3. INDIVIDUS PLURIELS A. AGE ET GENERATION B. STYLE DE VIE C. SEXE ET GENRE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "3. INDIVIDUS PLURIELS A. AGE ET GENERATION B. STYLE DE VIE C. SEXE ET GENRE"

Transcription

1 COMMENT ANALYSER LA STRUCTURE SOCIALE? 1. ANALYSE DES CLASSES SOCIALES ET DE LA STRATIFICATION A. LES CLASSES SOCIALES SELON MARX B. LA STRATIFICATION SOCIALE SELON WEBER C. LES CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES 2. LA SOCIETE FRANCAISE ETAIT_ELLE ENCORE UNE SOCIETE DE CLASSE? A. DES TRANSFORMATIONS DE LA SOCIÉTÉ REMETTENT EN CAUSE LE CONCEPT DE CLASSE... MOYENNISATION DE LA SOCIETE LA DISPARITION DE LA CLASSE OUVRIERE? B. MAIS L ANALYSE DE BOURDIEU RENVOIE AUX CLASSES SOCIALES C. NOUVEAU PROLETARIAT ET NOUVELLE CLASSE DIRIGEANTE? LE RETOUR DES CLASSES SOCIALES? 3. INDIVIDUS PLURIELS A. AGE ET GENERATION B. STYLE DE VIE C. SEXE ET GENRE INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES : On présentera les théories des classes et de la stratification sociale dans la tradition sociologique (Marx, Weber) ainsi que leurs prolongements contemporains et on s'interrogera sur leur pertinence pour rendre compte de la dynamique de la structuration sociale. On mettra en évidence la multiplicité des critères de différenciation sociale dans les sociétés post-industrielles (statut professionnel, âge, sexe, style de vie) et on se demandera dans quelle mesure cette multiplicité contribue à brouiller les frontières de classes. Acquis de première : groupe social NOTIONS : Classes sociales, groupes de statut, catégories socioprofessionnelles

2 Tous les sociologues constatent que nos sociétés sont structurées par une hiérarchie qui organise les rapports entre les individus et les groupes sociaux, c est la stratification sociale; mais tous n en font pas la même analyse... L analyse sociologique de la structure sociale s est longtemps construite en Europe autour de la notion de classes sociales, mais ce concept est-il toujours valable? Quels critères les sociologues peuvent-ils retenir pour analyser les sociétés contemporaines? La structure sociale évoluant avec les transformations économiques et sociales quelle analyse pertinente peut-on faire de la structure sociale actuelle? Nous verrons d abord les analyses fondatrices de Marx et de Weber et n o u s d e m a n d e r o n s c e q u e r e p r é s e n t e n t l e s c a t é g o r i e s socioprofessionnelles puis nous analyserons la structure sociales actuelle pour terminer sur l étude de la multiplicité des critères de différenciations sociales qui nous invitent à repenser les critères de classification sociale. 1 VIDEO DU COURS 2 VIDEO DU COURS

3 1. ANALYSE DES CLASSES SOCIALES ET DE LA STRATIFICATION A. LES CLASSES SOCIALES SELON MARX ( ) philosophe, économiste et sociologue allemand dont le «Capital» critique le système capitaliste. a. Une analyse conflictuelle des classes sociales Pour Marx, les modes de production, ici le capitalisme, génèrent des rapports de production : il s'agit des rapports entre les capitalistes (classe bourgeoise) d'un côté qui possèdent les moyens de production et d'un autre côté les prolétaires (classe ouvrière) qui n ont que leur «force de travail» à vendre. Leurs intérêts sont totalement antagonistes. En effet, les capitalistes qui espèrent toucher un maximum de profit des capitaux qu'ils ont investis vont payer le moins cher possible la force de travail des prolétaires en leur versant un «salaire de subsistance» c'est à dire juste suffisant pour qu'eux-mêmes et leur famille survivent. Ils ne sont donc pas rétribués en fonction de leur production. La différence entre la richesse produite par les prolétaires et le salaire de subsistance qui leur est versé constitue une plus value (ou sur-travail) que s'approprie le capitaliste qui est donc un exploiteur, alors que le prolétaire est un exploité. En fait Marx a une vue plus nuancée des classes sociales. Il en distingue jusqu à 7 dans «le 18 brumaire»: bourgeoisie financière et industrielle, grands propriétaires fonciers, petite bourgeoisie, classe ouvrière, «lumpenprolétariat» (les sous-prolétaires) et la classe paysanne Toutefois, le mode de production capitaliste amènerait selon lui une évolution historique vers une polarisation de la société en deux grandes classes sociales par la concentration des entreprises capitalistes et la prolétarisation des catégories inférieures. Le capitalisme aboutit donc à une structure sociale simplifiée, articulée autour de ces deux classes opposées et inégales. C est donc la position dans le processus de production qui définit l appartenance à la classe sociale. L économie est donc à la base de la structure sociale: «ce n'est pas la conscience des Hommes qui détermine leur existence, mais leur existence qui détermine leur conscience». La vision du monde que chaque individu intériorise est celle de sa classe sociale car ce que pense le prolétariat est imposé par la classe dominante qui détient les moyens de communication. La classe ouvrière intériorise inconsciemment son infériorité. C'est pourquoi «le capital» ou le «manifeste du Parti Communiste» dévoilent ces mécanismes économiques et sociaux pour que la classe ouvrière en prenne conscience et soit apte à se battre victorieusement.

