Les chiffres clés de l éducation

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1 Juillet 2011

2 1 2 3 Avant-propos 1 Contexte 2 Synthèse 3 S O M M A I R E 4 A Les chiffres clés de l éducation 1- Les effectifs d élèves 4 2- Les effectifs des personnels de l Éducation nationale 6 3- La structure des personnels de l Éducation nationale 8 4- L éducation prioritaire L aide sociale aux élèves La non-scolarisation 14 5 Le niveau de diplôme de la population et des jeunes 1- Le niveau de diplôme de la population et des jeunes Les sorties aux faibles niveaux d études Le niveau d études selon le milieu social Le diplôme et le risque de chômage Le diplôme, la situation sociale et le salaire La scolarisation des filles et des garçons 26 6 Le premier degré 1- La scolarisation et les conditions d accueil Les compétences 30 7 Le second degré 1- La scolarisation Les conditions d accueil L accès aux niveaux IV et V de formation La réussite au baccalauréat L emploi et le devenir professionnel des sortants 40 8 Définitions 43 9 Annexes 45

3 1 -Avant-propos En Guyane, la forte croissance démographique conduira au doublement de la population des moins 20 ans à l horizon Plus de vingt ans après la loi d orientation de juillet 1989 qui précisait que «l acquisition d une culture générale et d une qualification reconnue est assurée à tous les jeunes, quelque soit leur origine sociale, culturelle ou géographique», la moitié de la population en âge de travailler est sans diplôme. Partant de ces constats, le Rectorat, le Carif-Oref et l Insee ont souhaité apporter un éclairage sur les politiques publiques de démocratisation d accès à la formation et de qualification des jeunes sortant du système scolaire. L état de l école en Guyane sera un outil contribuant au suivi des politiques publiques. Cette publication est une déclinaison de la publication nationale de la Direction de l évaluation, de la prospective et de la performance qui exerce une fonction statistique et d expertise auprès du ministère de l éducation nationale. Elle commence par un état des lieux de l école dont le prolongement est une note de synthèse, véritable outil d aide à la décision. Le Rectorat trouve dans cette publication de forts motifs de justification des axes du projet académique et de l ensemble des opérations engagées à ce titre. Elle nourrit aussi sa réflexion afin d ajuster, au quotidien, pour une pleine efficacité, son action en direction de tous les acteurs en charge d éducation. Permettant de renforcer l approche prospective, elle porte d ores et déjà en germe, les bases du futur projet académique. Le partenariat noué entre le Rectorat de Guyane et le service régional de l Insee en Guyane est inscrit dans un accord-cadre basé sur le principe d analyses communes, à forte valeur ajoutée, des problématiques, analyses utiles à l action publique. Cette première production est le premier jalon de l application de ce principe. Le Recteur de Guyane Le Directeur de IRIG DEFIS Guyane La Chef du Service Régional de l Insee en Guyane Florence ROBINE Roland DELANNON N Ouara YAHOU 1

4 2- Contexte Lors d une de ces après-midi où tous les rideaux étaient baissés, dans Cayenne gagnée par la fièvre carnavalesque, une réunion s est tenue, pour construire en grande urgence un partenariat, entre le Rectorat de Guyane et l Insee. Avant même que soit consignée, dans un accord-cadre tri-annuel, cette volonté partagée de partenariat, les premiers travaux communs aboutissaient à la mise en cohérence des données rectorales de scolarisation et de celles du recensement de la population, dans l appréhension de la non-scolarisation. L Insee est depuis devenu un participant actif de l Observatoire de la non-scolarisation (ONS) du Rectorat de Guyane. Un travail est par ailleurs en cours, de mise à disposition du Rectorat des compétences de l Insee, pour ce qui tient à la prospective, à partir des projections de population. Il faut lui laisser le temps de trouver ses marques, dans l arbitrage entre les outils nationaux du monde éducatif et les adaptations régionales qui sont devenues dans les DOM le point fort de l Insee. Et puis voilà que devient réalité ce qui n était il y a un an qu une intention un peu folle. Une même détermination à explorer toutes les pistes du possible, a permis de rassembler un maximum d informations sur l état de l école en Guyane. Un travail servant à dégager une vision globale des forces et des faiblesses, des enjeux majeurs auxquels les décideurs publics doivent répondre. Des sources différentes sont souvent contradictoires, en niveau ou en évolution et parfois même les deux. Des données brutes recèlent en général des secrets de fabrication, pas toujours transmis à chaque changement d affectation. C est ce travail de bénédictin qu il fallait réaliser en un temps record. Et c est parce que ce n était pas gagné d avance que le choix a été fait de réduire la voilure au seul champ relevant directement du Rectorat. La prise en compte exhaustive de l apprentissage et de l enseignement supérieur sera donc effective pour une prochaine édition, mais pourquoi pas aussi de la formation continue dans son ensemble. La présence d IRIG DEFIS parmi les partenaires de cette première édition en est la garantie la plus sûre, puisque c est à cette condition qu ils ont rejoint le projet. 2

5 3- Synthèse Alors qu au plan national, les effectifs scolarisés marquent le pas, ils augmentent en Guyane de 3,7% par an, au même rythme que la population totale, qui connaît une explosion démographique. Les effectifs d enfants scolarisés dépassent, à la rentrée 2010, élèves dans les établissements publics et privés du premier et du second degré. Pour l accès à la scolarité obligatoire, difficulté spécifique à la Guyane, les taux se modifient positivement. L évolution observée sur la tranche d âge des ans (93% en 2007, 87 % en 1999) est plus significative que sur la tranche d âge des 6-11 ans (96% en 2007, 93% en 1999). Ce qui ne suffit pas à résorber pleinement la non-scolarisation fortement marquée géographiquement (Ouest guyanais) et socio-économiquement (inactivité ou chômage des parents). Sur la période , le nombre d enseignants augmente rapidement (+21%). Cette variation est plus rapide dans le second degré qui connaît la plus grosse progression des effectifs et oblige un important recours à des enseignants contractuels (27 % des enseignants en 2009, 23 % en 2003). Les effectifs scolarisés en éducation prioritaire sont, en pourcentage, 15 fois plus nombreux en Guyane qu au niveau national (61 % des effectifs en Guyane, 4 % au national). Cette situation s explique par les grosses difficultés sociales des familles (47 % de la population scolarisée en collèges et lycées remplit les conditions d accès aux bourses). Les résultats aux évaluations nationales à l école élémentaire (CE1 et CM2) s écartent de la moyenne nationale de près de 40 points du pourcentage d élèves ayant de bons et très solides acquis. Une légère amélioration a été observée en Cette situation a été placée au cœur du projet académique avec une évolution attendue des performances aux évaluations à l école de 20 points sur 3 ans par une mobilisation des ressources pour le premier degré, le recours à des innovations et des expérimentations, une formation des enseignants à l enseignement face aux élèves qui n ont pas la langue française comme langue maternelle. Dans l enseignement secondaire, en 1990, 15 % des jeunes de 20 à 24 ans déclarent détenir un baccalauréat ou plus, ils sont 25 % en Cette évolution positive doit être pondérée par la lente baisse du taux important des sortants sans diplôme de l enseignement secondaire (43 % des jeunes de 18 à 24 ans en 2007, 53 % en 1990). L attention mérite d être portée particulièrement sur la part importante des sortants sans diplôme au cours de leur scolarisation en collège ou en première année de CAP, de BEP (25 % des sortants en 2007, 36 % en 2000). Il n en demeure pas moins qu en dépit des signes positifs, le système éducatif produit une population encore trop peu diplômée en Guyane. Seulement 44% de la population adulte de plus de 25 ans est diplômée de l enseignement secondaire alors qu ils sont 71% au niveau national. Le parcours scolaire paraît lié à l origine sociale et il a une influence forte sur l insertion professionnelle future. Ainsi, quelques années après la fin des études, le taux de chômage d un jeune sans diplôme est cinq fois plus élevé que celui d un jeune diplômé du baccalauréat ou plus. La détection et la prise en charge très tôt de la difficulté scolaire ainsi que le suivi personnalisé des élèves sont autant de pistes susceptibles de réduire les inégalités entre élèves d abord et entre citoyens ensuite. Toutes ces données, qui sont autant d aides à la décision, confortent l académie dans les orientations du projet académique Il s agit en effet de faire face aux défis de l évolution démographique et d accroître le niveau de qualification des jeunes guyanais. La massification de l enseignement devient plus assurée, c est un effort qualitatif qui doit à présent mobiliser tous les efforts de tous. 3

6 4 Les chiffres clés de l éducation 1 -Les effectifs d élèves Presque élèves sont scolarisés en Guyane à la rentrée 2009 dans les établissements d enseignement public et privé sous contrat des premier et second degrés. Le secteur privé représente 6% des effectifs avec élèves. Depuis 1997, les effectifs d enfants scolarisés ont augmenté de 53%, ce qui représente un taux d évolution annuel moyen de 3,6%. L évolution des effectifs du secteur public, sur la période , n est pas identique selon les bassins de formation. Le bassin de Saint-Laurent enregistre un taux d évolution annuel moyen de 7%, pour les bassins de Kourou et Cayenne il est respectivement de 3,6% et 2,8%. À la rentrée 2007, la durée moyenne de scolarisation dans le secondaire est de sept années. Cette durée est inférieure à celle des autres DOM. Cette situation s explique par un choix des élèves vers des cycles courts au sortir de la 3ème, notamment vers des CAP ou BEP, par un faible taux de poursuite vers un baccalauréat professionnel et par des sorties précoces du système scolaire. Le redoublement est un frein aux parcours directs et reste important à certains niveaux de formation. Même si le taux de redoublement au niveau de la 6ème a chuté (25% en 1999, 14% en 2009), il reste deux fois plus élevé qu au niveau national. Le même constat peut être fait pour le taux de redoublement en seconde générale et technologique (14%) et en terminales générales et technologiques (14%). Évolution des effectifs d élèves Source : Rectorat de la Guyane champ : élèves scolarisés dans les écoles et établissements des secteurs public et privés sous contrat 4

7 Les chiffres clés de l éducation Les effectifs d élèves Evolution des effectifs d élèves par bassin de formation Composition des bassins de formation : Source : Rectorat de la Guyane Bassin de Kourou : Iracoubo, Kourou, Macouria, Montsinery-tonnegrande, Saint-elie et Sinnamary Bassin de Cayenne: Camopi, Cayenne, Maripasoula, Matoury, Ouanary, Papaichton, Regina, Remire-montjoly, Roura, Saint-georges et Saul Bassin de Saint-Laurent : Apatou, Awala-yalimapo, Grand-santi, Mana et Saint-laurent-du-maroni Évolution des redoublements (secteur public) Source : Rectorat de la Guyane 5

8 4 Les chiffres clés de l éducation 2 - Les effectifs des personnels de l Éducation nationale En janvier 2010, le Rectorat de la Guyane rémunère personnes dont 270 enseignants dans le secteur privé sous contrat. Les enseignants des secteurs d enseignement public et privé représentent 88% des effectifs des personnels. Il faut se rappeler qu avec la décentralisation, une large partie des personnels administratifs, techniques, d encadrement et de surveillance est passée sous la tutelle des collectivités territoriales. À la rentrée 2009, ils ne sont plus que 750 à la charge du Rectorat de la Guyane. Sur la période , les effectifs d enseignants dans le secteur public ont augmenté de 22% et ceux du secteur privé de 10%. Au total, l augmentation est de 21%. Pour assurer l éducation à la rentrée 2009, l Académie dispose de postes d enseignants, soit 6,8 enseignants pour 100 élèves. Évolution des effectifs des personnels de l Éducation nationale (hors enseignement supérieur et établissements de formation) Unité : nombre et % Source : MEN - DEPP fichier de la paye 6

9 Les chiffres clés de l éducation Les effectifs des personnels de l Éducation nationale Unité : nombre Répartition des effectifs des personnels de l Éducation nationale Source : MEN - DEPP fichier de la paye Évolution des effectifs d élèves et d enseignants - secteurs public et privé Indice base 100 en 2002 Source : Rectorat de Guyane 7

10 4 Les chiffres clés de l éducation 3 -La structure des personnels de l Éducation nationale Àla rentrée 2009, enseignants sont recensés dans le secteur public pour le premier et le second degré. Dans leur quasi-totalité, les enseignants du premier degré en Guyane, sont des professeurs des écoles (97%). Même si près des trois quarts sont des femmes, la Guyane présente un des plus faibles taux de féminisation par comparaison avec les autres DOM et la France. Sur la période , les effectifs d enseignants du premier degré ont progressé de 17%. L âge moyen de ces enseignants, à la rentrée 2009, est de 38,7 ans. Dans le second degré, secteur public, ils sont enseignants dont 44% de femmes et l âge moyen est de 40,6 ans. Comme dans le premier degré, les effectifs d enseignants du second degré ont progressé mais de manière beaucoup plus significative puisque la hausse est de 27% sur la période En 2009, la part des enseignants non titulaires reste importante dans le second degré du secteur public puisqu elle représente 27% des enseignants alors qu elle était de 23% en Part des femmes parmi les enseignants du premier degré à la rentrée secteur public Source : MEN - DEPP fichier de la paye au 31 janvier 8

11 Les chiffres clés de l éducation La structure des personnels de l Éducation nationale Les enseignants du premier degré public Unité : nombre et % Source : MEN - DEPP fichier de la paye au 31 janvier Les enseignants du second degré public Unité : nombre et % Source : MEN - DEPP fichier de la paye au 31 janvier 9

12 4 Les chiffres clés de l éducation 4 -L éducation prioritaire En Guyane, les effectifs d élèves scolarisés en éducation prioritaire, à la rentrée 2009, représentent 61% des effectifs totaux du secteur d enseignement public des premier et second degrés. Au niveau national ce taux est de 4%. En 2009, l éducation prioritaire se décompose en deux réseaux : Le réseau «ambition réussite» (RAR) qui comprend 12 collèges «tête de réseau» et 56 écoles pour un total de élèves, soit 34% des élèves scolarisés dans le secteur public. Le réseau de «réussite scolaire» (RRS) dont 11 collèges sont «tête de réseau» et 36 écoles y sont rattachées pour un effectif total de élèves qui représentent 27% des effectifs scolarisés en Guyane. Plus des trois quarts des élèves scolarisés en RAR dans le second degré sont issus de milieux très modestes et 45% d entre eux accusent un retard à l entrée en 6 ème. En RRS, 53% des élèves scolarisés dans le second degré sont enfants d ouvriers ou d inactifs et 43% sont en retard à l entrée en 6 ème. Les élèves du premier degré en RAR montrent de grosses difficultés lors des évaluations en CE1 et CM2. En CE1, 14% maîtrisent les compétences de base en français et 14% en mathématiques. C est presque 16 points de moins que le taux académique dans chaque discipline. En CM2, 12% des élèves en RAR maîtrisent les compétences de base en français et 15% en mathématiques. Ce sont respectivement 13 points et 6 points de moins que le taux de réussite académique. Les performances des élèves du premier degré en RRS, lors des évaluations en CE1 et CM2, sont inférieures de 6 points au taux académique sauf en mathématiques pour les CM2 qui enregistre un taux inférieur de 10 points. La moindre performance des élèves du premier degré a été prioritairement prise en compte dans le projet académique avec une accentuation des ressources, des innovations et expérimentations dans le premier degré, particulièrement dans l éducation prioritaire. Répartition des effectifs en éducation prioritaire à la rentrée 2009 secteur public Source : Rectorat de la Guyane 10

13 Les chiffres clés de l éducation L éducation prioritaire Proportion d enfants d ouvriers et d inactifs, d enfants de cadres et d enseignants d élèves en retard à l entrée en 6 ème générale dans le secteur public à la rentrée 2009 Source : Rectorat de la Guyane qui maîtrisent les compétences de base en 2010 Source : Rectorat de la Guyane 11

14 4 Les chiffres clés de l éducation 5 - L aide sociale aux collégiens et lycéens Différentes formes d aides financières permettent aux familles de mieux assurer les conditions de scolarisation de leurs enfants. L attribution, sous conditions de ressources, des bourses et primes pour les élèves du second degré de l enseignement public a représenté la somme de 6,2 1 millions d euros en Cette dépense est en augmentation de 30% par rapport à l exercice Chaque élève boursier a perçu, en moyenne, 302 euros en collège pour cette année 2009 et 902 euros en lycée. L aide moyenne en collège est en progression de 22% par rapport à 2006 et de 8% en lycée. Le nombre d élèves boursiers est également en hausse, bien que moins rapide que celle du nombre d élèves. Alors qu ils étaient en 2006, ils sont en 2009 et représentent 47% de la population scolarisée en collèges et lycées du secteur public en Guyane. Par ailleurs, la Caisse d Allocations Familiales (CAF) verse aux familles, toujours sous conditions de ressources, une Allocation de Rentrée Scolaire (ARS), pour les élèves de 6 à 18 ans. Pour la rentrée 2009, familles ont bénéficié de l ARS pour les enfants inscrits dans l enseignement primaire et secondaire. Le nombre de familles bénéficiaires de l ARS a progressé de 48% sur la période Bourses et allocation Le montant des bourses du second degré est évalué en fonction des ressources et des charges des familles, selon un barème national. Les bourses de collège comportent trois taux annuels de 77,37 euros, 214,35 euros et 334,77 euros. Le montant des bourses de lycées varie selon le nombre de parts dont bénéficie la famille. Ce nombre est fonction des ressources et des charges des familles. Le montant de la part de bourse est de 42,36 euros en L allocation de rentrée scolaire (ARS) est modulée en fonction de l âge de l enfant. Elle est versée sous conditions de ressources aux familles aux revenus modestes qui ont des enfants scolarisés de 6 à 18 ans. Son montant, est modulé en fonction de l âge de l enfant : 6 à 10 ans=280,76 euros ; 11 à 14 ans=296,22 euros ; 15 à 18 ans=306,51 euros. 1) Toutes les données en euros sont fournies en prix constants 2009 et ces données en prix constants 2009 sont utilisées pour le calcul d évolutions dans le temps. 12

15 Les chiffres clés de l éducation L aide sociale aux collégiens et lycéens Unité : nombre et % Évolution du nombre d élèves du second degré bénéficiant d une aide financière (Éducation nationale, public) Source : MEN et Rectorat de la Guyane Unité : nombre, euros et % Montants de l aide moyenne aux boursiers Sources : MEN - application INDIA et Rectorat de la Guyane Évolution du nombre de familles bénéficiaires de l allocation de rentrée scolaire (ARS) en Guyane Unité : nombre Source : CNAF fichier FILEAS 13

16 4 Les chiffres clés de l éducation 6 - La non-scolarisation Environ enfants de 6 à 16 ans ne sont pas scolarisés en Guyane en 2007, soit 5% des enfants de cette classe d âge. La non-scolarisation est plus marquée chez les ans, âges correspondant à une scolarité dans un collège. Ainsi, le taux de non-scolarisation atteint 7% chez les ans alors qu il est de 4% pour les 6-11 ans. Les différents territoires de la région ne sont pas touchés pas de façon uniforme par la non-scolarisation. La communauté de communes de l Ouest Guyanais (CCOG) se distingue par le fait qu elle concentre la moitié des non scolarisés de Guyane, soit enfants. Pour les 6-11 ans, la non-scolarisation est plus accentuée dans l Ouest guyanais. Les communes de Grand- Santi et d Apatou sont particulièrement concernées avec respectivement un enfant sur quatre et un enfant sur sept qui ne va pas à l école. Pour les ans, la non-scolarisation est forte dans des communes isolées à la fois dans l Ouest et dans l Est de la Guyane. Ainsi, les communes enregistrant les plus forts taux de non-scolarisation sont Papaïchton (42%), Maripasoula (24%) et Saint-Georges (23%). Les enfants d inactifs ou de chômeurs sont plus souvent touchés par la non-scolarisation que ceux de personnes ayant un emploi. L absence d emploi des parents apparaît comme un handicap pour la scolarisation. Les enfants d inactifs (retraités, hommes ou femmes au foyer, étudiants ) sont plus touchés encore que les enfants de chômeurs. Leur taux de nonscolarisation atteint 8% alors qu il est de 6% pour les enfants de chômeurs et seulement de 2% pour les enfants issus de familles d actifs occupés. Les difficultés des enfants de personnes sans emploi face à la scolarisation sont d autant plus fortes que ces enfants sont issus de familles non francophones. Ainsi les enfants dont le parent n a pas d emploi et est de nationalité surinamaise ou brésilienne sont moins scolarisés que les autres. L isolement géographique, l inactivité et la mauvaise maîtrise de la langue française par les parents sont autant de facteurs explicatifs de la non-scolarisation dans la région. L observatoire de la non-scolarisation, relancé depuis 18 mois, prépare pour la rentrée 2011 à l intention de tous les acteurs (collectivités locales et territoriales, associations, parents et enseignants) des outils de référence permettant de poursuivre l effort de scolarisation de tous les enfants de Guyane. La non-scolarisation dans le recensement de la population Les effectifs de non scolarisés sont établis à partir du recensement de la population. La population non-scolarisée correspond aux personnes qui déclarent ne pas être inscrites dans un établissement d enseignement. L utilisation des données du recensement de la population pour évaluer la population non scolarisée est validée par la confrontation des effectifs scolarisés issus des données du recensement avec ceux du rectorat de la Guyane. La concordance des données entre le rectorat et l Insee autorise la mobilisation des données du recensement non seulement pour évaluer la population non scolarisée mais surtout pour en établir les caractéristiques majeures. Les caractéristiques socio-économiques des familles des non scolarisés ne sont disponibles, dans le recensement de la population, que pour les «enfants de la famille». «Est compté comme enfant d une famille toute personne vivant au sein du même ménage que ses parents avec lesquels elle forme une famille, si elle est célibataire et n a pas de conjoint ou d enfant vivant dans le ménage. L enfant d une famille peut être l enfant des deux parents, de l un ou de l autre, un enfant adopté, ou un enfant en tutelle de l un ou l autre parent.» 14 Source : Insee, recensement de la population 2007 et rectorat

17 Les chiffres clés de l éducation La non-scolarisation Taux de non scolarisation selon l âge et la communauté de communes Source : Insee, recensement de la population 2007 Taux de non scolarisation des 6-16 ans par commune Source : Insee, recensement de la population 2007 Taux de non-scolarisation par type d activité de la personne de référence de la famille Taux de non-scolarisation des 6-16 ans par type d activité et nationalité de la personne de référence de la famille Source : Insee, recensement de la population 2007 Source : Insee, recensement de la population

18 5 Le niveau de diplôme de la population et des jeunes 1 - Le niveau de diplôme de la population et des jeunes La population âgée de 25 à 64 ans apparaît encore peu diplômée, en Guyane, comparée à celle des autres DOM et de la France. Ce phénomène est amplifié pour les plus jeunes de 25 à 34 ans. Ils sont deux fois moins souvent diplômés qu au niveau national. La proportion d adultes (25 à 64 ans) diplômés de l enseignement secondaire du second cycle a augmenté de dix points entre 1990 et La part des jeunes (20 à 24 ans) évolue lentement (deux points de progression entre 1990 et 2007). Le niveau de diplôme des adultes rejoint celui des jeunes et la population guyanaise n est pas plus diplômée aux plus jeunes âges. Des progrès qualitatifs accompagnent une évolution contrastée de la population diplômée puisqu une proportion plus forte des jeunes générations a suivi des études de second cycle plus poussées. En 1990, l enseignement secondaire du second cycle débouchait, pour 15% des jeunes sur un baccalauréat suivi d études supérieures, alors qu en 2007, ils sont 25%. À l inverse ils étaient 17% à détenir le CAP, alors qu ils ne sont plus que 7%. Le brevet d études professionnelles (BEP), intégré aujourd hui au baccalauréat professionnel, reste le diplôme le plus élevé pour 12% des jeunes, sans grand changement depuis Pour la période , 62% des sortants sont diplômés. Ils étaient 48% sur la période Évolution de la part des diplômés de l enseignement secondaire du second cycle par tranche d âge Source : INSEE, recensements de la population, exploitation principale Lecture : en 2007, 44% des ans (et 43% des jeunes de ans) déclarent détenir un diplôme d enseignement du second cycle, pour 35% en 1990 (et 41% des jeunes de ans). 16

19 Le niveau de diplôme de la population et des jeunes Répartition des cohortes de sortants de formation initiale en fonction de leur diplôme le plus élevé Source : Insee, enquete Emploi DOM 2002 à 2009 Champ : Guyane, population des ménages, personnes de 15 ans ou plus (âge au 31 décembre) Note : les «sortants de formation initiale» sont les jeunes qui ont interrompu pour la première fois leurs études (définition statistique); le «niveau d études» est mesuré par le diplôme le plus élevé obtenu déclaré par l individu. Part des diplômés de l enseignement secondaire du second cycle par tranche d âge et région (2007) Source : INSEE, recensements de la population, exploitation principale 17

20 5 Le niveau de diplôme de la population et des jeunes 2 -Les sorties aux faibles niveaux d études Réduire le nombre de personnes peu instruites ou formées est un enjeu majeur en Guyane. En 2007, 43% des jeunes de 18 à 24 ans, ne sont pas inscrits dans un établissement d enseignement et ont quitté l école sans un diplôme relevant de l enseignement secondaire du second cycle. Même si ce taux a significativement baissé (dix points entre 1990 et 2007), il reste très important. Près d un quart des élèves quittant le système éducatif pendant l année scolaire 2007/2008 étaient scolarisés de la 6 ème à la 3 ème ou en première année de CAP et BEP. C est presque onze points de moins qu à la rentrée Le taux de sorties 2 à ces niveaux de formation VI et Vbis est très élevé ( 6% en France, 12% à La Réunion, 9% en Guadeloupe et 8% en Martinique). Au sortir de la 3 ème, à la rentrée 2007, 47% des élèves s orientent vers la voie professionnelle et 44% vers la voie générale et technologique. Le solde, soit 9% représente les élèves de 3 ème quittant le système éducatif. S il connaissait tout au long de son cursus les conditions de scolarité (passages de classes en classes) de , un enfant entrant en 6 ème passerait 7 années dans le second degré, dont 0,8 année en redoublant. 2) Les flux de sortants du système éducatif reposent sur l analyse des effectifs scolarisés dans les secteurs d enseignement public et privé, du centre de formation des apprentis, des établissements sous tutelle du Ministère de l agriculture et des migrations inter académiques 18

21 Les sorties aux faibles niveau d étude Indicateur de «sorties précoces» en pourcentage des jeunes âgés de 18 à 24 ans Source : INSEE, recensements de la population, exploitation principale Note : le taux des jeunes de 18 à 24 ans non inscrits dans un établissement d enseignement et qui ont obtenu un diplôme d un niveau inférieur au CAP est un indicateur pour évaluer la mise en œuvre des politiques. Sorties de l enseignement secondaire par classe et «niveau de formation» Source : MEN - DEPP champ : élèves des secteurs public et privé du MEN, apprentis du CFA et agriculture 19

22 5 Le niveau de diplôme de la population et des jeunes 3 -Le niveau d études selon le milieu social Àla session 2009 du baccalauréat, candidats ont obtenu leur diplôme. Sur ces candidats reçus, 15% sont des enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures et 8% d ouvriers. Ces pourcentages ont évolué de façon significative car à la session 1997 les enfants de cadres admis au baccalauréat représentaient 22% et les enfants d ouvriers seulement 4%. Les enfants de cadres ont une meilleure réussite au baccalauréat que les enfants d ouvriers. Toutefois, l écart du taux de réussite entre enfants de cadres et d ouvriers se resserre. À la session 1997 du baccalauréat, le taux de réussite des enfants de cadres était de 74% et de 51% pour les enfants d ouvriers, soit 23 points de différence. Pour la session 2009, les taux de réussite sont respectivement de 85% et 71% soit 14 points d écart. La répartition des bacheliers 2009 selon les trois grandes filières (générale, technologique et professionnelle) confirme le poids persistant de l origine sociale sur les parcours scolaires. Les enfants de cadres privilégient la voie générale dans l optique d une poursuite d études : plus de trois quarts d entre eux font ce choix. En particulier, 93% des bacheliers enfants de professeurs ont opté pour un baccalauréat général. Dans le même temps, les enfants d ouvriers sont plutôt bien répartis dans les voies générale, technologique et professionnelle. Globalement, toutes origines sociales confondues, la moitié des candidats opte pour la voie générale et l autre moitié se répartit équitablement entre la voie technologique et la voie professionnelle. Sur 100 jeunes qui ont entre 20 à 24 ans en 2007 (générations ), seulement 9 déclarent avoir accédé à l enseignement supérieur. Parmi les autres, 14 déclarent pour diplôme le plus élevé obtenu le baccalauréat général, 7 le baccalauréat technologique, 24 un CAP ou BEP et 46 n ont aucun diplôme d enseignement secondaire de second cycle. Malgré la démocratisation de l enseignement, le milieu social des jeunes reste un facteur déterminant pour la réussite scolaire. Sur 100 enfants d ouvriers, 39 ont déclaré avoir le BEPC ou aucun diplôme en 2007, contre 53 en Plus d enfants d ouvriers et employés accèdent à des diplômes plus élevés en 2007, 16 au niveau baccalauréat général (8 en 1999), et 9 à des études supérieures (5 en 1999). Mais ce sont les enfants de cadres et professions intermédiaires qui réussissent le plus à obtenir des diplômes universitaires (16 enfants sur 100 en 2007). Obtention du baccalauréat selon le milieu social Sources : Rectorat de la Guyane - MEN base centrale de pilotage Champ : bacheliers des établissements publics et privés sous statut scolaire 20

23 Le niveau d études selon le milieu social Répartition par filière des bacheliers 2009 selon leur origine sociale Source : Rectorat de la Guyane Champ : bacheliers des établissements publics et privés sous statut scolaire Lecture : à la session 2009, 35,4% des bacheliers enfants d ouvriers ont obtenu un baccalauréat général, 30,1% un baccalauréat technologique et 34,5% un baccalauréat professionnel. Diplômes des jeunes de 20 à 24 ans en fonction du milieu social Source : INSEE, recensements de la population, exploitation complémentaire Lecture : en 2007, sur 100 enfants d ouvriers et d employés, âgés de 20 à 24 ans, 10 ont eu accès à l enseignement supérieur. Parmi les autres, 16 indiquent comme diplôme le plus élevé un baccalauréat général, 9 un baccalauréat technologique ou professionnel, 27 un BEP ou CAP et 39 un brevet ou aucun diplôme. Note : L origine sociale des jeunes de 20 à 24 ans est appréhendée par la catégorie socioprofessionnelle de la personne de référence de la famille (père ou mère). C est pourquoi, certains jeunes de ce groupe d âge ne sont pas comptabilisés dans les données de ce graphique car n habitant pas avec leurs pères ou/et mères, ils vivent avec d autres membres de la famille, amis ou institutions. 21

24 5 Le niveau de diplôme de la population et des jeunes 4 -Le diplôme et le risque de chômage Le taux de chômage des jeunes, quelques années après la fin de leurs études, est plus élevé que celui de l ensemble de la population active en particulier parce qu une partie de ces jeunes est toujours scolarisée et n est pas prise en compte dans le calcul du taux de chômage. L écart entre le taux de chômage des jeunes ayant achevé leurs études depuis peu et celui de l ensemble de la population active est important puisqu il est en moyenne de plus de 13 points sur la période , mais il tend à diminuer depuis Les moins diplômés courent davantage que les autres, le risque d être au chômage, leur taux de chômage est en moyenne supérieur de 38 points à celui de l ensemble des actifs. A l inverse, les jeunes ayant un baccalauréat ou plus sont les moins exposés au chômage, avec un taux moyen inférieur de plus de huit points à celui de l ensemble de la population active. La diminution de l écart depuis ne tient cependant pas à ces deux groupes de jeunes, mais à ceux qui détiennent un CAP ou un BEP, mieux positionnés de façon récente sur le marché du travail. Le taux de chômage des 15 à 24 ans en Guyane (40%) est plus faible de 10 à 20 points que dans les autres départements d Outre-mer. Toutefois, dès qu on étend le champ d analyse au halo du chômage (voir encadré), le différentiel entre la Guyane et les autres Dom se réduit : les inactifs découragés dans leur recherche d emploi sont plus nombreux, en proportion, en Guyane qu ailleurs. Sur 100 jeunes guyanais de 15 à 29 ans, 40 ne sont ni en études, ni en emploi, contre 34 à la Réunion, 30 en Guadeloupe, 25 en Martinique et 16 en France. A l inverse, ils ne sont que 36 à poursuivre des études, contre 38 à la Réunion, 39 en France, 46 en Guadeloupe et 48 en Martinique. Emploi et études de 15 à 29 ans Taux de chômage des 15 ans et plus Source : INSEE, Enquêtes emploi 2007 Source : INSEE, recensement de la population 2007, exploitation complémentaire Le halo autour du chômage Plus le chômage est important, plus il se construit, en marge des chômeurs, des catégories d actifs occupés et d inactifs, au sens du Bureau International du Travail (BIT), dont le positionnement sur le marché du travail varie entre emploi, activité et chômage. La définition stricte du chômage donnée par le BIT n en rend pas compte. Les actifs occupés relevant du halo du chômage sont ceux qui acceptent de subir des situations de grande précarité (temps partiel subi, notamment). Parmi les inactifs, il y a ceux qui se déclarent chômeurs, mais qui ne sont pas classés comme tels parce que, découragés, ils ont renoncé à la recherche active d un travail, la seule inscription au pôle emploi n étant pas suffisante. 22

25 Le diplôme et le risque de chômage Taux de chômage des 15 à 24 ans Les 15 à 24 ans : comparaison entre le rapport entre le nombre de chômeurs et la population totale Source : INSEE, Enquêtes emploi Source : INSEE, Enquêtes emploi Taux de chômage des jeunes de un à quatre ans après la fin des études 2002 à 2009 Source : Insee, enquete Emploi DOM 2002 à

26 5 Le niveau de diplôme de la population et des jeunes 5 -Le diplôme, la situation sociale et le salaire En 2007, 72% des diplômés des cursus longs du supérieur exercent une profession supérieure ou intermédiaire. La proportion est de 52% pour les diplômés des cursus courts du supérieur et de 27% pour ceux dont le diplôme le plus élevé est le baccalauréat. Quelque soit le niveau de diplôme, les femmes accèdent un peu moins souvent aux postes de cadres que les hommes. Le salaire dépend lui aussi du niveau de diplôme. Modérées parmi les plus jeunes, les différences de rémunération entre niveaux de diplômes s amplifient en fonction du déroulement de la carrière et de l âge. Entre 55 et 64 ans, le salaire médian des diplômés de l enseignement supérieur est plus du double de celui des salariés sans diplôme. Salaires mensuels déclarés en 2009, en fonction de l âge et du diplôme, salaires médians des salariés à temps plein Unité : euros Unité : euros Source : Insee, enquete Emploi DOM 2002 à 2009 Champ : Guyane, population des ménages, personnes de 15 ans ou plus (âge au 31 décembre) Lecture : âgés de 55 à 64 ans et diplômés de l enseignement supérieur long, la moitié des hommes déclarent en 2009 percevoir un salaire mensuel d au moins euros et la moitié des femmes un salaire d au moins euros. 24

27 Le diplôme, la situation sociale et le salaire Accès à une profession supérieure ou intermédiaire, selon le diplôme, le sexe et le milieu d origine (2007) Source : INSEE, recensement de la population 2007, exploitation complémentaire Lecture : en 2007, 73% des hômmes diplômés de l enseignement supérieur long exercent une profession supérieure ou intermédiaire (52% dans le public, 21% dans le privé) contre 72% des femmes (59% dans le public, 13% dans le privé). 25

28 5 Le niveau de diplôme de la population et des jeunes 6 -La scolarisation des filles et des garçons Entre 1990 et 2007, le nombre de diplômés de 20 à 24 ans du second degré de l enseignement secondaire est passé de à Cette évolution est remarquable pour les détenteurs du baccalauréat et plus qui passent de (15% de la population) à (25% de la population). Les femmes sont majoritaires dans cette catégorie. Dans la classe d âge des 20 à 24 ans en 2007, il n y a pas de différence significative dans la part des sans diplômes du second cycle du secondaire parmi les jeunes hommes (55%) et parmi les jeunes filles (57%). En revanche, 27% des jeunes femmes déclarent un diplôme supérieur ou égal au baccalauréat contre 22% des jeunes hommes. Dans les séries générales du baccalauréat, les filles sont majoritaires en particulier dans les séries «littéraires» et «économique et social». En séries technologiques, elles sont 58% des présents aux épreuves de la session 2009 alors qu elles n étaient que 48% à la session de1997. Au baccalauréat professionnel, les filles sont peu présentes dans le domaine de la production avec 5% des effectifs et sont majoritaires dans le domaine des services avec 71%. Les filles ont-elles un meilleur taux de réussite au baccalauréat? Pour la session 2009, la réponse est négative sauf en baccalauréat professionnel. Dans les séries générales, elles réussissent à 72% contre 77% pour les garçons, dans les séries technologiques leur taux de réussite est de 58% et 61% pour les garçons. Par contre, dans les séries professionnelles leur score est de 89%, alors que celui des garçons est de 86%. Répartition des jeunes de 20 à 24 ans selon leur niveau de diplôme le plus élevé Source : INSEE, recensements de la population, exploitation principale Lecture : en 2007, 44% des jeunes de 20 à 24 ans déclarent détenir un diplôme du supérieur, un baccalauréat, un BEP ou un CAP. A contrario, 56% n ont pas de diplôme du second cycle du secondaire, soit jeunes pour cette classe d âge. 26

29 La scolarisation des filles et des garçons Proportion de bachelières par série de 1997 à 2009 Source : Rectorat de la Guyane Champ : bacheliers des établissements publics et privés sous statut scolaire Filles et garçons en année terminale de CAP ou BEP selon la spécialité de formation séries générales, session Tous candidats Unités : nombre et % Source : Rectorat de la Guyane Champ : élèves scolarisés dans les établissements publics et privés Source : MEN - Base centrale de pilotage 27

30 6 Le premier degré 1 -La scolarisation et les conditions d accueil La forte pression démographique, se traduisant par une augmentation constante des effectifs d élèves, pèse comme une contrainte sur la scolarisation et les conditions d accueil dans le premier degré. A la rentrée 2009, la Guyane comprend 156 écoles dont 8 dans le secteur privé. Depuis la rentrée 1999, 32 nouvelles écoles ont été construites. Au total, ce sont classes permanentes qui permettent d accueillir les enfants en maternelle et en élémentaire dans les secteurs public et privé sous contrat à la rentrée Malgré ce nombre de classes, les structures d accueil restent insuffisantes et principalement pour les enfants de maternelle. En maternelle, l accueil des enfants âgés de cinq ans se généralise progressivement (93%) ainsi que celui des quatre ans (89%). Il reste des progrès importants à faire pour les enfants de trois ans (66%). classes et plus, un tiers ont quinze classes et plus. À titre de comparaison, 60% des écoles guyanaises ont plus de dix classes, 12% en France. Pour assurer l éducation dans le préélémentaire et l élémentaire à la rentrée 2009, l Académie dispose de postes d enseignants dans le secteur public. Cela représente un nombre d enseignants de 5,5 pour 100 élèves (5,3 au niveau national). En 2009, le nombre d élèves par classe est de 24 ( 23,5 en France). Dans le secteur public, 25% des enfants scolarisés en élémentaire ont un retard d un an et plus par rapport au niveau de scolarisation à la rentrée Mais cette situation s est améliorée depuis la rentrée 2004 (37%). Les écoles de l Académie de Guyane comprennent un nombre important de classes par rapport aux autres académies françaises. Ainsi 56% disposent de onze 28

31 Le premier degré La scolarisation et les conditions d accueil Taux de scolarisation des enfants âgés de 3 à 5 ans Sources : MEN - DEPP et Rectorat de la Guyane Répartition des écoles selon leur nombre de classes Source : Rectorat de la Guyane Champ : écoles des secteurs public et privé sous contrat 29

32 6 Le premier degré 2 -Les compétences Depuis la rentrée 2008, des évaluations nationales ont été mises en place, pour les élèves en cours élémentaire 1ère année et en cours moyen 2ème année, afin de mesurer leurs acquis en français et en mathématiques dans le cadre du «socle commun de compétences et de connaissances». Les résultats à cette évaluation permettent d établir quatre groupes selon le degré d acquisition : - les élèves ayant des acquis très solides ; - les élèves ayant de bons acquis ; - les élèves ayant des acquis encore fragiles ; - les élèves n ayant pas les acquis suffisants. Pour les deux premiers groupes, on considère que les élèves maîtrisent les éléments du socle. En CE1 et en CM2, la Guyane se situe en dessous de la moyenne nationale. Si on s en tient à la part des élèves qui ont de bons ou solides acquis en CE1, en français, la Guyane arrive à 31% pour 75% en France. En mathématiques, le score guyanais est de 32% pour 77% en France. En fin de CM2, 28% des élèves maîtrisent les compétences de base en français et 23% en mathématiques. Ils sont respectivement 73% et 66% au niveau national. La faible maitrise des compétences de base a particulièrement orienté l élaboration du projet académique La mise en place d écoles de la réussite, la stabilisation des postes d ILM (Intervenants en langue maternelle), le développement de formation des enseignants en français langue seconde (FLS), l implantation des bibliothèques centres documentaires (BCD) et d équipements informatiques constituent des axes prioritaires d intervention. Pourcentage d élèves de CE1 ayant de bons acquis ou de solides acquis Évaluation Secteurs public et privé Source : MEN Évaluation des acquis en CE1, en CM2 et en 3ème Le «socle commun de compétences et de connaissances», introduit par la loi en 2005, présente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire. Sept compétences sont retenues : - La maîtrise de la langue française - La pratique d une langue vivante étrangère - Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique - La maîtrise des techniques usuelles de l information et de la communication - La culture humaniste - Les compétences sociales et civiques - L autonomie et l initiative Un livret personnel de compétences consigne les acquis en CE1, CM2 et en 3ème. 30

33 Le premier degré Les compétences Pourcentage d élèves de CM2 ayant de bons acquis ou de solides acquis Évaluation Secteurs public et privé Source : MEN Pourcentage d élèves de CE1 ayant réussi plus de la moitié des items de la compétence Source : Rectorat de la Guyane Pourcentage d élèves de CM2 ayant réussi plus de la moitié des items de la compétence Source : Rectorat de la Guyane 31

34 7 Le second degré 1 -La scolarisation Près de élèves sont scolarisés dans l enseignement secondaire en Pour assurer leur éducation, l Académie dispose de postes d enseignants dans les secteurs public et privé. Cela représente un nombre d enseignants de 8,57 pour 100 élèves. Les effectifs d élèves du second degré augmentent de 4,4% chaque année depuis 2002, soit un rythme de croissance un peu plus fort que celui de l ensemble de la population guyanaise. Pour faire face à l augmentation des élèves du second degré, les collectivités territoriales ont construit des collèges et des lycées au cours des dernières années. Sur les élèves inscrits en classe de troisième en 2007/2008, 45% continuent à la rentrée suivante en seconde générale ou technologique et 47% vers une seconde professionnelle. Plus de 8% d entre eux quittent l école au niveau de la 3ème alors qu ils sont 1% en France métropolitaine. La probabilité d atteindre une troisième lorsqu on a suivi une sixième est de 95,4% en Guyane (100% dans l hexagone). Ce taux a progressé de 6 points depuis À l issue des formations menant en deux ans aux CAP- BEP, 67% des élèves arrêtent leurs études (54% en France). En 2007, 32% des jeunes, finissant leur année terminale de CAP ou BEP, poursuivent leurs études à la rentrée suivante. Ils poursuivent leurs études pour 30% dans la voie professionnelle (39% en France) et 2% dans la voie générale ou technologique (7% en France). Les élèves accédant au terme de l enseignement secondaire, en classes terminales, préparent pour 48% un baccalauréat général (52% en France), 31% un baccalauréat technologique (28% en France) et 22% un baccalauréat professionnel (20% en France). Depuis 1997, la part des séries générales, notamment littéraire, tend à diminuer au profit des filières professionnelles et technologiques. Unités : nombre et % Évolution des orientations en fin de troisième générale, d insertion, adaptée ou agricole Source : MEN - DEPP Lecture : Parmi les élèves inscrits en troisième en juin 2007 (mais n y étant plus inscrits en septembre 2007), 44,5% ont continué leurs études en second cycle général ou technologique à la rentrée 2007 et 46,8% en second cycle professionnel ; presque 9% ont quitté l école 32

35 Le second degré La scolarisation Évolution des orientations en fin de CAP - BEP Unités : nombre et % Source : MEN - DEPP Lecture : Parmi les élèves inscrits en classe terminale de CAP BEP en juin 2007, mais pas à la rentrée suivante, 67% se sont engagés dans la vie active. Les autres poursuivent leurs études à la rentrée 2007 : 30% dans la voie professionnelle et 1,4% dans la voie générale ou technologique. Évolution des effectifs d élèves inscrits en terminale selon le type de baccalauréat Unités : nombre et % Source : MEN - DEPP Lecture : les % en gras rapportent les effectifs de la ligne à l ensemble des effectifs ; les autres pourcentages rapportent les effectifs de la ligne aux effectifs du type de baccalauréat (général, technologique ou professionnel). Ainsi, à la rentrée 2009, les effectifs de terminale générale représentent 47,5% des effectifs totaux. Parmi ces derniers, 38,4% suivent une terminale S. 33

36 7 Le second degré 2 -Les conditions d accueil Les conditions réelles d accueil des élèves sont traditionnellement appréciées par le nombre moyen d élèves par classe. La taille moyenne des classes varie selon le cycle d enseignement. Dans le second cycle professionnel, cette taille moyenne a diminué au cours des quinze dernières années passant de 22,3 en 1995 à 19,4 aujourd hui. Le nombre moyen d élèves par classe dans le premier cycle n a pas évolué (22,5 en 2009). C est dans le second cycle général et technologique que l on a le plus d élèves par classe : 26,5 (28 au niveau national). Cependant la taille moyenne des classes ne renseigne que partiellement sur les conditions réelles d enseignement, dans la mesure où plus de 30% de l ensemble des heures d enseignement sont effectuées en groupe restreint : un peu moins de 19% dans les collèges, 41% dans les établissements du second cycle général et technologique et 53% dans ceux du second cycle professionnel. L indicateur E/S prend en compte tous les enseignements, dispensés en classe entière ou en groupe. En 2009, il est égal à 20,8 élèves en moyenne sur l ensemble du second degré. Classe, division, groupe La classe, aussi appelée «division»dans le second degré, est la structure pédagogique dans laquelle est inscrit tout élève. Un «groupe» concerne un sous-ensemble d élèves d une division qui suivent un enseignement ayant donné lieu à un dédoublement mais peut aussi réunir des élèves issus de plusieurs divisions pour l enseignement des options. E/D : nombre moyen d élèves par division E/S : nombre moyen d élèves par structure (groupe ou division). Cet indicateur mesure le nombre moyen d élèves vu par un enseignant pendant une heure. 34

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