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1 Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-1 Croissance, investissement, endettement Pierre Dhonte Ce matériel de formation est la propriété du Fonds monétaire international (FMI) et son usage est réservé aux cours de l Institut pour le développement des capacités (ICD). Il ne peut être réutilisé sans le consentement de ce dernier.

2 Sommaire Introduction I Investissement, dette et croissance: une première approche. II- souvent décevante III - Un nouveau paradigme IV Les conditions du succès Conclusions

3 Introduction Peut on accélérer la croissance en mobilisant des ressources d endettement? La réponse doit être nuancée: un supplément de capital, même emprunté, peut accélérer la croissance s il est «bien» investi Cela n a souvent pas été le cas, d où un surendettement L effacement de la dette crée une nouvelle opportunité

4 I Investissement, dette et croissance: une première approche En partant de la fonction de production, on peut décomposer la croissance en - contribution de la PTF - contribution de L - contribution de K Y K L A (1 ) Y K L A

5 Implications On peut augmenter Y en augmentant L sans augmenter A ou K; cela conduit à une baisse du salaire réel et à une hausse du taux de rendement du capital (plus de travail par machine) Dans les pays en développement où le capital est rare et le travail abondant, le salaire réel est bas et le taux de rendement du capital doit être élevé

6 Une vision mécanique de la croissance On part du principe que le bas niveau de revenu dans les pays en développement tient à leur faible dotation en capital: le capital est le facteur limitatif Dès lors la croissance du PIB est directement liée à la croissance du capital

7 ICOR ICOR= Incremental capital output ratio: K/ Y Pour avoir un taux de croissance Y/Y, / il faut une augmentation du stock de capital de K/Y= ( K/ Y)( Y/Y) soit par approximation I/Y= ICOR x ( Y/Y)

8 Stratégie du «gap» de financement Calculer un «besoin» d investissement: un objectif de taux de croissance divisé par une hypothèse d ICOR Comparer ce besoin à l épargne disponible Financer la différence, puisque par hypothèse le rendement est élevé Mais poser une stratégie d épargne permettant de capter ce rendement afin de combler à terme l endettement accumulé

9 Chenery et Strout «Foreign Assistance and Economic Development» : AER, Septembre 1996 Cela conduit au «Minimum Standards Model» devenu «Revised Minimum Standards Model» (RMSM) de la banque mondiale C est aussi un des fondements des allègements de dette du Club de Paris

10 II- Une stratégie souvent décevante L ICOR LICOR se révèle fréquemment plus mauvais qu imaginé: en réalité, ce n est pas une variable bien maitrisée Les stratégies budgétaires échouent à générer l épargne nécessaire Si bien que l endettement devient un fardeau

11 Efficacité de l investissement et croissance G1 G2 G3

12 Pourquoi ça ne marche pas? Plusieurs raisons possibles - Lucas: une simplification excessive - Rajan: une vision i trop mécaniste - Une vision «cavalière» de l endettement

13 A- La question de Lucas Pourquoi n y a-t-il pas davantage de flux de capitaux vers les pays en développement? - Parce que la capacité dabsorption d absorption est limitée (Chenery et Strout traitent un faux problème) - Parce qu il y a des restrictions i à l entrée - Parce que le risque d investissement est élevé du fait de problèmes «d incohérence temporelle» Référence: Robert Lucas, AER May 1990

14 B- Le diagnostic de Rajan Les pays à forte croissance ce font peu appel au total aux capitaux extérieurs la Chine a continuellement entretenu des surplus en compte courant Mais le comportement des investissements directs est différent de celui des prêts: les pays à forte croissance font appel à l investissement extérieur même lorsqu ils ont un surplus de compte courant Ce qui compte est la capacité de stimuler la PTF Source: présentation à Jackson Hole, Août 2006; site web du FMI