4 b. Classe en soi et classe pour soi Pour Marx, les classes sociales ne sont pas des constructions intellectuelles, elles existent réellement (réalisme) par la proximité des conditions de vie des individus qui les composent (classe en soi) et parce que leur «conscience de classe» leur permet de devenir un acteur collectif capable de se mobiliser pour défendre ses intérêts (classe pour soi). La lutte des classes est ainsi le moteur principal du changement, le moteur de l histoire ; la société capitaliste est une société intrinsèquement conflictuelle. Les rapports sociaux sont des rapports d exploitation, de domination et d aliénation. c. La théorie marxiste des classes reste fondatrice dans la mesure où la plupart des analyses postérieures se positionnent par rapport à cet héritage. Toutefois, elle semble aujourd hui en partie dépassée car elle demeure très ancrée dans la réalité historique du XIXème siècle, qui n est plus celle d aujourd hui. Ainsi la polarisation autour de deux classes ne permet pas de penser la question des classes moyennes, qui est devenue centrale dans les débats contemporains. De même, l effritement de la classe ouvrière, depuis la fin des Trente Glorieuses, fragilise l analyse de Marx, dont elle constituait l un des piliers. B. LA STRATIFICATION SOCIALE SELON MAX WEBER ( ) a. Pour Max Weber dans «Economie et société», 1922 a une analyse plus complexe de la stratification sociale. L analyse de Weber se démarque de celle de Marx sur plusieurs points. Weber a une analyse tri-dimensionnelle de la stratification sociale: L ordre économique dans lequel s inscrit la notion de classe ne constitue que l une des trois dimensions de la stratification sociale. Dans cet ordre, la différenciation s opère en fonction des «chances d accéder aux biens». Les individus sont rassemblés selon le type de possessions dont ils disposent, avec une distinction entre ceux qui tirent des revenus d un patrimoine (rentiers, entrepreneurs) et ceux qui mettent en œuvre les moyens de production (en haut les marchands, en bas les ouvriers). A l inverse de l analyse marxiste, les classes n ont pas nécessairement une conscience d elles-mêmes et ne sont pas antagonistes. La position sur cette échelle n est qu un élément de la position sociale des individus.

5 L un des apports essentiels de Weber est l analyse des groupes de statuts qui viennent s ajouter à la notion de classe. L ordre social des «groupes de statuts» définis par le prestige ou honneur social,: Il s agit de montrer que la société est structurée par d autres éléments que le marché. Le «privilège positif ou négatif de considération sociale» est lié au style de vie, à la naissance, à l instruction, donc à une distinction symbolique. Il est à la fois lié à des éléments objectifs (revenu) et à une réalité intersubjective, puisqu il est revendiqué auprès des autres strates. Les groupes statutaires forment des communautés conscientes de leurs intérêts, marquées par des liens sociaux forts et largement endogames. L ordre politique constitue la troisième dimension de la structure sociale. Les partis qui s y forment sont une extension des groupes de statuts. Ils permettent l action collective politique qui assoit leur domination. Ces trois ordres sont distincts: Un même individu peut se trouver à des niveau différents dans chacun de ces ordres car la position dans un ordre ne détermine pas celle dans un autre : a i n s i l a n o b l e s s e d é s a r g e n t é e p e u t - e l l e c o m p e n s e r s o n d é c l a s s e m e n t d a n s l o r d r e économique par une affirmation statutaire. Un individu en haut dans l ordre économique ne le sera pas nécessairement au point de vue du prestige social. Toutefois ces ordres sont en p a r t i e l i é s : L a f o r t u n e p e u t p e r m e t t r e d acquérir du prestige et le pouvoir politique peut permettre de s enrichir...

6 b. La structure sociale développée par Weber est donc, à la différence de celle de Marx, multidimensionnelle et moins centrée sur l ordre économique. Cette analyse ne débouche pas non plus sur une polarisation, en ce sens, elle est plus proche de la réalité de la société contemporaine, bien que la réalité de la société d aujourd hui soit bien plus complexe. Néanmoins, Max Weber évoque la question des classes moyennes échappant ainsi au modèle binaire développé par Marx dans certains de ses textes. Marx a une analyse de la structure sociale REALISTE ( les classes sociales existent réellement) et HOLISTE (la classe sociale de l individu le façonne); l analyse de Weber est NOMINALISTE (la classe sociale est une construction intellectuelle pratique pour classer les individus) et INDIVIDUALISTE ( il part de l individu et de ses actions pour le mettre dans un groupe défini). b. VIDEO

7 a. Description C. LES PROFESSIONS ET CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES (PCS) un outil pour étudier la stratification sociale en France l INSEE a élaboré une grille complexe (nomenclature) des professions. Il ne s agit plus de concepts théoriques mais de catégories statistiques qui permettent de caractériser les individus et d abord les actifs selon leur profession mais en même temps d associer un statut social à l activité professionnelle. Les P.C.S. ont pour objet de classer l ensemble de la population en un nombre restreint de catégories présentant chacune une certaine homogénéité sociale. De fait la nomenclature de l INSEE est multidimensionnelle en ce sens qu elle est le r é s u l t a t d e l a c o m b i n a i s o n d e p l u s i e u r s c r i t è r e s d i s c r i m i n a n t s. C e t t e nomenclature n est que partiellement hiérarchisée». Les 7 critères de construction (pas utilisés pour toutes les P.C.S.) : L activité professionnelle (le métier) Le niveau hiérarchique ( cadre, employé...) Le statut juridique de l actif ( s a l a r i é o u n o n - s a l a r i é c a d indépendant) " L importance de l entreprise L a q u a l i f i c a t i o n d e l e m p l o i o c c u p é ( p a s d e c e l u i q u i l occupe) Le secteur d activité (primaire, secondaire, tertiaire) Le secteur public / privé Les 8 catégories 1. agriculteurs exploitants ; 2. artisans, commerçants et chefs d entreprises de plus de 10 salariés ; 3. c a d r e s e t p r o f e s s i o n s intellectuelles supérieures ; 4 P r o f e s s i o n s intermédiaires ; 5. employés ; 6. ouvriers ; 7. retraités ; 8. a u t r e s p e r s o n n e s s a n s activité professionnelle

8 b. Les avantages et les limites des PCS Les avantages Etudier les pratiques économiques, sociales, culturelles et politiques comprendre les mutations de la société ( voir doc: évolution des PCS page précédente) Elle donne une vision quantifiée de la structure sociale. Ainsi, l évolution de la structure des groupes socioprofessionnels révèle les transformations socioéconomiques de la société française au cours des cinquante dernières années : tertiairisation, extension du salariat, montée des qualifications... mesurer les inégalités économiques et sociales La nomenclature présente des catégories statistiques qui regroupent des individus ayant des caractéristiques communes et des comportements propres, notamment en terme de mode de vie, etc. Il est donc possible d évaluer l évolution des inégalités Retrouver partiellement les classes sociales (voir ci-contre) Les inconvénients de la grille Une homogénéité sociale contestable Identifier des individus par leur situation professionnelle tend à regrouper des personnes différentes à bien des égards (modes de vie, croyances, origines). Inversement, des individus aux caractéristiques sociales assez proches peuvent se retrouver dans éparpillés dans des catégories différentes. Le critère de la profession est parfois insuffisant pour représenter la société, à l heure où la part des emplois atypiques (contrats à durée déterminée, intérim, contrats aidés) tend à augmenter, et où le chômage frappe, durablement ou à répétition, de nombreux actifs. Les chômeurs, s'ils ont déjà travaillé, sont classés en fonction des critères attachés à leur dernier emploi. S'ils n'ont jamais travaillé, ils sont classés à part, dans un groupe qui n'est pas vraiment une PCS, les «chômeurs n'ayant jamais travaillé».

