Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe

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1 La présente recherche dresse une cartographie de ces Activités et de leurs protagonistes. Elle s intéresse entre autres aux fonctions exercées par les créateurs, à l obtention des commandes, à la fixation du prix ou encore aux facteurs de développement des Activités. La recherche débouche sur une réflexion plus globale relative au travail au projet. Un mode de travail où il s agit de s adapter chaque fois à de nouvelles conditions : variation des équipes, des clients, des rémunérations, des compétences requises En étudiant ce modèle inédit d entrepreneuriat que constituent les Activités de SMartBe, Développer ses projets artistiques apporte un nouvel éclairage sur le secteur artistique et créatif en Belgique. Collection Les Pratiques Cette collection propose des ouvrages à caractère pratique mais aussi des études sur les pratiques professionnelles réalisées à partir d analyses statistiques ou d enquêtes auprès des artistes. Elle rassemble les recherches réalisées par le Bureau d études de SMartBe ou par des experts extérieurs. La présente étude fait suite à celle publiée en mars 2010 par Anne Dujardin et Héléna Rajabaly (Bureau d études de SMartBe), Être intermittent dans le secteur artistique, éd. SMartBe. Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe Développer ses projets artistiques. Le cas des Activités de SMartBe Comment développer ses projets artistiques en toute autonomie et en toute sécurité? Avec la liberté de l entrepreneur et la protection sociale du salarié? En 2004, SMartBe a mis au point un outil de gestion et de production de projets à destination des créateurs : les Activités. Illustration de couverture : Olivier Henkinbrant Étude réalisée par le Bureau d études de 10,00 SMartBe - Association Professionnelle des Métiers de la Création ISBN :

2 Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe

3 Conception : Bureau d études de SMartBe, Association Professionnelle des Métiers de la Création Auteurs : Anne Dujardin et Héléna Rajabaly avec la collaboration de Sarah de Heusch (Bureau d études de SMartBe, Association Professionnelle des Métiers de la Création). La recherche a été encadrée par Alain de Wasseige et par Carmelo Virone (Bureau d études de SMartBe, Association Professionnelle des Métiers de la Création). Un comité d accompagnement de la recherche a également été mis en place. Il se compose de Michel Marée (Centre d Economie Sociale, Université de Liège) et du comité de direction de SMartBe. Des experts externes ont été consultés de manière ponctuelle : Marc Perrenoud (Institut des sciences sociales, Université de Lausanne), Delphine Naudier (Laboratoire CSU-CRESPPA, Université Paris 8), Wenceslas Lizé (Laboratoire GRESCO, Université de Poitiers) et Olivier Roueff (Laboratoire PRINTEMPS, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines). Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe Secrétariat d édition : Julie De Boe et Kirsten Cornelissen (Bureau d études de SMartBe, Association Professionnelle des Métiers de la Création) Illustration de la couverture : Olivier Henkinbrant Traduction : Michèle Heyvaert Les traducteurs ont réalisé les traductions du néerlandais vers le français avec le plus grand soin, ils ne peuvent être tenus responsables du contenu du texte traduit. Synthèse des principaux résultats Relecture : Julie De Boe, Quentin de Ghellinck et Kirsten Cornelissen (Bureau d études de SMartBe, Association Professionnelle des Métiers de la Création) Mise en page : Catherine Ruelle (Art Mature sprl) Production : SEFF sprl Les auteurs tiennent à remercier toute l équipe du Bureau d études, le comité d accompagnement, les administrateurs qui ont répondu au questionnaire en ligne et en particulier ceux qui ont été interviewés, les gestionnaires de Productions Associées ainsi que Françoise Ernould et Amina Lafquiri. Toute reproduction d un extrait quelconque du texte de cette publication, par quelque procédé que ce soit, est autorisée moyennant mention de l auteur et des références de la publication. La reproduction intégrale de chacune des parties de ce livre est interdite. 2012, SMartBe Association Professionnelle des Métiers de la Création asbl ISBN Dépôt légal : D/2012/11.399/1 Éditeur : SMartBe Association Professionnelle des Métiers de la Création asbl Rue Émile Féron, Bruxelles Tél : Étude réalisée par le Bureau d études de

4 Avant-propos Introduction...13 Rencontre avec...16 Marc Pinilla D Ignazio (chanteur) Activité Suarez Catherine Pierloz (conteuse) Activité MotRacine-Moi Jeroen Provoost (scénographe et concepteur d expositions) Activité Kunst en Opbouwen able des matières Première partie : nos chiffres Chiffres-clés...23 I. Les Activités Quelle est l évolution du nombre d Activités?...24 Combien de participants une Activité compte-t-elle?...25 Pour quoi les Activités sont-elles utilisées?...27 Dans quels secteurs artistiques se concentrent les Activités?...28 Quels services proposent les Activités?...28 II. Les participants Dans combien d Activités un participant s investit-il?...30 Quel est le rôle des participants? Qui sont les participants?...31 Quel est le profil des administrateurs? III. Les clients Combien une Activité a-t-elle de clients?...34 Qui sont les clients?...36 IV. Le budget des Activités...37 Quelles sont les entrées et les sorties du budget?...37 Quelle est l évolution des entrées dans le budget? Quelle est la ventilation du budget?...39 Quels facteurs influencent le budget?...40 Table des matières 5

5 V. Les entrées du budget...43 À combien s élèvent les montants facturés pour des commandes? Que représentent les apports de fonds?...43 Que représentent les factures pour des concessions de droits? Que représentent les transferts de budget? VI. Les sorties du budget...45 Que représentent les prestations? À combien s élève le coût des prestations? Quels sont les postes de dépenses?...49 Quel est le montant des dépenses?...49 Quelles sont les dépenses remboursées? Que représentent les concessions de droits? Que représentent les remboursements de leasing? Que représentent les transferts de budget? Que retenir de nos chiffres? Rencontre avec...54 Christian Lagrange (artiste plasticien) Activité Peinture Sculpture Déco Eva Cools (régisseuse et scénariste) Activité La Mosca Grégoire Fray (musicien) Activité White Leaves Music Deuxième partie : notre enquête Méthodologie et déroulement de l enquête...60 I. Les intervenants...62 L administrateur...63 Le «noyau dur» de participants...63 Les participants occasionnels Les sous-traitants Les intervenants non rémunérés...65 II. Les motivations à l ouverture d une Activité...66 III. Le temps consacré...68 IV. Les fonctions exercées...70 Faire sa promotion...71 La rémunération...72 V. Le rayonnement géographique...74 VI. L obtention des commandes...75 Le bouche-à-oreille et les réseaux...77 Le démarchage de clients VII. La fixation du prix Les facteurs qui déterminent le prix...79 La valeur du travail...81 Au-delà des aspects financiers...82 VIII. Le degré de professionnalisation...84 IX. La reconnaissance...86 L obtention d un prix Une collaboration prestigieuse...87 La satisfaction personnelle X. Les facteurs de développement La multi-activité...89 La diversification des compétences...90 La fidélisation des clients...91 Le développement de réseaux...92 XI. L entrepreneuriat dans les métiers de la création L Activité débutante...94 L Activité émergente...95 L Activité intermédiaire...95 L Activité stable L Activité confirmée...96 Que retenir de notre enquête? Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe Table des matières 7

6 Rencontre avec...98 Marisa Van Andel (chorégraphe) Activité Al compás del corazón Matthieu De Middeleer (manager, booker et ingénieur du son) Activité Wave Master Stoy Stoffelen (batteur) Activité Drum Stoy Conclusion Pour aller plus loin Missions du Bureau d études Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe Avant-propos 9

7 Un outil pour développer ses projets artistiques Avant-propos SMartBe s est créée dans la perspective d offrir aux professionnels de la création des services de gestion adaptés à leur situation. Une autre de ses missions de base réside dans un service d information et de conseil à destination de ses membres (accompagnement, formations ). S y ajoute le souci constant de défendre et de représenter ses membres. Le premier outil mis à leur disposition concernait la gestion de contrats. Cet instrument spécialement conçu pour les engagements de courte ou très courte durée (qui sont les plus fréquents dans les secteurs artistiques) a rencontré un succès immédiat. En même temps il a fait apparaître chez les créateurs et interprètes, intermédiaires artistiques ou techniciens affiliés à l association d autres besoins liés au développement de leur carrière. Il leur fallait en effet un outil qui leur permette de prendre en compte leurs projets successifs, de travailler en collectif ou d engager des collaborateurs et de pouvoir prendre en compte des frais professionnels qui pouvaient être liés non pas à un seul contrat mais à un ensemble de projets. Bref, ils devaient être en mesure d agir comme des entrepreneurs tout en conservant ce minimum de sécurité financière et sociale qui s avère nécessaire pour la maturation sereine de projets artistiques. C est pour répondre à ces exigences qu a été mise en œuvre, à partir de 2004, la solution innovante des Activités. Au sein d une structure collective de production, les administrateurs peuvent gérer leurs projets en toute autonomie. Ce mode de fonctionnement rend possible la mutualisation de moyens importants et de compétences diversifiées, tels qu on en trouve dans une organisation comme la nôtre, forte de ses membres. Cette structure globale abritant les Activités comme autant de niches, c est Productions Associées, une des cinq entités chapeautées par la fondation SMartBe. L ouverture d une Activité par un membre amorce un partenariat avec SMartBe. En plus des services administratifs, ce membre bénéficie, au sein de Productions Associées, d un dialogue permanent avec un interlocuteur de référence : le/la conseiller(ère) désigné(e) pour l accompagner et le soutenir dans la gestion de son Activité. Avant-propos 11

8 Huit ans se sont écoulés et nous avons désormais dépassé le cap de Activités qui, dans leur ensemble, ont brassé en 2011 un budget de 42 millions d euros. Ces chiffres disent à suffisance l ampleur de l intérêt suscité par cette solution chez les professionnels de la création. Au-delà, ils montrent la place importante, voire primordiale, acquise désormais dans ce secteur par le travail au projet. Un mode de travail où il s agit de s adapter chaque fois à de nouvelles conditions : variation des équipes, des clients, des rémunérations, des compétences requises En 2010, une étude statistique menée par le Bureau d études de SMartBe à partir des données relatives à l utilisation de l outil de gestion de contrats nous a permis de cerner dans ses différentes dimensions la réalité du travail intermittent 1. En nous attachant cette fois à l outil de gestion d Activités, nous avons voulu prolonger cette première recherche pour dégager les lignes de force du travail au projet. Au-delà des données chiffrées, nous avons essayé de scruter la réalité vécue par les utilisateurs des Activités. Qui sont-ils? Qu est-ce qui les pousse à ouvrir une Activité? Comment travaillent-ils au quotidien? Nos membres ont répondu massivement à un questionnaire en ligne. Quelques-uns d entre eux ont accepté, en outre, de s expliquer en détail sur la manière dont ils gèrent leur vie professionnelle au cours d entretiens avec l équipe du Bureau d études. Les profils qui se dessinent de cette manière mettent en évidence les spécificités des métiers de la création. Ils montrent en particulier à quel point les professionnels de ce secteur sont amenés à adopter de multiples casquettes, diversifiant leurs compétences comme leurs pratiques pour accommoder leurs rêves aux réalités du marché du travail. Marc Moura Directeur de SMartBe, Association Professionnelle des Métiers de la Création 1 DUJARDIN, A. et RAJABALY, H. (Bureau d études de SMartBe), Être intermittent dans le secteur artistique. Profil socioéconomique des membres de SMartBe, de leurs prestations et de leurs donneurs d ordre, SMartBe, Bruxelles, Les artistes sont souvent des travailleurs intermittents, alternant des périodes de travail rémunéré et des périodes d «inactivité» non rémunérées. Si le travail à la prestation est une forme particulière de l intermittence, cette dernière ne se résume pas à une accumulation de contrats. Les professionnels des métiers de la création (soit les artistes, les diffuseurs, les intermédiaires, les techniciens et toutes les fonctions liées à la création artistique) sont de plus en plus confrontés à un mode de travail au projet. Toute œuvre (exposition, représentation, album ) peut être définie comme un projet, lequel est par nature ponctuel et délimité dans le temps. La carrière des artistes évolue donc ainsi, de projets en projets. Les travailleurs doivent être capables de s adapter à des conditions de réalisation très différentes : à la fois la variation des équipes, des clients, des conditions de travail et celle des rémunérations. Pour répondre aux besoins de ses membres qui gèrent leurs propres projets, SMartBe a développé en 2004 un outil innovant : les Activités. Ces dernières constituent une forme inédite d entrepreneuriat dans les métiers de la création. Productions Associées est l entité de SMartBe en charge de cet outil de gestion et de production de projets. Qu est-ce qu une Activité? Une Activité est une mini-structure implantée au sein de Productions Associées. Elle permet de développer des projets créatifs et de les organiser sur le plan administratif de manière légale, en toute sécurité et sous le statut de salarié. L Activité s adresse aux professionnels de la création, travaillant par projets, individuellement ou en collectif, ayant une palette de frais professionnels assez large, ayant des sources de financement diverses et agissant dès lors comme des entrepreneurs. Elle constitue une alternative à la création d une structure juridique, comme par exemple une association sans but lucratif (ASBL) ou une société commerciale et à l adoption du statut d indépendant. Concrètement, l outil de gestion d Activités permet aux participants d alimenter un budget dédié à leurs projets, qui sera ensuite utilisé notamment pour financer des contrats d engagement ou pour rembourser des dépenses professionnelles. Les participants d une Activité bénéficient de l encadrement de Productions Associées. En tant que producteur, Productions Associées accompagne les participants, les conseille et assure pour eux la gestion de leurs projets via leurs Activités. L administrateur 2 de l Activité est responsable de la gestion du budget et en est, en pra- 2 Les termes «administrateur» et «participant» sont définis page 30. Introduction 12 Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe Introduction 13

9 tique, le représentant vis-à-vis des clients et de Productions Associées. Pour chaque Activité, un(e) conseiller(ère) de Productions Associées, appelé(e) «gestionnaire», est désigné(e) comme la personne de contact privilégiée pour l administrateur. Il/elle est aussi son copilote dans la gestion de l Activité. C est lui/elle qui valide les documents de gestion encodés par l administrateur. Son rôle est d accompagner l administrateur de l Activité lors de toutes les étapes : comptabilité, suivi du budget, logistique Présentation de l étude L intérêt de la présente étude est de fournir des repères pour mieux comprendre le travail au projet dans les métiers de la création, au travers des Activités de SMartBe. Les observations qui seront faites au long des pages suivantes ne peuvent pas être généralisées à l ensemble du secteur artistique et des métiers de la création. Elles en donnent toutefois un bon aperçu. En effet, l outil de gestion d Activités est utilisé par plus de professionnels de la création travaillant au projet (via des contrats de courte durée). L analyse ne prend donc pas en compte le travail des indépendants ni celui des autres salariés engagés dans des contrats de longue durée ou encore dans des contrats de courte durée via d autres organismes que SMartBe, comme les sociétés d intérim ou d autres bureaux sociaux pour artistes. Cette étude comprend deux parties principales 3. Dans la première, une analyse statistique est effectuée à partir de la base de données de SMartBe. La deuxième présente les résultats d une enquête réalisée auprès des administrateurs d Activités. Il s agit, d une part, d une analyse quantitative (à partir d un questionnaire en ligne) et d autre part, d une analyse qualitative (à partir d entretiens). Ces résultats nous permettent d approcher la réalité vécue par les créateurs et notamment les conditions de mise en place et de développement de leurs Activités. Enfin, nous présentons au fil des pages les portraits de quelques artistes que nous avons rencontrés. 3 La présente publication reprend les principaux résultats de cette étude. Un rapport complet (disponible sur demande à studies@smartbe.be) fournit nombre de tableaux plus détaillés ainsi qu une série de données supplémentaires à celles décrites dans cette synthèse. 14 Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe Introduction 15

10 Rencontre avec Marc Pinilla D Ignazio (chanteur) Activité Suarez Mon travail Je suis chanteur du groupe Suarez. Je m occupe également des aspects logistiques et administratifs de cette Activité. Le groupe est composé de quatre musiciens, d un technicien et de moi-même. Nos débuts Nous avons eu de la chance : notre succès a été quasiment immédiat après notre victoire au concours Carrefour des Talents aux Francofolies de Spa. Au départ, on a reçu le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi que de notre label. Notre projet s est très vite autofinancé. Nous avons actuellement une centaine de concerts par an, qui brassent des montants suffisants pour qu on puisse en vivre. Ce que nous apporte l Activité J avais commencé, comme beaucoup, par ouvrir une ASBL, mais je ne me sentais plus le courage d en assumer la gestion. On a ensuite découvert l outil de gestion d Activités de SMartBe, qu on a utilisé pour notre deuxième album. Tout faire transiter par l Activité nous est apparu beaucoup plus simple que de faire des contrats de travail via notre ASBL. SMartBe nous propose également des services logistiques appréciables, comme la location de vans, indispensable pour nos tournées en France. La clé du succès La spécificité et le succès de Suarez tiennent à mon avis dans le métissage : je suis plutôt axé musique anglo-saxonne et les quatre musiciens sont d origine malgache, plutôt dans le créneau World Music donc! Rien ne nous prédisposait à faire de la chanson française. Nous travaillons aussi beaucoup en collaboration avec d autres groupes, c est comme ça qu on progresse, et, en toute modestie, on leur sert parfois un peu de tremplin Catherine Pierloz (conteuse) Activité MotRacine-Moi Mon travail Depuis deux ans, je me consacre entièrement à mon métier de conteuse. Ce métier a en quelque sorte deux volets : les spectacles (présentés en festival, scènes de théâtre, etc.) et les conteries (adaptables à tous les contextes où des gens se réunissent autour d un conteur). Je conte pour diverses associations, pour des collectivités et dans le milieu scolaire. une structure est aussi une manière de me rassurer. Dans un sens, cela m a aidé à aller plus vite, à moins perdre de temps. L ouverture d une Activité a été un tremplin. Mes projets Pour l instant, j essaie de me professionnaliser. Je réfléchis à des spectacles de conte à proposer à des lieux culturels. Par ailleurs, je redéfinis les raisons et les limites de mon implication dans le cadre scolaire en tant que conteuse : ayant enseigné, c est un domaine qui me tient très à cœur. Jeroen Provoost (scénographe et concepteur d expositions) Activité Kunst en Opbouwen Mon travail Paris a donné le coup d envoi. J y ai dirigé la production d une importante exposition. À certains moments, je travaillais avec dix personnes : des architectes, des menuisiers, des experts en son et en lumière Le client n aurait pas souhaité recevoir dix factures séparées. Ce que m apporte l Activité C est pour ces raisons comptables que j ai lancé une Activité. Cela m a permis de devenir une entité et de pouvoir engager des gens. Entre-temps, mon Activité s est développée et a pris des allures de PME dans SMartBe. Si j ai tant de travail, pourquoi ne pas devenir indépendant? Le problème, c est la crainte. Que se passerait-il si le gouvernement décidait de supprimer les subsides du Musée M, par exemple, ou du S.M.A.K.? Dans le secteur culturel, beaucoup de clients ont un budget serré et paient tard. SMartBe garantit les salaires. En outre, mes collaborateurs et moi-même sommes assurés lorsque nous travaillons via SMartBe. Le montage d expositions implique parfois certains risques. À l avenir Je veux organiser des expositions de ma propre initiative. Avec quelle structure, via mon Activité ou une SPRL, je ne le sais pas encore. L avantage d avoir son entreprise est que les clients reçoivent ma facture. Pour eux, ce n est pas toujours très clair : ils reçoivent mon offre, mais une facture de SMartBe. Je suis en train de faire une analyse SWOT 4 avec le gestionnaire de mon Activité. J espère qu elle permettra d élaborer des projets d avenir clairs. Ce que m apporte l Activité Quand j ai obtenu le «statut d artiste», j ai préféré ouvrir une Activité car cela me permettait de mieux gérer mes cachets, d être déchargée de la gestion administrative et à long terme de travailler avec d autres personnes ou de recevoir des subventions. Cela me simplifie la vie et m aide à définir ma démarche artistique. Le fait d avoir 4 Analyse SWOT : analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces. 16 Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe 17

11 1Nos chiffres Avant-propos 19

12 Cette première partie fournit les chiffres-clés relatifs aux Activités, à partir de l exploitation de la base de données interne à SMartBe. Elle s insère dans le prolongement de l étude sur l outil de gestion de contrats publiée en 2010 par le Bureau d études de SMartBe 5. Depuis sa création en 1998, SMartBe a développé des outils informatisés de gestion de contrats et de gestion d Activités. Grâce à cela, l association dispose d une importante base de données relatives aux prestations intermittentes dans les métiers de la création. Le potentiel d exploitation de ces données est considérable : par la diversité des disciplines et des métiers artistiques représentés au sein de l association, par le nombre de ses membres (qui s élève à environ en 2011) ou encore par les montants de facturation (avoisinant 107 millions d euros en ). L intérêt de ces données est d autant plus important que, d une manière générale, peu de statistiques sont disponibles en Belgique sur l ensemble des métiers de la création. L outil de gestion d Activités permet aux participants de gérer un budget dédié à leurs projets, en fonction des besoins et spécificités de l Activité. Il existe trois moyens pour alimenter le budget : via des factures pour des commandes, via des factures pour des concessions de droits d auteur ou droits voisins et via des apports de fonds (voir schéma page suivante). Sur base de ces ressources, le budget peut alors être employé de quatre façons différentes : pour financer des contrats d engagement des participants, pour rembourser des dépenses réalisées par un ou plusieurs participants dans le cadre de l Activité, pour payer des mensualités de leasing liées à l achat de matériel professionnel et enfin, pour verser des droits d auteur ou droits voisins. Notons qu il est également possible d effectuer des transferts de budget entre Activités. 5 DUJARDIN A. et RAJABALY H, op. cit., Ce chiffre regroupe les montants facturés via les contrats et ceux via les Activités. Première partie : nos chiffres 21

13 Schéma 1: L outil de gestion d Activités de SMartBe Chiffres-clés Facture pour des commandes Apport de fonds Facture pour des concessions de droits d auteur et de droits voisins Population (au 31 décembre 2011) Activités «en mouvement» participants clients ENTRÉES SORTIES Activité dans Productions Associées asbl SMartBe Entrées du budget (répartition pour 2010 et 2011) 91% de factures pour des commandes 3% de factures pour des concessions de droits 3% d apports de fonds 3% de transferts de budget Prestation (contrat d engagement) Source : SMartBe (2011) Note de frais et remboursement de leasing Concession de droits d auteur et droits voisins Sorties du budget (répartition pour 2010 et 2011) 66% de prestations 28% de notes de frais 3% de concessions de droits 2% de transferts de budget 1% de remboursements de leasing Dans cette partie, nous tentons de répondre à plusieurs questions : quelles sont les caractéristiques des Activités? Quel est le profil des participants? Qui sont leurs clients? Et enfin, quel est le budget des Activités? Montant total des entrées en millions d euros 7 C est-à-dire des Activités ayant connu au moins un mouvement financier dans leur budget depuis leur création. 22 Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe Première partie : nos chiffres 23

14 I. Les Activités Au 31 décembre 2011, nous dénombrons Activités «en mouvement», c està-dire ayant connu au moins un mouvement financier dans leur budget depuis leur création 8. Quelle est l évolution du nombre d Activités? Le graphique ci-dessous montre la forte croissance du nombre d Activités, qui se sont multipliées par soixante depuis la création de l outil au cours de l année Graphique 1 : Évolution du nombre d Activités de 2004 à Plus de 40% des Activités étudiées ici avaient moins de deux années d existence au 31 décembre Ceci s explique à la fois par la forte croissance générale du nombre de membres inscrits chez SMartBe et par l attrait de l outil de gestion d Activités qui constitue, pour les membres, un moyen supplémentaire de développement professionnel. Combien de participants une Activité compte-t-elle? Une Activité peut être individuelle ou collective (graphique 2) ; elle permet aux membres qui en font partie, et qu on appelle «participants 9», de gérer et de développer un ou plusieurs projets. Plus des deux-tiers des Activités ne fonctionnent qu avec un seul participant (69%) et sont qualifiées d individuelles. Dans ce cas, il s agit du seul administrateur 10, c est-à-dire du participant responsable de la gestion du budget de l Activité qui, par mandat, représente l Activité et Productions Associées à l égard des tiers tels que clients et sous-traitants. Cela ne signifie pas pour autant que l Activité travaille de manière isolée : il arrive que d autres personnes gravitent autour des projets qu elle développe, autrement dit, sans figurer comme participants de l Activité. Cela étant, 31% des Activités sont collectives et comptent plusieurs participants. Une Activité permet en effet l implication de différents participants et simplifie notamment les démarches administratives vis-à-vis des clients, qui reçoivent une seule facture pour une prestation du collectif Source : Base de données SMartBe ( ) N= Pour plus de détails sur le rôle des participants, se référer à la section qui leur est consacrée. 8 Elles représentent 66% des Activités ouvertes au 31 décembre L administrateur de l Activité est choisi par et parmi les participants à l Activité et il n y en a qu un par Activité. C est lui qui encode les différents documents de gestion relatifs à l Activité (bon de commande, convention de financement, note de frais, etc.), donne les ordres financiers et gère le budget. Il a accès aux comptes de l Activité. 24 Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe Première partie : nos chiffres 25

15 Graphique 2 : Répartition des Activités selon le nombre de participants Activité individuelle 1 participant 69% Source : Base de données SMartBe ( ) N= à 5 participants 23% 6 à 10 participants 5% > 10 participants 3% Activité collective 31% Nous observons donc deux logiques différentes parmi les utilisateurs de l outil de gestion d Activités proposé par SMartBe. D une part, les Activités sont généralement des initiatives d individus portant seuls leurs propres projets. D autre part, elles constituent également une option intéressante pour des individus fonctionnant en collectif, comme c est le cas d un groupe de musique ou d une compagnie de théâtre. Dans ces deux cas, il s agit d une forme d auto-emploi 11 autrement dit, d une situation dans laquelle un participant gère lui-même ses contrats d engagement pour ses jours de prestation et le budget lié à sa pratique professionnelle au travers de son Activité ; dans le cas d Activités collectives, l administrateur a la charge de gérer les contrats d engagement des autres participants. Les Activités permettent ainsi des démarches entrepreneuriales aussi bien individuelles que collectives, selon le secteur et les projets développés. Pour quoi les Activités sont-elles utilisées? Près de deux-tiers des Activités s inscrivent principalement 12 dans la création ou l interprétation artistique (graphique 3). Environ une Activité sur six propose avant tout des services connexes à l artistique (principalement dans la production, et dans une moindre mesure, dans la formation et la diffusion). Il est relativement rare que les Activités soient principalement de nature technico-artistique (7% le sont) ; c est surtout le cas dans la technique du son et parmi les professionnels des décors et accessoires. Par ailleurs, 14% des Activités sont principalement non-artistiques (par exemple, dans l animation et l enseignement autres qu artistiques). Bien que l outil de gestion d Activités ait été développé pour des artistes et créateurs, il est en effet utilisé également par certains professionnels hors du champ artistique 13. Graphique 3 : Répartition des Activités selon leur type Ensemble du champ artistique 86% Activités de création et d'interprétation artistique 62% Activités technico-artistiques 7% Source : Base de données SMartBe ( ) N=6.230 Activités connexes à l artistique 17% Activités non-artistiques 14% 11 Pour plus d information sur la notion d entrepreneuriat dans les métiers de la création, et notamment sur les nouvelles formes de structures mises en place par ces travailleurs au projet, voir SMARTBE (éd.), L artiste, un entrepreneur?, SMartBe/Les Impressions Nouvelles, Bruxelles, Il s agit ici de la fonction principale telle que déclarée par l administrateur à l ouverture de l Activité. Les fonctions analysées ici ne correspondent donc pas forcément à celles qu exercent réellement les participants lors des prestations. 13 En janvier 2012, SMartBe a procédé à un recentrage de ses activités autour de son public-cible : les artistes et les professionnels de la création. Depuis cette date, les nouveaux prestataires hors des métiers de la création ne sont plus acceptés comme membres de SMartBe. Deux exceptions toutefois : d une part, les membres principalement actifs dans les domaines de la création et exerçant ponctuellement une activité hors des métiers de la création (sauf pour la formation), et d autre part, des personnes effectuant des métiers qui font historiquement partie de SMartBe et qui partagent des similitudes importantes avec les professionnels de la création comme le journalisme, la communication, la traduction, l animation socio-culturelle, les métiers du web, de la formation et de l événementiel. 26 Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe Première partie : nos chiffres 27

16 Dans quels secteurs artistiques se concentrent les Activités? Concentrant plus d un tiers de ces Activités, le secteur des arts plastiques et graphiques est le plus important secteur de création/interprétation artistique (tableau 1). Les trois autres secteurs particulièrement représentés sont ceux de la musique/ chanson, des arts du spectacle et de l architecture/mode/design/décoration. Les porteurs de projets assurent ainsi la pérennité de leur Activité en diversifiant les services qu ils proposent : ils produisent des œuvres artistiques, des représentations et des spectacles et, en parallèle, dispensent notamment des formations et des cours en lien avec leur savoir-faire principal. Tableau 1 : Répartition des Activités selon le secteur de création/interprétation artistique 1415 Secteur de création / interprétation % Arts plastiques et graphiques 38% Musique/chanson 18% Arts du spectacle 11% Architecture/mode/design/décoration 11% Audiovisuel 9% Arts littéraires 14 6% Artisanat d art 5% Pluridisciplinaire 15 2% Total 100% Source : Base de données SMartBe ( ) N=3.848 Quels services proposent les Activités? Plus de la moitié des Activités produisent des œuvres artistiques (hors représentation et spectacle) 16. Les autres services les plus couramment proposés au sein des Activités sont les offres de formation et les cours (29%), les services de graphisme ou de communication (28%), les représentations et les spectacles (27%) et enfin, les prestations techniques (25%). Nous constatons que les prestations techniques sont plus fréquentes parmi les Activités générant des montants élevés. 14 Les arts littéraires englobent la littérature au sens strict mais aussi la traduction littéraire et une partie du journalisme (le reste du journalisme étant repris dans le non-artistique, selon la nature de l Activité). 15 Le secteur «pluridisciplinaire» recouvre des fonctions de création/interprétation artistique que nous n avons pu relier à un secteur en particulier, telles que les Activités décrites simplement comme «artistiques». 16 Ces données sont basées sur l enquête réalisée en 2011 par le Bureau d études de SMartBe auprès des administrateurs d Activités. Cette enquête est analysée en profondeur dans la deuxième partie de cette étude. Nous présentons ici une typologie des services créée spécifiquement pour les besoins de l enquête en complément à celle relative aux types d Activités que nous venons de présenter cette étude. 28 Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe Première partie : nos chiffres 29

17 II. LES PARTICIPANTS Nous dénombrons participants dans les Activités, soit 25% du total des membres inscrits chez SMartBe au 31 décembre Dans combien d Activités un participant s investit-il? Une large majorité des participants (80%) fait partie d une seule et unique Activité. Cela signifie aussi qu un participant sur cinq s investit dans au moins deux Activités. Les participants peuvent s impliquer dans plusieurs Activités notamment pour s intégrer à plusieurs projets ou encore, gérer d un côté leurs projets individuels et de l autre, se joindre à un projet collectif. Par exemple, un musicien peut faire partie d un groupe et mener en parallèle un projet en solo. Participer à plusieurs Activités peut constituer en outre un indicateur de la pluriactivité d un participant 17, qui s implique dans différents projets, proches ou éloignés de sa discipline principale. Cela lui permet notamment de multiplier ses sources de revenus, d étendre ses réseaux professionnels ou de diversifier sa palette et de tenter des expériences multiples en vue d exploiter son potentiel créatif. Ces diverses collaborations témoignent ainsi de l existence de réseaux à géométrie variable au sein même des Activités. Quel est le rôle des participants? On distingue trois types de participants : l administrateur, les participants réguliers et les participants occasionnels. Sur l ensemble des participants, 56% sont inscrits comme administrateurs d une ou plusieurs Activités, c est-à-dire qu ils sont en charge de la gestion de l Activité, qu ils la représentent et qu ils en sont souvent aussi les porteurs de projets. Nous identifions ensuite 26% de participants réguliers, soit de personnes affiliées à l Activité sans charge administrative en son sein mais ayant un droit de regard sur son budget Notons qu une pluriactivité est également possible au sein d une seule et même Activité, dans la mesure où un participant peut y gérer différents projets et y développer des compétences diverses dans plusieurs disciplines ou secteurs. 18 Plus précisément, un participant régulier fait partie de l Activité et peut donc se faire payer des salaires, des droits d auteur et se faire rembourser des notes de frais professionnels. Il n assume aucune charge administrative au sein de l Activité (ce qui incombe à l administrateur) mais a un droit de regard sur son budget. Il a une visibilité sur l état de l Activité, il peut consulter le budget et les documents encodés. Enfin, les participants occasionnels représentent un tiers de l ensemble des participants inscrits dans les Activités ; ce sont des participants ponctuels qui n ont aucune visibilité sur le budget de l Activité. Ils ne s investissent pas dans l organisation et la gestion de l Activité mais sont amenés temporairement à en faire partie dans le cadre d un ou plusieurs projets. Un même participant peut appartenir simultanément à plusieurs catégories : par exemple, en étant à la fois administrateur d une Activité et participant occasionnel d une autre 19. Qui sont les participants? De manière générale, les caractéristiques sociodémographiques des participants des Activités diffèrent peu de celles de l ensemble des membres actifs de SMartBe (voir tableau 2). Tableau 2 : Comparaison des données sociodémographiques des participants des Activités et de l ensemble des membres actifs de SMartBe 20 Participants des Activités Ensemble des membres actifs de SMartBe % de francophones 90% 86% % de néerlandophones 10% 14% % de personnes de nationalité étrangère 22% 21% Age moyen 35,4 ans 33,0 ans % d hommes 59% 58% % de femmes 41% 42% Nombre total de participants/membres Source : Base de données SMartBe ( ) Les participants inscrits dans une Activité constituent une population relativement jeune (d un âge moyen de 35,4 ans au 31 décembre 2011), en comparaison à l ensemble de la population active en Belgique, dont l âge moyen en 2010 avoisine les 40,4 ans 21. Les participants ne sont pas pour autant inexpérimentés, nous semble-t-il. 19 Cela explique pourquoi le total des différentes catégories de participants des Activités est supérieur à 100%. 20 Les données concernant l ensemble des membres actifs de SMartBe proviennent de l étude sur les intermittents du secteur artistique (DUJARDIN A. et RAJABALY H., op. cit. 2010, page 11) et couvrent la période du 1 er juillet 2006 au 30 juin Ces chiffres ne portent donc pas exactement sur la même période que les données relatives aux participants des Activités s étalant de 2004 à Source : Enquête sur les forces de travail, 2010, SPF Économie- Direction Statistique et Information économique. 30 Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe Première partie : nos chiffres 31

18 L ensemble des participants des Activités, comme la totalité de la population active occupée, est constitué d une plus grande proportion d hommes : nous comptons près de six hommes pour quatre femmes. Cependant, nous observons une nette prépondérance de francophones parmi les participants d une Activité, cette proportion étant plus élevée encore que ce que nous avions pu observer au sein de l ensemble des membres de SMartBe (90% contre 86%). La différence entre francophones et néerlandophones s explique en partie par le fait que l implantation de SMartBe est historiquement plus importante en Wallonie et à Bruxelles et qu à l heure actuelle, l outil de gestion d Activités est encore peu connu des artistes et créateurs en Flandre. Le service de gestion et de production des Activités, tout comme le service de facturation de contrats, est essentiellement utilisé par des personnes ayant un profil artistique ou créatif. Parmi eux, près de la moitié bénéficie de la protection de l intermittence (ou «statut d artiste») 23 : certains l ont obtenu en travaillant via leur Activité tandis que d autres l avaient déjà auparavant. Dans l ensemble, près de deux-tiers des administrateurs affirment que leur Activité constitue leur occupation principale en terme d investissement en temps. Cela étant, plus d un quart des administrateurs effectue également d autres contrats de courte durée (via l outil de gestion de contrats de SMartBe ou via un autre organisme), généralement dans le même secteur que celui de leur Activité. De plus, un cinquième des administrateurs occupe un emploi salarié (à temps partiel ou complet) à côté de leur Activité, emploi qui n a pas forcément lieu dans le même secteur. Enfin, de nombreux administrateurs peuvent aussi compter sur le soutien financier de leur conjoint ou de leur cohabitant, ce qui est couramment observé dans le milieu artistique. Quel est le profil des administrateurs? Dans la plupart des cas, l administrateur assume la gestion d une seule Activité (c est le cas de 96% d entre eux). Un administrateur sur deux (54%) a créé son Activité moins d une année après son inscription en tant que membre de SMartBe. On pourrait en déduire qu une partie de ces personnes s étaient inscrites dans le but premier de recourir à cet outil de gestion et de production de projets. D autre part, les administrateurs se révèlent légèrement plus âgés que l ensemble des participants des Activités ; ils ont en moyenne 36,9 ans (en 2011), soit un an et demi de plus. Au vu de leur âge, nous supposons que ceux qui créent une Activité possèdent généralement de l expérience et ne sont pas tous des débutants. Cela étant, les administrateurs ne se distinguent pas des autres participants du point du vue du métier pratiqué. Près de la moitié des administrateurs (43% des répondants) gagne entre à nets par mois (tous revenus confondus) 22. Cependant, environ quatre administrateurs sur dix (41%) perçoivent moins de par mois. Les montants perçus via l Activité constituent rarement l unique source de revenus des administrateurs. En effet, une majorité (soit 56%) des administrateurs déclare être chômeur indemnisé. 22 Ces données sont basées sur l enquête réalisée en 2011 par le Bureau d études de SMartBe auprès des administrateurs d Activités. À titre indicatif, le revenu mensuel brut moyen d un travailleur salarié à temps plein en Belgique s élevait à en 2009, selon les chiffres du SPF Economie Direction générale Statistique et Information Economique, ce qui équivaut approximativement à un revenu mensuel net moyen de pour un travailleur salarié à temps plein qui est célibataire et n a pas d enfant à charge. 23 La protection de l intermittence est un régime spécifique (visé par l article AR 25/11/1991) aux artistes qui travaillent exclusivement dans des contrats de courte durée et dans une vision restrictive aux artistes de spectacle, aux artistes créateurs qui «tournent» avec le spectacle (costumiers, décorateurs, etc.) et aux techniciens du spectacle. Ce régime permet de maintenir le taux d allocation de chômage au même niveau pour 12 mois, si le bénéficiaire peut prouver qu au cours de l année qui précède, il a effectué au moins un contrat de courte durée en tant qu artiste ou technicien du spectacle. 32 Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe Première partie : nos chiffres 33

19 III. LES CLIENTS Les Activités peuvent s adresser à différents types de clients : nous distinguons ainsi l ensemble des structures ou individus qui, soit passent une commande à une Activité pour un bien ou une prestation de service contre le paiement d un prix, soit conviennent avec des participants de concessions de droits d auteur et droits voisins. Par ailleurs, des apporteurs des fonds peuvent aussi alimenter le budget des Activités et sont assimilés à des clients au sein de SMartBe, malgré l absence de relation commerciale entre un apporteur de fonds et une Activité. Enfin, dans certaines circonstances spécifiques, des prestations de services ou des livraisons de biens sont également faites, par des Activités, à ce qu il est convenu d appeler au sein de SMartBe des «clients particuliers». Ces clients sont, par exemple, des particuliers qui suivent des cours ou des stages dispensés dans le cadre d une Activité, ou des personnes qui achètent des œuvres ou des productions artistiques lors d événements tels que des marchés ou encore lors de ventes privées à domicile. Il n est pas aisé d envoyer une facture à chacun de ces clients qui ne sont pas forcément identifiables individuellement. L administrateur de l Activité se charge alors de collecter l argent relatif à la prestation de service ou au bien commandé auprès des différents «clients particuliers» et de le verser dans le budget de l Activité afin de justifier l entrée financière correspondant à cette prestation. Au 31 décembre 2011, nous identifions un total de clients (dont un seul «client particulier» 24 ) et ce, depuis la création de l outil de gestion d Activités en Combien une Activité a-t-elle de clients? En moyenne, une Activité est en relation avec environ six clients. La moitié des Activités s adresse toutefois à moins de trois clients. Le nombre moyen de clients par Activité augmente de manière significative avec son ancienneté. Au fil du temps, les administrateurs collaborent en effet avec de multiples clients, ce qui contribue au développement de leur Activité. Cette accumulation de clients semble se faire de façon progressive ; à certains paliers, le nombre de clients croît de manière plus nette, 24 L ensemble des «clients particuliers» compte en effet pour un seul et même client dans la base de données de SMartBe ; il importe toutefois de garder à l esprit que ce client regroupe en réalité de nombreux individus différents, pas forcément identifiables, auxquels s adresse une grande diversité d Activités. notamment au terme de la phase de lancement d une Activité (c est-à-dire à partir de deux ans d ancienneté au sein de SMartBe) ainsi qu une fois atteint un certain stade de leur parcours, soit quatre années d ancienneté au minimum (au 31 décembre 2011). Certaines Activités développent des liens privilégiés et durables avec quelques-uns de leurs clients 25. Il semble que des collaborations répétées avec certains clients apportent une relative stabilité aux porteurs de projets artistiques et participent à leur maintien dans le secteur. Ces liens récurrents se transforment progressivement en une relation de confiance, avec tous les risques de fragilisation qu implique la dépendance à un nombre restreint de clients. Graphique 4 : Répartition des Activités selon le nombre de clients 20 clients et + 6% 10 à 19 clients 11% 6 à 9 clients 12% 2 à 5 clients 39% aucun client 1% Source : Base de données SMartBe ( ) N= client 31% Nombre moyen de clients par Activité : 5,9 Enfin, près d un tiers des Activités (31%) ne s adresse qu à un seul client (graphique 4). Il peut s agir entre autres d Activités qui s adressent uniquement à des «clients particuliers» (9% de l ensemble des Activités) ou d Activités créées récemment qui sont encore en phase de lancement de leurs projets PILMIS, O., «Des employeurs multiples au noyau dur d employeurs : relations d emploi et concurrence sur le marché des comédiens intermittents», Sociologie du travail, n 49, 2007, pp Notons aussi que 1% des Activités n ont aucun client, leur budget ayant été alimenté uniquement à partir de transferts de budget entre Activités (nous y reviendrons par la suite). 34 Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe Première partie : nos chiffres 35

20 Qui sont les clients? Dans l ensemble 27, les caractéristiques socioéconomiques des clients sont relativement proches de celles de ceux recourant aux prestations des membres de SMartBe via l outil de gestion de contrats (et non via l outil de gestion d Activités) 28. En effet, la plupart des clients des Activités sont établis en Belgique. Plus précisément, 41% des clients sont regroupés en Région de Bruxelles-Capitale qui constitue sans surprise un pôle économique et culturel majeur. Notons qu un pourcentage similaire des clients (42%) est implanté en Wallonie, principalement dans les Provinces de Liège, du Hainaut et du Brabant wallon. Enfin, 17% des clients sont établis en Flandre, en particulier dans le Brabant flamand et dans la Province d Anvers. Parmi les clients ayant leur siège à l étranger, épinglons la prépondérance des clients installés en France et dans une moindre mesure, dans les autres pays limitrophes de la Belgique. Près de quatre clients des Activités sur dix ayant leur siège en Belgique sont des sociétés privées commerciales, comme des sociétés privées à responsabilité limitée (SPRL) et des sociétés anonymes (SA). Ensuite, près d un quart d entre eux sont des structures appartenant au milieu associatif (essentiellement des ASBL). Nous identifions également une proportion non négligeable de personnes physiques (21%) indépendants et particuliers ainsi que des organismes relevant de la fonction publique (7%) 29. IV. LE BUDGET DES ACTIVITÉS Quelles sont les entrées et les sorties du budget? 30 Le budget peut être alimenté par plusieurs types d entrées découlant de commandes, de concessions de droits d auteur ou droits voisins et d apports de fonds (via des conventions de financement pour des subsides, des dons, des apports personnels, etc.). Tableau 3 : Types d entrées et de sorties du budget des Activités Entrées Facture pour des commandes Vente de biens ou de prestations de service par l Activité à des clients. Facture pour des concessions de droits d auteur ou droits voisins Facturation à un client qui souhaite exploiter des créations ou prestations artistiques, en les reproduisant ou les communiquant au public. Via la concession de droits d auteur ou droits voisins, l auteur ou l artiste titulaire des droits lui donne les autorisations d exploitation nécessaires aux conditions qu ils ont déterminées ensemble. Apport de fonds Convention de financement qui permet à un apporteur de fonds de soutenir financièrement une Activité, sans toutefois passer de commande ni demander de contrepartie ; et plus rarement, fonds injecté par SMartBe sous forme notamment de bourse à la création. Sorties Prestation Contrat d engagement d un participant de l Activité pour la prestation d un service ou la création d un bien. Concession de droits d auteur ou droits voisins Paiement de revenus de droits d auteur ou droits voisins à un des participants de l Activité. Note de frais Document reprenant l ensemble des dépenses liées à la réalisation de l Activité dont le remboursement est effectué à partir du budget de l Activité (en dehors des défraiements éventuels liés à des prestations). Mensualité de leasing 30 Achat et paiement échelonné d un matériel professionnel (par exemple, un ordinateur ou un piano) dans le cadre d une Activité. Transfert de budget entre Activités Transfert de budget, pour des prestations de service entre Activités ou pour la répartition d une entrée financière entre des participants de différentes Activités. Source : SMartBe (2011) 27 Nous excluons les «clients particuliers» de cette partie de l analyse. 28 Pour en savoir plus, voir l étude réalisée par DUJARDIN A. et RAJABALY H., op. cit. 2010, page Notons aussi la présence d autres sociétés privées (2%) qui sont en grande partie des sociétés coopératives. Par ailleurs, nous ne connaissons pas la forme juridique de 10% des clients, en raison d imprécisions dans la base de données de SMartBe. 30 Bien que donnant lieu à une note de frais, cette sortie du budget est ici analysée à part, voir pages Le service financier de leasing est un service proposé aux participants des Activités depuis 2006 et est chapeauté par la SCRL Matlease, entité de SMartBe. 36 Développer ses projets artistiques Le cas des Activités de SMartBe Première partie : nos chiffres 37

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