et le curateur des mineurs manifestent l'intention «de disposer dudit office [d'ailleurs réservé par «I'estat d'obmission du 11 décembre 1666», disent les lettres de provisions de Pierre Truquet] et le faire revivre». Nicolas Le Meignan déclare le 11 janvier 1678, par devant Pierre Poulain, «s'opposer à la vente qu'en pouroient faire lesdits héritiers et curateur et à ce qu'aucune personne puisse se faire pourveoir audit office au lieu et place dudit deffunct Jean Le Brasseur». Mais un arrêt du Conseil en date du 20 mai 1678 donne gain de cause aux consorts Jean Le Brasseur (AN, V 1 12, vol. 67, pièce 20). Époux de Julianne Desnoue, qui est inhumée le 7 novembre 1675 (BMS , vue 249). En 1691, sa veuve, Julienne Pelé, est gardiataire de son protocole.

4 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 4 3 E 12/2 1652, 30 mai E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ , nov. TRUQUET Pierre Obtient provisions le 10 juin 1678 (AN, V 1 12, vol.67, pièce 20 ; AD Sarthe, AC Le Mans 117, «Estat des nottaires royaux de la campagne» f o 18) et est reçu en la sénéchaussée du Maine le 23 du même mois (AD Sarthe, ibid.). Malgré «opposition formée de la part de Nicolas Le Maignan, nottaire royal audit bourg d'argentré par arrest contradictoire de notre Conseil du XX may dernier, il en auroit esté déboutté et ordonné qu'il seroit passé outre au sceau et expédition des lettres de provisions dudit office au profit dudit Truquet» (AN, V 1 12, vol. 67, pièce 20). «Travaillait fort peu du notariat et n'était pas même pour ainsi dire connu pour notaire», écrlt en 1729 Jean-Pierre Chapron, son gendre et successeur (AD Mayenne, B 12). A son décès, le 18 août 1723, il laisse 454 minutes en 9 liasses «mal en ordre» (AD Mayenne, B 12). Jean-Pierre Chapron, qui couche dans la chambre où est le coffre dans lequel est conservé le protocole, fort incommodé par ce meuble, demande que le protocole soit déposé au greffe du siège royal. Flnalement, ce protocole est remis à Chapron (AD Mayenne, B 12). 3 E 12/ , juillet E 12/ E 12/ CHAPRON Jean-Pierre, sieur de l'epinay Succède à son beau-père Truquet par provisions du 26 décembre 1727 (AN, V 1 267, pièce sans n o ) et se fait recevoir au siège royal le 14 janvier 1727 (AD Mayenne, B 75). Il demande et obtient le 8 février 1727 délivrance de protocole de Brasseur (Nicolas?), Le Meignan et Rondelou déposés au greffe (AD Mayenne, B 11). Époux de Jeanne Truquet (sur la famille Truquet, voir 3 E 2 (Joseph Paillard), 3 E 39 (François Rondelou) et 1 J 480). Il meurt le 16 novembre 1754 et ses héritiers résignent Ie 13 décembre 1755 en faveur de Jean Gabory (AD Mayenne, B 81, f o 15). 3 E 12/ Lacunes.

5 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 5 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/32 Répertoires ( ) GABORY Jean an VIII Praticien, successeur posthume de Jean-Pierre Chapron par provisions du 31 janvier 1756, il est reçu au siège royal le 10 février 1756 (AD Mayenne, B 19, B 81, f o 15, L 887 et L 892). Il évalue son office le 11 avril 1772 par devant Grippon, notaire à Louverné, à livres (AN, R 5 521, art. 13 du rôle des notaires du Maine). Rédacteur probable du cahier de doléances d'argentré (BCHAM, t. LXVII, p. 18). Achète la closerie de la Sinardière, en La Chapelle-Anthenaise (Angot, Dictionnaire, t. IV, art. Sinardière). Ne paie pas le cautionnement qu'il devait en vertu de la loi du 7 ventôse an VIII et renonce le 29 frimaire an XI à l'exercice de ses fonctions. Son étude est pratiquement supprimée par l'arrêté préfectoral du 27 nivôse an XI, qui nomme Godefroy, notaire à Argentré, mais comme successeur de Grippon, notaire à Louverné. Ses minutes passent alors, ainsi que celles de son prédécesseur Chapron, en la possession de Pierre Joly, notaire à La Bazouge-de-Chemeré (cf. Minutier des notaires, Tableau de 1804). 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ an II 3 E 12/54 an III-an V 3 E 12/55 an VI-an VIII 3 E 12/724 Répertoires (février germinal an VIII)

6 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 6 ARQUENAY Office de notaire royal ROUSSON Gervais père E 12/ ROUSSON Gervais fils Le fils, successeur de son père, obtient provisions le 9 juin Voir 3 E 1/96 (minutes de 1630 à 1644). 3 E 12/726 Minutes et actes divers, ROUSSON René... pour mémoire Voir fonds 3 E 43/1 (1 minute de 1686) et 3 E 1/97 (minutes de 1687 à 1701). A pour successeur posthume Claude Letort. LETORT Claude... pour mémoire Déjà notaire du comté de Laval (voir ci-dessous), il achète l'office devenu vacant par la mort de René Rousson et est reçu au siège des exempts de Laval le 10 mai 1710 (AD Mayenne, B 3651). Il possède en 1714 le Breil-Mussat, en La Cropte (Angot, Dictionnaire, IV, art. Breil- Mussat) et acquiert la closerie du Pré en Arquenay (Angot, Dictionnaire, IV, art. Pré). Il meurt le 25 avril 1735 et a pour successeur posthume son fils Jean. Voir fonds 3 E 1/98 (minutes de 1712 à 1736). LETORT Jean, sieur de la Fauvellière Baptisé le 10 janvier Fils du précédent. Praticien, il succède à son père par provisions du 7 octobre 1735 (AN, V 1 303, pièce sans numéro) et est reçu au siège royal de Laval le 21 du même mois (AD Mayenne, B 14 et B 77). Il vend son office le 5 octobre 1741 à Jacques-Germain-Gatien Letort et résigne en sa faveur le 13 juillet 1745 par devant Bidault, notaire royal à Laval. Il habite en 1753 à Laval, rue des Serruriers ou rue des Curés et possède le Petit-Buru, en Arquenay (Angot, Dictionnaire, t. IV, art. Buru). 3 E 12/