9 2. LA SOCIETE FRANCAISE EST-ELLE ENCORE UNE SOCIETE DE CLASSES A. DES TRANSFORMATIONS DE LA SOCIÉTÉ REMETTENT EN CAUSE LE CONCEPT DE CLASSE SOCIALE a. Moyennisation de la société Le sociologue français, Henri Mendras ( ), fut le 1 à décrire le phénomène de la moyennisation de la société depuis les 30 glorieuses. Ceci sʼexplique par: lʼaugmentation continue des salaires pendant les 30 glorieuses due à la croissance économique la consommation de masse: les modes de consommation dans les supermarchés sont + proches => les barrières vestimentaires sont moins voyantes (avant : casquette pour lʼouvrier et chapeau haut de forme pour le bourgeois, maintenant: jeans) et lʼ é q u i p e m e n t d e s l o g e m e n t s transforment la société. augmentation de la propriété immobilière: grâce au développement du crédit, lʼachat de logement se démocratise. la démocratisation de lʼenseignement (+ dʼenfants continuent leurs études secondaires et supérieures) La démocratisation de la culture La tertiarisation de la société ( + d employés que d ouvriers)

10 Résultat: Une forte proportion de la société française à le sentiment dʼappartenance à la classe moyenne = convergence des niveaux et modes de vie. Mendras en déduit que, contrairement à ce quʼaffirmait Karl Marx, il nʼy a plus de lutte de classes (bourgeois contre classe ouvrière) mais un grand nombre de groupes différenciés que lʼon pourraient représenter dans un stabiloïde et qui nʼont pas obligatoirement des intérêts opposés. b. Disparition ou éclatement de la classe ouvrière? Un certain nombre d auteurs considèrent qu il faut rejeter le concept de classe sociale puisque dans la tradition sociologique teintée de marxisme, la classe la plus importante est la classe ouvrière or, elle serait en voie de disparition: à cause de son déclin numérique Parce que, grâce à la croissance des Trente Glorieuses et à l Etat Providence, elle serait en voie d intégration à la société (on parle parfois d embourgeoisement de la classe ouvrière) Parce que grâce à la démocratisation scolaire, au développement de la consommation de masse, des médias de masse, etc. Elle a pu obtenir un mode de vie similaire à celui du reste de la société. la classe ouvrière est en plein éclatement : il n existe donc plus une classe homogène, avec les individus ayant un niveau et mode de vie identiques et possédant un sentiment d appartenance, une conscience collective.les sociologues ne parlent plus de «classe ouvrière» mais de «classes populaires», ce qui traduit un ensemble plus flou car elles sont constituées essentiellement autour de la catégorie des ouvriers, très masculine et de celle des employées, très largement féminine. Cela produit des différenciations notables, que l on observe par exemple sur la question des pratiques culturelles. enfin les ouvriers n ont plus la conscience d appartenir à un même groupe social. Ainsi auparavant les ouvriers votaient massivement communiste, dans la mesure où le Parti communiste défendait leurs intérêts. Désormais, des travaux sociologiques sur le vote ouvrier montrent une dispersion croissante des pratiques de ce groupe (notamment en faveur du FN).

11 B. UN RETOUR DES CLASSES SOCIALES? Si les critères d appartenance de classe n ont plus aujourd hui la même pertinence qu autrefois pour rendre compte de la stratification sociale, il serait abusif de conclure à une disparition des clivages sociaux et des fractures sociales. a. L analyse de Pierre Bourdieu L analyse de Pierre Bourdieu utilise celles de Marx (dominants/ dominés) et celle de Weber (différents capitaux). Pour lui, la hiérarchie sociale découle de la distribution inégale de 3 différents capitaux. («la distinction» 1979). le capital économique (revenus et patrimoine) Le capital culturel (diplôme, savoir-être, familiarité vis-à-vis des biens culturels) auquel Bourdieu accorde une grande importance Le capital social (réseau de relations) C est donc une approche multidimensionnelle de la classe qui est développée. Bourdieu distingue 3 classes: la classe supérieure, la classe moyenne et la classe populaire en fonction du degré de possession de ces capitaux. Entre ces classes le conflit n est pas une nécessité mais il existe bien des rapports de domination et prestige. Les groupes cumulant de manière intensive les 3 formes de capital disposent du plus fort pouvoir de domination «symbolique» c est à dire que les classes dominantes cherchent à imposer leur modèle culturel et leur vision du monde aux autres classes, pour cela elles doivent contrôler les institutions comme l école ou l État. Les «dominés» intériorisent cette domination ce qui explique la «reproduction sociale».

12 b. L augmentation des inégalités. Depuis 2004 les inégalités de revenus et surtout de patrimoine ont augmenté. Le salaire annuel moyen des 0,01% les mieux payés a augmenté de 33% soit euros de plus, alors que même les 50% les plus riches voyaient leur salaire moyen annuel progresser de seulement 5%, soit 900 euros de plus. Que dire, alors des + pauvres dont les salaires sont gelé voire diminués à cause de la mondialisation. Il existe une nouvelle polarisation de la société: Une partie des catégories populaires a été aspirée par des situation de précarité alors qu un groupe de très riches se détache du haut de la classe supérieure. Il faut en 2007, 166 années à un ouvrier pour atteindre le niveau de vie des cadres supérieurs alors qu il n en fallait que 29 en 1955! Le «n o u v e a u p r o l é t a r i a t» f o r m é d e t r a v a i l l e u r s pauvres invalide la thèse de la moyennisation car il c u m u l e l e s i n é g a l i t é s économiques et sociales et le risque de reproduction sociale. Quant aux classes dirigeantes elles savent très bien se mobiliser et vivre entre elles (lieu d habitation fermés, clubs, rallyes..). Les patrons du CAC 40 sont issus des grands corps d Etat (ENA, polytechnique, les mines...).il y a donc une certaine homogénéité et même une conscience de classe... Alors, peut-on parler d un «retour des classes sociales»? Pour le sociologue LOUIS CHAUVEL la stagnation des salaires et l augmentation des inégalités font apparaitre de nouveaux clivages qui peuvent constituer le ferment d un nouveau conflit de classes. Si on prend la définition de Marx qui juge nécessaire la conscience de classe on peut dire qu elle n est plus assez forte, mais si on s en remet à la définition de Weber ces classes existent.