15 C- Une vision «cavalière» de l endettement L approche appoc edesga grands dsbonds dsen avant a méconnait at la réalité essentielle: l endettement n est pas un affaire de coup par coup mais une stratégie qui s inscrit dans la durée Les emprunts d aujourd hui sont les charges de demain. Celles ci ne peuvent têtre couvertes par de nouveaux emprunts que pour autant que la croissance du système ainsi créé soit contrôlée. Sinon, le taux d endettement augemente indéfiniment: c est de la cavalerie

16 Les limites it à l endettement t On ne peut accroitre indéfiniment le taux d endettement: théorie du surendettement (debt overhang) (Krugman, 1988). Définition du surendettement : Probabilité bilité non nulle que dans le futur le remboursement escompté de la dette dépasse les capacités de remboursement du pays. Si tel est le cas les investissements (intérieurs et étrangers) seront découragés. l emprunt extérieur a un effet positif sur l investissement et la croissance jusqu à uncertainseuild endettement endettement ; audelà de ce seuil, son effet devient négatif (courbe de Laffer).

17 Les résultats empiriques Quelques études récentes: Pattillo, Poirson et Ricci (2002), 93 pays en développement, période ; impact négatif de la dette sur la croissance PIB/tête : de ½ à 1 point pour la VAN supérieure à % des exportations, et supérieure à % du PIB Clements, Bhattacharya et Nguyen (2004) : un endettement élevé peut freiner la croissance économique dans les pays à faible revenu; la dette semble avoir un effet sur la croissance en influant sur le degré d efficacité de l utilisation des ressources, et non en décourageant d investissement privé.

18 Patillo, F et D, Juin

19 Rogoff et Reinhart Rogoff et Reinhart montrent qu au delà de 90% du PIB l endettement a un effet pervers («Growth in a Time of Debt» 2010) Cette étude est un des fondements des politiques d austérité dans les pays avancés Les données sont invalidées en Avril 2013 Mais les conclusions demeurent

20 III - Un nouveau paradigme Un allègement des dettes. et de «bonnes» politiques renouvellent le débat

21 Allègement des dettes On admet qu il existe des seuils d endettement maximal en fonction de la qualité des politiques, et que les dettes doivent être allégées lorsque ces seuils sont dépassés

22 Seuils indicatifs de la viabilité de la dette et performance des politiques et des institutions Indicateurs de viabilité de la dette Évaluation de la solidité des institutions et de la qualité des politiques Faible Moyenne Forte Service de la dette / Exportations Service de la dette / Recettes budgétaires VA / PIB VA / Exportations ti VA / Recettes budgétaires Source : Banque Mondiale/FMI En pourcentage Source: fiche technique 22

23 et de «bonnes» politiques Certaines conditions favorisent un investissement productif en capital physique et humain: Inflation modérée Stabilité politique Qualité du cadre institutionnel absence de corruption recours légaux: cours de justice, respect des contrats marchés financiers développés ouverture t aux échanges internationaux ti 23

24 renouvellent le débat Le dettes étant allégées, on se demande à nouveau si on ne pourrait pas emprunter pour augmenter l investissement En faisant l hypothèse (Sachs) que de meilleures infrastructures augmentent le rendement de l investissement privé et qu elles ont de ce fait un effet d entrainement sur celui-ci; et En commençant par rechercher un investissement public efficace: le coefficient «s»

25 IV- Les conditions du succès Il y a place pour un investissement public financé par emprunt à condition que la stratégie soit durable, et pour cela que: - la dépense soit bien maîtrisée - les projets soient bien choisis i - les coûts soient récupérés

26 Une stratégie durable L endettement e tn est estpasu une eaffaire a edecouppa par coup mais une suite d emprunts, de remboursements, et de paiements d intérêts, dont le net peut être positif ou négatif La croissance des nouveaux emprunts ne peut indéfiniment i tdépasser celle de la base (PIB, exports.): ce serait de la cavalerie En régime stabilisé, le net est donné par l écart lécart entre le taux de croissance de la base et le taux d intérêt