7 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 7 3 E 12/ E 12/ E 12/ LETORT Jacques-Germain-Gatien, sieur des Bois Baptisé le 18 décembre Époux d'anne Guillois. Il acquiert l'office de Jean Letort le 5 octobre 1741 par devant Guy Duval, notaire royal à Bazougers, moyennant une rente de 35 livres. Âgé alors de 17 ans, résignataire de Jean Letort par devant Bidault et son confrère, notaires royaux à Laval, le 9 juillet 1745, il obtient des lettres de provisions le 27 août 1745 (AN, V 1 344) et est reçu au siège royal de Laval, avec une dispense d'âge de 3 ans, 5 mois et quelques jours (AD Mayenne, B 16 et L 892), le 9 octobre 1745 (AD Mayenne, B 80, f o 4 vo ). Il meurt le 1 er février La charge reste plusieurs années vacante et l'est encore le 22 avril 1792 (déclaration faite à cette date par Jacques Letort, fils du de cujus, notaire seigneurial du comté de Laval pour la résidence d'arquenay, AD Mayenne, L 892). 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/727 Répertoire (décembre ) Office de notaire du comté-pairie de Laval TALVAS Jacques... pour mémoire Résigne le 24 juillet 1694, par devant Jacques Fanouillais, en faveur de Claude Letort. Voir aussi fonds 3 E 1. LETORT Claude... pour mémoire Praticien, il obtient provisions le 28 juillet 1694 et est reçu au siège ordinaire le 24 mai

8 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine puis au siège royal le 31 du même mois (AD Mayenne, B 68, f o 22 vo ). Également notaire royal pour la même résidence d'arquenay (cf. ci-dessus). Décédé le 25 avril 1735, il a pour successeur posthume Pierre Dubois. Voir aussi fonds 3 E 1. DUBOIS Pierre... pour mémoire Praticien, il succède à Claude Letort, décédé le 25 avril 1735 dans son office du comté de Laval et châtellenie de Meslay à la résidence d'arquenay, par provisions du 5 décembre Julien Turpin du Cormier, marchand orfèvre à Laval, paroisse de la Trinité, se porte caution jusqu'à la somme de 500 livres (AD Mayenne, B 861, f o 10). Meurt le 17 septembre 1777, laissant un protocole de 36 liasses. Il possédait également le protocole de Joseph Duverney, notaire du comté de Laval à la résidence de Meslay, qui se composait de 22 liasses (AD Mayenne, B 110). Le tout fut déposé le 2 décembre 1777 au greffe du siège ordinaire. Voir fonds 3 E 1/ (minutes de 1742 à 1769 et répertoire de 1745 à 1777). LETORT Jacques an II Travaille plusieurs années en qualité de praticien dans l'étude de son père, notaire royal à Arquenay, puis obtient provisions le 18 novembre 1778 (AD Mayenne, B 144), sous condition de non-cumul avec son office royal, et est reçu au siège ordinaire le 19 décembre suivant (AD Mayenne, B 867, f o 89). Il rédige en 1789 le cahier de doléances de la paroisse d'arquenay (BCHAM, t. LXVII, p. 25). Le district de Laval, après avoir d'abord refusé, le 19 décembre 1792, finalement accorde, le 24 décembre suivant, son visa pour le certificat de civisme qui lui avait été délivré par la municipalité d'arquenay le 9 décembre (AD Mayenne, L 1276, p. 719 et 734). Le 18 fructidor an II, il est arrêté à la ferme de Montbrault, en Arquenay, par une bande de Chouans, celle de Mousqueton sans doute, conduit chez lui, où l'on brûle les papiers de la mairie et quelques effets, puis à la châtaigneraie de la Mitraie, où il est fusillé avec deux de ses fermiers. D'après Angot (Dictionnaire, t. IV, art. Letort), il aurait été fusillé le 29 août 1794, c'est-à-dire le 12 fructidor an II (voir aussi Gaugain, La Révolution dans la Mayenne, t. IV, p. 137, et AD Mayenne, L 215, f o 118, n o 746). Le 15 frimaire an IV, l'office naguère occupé par Jacques Letort est encore vacant et le protocole aux mains de la veuve (AD Mayenne, L 892). «Depuis un temps immémorial, il a toujours résidé un notaire en cette commune et frécament deux», fait observer le 29 floréal an III le conseil général de la commune d'arquenay en proposant la nomination à cette fonction de Joseph Ricoul, agent national domicilié à Arquenay, neveu et cousin germain de Jacques-Germain-Gatien Letort et Jacques Letort «vivant possesseur de ce même office» (AD Mayenne, L 892 et L 1279, f o 80, 18 prairial an III). 3 E 12/ E 12/ an II RICOUL Joseph... an V-1809 Joseph Ricoul était huissier depuis 23 ans quand le conseil général de la commune d'arquenay proposa le 29 floréal an III sa nomination, qui fut faite sur avis favorable du directoire du district en date du 18 prairial an III (AD Mayenne, L 1279, f o 80) et une nouvelle pétition des anciens officiers municipaux et des habitants d'arquenay du 15 2 Manquent