13 3. INDIVIDUS PLURIELS On peut considérer que l analyse en classes sociales est une lecture parmi d autres de la stratification sociale. Elle permet de comprendre les rapports de domination mais n épuise pas toutes les dimensions de la vie sociale. Ainsi pour appréhender le rapport des individus à la culture, par exemple, il ne suffit pas de connaitre sa classe sociale, Il faut tenir compte aussi de la génération, du sexe... A. AGE ET GENERATION Dans «le destin des générations» Louis Chauvel démontre que s est développé depuis les années 80 une fracture générationnelle au niveau: du pouvoir d achat plus faible chez les jeunes que chez les seniors de la précarité chez les jeunes (CDD, temps partiel, emplois moins qualifiés, chômage + fréquent...). Il faut plus de temps pour atteindre une situation stable. De la panne de l ascenseur social Du risque de dé-qualification entre les diplôme et l emploi dans une société valorisant la réussite individuelle; Du risque d amoindrissement le modèle social d Etat providence (santé, retraite) Du peu de pouvoir politique (gérontocratie) Une partie de la jeunesse est «laissée pour compte» et socialement marginalisée. B. STYLE DE VIE Le style de vie occupe une place importante dans l analyse de la stratification sociale. Ils varient d une classe à l autre. Ils désigne la façon dont une classe sociale s approprie une consommation ou une pratique sociale pour se distinguer des autres classes sociales (langage, culture, vêtements, aspect physique...) Bourdieu à mis en avant dans «la distinction» la volonté de la classe dominante de se différencier des autres essentiellement par la culture et le mimétisme de la petite bourgeoisie qui cherche constamment à imiter la classe dominante et sa culture pour se distancier des classes populaires. Cependant, l analyse des statistiques font apparaitre des «individus pluriels» qui ne sont pas uniformément façonnés par leur milieu social et qui peuvent emprunter des pratiques à des milieux différents pour les goûts musicaux, cinématographiques, littéraires...

14 C. SEXE ET GENRE Le sexe est le donné biologique qui sépare l homme de la femme, le genre est le construit social qui sépare le masculin du féminin. On peut considérer le genre comme un nouveau critère de classification dans la mesure où les attributs du féminin sont utilisés pour cantonner les femmes dans certains métiers et en bas de la hiérarchie professionnelle. En plus à position hiérarchique similaire les femmes gagnent en moyenne 19,7% en moins que les hommes. D. LES AUTRES CRITÈRES Il en existe de nombreux: l origine ethnique, la religions... CONCLUSION: une grille d analyse de la structure sociale n est jamais complètement neutre sur le plan idéologique. Elle renvoie à la vision du monde de l observateur quelque soit son honnêteté, de plus elle ne correspond pas toujours au ressenti des individus concernés, mais c est un instrument qui nous permet d étudier la hiérarchie sociale...

Séquence 4. Classes, stratification et mobilité sociales. Sommaire

Séquence 4. Classes, stratification et mobilité sociales. Sommaire Séquence 4 Classes, stratification et mobilité sociales Sommaire 1. Comment analyser la structure sociale? 2. Comment rendre compte de la mobilite sociale? Corrigés des exercices 1 1 Comment analyser la

Plus en détail

CHAP 7 LA STRUCTURE SOCIALE INFLUENCE-T-ELLE ENCORE LES INDIVIDUS?

CHAP 7 LA STRUCTURE SOCIALE INFLUENCE-T-ELLE ENCORE LES INDIVIDUS? CHAP 7 LA STRUCTURE SOCIALE INFLUENCE-T-ELLE ENCORE LES INDIVIDUS? Introduction : 1. Les sociétés démocratiques sont souvent présentées comme des sociétés égalitaires dans lesquelles le destin des individus

Plus en détail

La mobilité professionnelle revêt

La mobilité professionnelle revêt Mobilité professionnelle 17 Du changement de poste au changement d entreprise, en passant par la promotion : la mobilité des Franciliens Les salariés franciliens, notamment les cadres, ont une propension

Plus en détail

Stéphanie Dupays. du fait de stratégies individuelles ou familiales ou bien de contraintes liées aux changements

Stéphanie Dupays. du fait de stratégies individuelles ou familiales ou bien de contraintes liées aux changements En un quart de siècle, la mobilité sociale a peu évolué Stéphanie Dupays En 2003, un homme âgé de 40 à 59 ans sur trois a une position sociale identique à celle de son père au même âge. Ce chiffre cache

Plus en détail

B Le diplôme est-il un bon passeport pour l'emploi?

B Le diplôme est-il un bon passeport pour l'emploi? B Le diplôme est-il un bon passeport pour l'emploi? a) Le diplôme facilite l'accès à l'emploi typique 1. Les sortants du système éducatif sont de plus en plus diplômés. En 1979, sur 742 000 sortants du

Plus en détail

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI?

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI? INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES E n s e l i m i t a n t à u n e présentation graphique simple et en insistant sur les déterminants de l'offre et de la demande, on expliquera l'analyse néoclassique du fonctionnement

Plus en détail

SOCIOLOGIE Chapitre 2 : GROUPES ET RESEAUX SOCIAUX

SOCIOLOGIE Chapitre 2 : GROUPES ET RESEAUX SOCIAUX SOCIOLOGIE Chapitre 2 : GROUPES ET RESEAUX SOCIAUX Questions centrales du chapitre 2 : Comment distinguer les groupes sociaux, comment les définir? Comment ces groupes sociaux fonctionnent-ils? Comment

Plus en détail

Chapitre 17 Action publique et régulation

Chapitre 17 Action publique et régulation CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 16 novembre 2014 à 19:40 Chapitre 17 Action publique et régulation Introduction Pourquoi les pouvoirs publics interviennent-ils dans les économies contemporaines?

