HILARIO RIBEIRO RAVALEMENT DE FAÇADE

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1 BAUDRY Jordan HILARIO RIBEIRO Tiago RAVALEMENT DE FAÇADE Technologie et Procédés de Construction Monsieur Vannier 1 Université Paris Est Marne La Vallée

2 Sommaire I. ANALYSE FONCTIONNELLE... 4 II. NORMES ET DOCUMENTS TECHNIQUES UNIFIES (DTU) DOCUMENTS TECHNIQUES UNIFIES (DTU) NORMES TERMINOLOGIE III. CONCEPTION DU LOT, COUPES TECHNOLOGIQUES ET TERMINOLOGIE ISOLATION CLASSEMENT REVETIR CLASSEMENT MERUC COUPES TECHNOLOGIQUES i. Enduits ii. Vêture iii. Vêtage iv. Bardages IV. PLANIFICATION ENDUIT : CAS DE L ENDUIT MINCE VETURE VETAGE BARDAGE RETROPLANNING V. PLAN QUALITE ENDUITS AUX MORTIERS DE CIMENTS, DE CHAUX ET DE MELANGE PLATRE ET CHAUX AERIENNE REVETEMENTS PLASTIQUES EPAIS SUR BETON ET ENDUITS A BASE DE LIANTS HYDRAULIQUES Grandes surfaces REFECTION DE FAÇADES EN SERVICE PAR REVETEMENTS D'IMPERMEABILITE A BASE DE POLYMERES VETURE ET VETAGE BARDAGE ANNEXE : CONTROLE DE L ARRACHEMENT VI. PLAN PARTICULIER DE SECURITE ET DE PROTECTION DE LA SANTE ECHAFAUDAGE COUCHE PRIMAIRE ET ADJUVANT PRODUITS IRRITANTS (WEBER ET BROUTIN) MACHINE A PROJETER ENVIRONNEMENT ET ABORDS DU CHANTIER DECAPAGE SOUS FORTE PRESSION VII. MISE EN ŒUVRE ENDUITS (CAS DE L ENDUITS COUCHE MINCE) MISE EN ŒUVRE DE L ARMATURE EN TEXTILE PEINTURES BARDAGE BARDAGE A DOUBLE OSSATURE VETAGE VETURE VIII. PATHOLOGIES PATHOLOGIES N INDUISANT PAS DE DEGRADATION DE SUPPORT a. Résidus de Peinture

3 b. Salissures et Encroûtements Noirs c. Salissures Grasses d. Salissures Rouges e. Salissures Vertes PATHOLOGIES INDUISANT UNE DEGRADATION DU SUPPORT a. Alvéositation b. Délitage c. Désagrégation d. Desquamation e. Dissolution f. Eclatement g. Efflorescences (traces blanches, salpêtre ou crypto-efflorescences) h. Epaufrure i. Nitrification j. Pathologie des Joints k. Fissures IX. ÉCONOMIE EXEMPLE DE DEVIS DE RAVALEMENT Devis de ravalement monocouche pour rénovation Devis d un revêtement bardage bois - travaux neuf X. ENVIRONNEMENT LES PRODUITS LA MISE EN ŒUVRE DECHETS BASSIN DE DECANTATION XI. INNOVATIONS FAÇADES VEGETALISEES LES NOUVELLES PEINTURES CIMENTS : AUTO-NETTOYANT ET DEPOLLUANT PANNEAUX DE REVETEMENTS DE FAÇADE COURBE XII. BIBLIOGRAPHIE

4 I. Analyse Fonctionnelle 4

5 Fonction durabilité Unification de la Façade Esthétique individuelle Propreté Fonction Architecturale Continuité Urbaine Entretien Thermique Fonction enveloppe : protection de l intérieur, de l extérieur Fonction isolation Fonction imperméabilité Fonction étanchéité Acoustique A l eau A l air Ravalement de Façade Fonction adhésion au support Fonction mécanique Résistance aux chocs Résistance au cisaillement Chocs surfaciques Chocs ponctuels Fonction protection incendie Réaction au feu Résistance au feu Fonction ouverture sur façade (baie) Fonction protection de la structure porteuse Incendie Intempéries Eau (humidité, pluie, neige) Vent Chocs 5

6 II. Normes et Documents Techniques Unifiés (DTU) 6

7 1. Documents Techniques Unifiés (DTU) DTU 20.1 : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments Parois et murs Partie 1 : cahier des clauses techniques (XP P ), Avril 1994 Amendement A1 au CCT (XP P /A1), Décembre 1995 Amendement A2 au CCT (XP P /A2), Décembre 1999 Ce document a pour objet de définir les clauses techniques d'exécution d'ouvrages de parois et murs de bâtiments en maçonnerie traditionnelle de petits éléments Partie 2 : Règles de calcul et dispositions constructives minimales (XP P ), Avril 1994 Amendement A1 au RDC (XP P /A1), Décembre 1995 Amendement A2 au RDC (XP P /A2), Décembre 1999 Partie 3 : Guide pour le choix des types de murs de façades en fonction du site (XP P ) Amendement A1 au guide (XP P /A1), Décembre 1995 DTU : Paroi et murs de façade en maçonnerie. Ce document précise les types et conceptions de murs envisageables dans chaque cas d exposition. DTU 21 : Travaux de bâtiment Exécution des ouvrages en béton Cahier des clauses techniques (NF P ), Mars 2004 DTU 23.1 : Parois et murs en béton banché Partie 1 : Cahier des clauses techniques (NF P ), Mars 2004 Cette norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché d'exécution de murs en béton banché. Elle donne les dispositions constructives, les conditions de calcul et d'exécution des ouvrages de parois et murs en béton banché réalisés en béton ordinaire de granulats courants, et coulés dans des coffrages à leur emplacement définitif dans la construction. Elle fixe aussi les vérifications techniques qui incombent normalement à l'entreprise. Guide pour le choix des types de murs de façade en fonction du site (DTU P /GUI), Février 1990 L'objet de ce document est de donner aux maîtres d'ouvrage et concepteurs des indications permettant de les guider dans leur choix de murs de façades et pignons en béton banché, compte tenu de leur exposition à la pluie et au vent 7

8 DTU 26.1 : Enduite aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne Partie 1 : Cahier des clauses techniques (NF P ), Mai 1993 Amendement A1 au CCT (NF P /A1), Mai 1994 Amendement A2 au CCT (NF P /A2), Janvier 1999 Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (NF P ), Mai 1993 Amendement A1 au CCS (NF P /A1), Mai 1994 Cette norme propose les clauses administratives spéciales à insérer dans un marché de travaux d'enduits aux mortiers de ciments de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne visée par la norme NF P DTU 42.1 : Norme d exécution des travaux Réfection de façades en service par revêtements d imperméabilité à base de polymères Partie 1 : Cahier de clauses techniques (NF P ), Septembre 1993 Amendement A1 au CCT (NF P /A1), Octobre 2000 Ce document constitue une information sur les matériaux, produits et techniques utilisant des revêtements continus d'imperméabilité à base de polymères appliqués en réfection de façades en service Partie 2 : Cahiers des clauses spéciales (NF P ), Septembre 1993 Ce document définit les clauses administratives spéciales aux travaux de réfection faisant l'objet de la norme NF P Partie 3 : Guide d emploi (NF P ), Septembre 1993 Ce Guide d'emploi précise, à l'usage des entrepreneurs, la constitution et les critères de choix des différents revêtements à base de polymères destinés au traitement des façades en service contre la pénétration de l'eau de pluie. La constitution du revêtement est définie par sa composition et par son classement d'imperméabilité déterminée conformément à la norme P Protection des façades en service par revêtement d imperméabilité à base de polymères Commentaires Fascicule de documentation (FD P ), Décembre 1997 DTU 55.2 : Revêtement muraux attachés en pierre mince. Partie 1 : Cahier des clauses techniques Ce document propose les clauses techniques à insérer dans un marché de revêtements muraux attachés en pierre mince, destinés à constituer la face vue (intérieure ou extérieure) de parois verticales de bâtiments, à l'exclusion des revêtements scellés en plein, coffrant et de marbrerie décorative. 8

9 Partie 2 : Cahier des clauses spéciales Ce document définit les clauses administratives spéciales aux marchés privés de travaux de revêtement muraux attachés en pierre mince, auxquels est applicable le Cahier des clauses techniques de la norme NF P (Référence DTU 55.2). DTU 59.1 : Peintures Travaux de peinture des bâtiments Partie 1 : Cahier des clauses techniques (NF P ), Octobre 1994 Amendement A1 au CCT (NF P /A1), Octobre 2000 Ce document définit les conditions d'exécution des travaux de peinture à l'extérieur et à l'intérieur des bâtiments, constructions neuves et constructions existantes. Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (NF P ), Octobre 1994 Amendement A1 au CCS (NF P :A1), Octobre 2000 Ce document propose les clauses administratives spéciales à insérer dans un marché de travaux de peinture visé par la norme NF P (Référence DTU 59.1). DTU 59.2 : Travaux de bâtiment Revêtements plastiques épais sur béton et enduits à base de liants hydrauliques Partie 1 : Cahier des charges (NF P ), Mai 1993 Amendement A1 au CC (NF P /A1), Juillet 2000 Amendement A2 au CC (NF P /A2), Octobre 2000 Ce document concerne la mise en œuvre des «Revêtements plastiques épais» 1 pour la réalisation des parements plastiques extérieurs sur béton et enduits à base de liants hydrauliques. Partie 2 : Cahier de clauses spéciales (NF P ), Mai 1993 La présente norme propose les clauses administratives spéciales à insérer dans un marché de travaux de réalisation des parements plastiques extérieurs visés par la norme NF P (référence DTU 59.2). DTU 81.1 : Travaux de ravalement Maçonnerie Cahier de charges 9

10 2. Normes NF P (Octobre 1983) : Norme concernant les briques en terre cuite destinées à rester apparentes. Cette norme a pour objet de définir les briques en terre cuite destinées à rester apparentes, de fixer leurs caractéristiques générales et les essais propres à déterminer cellesci, ainsi que le marquage permettant d'identifier les produits. P (Septembre 1993) : Concerne les produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique Produits ou systèmes de produits à base de résines synthétique ou de liants hydraulique destinés aux réparations de surface du béton durci Caractères normalisés garantis Cette norme a pour objet de déterminer les caractères normalisés garantis des produits ou systèmes de produits à base de résines synthétiques ou à base de liants hydrauliques destinés aux réparations de surface du béton durci. Les produits à base de résines synthétiques sont essayés sur faces sciées. Les produits à base de liants hydrauliques peuvent être essayés sur surfaces sciées ou sur surfaces rugueuses. NF P (Mai 1986) : Norme concernant les tuiles plates de terre cuite Dans la série des normes traitant des tuiles de terre cuite, cette norme a pour objet les tuiles plates dont elle spécifie les caractéristiques, les méthodes d'essais et les modalités de réception. Pour ces tuiles, elle décrit une méthode de vieillissement accéléré par le gel et dégel établi en prenant en compte de nombreux résultats expérimentaux. Elle tient compte également, notamment pour l'essai de flexion, des connaissances acquises dans le cadre de la Marque NF. NF P (Juin 1989) : Norme concernant les peintures et vernis Façades Revêtement à base de polymères utilisés en réfection des façades en service. Définitions et vocabulaire NF P (Juin 1989) : Norme concernant les peintures et vernis Façades Revêtement à base de polymères utilisés en réfection des façades en service Caractéristique et performances. NF EN ISO 2409 (Novembre 1994) : Norme concernant les peintures et vernis Essai de quadrillage NF T (Mars 1983) : Norme concernant les peintures Revêtements plastiques épais Spécifications 10

11 NF T (février 1983) : Norme concernant les peintures Revêtements plastiques épais Préparation des éprouvettes d essai Application des produits NF T (Décembre 1981) : Norme concernant les peintures pour les bâtiments Spécifications des peintures microporeuses pour façades FD T (Août 1997) : Concerne les peintures et les vernis pour le bâtiment Guide relatif aux produits et systèmes de peintures pour façades Revêtements minéraux, revêtement organique. Ce document a pour objet d'apporter aux utilisateurs les informations nécessaires au positionnement des revêtements de façades d'aspect minéral (silicate, chaux), en précisant leurs fonctions, domaines d'emploi, mise en œuvre et spécifications d'usage, et en les rattachant à la normalisation et à la classification des produits existants. Il s'adresse aux maîtres d'ouvrage et aux maîtres d'œuvre afin de les aider dans la rédaction de leurs documents contractuels. Il s'applique exclusivement aux produits de peinture prêts à l'emploi et destinés aux travaux de bâtiment et génie civil. NF T (Août 1996) : Concerne les peintures Revêtements semi épais à fonction de protection des supports faïencés Spécification NF T (Juin 1988) : Concerne les peintures Dictionnaires technique des peintures et des travaux d application 11

12 3. Terminologie Façade : On appelle façade chacune des parties constituants les murs extérieurs d un bâtiment. On distingue les façades longitudinales et les façades latérales, par rapport à un bâtiment supposé de forme sensiblement rectangulaire. Les façades longitudinales sont celles qui sont constituées par les deux plus longues parties de murs extérieurs matérialisant les deux plus grands côtés. On les appelle quelquefois longs plans. Ces façades longitudinales sont souvent appelées à tort façades principales étant, en fait, l unique partie correspondant à la définition du dictionnaire Larousse («Partie antérieur d un bâtiment, où se trouve l entrée principale») Les façades latérales sont celles qui sont constituées par les deux plus courtes parties de murs extérieurs matérialisant les deux plus petits côtés. Ces façades latérales s appellent aussi pignon lorsqu elles épousent la forme du comble en partie haute (pointes de pignon). Ravalement : Remise à neuf de la façade d une construction, d un immeuble. Subjectile : Surface externe sur laquelle le ravaleur applique une couche d enduit, de peinture. Baie : Ce terme vient du vieux français bayer ou béer, être ouvert. Ouverture ménagée ou créé dans une paroi extérieure (façade pignon) et appelé dans ce cas baie extérieure. Ces baies peuvent être équipés d aucun ouvrage («baies libres»), mais sont, en général, destinées à recevoir d autres ouvrages, tels que fenêtres, portes, portesfenêtres, ouvrages de fermeture, ou de protection solaire. Les parois n ayant pas de baie sont dites aveugles. Revêtement : Élément extérieur recouvrant les parois d une construction. Liant : Composé d origine minérale (ciment, plâtre, chaux) ou organique (résine) destiné à solidariser entre eux par durcissement les différents composés d un produit. Enduit : Ouvrage exécuté sur une paroi par application sous forme pâteuse ou semi fluide en une ou plusieurs couches d un produit ou d un ensemble de produit. Couche d enduit : Ouvrage obtenu après durcissement sur une paroi d un produit sous forme pâteuse ou semi fluide. Une couche peut être appliquée en une ou plusieurs passes. Bardage : 12

13 Revêtement extérieur de façade par élément mince fixé mécaniquement sur une ossature. Le terme «essentage» est quelquefois utilisé pour les bardages avec éléments de petites dimensions (par exemple les ardoises). Vêture : Revêtement extérieur par complexe préfabriqués isolant + peau destinée à être collé ou fixé mécaniquement sur la face extérieure d une paroi. Vêtage : Fixation mécanique d éléments manufacturés de parement à une structure porteuse verticale sans utiliser d ossature intermédiaire. Peinture : Produit pigmenté donnant par application en une ou plusieurs couches minces un feuil opaque. Impression : Produit liquide destiné à favoriser l adhérence et / ou à régulariser les caractéristiques du subjectile. Fixateur : Produit liquide destiné aux subjectiles pulvérulent. Armature : Matière textile tissé ou non, ou fibres dispersées, incorporées dans un complexe d étanchéité afin de lui conférer une meilleure répartition des contraintes. 13

14 III. Conception du lot, Coupes Technologiques et terminologie 14

15 1. Isolation De façon générale, le ravalement de façade comporte une isolation extérieure, depuis qu elle a été démontrée beaucoup plus performante que l isolation intérieure. Cette isolation empêche les ponts thermiques entre l intérieur et l extérieur. De plus, l isolation par l extérieur permet l inertie thermique du bâtiment. L inertie thermique est la capacité du bâtiment à stocker de la chaleur dans ses murs, ses planchers, et autres éléments. Elle est plus importante lorsque les murs sont épais et les matériaux lourds (c est-àdire le béton, la pierre, la brique pleine, etc.). Plus cette inertie est importante, plus le bâtiment a tendance à se réchauffer et se refroidir lentement. L inertie est un confort en pleine journée d été, lorsqu il n y a pas de climatisation, car elle adoucit les pics de surchauffe. La nuit, une ventilation permet d évacuer la chaleur, alors accumulée la journée Un autre point permet de privilégier l isolation par l extérieur à l ITE (isolation thermique par l intérieur). Il s agit de l espace gagné à l intérieur. Pour appliquer un système d isolation par l extérieur, on pose un isolant directement sur l ossature porteuse, que l on protège par une peau extérieure. Il existe différentes techniques de revêtements extérieurs : Enduits hydrauliques épais Enduits minces armés sur isolant Vêture Vêtage Bardage 15

16 2. Classement revetir Les systèmes d isolation thermique bénéficient généralement du classement revetir. Ce classement est établi à partir de sept caractéristiques principales de performances, qui permettent de choisir une méthode plutôt qu une autre en fonction du bâtiment considéré : r : facilité de réparation e : facilité d entretien V : résistance aux effets du vent E : étanchéité Tableau d Explication Classe r e V E 1 Réparation malaisée 2 Réparation aisée avec produits spécifiques nécessaire 3 Réparation aisée mais la remise en peinture reste importante 4 Réparation simple effectuer à Entretien à intervalles rapprochés (3 à 10 ans) Entretien selon une périodicité normale (10 à 20 ans) Pas d entretien indispensable si une dégradation d aspect est acceptée ou entretien espacé (20 ans ou plus) Pas d entretien autre qu un lavage périodique (10 ans ou plus) Pression supérieur à 510 Pa et dépression supérieure à 640 Pa Pression supérieur à 910 Pa et dépression supérieure à 1140 Pa Pression supérieure à 1280 Pa et dépression supérieure à 1600 Pa Pression supérieure à 1790 Pa et dépression supérieure à 2235 Pa Le système n empêche pas l eau de pluie d atteindre la paroi support Le système est capable de s opposer à l acheminement de l eau de pluie jusqu au support Le système comporte derrière la peau des dispositions de récupération des eaux d infiltration Le système comprend une peau étanche et des dispositions aux jonctions pour la récupération de l eau 16

17 T : tenues aux chocs Classe Classement aux chocs obtenus Classement à respecter 1- Choc de corps dur 0,5 kg /0,35 J Pour les parties de la façade non Choc de corps mou 3 kg /3 J susceptible d être exposées aux chocs 1+ Choc de corps dur 0,5 kg /1 J Choc de corps mou 3 kg /3 J 2 Choc de corps dur 0,5 kg / 3 J Choc de corps mou 3 kg /10 J + perfotest 20 mm /3,75 J si la peau est inférieure à 5 mm 3 Choc de corps dur 0,5 kg /3 J Choc de corps mou 3 kg /20 J + perfotest 12 mm /3,75 J si la peau est inférieure à 5 mm 4 Choc de corps dur 1 kg / 10 J Choc de corps mou 3 kg / 60 J + perfotest 6 mm /3,75 J et choc de corps dur 0.5 kg/3j si la peau est inférieure à 5 mm du fait de l environnement Pour les parties courantes en étage et en rez-de-chaussée inaccessible si les systèmes sont des réparations aisées Pour les parties courantes en étage et en rez-de-chaussée inaccessible Pour les parties en rez-de-chaussée accessible mais protégées et peu sollicitées (en particulier maisons individuelles, mais aussi balcons, loggias) Pour les parties en rez-de-chaussée accessible non protégées (circulation, trottoir, vandalisme exclu) I : comportement en cas d incendie I1 : si le système est M4 I2 : si le système est M3 I3 : si le système est M2 ou M1 I4 : si le système est M0 R : résistance thermique R1 : 1 > R > 0.5 m². C/W R2 : 2 > R > 1 m². C/W R3 : 3 > R > 2 m². C/W R4 : R > 3 m². C/W 17

18 RECOMMANDATIONS D EMPLOI Facilité de réparation : Le niveau de classement donne 1 indication sur les contraintes imposées par un système lors d une réparation ou d un remplacement. Ce critère est d autant plus important que le risque de dégradation est élevé, en particulier pour les rez-de-chaussée suivant leur degré d accessibilité et d exposition aux chocs. Dans certains cas, la satisfaction à 1 emploi donné est fonction à la fois de r et de T, tenue aux chocs, lorsqu il est admis que la facilité de réparation compense une relative fragilité des systèmes. Fréquence d entretien : Le classement apporte une information comparative sur la fréquence d entretien prévisible. La facilité et la périodicité peuvent être prises en compte pour le calcul du prix d entretien d un système. Vent : 18

19 Les régions I, II, III, IV sont définies dans le DTU «règles Neige et Vent» La carte ci-dessous définit les principales zones des régions I, II, III mais il faut tenir compte des majorations locales pour certains cantons Région IV : Guadeloupe, Martinique, Réunion, Nouvelle-Calédonie. Étanchéité : Choix du type de mur en fonction de son exposition à la pluie : Le tableau ci-après précise le type minimal à prévoir selon le cas d exposition dans lequel il se trouve. 19 a : constructions situées à l intérieur des grands centres urbains (villes où la moitié au moins des bâtiments ont 4 étages) b : constructions situées dans les petites ou moyennes villes ou à la périphérie des grands centres urbains c : constructions isolées en rase campagne d : constructions isolées en bord de mer ou situées dans les villes côtières lorsque ces constructions sont à une distance du littoral inférieur à 15 fois leur hauteur réelle et pour autant que les façades concernées soient des façades non abritées

20 Classement minimal : Le tableau ci-dessous donne le type de mur obtenu en fonction de la nature de la paroi-support et du classement du système Tenue aux chocs : T1- : pour les parties de la façade non susceptibles d être exposées aux chocs du fait de l environnement T1+ : pour les parties courantes en étage et rez-de-chaussée inaccessible si les systèmes sont de réparation aisée T2 : pour les parties courantes en étage et en rez-de-chaussée inaccessibles T3 : pour les parties en rez-de-chaussée accessible mais protégé et peu sollicité (en particulier les maisons individuelles, mais aussi balcons ) T4 : pour les parties en rez-de-chaussée accessible non protéger (circulation, trottoir ) Pour les emplois en rez-de-chaussée, il convient d apprécier les risques de dégradations volontaires : rayures, écritures, salissures. Dans le cas de risques élevés, il y a lieu de choisir un système «difficilement dégradable» ou bien «facilement réparable» classé r3. D autres dispositions peuvent également être prises (construction avec double, rez-de-chaussée rendu inaccessible, ) Certains systèmes classés T1 ou T2 peuvent néanmoins être utilisés en rez-de-chaussée, à condition qu ils soient facilement réparables (r3) ou assez facilement réparables (r2). 20

21 Comportement en cas d incendie : Les exigences concernent notamment la réaction au feu, le potentiel calorifique dans les locaux et la résistance au feu des éléments de construction. La réaction au feu traduit le comportement au feu d un matériau et sa contribution au développement d un incendie ; les matériaux sont classée en six catégories : MO, M1, M2, M3, M4, M5. Le potentiel calorifique représente la quantité de chaleur qui serait dégagée par l ensemble des matériaux compris dans le local considéré. Il s exprime en Mégajoules (MJ). La résistance au feu est quant à elle le temps pendant lequel les éléments de construction peuvent jouer le rôle qui leur est dévolu malgré l action d un incendie, les 3 critères sont : le degré de Stabilité au Feu, le degré Pare Flamme, le degré Coupe Feu. Règle du C+D : Règle pour la sécurité incendie concernant les façades (voir figure à gauche). - C étant la caractéristique de classe des panneaux définis par l essai des façades vitrées - D représente la distance horizontale entre le plan, des vitres et le nu de la plus grande saillie coupe feu de degré une heure au moins qui sépare les panneaux situés de part et d autre du plancher Pour les IGH : Le potentiel calorifique des façades, menuiseries exclues, doit être inférieur à 25MJ Les panneaux des façades vitrées doivent en outre satisfaire à la règle suivante : C+D>1,20 m 21

22 Type de bâtiment Habitat 1 ère famille avec distance à limite de parcelle > à 4 m Habitat 1 ère famille autres cas Habitat 2 ème famille Habitat 3 ème et 4 ème famille ERP En étage D/H > 0.8 Autres cas Niveau minimal requis selon présent classement I1 I2 Classement maximal correspondant M4 M3 I2 M3 I3 M2 IGH I4 M0 D : distance minimale à laquelle peut se trouver un immeuble en vis-à-vis H : hauteur la plus élevée des 2 immeubles L utilisation d un isolant classé M1 est recommandé de façon générale Résistance thermique : Le calcul des déperditions et besoins fait intervenir l ensemble du bâtiment et, en conséquence, un niveau précis ne peut être défini pour les murs seuls. Ce calcul du bilan thermique du bâtiment conduit à déterminer, pour le système d isolation extérieur, une résistance thermique R ; lors du choix, il ne faut donc retenir que les systèmes dont le classement permet d y satisfaire, c est-à-dire dont le niveau est au moins : R1 : si R est supérieure ou égale à 0,5 m². C/W R2: si R est supérieur ou égale à 1 m². C/W R3: si R est supérieur ou égale à 2 m². C/W R4: si R est supérieur ou égale à 3 m². C/W 22

23 3. Classement Meruc La classification MERUC a été conçue dans le cadre de la certification CSTB. Elle définit les caractéristiques d un enduit monocouche d imperméabilisation : M : masse volumique apparente de l enduit durci* E : module d élasticité dynamique* R : résistance à la traction par flexion* U : rétention d eau (humidification) déterminée sur pâte après malaxage au taux de gâchage moyen du produit* C : coefficient de capillarité* *caractéristique sur mortier durci après 28 jours de séchage Le MERUC est une classification à 6 niveaux, complétée par 2 types de supports. La classification indique des plages de variation dans lesquelles se situent les caractéristiques de l enduit mis en œuvre dans des conditions normales de chantier : La classification est complétée par une lettre indiquant les types de supports acceptés : A : tous supports verticaux en maçonnerie et béton (résistance traction direct du support 0.8 MPa) à l exclusion des supports peu résistants B : tous supports verticaux en maçonnerie et béton y compris les supports peu résistants tels que le béton cellulaire, certaines briques de terre cuite, blocs de bétons allégés et certains supports en rénovation. 23

24 MERUC et choix de l enduit : Dans certaines configurations, le choix de l enduit est limité, comme par exemple : M*, E* et R* : caractéristiques M, E et R de l enduit décoratif inférieur ou égal au monocouche à recouvrir. Pour choisir l enduit, d autres critères sont précisés dans les certificats : Moyens de mise en œuvre : o Manuel o Mécanique Types de finitions : o Brut de projection o Gratté o Taloché o Granulats projetés o Et autres 24

25 4. Coupes Technologiques 25

26 i. Enduits Enduit Mur porteur ENDUITS HYDRAULIQUES EPAIS : MONO-COUCHE Cette technique consiste à appliquer un enduit sur un mur porteur. Cet enduit est normalement une couche qui n a pas besoin de peinture. Elle est déjà teinté d une couleur que l on a choisi préalablement. Cet enduit est la plus part du temps appliqué par projection mécanique et sur un support béton ou maçonnerie ( l isolation est faite par l intérieur généralement, mais elle peut être fait par l extérieur). C est cette couche qui permet l étanchéité de la façade. La finition peut être brute, talochée ou grattée. 26

27 Mur porteur Isolant Enduits hydrauliques épais Treillis métalliques Finition ENDUITS HYDRAULIQUES EPAIS : BI-COUCHE Cette technique consiste à appliquer un enduit hydraulique (c est-à-dire que le liant est à base d eau) sur un matériau isolant (collés ou fixés sur un mur porteur) avec interposition d un treillis métallique fixé mécaniquement au mur pour des raisons de sécurité. Sur cet enduit, on passe une couche de finition (peinture extérieure). L isolant a pour fonction l isolation thermique, et certaine fois acoustique. Il peut être en polystyrène expansé ignifugé, ou en laine de roche. L enduit permet la protection (à l eau, au vent ) de l isolant, et possède comme fonction principale la fonction mécanique, notamment grâce l ajout d un treillis métallique. L enduit est à base de sable, de ciment comprenant un peu de résines, formant ainsi une pellicule. À but préventif (et non-curatif), il est possible de poser un entoilage entre les deux couches d enduit. Cette technique permet de prévenir des fissures dites vivantes : elles risquent de réapparaître car elles sont dues aux variations dimensionnelles des matériaux. La finition peut être brute, talochée ou grattée. 27

28 Colle Finition Couche de peinture primaire Sous enduit Treillis fibre de verre Sous enduit Isolant Mur porteur ENDUITS MINCES ARMES SUR ISOLANT EN FIXATION COLLEE Cette technique consiste dans le même principe que la précédente, mais ici il s agit d un enduit mince à base de liant organique (résines). On applique un enduit sur un matériau isolant, ici collé sur un mur porteur, avec interposition d un treillis métallique (ou fibre de verre) fixé mécaniquement au mur pour des raisons de sécurité. Cet enduit comporte deux couches, sur lesquels on applique une couche de peinture primaire (ou couche d impression) puis une couche de finition (revêtements plastiques épais, peinture, ou système d imperméabilité). L isolant a pour fonction l isolation thermique, et certaine fois acoustique. Il peut être en polystyrène expansé ignifugé, ou en laine de roche. L enduit permet la protection (à l eau, au vent ) de l isolant, et possède comme fonction principale la fonction mécanique, notamment grâce l ajout du treillis métallique. L isolation thermique bénéficie sur le classement revetir des critères : r3, e2, V1 ou V2, E2, T2 ou T3 ou T4 (en fonction des armatures), I3 et R À but préventif (et non curatif), il est possible de poser un entoilage entre les deux couches d enduit. Cette technique permet de prévenir des fissures dites vivantes : elles risquent de réapparaître car elles sont dues aux variations dimensionnelles des matériaux. 28

29 Rail Finition Couche de peinture primaire Sous enduit Treillis fibre de verre Sous enduit Isolant Mur porteur ENDUITS MINCES ARMES SUR ISOLANT EN FIXATION MECANIQUE Cette technique consiste dans le même principe que la précédente, mais ici il s agit d un enduit mince à base de liant organique (résines). On applique un enduit sur un matériau isolant, fixé ici mécaniquement sur un mur porteur, avec interposition d un treillis métallique (ou fibre de verre) fixé mécaniquement au mur pour des raisons de sécurité. Cet enduit comporte deux couches, sur lesquels on applique une couche de peinture primaire (ou couche d impression) puis une couche de finition (revêtements plastiques épais, peinture, ou système d imperméabilité). L isolant a pour fonction l isolation thermique, et certaine fois acoustique. Il peut être en polystyrène expansé ignifugé, ou en laine de roche. Sa fixation est faite à l aide de rails, entre le sol et l isolant, et entre les éléments isolants. L enduit permet la protection (à l eau, au vent ) de l isolant, et possède comme fonction principale la fonction mécanique, notamment grâce l ajout du treillis métallique. L isolation thermique bénéficie sur le classement revetir des critères : r3, e2, V3, E2, T2 ou T3 ou T4 (en fonction des armatures), I3 et R3 À but préventif (et non curatif), il est possible de poser un entoilage entre les deux couches d enduit. Cette technique permet de prévenir des fissures dites vivantes : elles risquent de réapparaître car elles sont dues aux variations dimensionnelles des matériaux. 29

30 Le Traitement des Points Singuliers Enduits Les points singuliers doivent être traités de façon à ce que l eau ne puisse pas pénétrer dans la paroi revêtue. DTU Garnitures à soufflet (joint lyre) Arrêt du revêtement 30

31 Arrêt du revêtement en pied de façade La partie basse, qui ne reçoit pas de revêtement de façade, est traitée avec un revêtement d imperméabilité, pour empêcher l infiltration d eau dans le mur. Arrêts sur menuiseries Goutte d eau 31

32 Acrotères Goutte d eau Modénatures Ce sont des éléments d ornement préfabriqués, constitués par les profils des moulures d une corniche. Elles sont fixées à la façade par un procédé mécanique (profilé métallique et vis de fixation). Pour éviter toute infiltration d eau, un joint en mastic est réalisé aux angles avec la façade. Exemple de modénature 32

33 Ventilation Il est important de laisser le bâtiment «respirer». Un système de ventilation permet de renouveler l air dans toutes les pièces. Il est indispensable à la respiration et à la santé de ses occupants. De plus, une bonne ventilation permet d éviter l accumulation de gaz toxiques, la formation moisissures, les mauvaises odeurs, Ces ventilations sont installées en pied de façade, à une hauteur suffisante h du sol pour éviter la pénétration de l eau, et son infiltration. Afin d éviter la pénétration de corps étrangers, il est placé une grille anti-rongeur (à grosses mailles) puis une grille à mailles fines. Éléments fixés sur la façade et traversées diverses, comme les canalisations Un calfeutrement étanche (mastic) ou une protection par accessoires adaptés (bande métallique) doit être réalisés. 33

34 ii. Vêture Vêture (Isolante) Jonction des éléments Profilé de fixation Mur porteur Profilé de finition VETURE Une vêture est un ensemble de deux produits : isolant thermique et peau extérieure. Elle se pose en une seule fois sur la façade. La peau extérieure est posée sur des armatures fixées au mur porteur. Les vêtures isolantes se distinguent entre elles par les matériaux constitutifs, la géométrie et le mode d assemblage des éléments. Cette technique consiste par l application d une vêture sur des éléments fixés au mur porteur. Ces éléments sont des profilés de finition (entre le sol et les éléments) et de fixation (entre les éléments). Les vêtures peuvent être en matières plastiques, en pierres collés, en enduits L isolant, dans la vêture, peut être en différentes matières : polystyrène, laine minérale et polyuréthane. La vêture possède toutes les fonctions d un ravalement de façade. 34

35 iii. Vêtage Lame d air possible Parement Jonction des éléments Profilé de fixation Isolant Mur porteur Profilé de finition VETAGE (AVEC OU SANS LAME D AIR) Le vêtage consiste à fixer mécaniquement des éléments manufacturés de parement à un mur sans utiliser d ossature intermédiaire. Il permet le même aspect qu une vêture ou un bardage, avec un prix de revient en général sensiblement inférieur. Cette technique consiste par le collage ou le fixage mécaniquement d un isolant sur un mur porteur. L isolant peut être en différentes matières : polystyrène, laine minérale et polyuréthane. Puis on fixe le vêtage directement sur le mur porteur, à travers l isolant, par vis chevillées ou clous chevilles. Il est possible de mettre une lame d air entre le parement et l isolant. L isolant a pour fonction l isolation thermique (et acoustique), et le vêtage possède toutes les autres fonctions du ravalement. L isolant possède les performances minimales suivantes (selon le classement revetir) : r4, e3, E3, T1 et R2 (V et I sont à apprécier en fonction du bâtiment). 35

36 Le Traitement des Points Singuliers Vêtage et vêture Les points singuliers doivent être traités de façon à ce que l eau ne puisse pas pénétrer dans la paroi revêtue. Le traitement des points singuliers est le même pour l utilisation de la méthode du vêtage ou de la vêture. Angles Vêtage ou vêture Mur porteur Angle saillant Angle rentrant Arrêt du revêtement en pied de façade 36

37 Ventilation Il est important de laisser le bâtiment «respirer». Un système de ventilation permet de renouveler l air dans toutes les pièces. Il est indispensable à la respiration et à la santé de ses occupants. De plus, une bonne ventilation permet d éviter l accumulation de gaz toxiques, la formation moisissures, les mauvaises odeurs, Ces ventilations sont installées en pied de façade, à une hauteur suffisante h du sol pour éviter la pénétration de l eau, et son infiltration. Afin d éviter la pénétration de corps étrangers, il est placé une grille anti-rongeur (à grosses mailles) puis une grille à mailles fines. Arrêts sur menuiseries Goutte d eau Appui métallique Goutte d eau Appui scellé 37

38 Arrêt de revêtement en haut de façade Goutte d eau 38

39 Plan de calepinage 39

40 iv. Bardages Bardage Lisse horizontale Structure porteuse BARDAGE SIMPLE PEAU Un bardage simple peau est une paroi, souvent de grande longueur, raidie par des nervures (bonne tenue mécanique) ou non. En général, elle ne reçoit pas d isolant thermique. S il y a un isolant, une lame d air sera laissée entre cet isolant et le bardage. L isolant peut être en panneaux de fibres minérales semi-rigides. La paroi est fixé mécaniquement à des lisses horizontales, eux-mêmes fixé sur le gros œuvre, par chevilles à expansion auto foreuses ou non, vis auto-foreuses et auto-perceuses, tiges filetés, goujons scellés ou soudés, ou rivets. Le bardage peut être en bois, en métal, et elle peut présenter des surfaces translucides ou transparentes, continues ou ponctuelles. La pose du bardage est ici verticale, mais elle peut être horizontale. La pose verticale est la plus répandue car elle correspond à l écoulement du fil d eau, et les problèmes d étanchéité sont minimisés (le recouvrement du bardage étant important). C est pour un besoin esthétique que la pose horizontale est utilisée. De plus, cette méthode entraîne une mise en œuvre assez difficile, dut à l alignement et à l étanchéité. L isolant possède comme fonction l isolation thermique et acoustique dans certains cas. Le bardage quant à lui rassemble les autres fonctions du ravalement de façade. Le bardage est souvent utilisé pour les bâtiments à usage industriel. Il s adapte aussi bien aux surfaces neuves qu aux surfaces anciennes, il permet ainsi la rénovation d anciennes constructions. 40

41 Bardage extérieur Isolant Bardage intérieur Lisse verticale Structure porteuse BARDAGE DOUBLE PEAU Le bardage double peau est composé de deux parements, souvent de grande longueur, raidi par des nervures (bonne tenue mécanique) ou non. Entre ces deux parements, il est disposé un isolant. Une lame d air est laissée entre l isolant et le bardage extérieur. L isolant peut être en laines minérales, polystyrène ou liège. La paroi interne est fixée mécaniquement à des lisses verticales, eux-mêmes fixé sur le gros œuvre, par chevilles à expansion auto foreuses ou non, vis auto foreuses et auto perceuses, tiges filetés, goujons scellés ou soudés, ou rivets. Sa pose est horizontale. Ensuite on pose l isolant, puis la paroi extérieure, verticalement cette fois-ci. Le bardage extérieure peut être en bois, en métal, ou réalisé à base d enduits à liants hydrauliques ou organiques projetés sur une armature métallique. Elle peut présenter des surfaces translucides ou transparentes, continues ou ponctuelles. L isolant possède comme fonction l isolation thermique et acoustique dans certains cas. Le bardage quant à lui rassemble les autres fonctions du ravalement de façade. 41

42 Le Traitement des Points Singuliers Bardage Les points singuliers doivent être traités de façon à ce que l eau ne puisse pas pénétrer dans la paroi revêtue. Angles Angle saillant Angle rentrant Arrêt du revêtement en pied de façade 42

43 Arrêts sur menuiseries Goutte d eau Arrêt de revêtement en haut de façade Goutte d eau 43

44 Ventilation Il est important de laisser le bâtiment «respirer». Un système de ventilation permet de renouveler l air dans toutes les pièces. Il est indispensable à la respiration et à la santé de ses occupants. De plus, une bonne ventilation permet d éviter l accumulation de gaz toxiques, la formation moisissures, les mauvaises odeurs, Ces ventilations sont installées en pied de façade, à une hauteur suffisante h du sol pour éviter la pénétration de l eau, et son infiltration. Afin d éviter la pénétration de corps étrangers, il est placé une grille anti-rongeur (à grosses mailles) puis une grille à mailles fines. 44

45 Plan de calepinage 45

46 IV. Planification 46

47 Le diagramme de Gantt est un outil utilisé en ordonnancement et gestion de projet et permettant de visualiser dans le temps les diverses tâches composant un projet. Il permet de représenter graphiquement l'avancement du projet. Cet outil répond à deux objectifs : planifier de façon optimale et communiquer sur le planning établi et les choix qu'il impose. La tâche «Ravalement de Façade» se réalise lorsque les tâches à l extérieur sont terminées, c est-à-dire le gros œuvre extérieur (structure, voile, plancher, charpente, couverture, toiture terrasse, ). Cette tâche comporte la mise en place d un isolant (non obligatoire) par l extérieur, puis du revêtement. Les menuiseries extérieures sont posées avant, puis protéger par des films plastiques Polyane. De ce fait, la mise en œuvre du revêtement ne peut rien salir. Cependant, dans certains cas, les menuiseries peuvent être posées lorsque l étage est «fermé». Le ravalement de façade se fait par étage, cela est dû par le temps de mise en œuvre, mais aussi par la taille des échafaudages. Ainsi, les ouvriers réalisent étage par étage le revêtement de façon à ce qu il n y ait pas de joint entre étage apparents. Durant celle ci, les autres tâches liées à l intérieur (revêtements intérieurs, menuiseries intérieurs, ) peuvent s accomplir, sans qu il y ait gêne puisqu il n y a pas de co-activité à l extérieur. Par la suite, la tâche «serrurerie» sera effectuée, mais seulement à la fin totale du ravalement. Par la suite, la tâche «Ravalement de Façade» sera divisée en ses sous tâches, de façon à analyser l organisation de la tâche elle même. Dans chacun des types de ravalement (enduit, vêture, vêtage, bardage), il y aura une isolation par l extérieur. 47

48 x y Temps Murs porteurs M1 M2 M Planchers P1 P2 P Charpente Toiture Toiture terrasse Menuiseries extérieures Ravalement de façade Serrurerie Second œuvre concernant l intérieur Tâches 48

49 1. Enduit : cas de l enduit mince TACHES Transport de l échafaudage sur le chantier Montage de la totalité de l échafaudage et protection menuiseries Transport de l isolant Pose de l isolant sur la totalité de la façade Transport des enduits et des treillis (métallique ou fibre de verre) Application d une couche d enduit et pose du treillis Application d une seconde couche d enduit Brossage, époussetage et lavage pour éliminer les traces de salissures, souillures et dépôts divers Reprise d enduits aux endroits présentant des défauts Pose des éléments architecturaux (bavettes, descentes d eau pluviale) Transport du revêtement de finition (RPE, peinture, système d imperméabilité) Application d une couche primaire : couche d impression Application du revêtement pour les finitions TEMPS xxxxx: Les tâches en rouge se réalisent par étage ; en effet le ravalement par enduit se réalise étage par étage. Cet ensemble de tâches est ensuite reproduit le nombre de fois qu il y a d étage, cela de façon à ce qu il n y est pas de traces visibles entre deux étages, puis reproduit sur toutes les façades de l ouvrage. La planification des autres enduits (mono-couche et bi-couche) n est différente que par le nombre de couche et par l absence de couche de finition : la finition consiste en un talochage, un grattage et en laissant l enduit brut. 49

50 2. Vêture TACHES Transport de l échafaudage sur le chantier Montage de la totalité de l échafaudage et protection menuiseries Transport de la vêture isolante, et des profilés, bavettes et montants Vérification des qualités de la vêture isolante Fixation des profilés de finition en pied de façade Fixation des bavettes en haut de façade Fixation des bavettes et des profilés aux arrêts de menuiseries Fixation des montants aux angles des façades Pose de la vêture isolante par fixation au mur porteur avec les profilés de fixation TEMPS xxxx: Cet ensemble de tâches est ensuite reproduit sur toutes les façades de l ouvrage 50

51 3. Vêtage TACHES Transport de l échafaudage sur le chantier Montage de la totalité de l échafaudage et protection menuiseries Transport de l isolant Pose de l isolant sur la totalité de la façade Transport des éléments de parement, et des profilés, bavettes et montants Vérification des qualités du parement Fixation des profilés de finition en pied de façade Fixation des bavettes en haut de façade Fixation des bavettes et des profilés aux arrêts de menuiseries Fixation des montants aux angles des façades Pose des parements sur les profilés permettant la fixation de l isolant TEMPS Le ravalement de façade par vêtage se divise en plusieurs tâches, et se réalise par façade L ensemble de tâches est ensuite reproduit sur toutes les façades de l ouvrage 51

52 4. Bardage TACHES Transport de l échafaudage sur le chantier Montage de la totalité de l échafaudage Transport de lisses Pose des lisses verticales sur la totalité de la façade Transport des bardages, et des profilés, bavettes et montants Fixation des bavettes en haut de façade Fixation des bavettes et des profilés aux arrêts de menuiseries Fixation des montants aux angles des façades Pose d un bardage intérieur sur la totalité de la façade Transport de l isolant Pose de l isolant sur la totalité de la façade Pose d un bardage extérieur sur la totalité de la façade TEMPS Le ravalement de façade par bardage (double peau) se divise en plusieurs tâches, et se réalise par façade Cet ensemble de tâches est ensuite reproduit sur toutes les façades de l ouvrage 52

53 5. Rétroplanning TACHES Vérification des règles d'urbanisme : Dans les zones de protection des monuments historiques, dans les zones de protection du patrimoine urbain et paysagé, dans le plan de sauvegarde et de mise en valeur, dans les protections des sites et dans les sites classés, le plan d'occupation des sols régule et formule des interdits sur les techniques à employer, impose l'emploi de matériaux et de teintes, voire de techniques, pour conserver l'unité d'un ensemble bâti ou le caractère régional, traditionnel d'une zone. Diagnostics par examen visuel, voire sonore, du support : Des moyens complémentaires simples pour apporter des précisions : - l'humidimètre pour apprécier le degré d'humidité du subjectile - le papier ph pour apprécier l'état chimique - la flamme d'un briquet pour apprécier l'origine organique (brûle, fumée épaisse et odeur forte) ou minérale (ne brûle pas, ni fumée ni odeur) - la poire à eau pour apprécier l'absorbance - analyse de prélèvements Détermination des solutions - comment réparer des imperfections, ou quel revêtement compatible avec ce support 53

54 Choix du type de ravalement, en fonction des contraintes, de l'aspect désiré et des solutions Détermination du budget pour le ravalement de façade Mise en concurrence des entreprises, avec devis détaillé Choix de l'entreprise, en fonction de la technique utilisé et du coût Procédure administrative : - Déclaration de travaux exemptés de permis de construire, ou déclaration de clôture - Dépôt de la déclaration au maire de la commune, avec comme contenu les documents suivants : - imprimé PC 156 : case ravalement - plan de situation du terrain - plan de masse de la construction (distances par rapport aux limites séparatives) - photographies en couleur des façades à ravaler - carte d'échantillon : couleurs projetés des matériaux constitutifs de la façade - devis de l'entrepreneur - en cas de copropriété : PV d'assemblé générale signée par le président de la séance et ses assesseurs Droit de ravaler Détermination de la date de début et de fin de la tâche ravalement de façade, de la planification de la tâche, du nombre d'ouvriers, en fonction de la cadence souhaitée Commande des matériaux en fonction de la date de début et du délai de livraison Début de la tâche ravalement de façade 54

55 V. Plan qualité 55

56 1. Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne 56

57 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions RECEPTION DU SUPPORT Propreté de la surface Visuelle Avant d effectuer la première couche Brossé à la brosse métallique, lavage haute pression Humidité du support Visuelle, Toucher Le support doit être humide en profondeur, mais doit être ressuyé en surface lors de l application de l enduit Humidifier 12h avant d effectuer la première couche Humidifier à la brosse ou au tuyau Rugosité de la surface Visuelle, Toucher L état des joints Visuelle, Toucher Sur 1 à 3 cm selon l état Avant d effectuer la première couche Avant d effectuer la première couche Brosser à l aide d une brosse, piquer la surface à l aide d une piochette Les joints friables doivent être dégarnis, la maçonnerie est humidifiée 24h avant regarnissage des joints L état de la maçonnerie Visuelle Avant d effectuer la première couche Les briques altérées doivent être purgées et remplacées L état du support Visuelle, Toucher Avant d effectuer la première couche Le mur doit être débarrassé de tous revêtements anciens friables ou non adhérents 57

58 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions CONDITIONS D APPLICATION Température La tranche supérieure de l enduit Sonde thermique, Visuelle, Toucher visuelle Les enduits ne doivent pas être entrepris en période de gel, ni, sauf précautions spéciales, sur des supports trop chauds ou desséchés, les travaux d'enduit peuvent être effectués lorsque la température est comprise entre 5 et 30 C Tout au long du chantier Ne pas mettre en œuvre l enduit quand il gèle Protéger la zone à l aide d une bâche La tranche inférieure de l enduit Joints de structure visuelle Visuelle, Mètre Les enduits extérieurs doivent être arrêtés audessus de la zone de rejaillissement au minimum 15 cm Ils doivent obligatoirement traverser l épaisseur totale de l enduit Entre la mise en œuvre de chaque étage Commencer l enduit à 15 cm du sol Protège angles et profilés d arrêt métalliques Avant leurs mises en œuvre Protéger contre la corrosion à l aide d un produit antirouille 58

59 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Dessiccation QUALITE DE L ENDUIT Fréquence de contrôle Dés la fin de la mise en œuvre Solutions Protéger l enduit à l aide d une bâche ou d un filet coupe vent ou bien alors humidifier l enduit par pulvérisation modérées enduits sur maçonneries de blocs de bétons, briques et blocs de terre cuite et sur blocs de bétons cellulaires 1 ère couche Mètre, Dose Pendant la préparation de l enduit Le sable est un granulat 0/3 ; il doit comporter peu d'éléments fins. Le gobetis est effectué avec du ciment courant de classe 32,5 le dosage étant de 500 à 600 kg de ciment par mètre cube de sable sec. Le dosage varie de 500 à 600 kg de ciment par mètre cube de sable sec suivant la classe du ciment. 59

60 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles 2éme couche Mètre, Dose 3 ème couche Mètre, dose Fréquence de contrôle Pendant la préparation de l enduit Pendant la préparation de l enduit Solutions Le sable est un granulat 0/3 et doit comporter au moins 5 % de fines Le sable est un granulat 0/3 conforme à la norme NF P riche en éléments fins enduits sur béton Couche unique Mètre, dose Pendant la préparation de l enduit L'enduit de dressement est obligatoirement composé d'un mortier de ciment Portland (CPA-CEM I) ou ciment Portland composé CPJ - CEM II / A ou B) dont le dosage sera de 400 à 500 kg/m³ de sable sec Le sable est un granulat 0/1,6 mm contenant environ 5 % d'éléments fins Le mortier sera gâché pour obtenir une bonne plasticité lors de l'application 60

61 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions enduits à la chaux CL ou DL sur maçonneries anciennes montées aux mortiers peu résistants Fines dans le sable Dose 10-15% environ Pendant la préparation de l enduit 1 ère couche Dose Pendant la préparation de l enduit 2éme couche Dose Pendant la préparation de l enduit 3 ème couche Dose Pendant la préparation de l enduit Le sable peut comporter une certaine quantité de fines (10 à 15 % environ) 1 ère couche d'accrochage doit être dosée pour 1 m³ de sable sec : 250 à 300 kg de CL ou DL La seconde couche doit être dosée pour 1 m³ de sable sec : 200 à 250 kg de CL ou DL La couche de finition doit être dosée pour 1 m³ de sable sec : 150 à 250 kg de CL ou DL 61

62 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions enduits aux mortiers de plâtre et chaux aérienne Ajouts Pendant la préparation de l enduit Le dosage Pendant la préparation de l enduit Les ajouts de retardateurs, épaississants, hydrofuges sont déconseillés Le dosage couramment utilisé est : 1 volume de chaux aérienne pour 2,5 volumes d'eau, 2 volumes de sable pour 2,5 volumes d'eau, 3 volumes de plâtre gros pour 2,5 volumes d'eau Les dosages en volumes exprimés correspondent en poids à 40 kg de plâtre gros pour 25 litres d'eau, 6 kg de chaux aérienne pour 25 litres d'eau, 30 kg de sable sec Pour 25 litres d'eau 62

63 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions Le mélange Pendant la préparation de l enduit QUALITE DE MISE EN OEUVRE Le mélange doit être effectué à sec enduits sur maçonneries de blocs de bétons, briques et blocs de terre cuite et sur blocs de bétons cellulaires Couches Mètre L'épaisseur moyenne cumulée des deux premières couches doit être comprise entre 15 mm et 20 mm L'épaisseur de la couche de finition est comprise entre 5 et 7 mm Pendant la mise en œuvre Enduits en 3 couches 63

64 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions Délai enduits sur béton Temps Délai entre la première et deuxième couche ne doit pas être inférieur à 48h Le délai minimal à respecter avant l'application de la couche de finition ( 3 ème couche) sera de 4/7 jours suivant la nature du liant Ce délai est valable pour des conditions atmosphériques moyennes ; des températures relativement basses ou des conditions d'hygrométrie élevées doivent donner lieu à augmentation de ces délais. Couches Visuelle Pendant la mise en œuvre L'enduit de dressement est constitué d'une seule couche d'un mortier à base de liants hydrauliques adjuvantés Épaisseur de l enduit Mètre entre 5 et 15 mm 64

65 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles enduits sur blocs de bétons cellulaires Couches Protection Fréquence de contrôle Pendant la mise en œuvre Lors de la mise en œuvre et après coup Solutions 2 ou 3 couches minces L 'enduit doit être protégé de la pluie, du soleil et du vent (bâchage) pendant plusieurs jours 1 ère couche 10mm max Pendant la mise en œuvre Pendant la mise en œuvre 2 ème couche 10mm max 3 ème couche Pendant la mise en œuvre La première couche d accrochage a une épaisseur maximale de 10 mm. Sur un vieux mur, les irrégularités trop importantes peuvent être rattrapées au moyen d'une seconde passe suivant la première La seconde couche une épaisseur maximale de 10 mm. Ce corps d'enduit peut être traité en enduit de finition La couche de finition doit couvrir sans surcharge avec une épaisseur de 5 mm environ Son application se fait sur la 2 e couche encore fraîche 65

66 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions enduits sur maçonneries anciennes montées aux mortiers peu résistants Épaisseur de l enduit Mètre Entre 3 et 5cm Pendant la mise en œuvre L'application du mortier plâtre et chaux sera effectuée sur une épaisseur moyenne comprise entre 3 et 5 cm Pour 3 cm d'épaisseur, l'enduit peut être exécuté en une passe Pour des épaisseurs de plus de 3 cm, il convient d'effectuer des passes successives de 2 cm dans un temps suffisamment rapproché pour constituer un ensemble homogène Protection Pendant la mise en œuvre L'enduit doit être protégé par un débord de toiture important 66

67 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles FIN DE CHANTIER Fréquence de contrôle Solutions Planitude Règle et mètre Max de 1cm En fin de chantier Surface Visuelle En fin de chantier Se mesure par la flèche prise sous la règle de 2,00 m Un enduit doit présenter un état de surface régulier ; il doit être exempt de soufflures, cloques, fissures caractérisées Joints Visuelle En fin de chantier Les joints sont rectilignes Aplomb Adhésion tolérance de verticalité de 0,015 m 0,3 MPa min En fin de chantier L'enduit appliqué dans ces conditions sur des supports verticaux doit présenter une tolérance de verticalité de 0,015 m mesurée sur 3 mètres En cas de doute sur l'adhérence, la vérification est faite par surface d'enduit d'au moins 50 m², trois carottages traversant toute l'épaisseur de l'enduit en des points choisis au hasard. 67

68 2. Revêtements plastiques épais sur béton et enduits à base de liants hydrauliques 68

69 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions RECEPTION DU SUPPORT Type de support Visuelle, Toucher À la réception du support Les RPE ne s appliquent pas sur les murs dont l'étanchéité doit être assurée exclusivement par un revêtement d'étanchéité. La surface à recouvrir doit être exempte de matières friables pulvérulentes. les joints de construction, les surfaces horizontales ou inclinées de moins de 45, exposées à la pluie ; les soubassements de murs sujets à des remontées d'eau par capillarité ne doivent pas être revêtus de RPE. Support ancien Visuelle, Toucher À la réception du support Ils peuvent être nus, c'est-à-dire n'ayant reçu aucun revêtement. Leur aspect de surface est alors : - soit lisse : béton brut ou maçonnerie recouverte d'un enduit de liants hydrauliques de type taloché, -soit structuré : béton ou maçonnerie recouverte d'un enduit de liants hydrauliques à relief (crépi, tyrolien...) ou maçonnerie brute 69

70 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions CONDITIONS D APPLICATION ph ph-mètre les supports présentent un ph inférieur à 12 Avant la mise en œuvre Surface Visuelle, toucher Avant la mise en œuvre Le respect d'un délai d'application après exécution du support en liant hydraulique (y compris ragréage) de 4 à 5 semaines, permet généralement de satisfaire à cette exigence l'état de surface des supports anciens doit pouvoir être comparable à celui des supports neufs avant les travaux d'apprêt et de finition Certains de ces travaux peuvent comprendre une ou plusieurs des opérations telles que le brossage, le lavage ordinaire, l époussetage, lavage sous pression à la machine, décapage chimique suivi de lavage, décapage mécanique au grattoir ou par projection d'abrasif, décapage thermique à la flamme, ponçage des reliefs existants, reprises d'enduit ou de béton 70

71 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions La situation météorologique Sonde thermique, thermomètre, visuelle, 5 C < Temp <30 C Pendant la mise en œuvre L'application ne doit pas être effectuée sur des supports gelés ; en cas de pluie ou de brouillard ; sur des supports mouillés ; par vent fort, chaud et sec ou à des températures du support supérieures à 30 C et inférieur à 5 C, notamment, afin de limiter les problèmes de reprises. Surface verticale Grandes surfaces Pendant la mise en œuvre Pendant la mise en œuvre Les arêtes supérieures des surfaces verticales doivent faire l'objet de dispositions constructives appropriées, prévues à la conception de l'ouvrage (par exemple : corniches, bavettes ou larmier), afin que l'eau de pluie ne chemine pas dans le plan d'adhérence du revêtement. Il convient de partager, par des joints apparents, la surface à revêtir en panneaux. La superficie de ces panneaux doit être telle que l'application sur toute la surface d'un panneau puisse se faire sans interruption. 71

72 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles QUALITE DE L ENDUIT Fréquence de contrôle Solutions Consommation minimale du produit Jauge d'épaisseur pour produits à surfaces planes. Pour des produits à relief, on recourra à une mesure du profil géométrique de surface au moyen d'un conformateur qui permet de procéder à un relevé du profil -Revêtement plastique épais à liant incolore et granulats décoratifs : 3 kg/ m 2 -Revêtement plastique épais pigmentés ribbés : 2 kg/ m 2 -Revêtement plastique épais pigmentés grain fin : 1.6 kg/ m 2 -Revêtement plastique épais pigmentés grain moyen : 2.6 kg/ m 2 - Revêtement plastique épais pigmentés grain moyen : 3.6 kg/ m 2 Pendant la mise en œuvre 72

73 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions Granularité des plus gros grains des granulats Revêtement plastique épais à liant incolore et granulats décoratifs : >1.4 mm -Revêtement plastique épais pigmentés ribbés : >1 mm -Revêtement plastique épais pigmentés grain fin : >0.3 mm -Revêtement plastique épais pigmentés grain moyen : > 0.7 mm - Revêtement plastique épais pigmentés grain moyen : >1.4 mm Avant la mise en œuvre Ne jamais être en dessous des tolérances dimensionnelles QUALITE DE MISE EN OEUVRE Couches Visuelle, manuelle Pendant la mise en œuvre -1 ère couche : une impression pénétrante et fixante -2 ème couche : une sous-couche régulatrice d'absorption qui peut être quelquefois le RPE luimême, dilué, -3 ème couche : une sous-couche régulatrice d'absorption qui peut être quelquefois le RPE luimême, dilué -4 ème couche : le revêtement plastique épais proprement dit 73

74 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions FIN DE CHANTIER Adhérence Surface de référence de 3 ou 4 m2 (obligatoire pour toute surface à revêtir supérieure ou égale à m²) Carottage 0,3 MPa (en tenant compte de la résistance mécanique superficielle de certains supports). Dans le cas de supports suffisamment résistants, la résistance doit au moins être égale à 0,5 MPa Effectuées après un séchage de 28 jours au minimum Découper, par carottage à la surface de l'enduit et jusqu'au support, une partie circulaire de diamètre égale à 5 cm. Coller sur la partie découpée une pastille métallique de même diamètre et de 1 cm d'épaisseur environ. La pastille est étudiée pour recevoir une vis à tête sphérique, qui vient s'adapter au dynamomètre à soufflet servant à la réalisation de l'essai d'arrachement. L'adhérence est reconnue satisfaisante si, sur trois essais effectués en des points répartis choisis au hasard, la résistance à la traction est supérieure à 0,3 MPa (3 dan/cm²) après trois semaines de séchage 74

75 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions Aspect Visuelle Fin de chantier La surface revêtue doit présenter un relief ou un décor régulier, et doit être exempte de décollement et de faïençage (du RPE proprement dit). La couleur doit être uniforme. Le revêtement doit être suffisamment opacifiant pour ne pas laisser transparaître le support 75

76 3. Réfection de façades en service par revêtements d'imperméabilité à base de polymères 76

77 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions RECEPTION DU SUPPORT Type de surface d application Visuelle, Toucher À la réception du support Application du produit uniquement sur les surfaces verticales de tout type de bâtiments dont la paroi externe est constituée de béton de granulats courants ou de granulats légers, béton ou maçonnerie d'éléments enduit au mortier de liant hydraulique, revêtements scellés ou collés de petits éléments à base de pâte de verre ou de carreaux céramiques. Ne s'applique pas aux balcons et loggias (dessus, dessous, nez de dalle), aux jardinières, aux parois en contact avec l'humidité (exemple : murs de soutènement) ou exposées aux remontées capillaires. 77

78 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions Verticalité du support Visuelle, Niveau, fil d aplomb parois doit faire un angle inférieur à 10 avec la verticale À la réception du support Pathologie du support Visuelle À la réception du support Anciens revêtements organiques Un élément du revêtement est découpé à l'aide d'un outil tranchant. Il est examiné dans sa tranche pour détermination de l'épaisseur à l'aide d'un système optique grossissant, muni d'un micromètre. En cas d'application d'un revêtement I2, I3 ou I4, l'épaisseur de l'ancien revêtement doit être inférieure à 300 µm À la réception du support Corriger toutes les pathologies avant la mise en œuvre du revêtement. Il est possible de ne pas décaper uniquement si l'ancien revêtement est en bon état, non écaillé, adhérent et non sensible à la détrempe à l'eau. Revêtement classe I1 : Etude préalable de l ancien revêtement Revêtement classe I2, I3, I4: Si ancien revêtement à une épaisseur < 300 µm alors étude préalable. Si > 300 µm alors décapage obligatoire. décapage chimique ou le décapage thermique à haute température, suivi d'un raclage et d'un rinçage à l'eau sous pression. 78

79 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions Propreté du support Visuelle, Toucher A la réception du support Dans tous les cas, les salissures et particules mal adhérentes doivent être éliminées avec un nettoyeur sous pression. En présence de micro-organismes (algues, champignons, mousses, lichens), il y a lieu de prévoir un traitement spécifique et compatible avec le revêtement. Adhérence des ragréages Sonde 0,3 MPa (3 bars) min A la réception du support Etat des joints Visuelle A la réception du support Les joints de gros œuvre existants ou les joints de fissures déjà traitées doivent être refaits (joints de retraitdilatation, joints de tassement, joints d'acrotère). Les produits de calfeutrement doivent être éliminés. Les zones pouvant en comporter encore des traces doivent être recouvertes d'une couche isolante. La garniture existante est enlevée. De 79

80 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions Etat des fissures Visuelle A la réception du support chaque côté des lèvres du joint, une bande de largeur minimale 20 mm doit être nettoyée de façon à créer la surface d'adhérence des plages planes de la nouvelle garniture 1 er cas : -la fissure est laissée en l'état -elle peut être non rebouchée ou, pour les fissures les plus importantes, rebouchée avec un produit pâteux adapté -elle est recouverte par un revêtement I4 avec armature (soit en galon au droit de la fissure, soit sur l'ensemble de la façade). 2éme cas : -la fissure est ouverte sur au moins 5 mm x 5 mm au disque généralement, à la griffe éventuellement en cas de mortier peu résistant -la fissure est calfeutrée avec un produit pâteux adapté ou un mortier de ciment adjuvanté ou mortier 80

81 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions CONDITIONS D APPLICATION Température du support Sonde thermique +5 C < Temp < +35 C Tout au long du chantier Hygrométrie du support Touché, Sonde Sec Tout au long du chantier de résine -elle est recouverte par un revêtement de performance I4. 3 éme cas : -la fissure est transformée en joint avec calfeutrement mastic -le joint est soit non recouvert, soit recouvert avec le revêtement prévu pour la façade. Hygrométrie de l air ambiant Température de l air ambiant Hygromètre < 80% Tout au long du chantier Thermomètre Ne doit pas geler Tout au long du chantier 81

82 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions QUALITE DE MISE EN OEUVRE Choix du revêtement Pendant la mise en œuvre Revêtement de classe I1, I2, I3 pour travaux d imperméabilisation. Revêtement de classe I4 pour travaux d étanchéité. Le choix peut également se faire par rapport aux défauts en partie courante : I1 pour porosité, faïençage, micro fissures < à 0.2mm I2 pour fissures < à 0.5 mm I3 pour fissures < à 1mm I4 pour fissures < à 2 mm Epaisseur sèche théorique totale minimale Nombre de couches Mètre, Laser Visuelle I1 : 0.2 mm (tolérance de 20%) I2 : 0.3 mm (tolérance de 20%) I3 : 0.4 mm (tolérance de 20%) I4 : 0.6 mm (tolérance de 10%) I1 : 2 couches I2 : 3 couches I3 : 3 couches I4 : 3 couches Pendant la mise en œuvre Pendant la mise en œuvre -I1 : 1 couche d impression 1 + une couche de finition -I2, I3 : 1 couche d impression 1 + une couche intermédiaire 2 + une couche de finition 82

83 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions -I4 : 1 couche d impression 1 + une couche intermédiaire avec armature rapportée 3 + une couche de finition 1 peut-être soit un fixateur ou un régulateur de fond ou un primaire d'adhérence 2 La couche intermédiaire peut être de même nature que la couche de finition 3 cette couche est appliquée en 2 passes avec ou sans délai de séchage Points singuliers Visuelle Pendant la mise en œuvre Vérifier le calfeutrement des joints de gros œuvre, la j onction de la façade avec une dalle horizontale étanche, les acrotères, les arrêts sur menuiseries, l arrêt du revêtement en pied de façade ainsi que les éléments fixés sur la façade. 83

84 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles FIN DE CHANTIER Fréquence de contrôle Solutions Adhérence Surface de référence de 3 ou 4 m2 (obligatoire pour toute surface à revêtir supérieure ou égale à m²) Carottage 0,3 MPa (en tenant compte de la résistance mécanique superficielle de certains supports). Dans le cas de supports suffisamment résistants, la résistance doit au moins être égale à 0,5 MPa Effectuées après un séchage de 28 jours au minimum Découper, par carottage à la surface de l'enduit et jusqu'au support, une partie circulaire de diamètre égale à 5 cm. Coller sur la partie découpée une pastille métallique de même diamètre et de 1 cm d'épaisseur environ. La pastille est étudiée pour recevoir une vis à tête sphérique, qui vient s'adapter au dynamomètre à soufflet servant à la réalisation de l'essai d'arrachement. L'adhérence est reconnue satisfaisante si, sur trois essais effectués en des points répartis choisis au hasard, la résistance à la traction est supérieure à 0,3 MPa (3 dan/cm²) après trois semaines de séchage 84

85 Points à contrôlé Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions Aspect Visuelle Fin de chantier La surface revêtue doit présenter un relief ou un décor régulier, et doit être exempte de décollement et de faïençage (du RPE proprement dit). La couleur doit être uniforme. Le revêtement doit être suffisamment opacifiant pour ne pas laisser transparaître le support 85

86 4. Vêture et vêtage 86

87 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions RECEPTION DU SUPPORT Paroi Niveau, règle, visuelle A la réception du support Inclinaison de la paroi Niveau, règle 15 max A la réception du support Courbure des façades Rayon > 12m A la réception du support Exposition au vent de la paroi Capteurs 1200 Pa max A la réception du support Type de la paroi Visuelle A la réception du support 87 Les parois doivent être planes, verticales, en béton plein de granulats courants, ou en maçonnerie d éléments, neufs ou déjà en service. La pose sur parois inclinées vers l extérieur d au plus 15 par rapport à la verticale est possible. La pose sur parois verticales courbes selon un rayon supérieur à 12m est possible pour la pose en application vêtage uniquement. La dépression admissible est de 1200 Pa sous vent normal. La mise en œuvre des éléments de vêture ne doit se faire ni sur murs gorgés d'eau, ni dans le cas de murs neufs, sur murs ressuants.

88 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles CONDITIONS D APPLICATION Température thermomètre Temp > -16 C Altitude altimètre Altitude > 600 m En zone H2 Perméance à la vapeur Perméamètre Perméance à la vapeur < 0.01 g/m 2.h.mmHg Fréquence de contrôle Pendant toutes la durée du chantier Pendant toutes la durée du chantier Pendant toutes la durée du chantier Solutions La réalisation d un ouvrage, de hauteur supérieure à 2 étages, impose la superposition de modules séparés (rejet des eaux de condensation vers l extérieur) La réalisation d un ouvrage, de hauteur supérieure à 2 étages, impose la superposition de modules séparés (rejet des eaux de condensation vers l extérieur) Dans le cas des locaux à forte et très forte hygrométrie (piscine notamment), l'emploi du système sera limité aux parois-support ayant une perméance à la vapeur inférieure à 0,01 g/m².h.mmhg. 88

89 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions Période de séchage des murs en béton La date A la réception du support QUALITE DU VÊTURE OU VÊTAGE Dimension Mètre +/- 3 A la réception du support Aspect visuelle Visuelle A la réception du support Résistance à la flexion Vêture / vêtage témoin Contrainte à la rupture > 40 MPa 89 A la réception du support Résistance aux chocs Vêture / vêtage témoin A la réception du support La pose du système sur murs neufs en béton plein d'épaisseur supérieure à 15 cm est exclue, lorsque leur période de séchage est inférieure à un été. - Cotes nominales + 3 pour éléments dont la surface est < 0,30 m² - Cotes nominales + 1,5 pour éléments > 0,30 m² Les vêtages et les vêtures doivent avoir un aspect identique ou très proche Résistance au choc à la bille d acier selon les seuils : > 3J sur éléments en version standard, avec bille d acier de 50mm de diamètre pesant 0.5 kg > 3J sur éléments en version standard, avec bille d acier de 50mm de diamètre pesant 0.5 kg

90 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions Epaisseur moyenne des parements Mètre + ou - 0,2 mm pour les éléments standard + ou - 0,35 mm pour les éléments massifs A la réception du support Epaisseurs moyennes des parements en partie courante : 2,8 + 0,2 mm pour les éléments standard. 5,00 + 0,35 mm pour les éléments massifs. Nombre de fixation Visuelle A la réception du support 1 à 2 par éléments, soit 5,6 à 33,3 au m², suivant formats Planéité Visuelle A la réception du support La surface des vêtures / vêtage doit être plane Calepinage Visuelle A la réception du support Vérifier que toutes les vêtures / vêtages aient bien un numéro pour qu elles puissent ensuite être posées en suivant un ordre. 90

91 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions QUALITE DE MISE EN OEUVRE Défaut de planéité Règle Avant la mise en œuvre Support Visuelle Avant la mise en œuvre Température thermomètre Pendant la mise en œuvre 91 Au moment de la pose des éléments de vêture, les défauts de planéité du support, désafleurements, balèvres, bosses et irrégularités diverses ne doivent pas être supérieurs à 5 mm sous la règle de 20 cm, et à 1 cm sous la règle de 2 m. Pour les supports qui n'y satisfont pas d'origine, cette condition doit être réalisé par une préparation adaptée (ponçage, brochage, ragréage...). En période froide (T < 15 C), l entreprise de pose veillera à ne pas serrer les plaques de parement les unes sur les autres, afin d éviter des mises en charges sous l action de la dilatation et provoquer un bombement des éléments.

92 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions Fixation des éléments Visuelle Pendant la mise en œuvre Géographie du chantier Carte, visuelle Pendant la mise en œuvre La pose des éléments Visuelle Pendant la mise en œuvre La fixation des éléments sur la structure porteuse est constituée d une cheville nylon Ø 8 mm de longueur suffisante, avec collerette plate Ø 14,5 mm au minimum équipée d une vis ou d un clou-vis d expansion à tête fraisée en acier protégé. Sa résistance caractéristique PK à l arrachement est égal au minimum à 474 dan. Il est recommandé d utiliser en bord de mer des fixations en acier inoxydable et non pas protégées par galvanisation. La mise en œuvre s effectue à l avancement de bas en haut, et sur chaque rangée successive de gauche à droite. 92

93 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles FIN DE CHANTIER Fréquence de contrôle Solutions Aspect Visuelle A la fin du chantier Planéité Règle, visuelle A la fin du chantier Regarder si la façade a un aspect homogène La flèche prise sous la règle de 2,00 m doit être de 1cm max Résistance à la flexion A la fin du chantier Contrainte à la rupture > 40 MPa 93

94 5. Bardage (Decaroc bardages) 94

95 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions RECEPTION DU SUPPORT Type de paroi Visuelle Avant la mise en œuvre CONDITIONS D APPLICATION Le procédé est utilisable sur les structures acier, bois ou béton, pourvu qu elles soient prévues pour la fixation appropriée des éléments. Température des locaux thermomètre > 0 C Pendant toute la durée du chantier Conditions de gestion de l air intérieur Pendant toute la durée du chantier les conditions de gestion de l air intérieur permettent de réduire les risques de condensation superficielle (locaux ventilés naturellement à faible et moyenne hygrométrie ou conditionnés en température et en humidité dont la pression de vapeur d eau est comprise entre 5 et 10 mmhg). 95

96 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions QUALITE DES ELEMENTS DE BARDAGE Longueur Vérifier le marquage des éléments Pour L < 3m : +/- 5mm Pour L > 3m : +/- 10mm A la réception des éléments Largeur utile Epaisseur du panneau Vérifier le marquage des éléments Vérifier le marquage des éléments +/- 2mm A la réception des éléments Panneau < 100mm +/- 2mm Panneau > 100mm +/- 2% A la réception des éléments Perpendicularité Vérifier le marquage des éléments +/- 0,0006 x largeur utile A la réception des éléments Rectitude sur la longueur Vérifier le marquage des éléments 1 mm par mètre et 5 mm max A la réception des éléments Profondeur des raidisseurs et faibles nervurations (ds) Vérifier le marquage des éléments ds < 1 mm : +/- 30% 1< ds < 3 mm : +/- 3mm A la réception des éléments Le pas du profil Vérifier le marquage des éléments h < 50mm : +/- 2 mm h > 50mm : +/- 3 mm A la réception des éléments 96

97 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions QUALITE DE LA MISE EN OEUVRE Calepinage Visuelle A la réception du support Alignement de l ossature Niveau, mètre Pendant la mise en œuvre Fixation des panneaux Visuelle Pendant la mise en œuvre Appuis Visuelle, mètre Pendant la mise en œuvre Vérifier que toutes les éléments aient bien un numéro pour qu elles puissent ensuite être posées en suivant un ordre. L ossature du bâtiment sera construite en tenant compte des tolérances généralement acceptées de l alignement, c est-à-dire 1 mm/m hauteur ou longueur. La tolérance sur l alignement ne doit pas dépasser une valeur de 30 mm par panneau, quel que soit le nombre d appui de celui-ci. Les fixations des panneaux doivent comporter un filet sous tête et une rondelle d étanchéité. - Structure en acier : largeur d appui minimale 60 mm pour les appuis intermédiaires et 40 mm pour les appuis d extrémité. - Structure en bois : appui de 60 mm minimum. - Structure en béton : insert métallique dans le béton de 60 mm de large et 3 mm d épaisseur. 97

98 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles Fréquence de contrôle Solutions Points singuliers Visuelle Pendant la mise en œuvre Protection de l extrémité des panneaux Visuelle Pendant la mise en œuvre Portées entre lisses Visuelle, mètre, laser Pendant la mise en œuvre Résistance des organes de fixations Pendant la mise en œuvre Autour des baies vitrées ou ouvertures, les croisements des joints, doivent être finies soigneusement tout en prenant des mesures pour assurer l étanchéité à l eau, à l air et à la vapeur d eau par la continuité des cordons d étanchéité silicone. En haut de bardage, les extrémités de panneaux seront protégées contre la pluie directement après le montage, afin d éviter l infiltration d eau dans les joints et dans la laine de roche. Flèche limitée au maximum 1/200ème de la portée. Coefficient minimum de sécurité vis-à-vis de la ruine est égal à 3. Fixation par vis autotaraudeuse (rondelle 22 mm) : 150 dan/pièce pour parement extérieur de 0,60 mm. Fixation par vis autoperceuse (rondelle 19 mm) : 150 dan/pièce pour parement extérieur de 0,60 mm. 98

99 Points à contrôler Outil de vérification Tolérances dimensionnelles FIN DE CHANTIER Fréquence de contrôle Solutions Aspect Visuelle A la fin du chantier Planéité Règle, visuelle A la fin du chantier Regarder si la façade a un aspect homogène La flèche prise sous la règle de 2,00 m doit être de 1cm max 99

100 Annexe : contrôle de l arrachement Détermination de l adhérence sur plots Méthode Arrachement avec mesure de la force de plots collés sur le revêtement sec après découpage périphérique : plots métalliques de diamètre 50 mm ; colle époxydique sans solvant à prise rapide. Résultats d'essai Mesure à cinq emplacements par zone et calcul de la moyenne en contrainte. Appréciations bonne si la contrainte moyenne est supérieure ou égale à : o 0,3 MPa (3 bars) dans le cas de rupture cohésive du support ; o 0,5 MPa (5 bars) dans le cas de rupture cohésive du revêtement ou de rupture adhésive. mauvaise dans les cas contraires. Détermination expérimentale in situ de l'adhérence du RPE sur la surface de référence Méthode générale par traction On procède de la manière suivante : Découper, par carottage à la surface de l'enduit et jusqu'au support, une partie circulaire de diamètre égale à 5 cm. Coller sur la partie découpée une pastille métallique de même diamètre et de 1 cm d'épaisseur environ. La pastille est étudiée pour recevoir une vis à tête sphérique, qui vient s'adapter au dynamomètre à soufflet servant à la réalisation de l'essai d'arrachement. 100

101 L'adhérence est reconnue satisfaisante si, sur trois essais effectués en des points répartis choisis au hasard, la résistance à la traction est supérieure à 0,3 MPa (3 dan/cm²) après trois semaines de séchage. Cette valeur de 0,3 MPa tient compte de la résistance mécanique superficielle de certains supports. Dans le cas de supports suffisamment résistants, on obtient généralement des valeurs au moins égales à 0,5 MPa. Méthode simplifiée A défaut de recourir à la méthode ci-avant indiquée qui nécessite un appareillage spécifique, on pourra procéder de la manière suivante : Au moyen d'un marteau et d'un emporte-pièce cylindrique (type mécanicien) d'un diamètre de 20 mm, découper une pastille d'enduit jusqu'au support. L'adhérence est considérée comme bonne si, après la découpe, l'enduit reste adhérent au support ou s'il présente des parcelles de support au verso de la partie découpée. 101

102 VI. Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la santé 102

103 1. Echafaudage RISQUES PRECAUTIONS-SECURITE Chute d hommes -Harnais de sécurité -Garde-corps -Vérifier l état des planches avant de les placers. Chute d objets -Filet de protection -Porter un casque -Porter des bottes de sécurité Manutention d objet difficile car -Etre vigilant étroit Ecroulement de l échafaudage -Vérifier l équerre et l alignement des éléments constitutifs de l échafaudage -Examiner les cadres, les contreventements et les autres composants pour voir s ils sont endommagés, s ils sont gauchis ou s ils montrent des signes de corrosion ou d usure -Utiliser des vérins a vis pour corriger facilement les écarts de niveau, sans qu il soit nécessaire de relever temporairement la structure afin de lui mettre des cales -Bien assujettir tous les contreventements 103

104 Choix du type d échafaudage Type Plates-formes individuelles roulantes légères Plates-formes individuelles roulantes Échafaudages roulants préfabriqués de faible hauteur Echafaudages roulants * Hauteur maximum du Charge d utilisation plancher suivant la norme 1,00 m 150 kg 2,50 m 2classes : 100 kg 200 kg 2,50 m 200 kg/m 2 8,00 m à l extérieur 2 classes : 150 kg/m 2 12,00 m à l intérieur 200 kg/m 2 Echafaudages de pied * 31,00 m 6 classes : 75 kg/m 2 à 600 kg/m 2 * ces matériels, bien que conçus pour des grandes hauteurs, sont également utilisés pour des faibles hauteurs RISQUES Choisir un échafaudage mal adapté PRECAUTIONS-SECURITE -Prévoir les charges qui seront appliquées à l échafaudage -Mesurer la hauteur au plancher à ravaler 104

105 105

106 Echafaudage tubulaire à pied 1 amarrage : dispositif reliant l échafaudage à une construction existante 2 ancrage : ensemble des pièces solidaires de l ouvrage sur lequel s accroche l amarrage 3 traverse : moise disposé perpendiculairement à la plus grande dimension de la structure 4 bracon : diagonale comprimée reprenant un porte-à-faux ou mise en place de renfort de Poutre 5 console : élément ou ensemble d élément, destiné à constituer un plancher de circulation ou de stockage en porte-à-faux de l échafaudage 6 croix de Saint Andrée : élément destinés en croix dans un même plan vertical de l échafaudage destine a assurer un contreventement et / ou la résistance de l ossature 7 contreventement longitudinal : tube mis en place pour éviter la déformation de l échafaudage. Le contreventement, généralement obtenu par triangulation, donne sa rigidité d ensemble à l échafaudage 8 contreventement horizontal : tube mis en place pour éviter la déformation de l échafaudage. Le contreventement, généralement obtenu par triangulation, donne sa rigidité d ensemble à l échafaudage 9 et 10 garde corps : élément de protection des personnes constitues en France par un lisse et un sous lisse assembles ou indépendants 11 longeron : moise disposé dans le sens longitudinal de la structure 12 montant : élément vertical d un échafaudage 13 nœud : point où concourent deux ou plusieurs éléments longilignes. Par extension, ce terme désigne aussi l élément de liaison 14 plateau surface de travail ou de stockage réalise en bois, métal ou tout autres matériaux 15 et 16 platine ou semelle : plaque rigide permettant de reparti la charge du poteau sur une plus grand surface d appui. Elle est réglable ou non 106

107 2. Couche primaire et adjuvant Ex : ibodur fixateur ( weber et broutin) RISQUES Nocif Dangereux pour l environnement Inflammable PRECAUTIONS-SECURITE -Eviter tout contact, porter des gants -Ne pas respirer les poussières, porter un masque -Ne pas rejeter dans le milieu naturel -Faire un tri lors des déchets -Ne pas approcher de source de chaleur, ou de flamme au produit 107

108 3. Produits irritants (weber et broutin) Enduits monocouche projeter : Weber.lite F Weber.lite G Weber.lite HR Weber.pral DR Weber.pral F Weber.pral G Weber.pral TE Revêtement d imperméabilité : Tramiplast 2 Ragréage des façades : Terraplast PPE Nettoyage des façades : Klinor antimousse Protection des façades : Klinor antigraffiti P RISQUES PRECAUTIONS-SECURITE Irritant -Eviter tout contact, porter des gants -Ne pas respirer les poussières, porter un masque 108

109 4. Machine à projeter RISQUES Projections Bruit Poussière lors du malaxage (Seulement pour celui qui est au malaxage) Si on lâche le tube : salissure de l environnement du chantier. PRECAUTIONS-SECURITE -Porter des lunettes de protection -Porter un casque anti-bruit -Porter un masque -Exercer assez de pression avec les mains sur le tube pour ne pas le lâcher 109

110 5. Environnement et Abords du Chantier RISQUES Chute d objet Nuisances sonores Poussière Particules (morceau de ravalements par ex.) Intempéries PRECAUTIONS-SECURITE Protection mise en place sur toute la surface de l échafaudage afin d isoler de la voie public les nuisances dues aux travaux ou de protéger les travailleurs des intempéries : -bâche -filet -tôle 110

111 6. Décapage sous forte pression RISQUES Projection dans les yeux Projection sur les mains (ou tout autre partie du corps non protégée) Bruit PRECAUTIONS-SECURITE -Porter des lunettes de protection -Porter un casque -Porter des gants -Porter casque anti-bruit 111

112 VII. Mise en Œuvre 112

113 1. Enduits (cas de l enduits couche mince) Travaux préparatoires Les supports comportant des moisissures doivent être lavés et recevoir un traitement. Les fissures seront préalablement traitées. Travaux d apprêt L application d une couche d impression est impérative pour les supports suivants : Enduits bâtards (à la chaux, bétons ragrées) : rôle de régulariser l absorption des supports Supports tâchés ou glacés : sur béton banché, préfabriqué d aspect glacé ou présentant des traces d huile de démoulage, la couche d impression doit être spécifique Supports peints Mise en œuvre Projection d un enduit mince à base de liant organique, puis pose d un treillis soudés, puis projection d une nouvelle couche d enduit. Finition : revêtements plastiques épais Lissage de finition d un revêtement plastique épais à liant non pigmenté 113

114 Finition au rouleau à relief écorce d un revêtement plastique épais appliqué à la lisseuse Application d un revêtement plastique pigmenté ribbé 114

115 2. Mise en œuvre de l armature en textile Il existe de nombreux revêtements de ce type, tels que le textile, souple, fibre, Dans le cas des revêtements comportant une armature en textile, leur mise en œuvre nécessite un important travail de traitement des fissures. Mise en œuvre Application de l armature sur une couche fraîche du produit d étanchéité Découpe de l armature textile pour adaptation au tableau. Puis application au rouleau sur le produit d étanchéité Application sur l armature d une nouvelle couche d enduit Application au rouleau de la couche de finition colorée du revêtement d étanchéité de façade 115

116 3. Peintures Travaux préparatoires Ils comprennent des travaux qui ne sont pas ordinairement effectués par le peintre, tels que : réparation, rebouchage, ragréages, D autres travaux sont plus couramment de la compétence du peintre : égrenage, brossage, époussetage, décapage, Travaux d apprêt Ces travaux se limitent aux couches d impression. Il en existe de plusieurs types, pigmentés ou non : Isolante Hydrofuge D accrochage Mise en œuvre Empâtage d un rouleau laine ou mousse alvéolée en le roulant dans le bidon de peinture. Le rouleau doit être entièrement enrobé de revêtement. Taper d un coup sur le bord du bidon pour faire tomber l excès de produit. 116

117 Déplacer le rouleau vers le bas, puis remonter plus haut que le point de départ. En un ou deux passages, répartir la couche de revêtement. Réempâter le rouleau pour l application de chaque bande. Après l étalement de quelques bandes, croiser horizontalement sans recharger le rouleau. La finition est en général réalisée par roulage vertical : soit de haut en bas, soit de bas en haut, selon le produit et l aspect désiré. Selon l aspect désiré, le rouleau utilisé est le même que pour l application ou bien un rouleau spécial effet. 117

118 4. Bardage Il est possible de fixer un isolant sous les éléments de parement. À l aide d un laser ou d un niveau, tracer l horizontalité servant de référence départ pour la pose des profilés. Le point de départ st déterminé suivant le plan de calepinage. Marquer l espacement des profilés en fonction du joint vertical désiré. Puis représenter les équerres afin de réaliser la perforation pour la mise en place des chevilles, les équerres sont à disposer suivant le tracé du profilé. Mettre en place les profilés aux extrémités et régler la verticalité. Régler la verticalité des profilés intermédiaires. La mise en place des agrafes de départ se fait à partir du point bas du profilé positionnée sur le repère horizontal. 2 vis auto-foreuses par agrafe. Un traçage des profilés tous les 10 mm procure une facilité de mise en œuvre en conservant une homogénéité des joints verticaux. Placer les éléments de vêtage. Mettre en place les différents parements. 118