9 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 9 frimaire an IV ; obtenue par arrêté du 8 brumaire an V (AD Mayenne, L 892 et L 215, f o 118 vo ). Il est installé le 10 brumaire an V (AD Mayenne, L 1727). «Mauvais sous tous les rapports» (AD Mayenne, U 7, État nominatif du 25 nivôse an IX). Confirmé dans ses fonctions par décret du Premier Consul en date du 3 ventôse an XII (AD Mayenne, U 1080). Le 27 mars 1808, le préfet transmet au ministre de la Justice, avec avis très favorable, une demande «qui a pour objet d'obtenir le transfert de l'étude du sieur Ricoul, notaire à Arquenay, au bourg de Meslay qui se trouve privé de notaire par le décès du sieur Lemonnier Duronceray». «Déjà, écrit-il, la Chambre des notaires avait demandé la suppression de la place de notaire à Arquenay comme beaucoup trop voisine de Meslay, et le tranfert demandé aurait ainsi le double avantage de procurer un notaire au bourg de Meslay sans augmenter le nombre de ces officiers, qui n'excèderoit pas celui de cinq fixé par le règlement Le sieur Ricoul, en raison de son âge, va se trouver au premier jour hors d'estat de pouvoir exercer ses fonctions. Déjà, il a cru devoir prendre un clerc et il a jetté les yeux sur le sieur Verger, âgé de 23 ans et demi, qui, après avoir fait de bonnes études à Saumur et Angers, a travaillé pendant cinq ans dans la carrière du notariat dans cette dernière étude. Ce jeune homme, fils d'un excellent citoyen de la commune de Meslay, dont il est le maire depuis le régime consulaire, exerce depuis 4 mois et la Chambre, ainsi que M. le procureur impérial, s'empresseront de rendre à Votre Excellence le compte le plus avantageux de ses moyens et de sa conduite. «La perspective de succéder à M e Ricoul et de pouvoir ainsi se former un état honorable près de sa famille l'a engagé à se fixer à Meslay ; c'est une excellente acquisition que ferait ainsi le canton si ce jeune homme pouvait se flatter que Votre Excellence donne son agrément au transfert de Me Ricoul et à sa nomination lors du décès ou de la retraite de cet officier. «L'intérêt que je prens à ce sieur Verger est fondé sur les moyens personnels du jeune homme, qui mérite beaucoup par lui-même, par les bons services rendus par le père pendant les troubles civils et depuis la pacification. «À ces considérations, j'ose prendre la liberté d'ajouter que le sieur Verger, propriétaire aisé et jouissant de la considération générale, est père de sept enfans, qu'il a la noble ambition de mettre à même de servir honorablement leur pays, et l'espoir de voir placer son fils aîné auprès de lui le dédommageroit des sacrifices qu'il n'a cessé de faire à la chose publique». Le 20 juillet, le préfet insiste à nouveau auprès du ministre de la Justice pour appuyer la combinaison proposée, tandis que quatre candidats postulent la succession de Lemonnier- Duronceray. Reprenant l'argumentation de sa précédente lettre, il ajoute : «Sans prononcer sur le mérite des différens candidats, encore moins sur celui de M. Lemonnier, je pense qu'aucun ne présenterait plus de titres que le sieur Verger s'il avoit l'âge requis. «Dans tout état de choses, c'est moins de la nomination d'un nouveau notaire qu'il s'agit, que du transfert d'une étude et si Votre Excellence juge que le nombre des notaires doive être diminué autant que possible, la mort de Mrs Duronceray et Aucerne laissant encore trois études dans le canton, le transfert demandé ne changerait rien aux intentions de Votre Excellence et au voeu émis par la Chambre elle-même. «Je supplie Votre Excellence de prendre la demande du sieur Ricoul en considération.» Malgré l'insistance du préfet, la candidature de Verger n'est pas retenue. Après le décès de Ricoul, survenu le 7 septembre 1809 (AD Mayenne, U 193, f o 58), Verger demande à lui succéder. Par lettre du 26 septembre 1809, le préfet appuie sa candidature auprès du comte Defermon, ancien secrétaire général de la préfecture de la Mayenne, devenu ministre d'état, en faisant observer que l'avis défavorable donné par la Chambre des notaires à la translation de l'office d'arquenay à Meslay et à la nomination d'un second notaire à cette résidence «n'est pas une loi» et que «le bourg de Meslay, important par lui-même, cheflieu d'un canton populeux, peut comporter facilement deux notaires». «Si, ajoute-t-il, la translation de cet office parroissoit une faveur, elle serait bien due à un jeune homme parfaitement apte, réunissant aux connaissances de son état puisées à Angers une éducation soigné et méritant, en raison de sa famille, une des plus considérées du canton par son honnêteté et son attachement à la chose publique, toute la bienveillance du gouvernement». Malgré cet appui, l'office d'arquenay est purement et simplement supprimé en Verger succède peu après à André-François Aucerne dans l'étude de Cossé-en-

10 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 10 Champagne (voir 3 E 12/ et 3 E 37). 3 E 12/82 an V-an VI 3 E 12/83 an VII-an VIII 3 E 12/84 an IX-an X 3 E 12/85 an XI-an XII 3 E 12/86 an XIII E 12/ E 12/ E 12/728* Répertoire (an V-mars 1807) LA BAZOUGE-DE-CHEMERÉ Office de notaire royal BLANCHOUIN Denis A pour successeur Mathurin Lefebvre (AD Sarthe, G 671). 3 E 12/ LEFEBVRE Mathurin... pour mémoire A pour successeur Martin Raison. RAISON Martin, père E 12/ , E 12/ E 12/ , E 12/ E 12/ , E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ , janv.-mars RAISON Martin, fils Né vers Successeur posthume de son père, il est institué par les chapelains du Guéde-Maulny le 24 mars 1656 «pour résider en la paroisse de La Bazouge-de-Chemeré-le- Roy et Saint-Denis-du-Maine» (AD Sarthe, G 671).