Plus en détail

Sommaire. Textes officiels... 5. Horaires... 7. Enseignement de détermination... 9. Présentation... 9. Programme... 10

Sommaire. Textes officiels... 5. Horaires... 7. Enseignement de détermination... 9. Présentation... 9. Programme... 10 Sommaire Textes officiels... 5 Horaires... 7 Enseignement de détermination... 9 Présentation... 9 Programme... 10 Indications complémentaires... 11 collection Lycée voie générale et technologique série

Plus en détail

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S Observatoire Ipsos-LogicaBusiness Consulting/Crédit Agricole Assurances Des attitudes des Européens face aux risques Fiche technique Ensemble : 7245 répondants

Plus en détail

Chapitre 1 : La consommation et l épargne

Chapitre 1 : La consommation et l épargne Chapitre 1 : La consommation et l épargne - 7 - Dans ce chapitre vous allez : - Distinguer les différents types de consommation. - Découvrir de quels facteurs dépend la consommation. - Étudier ce qu est

Plus en détail

LA SOLIDARITE INTERNATIONALE ET LES ENTREPRISES.

LA SOLIDARITE INTERNATIONALE ET LES ENTREPRISES. LA SOLIDARITE INTERNATIONALE ET LES ENTREPRISES. Une approche commune et des engagements des Associations de solidarité internationale et des Syndicats. 2010 Sommaire Préambule, p.2 Le contexte, p.3 Pourquoi

Plus en détail

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Gérard Cornilleau Des inégalités contenues, des classes moyennes fragiles Le débat sur les salaires n est plus aujourd hui dominé

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

L état de la pauvreté en France

L état de la pauvreté en France Notes de l Observatoire N 1, octobre 2013 L état de la pauvreté en France Combien compte-t-on de pauvres en France? Comment évolue leur nombre? Qui est le plus concerné par la crise? A l heure où une partie

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

Leçon n 3. La population active, reflet des bouleversements économiques et sociaux : l exemple de la France depuis les années 1850

Leçon n 3. La population active, reflet des bouleversements économiques et sociaux : l exemple de la France depuis les années 1850 Leçon n 3. La population active, reflet des bouleversements économiques et sociaux : l exemple de la France depuis les années 1850 Introduction - définition du sujet (termes et cadrage) : En 1850, les

Plus en détail

Part des salaires dans la valeur ajoutée

Part des salaires dans la valeur ajoutée NOTE CGT SUR LES SALAIRES ET LE POUVOIR D ACHAT Augmenter les salaires pour renouer avec la croissance Montreuil, le 18 juin 2013 On ne peut pas parler salaires sans parler coût du capital. Dans une économie

Plus en détail

Evolution de l équipement technologique des ménages Bretons entre 2008 et 2012 : Chiffres clés Emilie Huiban et Adrien Souquet, OPSIS, M@rsouin.

Evolution de l équipement technologique des ménages Bretons entre 2008 et 2012 : Chiffres clés Emilie Huiban et Adrien Souquet, OPSIS, M@rsouin. Evolution de l équipement technologique des ménages Bretons entre 2008 et 2012 : Chiffres clés Emilie Huiban et Adrien Souquet, OPSIS, M@rsouin. Les principaux points à retenir La fracture numérique de

Plus en détail

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs?

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? Ménages et consommation 1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? question 1: comment le revenu des ménages est-il réparti? question 2: quelle est l influence

Plus en détail

Philippe BANCE Président du Conseil scientifique international du CIRIEC CREAM Normandie Université (Univ. Rouen)

Philippe BANCE Président du Conseil scientifique international du CIRIEC CREAM Normandie Université (Univ. Rouen) 20 ème Congrès du CIRIEC International Buenos Aires, octobre 2014 Philippe BANCE Président du Conseil scientifique international du CIRIEC CREAM Normandie Université (Univ. Rouen) 1 Hétérodoxie versus

Plus en détail

Qui fait quoi sur internet?

Qui fait quoi sur internet? Ans Note d éducation permanente de l ASBL Fondation Travail-Université (FTU) N 2015 8, avril 2015 www.ftu.be/ep Qui fait quoi sur internet? Analyse des inégalités sociales dans l utilisation d internet

Plus en détail

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Les salariés de l économie sociale et solidaire L'Économie sociale et solidaire Les salariés de l économie sociale et solidaire L'EMPLOI SALARIÉ L ESS, un employeur déterminant de l économie régionale 20 Relative précarité de l emploi dans l ESS 22

Plus en détail

Que pensez-vous des formes atypiques d emploi, notamment du portage salarial et de l auto-entreprenariat

Que pensez-vous des formes atypiques d emploi, notamment du portage salarial et de l auto-entreprenariat Entretien avec Ivan Béraud et Christian Janin Des formes d emploi à encadrer Pour une sécurisation des parcours professionnels La CFDT et la fédération Culture, Conseil, Communication (F3C) ne sont pas

Plus en détail

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse Institut de la jeunesse Madrid Les débuts de toute chose sont toujours petits. Cicéron La

Plus en détail

Regards croisés sur l auto-entrepreunariat

Regards croisés sur l auto-entrepreunariat Regards croisés sur l auto-entrepreunariat Septembre 2013 Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : «Sondage OpinionWay pour l Union des Auto-Entrepreneurs

Plus en détail

La diversification des publics à l Opéra national de Paris

La diversification des publics à l Opéra national de Paris La diversification des publics à l Opéra national de Paris Françoise ROUSSEL * Au moment de son projet, l Opéra Bastille correspondait à une volonté de démocratisation de l Opéra. Dix ans après son ouverture,

Plus en détail

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1 LES SIIC et la retraite Étude réalisée par Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF Les SIIC et la retraite 1 23 juin 2014 2 Les SIIC et la retraite La retraite est, avec l emploi et

Plus en détail

Enquête globale transport

Enquête globale transport Enquête globale transport N 15 Janvier 2013 La mobilité en Île-de-France Modes La voiture L EGT 2010 marque une rupture de tendance importante par rapport aux enquêtes précédentes, en ce qui concerne les

Plus en détail

DEVOIR N 1 économie générale

DEVOIR N 1 économie générale PROGRAMME : DEVOIR N 1 économie générale L économie et son domaine Le circuit économique comme méthode d'analyse La production marchande et non marchande Le travail Le capital et le progrès technique Le

Plus en détail

Observatoire des politiques publiques :

Observatoire des politiques publiques : Observatoire des politiques publiques : Les Français et l économie sociale et solidaire Sondage Ifop pour Acteurs Publics Contact Ifop : Damien Philippot Directeur des Etudes Politiques Département Opinion

Plus en détail

Cours en seconde : Comment expliquer la consommation?

