PROMO PSE ISOLATION ET RENOVATION

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1 Août 2009 PROMO PSE ISOLATION ET RENOVATION Malgré les premières réglementations thermiques nées du premier choc pétrolier de 1974, le secteur du bâtiment résidentiel et tertiaire représente encore aujourd'hui 25% des émissions de CO 2 (100 millions de tonnes par an) et 46% des consommations d énergie françaises contre 28% pour l'industrie et 24% pour les transports. De part l'importance du parc résidentiel construit avant 1974, il est apparu nécessaire de développer une politique de rénovation concernant ces bâtiments reconnus comme fortement énergivores. Entrée en vigueur en 2007, la Réglementation Thermique pour les bâtiments existants atteste de cette volonté et propose de nombreux aménagements tant au niveau général qu'au niveau de l'isolation. En parallèle, le Grenelle de l'environnement a incité le développement de maisons basse consommation lors des travaux de rénovation. Dans cette optique, les principaux fabricants de polystyrène expansé, réunis au sein de l'association PROMO PSE, proposent aujourd'hui de nombreux systèmes permettant de trouver des réponses adaptées aux exigences de la Réglementation Thermique de l'existant. 1. LES REGLEMENTATIONS RELATIVES A L'ISOLATION DES BATIMENTS EXISTANTS La Réglementation Thermique dans l'existant a pour objectif d'assurer une amélioration significative de la performance énergétique d'un bâtiment existant lorsque des travaux susceptibles d'apporter une telle amélioration sont entrepris. Cette réglementation comporte deux volets : - La réglementation thermique des bâtiments existants élément par élément (arrêté du 3 mai 2007) qui s'applique, depuis le 1 er novembre 2007, à toutes les surfaces SHON (Surface Hors Œuvre Nette) inférieures à m 2 et aux surfaces de plus de m 2 dont le coût des travaux de rénovation est inférieur à 25% de la valeur du bâtiment. - La réglementation thermique des bâtiments existants dite globale (arrêté du 13 juin 2008) qui concerne les bâtiments, construits après 1946, d'une surface supérieure à m 2 et dont le coût des travaux de rénovation est supérieur à 25% de la valeur du bâtiment (hors valeur foncière). Les dispositions de cette réglementation sont applicables pour tous les travaux dont la date de dépôt de la demande de permis de construire est postérieure au 31 mars Ces bâtiments doivent en outre faire l'objet d'une étude de faisabilité des approvisionnements en énergie. 1/7

2 Les exigences de la réglementation thermique existant élément par élément : Lorsqu'une rénovation intègre l'installation ou le remplacement de l'isolation thermique, les parois isolées doivent avoir après travaux une résistance thermique totale supérieure ou égale à la valeur minimale donnée, à savoir : Parois Résistance thermique R minimale (m 2.K/W) Murs en contact avec l'extérieur 2,3 Murs en contact avec un volume non chauffé 2,0 Toitures terrasses 2,5 Planchers de combles perdus 4,5 Rampants de toiture de pente inférieure à 60 4,0 Planchers bas donnant sur l'extérieur ou sur un parking collectif 2,3 Planchers bas donnant sur un vide sanitaire ou sur un volume non chauffé 2,0 Les exigences de la réglementation thermique existant globale : L'importance des travaux impose des principes proches de la RT 2005 applicable aux constructions neuves avec : - une évaluation de l'état initial du bâtiment afin d'orienter les choix de rénovation et d'estimer l'économie d'énergie réalisée après la rénovation, - après travaux, une consommation globale d'énergie inférieure à la consommation de référence de ce bâtiment, - en été, une température intérieure conventionnelle atteinte inférieure à une température de référence, - des performances minimales requises pour une série de composants (isolation, ventilation ) lorsque ceux-ci sont modifiés par les travaux de rénovation. Pour les parois rénovées, les déperditions thermiques doivent être inférieures aux valeurs maximales suivantes : Parois Coefficient de transmission thermique U maximale (W/m 2.K) Murs en contact avec l extérieur ou avec le sol 0,45 Murs en contact avec un volume non chauffé 0,45/b 1 Planchers bas donnant sur l extérieur ou sur un parking collectif 0,36 Planchers bas donnant sur un vide sanitaire ou sur un volume non chauffé Planchers haut en béton ou en maçonnerie, et toitures en tôles métalliques étanchées 0,40 0,34 Planchers hauts en couverture en tôles métalliques 0,41 Autres planchers hauts 0,28 1 b étant le coefficient de réduction des déperditions vers les volumes non chauffés, défini dans la méthode de calcul TH-C-E ex. Source Journal officiel de la république française. 2/7