11 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 11 Il obtient des provisions du roi pour la paroisse de Chemeré-le-Roi le 10 août 1664 (AD Sarthe, AC Le Mans 117, «Estat des nottaires de la campagne» f o 25 vo ) et est maintenu par l'état du 19 septembre 1665 (BM Laval, vol , pièce 30). Époux de Jeanne-Françoise Legendre, décédée le 27 septembre Il meurt le 15 avril 1688 (BMS , vue 30). 3 E 12/ , mai-déc., , E 12/ E 12/ , E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ , 1688, janv.-février RAISON René-François Baptisé le 23 février 1669 à La Bazouge de Chéméré (BMS , vue 10). Successeur posthume de son père, il obtient provisions le 6 juin 1689 (AN, V 1 56, vol. 373, pièce 384). Époux de Renée Foucqué. Baptême le 10 novembre 1689 de leur fils Jacques-Christophe. Il décède le 30 juillet 1693 (BMS , vue 45). Sa veuve, «ayant faict publier que ledit office de notaire royal estoit à vendre avec les protocolles tant du défunt que de ses ancêtres au plus offrant et dernier enchérisseur», François Raison, sieur de la Peignère, époux de Madeleine Couesme, se rend adjudicataire pour la somme de 910 livres payable dans le délai d'un mois, «comme apert par acte au raport de M e Maslin» du 15 septembre 1693 (AD Mayenne, 3 E 9/260, minute René Barabé du 22 septembre 1693). Renée Foucque résigne le 22 du même mois par devant Ch. Heaulmé en faveur de son beau-frère François Raison, praticien (AD Mayenne, B 6). 3 E 12/ E 12/ E 12/ , janv.-juillet RAISON François Né vers Successeur de son frère René Raison par provisions du 2 octobre 1693 (AN, V 1 93, vol. 613, pièce 87), il est reçu au siège royal de Laval le 17 juillet 1694 et à la sénéchaussée du Maine le 13 octobre suivant (AD Mayenne, B 6). Il obtient gain de cause dans le procès qu'il intente le 12 décembre 1700, pour usurpation de ressort, à Marguerit Milloué, notaire du comté de Laval à Vaiges, qui venait avec son beau-père René Maslines, notaire royal à la même résidence, instrumenter à La Bazougede-Chemeré (AD Mayenne, B 6). Il meurt le 26 juin 1719 à l âge de 58 ans. Les scellés sont apposés le même jour (AD Mayenne, B 8). Le 9 novembre suivant, commission est donnée à Gilles Halgrin, notaire royal à La Cropte, de faire inventaire du protocole et de délivrer les expéditions aux requérants. Enfin, la veuve de François Raison résigne en faveur de leur fils Martin le 23 novembre 1719 (AD Mayenne, B 73). 3 E 12/ , oct.-déc. 3 E 12/

12 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 12 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ RAISON Martin, sieur du Manoir Fils et successeur posthume de son père François Raison. Il est d'abord clerc en différentes études et particulièrement en celle du sieur Duval, avocat au siège présidial du Mans, où il travaille «plus de sept ans avec honneur et approbation du public». Puis, sur résignation de sa mère en date du 23 novembre 1719 (AD Mayenne, B 73), il obtient provisions pour l'office de notaire royal à la résidence de La Bazouge-de-Chemeré le 8 janvier 1722 (AN, V 1 248, pièce 142), où il se fait installer le 20 du même mois (AD Mayenne, B 9 et B 73). Il acquiert d'etienne Letessier la Bertière, en La Bazouge-de-Chemeré, et possède (1750, 1758) des immeubles à la Torlaie, en Vaiges, ainsi que (1756) la métairie des Landes au Buret ; puis il achète (1764) le lieu de la Motte-Guillaume, en La Cropte (Angot, Dictionnaire, t. IV, art. Bertière, Torlaie, Landes, Motte-Guillaume). Il possède aussi la closerie du Manoir, en La Bazouge-de-Chemeré, qu'il constitue en douaire à sa veuve, Françoise Thieslin, remariée à Jean Vigouroux (1777) (Angot, Dictionnaire, t. IV, art. Manoir). Il résigne en 1759 en faveur de Jean-Vigor Pommier. L'inventaire de ses protocoles, remontant à 1626, est dressé le 21 juin 1760 par Bordin, notaire à Vaiges (3 E 66/77). 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/729 Répertoire (octobre 1738-octobre 1759)

13 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 13 POMMIER Jean-Vigor Baptisé le 28 janvier Praticien, résignataire de Martin Raison par acte du 28 août 1759, il obtient provisions le 19 octobre suivant (AN, V 1 402) et est reçu au siège royal le 31 du même mois (AD Mayenne, B 19 et B 83, f o 9 vo ). Ses héritiers collatéraux résignent le 26 février 1768 en faveur de Georges Trouillard. 3 E 12/ E 12/ TROUILLARD Georges-Charles Baptisé le 13 février Successeur posthume de Jean-Vigor Pommier, il obtient provisions le 30 juin 1768 (AN, V n o 278) et est reçu au siège des exempts le 6 août suivant (AD Mayenne, B 23 et B 83, f o 44). En 1767, il demande, moyennant un supplément de finance de 200 livres, la réunion à l'office de La Bazouge-de-Chemeré des deux paroisses de Saint-Denis-du-Maine et de Saint-Georges-le-Fléchard (AD Indre-et-Loire, C 387). Il évalue son office le 13 mai 1772 à la somme de livres (AN, R 5 521, n o 39 du rôle supplémentaire des notaires du Maine). Il résigne le 19 mars 1774 en faveur de Jean-Guy Le Breton et quitte La Bazouge-de- Chemeré pour Ruillé-Froidfont, où il succède à Joseph-François Delaporte (voir 3 E 43/ ). 3 E 12/ E 12/730 Répertoire (novembre 1768-novembre 1773) LEBRETON Jean-Guy Résignataire de Georges-Charles Trouillard par acte du 19 mars 1774, il lui succède en vertu de provisions du 26 avril 1774 et est reçu le 11 mai 1774 au siège royal de Laval (AD Mayenne, B 23 et B 83, f o 86 vo ). Il va l'année suivante à Chemeré-le-Roi, résidence pour laquelle il obtient provisions le 18 novembre 1775, et est reçu à la sénéchaussée du Maine le 13 mars 1776 (AD Sarthe, B 946 ; AD Mayenne, L 887 et L 891). Il résigne pour la résidence de La Bazouge-de-Chemeré le 15 décembre 1778, en faveur de Pierre Joly (AD Mayenne, B 83, f o 107 vo ). Ses minutes (de 1775 à l'an III) sont conservées dans le fonds de l'étude de Chemeré-le- Roi (3 E 38/82-89). 3 E 12/ , 1778 (1 minute) 3 E 12/731 Répertoire (janvier 1774-septembre 1775)