Cours en seconde : Comment expliquer la consommation? Cours en seconde : Comment expliquer la consommation? Thème 1- Ménages et consommation Septembre 2010 Ceci est une proposition de dispositif pédagogique proposé par Aurélie Blanc (Lycée de l Edit Rousillon

Plus en détail

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF SOMMAIRE PREAMBULE P. 4 DISPOSITIONS GENERALES : I. Généralités P. 05 I.1. Définition de la classification P. 05 I.2. Relation classification emploi P. 05 I.3.

Plus en détail

Description des variables de la base de données. a. Attractivité démographique pour les différents types de population

Description des variables de la base de données. a. Attractivité démographique pour les différents types de population Description des variables de la base de données a. Attractivité démographique pour les différents types de population Sources : Recensements de 1962 à 2006 et Clap 2007 - a01_popmoy62, a01_popmoy68, a01_popmoy75,

Plus en détail

Fiche 10 : Travail et intégration sociale

Fiche 10 : Travail et intégration sociale Fiche 10 : Travail et intégration sociale Plan de la fiche 1. Notions de base 2. Problèmes économiques et sociaux 3. Théories et auteurs 4. Repères historiques Comment concilier les multiples besoins de

Plus en détail

Les métiers de la banque et des assurances

Les métiers de la banque et des assurances 18 juin 2015 Les métiers de la banque et des assurances Auteure : Itto BEN HADDOU-MOUSSET 1. Un secteur en mutation depuis les années 1980 L Ile-de-France est la région qui abrite les effectifs bancaires

Plus en détail

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage éclairages ÉTUDES ET ANALYSES N 5 AVRIL 213 QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? L Unédic a réalisé une étude pour approfondir la compréhension de la population des allocataires

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

La gestion des seniors dans l entreprise : Quels enjeux? Quelles actions?

La gestion des seniors dans l entreprise : Quels enjeux? Quelles actions? La gestion des seniors dans l entreprise : Quels enjeux? Quelles actions? Mireille HUGUET Chargée de Mission RH Seniors Présentation Mireille HUGUET Consultante RH et Bilan de compétences Chargée de Mission

Plus en détail

Il y a trois types principaux d analyse des résultats : l analyse descriptive, l analyse explicative et l analyse compréhensive.

Il y a trois types principaux d analyse des résultats : l analyse descriptive, l analyse explicative et l analyse compréhensive. L ANALYSE ET L INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS Une fois les résultats d une investigation recueillis, on doit les mettre en perspective en les reliant au problème étudié et à l hypothèse formulée au départ:

Plus en détail

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Synthèse Contrat d Objectifs Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Rédaction Christiane LAGRIFFOUL () Nadine COUZY (DR ANFA

Plus en détail

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS ATELIER PARISIEN D URBANISME - 17, BD MORLAND 75004 PARIS TÉL : 01 42 71 28 14 FAX : 01 42 76 24 05 http://www.apur.org Observatoire de l'habitat de Paris L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN

Plus en détail

Débat participatif. La vie chère. «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse»

Débat participatif. La vie chère. «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse» Débat participatif La vie chère «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse» Ségolène ROYAL Les enjeux de notre débat : Réconcilier les Français

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. Première partie DE LA SOCIÉTÉ DE PLANTATION À LA SOCIÉTÉ DE TRANSFERTS : UNE SOCIOLOGIE DE LA RÉUNION

TABLE DES MATIÈRES. Première partie DE LA SOCIÉTÉ DE PLANTATION À LA SOCIÉTÉ DE TRANSFERTS : UNE SOCIOLOGIE DE LA RÉUNION Remerciements...7 Introduction...9 Politiques sociales et société créole : la construction d un objet...9 Condition salariale, désaffiliation, réaffiliations : l intégration par le travail en débat...

Plus en détail

Qu est-ce qu une problématique?

Qu est-ce qu une problématique? Fiche méthodologique préparée par Cécile Vigour octobre 2006 1 Qu est-ce qu une problématique? Trois étapes : 1. Définition de la problématique 2. Qu est-ce qu une bonne problématique? 3. Comment problématiser?

Plus en détail

Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury

Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury Introduction : histoire et concept de l économie sociale Lucile Manoury Lucile Manoury Chargée d études, Collège coopératif, Aix-en-Provence Bonjour à tous. Je vais vous faire une présentation un peu théorique

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

Le téléphone public, cent ans d usages et de techniques de Fanny CARMAGNAT

Le téléphone public, cent ans d usages et de techniques de Fanny CARMAGNAT NOTE DE LECTURE Le téléphone public, cent ans d usages et de techniques de Fanny CARMAGNAT par André TURCOTTE «Pourquoi s intéresser au téléphone public?» En posant cette question dès le début de son livre,

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique Rapport 2014 Table des matières Le rapport 2014... 5 1. Différences salariales générales... 6 1.1 L écart salarial en salaires horaires et annuels...

Plus en détail

Thème 1: MÉNAGES ET CONSOMMATION

Thème 1: MÉNAGES ET CONSOMMATION Thème 1: MÉNAGES ET CONSOMMATION A/ Comment les revenus et les prix influencent-ils le choix des consommateurs? Notions à découvrir Revenu disponible Consommation Épargne Pouvoir d'achat Dans cette première

Plus en détail

Saint-Vallier-de-Thiey Bar-sur-Loup. Grasse. Grasse-sud

Saint-Vallier-de-Thiey Bar-sur-Loup. Grasse. Grasse-sud PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR 17 rue Menpenti 13387 MARSEILLE CEDEX 1 Tél. : 4 91 17 57 57 Fax : 4 91 17 59 59 http://www.insee.fr TERRITOIRE CA POLE AZUR PROVENCE 5 communes, 2 chefs lieux de cantons, unité

Plus en détail

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 observatoire régional #41 Synthèse régionale août 2014 à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 2 899 diplômés de M2 professionnel

Plus en détail

Quelles ressources pour vivre seul, en 2014, dans une commune du Doubs? Essai d évaluation

Quelles ressources pour vivre seul, en 2014, dans une commune du Doubs? Essai d évaluation 1 Septembre 2014 Quelles ressources pour vivre seul, en 2014, dans une commune du Doubs? Essai d évaluation Grand-Charmont est une commune de 5200 habitants qui compte 57 % de logements sociaux. Les revenus

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE Saint-Denis, le 4 mars 2014

COMMUNIQUE DE PRESSE Saint-Denis, le 4 mars 2014 COMMUNIQUE DE PRESSE Saint-Denis, le 4 mars 2014 Aider les plus démunis à rester connectés Connexions Solidaires ouvre à Saint-Denis Grâce au soutien de la Mairie, du Centre Communal d Action Sociale (CCAS)

Plus en détail

Définitions. Définitions sur le logement

Définitions. Définitions sur le logement Définitions sur le logement Logement Un logement est défini par son utilisation : c est un local séparé et indépendant utilisé pour l habitation. Il doit être séparé d autres locaux par des murs ou cloisons

Plus en détail

Master Etudes françaises et francophones

Master Etudes françaises et francophones Master Etudes françaises et francophones 1. modèle scientifique et profilage des contenus de la filière / Présentation et spécificités de la filière Les études romanes à Leipzig sont considérées comme

Plus en détail

L emploi permet-il toujours de s intégrer à la société française?

