KHUSHBOO VA À L ÉCOLE

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1 RAPPORT ANNUEL

2 KHUSHBOO VA À L ÉCOLE Khushboo, 7 ans, est en deuxième année de primaire à l école Ghulam Haider de Kaboul (Afghanistan). La petite fille, dont le nom signifie «de qui émane un doux parfum», aime bien aller à l école et même si elle se plaint «mes instituteurs me donnent beaucoup de devoirs à faire!» elle veut devenir enseignante. Khushboo vit dans un quartier pauvre avec sa famille : son père, qui est coursier, sa mère, un frère plus jeune et une sœur de 10 ans qui va à la même école. L UNICEF a fourni à l école de Khushboo du matériel pédagogique et a financé la formation des enseignants. Cette école est l un des milliers d établissements à avoir bénéficié de l aide de l UNICEF après des années de conflits et d extrême pauvreté qui ont quasiment anéanti le système éducatif national. Le régime précédent avait interdit à toutes les filles, y compris à la sœur de Khushboo, d aller à l école. En 2001 et 2002, l UNICEF a dirigé les efforts déployés pour soutenir la campagne de «Rentrée des classes» du gouvernement intérimaire. À la fin de l année 2002, 3 millions d enfants afghans dont un million de filles avaient repris le chemin de l école. Beaucoup d autres vont bientôt le faire.

3 RAPPORT ANNUEL DE L UNICEF Du 1er janvier au 31 décembre 2002 TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'ONU, KOFI A. ANNAN AVANT-PROPOS DE LA DIRECTRICE GÉNÉRALE DE L'UNICEF, CAROL BELLAMY NOS PRIORITÉS LES PREMIÈRES ANNÉES LES PROGRAMMES ÉLARGIS DE VACCINATION L ÉDUCATION DES FILLES COMBATTRE LE VIH/SIDA PROTÉGER LES ENFANTS SOUS LA DIRECTION DES ENFANTS COMITÉS NATIONAUX PARTENARIAT AVEC DES ENTREPRISES RESSOURCES ET GESTION POUR UNE ORGANISATION DE GRANDE QUALITÉ PARTENARIATS À L'ÉCHELLE MONDIALE L'UNICEF À L'ŒUVRE (liste des pays) LES AMBASSADEURS ITINÉRANTS NOS ENGAGEMENTS verso p. 4 de couverture TABLEAUX ET FIGURES Contributions à l'unicef par provenance Recettes de l'unicef, Programmes de pays : financés par les ressources ordinaires Contributions par habitant à l'unicef, rapportées au RNB par habitant Aide directe aux programmes de l'unicef, par priorité, Les 20 gouvernements donateurs en tête de liste pour leur contribution aux ressources ordinaires.40 Les 20 comités nationaux en tête de liste pour leur contribution aux ressources ordinaires Montant total des recettes de l'unicef par provenance,

4 UN MONDE DIGNE DES ENFANTS L action menée en faveur d un monde meilleur pour les enfants a bénéficié en 2002 d une impulsion et d une mobilisation exceptionnelles. En mai, la Session extraordinaire de l'assemblée générale des Nations Unies consacrée aux enfants a réuni plus de personnes, dont un nombre important de dirigeants de différents pays, afin de créer pour le nouveau millénaire un plan d'action en faveur des enfants assorti d'échéances précises. Ce plan est actuellement mis en œuvre dans le monde entier. La Session extraordinaire s'est avant tout caractérisée par la participation des enfants eux-mêmes plus de 600 d'entre eux, en tout. Ils ont assumé les fonctions de délégués officiels de leur pays, ont animé le Forum des enfants, ont pris la parole devant l'assemblée générale réunie au grand complet et ont participé à quasiment toutes les réunions et toutes les séances. En tant que coordonnateur de la Session extraordinaire, l'unicef a contribué de façon décisive à ce que les enfants puissent s'exprimer haut et fort. Cela correspond tout à fait à l'action que mène l'unicef depuis près de soixante ans pour aider les jeunes à développer leurs aptitudes, de façon à pouvoir participer à part entière à l'amélioration du bien-être de tous les habitants de la planète. Les opinions des jeunes sont exprimées dans le plan d'action adopté à la Session extraordinaire, «Un monde digne des enfants», qui énonce de nouveaux objectifs et de nouvelles échéances dans le souci de garantir la santé, l'éducation et la protection des enfants, et propose notamment des moyens de les protéger des ravages du VIH/SIDA et des conflits armés. Le plan d action est un élément essentiel des efforts que nous déployons afin de réaliser les Objectifs de développement pour le Millénaire, projet adopté par tous les gouvernements en vue d'améliorer d'ici à 2015 les conditions de vie de la population mondiale. Ce Rapport annuel décrit les nombreux succès que remportent l'unicef et ses partenaires les enfants en premier lieu en œuvrant à la réalisation de ces objectifs, et les obstacles qu il faudra surmonter. Ce rapport nous montre que l'obtention de la paix et d'un monde plus sain et plus humain passe avant tout par les enfants, qui représentent notre avenir. 2 Kofi A. Annan Secrétaire général de l'onu

5 Les efforts déployés pour réaliser les Objectifs de développement pour le Millénaire et le Plan stratégique à moyen terme de l'unicef se caractérisent avant tout par le réseau de nouveaux partenariats que l on a commencé à tisser ces dernières années et qui met à contribution tous les secteurs et les échelons de la société, des gouvernements et des organismes fondateurs jusqu à la société civile dans toute sa diversité les médias, le secteur privé, les organisations confessionnelles, les groupes communautaires et locaux et aux familles et aux enfants eux-mêmes. Les enfants et les jeunes sont au cœur de ces efforts, en tant que participants et en tant que partie concernée. Lors de la Session extraordinaire de 2002 consacrée aux enfants, des centaines de jeunes délégués ont prouvé que nous avons tous les moyens de faire de ce monde un lieu où chaque enfant peut parvenir à l'âge adulte en bonne santé, dans la paix et la dignité. Les pages qui suivent vous donneront un bref aperçu des nombreux programmes créés grâce à ces partenariats. En voici quelques exemples : En Afghanistan, une grande campagne menée par l'unicef et ses partenaires en vue de remettre en état les établissements scolaires du pays a permis à 3 millions d'enfants dont un tiers de filles d'aller à l'école ; beaucoup d'entre eux n'avaient auparavant jamais mis les pieds dans une salle de classe. Au Kenya, la plus grande campagne nationale de vaccination jamais menée en Afrique a réussi à vacciner contre la rougeole plus de 13 millions d'enfants. Au Swaziland, l UNICEF a, en coopération avec les communautés locales, apporté soins et soutien à une partie des 14 millions d'enfants de moins de 15 ans qui ont perdu l'un de leurs parents, ou les deux, à cause du SIDA. Comme le montre ce Rapport annuel, les partenariats sont la force motrice du développement. Je suis persuadée que nous arriverons un jour à rallier toute l humanité à un nouveau principe du XXIe siècle : notre responsabilité commune vis-à-vis du bien-être de tous les enfants de la planète. Carol Bellamy Directrice générale de l UNICEF 3