14 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 14 JOLY Pierre Fils du notaire Pierre-Gervais Joly. Successeur de Jean-Guy Lebreton en vertu de provisions du 23 mai 1779, il est reçu au siège royal de Laval le 9 juillet suivant (AD Mayenne, B 83, f o 107, et L 887). En 1789, il rédige le cahier de doléances de la paroisse de La Bazouge-de-Chemeré (BCHAM, t. LXVII, pp ). Par délibération du 20 décembre 1792, le district de Laval accorde son visa au certificat de civisme délivré le 1 er décembre précédent à La Bazouge-de-Chemeré et «estime que celui du département ne doit pas lui être refusé» (AD Mayenne, L 1276, f o 118). Il épouse Anne Leclerc, fille de Gervais-Charles Leclerc, notaire à Evron (Angot, Dictionnaire, t. IV, art. Ebaudière et Joly). Il possède en 1770 la closerie des Choisières, en Saint-Georges-le-Fléchard (Angot, Dictionnaire, t. IV, art. Choisières). Voir à son sujet Angot, Épigraphie, I, 61. «C'est un vieillard qui exerce peu» (AD Mayenne, U 7, état nominatif du 25 nivôse an IX). En l an XI, il recueille les minutes de l étude supprimée d Argentré. Confirmé dans ses fonctions par décret du Premier Consul en date du 3 ventôse an XII (AD Mayenne, U 1080). Décédé à La Bazouge le 9 septembre Déclaration de la cessation de ses fonctions est faite le 14 février 1818 (AD Mayenne, U 194, f o 57 vo, n o 77). L'étude est supprimée après son décès. 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/159 an II-an III 3 E 12/160 an IV 3 E 12/161 an V 3 E 12/162 an VI 3 E 12/163 an VII 3 E 12/164 an VIII 3 E 12/165 an IX 3 E 12/166 an X, 1 er sem. 3 E 12/167 an X, 2 e sem. 3 E 12/168 an XI 3 E 12/169 an XII 3 E 12/170 an XIII 3 E 12/171 an XIV 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/732 Répertoire (janvier 1780-juillet 1817)

15 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 15 BAZOUGERS et paroisses annexes : La Chapelle-Rainsouin, Louvigné, Nuillé-sur-Ouette, Saint-Georges-le-Fléchard Office de notaire royal Minutes remises après 1804 par Guillois, fils aîné du dernier notaire Maurice-François Guillois, et par Julien-François Duval, demeurant tous deux à Laval, en possession de qui elles étaient restées (Minutier des notaires de l'arrondissement de Laval, tableau de 1804). MOULLARD Jean... pour mémoire A pour successeur Michel Souchard. SOUCHARD Michel... pour mémoire A pour successeur Charles Trouillard (AD Sarthe, G 671, f o CCXVIII vo ). TROUILLARD Charles Résigne le 5 juin 1651 en faveur de son fils Mathurin. 3 E 12/177bis 1647 (1 minute) TROUILLARD Mathurin... pour mémoire Résignataire de son père Charles Trouillard, il est institué par les chapelains du Gué-de- Maulny le 9 juin 1651 (AD Sarthe, G 671) et a pour successeur Céneré Le Bourdais. Époux de Françoise Ravault. Baptême de leur fils Charles le 10 juillet 1651 (vue 127). Un exploit d'huissier du 5 janvier 1665 le dit «notaire et hoste». BOURDAIS Céneré Institué par les chapelains du Gué-de-Maulny le 28 septembre 1663, il obtient de nouvelles provisions le 21 juin 1664 et est reçu au siège royal de Laval le 2 août suivant (AD Mayenne, B 48, f o 53 vo ). Il résigne le 12 juin 1683 en faveur d'ambroise Gougeon. 3 E 12/ E 12/ E 12/

16 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 16 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ , janvier-juin GOUGEON Ambroise Antérieurement notaire royal à Saint-Céneré (voir fonds 3 E 20/151), où il a pour successeur en 1683 Jean Duval (AD Mayenne, B 2 et B 60, f o 707), et déjà successeur de feu Michel Trouillard dans l'office de notaire du comté de Laval pour la résidence de Bazougers par provisions du 8 avril 1682 (voir ci-dessous 3 E 12/247), il achète à Céneré Le Bourdais son office de notaire royal le 12 juin 1683, obtient des lettres de provisions le 7 août suivant (AN, V 1 30, vol. 195, pièce 179) et est installé le 30 du même mois (AD Mayenne, B 2 et B 60, f o 45 vo ). Mari de Catherine Ravault (Angot, Épigraphie, t. l, p. 66). Meurt le 23 septembre 1718 (BMS 1718, vue 8/88). Les scellés, apposés le jour même sur son protocole, sont levés le 29 novembre 1719 (AD Mayenne, B 8). 3 E 12/ , sept.-déc. 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/206 Provisions de notaire royal DUVAL Guy Praticien, successeur posthume d'ambroise Gougeon sur résignation de Martin Letessier, sieur des Poiriers, époux de Marie Gougeon, et de leurs cohéritiers, devant Lemoine, le 3 octobre 1722, et par vertu de provisions du 8 avril 1723, il est reçu au siège royal le 11 mai suivant (AD Mayenne, B 9 et B 73). Époux de Julienne Trouillard. Baptême à Bazougers de leur fils Jean le 10 février 1727 (BMS , vue 35/66) et de leur fils Charles le 30 avril 1732 (BMS , vue 12/89). Il meurt le 21 mai 1748, laissant un protocole de 26 liasses des années (AD Mayenne, B 19). Le 31 du même mois, sa veuve vend l'office à son fils aîné pour 20 livres, par devant François Hubert.