L emploi permet-il toujours de s intégrer à la société française? 1) Analyse du sujet : T.E.S. Fustel de Coulanges 2013/2014 GALY marjorie.galy@wanadoo.fr http://www.toileses.org Eléments de correction du BAC BLANC de SES N 4 TESL L emploi permet-il toujours de s intégrer

Plus en détail

Diplômes et insertion professionnelle

Diplômes et insertion professionnelle Diplômes et insertion professionnelle Béatrice Le Rhun, Pascale Pollet* Les conditions d accès à l emploi des jeunes qui entrent sur le marché du travail varient beaucoup selon le niveau de diplôme. Les

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

ESSEC Cours Wealth management

ESSEC Cours Wealth management ESSEC Cours Wealth management Séance 9 Gestion de patrimoine : théories économiques et études empiriques François Longin 1 www.longin.fr Plan de la séance 9 Epargne et patrimoine des ménages Analyse macroéconomique

Plus en détail

L emploi des seniors

L emploi des seniors L emploi des seniors dans la branche des laboratoires de biologie médicale Observatoire des métiers des Professions Libérales 52 56 rue Kléber 92309 LEVALLOIS PERRET Cedex Tél. 01 46 39 38 64 Fax 01 46

Plus en détail

THÈME 1. Ménages et consommation

THÈME 1. Ménages et consommation THÈME 1 Ménages et consommation 1 Comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? SENSIBILISATION Étape 1 D où provient l argent des ménages? Revenus «primaires» Du travail

Plus en détail

B Qui sont les propriétaires et les gestionnaires des entreprises?

B Qui sont les propriétaires et les gestionnaires des entreprises? B Qui sont les propriétaires et les gestionnaires des entreprises? a) L entrepreneur individuel trepreneur individuel Nombre de propriétaires = 1 seul Responsabilité sur ses biens propres = illimitée Activités

Plus en détail

Uniterres. Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux

Uniterres. Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux Le réseau des épiceries solidaires A.N.D.E.S. Uniterres Assurer la sécurité alimentaire des plus démunis et soutenir une agriculture durable et locale Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux

Plus en détail

Le baromètre. Dauphine-Crédit Foncier. de l immobilier résidentiel. Tendance globale

Le baromètre. Dauphine-Crédit Foncier. de l immobilier résidentiel. Tendance globale Le baromètre Dauphine-Crédit Foncier de l immobilier résidentiel Tendance globale N. 3 Juin 2011 Kevin Beaubrun-Diant, co-responsable de la chaire «Ville et Immobilier», Université Paris-Dauphine. Cette

Plus en détail

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal FICHE SIGNALETIQUE Pays Cœur de Flandre Consultable sur www.sigale.nordpasdecalais.fr Le pays a été reconnu le 9 mars 2004 et le premier contrat a été signé le 15 décembre 2004. Il comporte 45 communes

Plus en détail

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Le projet de socle de connaissances, de compétences et de culture,

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010 Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques

Plus en détail

Discours 1 er mai 2014 Fleurier et Yverdon

Discours 1 er mai 2014 Fleurier et Yverdon Alain Carrupt, Président syndicom, syndicat des médias et de la communication Fleurier 11.30 et Yverdon 18.30 Discours 1 er mai 2014 Fleurier et Yverdon (Seul le texte parlé fait foi!) Les travailleuses

Plus en détail

I) L ouverture des économies à l international

I) L ouverture des économies à l international L autarcie s oppose au système du libreéchange. I) L ouverture des économies à l international A) La mesure des échanges de biens et services. La balance des transactions courantes. Cette balance retrace

Plus en détail

MANIFESTE POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000 EMPLOIS À LA CLÉ! DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DU PORTAGE SALARIAL

MANIFESTE POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000 EMPLOIS À LA CLÉ! DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DU PORTAGE SALARIAL MANIFESTE DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DU PORTAGE SALARIAL POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000 EMPLOIS À LA CLÉ! POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000

Plus en détail

GUIDE POUR AGIR. Comment identifier ses. SAVOIR-FAIRE et. ses QUALITÉS J ORGANISE MA RECHERCHE. Avec le soutien du Fonds social européen

GUIDE POUR AGIR. Comment identifier ses. SAVOIR-FAIRE et. ses QUALITÉS J ORGANISE MA RECHERCHE. Avec le soutien du Fonds social européen GUIDE POUR AGIR Comment identifier ses SAVOIR-FAIRE et ses QUALITÉS J ORGANISE MA RECHERCHE Avec le soutien du Fonds social européen Identifier ses savoir-faire et ses qualités, pour quoi faire? Vous ne

Plus en détail

Collecter des informations statistiques

Collecter des informations statistiques Collecter des informations statistiques FICHE MÉTHODE A I Les caractéristiques essentielles d un tableau statistique La statistique a un vocabulaire spécifique. L objet du tableau (la variable) s appelle

Plus en détail

ECONOMIE MANAGÉRIALE NESSRINE OMRANI ECOLE POLYTECHNIQUE NESSRINE.OMRANI@POLYTECHNIQUE.EDU

ECONOMIE MANAGÉRIALE NESSRINE OMRANI ECOLE POLYTECHNIQUE NESSRINE.OMRANI@POLYTECHNIQUE.EDU ECONOMIE MANAGÉRIALE NESSRINE OMRANI ECOLE POLYTECHNIQUE NESSRINE.OMRANI@POLYTECHNIQUE.EDU 1 CHAPITRE 3: L ASYMÉTRIE D INFORMATION NOTIONS IMPORTANTES: Asymétrie d information Antisélection (ou sélection