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7 NOS PRIORITÉS Les priorités de l UNICEF sont des priorités collectives. Et notre force est une force collective, car le nombre et la diversité de nos partenaires multiplient l impact de notre action. Pour la période , nous coopérons avec des partenaires afin que : Chaque enfant bénéficie pendant ses premières années des soins, de l affection et de la protection nécessaires pour survivre et s épanouir. Chaque enfant soit complètement vacciné et reçoive les nutriments essentiels qui permettent de rester en bonne santé. Tous les enfants achèvent leur scolarité. Tous les jeunes bénéficient de l aide leur permettant d éviter de contracter le VIH/SIDA et que les orphelins et tous ceux qui sont touchés par la maladie reçoivent les soins dont ils ont besoin. Tous les enfants grandissent dans un environnement qui les protège des dangers, de la maltraitance et de la violence, y compris de la guerre. 5

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9 LES PREMIÈRES ANNÉES Les premières années d un enfant sont d une importance cruciale. Lorsqu ils sont bien nourris et bien soignés pendant leurs premières années, les enfants ont plus de chances de survivre, de grandir en bonne santé, d éviter des maladies, de jouir de capacités cognitives pleinement développées et de bénéficier d une stabilité affective. Ces premiers avantages constituent la base d une scolarité réussie et d une vie saine et heureuse. Mais cette base manque à de trop nombreux enfants. Chaque année, près de 11 millions d enfants environ par jour meurent avant d avoir atteint leur cinquième anniversaire, le plus souvent de causes qui auraient pu être évitées comme la diarrhée et la malnutrition. Des millions d autres sont condamnés à souffrir de handicaps physiques ou mentaux ou de retards de développement. L UNICEF s emploie à mettre fin à ce gaspillage tragique et évitable de potentiel et de vies humaines, en veillant à ce que tous les enfants bénéficient du meilleur départ dans la vie c est-à-dire de l affection, des soins de santé, de la sécurité, de la nutrition et des possibilités d apprentissage dont ils ont besoin. 7

10 LE MEILLEUR DÉPART DANS LA VIE Le meilleur départ dans la vie consiste à donner aux enfants des soins de santé et une nutrition adéquats, ainsi que de l eau salubre et de bonnes conditions sanitaires ; à prodiguer aux enfants des soins qui répondent à leurs besoins affectifs et cognitifs et les aident à acquérir des aptitudes sociales ; et à contribuer à les protéger de la violence, de l exploitation et de la discrimination tout en favorisant l égalité des droits des filles et des garçons. Tout cela ne pourra se réaliser qu à condition que les mères des enfants soient également en bonne santé et bien soignées et qu elles puissent exercer leurs droits, y compris le droit d être protégées contre toutes formes de discrimination. Ces différentes mesures contribuent toutes à donner aux enfants et à leurs familles les meilleures chances. Pour cette raison, l UNICEF s est tout particulièrement efforcé d intégrer ces activités afin de mieux aider l enfant «pris dans sa globalité». L expérience de l UNICEF, acquise pendant près de six décennies passées à sauver et à améliorer de jeunes vies, a montré que cette intégration était une condition indispensable à l obtention de progrès durables. Les premières années de la vie d un enfant sont d une importance telle que nous y consacrons près de la moitié de nos ressources, ressources allouées à la vaccination comprises. SAUVER ET AMÉLIORER DES VIES En 2002, l UNICEF a aidé des familles et des personnes qui s occupent d enfants à améliorer leurs connaissances et leurs aptitudes parentales dans 70 pays, dont le Népal, où personnes ont appris à mieux s occuper des enfants dans le cadre de groupes de discussion organisés pendant trois mois. Les parents ont également appris qu il était important de faire enregistrer les naissances l inscription sur les registres d état civil, immédiatement après la naissance, du nom et de la nationalité d un bébé et d autres informations s y rattachant afin de respecter le droit de l enfant à une identité et à l accès aux services sociaux. L UNICEF aide les enfants à accéder à un ensemble de services qui, ensemble, bénéficient à leur santé et à leur dévelop- 8