17 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 17 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ , janv.-mai 3 E 12/224 Provisions (1722) et documents annexes Répertoire : voir 3 E 12/733 DUVAL Jean-Baptiste Fils aîné du précédent. Baptisé le 26 avril Il travaille à Laval en l'étude de François Hubert, notaire royal et greffier en chef du siège des traites, puis, par acte du 31 mai 1748, il achète à sa mère l'office de son père, pour lequel il obtient provisions le 14 juin 1748 (AN, V 1 356). Il est reçu le 26 du même mois (AD Mayenne, B 16 et B 80, f o 26). Le protocole lui est délivré le 23 juillet suivant (AD Mayenne, B 19), puis il part pour Laval en 1753 (voir fonds 3 E 2/ ) et cède son office à son cadet, par devant Jagu, le 4 janvier Il achète en 1751 la Valtrotière, en Bazougers (Angot, Dictionnaire, t. IV, art. Valtrotière). 3 E 12/ , juin E 12/ Répertoire : voir 3 E 12/733 DUVAL François-Jean Baptisé le 3 décembre Praticien à Laval, il achète l'office à son frère aîné Jean-Baptiste le 4 janvier 1759 par devant Julien Jagu, notaire royal à Laval, et lui succède en vertu de provisions du 9 février suivant (AN, V ; AD Mayenne, B 83, f o 7) et avec dispense d'âge (AD Mayenne, B 19). La vente est faite moyennant une rente annuelle de 65 livres remboursable au denier 20 au capital de livres, ladite rente payable entre les mains de leur mère, Juliette Trouillard, veuve de Guy Duval (3 E 2/600, minute de Julien Jagu). Il succède ensuite à son frère dans son étude de Laval (voir fonds 3 E 2/639), où il réside à partir du 21 février 1763 et où il emporte, avec son protocole, ceux de son père et de son frère, que l'on trouve à sa mort lors de l'apposition des scellés, le 24 septembre 1763 (AD Mayenne, B 20). Sa veuve résigne le 15 juin 1769 en faveur de Maurice Guillois. 3 E 12/ E 12/ E 12/

18 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 18 3 E 12/ E 12/ , janv.-sept. Provisions de notaire royal et documents annexes 3 E 12/733 Répertoire (janvier 1726-février 1763) GUILLOIS Maurice-François an VI Baptisé le 3 juin Il se fait appeler «Géraudière» (La Province du Maine, t. 91) Cousin issu de germain de ses deux prédécesseurs (AD Mayenne, B 22), il travaille d'abord à Laval, chez Julien-François Duval, puis achète le 15 juin 1769, par devant Julien-François Duval, à Julienne Trouillard, veuve de Guy Duval et mère de François-Jean Duval, l'office de notaire royal dont celui-ci était titulaire, pour la somme de livres. Son père, Pierre Guillois, marchand à Bazougers, se porte caution. Il obtient des lettres de provisions le 5 juillet 1769 (AN, V 1 447, pièce 145) et est reçu au siège royal de Laval le 15 du même mois (AD Mayenne, B 22 et B 83, f o 56, et L 887). Il a pour ressort : Bazougers, La Chapelle-Rainsouin, Louvigné, Nuillé-sur-Ouette et Saint- Georges-le-Fléchard (AD Mayenne, L 892). Le 11 avril 1772, par devant Grippon, notaire à Louverné, et Gabory, notaire à Argentré, il évalue son office à livres (AN, R 5 521, art. 33 du rôle des notaires du Maine). Il reçoit en outre, le 15 juillet 1786, de François Besnier de La Gastelière, seigneur de la châtellenie de Soulgé-le-Bruant, des lettres de provisions pour «I'état et office de notaire et tabellion de sadite châtellenie», et il est installé en cet office le 18 du même mois (voir ci-dessous). Le 10 novembre 1772, il épouse Suzanne Boudard à Assé-le-Béranger. En 1789, il rédige le cahier de doléances de la paroisse de Bazougers (BCHAM, t. LXVII, p ). Par délibération du 3 janvier 1793, le district de Laval accorde son visa au certificat de civisme délivré le 10 décembre 1792 par la municipalité de Bazougers (AD Mayenne, L 1276, f o 128 vo, p. 741, et L 1277, p. 61). Il devait une rente de 6 livres 10 sous à la «confrairie de la Conception érigée dans l'église d'argentré, comme propriétaire du champ de la Bachelotière, situé paroisse de Bazougers» (AD Mayenne, L 171, f o 79, délibération du 21 septembre 1793 ; voir aussi délibération du 23 prairial an III, AD Mayenne, L 188, f o vo ). Il achète le presbytère de Bazougers (La Province du Maine, t. 91, p. 97). Par arrêté du 27 vendémiaire an V, il est nommé commissaire provisoire près l'administration municipale de Meslay (AD Mayenne, L 215, f o 110, n o 729). Il est nommé percepteur de Bazougers (La Province du Maine, t. 91, p. 89 note 9). Le 5 ventôse an Vl (24 février 1798), Guillois est tué en plein midi dans son jardin, sans que personne ne veuille lui porter secours parce qu'il a témoigné devant le tribunal criminel de Laval contre Brice Denis, dit Tranche-Montagne, et aucun témoin ne consent à aller déposer au procès qui s'ensuit (Gaugain, La Révolution dans la Mayenne, t. IV, p 187). Les minutes de Guillois et de ses prédécesseurs, restées chez son fils Guillois-Frin, rue de Chanteloup à Laval, sont remises vers 1815 à Du Ronceray, notaire à Meslay-du-Maine (AD Mayenne, J, fonds Duchemin de Villiers). L'étude semble supprimée en l'an Vl. 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ Voir THUAU (Paul), «Une figure locale de jacobin : Maurice Guillois ( )», dans La Province du Maine, t. 80 (1978), p