Plus en détail

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs Séminaire CGTM Mercredi 19 mars 2008 Danielle LAPORT Sociologue Ingénieur Social Equipe de Recherche REV Université Paris XII Val-de-Marne Il me revient

Plus en détail

Canevas d aide au montage et cahier des charges de votre action de formation

Canevas d aide au montage et cahier des charges de votre action de formation Canevas d aide au montage et cahier des charges de votre action de formation FINALITÉS DE L ACTION (à établir avec le commanditaire) Quels sont les objectifs finals du commanditaire (ses finalités : économiques,

Plus en détail

52 ENJEUX ET DÉTERMINANTS DE LA MOBILITÉ SOCIALE

52 ENJEUX ET DÉTERMINANTS DE LA MOBILITÉ SOCIALE 52 ENJEUX ET DÉTERMINANTS DE LA MOBILITÉ SOCIALE A Quels sont les enjeux de la mobilité sociale? 1 Définitions et enjeux de la mobilité sociale a) Définitions 1. Contrairement aux sociétés d'ordre ou de

Plus en détail

LES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES

LES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES Enquête complémentaire mentaire de mars 2009 LES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES présentée par Michel MOUILLART Professeur d Economie à l Université de Paris X - Nanterre - Mercredi 22 juillet 2009 -

Plus en détail

Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2

Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2 Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2 Juin 2014 Contact - BVA Opinion Erwan LESTROHAN, directeur d études erwan.lestrohan@bva.fr - 01 71 16 90 9 Victor CHAPUIS, chargé d études Victor.chapuis@bva.fr

Plus en détail

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres

Plus en détail

Comment va la vie en France?

Comment va la vie en France? Comment va la vie en France? L Initiative du vivre mieux, lancée en 2011, se concentre sur les aspects de la vie qui importent aux gens et qui ont un impact sur leur qualité de vie. L Initiative comprend

Plus en détail

Assurance maladie publique et «Opting out» - Réflexions théoriques

Assurance maladie publique et «Opting out» - Réflexions théoriques Assurance maladie publique et «Opting out» - Réflexions théoriques Carine Franc CREGAS INSERM - U 537 Une définition de «l opting out» «to opt out» : choisir de ne pas participer ; [hopital, school] choisir

Plus en détail

note D2DPE n 38 Dynamique des qualifications et mobilité intergénérationnelle dans la région Nord Pas de Calais

note D2DPE n 38 Dynamique des qualifications et mobilité intergénérationnelle dans la région Nord Pas de Calais note D2DPE n 38 Dynamique des qualifications et mobilité intergénérationnelle dans la région Nord Pas de Calais RESUME Cette note résume les travaux de Nicolas Fleury, Docteur en Sciences Economiques

Plus en détail

Agence du patrimoine immatériel de l État

Agence du patrimoine immatériel de l État Agence du patrimoine immatériel de l État Les richesses de l immatériel sont les clés de la croissance future Rapport de la commission de l économie de l immatériel 2006 Le mot du directeur général L APIE

Plus en détail

CONNAISSANCES DE GESTION DE BASE

CONNAISSANCES DE GESTION DE BASE MINISTERE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE ADMINISTRATION GENERALE DE L ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ENSEIGNEMENT DE PROMOTION SOCIALE DE REGIME 1 DOSSIER PEDAGOGIQUE UNITE DE FORMATION CONNAISSANCES

Plus en détail

Le rôle de l état de santé chez les seniors de plus de 50 ans

Le rôle de l état de santé chez les seniors de plus de 50 ans Rencontre de la Chaire Transition démographique «PEUT-ON RÉFORMER LES RETRAITES SANS REPENSER LE TRAVAIL DES SENIORS?» Université Paris Dauphine, vendredi 19 février Le rôle de l état de santé chez les

Plus en détail

Le patrimoine des ménages retraités : résultats actualisés. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le patrimoine des ménages retraités : résultats actualisés. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 08 juillet 2015 à 9 h 30 «Le patrimoine des retraités et l épargne retraite» Document N 2 bis Document de travail, n engage pas le Conseil Le patrimoine

Plus en détail

Le résumé ci-après condense un certain nombre de résultats sélectionnés. Le rapport intégral peut être obtenu auprès de Pro Senectute Suisse.

Le résumé ci-après condense un certain nombre de résultats sélectionnés. Le rapport intégral peut être obtenu auprès de Pro Senectute Suisse. Résumé de l étude Les seniors et Internet Pro Senectute Suisse L utilisation des technologies de la communication et de l information (TIC) par les personnes de 65 ans et plus en Suisse en 2015 Institut

Plus en détail

Compte-rendu de lecture

Compte-rendu de lecture ISSN 1929-7734 Compte-rendu de lecture Palheta, Ugo (2012). La domination scolaire. Sociologie de l enseignement professionnel et de son public. Paris, France : PUF, 354 p. Najate Zouggari Candidate au

Plus en détail

Principles Impératif Juillet 2009. Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé

Principles Impératif Juillet 2009. Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé Principles Impératif Juillet 2009 Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé Principles Impératif Juillet 2009 Fonction émettrice Département des Ressources humaines Auteur/département émetteur

Plus en détail

L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité?

L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? 1 L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? Prof. Gérard CLIQUET Président de la CIDEGEF IGR-IAE, Université de Rennes 1, FRANCE L année

Plus en détail

Thème 5: Les groupes et les réseaux sociaux

Thème 5: Les groupes et les réseaux sociaux Thème 5: Les groupes et les réseaux sociaux Être capable de définir Notions à acquérir en première groupe primaire/secondaire groupe d'appartenance/de référence capital social formes de sociabilité Comment

Plus en détail

L endettement privé des ménages début 2010

L endettement privé des ménages début 2010 Dossier L endettement privé des ménages début 2010 Pierre Lamarche, Laurianne Salembier* Début 2010, 46 % des ménages sont endettés pour un motif privé, c est-à-dire sans lien avec l activité professionnelle,

Plus en détail

Des cartes pour comprendre un monde complexe

Des cartes pour comprendre un monde complexe Des cartes pour comprendre un monde complexe Propositions de séquences en TES/L et en TS sur le cours introductif de géographie par Damien LOQUAY, EEMCP2 en Tunisie Ce que disent les programmes Terminale

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail