4.3 Le local de stockage des produits phytosanitaires

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1 HYGIÈNE ET SÉCURITÉ 4.3 Le local de stockage des produits phytosanitaires Chapitre 4 Le stockage des produits phytosanitaires doit permettre une bonne conservation des produits pour qu ils gardent toute leur intégrité et leur efficacité, tout en garantissant la sécurité des utilisateurs, du public et de l environnement. Code de la santé publique : Les produits doivent être entreposés à l écart des denrées alimentaires ou animales, mais aussi à l écart de toute autre substance ou préparation notamment des autres produits dangereux ou inflammables (carburant ou comburant, tels que les engrais nitratés) pour éviter des risques d incendie. Décret du 27 mai 1987, relatif à la protection des travailleurs exposés aux produits antiparasitaires à usage agricole : Le local doit être fermé à clé s il contient des produits classés T+, T, cancérigènes, mutagènes, tératogènes, aéré et ventilé. Le lieu de stockage est strictement réservé à cet usage. Pour plus de sécurité - Le local doit conserver les produits à l abri du gel et de la chaleur (pour connaître les températures de stockage des produits, contactez votre fournisseur). - La porte du local s ouvre vers l extérieur, et un panneau «Interdiction de fumer» est affiché sur cette porte. - Les produits sont conservés dans leurs emballages d origine, avec les étiquettes. - Les ustensiles spécifiques (seaux, doseurs ) doivent être marqués et conservés dans le local. - Un extincteur et un point d eau sont disponibles à proximité du local. - Les consignes de sécurité et de secours en cas d urgence (téléphone du centre antipoison, SAMU ) sont affichées à l extérieur du local. - L installation électrique doit être en bon état (néons spécifiques). - Les produits sont entreposés sur des étagères en matière non absorbante. - L armoire contenant les Equipements de Protection Individuelle doit être située à l extérieur du local. En cas de fuite ou chute de bidons : - Prévoir une réserve de matière absorbante dans le local (vermiculite ). Un bac de rétention sous les produits permet de récupérer le produit. - Le sol du local doit être étanche. Le local sera isolé grâce à un seuil surélevé ou à un bac de rétention qui sera creusé. - Les matières absorbantes souillées doivent être éliminées par une entreprise agréée. 19

2 Chapitre 4 HYGIÈNE ET SÉCURITÉ Point d eau à l intérieur ou à proximité du local Matière absorbante Produit phytosanitaire non utilisable (PPNU) en attente de destruction Eclairage suffisant et conforme Aération haute Ustensiles réservés à l usage des produits dans le local Extincteur dans le local ou à proximité Consignes de sécurité CONSIGNES Isoler : T, T+ CMR Local fermé à clé Dispositif hors gel Aération basse Corrosifs : séparer acides et bases (bacs de rétention séparés) Sol en cuvette imperméable de rétention Emballages phyto vides, rincés, égouttés, Séparer comburants et inflammables bouchons à part Pour les communes, entreprises ou structures qui stockent peu de produits phytosanitaires, non classés ou classés Xi ou Xn, non cancérigènes, non tératogènes et non mutagènes : Placez-les dans une armoire fermée, ou une caisse fermée (étanche en cas de fuites) identifiée «PRODUITS PHYTOSANITAIRES» à l écart de tout autre produit, dans un local aéré ou ventilé, fermé à clef et hors gel. Il existe également des locaux de stockage préfabriqués ou des caissons étanches ventilés, pour stocker les produits phytosanitaires. ATTENTION : il n est pas autorisé de stocker les produits phytosanitaires dans un réfrigérateur ou un congélateur. Gestion des stocks Bien connaître les stocks et appliquer le principe du premier entré, premier sorti (noter la date de livraison sur les produits). Tenir un cahier de gestion des stocks (voir fiche pratique n 1 à la fin de ce guide). Acheter annuellement les produits en fonction des besoins (par exemple, connaissance de la surface à désherber ) et des retraits du marché. Ceci évite de créer des stocks de produits phytosanitaires non utilisables (PPNU). 20

3 Chapitre 5 BONNES PRATIQUES AVANT LE TRAITEMENT 5.1 Traiter ou ne pas traiter? En milieu urbain, les produits phytosanitaires les plus utilisés pour l entretien des espaces publics sont les herbicides. Une pluie qui survient après le traitement d une surface peu ou pas perméable peut avoir des conséquences graves sur la contamination des eaux superficielles (entraînement des substances actives vers le réseau d eau pluviale par exemple). Faut-il traiter? Schéma de décision d un désherbage : Quel est le type de site à entretenir (centre-bourg, friches, )? Pourquoi faut-il entretenir la zone (sécurité, esthétisme)? Quel est le niveau de tolérance des «herbes spontanées» sur le site? (= objectifs d entretien) Observations sur le terrain : reconnaissance des herbes spontanées, estimation du niveau d infestation si le niveau de tolérance sur le site est dépassé : décision d intervention Pour réduire l utilisation de produits herbicides, des techniques préventives et curatives existent (cf. pages 33 et suivantes). Mais est-il nécessaire de chercher à éradiquer à tout prix les herbes spontanées? Ces herbes qu on dit mauvaises le sont-elles vraiment? Alimentaires, médicinales, esthétiques, bio-indicatrices, contribuant à la biodiversité faunistique Elles ont toutes des vertus trop souvent méconnues. Apprenez à les reconnaître et faites-les connaître aux habitants afin qu ils acceptent de les voir apparaître dans le paysage urbain et sachez identifier celles qui peuvent poser problème (invasives, allergènes...), telle que l ambroisie. La chélidoine qui pousse ici dans une venelle est aussi appelée herbe à verrues car son suc jaune-orange est utilisé pour éliminer les verrues. 21

4 Chapitre 5 BONNES PRATIQUES AVANT LE TRAITEMENT Apprendre à reconnaître les zones à risques Traiter à proximité de cours d eau ou sur des zones imperméables présente un fort risque de contamination des eaux superficielles. Il est nécessaire d identifier les zones à risque avant de décider du type d intervention. Attention : L arrêté du 12 septembre 2006 interdit toute application de produit phytosanitaire à moins de 5 m des points d eau permanents ou temporaires (traits bleus continus ou discontinus sur une carte IGN au 1/25000 ème ). Cette Zone de Non Traitement (ZNT) peut être de 5, 20, 50 ou 100 m selon la spécialité commerciale. La ZNT est indiquée sur l étiquette du bidon. Si rien n est indiqué, respecter une distance de 5 m. L arrêté du 27 juin 2011 réglemente l utilisation de certains produits phytosanitaires dans les lieux fréquentés par le grand public ou des personnes vulnérables. Par ailleurs, il impose un balisage des zones traitées et un affichage informant des dates de traitement ainsi que du nom de la spécialité commerciale utilisée. Les zones à risque élevé : zones peu ou pas perméables (ponts, routes bitumées, asphaltées, secteurs pavés, dallés, cimentés, stabilisés ). Évitez les traitements chimiques et privilégiez les techniques alternatives. En cas de nécessité, utilisez un herbicide foliaire par tâches. Les zones à risque faible : zones perméables, planes et éloignées des points d eau (gazons, allées gravillonnées ). ATTENTION! la perméabilité des surfaces dépend de leur compactage. L utilisation de produits phytosanitaires est possible (foliaires, antigerminatifs, sélectifs ). À efficacité égale, choisissez des produits plus respectueux de l environnement (sans classement AQUA, ni «dangereux pour l environnement»), sans classement toxicologique, et à faible dose/hectare. Respectez les bonnes pratiques! Un outil d aide à la décision au niveau de la commune : le plan de désherbage - Repérer les surfaces à désherber sur la commune et définir leur objectif d entretien (tolérance ou non des herbes spontanées, et choix de la méthode d intervention). - Les classer (à risque élevé ou faible). Les différents types de surfaces seront répertoriés sur une carte. - Mesurer les surfaces qui seront traitées chimiquement (cela permet d ajuster la quantité de bouillie à préparer). - Adapter les produits au type de site traité. Le plan de désherbage permet de raisonner l entretien de la commune tout en préservant l environnement et en occasionnant une meilleure gestion des produits phytosanitaires (réduction des zones traitées, mesure des surfaces ). 22

5 BONNES PRATIQUES AVANT LE TRAITEMENT 5.2 Le matériel et son entretien Décret n du 1 er décembre 2008 relatif au contrôle des matériels destinés à l application de produits phytopharmaceutiques. Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1 er janvier Les pulvérisateurs concernés sont les pulvérisateurs à rampe dont la largeur de travail est supérieure à 3 m, ainsi que les pulvérisateurs pour arbres et arbustes. Renseignements : ou Chapitre 5 Les accessoires du pulvérisateur Les buses Il existe un code couleur pour les buses, selon le volume hectare recherché. Buse à fente Jet plat, traitement en plein Herbicide, fongicide, insecticide sur gazon - 1,5 à 2 bars Buse à miroir Jet en nappe, traitement en localisé. Herbicide 1,5 à 2 bars Buse à turbulence Jet conique creux, traitement sur arbres et arbustes Débroussaillant, fongicide, insecticide 2 à 10 bars Le manomètre Les gouttelettes de produit pulvérisées seront plus ou moins fines selon la pression utilisée. Réglez la pression en fonction du type de produit et de buse utilisés. Dans tous les cas, l épandage de produits phytosanitaires doit se faire sous pression (pas d épandage avec un arrosoir ou une tonne à eau!). Le cache-herbicide Il évite la dérive due au vent. Des pompes-doseuses peuvent être installées sur le pulvérisateur Avantages : - Le produit est injecté directement au niveau du circuit de pulvérisation. La cuve contient de l eau claire. On évite les problèmes liés à la gestion du fond de cuve. - L apport de produit est régulier, et le mélange homogène. Ce système est adapté aux produits liquides. Pour les poudres, il faut préparer des solutions-mères. 23

6 Chapitre 5 BONNES PRATIQUES AVANT LE TRAITEMENT Avant chaque début de campagne, vérifiez le bon état de fonctionnement de votre matériel (buses, manomètre, ). Rappel : décret de 1987 (Cf. fiche 3.2) L employeur est tenu de fournir un matériel en bon état. L étalonnage, pour quoi faire? Etalonner le matériel permet de connaître la quantité de bouillie épandue à l hectare, donc de calculer la quantité de produit correspondante, en respectant la dose homologuée. L étalonnage sert aussi à corriger les erreurs de sur-dosage ou sous-dosage liées aux problèmes du matériel (buses bouchées, tuyauterie défectueuse ) ou aux problèmes liés à l applicateur (vitesse d avancement trop faible ). L étalonnage doit être réalisé chaque année, avant la campagne de traitement, pour chaque applicateur (voir fiche pratique n 2 à la fin de ce guide). Étalonnage d un pulvérisateur à dos : - Verser 1 L d eau claire dans le pulvérisateur - L épandre à la cadence habituelle de traitement - Mesurer la surface couverte Calcul de la quantité d eau épandue par hectare : 1 L x m 2 surface couverte (m 2 ) x 1 Ha Étalonnage d un pulvérisateur tracté à lance : Exemple : une personne traite 20 m 2 avec 1 L d eau. La quantité d eau épandue par hectare est : / 20 = 500 L/ha - Choisir le type de buse et régler la pression, - Déterminer le débit de la buse en 1 minute à l aide d un récipient gradué, - Mesurer la surface couverte en marchant à cadence habituelle pendant 1 minute. Calcul de la quantité d eau épandue par hectare : Débit en 1 min (L) x m 2 surface couverte en 1 min (m 2 ) x 1 Ha Exemple : une personne couvre en une minute 27 m 2 en utilisant une buse dont le débit est de 2.7 L/min. La quantité d eau épandue par hectare est de : (2.7 x ) / 27 = L/ha. Remarque : Pulvérisateur à rampe Vérifier le fonctionnement de toutes les buses en disposant un récipient gradué sous chaque buse. Faire fonctionner la rampe durant 1 minute : si une buse présente un débit différent de +/- 10 % des autres buses, elle présente un défaut. Procéder à l étalonnage comme pour le pulvérisateur à lance (le débit est égal à la somme des débits des différentes buses). 24

7 BONNES PRATIQUES AVANT LE TRAITEMENT 5.3 Le calcul de dose Quelques rappels sur le calcul des surfaces Chapitre 5 1 ha = m 2 L l R S(m 2 ) = L(m) x l (m) S(m 2 ) = 3,14 x R 2 (m) Premier cas : on connaît la surface à traiter Quel est le volume d eau à épandre? - On veut traiter une surface de X m 2. - Le volume de bouillie à l hectare pour l applicateur est de : Y L/ha (résultat de l étalonnage). Calcul de la quantité d eau à introduire dans le pulvérisateur : X (m 2 ) x Y (L/ha) = Quantité d eau (L) Quelle est la dose de produit à introduire dans le pulvérisateur? La dose de produit homologuée est de Z L/ha ou g/ha (voir sur l emballage du produit). Calcul de la quantité de produit nécessaire pour traiter la surface de X m 2 : X (m 2 ) x Z (L/ha ou g/ha) = Quantité de produit (L ou g de produit pur) Exemple : un applicateur doit traiter 400 m 2 avec un herbicide homologué à 8 L/ha. Son étalonnage donne un résultat de 600 L/ha. Quantité d eau à introduire dans le pulvérisateur : (400 x 600) / = 24 L Quantité de produit à mettre dans les 24 L = (400 x 8) / = 0,32 L Il lui faudra diluer 0,32 L de désherbant dans les 24 L d eau pour traiter les 400 m 2. L applicateur ne dispose que d un pulvérisateur à dos d une contenance maximale de 18 L. Il préparera deux pulvérisateurs de 12 L, avec 0,16 L de produit. Ce calcul permet de réduire les fonds de cuve au minimum. 25

8 Chapitre 5 BONNES PRATIQUES AVANT LE TRAITEMENT Deuxième cas : on ne connaît pas la surface à traiter (traitement par taches, tours d arbres ) Le calcul de dose se fait à partir du volume de bouillie voulu. - Le volume d eau introduit dans le pulvérisateur est de : X L. - Le volume de bouillie à l hectare pour l applicateur est de : Y L/ha (résultat de l étalonnage). - La dose de produit homologuée est de Z L/ha ou g/ha (voir sur l emballage du produit). Calcul de la quantité de produit nécessaire : X (L) x Z (L/ha ou g/ha) = Quantité de produit (L ou g de produit pur) Y (L/ha) Exemple : un applicateur prépare un pulvérisateur complet de 18 L. Il souhaite utiliser un herbicide homologué à 8 L/ha. Son étalonnage donne un résultat de 500 L/ha. Quantité de produit à mettre dans les 18 L d eau : (18 x 8) / 500 = 0,29 L. Il lui faudra diluer 0,29 L de produit dans les 18 L d eau. L étalonnage dépend : du matériel (pression et type de buse) de l applicateur (vitesse d avancement). Ne pas hésiter à changer la (les) buse(s). En effet, au fil des utilisations les buses s usent, le débit s en trouvant modifié. Cela influence le résultat de l étalonnage. 26

9 Chapitre 6 BONNES PRATIQUES PENDANT LE TRAITEMENT 6.1 Préparation de la bouillie Arrêté du 12 septembre 2006, relatif à la mise sur le marché et à l utilisation des produits visés à l article L du code rural et de la pêche maritime. Après avoir vérifié que : - vous connaissez précisément les zones à traiter - vous avez calculé le volume précis de produit à épandre - vous avez étalonné votre matériel de pulvérisation - les conditions climatiques sont favorables (page 29) Vous pouvez commencer le traitement ATTENTION : la préparation de la bouillie nécessite la manipulation de produit concentré. Les risques pour l applicateur sont très élevés (risques de projection, d éclaboussures ). Protégez-vous! (voir page 15) - Le port des lunettes, du masque à cartouches, des bottes, des gants et de la combinaison (ou d un tablier imperméable) est indispensable à cette étape, quel que soit le produit. - Ne pas fumer, boire ou manger pendant la préparation de la bouillie! Protection de la ressource en eau Lors du remplissage, évitez tout contact entre le tuyau d alimentation en eau et la bouillie. En effet, en cas d incident sur le réseau (fuite ), un effet de siphonnage est possible. La contamination du réseau représente un accident rare, mais aux conséquences dramatiques. Si vous utilisez un pulvérisateur à dos : Utilisez par exemple un arrosoir pour remplir le pulvérisateur. Si vous utilisez un pulvérisateur tracté ou porté : Utilisez une potence ou une cuve intermédiaire. Un clapet anti-retour installé sur le robinet d arrivée d eau empêche la contamination du réseau par aspiration de bouillie en cas d accident. Ne prélevez pas directement l eau à partir d un point d eau (rivière, fossé, étang ), pour éviter leur contamination. 27

10 Chapitre 6 BONNES PRATIQUES PENDANT LE TRAITEMENT Choix du lieu de remplissage Préparez la bouillie à l extérieur, sur une zone à moindre risque : zone plane, perméable, éloignée d un point d eau, de préférence enherbée. À ÉVITER ABSOLUMENT : la préparation de la bouillie à proximité d un point d eau (rivière, bouche d égout ), ou sur une surface imperméable (attention aux aires de lavage de matériels munies d un décanteur : le trop-plein du décanteur est relié la plupart du temps au réseau d eau pluviale, donc à la rivière!). Les étapes du remplissage d une cuve Remplissez la cuve au tiers du volume souhaité. Versez le produit de traitement en vous plaçant dos au vent. Agitez le mélange eau-produit. Ajoutez l eau restante. Surveillez le remplissage pour éviter tout débordement de la cuve! L utilisation d un volu-compteur (avec arrêt programmable) permet d éviter les débordements. Attention toutefois aux produits à effet moussant! Pour les pulvérisateurs tractés/portés, l utilisation d un incorporateur à hauteur d homme facilite le versement du produit. Si le bidon est vide : Le rincer trois fois, soit manuellement en agitant le bidon rempli d un tiers d eau claire, pendant trente secondes, soit à l aide d un rince-bidon à pression. Vider l eau de rinçage dans la cuve et égoutter le bidon. De même, rincer le bouchon et le doseur. Si vous emmenez des produits sur le lieu de traitement éloigné, attention aux conditions de transport : il est fortement conseillé de placer les produits dans un coffre étanche, fermé à clé, avec une réserve de matière absorbante dans le véhicule en cas de fuite de produit. Une fois la bouillie préparée, le traitement peut commencer L arrêté du 12 septembre 2006 impose le respect de délais de rentrée, période pendant laquelle aucune personne non protégée ne doit circuler sur une zone ayant subi un traitement phytosanitaire. Si aucune spécification n est indiquée sur l étiquette du produit, ce délai est au minimum de 6h. Il peut être plus long en fonction du produit utilisé : 24h si l étiquette comporte au moins une des phrases de risques R36, R38 ou R41 (H315 à 320), 48h si l étiquette comporte au moins une des phrases de risque R42 (H330 à 332) ou R43 (H310 à 312). Enregistrez les traitements réalisés : L enregistrement est obligatoire (article 67 du règlement CE 1107/2009) et doit contenir au minimum le nom du produit phytopharmaceutique, le moment de l utilisation, la dose utilisée et la zone où le produit phytopharmaceutique a été utilisé. Cela vous permettra en outre de mieux raisonner les traitements suivants. 28

11 BONNES PRATIQUES PENDANT LE TRAITEMENT 6.2 Les conditions météorologiques Chapitre 6 L arrêté du 12 septembre 2006 précise les conditions météorologiques permettant l application de produits phytosanitaires. Consultez les prévisions météorologiques avant chaque traitement Ne pas traiter : S il pleut ou si une pluie, même faible, est annoncée dans les heures qui suivent le traitement. En cas de forte chaleur (température supérieure à 25 C). En cas de vent supérieur à 19 km/h. Si les conditions météo sont défavorables au traitement, celui-ci sera inefficace (produit «lavé», volatilisation d une partie de la substance active ) et nuisible à l environnement (contamination des eaux superficielles, de l air ). Savoir estimer la vitesse du vent : Vitesse approximative du vent au niveau de la rampe Echelle Beaufort (à 10 m de haut) Signes visiblespulvérisation Moins de 1 km/h Force 0 Fumée montant à la verticale. 1 à 5 km/h Force 1 Fumée s inclinant selon la direction de l air. 6 à 11 km/h Force 2 Bruissement des feuilles. Sensation de souffle sur le visage. POSSIBLE 12 à 19 km/h Force 3 Feuilles et pétioles constamment en mouvement. 20 à 28 km/h Force 4 Petites branches en mouvement. Envol de papiers et de poussières. INTERDITE Contact : Météofrance (n département) Site internet : 29

12 Chapitre 7 BONNES PRATIQUES APRÈS LE TRAITEMENT 7.1 Vidange du matériel et gestion des effluents phytosanitaires Arrêté du 12 septembre 2006, relatif à la mise sur le marché et à l utilisation des produits visés à l article L du code rural et de la pêche maritime. Devenir du fond de cuve Si vous avez calculé au plus juste votre volume de bouillie, et que vous utilisez un matériel bien réglé et étalonné, le reste de bouillie ne provient que du «volume mort», inhérent au matériel : forme de la cuve, tuyauterie Les restes de bouillie ne doivent en aucun cas être vidés dans les égouts, la cour de l atelier, ou dans un fossé. Diluez le fond de cuve avec de l eau claire (au moins 5 volumes d eau claire pour un volume de bouillie restante) et épandez le tout sur la surface traitée, à grande vitesse, ou sur une surface enherbée, sans risque (zone éloignée d un point d eau, plane ), jusqu à désamorçage du pulvérisateur et en s assurant que la dose totale appliquée ne dépasse pas la dose maximale autorisée pour l usage considéré du produit. Pour plus de sécurité : renouvelez l opération de dilution avant de rentrer à l atelier. Prévoyez donc une réserve d eau claire à proximité du lieu du dernier traitement. Pour les pulvérisateurs portés/tractés : possibilité d installer une cuve de rinçage sur le pulvérisateur. La dilution du «fond de cuve» est nécessaire même pour un pulvérisateur à dos! Gestion des effluents phytosanitaires* *«Effluents phytosanitaires» : fonds de cuve, bouillies phytosanitaires non utilisables, eaux de nettoyage du matériel de pulvérisation (rinçage intérieur et extérieur) Même après une bonne gestion du fond de cuve, les eaux de nettoyage du matériel (intérieur de la cuve, extérieur du pulvérisateur ) sont chargées en substances actives. L épandage et la vidange des fonds de cuve et des eaux de rinçage externe sont possibles dans les conditions suivantes : - à plus de 50 mètres des points d eau, caniveaux, bouches d égout, à plus de 100 mètres des lieux de baignade et plages, de pisciculture et zones conchylicoles et des points de prélèvement d eau destinée à la consommation humaine ou animale. - toute précaution doit être prise pour éviter les risques d entraînement en profondeur ou par ruissellement des effluents phytosanitaires. - l épandage sur une même surface n est possible qu une seule fois par an. 30 Le nettoyage du pulvérisateur peut être réalisé sur la zone traitée ou sur une aire bétonnée réservée à cet usage. Si vous rincez sur une plate-forme bétonnée, les effluents phytosanitaires doivent être récupérés et traités par un procédé dont l efficacité a été reconnue par le MEDDTL (Ministère de l Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement). Exemple : le lit biologique est un bac étanche dans lequel se trouve un mélange de terre et de paille. Les molécules phytosanitaires déversées sur ce substrat sont dégradées par les micro-organismes présents. Attention : le système, commercialisé ou auto-construit, doit être reconnu comme étant conforme aux prescriptions définies dans l avis relatif à la liste des procédés de traitement des effluents phytosanitaires reconnus comme efficaces par le MEDDTL. Conservez vos équipements de protection individuelle pendant le nettoyage du matériel!

13 BONNES PRATIQUES APRÈS LE TRAITEMENT 7.2 Gestion des emballages vides et produits phytosanitaires non utilisables Arrêté du 12 septembre 2006, relatif à la mise sur le marché et à l utilisation des produits visés à l article L du code rural et de la pêche maritime. Chapitre 7 Emballages vides de produits phytosanitaires (EVPP) Décret du 18 avril 2002 relatif à la classification des déchets : les EVPP sont des déchets dangereux (Déchets Industriels Spéciaux). C est le producteur du déchet (professionnel, service public ) qui doit faire collecter les emballages par une filière spécialisée. Il est strictement interdit de brûler à l air libre, d enterrer ou d abandonner dans la nature les EVPP. La société ADIVALOR, créée en 2001, assure les opérations de transport et traitement des emballages vides (incinération dans des usines spécialisées). Des collectes gratuites sont organisées au moins deux fois par an par les distributeurs de produits phytosanitaires. Elles sont à destination de tous les utilisateurs professionnels : agriculteurs, communes Renseignez-vous auprès de votre distributeur ou des Chambres d agriculture pour connaître les dates de collecte. Pour être acceptés, vos bidons vides doivent être rincés et égouttés avec les bouchons et les opercules mis à part. En attendant la collecte, les emballages vides doivent être conservés dans un endroit clos (éventuellement local de stockage des produits phytosanitaires si sa dimension le permet). Le dépôt en déchetterie est possible si celle-ci dispose des structures de collecte spécifiques. Produits phytosanitaires non utilisables (PPNU) Ce sont des produits : - dont l Autorisation de Mise sur le Marché a été retirée. - dont l usage n est pas autorisé pour l entretien des espaces verts et voiries (produits destinés aux usages agricoles...). - dont l emballage est en mauvais état. - dont les qualités sont altérées (poudre agglomérée ). - dont vous n avez plus l utilité. Ce sont des Déchets Industriels Spéciaux : ils doivent être éliminés par une filière spécialisée. Réalisez chaque année un inventaire des produits stockés et vérifiez qu ils sont toujours utilisables en consultant le site Des collectes de PPNU sont organisées depuis 2004 par la filière ADIVALOR. Renseignez-vous auprès de votre distributeur de produits phytosanitaires. Sous certaines conditions, les PPNU peuvent être pris en charge par les distributeurs partenaires de la filière ADIVALOR. Renseignez-vous auprès de votre distributeur sur les modalités de mise en œuvre de ce service. En attendant la collecte : attention aux conditions de stockage! Les PPNU peuvent être entreposés dans une partie du local de stockage et doivent être identifiés comme produits à éliminer. Une bonne gestion des stocks de produits phytosanitaires et l application de la règle «Premier entré, premier sorti» permettent de limiter la création de PPNU. Contact : ADIVALOR ADEME (Agence de l Environnement et de la Maîtrise de l Énergie) (Coordonnées p. 36) 31

14 Chapitre 7 BONNES PRATIQUES APRÈS LE TRAITEMENT 7.3 Les bons gestes après le traitement Lorsque les étapes de manipulation du matériel sont terminées Nettoyez vos bottes, vos vêtements imperméables le cas échéant, puis vos gants avant de les retirer. Ranger le matériel dans l armoire prévue à cet effet. Attention aux cartouches du masque : notez le temps d utilisation, démontez-les et remettez l opercule de protection. Les cartouches ouvertes doivent être stockées dans une boîte hermétique. Prenez une douche après le traitement. L élimination des équipements de protection individuelle contaminés doit être effectuée selon les filières appropriées à l élimination des produits phytopharmaceutiques. L élimination en déchetterie est autorisée sous réserve que la déchetterie l accepte. L arrêté du 27 juin 2011 impose de mettre en place, dans certains lieux fréquentés par le grand public ou des groupes de personnes vulnérables, un affichage sur les zones traitées au moins 24 heures avant l application du produit, affichage qui doit rester en place jusqu à l expiration du délai d éviction du public (cf. arrêté du 12 septembre 2006, page 28). N OUBLIEZ PAS d enregistrer les traitements effectués, et les quantités de produits utilisées. 32

15 Chapitre 8 QUELLES ALTERNATIVES AUX PRODUITS PHYTOSANITAIRES? Choisir des espèces végétales adaptées, mettre en œuvre de bonnes pratiques culturales, favoriser l apparition et le maintien de populations d auxiliaires sont des méthodes qui permettent de limiter les problèmes liés aux maladies et ravageurs sur les plantes cultivées. Sous serres ou dans les espaces verts, la Protection Biologique Intégrée vise à réduire l utilisation de produits fongicides et insecticides en fondant les interventions sur des observations (suivi précis de l apparition et l évolution des maladies et ravageurs) et en utilisant dès que possible des auxiliaires. Les produits les plus utilisés par les collectivités sont les produits herbicides. Cependant, pour limiter le développement de végétation spontanée en ville, il existe une grande diversité de techniques alternatives au désherbage chimique. 8.1 Les techniques préventives Témoignage Candes-Saint-Martin (Indre-et-Loire 221 hab.) a généralisé l installation de plantes couvre-sol dans les massifs et en pieds de murs, et laissé certaines ruelles s enherber, suite à la réalisation d un plan de désherbage communal. Témoignage La commune d Epernon (Eure-et-Loir hab.), qui entretient ses espaces publics pour partie en régie et pour autre en délégation de service public, a engagé une démarche de réduction des produits phytosanitaires (plan de désherbage communal) conjointement avec l entreprise prestataire. Des techniques visent à empêcher la levée des plantes indésirables, réduisant significativement le besoin de recourir à un désherbage : - L installation de plantes couvre-sol, annuelles, vivaces ou arbustives, seules ou en mélange. Préférez des espèces végétales bien adaptées aux conditions du lieu (type de sol, climat, exposition ). - La mise en place de paillage. Préférez les paillages organiques, biodégradables. Les possibilités sont variées : écorce, bois de taille broyé, déchets de tonte, pailles de lin ou chanvre, fibres végétales, minéraux Outre le fait qu elles limitent la levée de végétation spontanée, ces techniques présentent d autres avantages : elles contribuent à la diminution de l évaporation (donc des besoins en arrosage), protègent le sol contre l érosion et le ruissellement, nourrissent le sol (par décomposition), en améliorent la structure, modèrent les changements de température... Un balayage régulier, manuel ou mécanisé permet d éliminer le substrat et les graines qui s accumulent, mais également d arracher la végétation installée, quand elle n est pas trop développée. Cette technique est bien adaptée aux caniveaux, aux bordures, mais peut être appliquée également sur toutes surfaces imperméables (bitumées, dallées, pavées ), à condition que les joints ne soient pas en mauvais état. 33

16 Chapitre 8 QUELLES ALTERNATIVES AUX PRODUITS PHYTOSANITAIRES? 8.2 Les techniques curatives Témoignage Pocé-sur-Cisse (Loir-et-Cher hab.) et Nazelles-Négron (Loir-et-Cher hab.) se sont groupées pour acquérir un désherbeur thermique, avec l aide du Contrat de Bassin de la Cisse. Cet achat s inscrit dans une démarche conjointe des deux communes, suite à la réalisation d un plan de désherbage communal. Témoignage Châteauroux (Indre hab.) a signé la charte «Objectif Zéro pesticide dans nos Villes et Villages» et réduit progressivement l utilisation des herbicides par l emploi de diverses méthodes alternatives, préventives et curatives. Mais le succès de la stratégie engagée repose surtout sur l acceptation de la végétation spontanée en ville. Quand un désherbage est nécessaire, différents matériels alternatifs sont disponibles : Des désherbeurs thermiques, dont le principe repose sur l application d un choc thermique sur la végétation à détruire. Il existe des matériels : - à gaz avec flamme directe, - à gaz infrarouge avec flamme indirecte, - à eau chaude, - à vapeur, - à eau chaude additionnée de mousse (mousse à base d amidon de maïs et de noix de coco, biodégradable, qui maintient la chaleur sur les plantes à détruire). Eau chaude additionnée de mousse Des désherbeurs mécaniques : - Outils manuels : binette, Pic-Bine, sarcloir, couteau à désherber Ces outils sont polyvalents et simples d utilisation. - Débroussailleuse et Reciprocator (débroussailleuse à disques qui n occasionne pas de dégâts, ni de projections). - Balayage mécanique (déjà évoqué), avec la possibilité d adapter des brosses à poils plus rigides pour un désherbage curatif. - Différents outils tractés ou portés : à dents, couteaux, lames, rouleau, animés ou fixes. Ces outils grattent le sol et déracinent les plantes. À utiliser pour les surfaces perméables (sable, stabilisé, gravier ). ATTENTION : il est important de correctement identifier les types d espaces à entretenir afin de sélectionner la méthode la mieux adaptée. En effet, tous les matériels listés ci-dessus ne conviennent pas à tous les revêtements. 34

17 QUELLES ALTERNATIVES AUX PRODUITS PHYTOSANITAIRES? 8.3 Les aménagements et la conception d espaces publics Témoignage Chapitre 8 La commune de Neuvy-sur-Barangeon ( hab.), qui n utilise plus de produits phytosanitaires depuis 2008 (et signataire de la charte Objectif «Zéro Pesticide dans nos Villes et Villages»), a choisi de laisser la végétation spontanée se développer sur certains trottoirs (surface perméable), en la limitant par une ou plusieurs coupes. Réfléchir à l aménagement de nouveaux espaces publics et anticiper l entretien qu ils vont engendrer permet de limiter au maximum le recours aux produits phytosanitaires. Cette réflexion doit être menée le plus en amont possible, dès la conception de nouveaux ouvrages et à chaque fois que des travaux sont envisagés. Avant toute chose, et pour ne pas répéter les erreurs passées, il est nécessaire d identifier les problèmes liés à l entretien des aménagements existants. Limiter les surfaces imperméables, créer des trottoirs enherbés, construire des parkings végétalisés, limiter les jointures et bordures, très prisées par la végétation spontanée sont autant de solutions à envisager. 8.4 Communiquer Témoignage La ville d Orléans (Loiret hab.) s est engagée depuis de nombreuses années dans une démarche de gestion écologique de ses espaces verts, démarche inscrite dans plusieurs programmes (guide de désherbage, Agenda 21, charte Objectif «Zéro Pesticide dans nos Villes et Villages», Plan biodiversité). Pour faire accepter les évolutions paysagères qui découlent de cette orientation, la ville multiplie les moyens de communication : expositions, panneaux informatifs, organisation de sorties botaniques sur les «herbes folles», Utiliser moins de produits phytosanitaires doit s accompagner d une communication adéquate : les changements de pratiques, pouvant engendrer une modification du paysage communal, doivent être expliqués aux usagers afin qu ils comprennent et acceptent la démarche. - Inscrire la démarche dans un cadre national et même une volonté européenne de limiter et raisonner l utilisation des phytosanitaires. - Insister sur la dangerosité des produits phytosanitaires pour la santé et l environnement. - Faire connaître les vertus des plantes spontanées pour les faire accepter. - Expliquer que la commune ne néglige pas ses espaces publics. - Pour aller plus loin, communiquer vers les professionnels et les jardiniers amateurs pour les inciter à accompagner la démarche de la commune. Il existe une grande diversité d outils de communication disponibles : panneaux explicatifs (par exemple à proximité d une zone entretenue sans produit phytosanitaire), expositions, brochures, réunions publiques, initiation à la reconnaissance des herbes spontanées, articles de presse, discussion avec les riverains 35

18 Chapitre 9 POUR PLUS D INFORMATIONS 8.1 Les adresses utiles En cas d URGENCE Centre antipoison Hôpital Fernand Widal, PARIS Tél. : SAMU : 15 Pompiers : 18 N d urgence sur téléphone portable : 112 Phyt attitude Signalez vos symptômes au réseau de toxicovigilance de la MSA (Mutualité Sociale Agricole) APPEL GRATUIT Renseignements produits Agritox (Base de données présentant les substances actives) FDS (Fiches de Données de Sécurité) ou contactez votre fournisseur Base de données des produits autorisés Gestion des EVPP et PPNU ADIVALOR 71 cour Albert Thomas LYON Cedex 3 PRIX D'UN APPEL LOCAL infos@adivalor.fr ADEME (Agence de l Environnement et de la Maîtrise de l Energie) Région Centre - 22, rue de l Alsace-Lorraine ORLÉANS Tél. : Fax :

19 POUR PLUS D INFORMATIONS Renseignements réglementaires et techniques sur l utilisation des produits phytosanitaires DRAAF SRAl Centre (Service Régional de l Alimentation) 131, rue du Faubourg Bannier ORLÉANS Cedex Tél. : / FREDON Centre Tél. : / Chambre Régionale d Agriculture du Centre Tél. : / Chambre Départementale d Agriculture d Eure-et-Loir Tél. : / Chambre Départementale d Agriculture d Indre-et-Loire Tél. : / Chambre Départementale d Agriculture de l Indre Tél. : / Chambre Départementale d Agriculture du Cher Tél. : / Chambre Départementale d Agriculture du Loir-et-Cher Tél. : / Chambre Départementale d Agriculture du Loiret Tél. : / Chapitre 9 Formations DRAAF - SRFD Centre (Service Régional de Formation et de Développement) Tél. : / CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale) Tél. : / Chambres Départementales d Agriculture Divers MétéoFrance N vert : n du département / ACTA (Association de Coordination Technique Agricole, éditrice de l Index Phytosanitaire) Tél. : / AFPP (Association Française de Protection des Plantes) Tél. : / UPJ (Union des entreprises pour la Protection des Jardins et des espaces publics) Tél. : / 37

20 Fiche pratique N 1 Guide de bonnes pratiques phytosanitaires en zones non agricoles GESTION DES STOCKS DE PRODUITS PHYTOSANITAIRES Nom commercial Usage Quantité achetée Date d entrée Date de sortie Quantité utilisée Stock restant

21 Fiche pratique N 2 Guide de bonnes pratiques phytosanitaires en zones non agricoles ETALONNAGE DU PULVÉRISATEUR À DOS/TRACTÉ À LANCE 1 m 10 m 100 m L Calcul de surface 1 ha = m 2 1 are = 100 m 2 1 m 2 1 m 1 are 10 m 1 ha 100 m S(m 2 ) = L(m) x l (m) l R S(m 2 ) = 3,14 x R 2 (m) Rappel : mettre 1 L d eau dans le pulvérisateur et l épandre complètement à la vitesse d avancement habituelle. Mesurer la surface mouillée (S, en m 2 ). Résultat de l étalonnage = (1 x )/S (L/ha) Applicateur Date Débit de la lance 1 mm (L) - Si tracté à lance Surface traitée avec 1 l d eau (m 2 ) Résultat de l étalonnage (L/ha) Observations (état du matériel, répartition )

22 Fiche pratique N 3 Guide de bonnes pratiques phytosanitaires en zones non agricoles CALCUL DE DOSE Rappel : 1 L = 1 dm3 = ml = 100 cl = 10 dl 1 kg = g Quantité d eau (L) x Dose autorisée (L ou g/ha) Dose (L ou g) = Résultat de l étalonnage (L/ha) Applicateur Quantité de bouillie à préparer (L)* Résultat de l étalonnage (L/ha) Produit (nom commercial) Dose autorisée (L ou g/ha) Dose à mélanger dans le pulvérisateur * si le calcul se fait à partir de la surface à traiter (connue) : Volume d eau (L) = Surface à traiter (m2) x Résultat de l étalonnage (L/ha) /

23 Fiche pratique N 4 Guide de bonnes pratiques phytosanitaires en zones non agricoles Applicateur Date Lieu du traitement (nom de la rue, stade ) Surface traitée (en m ou en ha) Type de surface (route bitumée, allée gravillonnée) ENREGISTREMENT DES TRAITEMENTS Produit Dose Remarque (efficacité, population)

24 Crédit photos FREDON Centre - édition mars 2012 MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE DE L'ALIMENTATION DE LA PÊCHE DE LA RURALITÉ ET DE L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

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