19 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 19 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/244 an II-an III 3 E 12/245 an IV-an VI 3 E 12/246 Provisions de notaires et documents annexes 3 E 12/734 Répertoire (juillet 1769 août 1790) Office de notaire du comté-pairie de Laval TROUILLARD Michel... pour mémoire Inhumé le 30 octobre 1681 à 30 octobre 1681 (BMS , vue 47). A pour successeur Ambroise Gougeon. GOUGEON Ambroise Baptisé à Châlons-du-Maine le 9 mai Antérieurement notaire royal à Saint-Céneré (voir fonds 3 E 20/151), il obtient provisions pour l'office de notaire au comté-pairie de Laval le 8 avril 1682, moyennant cautionnement de 400 livres par Jacques Ravault, marchand, son beau-père, demeurant à Bazougers, et il succède l'année suivante à Céneré Bourdais dans son office de notaire royal (voir 3 E 12/ ). Il meurt le 24 septembre Les scellés, apposés le jour même sur son protocole, sont levés le 29 novembre 1719 (AD Mayenne, B 8). 3 E 12/ Provisions de notaire du comté CHEMERÉ-LE-ROI Office de notaire de la cour de Chemeré-le-Roi GAUDIN François Notaire en la cour de Chemeré-le-Roi, demeurant à La Bazouge-de-Chemeré. 3 E 12/ (2 minutes)

20 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 20 JOLY Pierre-Gervais Notaire et procureur fiscal des châtellenies de Chemeré et de la Bazouge, demeurant à La Bazouge-de-Chemeré. Né vers 1715, il épouse Michelle Morant. Décédé le 25 janvier 1782, il a son épitaphe sur une croix de marbre dans le cimetière (Angot, Épigraphie de la Mayenne, t. l, p. 60, n o XCIV). 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/735 Répertoire (avril 1761-février 1780) JOLY Pierre... pour mémoire Fils du précédent, il lui succède dans sa charge et, en partie, dans une rente de 200 livres sur la maison du Porche et dans une portion du taillis du Masson (Angot, Épigraphie de la Mayenne, t. I, p. 61, n o XCIV). COSSÉ-EN-CHAMPAGNE Office de notaire public VERGER Pierre Après avoir vainement posé sa candidature à l'étude d'arquenay (voir ci-dessus) il est nommé notaire à Cossé-en-Champagne, où il succède à André-François Aucerne (voir fonds 3 E 37) par décret impérial du 19 janvier 1810 et prête serment le 12 février suivant (AD Mayenne, U 193, f o 64 vo, n o 53). Il cesse officiellement d'exercer le 2 janvier 1815, date à laquelle il s'installe au Lude (Sarthe) par «acte sous seing en date du 6 de ce mois (janvier 1815)» (AD Mayenne, U 194, f o 2 vo, n o 11). 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/736 Répertoire (13 février décembre 1814)

21 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 21 FORCÉ Office de notaire royal EVEILLANT (ou ESVEILLART) Guillaume... pour mémoire Notaire à Avénières. Résigne en faveur de Christophe Langlois. LANGLOIS Christophe Institué par les chapelains du Gué-de-Maulny le 14 novembre 1635 pour la résidence d'avénières, il est maintenu pour la résidence de Forcé par l'état du 19 septembre 1665 (BM Laval, vol , pièce 30). Décédé avant 1686 (AD Mayenne, B 4), il a pour successeur Jean Fanouillais sur résignation de sa fille Jeanne Langlois, veuve de François Bidault, en E 12/ , 1656, 1662 FANOUILLAIS Jean-Baptiste, sieur des Charnières Fils de feu Jacques Fanouillais, sieur de la Grand-Maison, vivant greffier au siège de Soulgé et ancien notaire du comté-pairie de Laval. Successeur posthume de Christophe Langlois en 1726 sur résignation de sa fille Jeanne Langlois, veuve de François Bidault, il obtient provisions le 29 mai 1727 (AN, V 1 270, pièce 34) et est installé le 5 juillet suivant (AD Mayenne, B 11 et B 75). Il habite en 1753 dans le faubourg Saint-Martin (Dénombrement, f o 31 vo ). Cette même année 1753, le 20 avril, il accepte de se porter caution de Jean Mary, candidat à l'office de notaire du comté de Laval à Parné (voir 3 E 21). Les minutes sont remises après 1804, par Guillois, fils aîné de Maurice Guillois, notaire à Bazougers, en possession de qui elle étaient encore cette même année. 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/

22 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 22 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/287 Partie d'acte de résignation en faveur de Fanouillais (1726) MAUFILLATRE Siméon... pour mémoire Baptisé le 28 octobre Résignataire de Jean-Baptiste Fanouillais, il obtient provisions le 15 juin 1771 (AN, V 1 456, pièce 1) et est reçu au siège royal de Laval le 26 juillet suivant, «à condition qu'il sera tenu de résider en ladite paroisse de Forcé» (AD Mayenne, B 22 et B 83, f o 64). Le 29 mai 1772, par devant P.-F. Dellière, Siméon Maufillâtre évalue son office à 600 livres de principal et déclare qu'il est héréditaire (AN, R 5 521, art. 75 du rôle des notaires du Maine). MESLAY-DU-MAINE Office de notaire royal Office créé en vertu de la déclaration de mars 1672, conformément à l'arrêt du Conseil du roi du 5 septembre 1751 et par lettres patentes du même jour (AN, V 1 372, et AD Mayenne, B 81, f o 4) avec, pour «arrondissement», Meslay, Arquenay, La Bazougede-Chemeré, Saint-Denis-du-Maine (AD Mayenne, L 892). LENAIN Philippe Baptisé le 5 octobre Frère de Louis-Pierre-Philippe Lenain, maître chirurgien (registre paroissial de Meslay-du- Maine, 15 juillet 1769). Il travaille trois ans en l'étude de Pierre Chatizel, puis obtient provisions pour l'office de Meslay le 10 avril 1752 (AN, V 1 372) et se fait recevoir au siège des exempts de Laval le 17 du même mois (AD Mayenne, B 17, B 81 et L 887). Est qualifié également de contrôleur des actes le 24 novembre 1767, jour de son mariage à la Trinité de Laval avec Julienne Corbeau. Les 8 et 16 novembre 1771, Duval et Lenain, notaires royaux à Meslay, évaluent chacun leur office par devant Mottier, notaire à Nuillé-sur-Vicoin, et Letort, notaire «à Arquenay ou Bazougers», à 800 livres (AN, R 5 521, art. 125). Il déclare, le 20 mars 1792, que son office a été créé par l'édit d'avril 1664 et son établissement fait en vertu de la déclaration de mars 1672 (AD Mayenne, L 892). Il cesse ses fonctions le 15 février 1793 et meurt le 24 mars suivant. Auteur du cahier de doléances de la paroisse de Meslay, qui copie en partie celui de La Cropte rédigé par Enjubault-La Roche, mais beaucoup plus modéré (BCHAM, t. LXV, p. 89). Par délibération du 8 janvier 1793, le district de Laval donne son visa au certificat de civisme qui lui a été délivré par la commune de Meslay (AD Mayenne, L 1276, f o 137,

23 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 23 p 738) et «estime que celui du département ne doit pas lui être refusé». Son protocole est remis le 23 fructidor an VII par son gendre Jean Chamaillard et sa fille et unique héritière Louise Lenain, à Jean-Baptiste-François Lemonnier du Ronceray, notaire à Meslay-du-Maine (AD Mayenne, 3 E 35, minute Jean-Baptiste Josset du 23 fructidor an VII). 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/737 Répertoire (21 avril 1752-janvier 1793) SOULGÉ-LE-BRUANT Office de notaire de la châtellenie de Soulgé-le-Bruant GUILLOIS Maurice-François... pour mémoire Déjà notaire royal pour la résidence de Bazougers (voir ci-dessus 3 E 12/ ), il reçoit le 15 juillet 1786 des lettres de provisions de François Besnier de La Gastelière, seigneur de la châtellenie de Soulgé-le-Bruant, pour «l'état et office de notaire et tabellion de sadite châtellenie», et il est installé en cet office le 18 du même mois. II. FONDS DE L'ÉTUDE MESLAY-DU-MAINE Office de notaire du comté-pairie de Laval, puis de notaire public LEFEBVRE Joseph-François-René an IV Après avoir succédé à Joseph Devernay fils dans l'office de notaire du comté de Laval pour la résidence de Meslay (voir fonds 3 E 1), il obtient provisions le 15 décembre 1776 pour les offices comtaux des paroisses de Saint-Denis-du-Maine, La Cropte, Saint-Charles-

24 3 E 12 Étude de Meslay-du-Maine 24 la-forêt et Le Buret et il est reçu au siège ordinaire le 8 mars 1777 (AD Mayenne, B 867, f o 31). Par délibération du 18 janvier 1793, le district de Laval accorde son visa au certificat de civisme qui lui a été délivré par la municipalité de Meslay (AD Mayenne, L 1276, page 747) et «estime que celui du département ne doit pas lui être refusé». Il devient (avant le 23 vendémiaire an V) juge du tribunal. À cette date, les habitants de Meslay écrivent : «Nous avions deux notaires : tous deux jouissaient de notre confiance mais la mort nous a enlevé le premier [c'est-à-dire Philippe Lenain] et la patrie a appelé l'autre à des fonctions plus importantes. Le citoyen Le Nain a emporté nos regrets et le citoyen Lefebvre, aujourd'hui juge du tribunal, n'a fait que céder à la confiance de tous ses concitoyens». Aussi demandent-ils la nomination comme notaire de Pierre-J.-B. Lemonnier du Ronceray, «homme de loy à Laval», qui, au témoignage des notaires de Laval, «a travaillé avec fruit et la plus grande intelligence à la pratique depuis 1776 et a été l'élève du citoyen Lemonnier décédé, leur collègue» (AD Mayenne, L 892). Il vend la Babinière, en Entrammes, à Esprit-Louis Segretain en 1792 (Angot, Dictionnaire, t. IV, art. Babinière). 3 E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/ E 12/311 an II-an IV 3 E 12/738 Répertoire (25 octobre germinal an V) LEMONNIER DU RONCERAY Pierre-Jean-Baptiste-Francois... an V-1808 Fils de Pierre Lemonnier, notaire à Laval, il est nommé à Meslay par arrêté du 24 brumaire an V, à la suite d'une pétition des habitants de Meslay faisant valoir que «ses relations commerciales avec le chef-lieu, sa situation sur une grande routte nécessitent sa masse des transactions entre particuliers, et que, faute de notaire pour leur donner une forme authentique et constante, les marchés n'ont pas lieu, que les actes qui fixeraient irrévocablement les droits des familles sont négligés par les frais qui résulteraient aux parties intéressées de leur déplacement, que cette suspension est d'autant plus fâcheuse qu'elle sert de prétexte à la mauvaise foi et cause un tort notable à nombre d'individus, que de deux notaires qui résidaient à Meslay, il n'en existe plus, que le citoyen Lenain est décédé et le citoyen Lefèvre est juge au tribunal établi près le département, en conséquence ils déclarent avoir placé leur confiance dans le citoyen Pierre-Jean-Baptiste- François Lemonnier-Duronceray». Hayer, Cosson, Mouton, Aubry et Josset, notaires à Laval, attestent le 20 vendémiaire an V que Lemonnier «est l'élève du citoyen Lemonnier, notaire, leur collègue, qu'il travaille dans son étude avec le plus grand succès depuis l'année 1776, qu'il y a beaucoup acquis, qu'il est véritablement praticien et qu'il est doué de la plus grande intelligence» (AD Mayenne, L 215, f o 128, n o 762 ; L 887). «A de l'esprit et aptitude au travail, mais peu de moralité et conduite» (AD Mayenne, U 7, état nominatif du 25 nivôse an IX). Confirmé dans ses fonctions par décret du Premier Consul en date du 3 ventôse an XII (AD Mayenne, U 1080). Décédé le 11 février 1808 (AD Mayenne, U 193, f o 27, déclaration de sa veuve, Anne Griveau). 3 E 12/312 an V-an VI 3 E 12/313 an VII 3 E 12/314 an VIII-an IX 3 E 12/315 an X-an XI 3 E 12/316 an XII-an XIII