119 5. Bardage à double ossature Il est possible de fixer un isolant sous les parements du bardage. À l aide d un laser ou d un niveau, tracer l horizontalité servant de référence départ pour la pose des profilés. Le point de départ est déterminé suivant le plan de calepinage. Marquer l espacement choisi pour les profilés. Puis présenter les équerres afin de réaliser la perforation pour la mise en place des chevilles. Régler la verticalité des équerres à l aide d un laser ou d un niveau. Les équerres sont en quinconce suivant le tracé du profil. Positionner, régler la verticalité des profilés aux extrémités du mur et fixer les profilés sur les équerres. Le réglage de la verticalité des profilés intermédiaires se fait en dernier. Fixer les rails aux profilés en fonction du parement. L utilisation d un gabarit de pose est recommandée. Fixer les parements sur les rails horizontaux à l aide de vis ou de colle (mastic dans la gorge de la barrette du profilé métallique). Le premier élément fixé, recommencer dans la longueur. 119

120 Fixer les autres éléments de façon «alternés». Un élément recouvrant les deux autres en dessous. Bardage terminé. Bardage terminé. 120

121 6. Vêtage Principe généraux : - Plan de calpinage préalable - La pose de la première lisse nécessite un soin particulier pour le réglage de son horizontalité car elle conditionne celle des rangées supérieures - L avancement s effectue par rangées horizontales successives de bas en haut. - Les plaques d une même rangée sont maintenues entre deux lisses horizontales venant s insérer sur leurs ailes hautes et basses dans les rainures prévues et chants horizontaux des plaques. - Des joints horizontaux de fractionnements doivent être faits au moins tous les 18m. L ouverture de ces joints est d au moins de 15mm. Opération de pose : A-) Mise en place de l isolation thermique. - Des panneaux isolants de polystyrène expansé sont préfixés par des fixations mécaniques pour être pris en fixation définitive lors de la mise en place des lisses. B-) Pose des lisses. - Les lisses sont fixées à l aide de chevilles en polyamide et de vis. - La coplanéité des lisses à +/- 1mm est obtenue lors du blocage de la cheville. - La longueur de la fixation doit être prévue en fonction d une interposition ou non d isolant. - Sur la largeur de la façade, le raccordement des lisses s effectue par alignement horizontale bout à bout avec un joint ouvert de 3 à 5 mm. - Le porte-à-faux en extrémité de lisse est limité à 15 cm. - La pose des lisses s effectue sans gabarits, la nouvelle lisse à fixer vient coiffer la rangée de plaques inférieures en appuies sur le joint mousse. C-) Pose des dalles. - Les dalles se mettent en œuvre par insertion dans leurs rives horizontales rainures, les ailes des lisses formant clé continue d assemblage. - Après réalisation d un alignement horizontal de dalles, le poseur s assurera que l ouverture du joint horizontal entre dalles ne laisse pas passer une calle de 7 mm d épaisseur. - Les joints verticaux des plaques adjacentes d une même rangée horizontale sont ouverts ou fermés - Un blocage mécanique des dalles doit être prévu tous les 3 mètres au plus pour éviter tout risque de translation de ces dernières. - Ce blocage est également à réaliser à chaque extrémité de rangée sur la dernière dalle. D-) Points singuliers. - «Voir la conception du lot». 121

122 7. Vêture La mise en œuvre se réalise de la même manière que le vêtage. Seul l élément de parement change : l élément se compose d un isolant et d un parement. 122

123 VIII. Pathologies 123

124 1. Pathologies n induisant pas de dégradation de support a. Résidus de Peinture Description : Ancien reste de peinture qui est encore accroché à la façade. Causes : ancienne peinture faite sur la façade. Traitement : Nettoyage haute pression : Ce traitement consiste à projeter de l eau à haute pression sur la façade : la salissure est en même temps ramollie par l eau et éliminée par la puissance du jet. Un mouillage préliminaire sans pression peut permettre une amorce de ramollissement des saletés. 124

125 b. Salissures et Encroûtements Noirs Description : L encroûtement se différencie de la salissure par son épaisseur qui est d un mm environ. Cette croûte est peu adhérente sur les pierres dites «froides» (ex : marbre). Elle se détache ou se ramolli sous l action du ruissellement de l eau. Sur les pierres tendres ou poreuses, l encroûtement est très rapide car des cristaux de gypse ou de calcite retiennent les particules noires. Causes : Salissures liées directement à la pollution, c est à dire à la combustion du fuel, de l essence, de produits industriels. Réparation : Cataplasme : consiste à appliquer sur les ouvrages des compresses humides pouvant être imbibées de solvant. Le cataplasme ainsi formé a pour fonction de ramollir les corps gras, suies et autres salissures incrustées sur la couche superficielle de la pierre. Au terme de l opération, le cataplasme est retiré, laissant apparaître sur la façade une boue non adhésive que l on élimine par simple brossage doux et rinçage à l eau. Electro-lessivage : consiste à extraire les sels nuisibles contenus dans les façades en utilisant la différence de potentiel électrique entre deux électrodes disposées contre le support à nettoyer. Il s agit d appliquer le principe de l électrolyse : l eau contenue dans le mur va véhiculer le courant électrique. L application se fait in situ, directement sur les éléments à traiter. Ruissellement d eau : consiste à alterner sur la façade ruissellement d eau et brossages. L eau, à laquelle peuvent être ajouté des savons industriels qui en augmentent l effet mouillant, ramollit les croûtes, les transforme en boues, et les entraîne dans son ruissellement. Nettoyage haute pression : Ce traitement consiste à projeter de l eau à haute pression sur la façade : la salissure est en même temps ramollie par l eau et éliminée par la puissance du jet. Un mouillage préliminaire sans pression peut permettre une amorce de ramollissement des saletés. 125

126 c. Salissures Grasses Description : Salissures invisibles à première vue, formant une sorte de pellicule grasse sur le support. Un test efficace pour les diagnostiquer consiste à projeter de l eau sur la surface : si l eau reste en surface et forme des perles, un traitement pour dissoudre les graisses est nécessaire. Causes : Provenant de la pollution atmosphérique, les salissures grasses accompagnent souvent les salissures noires. Réparation : Cataplasme : consiste à appliquer sur les ouvrages des compresses humides pouvant être imbibées de solvant. Le cataplasme ainsi formé a pour fonction de ramollir les corps gras, suies et autres salissures incrustées sur la couche superficielle de la pierre. Au terme de l opération, le cataplasme est retiré, laissant apparaître sur la façade une boue non adhésive que l on élimine par simple brossage doux et rinçage à l eau. Nettoyage haute pression : Ce traitement consiste à projeter de l eau à haute pression sur la façade : la salissure est en même temps ramollie par l eau et éliminée par la puissance du jet. Un mouillage préliminaire sans pression peut permettre une amorce de ramollissement des saletés. «Façade présentant des salissures noires et e des salissures grasses» (Maison de la mutualité- Marseille) 126

127 d. Salissures Rouges «Exemple de salissure rouge» Description : Salissures aisément reconnaissables à l aspect rouge que prend le support, et apparaissent suite à une abrasion de la brique ou de la pierre. Causes : Il ne s agit donc pas d un processus de superposition sur le matériau, comme c est le cas pour une couche de salissure, mais plutôt d une mise à nu d une couleur contenue à l intérieur de celui-ci. La couleur rouge peut-être origine végétale, elle est alors causée par des micro-organismes de type cryptogame (il s agit de champignons microscopiques incrustés dans la pierre), ou minérale, dans ce cas des grains de pyrite ou des oxydes de fer constitutifs du support créent des traînées ocre ou rouges. Réparation : Nettoyage haute pression : Ce traitement consiste à projeter de l eau à haute pression sur la façade : la salissure est en même temps ramollie par l eau et éliminée par la puissance du jet. Un mouillage préliminaire sans pression peut permettre une amorce de ramollissement des saletés. PS : cette méthode n est pas au point en ce qui concerne les salissures rouges. 127

128 e. Salissures Vertes «exemple de salissures vertes» Description : Appellation regroupant toutes les salissures d origine biologique : mousses, lichens, moisissures, algues, etc. Ces salissures ne sont pas toujours vertes : elles peuvent prendre différentes teintes selon la nature des micro-organismes qui les composent. Il existe ainsi des salissures vertes de couleur noire, de la famille des lichens. Causes : Leur apparition est favorisée par l humidité et par le vent, qui transportent les substances à leurs développements. Réparation : pour atténuer les salissures vertes, on peut effectuer une «électro-osmose phorèse», l électro-osmose est le processus permettant la création du déplacement d un fluide à travers une paroi poreuse. L électro-phorèse est le déplacement des particules ionisées en suspension dans un liquide entre deux électrodes. Ce procédé permet d empêcher la remonté capillaire en jouant sur la différence de potentiel électrique entre le sol et le mur humide. Nettoyage haute pression : Ce traitement consiste à projeter de l eau à haute pression sur la façade : la salissure est en même temps ramollie par l eau et éliminée par la puissance du jet. Un mouillage préliminaire sans pression peut permettre une amorce de ramollissement des saletés. 128

129 2. Pathologies induisant une dégradation du support a. Alvéositation «Exemple d alvéolisation» Description : Dépression sableuse ou pulvérulente creusée dans la roche ou la brique. Causes : Elle est due à l action du vent qui, chargé de particules abrasives, érode et creuse le support. Le recul de la surface peut atteindre plusieurs dizaines de centimètres. Réparation : Substitution de pierre identique : Ce traitement consiste à substituer à une pierre trop endommagée pour être réparée ou consolidée, une pierre identique ou aux caractéristiques physiques et mécaniques très proches. Le même principe peut être appliqué pour un mur en brique. Substitution de pierre artificielle : Cela consiste à éliminer soigneusement les parties endommagées puis à reconstituer l élément enlevé par un rapiéçage à l aide de mortier. Pour qu il n y ait pas de contraste avec le reste de la façade, le mortier est souvent associé à des poudres de pierre. Le même principe s applique au mur de brique. 129

130 b. Délitage «exemple de délitage» Description : Séparation des plans de stratification ou de schistosité de la pierre (les «lits»). Le délitage se manifeste comme la desquamation par un débit en feuillets, mais la texture de la pierre n est pas modifiée et on n observe pas de zones pulvérulentes. Causes : le plus souvent induite par une sollicitation mécanique, par exemple une surcharge de la structure. Le cycle gel/dégel peut être cause de délitage : les lits offrent un passage naturel à l eau qui, en gelant, se dilate et détache les lits les uns des autres. Réparation : Substitution de pierre identique : Ce traitement consiste à substituer à une pierre trop endommagée pour être réparée ou consolidée, une pierre identique ou aux caractéristiques physiques et mécaniques très proches. Le même principe peut être appliqué pour un mur en brique. 130

131 c. Désagrégation Désagrégation sableuse : «exemple de désagrégation» Description : Dépression sableuse ou pulvérulente apparaissent à la surface des pierres calcaires. Ce phénomène, qui s apparente à une alvéolisation, peut creuser une pierre sur une profondeur de plusieurs dizaines de millimètres. Causes : l action des remontées capillaires Désagrégation saccharoïde : Description : Dépolissage de la pierre, dont la surface prend l aspect du sucre. Causes : La désagrégation saccharoïde survient dans un contexte de forte exposition au soleil, lorsqu un matériau de couleur clair et un autre de couleur sombre (2 types de marbre par exemple) sont contigus. Le matériau clair absorbant peu la chaleur du soleil, le matériau sombre emmagasine plus d énergie que si toute la surface était de même teinte. Il subit donc une altération plus rapide que s il avait été placé dans une surface uni. Réparation : Biominéralisation : C est une technique récente du traitement de la pierre qui utilise des bactéries calcifiantes. Celles-ci ont la particularité de produire un maillage protecteur de carbonate de calcium sur leurs membranes. En pénétrant dans les pores et les interstices de la pierre, ce maillage de calcaire reconstitue de manière durable le voile de calcite et aide ainsi à la génération du calcin. Consolidation par imprégnation : Ce traitement permet de retrouver la porosité et la dureté originelle de matériaux minéraux poreux par imprégnation d agents consolidant. Avant la consolidation, on fait une pré consolidation puis un nettoyage. La consolidation consiste à appliquer des produits consolidant qui reconstituent l homogénéité de la pierre en favorisant la minéralisation ou la cristallisation des zones dégradées. Ils peuvent être appliqué à la brosse, ou par vaporisation. C est une solution mieux que la retaille mais elle est plus chère. Substitution de pierre identique : Ce traitement consiste à substituer à une pierre trop endommagée pour être réparée ou consolidée, une pierre identique ou aux caractéristiques physiques et mécaniques très proches. Le même principe peut être appliqué pour un mur en brique. Substitution de pierre artificielle : Cela consiste à éliminer soigneusement les parties endommagées puis à reconstituer l élément enlevé par un rapiéçage à l aide de mortier. Pour qu il n y ait pas de contraste avec le reste de la façade, le mortier est souvent associé à des poudres de pierre. Le même principe s applique au mur de brique. 131

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