3 2. LE CREDIT D'IMPOT L'utilisation d'isolants, offrant des performances supérieures à celles prescrites par la Réglementation Thermique élément par élément, permet non seulement de bénéficier d'incitations fiscales avantageuses et d'un crédit d'impôt mais également d'obtenir une réduction encore plus importante de sa consommation d'énergie. Le crédit d'impôt s'applique aux matériaux d'isolation thermique dont la résistance thermique est supérieure à : - 2,8 m 2.K/W pour les planchers bas sur sous-sol, sur vide sanitaire ou sur passage ouvert, et pour les murs en façade ou sur pignon, - 3 m 2.K/W pour les toitures terrasses, - 5 m 2.K/W pour les toitures sur combles. Pour ces matériaux d isolation, le taux de crédit d'impôt est de 25% du montant des travaux (fourniture et pose). Ce montant est plafonné à pour un célibataire et pour un couple. Le crédit d impôts s'applique aux dépenses payées entre le 1 er janvier 2009 et le 31 décembre Ce taux est porté à 40% si les matériaux sont installés dans un logement achevé avant le 1 er janvier 1977 et que leur installation a été réalisée dans les 2 ans qui suivent l'acquisition du logement. L'Eco-PTZ : Depuis le 1 er janvier 2009, l'éco-prêt à taux zéro permet de réaliser des travaux efficaces en termes d'économie d'énergie sans faire d'avance de trésorerie et sans payer d'intérêt, à hauteur de euros. Il est accessible à tout propriétaire de tout bien immobilier ancien (maison individuelle, appartement en copropriété ou non) dont la construction s'est achevée avant le 1 er janvier Les travaux réalisés doivent concerner la résidence principale du propriétaire. Les travaux entrepris doivent regrouper au moins deux des six grandes catégories de travaux prédéfinis dans la loi, à savoir : - isolation thermique des murs donnant sur l'extérieur avec une isolation par l'intérieur ou par l'extérieur permettant d'obtenir une résistance R supérieure ou égale à 2,8 m 2.K/W ; - isolation thermique des vitres ; - isolation thermique de la toiture avec pour les planchers et combles perdus une résistance R supérieure ou égale à 5 m 2.K/W, pour les rampants de combles aménagés une résistance R supérieure ou égale à 4 m 2.K/W, pour les toitures terrasses, une résistance R supérieure ou égale à 3 m 2.K/W ; - travaux visant à équiper son logement d'un dispositif de production d'eau chaude sanitaire alimenté en énergie renouvelable ; - travaux visant à l'équipement ou le remplacement du dispositif de chauffage économique pouvant être couplé à un dispositif de ventilation ou d'aération ; - travaux visant à équiper le logement d'un dispositif de chauffage alimenté par une source d'énergie renouvelable. Accessible à tous, ce prêt sera cumulable avec le crédit d'impôt jusqu'en 2010 sous certaines conditions : l'offre d'éco-prêt doit avoir été émise avant le 31 décembre 2010, le revenu fiscal du foyer ne doit pas excéder euros au titre de l'avant dernière année précédent l'offre. 2 Si vous avez déjà bénéficié du crédit d impôt «développement durable» sur la période 1 er janvier décembre 2008, il convient de se renseigner pour déterminer le montant des travaux déductibles. 3/7

4 3. DES SOLUTIONS PERFORMANTES ELEMENT PAR ELEMENT Lors de travaux de rénovation, la recherche d'une isolation thermique ou thermoacoustique doit répondre à des contraintes techniques spécifiques tout en respectant l'architecture du bâti. Afin de respecter ces exigences, des solutions existent et permettent de traiter l'isolation en partie ou dans son ensemble. A. LA TOITURE Selon le type de toiture, en pente ou terrasse, différentes solutions en polystyrène expansé existent. Isolation des combles perdus Situés sous les toitures en pente, ils ne sont pas habités mais sont néanmoins source de déperditions de chaleur d'où la nécessité de créer une barrière isolante. La méthode la plus simple consiste à isoler le plancher à l'aide de panneaux isolants en polystyrène expansé recouverts d'un panneau de particules. Avec un panneau en PSE ULTRA Th 30 de 140 mm recouvert d'un panneau de particules, on obtient R = 4,55 m 2.K/W supérieure à la résistance thermique minimale exigée (R = 4,5 m 2.K/W). Avec deux panneaux de PSE ULTRA Th 30 de 80 mm posés en deux couches et recouverts d'un panneau de particules, on obtient R = 5,20 m 2.K/W supérieure à la résistance thermique exigée (R = 5 m 2.K/W) afin de bénéficier du crédit d impôt. Isolation intégrée pour toitures en pente combles habitables La technique la plus adaptée consiste à poser des caissons chevronnés ou des panneaux sandwich suite à la dépose intégrale de la couverture. - Les caissons chevronnés sont constitués de deux chevrons en bois massif solidaires d un panneau de sous-face faisant office de parement plafond. Disposé et collé entre les chevrons, l isolant PSE ULTRA Th est souvent revêtu d un parement non-tissé de protection à l eau mais perméable à la vapeur d eau afin de laisser respirer la toiture. La ventilation entre le sommet des chevrons et l'isolant est assurée pour un espace d au minimum 20 mm. - Les panneaux sandwich sont constitués d'un isolant PSE Th ou PSE ULTRA Th, d'un parement supérieur en panneaux de particules hydrofugé muni de deux contre-lattes pour la ventilation et d'un parement inférieur (plaques de plâtre, panneaux de particules ) faisant office de plafond. La pose de caissons chevronnés ou de panneaux sandwich en PSE Th ou ULTRA Th permet de réaliser à la fois le support de couverture, l'espace ventilation, l'isolation thermique, la portance de panne à panne et le plafond. Avec des panneaux sandwich en PSE Th 35 de 150 mm, on obtient R = 4,30 m 2.K/W, supérieure à la résistance thermique minimale (R = 4 m 2.K/W) fixée par la RT. 4/7

5 EXEMPLES DE SOLUTIONS DONNANT DROIT AU CREDIT D'IMPOT : Avec des panneaux sandwich : - PSE ULTRA Th 32 de 156 mm, on obtient R = 5,02 m 2.K/W ; - PSE Th 35 de 180 mm, on obtient R = 5,49 m 2.K/W. Ces résistances thermiques sont supérieures à celle exigée (R = 5 m 2.K/W) afin de bénéficier du crédit d'impôt. Isolation des toitures terrasses Pour les toitures terrasses, les panneaux isolants en PSE Th s'intègrent dans les systèmes "isolation-étanchéité" de l'élément porteur de tous types de bâtiments. Les caractéristiques de ces panneaux dépendent du type de bâtiment et de la nature de l'élément porteur. Les panneaux isolants en polystyrène expansé présentent des résistances thermiques atteignant 6 m 2.K/W, valeur bien supérieure à l exigence réglementaire ainsi qu à celle nécessaire pour l obtention d un crédit d impôt. B. LES SOLS ET PLANCHERS Les pertes de chaleur liées aux sols et aux planchers provoquent de nombreuses sensations d'inconfort et induisent souvent une augmentation de la consommation de chauffage. De nombreuses solutions existent pour pallier à ces inconvénients. En rénovation, les solutions seront différentes si la maison repose sur terre-plein ou sur vide sanitaire. L'isolation sur terre-plein L'isolation s'effectue au moyen de panneaux en polystyrène expansé (PSE Th ou PSE ULTRA Th) sur la dalle existante. Ces panneaux seront recouverts par une chape puis par le revêtement choisi. Avec un panneau PSE ULTRA Th de 61 mm, on obtient R = 2 m 2.K/W équivalente à la résistance thermique minimale exigée (R = 2 m 2.K/W). Avec un panneau PSE ULTRA Th de 100 mm, on obtient R = 3,25 m 2.K/W supérieure à la résistance thermique exigée (R = 2,8 m 2.K/W) afin de bénéficier du crédit d impôt. L'isolation sur vide-sanitaire ou donnant sur un volume non chauffé Pour une maison sur vide sanitaire ou donnant sur un volume non chauffé, l'isolation en sous-face de planchers est la solution la plus adaptée et la plus facile à mettre en œuvre. - L'isolation en sous-face de planchers s'effectue par la fixation mécanique de panneaux en polystyrène expansé sous le plancher bas ou sous le plafond. Avec un panneau en PSE Th de 80 mm, on obtient R = 2,10 m 2.K/W supérieure à la résistance thermique minimale exigée (R = 2 m 2.K/W). Avec un panneau PSE Th de 120 mm, on obtient R = 3,15 m 2.K/W supérieure à la résistance thermique exigée (R = 2,8 m 2.K/W) afin de bénéficier du crédit d impôt. 5/7

6 - Les entrevous sont préconisés dans le cadre de rénovations lourdes. Moulés (pour hauts de sous-sol en maison individuelle) ou découpés (pour vides sanitaires des maisons individuelles et des établissements recevant du public), ils sont combinés à des poutrelles préfabriquées en béton, précontraintes ou treillis. Ils assurent ainsi le coffrage de la dalle de compression coulée en œuvre et l'isolation du plancher. Avec un entrevous PSE Th , on obtient R = 2,45 m 2.K/W supérieure à la résistance thermique minimale exigée (R = 2 m 2.K/W). EXEMPLE DE SOLUTIONS DONNANT AU CREDIT D'IMPOT : Avec un entrevous PSE Th , on obtient R = 3,35 m 2.K/W supérieure à la résistance thermique exigée (R = 2,8 m 2.K/W) afin de bénéficier du crédit d impôt. En raison de l importance des travaux à réaliser (démolition du sol, mise en place des poutrelles ), il est vivement recommandé d utiliser les entrevous les plus performants. Avec un entrevous PSE Th , on obtient une déperdition thermique du plancher Up=0,23 W/m 2.K (valeur fonction du type de poutrelle), valeur inférieure au maximum réglementaire ainsi qu à celui nécessaire pour l obtention d un crédit d impôt. C. LES MURS L'isolation des murs d'une maison constitue la façon la plus simple pour lutter contre les variations de température, mais aussi pour atténuer les bruits venant de l'extérieur. Deux méthodes existent. L'isolation par l'extérieur - ITE Cette technique permet de traiter un grand nombre de ponts thermiques, de conserver les surfaces habitables et de protéger les murs des variations climatiques. Elle consiste à poser sur les murs, par collage ou par fixation mécanique (à l'aide de profilés ou de fixations traversantes) sur des surfaces planes et régulières, des panneaux en polystyrène expansé pour former une enveloppe isolante. Ils sont ensuite protégés par un enduit mince ou hydraulique. EXEMPLES DE SOLUTIONS MINIMALES REGLEMENTAIRES : Avec un panneau PSE Th 38 de 100 mm ou un panneau PSE ULTRA Th 32 de 80 mm, on obtient respectivement R = 2,60 m 2.K/W et R = 2,50 m 2.K/W supérieures à la résistance thermique minimale (R = 2,30 m 2.K/W) exigée. Avec un panneau PSE ULTRA Th 32 de 100 mm, on obtient R = 3,10 m 2.K/W supérieure à la résistance thermique exigée (R = 2,80 m 2.K/W) afin de bénéficier du crédit d impôt. 6/7

7 L'isolation par l'intérieur Cette technique consiste à poser des complexes de doublage en polystyrène expansé sur le mur, par collage direct ou par vissage sur tasseaux de bois, afin d'assurer une parfaite isolation thermique et acoustique. Les complexes sont constitués d'un parement en plaque de plâtre à bords amincis associé à un panneau PSE Th, ULTRA Th ou ULTRA ThA (pose par collage uniquement). Avec un panneau PSE ULTRA ThA 32 (13+80), on obtient R = 2,55 m 2.K/W supérieure à la résistance thermique minimale exigée (R = 2,30 m 2.K/W). Avec un panneau PSE ULTRA ThA 32 (13+100), on obtient R = 3,15 m 2.K/W supérieure à la résistance thermique exigée (R = 2,80 m 2.K/W) afin de bénéficier du crédit d impôt. 4. EXEMPLE La simulation présentée, ci-après, a été calculée avec la BAO Promodul Expert. Grâce aux solutions en polystyrène expansé, la rénovation d'une maison individuelle est effectuée en conformité avec les réglementations en vigueur et permet de réaliser d importantes économies. Située en Île-de-France (zone climatique H1a), cette maison, sur vide-sanitaire, de 100 m 2 habitable comprend un étage avec combles aménagés. Le chauffage et l'eau chaude sanitaire sont fournis par une chaudière fioul et la ventilation est naturelle. Les menuiseries sont quant à elles en bois simple vitrage. Avant rénovation, la maison non isolée avec des murs en blocs béton 20 cm et une dalle sur vide sanitaire, avait une consommation d énergie primaire de 554 kwh/m 2.an. Les dépenses énergétiques conventionnelles atteignaient les TTC par an pour 150 kg/m 2.an d'émission de CO 2. Après rénovation avec des caissons chevronnés (R = 5 m 2.K/W), des complexes de doublage PSE ULTRA ThA 32 (R = 3,15 m 2.K/W) et des panneaux de PSE en sous face de dalle (R = 3 m 2.K/W) : - la consommation d'énergie est réduite de 66% passant ainsi de 554 kwh/m 2.an à 187 kwh/m 2.an ; - les dépenses énergétiques conventionnelles s'élèvent à TTC/an donnant lieu à une réduction de 58% ; - les émissions de CO 2 sont réduites de 67% à 50 kg/m 2.an. Service de presse - CLC Communications 6, rue de Rome Paris - Tél. : Fax : Gilles Senneville (g.senneville@clccom.com) Christelle Maupetit (c.maupetit@clccom.com) Matthieu Ferret (m.ferret@clccom.com) 7/7