11 pement physique, affectif et intellectuel. C est en Inde que se trouve le plus grand programme intégré de développement de la petite enfance. Trente millions d enfants de moins de six ans et près de 5 millions de femmes en bénéficient. Ce programme du gouvernement, au lancement duquel l UNICEF a participé en 1975, propose des activités d apprentissage pour les enfants en bas âge, des liens avec les services de santé, le suivi de la croissance des enfants, des programmes d alimentation pour les enfants et les femmes et des conseils aux parents sur les soins à prodiguer aux enfants. Les programmes d amélioration de la nutrition améliorent les chances de succès des enfants à l école. En Chine, où l UNICEF a apporté son soutien en 2002 à une vaste campagne de promotion de la consommation de sel iodé, 51 millions de personnes supplémentaires y compris nouveau-nés ont été protégées contre les troubles liés à une carence en iode, notamment les handicaps physiques et mentaux et difficultés d apprentissage. Kiwanis International est un partenaire important de la campagne mondiale visant à protéger les enfants de la carence en iode. La campagne Faire reculer le paludisme contribue également à améliorer les résultats scolaires des enfants. Cette maladie est l une des principales causes de décès chez les enfants et est également à l origine de nombreux cas de malnutrition et d absentéisme scolaire. En Zambie, en 2002, moustiquaires traitées à l insecticide ont été distribuées aux populations vulnérables principalement les enfants ayant perdu leurs parents à cause du VIH/SIDA afin de les protéger des moustiques qui propagent le paludisme. Plus de moustiquaires ont été de nouveau imprégnées d insecticides afin de maintenir leur efficacité. L UNICEF joue un rôle de premier plan dans l achat et la distribution de ces moustiquaires. En 2002, nous avons fourni plus de 4 millions de moustiquaires, soit deux fois plus qu en L allaitement au sein est l un des meilleurs moyens de contribuer à la santé physique et affective d un nourrisson. Depuis plus de vingt ans, l UNICEF, l Organisation mondiale de la Santé et d autres partenaires s emploient à promouvoir activement cette pratique, qui, d après les estimations, sauve tous les ans la vie de 1,5 million d enfants en les protégeant de la diarrhée, des infections respiratoires et d autres problèmes de santé. La diarrhée et d autres problèmes de santé qui menacent et affaiblissent les enfants en bas âge peuvent également être évités lorsque les familles disposent d eau salubre, de conditions sanitaires adéquates et d informations en matière d hygiène. En 2002, l UNICEF a apporté son soutien à des projets d amélioration de l approvisionnement en eau, de l assainissement et de l hygiène dans 86 pays, y compris la Bolivie, où la construction de nouveaux systèmes d approvisionnement en eau a bénéficié à plus de personnes dans des régions isolées où l accès à l eau salubre et à l assainissement est limité. Les programmes de promotion de la santé des femmes ont également obtenu en 2002 des résultats positifs dans plusieurs pays. Dans les régions du Bangladesh où l on a organisé un programme de promotion de la santé maternelle financé par l UNICEF, 40 pour cent des femmes ayant des complications obstétriques ont maintenant recours aux services d urgence, contre 16 pour cent en RENFORCER LA MOBILISATION EN FAVEUR DES JEUNES ENFANTS Souvent, les progrès réalisés en faveur des jeunes enfants s expliquent par une plus forte mobilisation politique et par la promulgation de nouvelles lois. Au Lesotho, l importance accrue accordée à la lutte contre le VIH/SIDA s est traduite par une campagne d enregistrement des noms et des dates et lieux de naissance de enfants touchés par la maladie, dont beaucoup étaient de jeunes orphelins. Cette campagne d enregistrement a facilité l accès des enfants aux soins de santé, aux établissements scolaires et à d autres services. Au Viet Nam, une réforme juridique et une campagne de communication nationale ont contribué à faire passer de 72 pour cent en 2001 à 87 pour cent en 2002 la proportion de nouveau-nés enregistrés à la naissance. 9

12 PROGRAMMES ÉLARGIS DE VACCINATION La vaccination est un exemple de réussite dans le domaine de la santé publique, ainsi qu un moyen très efficace de sauver et d améliorer de jeunes vies. Aujourd hui, trois enfants sur cinq sont vaccinés avant leur premier anniversaire, grâce à l action menée depuis plusieurs décennies en coopération avec les gouvernements et à l initiative de l UNICEF et de ses partenaires. Il s agit d un immense pas en avant par rapport au début des années 1970, époque à laquelle moins de 10 pour cent de tous les enfants étaient vaccinés. La vaccination sauve tous les ans la vie de 2,5 millions d enfants. Il est possible de multiplier ce chiffre au moins par deux en vaccinant tous les enfants. 10

13 Et des millions de vies de plus peuvent être sauvées grâce aux programmes élargis de vaccination, quelquefois appelés «vaccination «plus», c est-à-dire ces programmes qui associent les vaccinations à d autres interventions sanitaires comme la distribution de suppléments de vitamine A et de moustiquaires visant à lutter contre le paludisme. Le défi consiste aujourd hui à atteindre les enfants qui n ont pas encore été vaccinés et qui sont au moins au nombre de 30 millions et ceux, encore plus nombreux, qui souffrent de carence en vitamine A. 11

14 L UNICEF, qui joue depuis plusieurs décennies un rôle essentiel en matière de vaccination, fournit des vaccins à 40 pour cent des enfants du monde. Les vaccins les plus courants protègent les enfants contre la polio, la rougeole, la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et la tuberculose. L UNICEF joue également un rôle de premier plan en aidant les pays en développement à obtenir de nouveaux vaccins et à promouvoir l usage de vaccins existants mais insuffisamment utilisés, comme ceux contre la fièvre jaune et l hépatite B. L UNICEF s est fixé comme objectif à l horizon 2005 de faire en sorte que 80 pour cent des pays vaccinent 80 pour cent des enfants dans tous leurs districts. Parvenir à cet objectif permettra non seulement de sauver des millions de vies mais également de contribuer de façon décisive à la réduction de deux tiers d ici à l année 2015 du taux de mortalité infantile, l un des Objectifs de développement pour le Millénaire fixés par les Nations Unies. ÉLIMINATION DE LA POLIO En 2002, plus de 500 millions d enfants ont été vaccinés contre la polio dans le cadre de programmes de vaccinations supplémentaires. L UNICEF a acheté et distribué quasiment tous les vaccins fournis dans le cadre de cette initiative. L Organisation mondiale de la Santé, les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, Rotary International et le Gouvernement du Japon figurent parmi les principaux partenaires avec lesquels nous nous employons à éliminer la polio. Dans 164 pays, des volontaires du Rotary, qui est également l un des principaux bailleurs de fonds de cette initiative, mobilisent les communautés pour transporter et administrer les vaccins. En Iraq, l UNICEF mène depuis 1995 des campagnes semiannuelles de vaccination contre la polio. Le garçon photographié ci-dessous est l un des millions d enfants iraquiens désormais protégés contre cette maladie. Au Pakistan, avec le soutien de l UNICEF, plus de éclaireurs et éclaireuses ont mobilisé les communautés en faveur de la vaccination contre la polio. DISTRIBUTION DE VITAMINE A L administration de suppléments de vitamine A tous les quatre à six mois réduit considérablement chez l enfant le risque de mourir de la rougeole et de la diarrhée, deux grandes causes de mortalité infantile. Dans les régions où la carence en vitamine A est un problème de santé publique, l UNICEF s est fixé comme objectif de doubler d ici à 2005 le nombre de pays qui distribuent deux fois par an des suppléments de vitamine A à 70 pour cent des enfants de moins de cinq ans. Le Népal est l un des dix-sept pays en développement qui sont parvenus à cet objectif, en grande partie grâce à quelque femmes, des volontaires de la communauté entraînées, avec le soutien de l UNICEF, à promouvoir dans leur communauté la vaccination contre la polio et la distribution de suppléments de vitamine A. 12

15 Le succès remarquable de cette campagne s explique par la coopération sans précédent de tous les secteurs de la société, y compris la Société de la Croix-Rouge du Kenya, le secteur privé, les organisations confessionnelles, les associations de défense des enfants, le syndicat des enseignants, les clubs Lions et Rotary et les compagnies aériennes locales qui ont transporté gratuitement les vaccins. ÉLIMINATION DU TÉTANOS Le tétanos frappe souvent les mères et les bébés pendant les accouchements qui s effectuent dans des conditions peu sanitaires. Cette maladie est presque toujours mortelle. L UNICEF s est fixé comme objectif d éliminer d ici à 2005 le tétanos maternel et néonatal. En juin 2002, le Mali a mené des campagnes contre le tétanos (voir photo ci-contre) auprès de plus de femmes qu il avait été difficile de vacciner en raison de leur isolement géographique ou d un nombre insuffisant d agents de santé. Cette campagne a pu faire appel aux services de personnel non médical, grâce à l usage d un nouveau système de vaccination que l UNICEF a contribué à introduire, TT uniject. Parce qu il est rempli au préalable d une dose unique et qu il est donc plus facile et plus sûr à administrer, le système TT uniject peut être utilisé aussi bien par des agents de santé que par du personnel non médical. PRÉVENTION DE LA ROUGEOLE La rougeole est une maladie très répandue qui tue tous les ans près de enfants. L objectif est de réduire de moitié d ici à 2005 le nombre de décès dus à la rougeole. L action intensive menée par l UNICEF, les gouvernements et d autres partenaires dans le cadre de l Initiative anti-rougeole a permis de sauver en 2001 et 2002 quelque enfants qui seraient sinon morts de cette maladie. Pendant la seule année 2002, l UNICEF et ses partenaires ont apporté leur soutien à des programmes de vaccination menés dans des pays en situation de crise, qui ont permis de sauver plus de enfants. Au Kenya, en 2002, l UNICEF a apporté son soutien à la plus grande campagne nationale de vaccination jamais menée en Afrique. (Voir photo pages 10 et 11.) Cette campagne contre la rougeole a permis de vacciner près de 94 pour cent des 14 millions d enfants âgés de neuf mois à 14 ans que compte le Kenya. L UNICEF a fourni tous les vaccins et a apporté une aide logistique. OBTENIR DES RÉSULTATS AVEC LA GAVI L UNICEF participe à l Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), une coalition de gouvernements, de laboratoires pharmaceutiques, de donateurs, de fondations et d autres partenaires, actuellement présidée par la Directrice générale de l UNICEF, Mme Carol Bellamy. Parmi les principaux partenaires figurent l Organisation mondiale de la Santé, la Banque mondiale et la Fondation Bill & Melinda Gates. L UNICEF achète tous les vaccins et fournitures financés par la GAVI et le Fonds des vaccins. On estime que 10 millions d enfants ont été protégés de l hépatite B dans les 55 pays en développement qui ont reçu des vaccins de la GAVI et du Fonds des vaccins en 2001 et En 2002, l UNICEF a fourni aux pays bénéficiaires près de 400 millions de seringues autobloquantes, qui ne peuvent pas être réutilisées et qui sont donc plus sûres que celles qu on utilisait précédemment. Plus de 10 pour cent de ces seringues ont été financées par la GAVI. 13

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17 L ÉDUCATION DES FILLES Plus de 120 millions d enfants en âge d être scolarisés sont privés du droit d aller à l école la majorité d entre eux sont des filles. Chaque fille qui ne peut aller à l école sera privée toute sa vie durant de nombreuses possibilités. Elle sera moins capable de donner pleinement la mesure de ses talents et sera plus vulnérable face à la pauvreté, à l exploitation et au VIH/SIDA. De plus, ce gaspillage de potentiel se répercutera sur sa famille, sur la société et les générations à venir. Cet écart entre les sexes en matière d éducation est non seulement une atteinte à la dignité et aux droits fondamentaux des filles mais aussi un frein au développement national. Les investissements réalisés en faveur de l éducation des filles ont fait leurs preuves : les filles ont ainsi les moyens de réaliser leur potentiel et d exercer leurs droits en tant qu enfants et plus tard en tant que femmes. Dans leur rôle de mères, elles sont mieux à même de veiller au bien-être de leurs enfants. La productivité économique s intensifie. La croissance démographique se ralentit. La pauvreté recule. L UNICEF contribue de façon décisive aux efforts menés dans le monde entier par un groupe important et divers de partenaires en vue de garantir l éducation de toutes les filles et de tous les garçons. 15

18 Principal organisme chargé de l Initiative des Nations Unies pour l éducation des filles, l UNICEF a coopéré avec divers partenaires à la stratégie visant à promouvoir l éducation des filles dans plus d une centaine de pays. C est l une des nombreuses façons dont l UNICEF contribue à la réalisation des objectifs de l Éducation pour tous et d autres engagements mondiaux. Des résultats très positifs ont été obtenus en Afghanistan, malgré la destruction et la pauvreté engendrées par des années de guerre. Dans ce pays, les filles avaient été privées d école pendant plus de cinq ans par le régime précédent. L UNICEF a mené la plus grande campagne d éducation de son histoire, en aidant le gouvernement intérimaire à offrir des possibilités d instruction à environ 3 millions d enfants dont plus d un million de filles. L initiative menée par l UNICEF a permis de créer des lieux d apprentissage où les enfants soient en sécurité, de financer l orientation des enseignants et de livrer des fournitures scolaires. Divers pays se sont employés à lutter contre la discrimination et contre les autres problèmes qui empêchent les enfants d aller à l école et d y obtenir de bons résultats. Dans neuf provinces de la République islamique d Iran, l UNICEF a financé l éducation de filles qui travaillaient. Au Guatemala, l éducation interculturelle et bilingue des enfants autochtones a été encouragée. En 2002, la campagne «25 d ici à 2005» a été lancée en vue d accélérer les progrès dans 25 pays où les filles sont beaucoup moins nombreuses que les garçons à être scolarisées et où les mesures prises auront le plus d impact. Cette campagne est notamment menée dans 15 pays africains faisant face à de graves difficultés comme le VIH/SIDA, les conflits armés et la pauvreté. (Voir «L exemple de Wengelawit», ci-contre). Grâce à des efforts de ce type, l UNICEF participe très activement à la réalisation des Objectifs de développement pour le Millénaire. L un de ces objectifs est de faire en sorte que, d ici à 2005, les filles soient aussi nombreuses que les garçons à être scolarisées dans le primaire et le secondaire, les inégalités entre les sexes étant éliminées à tous les niveaux d ici à L UNICEF apporte en outre son soutien aux initiatives qui aident véritablement les filles à s instruire et à achever leur éducation. Les mesures prises en 2002 ont consisté à former des enseignantes, à améliorer la sécurité des filles et à promouvoir des programmes, un environnement scolaire et des attitudes qui soient dénués de tout préjugé sexiste. En 2002, l UNICEF a aidé à mettre au point et à distribuer dans 18 pays des manuels scolaires et du matériel pédagogique qui soient adaptés aux filles et aux garçons. Les mesures prises afin d améliorer la qualité de l enseignement proposé aux filles bénéficient également directement aux garçons. Dans des pays aussi divers que l Afrique du Sud, la Chine, Madagascar et le Pakistan, l UNICEF a continué à soutenir des écoles dites «amies des enfants». Ces écoles sont sûres, encouragent la participation et l égalité des enfants et informent les enfants sur la santé, l environnement et le civisme par exemple. Dans le cadre de cet apprentissage interactif, les enfants acquièrent des aptitudes pratiques essentielles, en apprenant par exemple à prendre des décisions en toute connaissance de cause et à se protéger contre le VIH/SIDA. Au Bangladesh, le programme IDEAL finance maintenant des écoles «amies des enfants» dans plus de la moitié des 64 districts du pays. L UNICEF s emploie à promouvoir une éducation de qualité pour les filles et les garçons avant même leur entrée à l école primaire, en veillant à ce qu ils bénéficient du meilleur départ possible dans la vie : soins de santé adéquats, vaccination, nutrition digne de ce nome, stimulation intellectuelle, eau salubre et installations sanitaires, protection contre la violence, la maltraitance et la discrimination. 16

19 LE TÉMOIGNAGE DE WENGELAWIT «Maintenant, je comprends ce que je ne savais pas auparavant.» Wengelawit, une Éthiopienne de 14 ans À 14 ans, Wengelawit, une élève de troisième année de secondaire, est bien résolue à être la première de sa classe. Mais, il y a seulement quelques années, en cinquième année de primaire, elle n arrivait pas à faire tous ses devoirs. «Je ne répondais pas à l instituteur en classe», explique la jeune fille, qui va à l école dans un quartier pauvre d Addis-Abeba. «Je ne posais pas de questions quand je ne comprenais pas.» En Éthiopie, pays durement frappé par la pauvreté et le VIH/SIDA, moins d une fille sur trois va à l école primaire. Et les filles sont encore moins nombreuses à fréquenter un établissement d enseignement secondaire ou une université. De la cinquième à la huitième année d études, juste au moment où le degré de difficulté augmente, beaucoup de filles de l âge de Wengelawit doivent assumer les lourdes responsabilités des travaux ménagers, d un travail et d un mariage précoce. Pour obtenir de meilleurs résultats scolaires, Wengelawit s est inscrite aux cours du week-end organisés à l intention des filles par le Bureau de l éducation de la ville. À Addis-Abeba, environ filles de la cinquième à la huitième année d études suivent ces cours, auxquels l UNICEF apporte son soutien en prenant en charge les fournitures scolaires, la formation des enseignants et le transport. Tous les samedis, Wengelawit et 240 autres filles viennent à l école suivre des cours de soutien en anglais, en mathématiques et en sciences. Elles participent aux discussions organisées en classe et apprennent à poser des questions quand elles ont besoin d aide. «Maintenant, je comprends ce que je ne savais pas auparavant», explique Wengelawit, qui est maintenant deuxième de sa classe, «devant tous les garçons», fait-elle remarquer fièrement. À Addis-Abeba, où l éducation des filles bénéficie d un soutien important, on compte plus de filles que de garçons dans les salles de classe. La plupart des filles qui suivent les cours du week-end poursuivent leurs études dans le secondaire. C est exactement ce que Wengelawit a l intention de faire ; elle compte également réaliser son rêve : devenir pilote de ligne. 17

20 COMBATTRE LE VIH/SIDA Le VIH/SIDA est aujourd'hui la quatrième cause de mortalité dans le monde, et la maladie a des effets catastrophiques pour des millions d'enfants ainsi que leurs familles et communautés. Il est alarmant de constater que le VIH/SIDA frappe une population de plus en plus jeune. Toutes les 14 secondes, une personne de 14 à 24 ans contracte le VIH soit jeunes par jour. Cela représente plus de la moitié de tous les nouveaux cas de séropositivité dans le monde. Bien qu'ils soient confrontés à des risques de plus en plus importants, les jeunes, comme ces étudiants thaïlandais 18

21 assistant à une réunion de prévention du VIH/SIDA, constituent notre meilleur espoir de mettre fin à l'épidémie. Lorsqu'ils disposent d'informations fiables, de services de santé adéquats et des compétences leur permettant de se protéger, les jeunes ont les moyens d'interrompre la transmission du virus et d aider les autres à prévenir et à surmonter les ravages que cause le VIH/SIDA. L'UNICEF s'emploie sans relâche à faire en sorte que la prévention du VIH/SIDA soit une priorité absolue chez les jeunes. 19

22 Bien que le SIDA frappe aujourd'hui en premier lieu les jeunes, la maladie se répercute sur l'ensemble de la société. Pour chacune des 42 millions de personnes vivant avec le VIH/SIDA, on compte une famille et une communauté qui souffrent également. Dans de nombreux pays, le SIDA a freiné ou a complètement anéanti des décennies de développement. En Afrique subsaharienne, région la plus durement touchée, l'espérance de vie moyenne et le taux de croissance économique sont en chute libre à cause de l'épidémie. Le SIDA est une maladie que l'on peut prévenir. L'UNICEF et les autres organisations de l'onusida prennent différentes mesures pour enrayer la progression de la maladie et soigner ceux qui en sont atteints. Pour contribuer à la réalisation de l'objectif de développement pour le Millénaire qui consiste à arrêter la propagation du VIH/SIDA et à commencer à inverser la tendance d'ici à 2015, l'unicef affecte ses ressources et ses compétences aux trois secteurs où elles sont susceptibles d avoir le plus d'impact : prévenir le VIH/SIDA chez les jeunes, enrayer la transmission du VIH des parents à l'enfant, et apporter soins, protection et soutien aux enfants que la maladie a rendus orphelins ou vulnérables. Le plus grand défi consiste à obtenir la mobilisation nécessaire au plus haut niveau et à intensifier les efforts de lutte contre le VIH/SIDA. PRÉVENIR LE SIDA CHEZ LES JEUNES Environ 12 millions de jeunes de 15 à 24 ans vivent avec le VIH/SIDA. Beaucoup d'entre eux ne savent ni comment ils auraient pu se protéger ni qu'ils sont séropositifs et peuvent transmettre le virus. Dans les pays en développement, où vivent 85 pour cent des jeunes de la planète, le manque d'informations fiables, les lacunes de l enseignement d aptitudes pratiques et l absence de services de santé dignes de ce nom sont particulièrement préoccupants. Parce qu'elles ont le moins accès à ces services de base, les filles et les femmes constituent le groupe le plus vulnérable. Dans certains des pays les plus durement touchés de l'afrique subsaharienne, les filles de 15 à 19 ans courent cinq à six fois plus de risques que les garçons de contracter le VIH. L'adolescence et le début de la vie adulte constituent la période la plus propice à la prévention du SIDA, car c est à ce moment là que la plupart des jeunes font la découverte de la sexualité ou prennent de la drogue pour la première fois. Lorsqu'ils ont les compétences, les informations et la confiance en eux leur permettant de se protéger, les jeunes ont la possibilité de prendre de saines habitudes comportementales qui dureront toute leur vie. En 2002, l'unicef a coopéré avec des gouvernements, des ONG et les jeunes eux-mêmes, afin d'accroître l'accès de ces derniers à l'information, aux aptitudes pratiques et aux services de santé «adaptés aux jeunes». Les programmes financés par l'unicef sont souvent axés sur la méthode de prévention dite de «l ABCD» : Abstinence (repousser l'âge des premières relations sexuelles), Fidélité à un seul partenaire 20

23 («Being faithful» en anglais), Préservatifs (Condoms en anglais) utilisés systématiquement lors des relations sexuelles, et Dire non aux drogues et aux autres comportements à risque. Dans 71 pays, par exemple, l'unicef a apporté son appui à des programmes dans lesquels les jeunes informent d'autres jeunes de la prévention du SIDA. En Angola, l'unicef a aidé à former 840 jeunes éducateurs, qui ont transmis à autres jeunes des informations sur la prévention. Au Myanmar, enseignants du secondaire ont suivi une formation visant à aider les élèves à acquérir les moyens de se protéger du VIH. Et au Rwanda, à la fin de l'année 2002, l'unicef avait contribué à former 147 clubs de prévention du SIDA s'adressant aux jeunes, qu ils soient ou non scolarisés. Dans 26 pays, l'unicef a également contribué à améliorer les politiques et lois nationales relatives au VIH/SIDA. El Salvador a par exemple abrogé les lois qui autorisaient la discrimination à l'égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA. ENRAYER LA TRANSMISSION DU VIH DU PARENT À L'ENFANT Lorsqu'une femme séropositive devient enceinte, elle risque dans un cas sur trois de transmettre le virus à l'enfant pendant la grossesse, l'accouchement ou l'allaitement. En 2002, l'unicef a apporté son appui à des programmes menés dans 58 pays contre seulement 30 pays en 2000 en vue d aider les parents à éviter de transmettre le virus à leurs enfants. Ces programmes ont permis aux femmes et à leurs partenaires d obtenir des services de conseils et de dépistage du VIH, ont aidé les femmes à accoucher dans de meilleures conditions de sécurité, ont conseillé les parents en ce qui concerne les possibilités d'alimentation des nourrissons et leur ont apporté un soutien à cet égard, ont fourni des médicaments antirétroviraux à des femmes séropositives et ont apporté soins et appui à ces femmes et à leur famille. Pendant l'année, de nombreux pays ont intensifié ces efforts. Au Cambodge, par exemple, le nombre de patients bénéficiant de services de conseils et de dépistage du VIH a été multiplié par deux, passant de en 2000 à en Au sein de l'onusida, l'unicef est le principal organisme chargé de promouvoir la prise en charge et le soutien des orphelins et des autres enfants vulnérables. L'UNICEF aide les communautés à fournir à ces enfants un environnement protecteur de type familial et des services sociaux. Au Swaziland, un programme d'action communautaire a réussi en 2002 à dispenser des services, notamment dans le domaine de l'éducation, à un bon tiers de tous les enfants orphelins du pays. Pour soutenir cette action, les jeunes du Swaziland ont participé à l'évaluation des besoins des orphelins et d'autres enfants touchés par le SIDA. Au Zimbabwe, l'unicef a soutenu une campagne nationale dans le cadre de laquelle environ policiers, enseignants, travailleurs sociaux, agents de santé et professionnels des médias ont été formés à divers moyens de protéger les enfants touchés par le SIDA contre la violence et de l'exploitation. APPORTER SOINS ET SOUTIEN AUX ENFANTS Aujourd'hui, environ 14 millions d'enfants de moins de 15 ans ont perdu un de leurs parents ou les deux à cause du VIH/SIDA. Les enfants orphelins à cause du SIDA doivent faire face non seulement à la douleur d avoir perdu un parent mais également à des difficultés économiques, à l'exclusion sociale et à la fin de leur vie scolaire et familiale. 21

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25 PROTÉGER LES ENFANTS Tous les enfants ont le droit de grandir dans un environnement qui les protège de la violence, de l'exploitation, de la maltraitance et de la discrimination. Pourtant, d'après les estimations, 246 millions d'enfants sont contraints de travailler dans des conditions abusives ; environ 1,2 million d'enfants sont chaque année victimes d un trafic qui les destine à l'exploitation sexuelle ou au travail forcé, plus de 2 millions d'enfants sont morts lors des guerres qui ont eu lieu ces dernières années, et une partie très importante des 14 millions d'enfants de moins de 15 ans orphelins à cause du VIH/SIDA ne mangent pas à leur faim, ne vont plus à l'école et sont victimes d'une terrible discrimination. De telles tragédies peuvent être évitées si les pays mettent en place un système de protection des enfants fondé sur des lois rigoureuses, une éducation de qualité, des partenariats mondiaux et la participation des communautés. 23

26 Il est indispensable de fournir un environnement sûr et protecteur pour garantir la bonne santé des enfants, leur réussite scolaire et leur épanouissement personnel et permettre aux pays de poursuivre leur développement. L'UNICEF contribue à la création d'un environnement protecteur passant par la mise en place d'un système de gardefous : des lois et des politiques mises en application, des données précises sur les enfants, des communautés vigilantes, des programmes scolaires renforcés, des policiers et des juges mieux formés, l acquisition d aptitudes pratiques et des programmes de rééducation et de réinsertion sociale. Dans 108 pays, l'unicef et/ou des gouvernements ont commencé à recueillir des données sur les répercussions de la violence, de la maltraitance, de l'exploitation et de la discrimination sur les enfants. L'UNICEF a favorisé la participation des enfants à de telles études en Afghanistan, au Bénin, en Bosnie-Herzégovine, dans la République démocratique populaire lao et au Pakistan. En Haïti, par exemple, l'unicef s'est associé en 2002 à l'alliance Save the Children, afin de former au recueil et à l'analyse de données adolescents et enfants qui vivent ou travaillent dans la rue. Dans plusieurs pays d'afrique orientale et australe, des enfants touchés par le SIDA ont participé à l'évaluation des soins prodigués aux orphelins dont les parents étaient morts de la maladie. de filles et de femmes ont été victimes. Cette loi a été adoptée à la suite des pressions de groupes locaux coopérant avec l'unicef et ses partenaires, notamment du Comité interafricain sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants. Au Brésil, où un nombre important d'enfants travaille et ne va pas à l'école (voir photo page 22), l'unicef a contribué à créer un environnement protecteur pour les enfants en soutenant le Programme gouvernemental d'élimination du travail des enfants, avec le concours de l'organisation internationale du Travail, des ONG, du secteur privé, des médias et des pouvoirs publics du Brésil à tous les niveaux. Les participants à cette vaste campagne ont coopéré avec les communautés afin d'encourager les parents à continuer d'envoyer leurs enfants à l'école. Ils ont appuyé la création d'un système législatif favorable aux droits de l'enfant. Et ils ont formé des agents de santé, des représentants des forces de l'ordre, et des juges et des enseignants à détecter les atteintes aux droits des enfants. Ces efforts ont bénéficié aux enfants : le nombre de jeunes travailleurs âgés de 5 à 14 ans a diminué de 1,5 million entre 1995 et 2001, d'après les chiffres publiés en Au Cambodge, l'unicef a aidé à constituer et à former un réseau important de groupements communautaires de protection de l'enfance, composé d'enseignants, d'agents de santé, de policiers, de travailleurs sociaux, de moines et de membres des conseils locaux de développement. Ces groupes intègrent les efforts de protection au programme communautaire d'amélioration de la santé et du bien-être général des enfants. Plus de 800 villages y participent, dont 356 depuis seulement Le Bénin a adopté en 2002 une loi interdisant les mutilations génitales féminines/l'excision, une pratique traditionnelle répandue dans de nombreux pays et dont plus de 100 millions 24

27 LE TÉMOIGNAGE D ELIZA «Je n'avais que 7 ans quand la guerre a commencé...» Eliza, 17 ans, de Bosnie-Herzégovine membres du Conseil de sécurité ont réagi en promettant officiellement d'accorder une aide plus importante aux enfants soldats et aux autres enfants touchés par la guerre. «Je n'avais que 7 ans quand la guerre a commencé...» C'est ainsi qu'a débuté le témoignage d Eliza, 17 ans, de Bosnie- Herzégovine, l'une des trois enfants à avoir témoigné le 7 mai 2002 lors de la réunion du Conseil de sécurité de l ONU consacrée à l impact des conflits armés sur les enfants. Eliza a passé trois années de son enfance à voir sa ville, Banja Luka, ravagée par des conflits armés pendant la violente guerre interethnique qui a duré jusqu'en «La guerre... Il est très difficile de décrire à quel point c est horrible lorsqu on en fait vraiment l'expérience», a-t-elle dit. «La seule chose que l'on voit, c'est la peur et la mort.» Aujourd'hui, Eliza participe à la reconstruction de son pays et à l'édification d'une culture de paix. Elle travaille bénévolement pour une ONG bénéficiant du soutien de l'unicef, qui informe les enfants de leurs droits. Elle travaille également dans un centre qui donne des jouets et vient en aide aux nombreux enfants réfugiés de la ville. Tout comme deux autres enfants du Libéria et du Timor Leste, elle a présenté un témoignage émouvant lors de la réunion du 7 mai du Conseil de sécurité, et exhorté son auditoire à user de ses pouvoirs pour prévenir les guerres et y mettre fin. Les Eliza était également au nombre des quelque 400 enfants et jeunes qui faisaient partie des délégations représentant officiellement leur gouvernement et les ONG à la Session extraordinaire de l'assemblée générale des Nations Unies consacrée aux enfants qui a eu lieu du 8 au 10 mai Avant la Session extraordinaire, elle a participé avec d'autres jeunes à un Forum des enfants de trois jours, au cours duquel les enfants ont défini les problèmes auxquels ils étaient confrontés ainsi que les solutions à apporter. L'UNICEF a fortement encouragé la participation des enfants à ces activités. L'UNICEF aide des enfants comme Eliza à renforcer leurs capacités à reconstruire leur vie suite aux destructions engendrées par des conflits armés et d'autres crises. En 2002, l'unicef a aidé des enfants dans plus de 40 pays en proie à de graves crises de l Afghanistan à la Côte d'ivoire ou encore à l'iraq à bénéficier de vaccinations, d'éducation, de soins de santé, de soutien psychosocial et de programmes d'acquisition d'aptitudes pratiques. Cela a été accompli en coopération avec des partenaires tels que le Programme alimentaire mondial, le Comité international de la Croix-Rouge, Save the Children et le Bureau du Représentant spécial du Secrétaire général chargé d étudier l impact des conflits armés sur les enfants. Les enfants de la photo ci-contre ont été déplacés par les conflits qui déchirent la Côte d'ivoire et ils reçoivent des soins dans un centre de transit bénéficiant du soutien de l'unicef. 25

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29 SOUS LA DIRECTION DES ENFANTS «Nous voulons un monde digne des enfants car un monde digne de nous est un monde digne de tous.» Extrait de «Un monde digne de nous», la Déclaration des enfants lue à la Session extraordinaire de l'assemblée générale des Nations Unies consacrée aux enfants Des centaines de délégués et de spectateurs ont assisté à une scène extraordinaire le 8 mai 2002, lors de l'ouverture en séance plénière des trois jours de la Session extraordinaire de l'assemblée générale des Nations Unies consacrée aux enfants. Alors que, pour la première fois depuis dix ans, des dirigeants du monde entier se réunissaient à l'onu pour débattre de la situation des enfants, deux jeunes filles prenaient la parole : Gabriela Azurduy Arrieta, une Bolivienne de 13 ans (voir photo ci-contre, au centre), et Audrey Cheynut, une Monégasque de 17 ans. Ces deux filles ont lu un vibrant appel à l'action, «Un monde digne de nous», rédigé par plusieurs centaines d'enfants du monde entier. Ces jeunes s'étaient réunis à New York du 5 au 7 mai, à l'occasion d'un Forum des enfants organisé juste avant la Session extraordinaire, pour définir leur conception des meilleures approches à suivre en vue d'améliorer la vie des enfants. Pour la première fois, lors de cette Session extraordinaire, des jeunes ont pris la parole à l'assemblée générale au nom de leurs semblables, et des enfants 404 en tout ont participé à une conférence des Nations Unies en qualité de représentants officiels des gouvernements et des ONG. La participation systématique des enfants a en grande partie été due à la mobilisation de l'unicef, principal coordinateur de la Session extraordinaire. Grande réunion de suivi du Sommet mondial de 1990 pour les enfants, cette session historique a rassemblé environ personnes venant des milieux les plus divers y compris 69 dirigeants de différents pays, plus de représentants d ONG et cinq lauréats du prix Nobel de la paix. Les délégués ont rédigé «Un monde digne des enfants», un plan d'action rigoureux assorti d objectifs concrets et d échéances visant à réaliser le plus de progrès possible en faveur des enfants. Adopté par 189 États membres des Nations Unies, le Plan se veut un moyen de réaliser les Objectifs de développement pour le Millénaire fixés par les Nations Unies, en diminuant la pauvreté et en améliorant la situation de tous les habitants de la planète. De retour dans leurs écoles et leurs communautés, les enfants qui ont participé à la Session extraordinaire ont uni leurs efforts avec d'autres pour, dans le cadre du Mouvement mondial en faveur des enfants, contribuer à mettre en œuvre des plans d'action nationaux et d'autres mesures de suivi. Bon nombre de ces initiatives sont décrites dans la publication phare de l'unicef, La situation des enfants dans le monde 2003, qui porte sur le rôle essentiel que jouent les jeunes dans la création d'un monde digne des enfants. 27

30 COMITÉS NATIONAUX La notoriété dont jouit l'unicef dans le monde tient en grande partie aux activités de ses 37 Comités nationaux, qui représentent l organisation dans les pays industrialisés. Bénéficiant en 2002 des dons de 6 millions de particuliers, les Comités ont réuni la plus grande partie des fonds de l'unicef provenant du secteur privé, qui représentent environ un tiers des recettes de l'organisation. Leur mobilisation en faveur des droits des enfants, souvent dans le cadre de partenariats cruciaux avec le secteur privé et avec d'autres organisations, contribue de façon décisive à la réalisation des objectifs de l'unicef dans le monde entier. La Session extraordinaire des Nations Unies consacrée aux enfants en mai 2002 a été pour les Comités nationaux un événement capital. Dans le cadre des préparatifs, les Comités de l'autriche, de la Belgique, de Hong Kong, de la Nouvelle- Zélande et de la Suisse ont mené plusieurs projets en coopération avec des enfants et des jeunes. Plusieurs Comités nationaux ont aidé des enfants à participer au suivi de la Session extraordinaire, notamment à des activités visant à réaliser les objectifs de «Un monde digne des enfants», l énoncé des progrès à réaliser formulé lors de la Session extraordinaire. Une autre étape importante a été la Coupe du monde de la FIFA 2002, qui a eu lieu au Japon et en Corée du Sud en mai et en juin. Pour la première fois, l épreuve sportive la plus regardée à la télévision a été dédiée à une cause humanitaire : les enfants. Les Comités nationaux des pays d'accueil ont organisé des activités importantes, et l'année a également été marquée par des initiatives sportives lancées par plusieurs Comités nationaux, notamment en Italie, en Pologne, au Portugal et en Turquie. 28

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