27 Dynamique de la dette Équation essentielle: n= (g-i)d (en pourcentages du PIB, ou des exports ) n= solde net des opérations d emprunt et de service de la dette g= taux de croissance de la base (PIB, exports ) i= taux d intérêt d= taux d endettement Lorsque d est stabilisé, le net des opérations d endettement est positif si g>i, négatif dans le cas contraire

28 Efficacité de la dépense d investissement: deux perspectives Dabla-Norris (FMI: WP11/37): la dépense d investissement public se traduit- elle effectivement par la création d équipements productifs? Rajaram (BM, Policy Research WP 5397, Août 2010): quelles clés pour une bonne procédure d investissement?

29 Source: F et D Mars 2011

30 Une dépense efficace: l indice PIMI Dabla- Norris: Causes d inefficacité: - Faiblesse générale de la gestion des finances publiques - Dépassements de coûts - Dépassements de délais - Mauvaise sélection des projets («éléphants blancs») - Mauvaise passation des marchés

31 Investissement et formation du capital Dabla- Norris : un indice d efficacité de la dépense d investissement (PIMI) Quatre «dimensions»: -identification («appraisal») des projets -sélection - mise en œuvre -évaluation Les pays diffèrent sensiblement suivant ces quatre dimensions; les pays plus performants ont davantage d augmentation de leur stock d infrastructure par unité de dépense

32 Clés d une gestion efficace D après Daprès Rajaram: -Il existe une vision d ensemble (un plan) pour guider les choix sectoriels - Les projets sont soumis à une évaluation formelle pour établir leur viabilité et leur rapport coût/bénéfice; cette évaluation fait l objet d une revue indépendante - Le choix des projets est intégré à la programmation des finances publiques (charges récurrentes notamment) - La mise en œuvre est spécifique: qui fait quoi, sous quel calendrier - Les projets exécutés sont soumis à une revue

33 Infrastructures et investissement privé On peut décomposer K en capital public (infrastructures) et capital privé Une amélioration des infrastructures a un effet positif sur le rendement du capital privé et entraine donc une augmentation de celui ci

34 Conditions de succès Buffie eetet autres: WP/12/144: / une augmentation modérée de l endettement public peut conduire à un PIB durablement plus élevé si: - le supplément d investissement se traduit par un supplément effectif de capital (s>0,5) - les meilleures infrastructures induisent un supplément d investissement privé - les droits d usage permettent tune récupération é importante des coûts de fonctionnement y compris les charges d intérêt

35 Côte d Ivoire: scénarios alternatifs On étudie deux scénarios: investissement accru et «bond en avant»; et deux hypothèses: référence et alternative: Paramètre Référence s O,5 0,6 rendement des infrastructures 0,3 0,4 recouvrement 0,5 0,6 Alternative On suppose un fort effet d entrainement de l investissement privé On suppose un plafond au taux d imposition

36 Côte d Ivoire: scénarios alternatifs Noir: référence; rouge: alternative. ; g Source: cr 12/170

37 Côte d Ivoire: scénarios alternatifs

38 Togo: scénarios alternatifs Une étude similaire pour le Togo (WP 12/127) suppose que le taux d imposition augmente autant que nécessaire pour compléter le recouvrement des coûts Dans la stratégie du bond en avant, cela implique une augmentation irréaliste de la fiscalité: le bond en avant n est nest pas faisable

39 Implications des scénarios alternatifs Les écarts sur les paramètres de gestion ont plus d importance que les écarts sur les taux d investissement public: il y a plus à gagner par une bonne gestion qu en forçant le taux d investissement public

40 Conclusions On peut accroître la production de manière durable en développant les infrastructures L expérience Lexpérience et la théorie montrent que tout est dans la manière Les marges de manœuvre sont plus importantes du côté de la PTF que de celui de la mobilisation i des facteurs

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