INFORMATION SUR LES ENJEUX SOCIAUX, ENVIRONNEMENTAUX ET ÉTHIQUES (SEE) DANS LES RAPPORTS FINANCIERS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "INFORMATION SUR LES ENJEUX SOCIAUX, ENVIRONNEMENTAUX ET ÉTHIQUES (SEE) DANS LES RAPPORTS FINANCIERS"

Transcription

1 INFORMATION SUR LES ENJEUX SOCIAUX, ENVIRONNEMENTAUX ET ÉTHIQUES (SEE) DANS LES RAPPORTS FINANCIERS Document de travail produit pour le Programme des marchés financiers et de la durabilité de la Table ronde nationale sur l environnement et l économie Préparé par l Institut canadien des comptables agréés Toronto, Canada Novembre 2004

2 Table des matières SOMMAIRE... 4 Liste d acronymes Introduction Rapports annuels des sociétés Obligation d information États financiers Lois sur les sociétés Lois sur les valeurs mobilières Principes comptables généralement reconnus (PCGR) Importance relative Enjeux SEE dans les états financiers Rapport de gestion Exigences Lignes directrices de l ICCA Pertinence des Lignes directrices de l ICCA sur les enjeux SEE et l information Notice annuelle (NA) Pertinence des exigences de la notice annuelle à l égard des enjeux SEE et de l information Circulaires d information Surveillance de la fiabilité de l information Vérificateur externe Étude par le comité de vérification et approbation par le conseil d administration Attestations du chef de la direction/chef des finances (NM ) Examens de l information continue Événements et études à signaler au sujet de l information sur les enjeux SEE Stratégies et moyens possibles pour améliorer l information sur les enjeux SEE Recherche et communication «Laisser parler les faits.» Mobilisation et application «Mieux utiliser l obligation d information existante.» Initiatives réglementaires «Chercher et évaluer des solutions stratégiques rentables.» Conclusion Annexe A Droit sur les valeurs mobilières et rôles des organismes de réglementation des valeurs mobilières au Canada

3 Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) Le Forum conjoint des autorités de réglementation du marché financier Annexe B Événements et études portant sur l information relative aux enjeux SEE Tour d horizon Militantisme des investisseurs au sujet de l information sur les enjeux SEE Lacunes de l information et activité d application de règlements Autres études et événements à signaler qui ont des répercussions sur l information relative aux enjeux SEE

4 SOMMAIRE Le présent document a été produit pour la Table ronde nationale sur l environnement et l économie (TRNEE) dans le cadre de son programme et pour son Groupe de travail sur les marchés financiers et la durabilité (MFD). Il présente aux lecteurs de différents secteurs de l information de base au sujet des exigences relatives aux rapports financiers et à l information que les sociétés publiques du Canada doivent fournir ainsi que la mesure laquelle on peut s attendre à ce que ces exigences produisent de l information sur les enjeux sociaux, environnementaux et éthiques (SEE). On y propose aussi des stratégies et des options à étudier qui pourraient amener les sociétés à fournir aux marchés financiers davantage d information pertinente, fiable et opportune sur les enjeux SEE. On explique la structure et le contenu des rapports annuels types des entreprises en signalant leurs aspects obligatoires. On décrit l origine et la raison d être des normes comptables en indiquant ce qu on peut s attendre à trouver ou non comme information sur les enjeux SEE dans les états financiers. Il y est question des déclarations réglementaires en vigueur et des dispositions connexes sur la surveillance, et en particulier le rapport de gestion, la notice annuelle et la circulaire d information en ce qui a trait à l information sur les enjeux SEE. Le rôle que pourrait jouer le rapport de gestion y est décrit comme le moyen le plus approprié, à l exception des états financiers, dont disposent les entreprises pour divulguer aux marchés financiers de l information pertinente et fiable sur les enjeux SEE. La raison d être et le contenu du rapport de gestion, surtout s il est produit et présenté conformément aux recommandations contenues dans les lignes directrices sur le rapport de gestion de l Institut canadien des comptables agréés (ICCA), permettent facilement de produire l information sur les enjeux SEE que investisseurs généraux raisonnablesvoudront tôt ou tard intégrer à leur processus décisionnel. D importants processus et dispositions de surveillance s appliquent aussi au rapport de gestion. On analyse les processus de surveillance qui appuient la fiabilité de l information déclarée et produite, y compris les rôles du vérificateur externe, du comité de vérification et du conseil d administration, l obligation imposée depuis peu au chef de la direction et au chef des finances d attester l information réglementaire présentée dans les rapports annuels et intermédiaires, sans oublier les mesures de contrôle et procédures connexes sur l information et le processus d examen de l information continue mis en place par les organismes de réglementation des valeurs mobilières. On présente un tour d horizon d événements récents et d études à signaler sur l information SEE, comme le militantisme des actionnaires et les mémoires présentés aux organismes de réglementation des valeurs mobilières du Canada et des États-Unis au sujet du besoin d information plus claire et plus complète sur les enjeux SEE et de la nécessité de mieux appliquer les obligations d information en vigueur. Une annexe contient de l information de base pertinente sur le droit qui régit les valeurs mobilières et les rôles des organismes de réglementation au Canada. En terminant, on discute de moyens possibles de modifier l information fournie par les entreprises au sujet des enjeux SEE conformément à trois grandes stratégies appelées, dans le document : Recherche et communication «Laisser parler les faits» 4

5 Mobilisation et application «Mieux utiliser l obligation d information en vigueur» Initiatives réglementaires «Chercher et évaluer des solutions stratégiques rentables» La mise en œuvre conjuguée de ces démarches conjuguées constituerait la façon la plus probable d instaurer le changement souhaité des habitudes des sociétés quant à l information sur les enjeux SEE. C est-à-dire que motivés par des «preuves convaincantes» et des arguments sur l importance de tenir compte des enjeux SEE dans leurs décisions de placement, les investisseurs institutionnels généraux pourraient, au fil du temps, amener ces entreprises de premier plan à améliorer volontairement l information sur les enjeux SEE qu elles divulguent (principalement dans le rapport de gestion), tandis que les investisseurs et les organismes de réglementation des valeurs mobilières prendraient des mesures pour promouvoir une meilleure application des obligations d information. On approfondirait ou réviserait les obligations d information en vigueur seulement dans la mesure où il le faudrait pour s assurer que l information sur les enjeux SEE pertinents soit diffusée de la façon la plus efficace possible aux marchés financiers. Il faudrait justifier tout changement de cette nature par une analyse de rentabilité. On présente d autres concepts possibles d initiatives de réglementation de l obligation d information, mais il faudrait réfléchir attentivement aux obligations et aux responsabilités des sociétés et des investisseurs institutionnels selon des cadres plus généraux de politiques publiques et de mesures législatives et réglementaires. Note : Le présent document s inspire de la recherche en cours à l ICCA au sujet des habitudes d information sur les enjeux SEE et des attentes des marchés financiers à l égard de cette information, ainsi que de travaux en cours à l ICCA qui portent sur la surveillance des pratiques d information des sociétés, des obligations d information imposées par la réglementation et la publication d instructions au sujet du rapport de gestion et d aspects des déclarations des sociétés. L information, les opinions, les options et les conclusions présentées dans le présent document sont toutefois celles de l auteur et ne représentent pas des positions officielles de la Table ronde nationale sur l environnement et l économie, de l Institut canadien des comptables agréés ou de ses comités et conseils qui produisent des publications sur l établissement de normes et l information. 5

6 Liste d acronymes ACVM CD CF CNC CVMO ICCA LCSA Lignes directrices de l ICCA MFD NA NC PCGR RDG SEDAR SEE TRNEE TSX Autorités canadiennes en valeurs mobilières Chef de la direction Chef des finances Conseil des normes comptables Commission des valeurs mobilières de l Ontario Institut canadien des comptables agréés Loi canadienne sur les sociétés par actions Rapport de gestion : Lignes directrices concernant la rédaction et les informations à fournir Marchés financiers et durabilité Notice annuelle Norme canadienne Principes comptables généralement reconnus Rapport de gestion Système électronique de données, d analyse et de recherche Enjeux sociaux, environnementaux et éthiques Table ronde nationale sur l environnement et l économie Bourse de Toronto 6

7 1. Introduction Produit pour la Table ronde nationale sur l environnement et l économie (TRNEE) dans le contexte de son programme des marchés financiers et de la durabilité, le présent document vise à : a) fournir de l information de base sur les exigences en vigueur au sujet des rapports financiers et de l information que les sociétés publiques du Canada doivent diffuser aux marchés financiers; la mesure dans laquelle on peut s attendre à ce que ces obligations produisent de l information sur des enjeux sociaux, environnementaux et éthiques (SEE); b) proposer des stratégies et des options qui pourraient amener les sociétés à fournir, dans leurs rapports destinés aux marchés financiers, de l information plus pertinente, fiable et opportune au sujet des enjeux SEE. Le présent document ne présente pas de données ou de constatations sur la mesure dans laquelle les sociétés publiques se conforment aux exigences sur les rapports financiers à produire et à la réglementation sur les valeurs mobilières en vigueur, les sociétés produisent de l information sur des enjeux SEE à l intention des marchés financiers, ou les investisseurs attendent des entreprises de l information sur les enjeux SEE des entreprises. 2. Rapports annuels des sociétés Les sociétés ont de nombreux moyens de communiquer avec les intéressés, notamment lessites Web, les communiqués, les rapports sur la durabilité, les téléconférences et les assemblées annuelles. Le rapport annuel est le principal moyen que les sociétés publiques utilisent pour communiquer avec les marchés financiers au sujet de l entreprise, de ses résultats financiers et opérationnels et de ses perspectives d avenir. Certaines parties du rapport annuel type des sociétés sont imposées par les lois sur les sociétés et la réglementation sur les valeurs mobilières, mais la loi ou les règlements ne lesobligent pas à présenter le rapport annuel en soi. De nos jours, le rapport annuel type comporte les principaux éléments suivants : Lettre(s) du président du conseil d administration ou du chef de la direction aux actionnaires Points saillants des activités, produits, opérations, conditions du marché, perspectives, etc. Rapport de gestion Déclaration de responsabilité de la direction à l égard des états financiers États financiers (et notes afférentes) Rapport du vérificateur sur les états financiers Résumé des données financières et opérationnelles historiques des dernières années Composition du conseil d administration et de ses comités Noms et postes des dirigeants et des membres de la haute direction 7

8 Information sur les inscriptions d actions, le rendement du prix des actions, les actionnaires inscrits, les responsables des relations avec les investisseurs, etc. Des sociétés fournissent aussi dans leur rapport annuel de l information sur des enjeux SEE comme les suivants : Politiques relatives à la responsabilité environnementale et résultats en la matière Relations avec les employés, santé, sécurité et développement Relations avec la collectivité et d autres interlocuteurs et programmes Un nombre limité mais croissant d entreprises au Canada produisent des rapports distincts ou se servent de leur site Web pour divulguer de l information beaucoup plus détaillée (et pour beaucoup plus d intéressés que les investisseurs) sur leurs politiques et leurs résultats à l égard des enjeux SEE. Au Canada, ces rapports sont presque tous volontaires (voir l exception au prochain paragraphe) et l on utilise pour les désigner des expressions comme rapport d entreprise sur la durabilité ou bilan social. Il y a une exception importante, soit la déclaration annuelle que les grandes institutions financières réglementées par le fédéral (banques, sociétés d assurances, sociétés de fiducie et de prêt) sont tenues de produire en vertu d un règlement fédéral 1 présenté en Les déclarations annuelles doivent contenir au moins l information prescrite dans le règlement, mais les institutions en cause y ajoutent volontairement beaucoup plus de renseignements que ce que le règlement l exige Le format et le contenu du rapport annuel d entreprise a évolué au fil des décennies : nous sommes passés de la présentation brève et simple des états financiers vérifiés et de quelques renseignements connexes au genre de document, long, détaillé, coûteux et publié habituellement sur papier glacé que nous voyons maintenant. Les chefs des finances ont toujours été chargés de produire et de présenter les éléments financiers des rapports annuels, mais les agents des relations avec les investisseurs, les professionnels des communications de l entreprise et les conseillers juridiques jouent tous un rôle dans la conception et la rédaction du rapport annuel. 3. Obligation d information Les lois sur les sociétés et les valeurs mobilières obligent les entreprises à présenter et à produire de nombreux rapports. Comme on l a signalé ci-dessus, le rapport annuel type inclut deux de ces rapports obligatoires, soit les états financiers vérifiés et le rapport de gestion. Les organismes de réglementation des valeurs mobilières exigent aussi la production d états financiers et de rapports de gestion intermédiaires (trimestriels). L information relative aux enjeux SEE pertinente au présent document qu il faut déposer est la suivante : o États financiers 1 Le Règlement sur les déclarations annuelles (banques, sociétés d assurances et sociétés de fiducie et de prêts) établi en vertu de la Loi sur les banques, de la Loi sur les sociétés d assurances, de la Loi sur les sociétés de fiducie et de prêt, mars 2002, DORS/

9 o Rapport de gestion o Notice annuelle o Circulaires d information Les sociétés publiques inscrites à l une des commissions provinciales des valeurs mobilières et à la Bourse de Toronto (TSX) sont tenues de produire et de déposer tous ces documents et de se conformer aux règlements qui en régissent la distribution aux actionnaires. (Il y a une exception, soit que rien n oblige à distribuer la notice annuelle aux actionnaires.) Certaines entreprises déposent leur rapport annuel auprès des organismes de réglementation de toute façon, puisqu ils incluent les états financiers obligatoires, le rapport de gestion et le rapport du vérificateur sur les états financiers. Les émetteurs émergents 2, par ailleurs (habituellement de petites entreprises comme celles qui sont inscrites à la Bourse de croissance TSX mais non à la Bourse de Toronto), ne sont pas tenus de produire et de déposer une notice annuelle. Dans les prochaines sections du présent document, on aborde chacun de ces rapports obligatoires. Le tableau ci-dessous résume les différents rapports, tant volontaires qu obligatoires, en présente les caractéristiques différentes, et renvoie les lecteurs aux sections du présent document où ils pourront trouver une analyse plus détaillée des divers rapports. La section 8 porte sur les exigences relatives à la surveillance et à la fiabilité et les processus pertinents, y compris les répercussions de l attestation du chef de la direction ou du chef des finances, ainsi que de l approbation du Comité de vérification et du conseil d administration, et la vérification externe. Section du document Tableau 1 Rapport des sociétés et aux marchés financiers Dépôt obligatoire aux organismes de réglementation des valeurs mobilières Imposé par les lois sur les sociétés Exige l approbation du conseil d administration. Les organismes de réglementation exigent l attestation du CD et du CF. Vérification obligatoire Rapports volontaires 2 Rapports annuels Non Non Non Non Non 2 Rapports sur la durabilité Non Non Non Non Non L obligation d information s applique aux enjeux SEE. Dépôts obligatoires 4 États financiers Oui Oui Oui Oui Oui Oui 5 Rapport de gestion Oui Non Oui Oui Non Oui 6 Circulaire Oui Oui Non Non* Non Oui d information 7 Notice annuelle Oui** Non Non Oui** Non Oui Pas produit spécifiquement pour les besoins des marchés financiers, même si certaines parties peuvent intéresser les investisseurs. 2 Les émetteurs émergents sont des entreprises qui n ont aucun titre inscrit à la cote de la Bourse de Toronto, d un marché américain ou d un marché à l extérieur du Canada ou des États-Unis d Amérique, ou coté sur un de ces marchés. (NC , Partie 1, 1.1). 9

10 * Sauf que les procédures et les contrôles relatifs à l information portent sur les circulaires d information voir la section 8 du présent document. ** Sauf les émetteurs émergents (non tenus de produire et de déposer une notice annuelle). 4. États financiers 4.1 Lois sur les sociétés En vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions (LCSA) 3, les administrateurs doivent, au cours de l assemblée annuelle, présenter aux actionnaires les états financiers annuels, le rapport du vérificateur et «tous renseignements sur la situation financière de la société et le résultat de ses activités qu exigent les statuts, les règlements administratifs ou toute convention unanime des actionnaires» 4. Les états financiers doivent être produits conformément aux principes comptables généralement reconnus énoncés dans le Manuel de l ICCA 5. La LCSA ne contient pas d autres exigences précises sur le contenu des états financiers ou l information en particulier qu ils doivent inclure. Les lois provinciales sur les sociétés contiennent des dispositions très semblables. 4.2 Lois sur les valeurs mobilières Les organismes de réglementation des valeurs mobilières obligent les sociétés à produire, déposer et publier des états financiers établis conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) énoncés dans le Manuel de l Institut canadien des comptables agréés («Manuel de l ICCA») 6. Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), entité qui chapeaute tous les organismes de réglementation des valeurs mobilières du Canada 7, exigent que des états financiers vérifiés soient déposés auprès de l organisme de réglementation des valeurs mobilières de la province où la société est inscrite comme émetteur assujetti, et fournissent des instructions sur la distribution aux détenteurs de valeurs mobilières. 4.3 Principes comptables généralement reconnus (PCGR) Les états financiers sont établis conformément à une série de règles (normes) de comptabilité et de déclaration appelées collectivement principes comptables généralement reconnus (PCGR). Au Canada, ces règles sont établies par le Conseil des normes comptables (CNC) 8, groupe d experts multilatéral autonome (auquel l ICCA fournit le personnel de soutien technique et administratif). 3 Loi canadienne sur les sociétés par actions (ci-après LCSA), L.R.C. 1985, Il est toutefois inhabituel que les statuts ou les règlements administratifs d une entreprise exigent d autres informations sur la situation financière ou les résultats d exploitation de la société. 5 Règlement d application de la LCSA, Partie 8, Des dispositions permettent aussi aux sociétés de produire et de présenter des états financiers conformément aux GGAP des États-Unis avec rapprochement en fonction des PCGR du Canada. 7 L annexe A contient plus de détails sur les ACVM. 8 Aux États-Unis, les normes comptables (GAAP) sont établies par le Financial Accounting Standards Board (FASB). 10

11 Ces normes prescrivent comment chiffrer l information financière sur les opérations commerciales, les événements et les activités de la société consignée dans les systèmes comptables, ou la mesurer et la présenter au bon endroit dans les états financiers (p. ex. bilan, état des résultats, état des flux de trésorerie) et toute autre information qu il faut fournir dans les notes afférentes aux états financiers. On considère que les notes afférentes aux états financiers en font partie intégrante, car elles servent à présenter des éléments qui, pour certaines raisons, ne sont pas comptabilisés ou inclus dans les états financiers mêmes litiges dont l issue est incertaine, par exemple ou des questions incluses dans les états financiers qu il faut préciser davantage. Ces questions pourraient inclure, par exemple, le choix des politiques comptables suivies pour établir les états financiers, l actif, le passif et les dépenses d un régime de retraite, ou la façon de calculer l amortissement. Les notes afférentes aux états financiers servent aussi souvent à présenter plus de détails sur des postes en particulier des états financiers, comme les immobilisations ou le passif à long terme portés au bilan. En résumé, les états financiers établis conformément aux PCGR doivent communiquer aux actionnaires la situation financière de la société à la fin d une période (année ou trimestre, selon le cas), les résultats financiers de ses activités, y compris ses bénéfices, ainsi que ses mouvements de trésorerie au cours de la période en cause. 4.4 Importance relative Le concept de l importance relative constitue un élément dominant dans la production et la présentation des états financiers et des notes afférentes. Selon les normes comptables canadiennes, l importance relative s entend de ce qui suit : «Les utilisateurs s intéressent aux informations qui sont susceptibles d influer sur leurs décisions. L expression importance relative est utilisée pour décrire le caractère significatif, pour les décideurs, des informations contenues dans les états financiers. Un élément d information ou un ensemble d éléments d information est important s il est vraisemblable que son omission ou son inexactitude aurait comme conséquence d influencer ou de modifier une décision. L appréciation de l importance relative est une question de jugement professionnel dans chaque cas d espèce 9.» Comme les états financiers s adressent aux actionnaires, l importance relative peut s appliquer à l information susceptible d influencer la décision d un actionnaire d acheter, de conserver ou de vendre des actions de la société. Lorsqu on applique l importance relative à la présentation des états financiers, il se peut qu un élément d actif, de passif ou de dépense ne figure pas aux états financiers. Cela ne signifie pas qu il n est pas comptabilisé et inclus dans les états financiers, ou qu il est «hors bilan». Il est possible de regrouper et de divulguer dans une seule rubrique beaucoup d éléments individuels d information financière qui, en soi, ne sont pas d importance 9 Manuel de l ICCA, par

12 relative p. ex. lorsqu on inclut une catégorie de dépenses en particulier dans le coût des ventes ou une charge à payer dans une catégorie générale de passif. Comme auteurs des états financiers, les membres de la direction doivent donc veiller à ne pas oublier ou mal présenter de l information qui serait jugée d importance relative. 4.5 Enjeux SEE dans les états financiers Du point de vue des états financiers, il faut comptabiliser dans les états financiers d une société conformément aux PCGR tout enjeu social, environnemental ou éthique qui donne ou a donné lieu à des opérations avec d autres parties, ou entraîne ou a entraîné des obligations financières courantes ou futures connues et estimables. On peut en outre divulguer dans les notes afférentes aux états financiers des éléments dont il est impossible de mesurer ou d estimer raisonnablement les obligations à venir mais dont l omission serait trompeuse. Il existe des interprétations des normes comptables qui font autorité afin de guider les préparateurs d états financiers au sujet du traitement comptable et de la divulgation appropriés de nombreux enjeux environnementaux, comme les coûts du nettoyage de sites contaminés ou d enlèvement de l amiante 10. La question qui attire le plus d attention depuis quelque temps, et sur laquelle se penchent l ICCA 11 et des organismes d établissement de normes comptables ailleurs (y compris le Conseil des normes comptables internationales), porte sur la façon de comptabiliser et de divulguer des opérations liées à des crédits pour réduction des émissions de gaz à effet de serre, aux attributions par le gouvernement d allocations ou de permis d émission ou aux autres risques financiers auxquels une entreprise peut faire face en ce qui a trait aux contraintes et aux incertitudes liées au changement climatique, qu elles soient fondées sur le marché ou sur la réglementation. Il importe toutefois de comprendre l effet de l importance relative sur l information contenue dans les états financiers. Il se peut que des postes rliés spécifiquement aux enjeux SEE et auxquels on a appliqué le traitement comptable approprié ne soient pas en soi d une importance relative par rapport à l ensemble des autres postes des états financiers où ils sont inclus. Ils ne justifient donc pas de l information distincte dans le corps des états financiers ou dans les notes. Lorsqu il ne convient pas, pour une raison ou pour une autre, de comptabiliser et de divulguer dans les états financiers, en vertu des PCGR, un enjeu SEE en particulier qui peut être d importance relative pour les investisseurs, il faudrait alors envisager de le divulguer dans le rapport de gestion si cela informait dûment les investisseurs. 10 Il y a toutefois peu de directives ou d interprétations qui font autorité en ce qui concerne spécifiquement l application des PCGR aux enjeux sociaux et éthiques qui peuvent avoir des répercussions sur la situation financière d une entreprise, le résultat de ses activités ou ses mouvements de trésorerie, à l exception des normes relatives à la comptabilisation et à la divulgation des coûts et des obligations des régimes de retraite. 11 C est le cas, par exemple, du projet de recherche en cours à l ICCA sur la comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre, des allocations et des crédits échangeables. 12

13 5. Rapport de gestion Tous les organismes de réglementation des valeurs mobilières au Canada 12 obligent les sociétés à produire et présenter un rapport de gestion qu il faut joindre aux états financiers connexes envoyés à tout actionnaire qui demande l un ou l autre des deux documents. Les états financiers et le rapport de gestion déposés sont affichés dans la base de données d un site Web des ACVM appelée SEDAR 13, à laquelle le public a accès gratuitement. Le rapport de gestion appuie et complète à la fois les états financiers. Les organismes de réglementation des valeurs mobilières sont maintenant d avis que les états financiers et le rapport de gestion constituent un ensemble de rapports d activité de base puisqu il faut lire chaque document de concert avec l autre. La Commission des valeurs mobilières de l Ontario (CVMO) a été la première à imposer au Canada la production d un rapport de gestion en Depuis, la CVMO a révisé périodiquement ses règles sur le rapport en gestion et d autres organismes de réglementation des provinces ont mis en œuvre des exigences semblables mais pas toujours identiques. En 2004, les ACVM ont présenté des règles harmonisées sur la production et la distribution du rapport de gestion, ainsi que sur l information qu il doit contenir, comme élément d une Norme canadienne [NC] Règlement sur les obligations d information continue, ainsi qu un formulaire connexe (Annexe F1) qui, ensemble, prescrivent l obligation d information minimale à laquelle doit satisfaire un rapport de gestion. Pour les organismes de réglementation 14, le rapport de gestion doit : «expliquer du point de vue de la direction les résultats que votre société a obtenus au cours de la période visée par les états financiers, ainsi que sa situation financière et ses perspectives d avenir. Il complète les états financiers sans en faire partie. Votre rapport de gestion doit 15 : - aider les investisseurs actuels et potentiels à comprendre ce que les états financiers montrent et ne montrent pas; - porter sur l information importante qui n est pas traitée de façon approfondie dans les états financiers; - analyser les tendances et les risques importants qui ont eu une incidence sur les états financiers, ainsi que les tendances et les risques qui pourraient avoir une incidence à l avenir; - donner de l information sur la qualité et l éventuelle variabilité des bénéfices et des flux de trésorerie de votre 12 Collectivement appelés Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) l annexe A contient plus de détails. 13 Système électronique de données, d analyse et de recherche. 14 Annexe ACVM A1, Partie 1a). 15 Nous avons mis l accent sur les exigences particulièrement pertinentes à l information sur les enjeux SEE en utilisant des caractères gras dans cette section du document. 13

14 société, pour permettre aux investisseurs de déterminer si la performance passée est indicative de la performance future». 5.1 Exigences L annexe F1 décrit en détail les divers types d information que les sociétés doivent fournir dans leur rapport de gestion annuel. Les principaux éléments du rapport de gestion qu exigent les organismes de réglementation sont la divulgation, l analyse et la discussion qui portent sur les aspects suivants : performance générale de l entreprise, situation financière, état des résultats, variations d éléments clés des états financiers depuis deux ans ou plus et sommaire des résultats trimestriels; liquidités, ressources financières, engagements contractuels, arrangements hors bilan, instruments financiers, opérations avec des parties apparentées et opérations proposées; estimations comptables critiques et modifications des politiques comptables. Les organismes de réglementation donnent des directives sur ce que signifie l importance relative selon eux et insistent sur le fait que le rapport de gestion doit présenter avant tout de l information d importance relative. Selon les organismes de réglementation et conformément au concept de l importance relative énoncé dans le Manuel de l ICCA, l information est susceptible d être d importance relative si la décision de l investisseur raisonnable d acheter, de vendre ou de conserver des titres d une société serait différente si l information en question était passée sous silence ou formulée de façon incorrecte 16. Les organismes de réglementation donnent aussi des directives au sujet de l information sur les perspectives d avenir que l on (a) exige et (b) encourage à produire, mais ils n indiquent pas de délai à venir particulier à ce sujet : information que l on exige : analyse des tendances ou incertitudes connues dont on peut raisonnablement s attendre à ce qu elles exercent une influence sur les activités de la société 17 ; information que l on encourage à produire : information prospective lorsqu il est raisonnablement justifié d affirmer Les organismes de réglementation exigent en outre que : «L information financière prospective doit être accompagnée d une indication de sa nature, d une description des facteurs qui pourraient entraîner un écart important entre l information prospective et les résultats, 16 Annexe A1, Partie 1f). 17 Annexe A1, Partie 1g). 14

15 d un exposé des hypothèses importantes et des risques, ainsi que d une mise en garde 18». En outre, les exigences suivantes sont particulièrement pertinentes au présent document puisqu elles peuvent facilement s appliquer aux enjeux SEE : o Dans l analyse de la performance globale, il faut analyser «les tendances, besoins, événements ou incertitudes connus dont on peut raisonnablement penser qu ils auront une incidence sur les activités de votre société 19». o Dans l analyse des résultats des activités, il faut analyser «les engagements, événements, risques ou incertitudes connus dont vous estimez raisonnablement qu ils auront une incidence importante sur la performance de votre société 20». o Dans le cas des entreprises dont des projets importants ne produisent pas encore de recettes, l analyse des résultats doit aussi inclure une analyse de «tout facteur ayant influé sur la valeur du ou des projets, comme un changement du cours des marchandises, l utilisation des terrains ou des problèmes d ordre politique ou environnemental 21». À l exception de la dernière citée ci-dessus, les obligations d information du rapport de gestion ne mentionnent pas explicitement l information sur des enjeux SEE comme tels, mais on peut supposer que tous les extraits ci-dessus exigent de l information sur toutes les grandes questions, enjeux SEE ou autres, qui seraient d importance relative dans les décisions des investisseurs. 5.2 Lignes directrices de l ICCA Au Canada, la loi impose aux organismes de réglementation des valeurs mobilières la responsabilité de diffuser les exigences relatives au dépôt du rapport de gestion et à l information qu il contient. Par l entremise de son Conseil canadien de l information sur la performance, L ICCA a toutefois fourni des lignes directrices afin d aider les auteurs de rapports de gestion à présenter de l information utile aux marchés financiers 22. Cette initiative découle du fait qu on a pensé qu il y avait une possibilité d améliorer l efficacité des rapports de gestion lorsqu il s agit de fournir aux marchés financiers de l information significative, pertinente et opportune. Dans sa publication intitulée Le rapport de gestion : Lignes directrices concernant la rédaction et les informations à fournir, l ICCA présente une série de six principes sur l information contenue dans le rapport de gestion et un cadre d information à cinq volets. Les lignes directrices sur le cadre d information (voir le schéma ci-dessous) fournissent les pratiques recommandées sur l information à fournir et des explications. 18 Annexe A1, Partie 1g). 19 Annexe F1, Partie 2, Annexe F1, Partie 2, 1.4g). 21 Annexe F1, Partie 2, 1.4, Instructions (ii). 22 Exposé pour commentaires publics en 2001, diffusé en 2002, mis à jour en

16 Les Lignes directrices de l ICCA précisent les exigences de la réglementation et insistent sur celles-ci à certains endroits. Elles comprennent aussi des pratiques recommandées sur l information qui vont plus loin que les exigences actuelles de la réglementation des valeurs mobilières. Même si les Lignes directrices de l ICCA sont d application volontaire, tout indique que de nombreuses sociétés les appliquent en totalité et en partie pour produire leurs rapports de gestion 23. En outre, même si les organismes canadiens de réglementation des valeurs mobilières n ont pas mentionné ni intégré les lignes directrices dans leurs obligations d information, dans leurs rapports d analyse de l obligation d information continue (voir la section 8.4 du présent document), les quatre principaux organismes de réglementation du Canada ont tous encouragé publiquement les auteurs de rapports de gestion à s inspirer des Lignes directrices de l ICCA pour produire leurs rapports. Le cadre d information de l ICCA qui s applique au rapport de gestion est illustré ci-dessous. La vision, les activités de base et la stratégie réalisées au moyen des principaux inducteurs de performance Cadre d information pour l établissement du rapport de gestion R I S q Risque facilités par la capacité (ressources et systèmes) menant aux résultats (historiques et prospectifs) Un continuum d information pertinente sur le passé et l avenir 5.3 Pertinence des Lignes directrices de l ICCA sur les enjeux SEE et l information Les Lignes directrices de l ICCA sur le rapport de gestion sont pertinentes et utiles au moins sur trois plans pour les sociétés qui produisent de l information sur les enjeux SEE. (Les références entre parenthèses indiquent des sections des Lignes directrices de l ICCA sur le rapport de gestion.) 23 Par exemple, Canadian Tire Inc., Potash Corp., Telus, High Liner Foods, Stantec. 16

17 1. Intégralité et importance relative Selon le Principe 3, Intégralité et importance relative : «L intégralité implique que la direction identifie, traite et communique l information quantitative et qualitative nécessaire pour permettre aux utilisateurs de comprendre et d évaluer la nature la dynamique, les risques et la perspective de la société.» (230.2) Le Principe 3 précise ensuite que : «Une information est importante lorsque son omission ou son inexactitude pourrait influencer ou modifier la décision d un investisseur raisonnable d investir ou de continuer à investir dans la société. La détermination de l importance relative de l information par la direction s applique non seulement aux informations fournies dans les états financiers, mais également à toutes les informations, tant qualitatives que quantitatives, prospectives et historiques, communiquées dans le rapport de gestion. Les éléments qualitatifs ou quantitatifs qui ne sont pas nécessairement importants individuellement peuvent le devenir lorsqu ils sont considérés dans un contexte plus large. La direction devrait trancher tout doute au sujet de l importance d une information en se prononçant pour la communication de cette information, mais éviter d obscurcir les informations importantes en communiquant des informations non significatives.» (230.3) 2. Principaux inducteurs, mesures et indicateurs de la performance Le cadre d information de l ICCA pour l établissement du rapport de gestion présente le concept de la divulgation des principaux inducteurs de performance, ainsi que des mesures et des indicateurs connexes : «Pratique recommandée : Le rapport de gestion devrait : (a) recenser les principaux inducteurs de performance pour la société, pour chacune de ses activités de base et pour chacun de ses secteurs; (b) expliquer leur importance par rapport aux stratégies et aux résultats; (c) définir et expliquer les mesures de la performance connexes et, dans la mesure où cela est utile aux lecteurs, les indicateurs avancés.» ( ) Les principaux inducteurs de performance sont : «les activités, compétences et qualités pour lesquelles il est essentiel que la société, l activité de base ou le secteur enregistre 24 Dans les Lignes directrices de l ICCA sur le rapport de gestion, les pratiques recommandées sont en italiques. 17

18 une performance supérieure et des résultats favorables pour pouvoir réaliser sa vision et atteindre ses objectifs stratégiques. Les principaux inducteurs de performance peuvent varier d une société, d une activité de base ou d un secteur à l autre. Par exemple, bien que la capacité de s adapter à son environnement soit un inducteur principal de performance dans toutes les sociétés, les lecteurs du rapport de gestion ont besoin de savoir si certaines sociétés ou entreprises sont plus souples et plus facilement en mesure que d autres de s adapter aux conditions du marché.» ( ) Les Lignes directrices présentent des exemples de secteurs qu une société peut considérer comme des inducteurs de performance et où elle mesure sa performance et en fait état en conséquence. Ces secteurs comprennent «la responsabilité environnementale» et «la responsabilité sociale». ( ) La même section présente d autres exemples : main-d œuvre, organisation du milieu de travail et culture organisationnelle, satisfaction de la clientèle, leadership et gouvernance, réputation et sécurité. Même si, dans les documents NC et l annexe F1, les organismes de réglementation n utilisent pas les expressions «principaux inducteurs de performance» ou «principaux indicateurs de performance», un organisme de réglementation a utilisé l expression «key value drivers (principaux inducteurs de valeur» 25. La note d interprétation publiée par la SEC au sujet du rapport de gestion en présentait aussi les expressions «principaux indicateurs de la situation financière et des résultats d exploitation» et «principaux indicateurs de performance» comme de l information que l on souhaite trouver dans le rapport de gestion. 3. Risque Les Lignes directrices de l ICCA sur le rapport de gestion indiquent que : «Les informations sur les risques sont essentielles pour permettre aux lecteurs de voir la société du point de vue de la direction.» Elles contiennent aussi une pratique recommandée : «La société devrait présenter des informations sur ses risques principaux et décrire les systèmes connexes de gestion des risques, afin de permettre aux lecteurs du rapport de gestion de comprendre et d évaluer les risques auxquels la société fait face et les décisions qu elle prend en matière de gestion des risques. Ces informations devraient comprendre : 25 OSC Staff Notice , Report on Staff s Review of MD&A, V 1 (b), Interpretation: Commission Guidance Regarding Management s Discussion and Analysis of Financial Condition and Results of Operations, Release No , , SEC, December 29,

19 les risques et incertitudes significatifs auxquels la société, ses activités de base et ses segments, selon le cas, sont exposés; les stratégies et processus utilisés pour gérer ces risques; l incidence particulière potentielle de ces risques sur les résultats et les capacités, notamment les sources de financement et la situation de trésorerie.» (360.2) Les Lignes directrices de l ICCA poursuivent en ces termes : «Cette pratique recommandée souligne la nécessité de présenter les risques et leur incidence potentielle de façon précise, ainsi que l importance de fournir de information sur la gestion des risques, et sur les stratégies et processus connexes. Indépendamment des obligations d information sur la gouvernance d entreprise et des exigences relatives à la notice annuelle, les informations présentées par la direction sur les risques et la gestion des risques devraient être intégrées au rapport de gestion, afin que les lecteurs puissent comprendre l entreprise et apprécier l incidence des risques sur les divers éléments du cadre d information et sur les perspectives d avenir. Les informations sur les risques présentées dans le rapport de gestion devraient concorder avec les risques identifiés et les systèmes de gestion des risques appliqués par le conseil d administration.» (360.2) «Les informations quantitatives concernant les risques et leurs incidences potentielles sur des perspectives d avenir de l entreprise devraient être présentées et accompagnées d informations qualitatives. En particulier, il est utile de fournir des informations quantitatives précises sur la variation potentielle des résultats en fonction de l évolution des risques présentés.» ( ) Même s il n est pas fait mention explicitement des enjeux SEE et des informations connexes dans les Lignes directrices de l ICCA sur la divulgation du risque dans le rapport de gestion, elles présentent une orientation claire quant à l information qu un rapport de gestion utile et complet devrait fournir au sujet de tout risque ayant une importance stratégique et opérationnelle pour les activités de la société et ses perspectives d avenir. À cet égard, les Lignes directrices mettent l accent sur l obligation de dévoiler le risque dans le rapport de gestion et la notice annuelle et la précisent. (Il est question de la notice annuelle dans la section 6 ci-dessous.) L analyse ci-dessus des exigences réglementaires en vigueur dans le cas du rapport de gestion et des Lignes directrices de l ICCA à ce sujet démontre que le rapport de gestion constitue un endroit très approprié où divulguer les informations sur les enjeux SEE qui ne sont pas comptabilisés ou divulgués dans les états financiers produits conformément aux PCGR. De plus, comme on en discute à la section 8 du présent document, le rapport de gestion est assujetti à des dispositions et des processus de surveillance importants qui en appuient et favorisent la fiabilité et il est normalement distribué à tous les actionnaires dans le rapport annuel, en même temps que les états financiers connexes. 19

20 6. Notice annuelle (NA) Il y a un autre document d information annuel obligatoire, même s il n est pas habituellement inclus dans le rapport annuel d une société ou distribué avec lui : c est ce qu on appelle la notice annuelle (NA). Les sociétés publiques canadiennes (à l exception des émetteurs émergents) sont tenues, par les organismes canadiens de réglementation des valeurs mobilières, de produire une notice annuelle qui doit fournir d autres informations relativement permanentes au sujet des activités de la société et des facteurs généraux qui les touchent. La notice annuelle offre en fait de l information contextuelle supplémentaire afin d aider l investisseur à mieux comprendre la société. La notice annuelle n est généralement pas distribuée aux actionnaires, mais elle est déposée et accessible sur le SEDAR. Les organismes de réglementation affirment que la notice annuelle est un document qui : «donne de l information importante sur votre société et ses activités à un moment donné, dans le contexte de son développement passé et de ses possibilités de développement futur. Elle décrit votre société, ses activités, ses perspectives d avenir, les risques auxquels elle s expose et les autres facteurs externes qui ont une incidence particulière sur elle 27.» Les sociétés peuvent satisfaire à l obligation d information que constitue la notice annuelle en renvoyant à un autre document déposé, comme le rapport de gestion, si c est en fait là qu est divulguée l information en cause. Certaines sociétés regroupent toute leur information sur le risque, par exemple, dans le rapport de gestion au lieu de la présenter en partie dans celui-ci et en partie dans la notice annuelle. 6.1 Pertinence des exigences de la notice annuelle à l égard des enjeux SEE et de l information Le principal élément d une notice annuelle qui se rapporte au présent document est la rubrique 5 de la notice annuelle, qui prévoit que les sociétés doivent décrire leurs activités et les éléments d exploitation de celles-ci qui doivent faire l objet de rapports. L information précise à produire comprend ce qui suit : 1. «Protection de l environnement. L incidence financière et opérationnelle des exigences en matière de protection de l environnement sur les dépenses en immobilisations, le bénéfice et la position concurrentielle de votre société pendant l exercice en cours, ainsi que leur incidence prévue sur les exercices futurs 28.» 2. «Politiques sociales ou environnementales. Le cas échéant, décrivez les politiques sociales ou environnementales que votre société a mises en œuvre et qui sont fondamentales pour ses 27 NC Annexe F2, Partie 1a) 28 Annexe F2 Rubrique 5, 5.1, (1)k). 20

FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS

FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS Financement d entreprise et fusions et acquisitions 27 FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS Le Canada est doté de marchés financiers bien développés et très évolués. Les principales sources

Plus en détail

CNAC. Appel à commentaires. Missions d examen. préparé par le Conseil des normes d audit et de certification

CNAC. Appel à commentaires. Missions d examen. préparé par le Conseil des normes d audit et de certification Appel à commentaires Missions d examen préparé par le Conseil des normes d audit et de certification Date limite de réception des commentaires : le 11 avril 2011 CNAC APPEL À COMMENTAIRES MISSIONS D EXAMEN

Plus en détail

un état de changement

un état de changement un état de changement Bulletin bimestriel à l intention des organismes sans but lucratif Février 2013 Dans ce numéro Nouvelles normes comptables pour les organismes sans but lucratif Introduction Les organismes

Plus en détail

Genworth MI Canada Inc.

Genworth MI Canada Inc. Le présent document est important et exige votre attention immédiate. Si vous avez des doutes quant à la façon d y donner suite, vous devriez consulter votre courtier en valeurs mobilières, directeur de

Plus en détail

RÈGLEMENT 52-109 SUR L'ATTESTATION DE L'INFORMATION PRÉSENTÉE DANS LES DOCUMENTS ANNUELS ET INTERMÉDIAIRES DES SOCIÉTÉS

RÈGLEMENT 52-109 SUR L'ATTESTATION DE L'INFORMATION PRÉSENTÉE DANS LES DOCUMENTS ANNUELS ET INTERMÉDIAIRES DES SOCIÉTÉS RÈGLEMENT 52-109 SUR L'ATTESTATION DE L'INFORMATION PRÉSENTÉE DANS LES DOCUMENTS ANNUELS ET INTERMÉDIAIRES DES SOCIÉTÉS PARTIE 1 DÉFINITIONS, CHAMP D'APPLICATION ET DISPOSITION TRANSITOIRE 1.1 Définitions

Plus en détail

Caisse du Régime de retraite des cadres de la Ville de Québec. États financiers 31 décembre 2007

Caisse du Régime de retraite des cadres de la Ville de Québec. États financiers 31 décembre 2007 Caisse du Régime de retraite des cadres de la Ville de Québec États financiers Le 26 mai 2008 PricewaterhouseCoopers LLP/s.r.l./s.e.n.c.r.l. Comptables agréés Place de la Cité, Tour Cominar 2640, boulevard

Plus en détail

DOLLARAMA ANNONCE DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE ET RENOUVELLE SON OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS

DOLLARAMA ANNONCE DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE ET RENOUVELLE SON OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS Pour diffusion immédiate DOLLARAMA ANNONCE DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE ET RENOUVELLE SON OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS MONTRÉAL (Québec), le 12 juin 2014

Plus en détail

DOLLARAMA OBTIENT DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE DEUXIÈME TRIMESTRE ET ANNONCE UN FRACTIONNEMENT D ACTIONS ORDINAIRES À RAISON DE DEUX POUR UNE

DOLLARAMA OBTIENT DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE DEUXIÈME TRIMESTRE ET ANNONCE UN FRACTIONNEMENT D ACTIONS ORDINAIRES À RAISON DE DEUX POUR UNE Pour diffusion immédiate DOLLARAMA OBTIENT DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE DEUXIÈME TRIMESTRE ET ANNONCE UN FRACTIONNEMENT D ACTIONS ORDINAIRES À RAISON DE DEUX POUR UNE MONTRÉAL (Québec), le 11 septembre

Plus en détail

Opérations entre apparentés

Opérations entre apparentés exposé-sondage CONSEIL SUR LA COMPTABILITÉ DANS LE SECTEUR PUBLIC PROJET DE NORMES COMPTABLES Opérations entre apparentés Septembre 2012 DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES COMMENTAIRES : LE 21 NOVEMBRE 2012

Plus en détail

RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE

RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE Le 18 décembre 2013 Les actionnaires devraient lire attentivement la notice d offre en entier avant de prendre une décision

Plus en détail

POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT D ACTIONS INCITATIVES

POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT D ACTIONS INCITATIVES POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT Champ d application de la politique Les options d achat d actions incitatives servent à récompenser les titulaires d option pour les services qu ils fourniront à l émetteur.

Plus en détail

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 COMMUNIQUÉ PREMIER TRIMESTRE 2014 La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 L information financière contenue dans le présent document est basée sur les états financiers

Plus en détail

CIRCULAIRE N o 92 AUX BANQUES COMMERCIALES AUX BANQUES D'EPARGNE ET DE LOGEMENT

CIRCULAIRE N o 92 AUX BANQUES COMMERCIALES AUX BANQUES D'EPARGNE ET DE LOGEMENT Banque de la République d Haïti CIRCULAIRE N o 92 AUX BANQUES COMMERCIALES AUX BANQUES D'EPARGNE ET DE LOGEMENT Les banques doivent respecter les dispositions suivantes concernant la surveillance consolidée

Plus en détail

NE PAS DISTRIBUER LE PRÉSENT COMMUNIQUÉ AUX AGENCES DE TRANSMISSION AMÉRICAINES ET NE PAS LE DIFFUSER AUX ÉTATS-UNIS

NE PAS DISTRIBUER LE PRÉSENT COMMUNIQUÉ AUX AGENCES DE TRANSMISSION AMÉRICAINES ET NE PAS LE DIFFUSER AUX ÉTATS-UNIS NE PAS DISTRIBUER LE PRÉSENT COMMUNIQUÉ AUX AGENCES DE TRANSMISSION AMÉRICAINES ET NE PAS LE DIFFUSER AUX ÉTATS-UNIS NEUF DES PLUS GRANDES INSTITUTIONS FINANCIÈRES ET CAISSES DE RETRAITE CANADIENNES PRÉSENTENT

Plus en détail

ÉBAUCHE POUR COMMENTAIRE MODALITÉS RELATIVES AUX ADJUDICATIONS DES OBLIGATIONS À TRÈS LONG TERME DU GOUVERNEMENT DU CANADA

ÉBAUCHE POUR COMMENTAIRE MODALITÉS RELATIVES AUX ADJUDICATIONS DES OBLIGATIONS À TRÈS LONG TERME DU GOUVERNEMENT DU CANADA ÉBAUCHE POUR COMMENTAIRE Banque du Canada MODALITÉS RELATIVES AUX ADJUDICATIONS DES OBLIGATIONS À TRÈS LONG TERME DU GOUVERNEMENT DU CANADA 1. Par les présentes, le ministre des Finances donne avis que

Plus en détail

CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC.

CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC. CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC. Adoptée le 28 septembre 2009 (Modification la plus récente : novembre 2013) La présente charte

Plus en détail

STRUCTURES ORGANISATIONNELLES

STRUCTURES ORGANISATIONNELLES Introduction 9 STRUCTURES ORGANISATIONNELLES Par Sven Milelli INTRODUCTION Structures organisationnelles 11 Il existe une grande variété de structures juridiques possibles pour l exploitation d une entreprise

Plus en détail

Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions

Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions Circulaire d offre Compagnie Pétrolière Impériale Ltée Aucune commission de valeurs mobilières ni organisme similaire ne s est prononcé de

Plus en détail

Le Conseil canadien des consultants en immigration du Canada États financiers Pour la période du 18 février 2011 (date de création) au 30 juin 2011

Le Conseil canadien des consultants en immigration du Canada États financiers Pour la période du 18 février 2011 (date de création) au 30 juin 2011 Le Conseil canadien des consultants États financiers Pour la période du 18 février 2011 (date de création) au 30 juin 2011 Contenu Rapport d un vérificateur indépendant 2 États financiers Bilan 3 État

Plus en détail

EXPORTATION ET DÉVELOPPEMENT CANADA MANDAT DU COMITÉ DE LA VÉRIFICATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION

EXPORTATION ET DÉVELOPPEMENT CANADA MANDAT DU COMITÉ DE LA VÉRIFICATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION EXPORTATION ET DÉVELOPPEMENT CANADA MANDAT DU COMITÉ DE LA VÉRIFICATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION I. COMPOSITION ET FONCTIONNEMENT DU COMITÉ DE LA VÉRIFICATION 1. Le Comité de la vérification (le «comité»)

Plus en détail

LOIS SUR LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS

LOIS SUR LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS Lois sur les investissements étrangers 13 LOIS SUR LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS La Loi sur Investissement Canada (LIC) est la seule loi fédérale sur les investissements étrangers d application générale.

Plus en détail

Une vision claire des IFRS

Une vision claire des IFRS Juillet 2014 Secteur de la distribution et du commerce de détail et de gros Une vision claire des IFRS Perspectives sectorielles sur IFRS 15 La nouvelle norme sur les produits des activités ordinaires

Plus en détail

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015 Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de Approuvé par le CCRRA en juin 2015 Mise à jour du Forum conjoint des autorités de réglementation du marché financier Réseau de conciliation

Plus en détail

POLITIQUE DE COMMUNICATION DE L INFORMATION

POLITIQUE DE COMMUNICATION DE L INFORMATION POLITIQUE DE COMMUNICATION DE L INFORMATION 1. RAISON D ÊTRE ET DOMAINE D APPLICATION En sa qualité d «émetteur assujetti» au titre des lois provinciales du Canada sur les valeurs mobilières, Aimia Inc.

Plus en détail

Commentaires sur le projet de lignes directrices (G3) pour l évaluation de la durabilité de la Global Reporting Initiative

Commentaires sur le projet de lignes directrices (G3) pour l évaluation de la durabilité de la Global Reporting Initiative Le 28 mars 2006 Commentaires sur le projet de lignes directrices (G3) pour l évaluation de la durabilité de la Global Reporting Initiative Nous sommes heureux d avoir l occasion de présenter nos commentaires

Plus en détail

DIRECTIVES ET NORMES EN MATIÈRE DE PRINCIPE

DIRECTIVES ET NORMES EN MATIÈRE DE PRINCIPE Les versions courantes des documents sont mises à jour en ligne. Les copies imprimées ne sont pas contrôlées. Page 1 de 5 DIRECTIVES ET NORMES EN MATIÈRE DE PRINCIPE POUR LES PERSONNES SOUMISES À DES RESTRICTIONS

Plus en détail

N o : D-1A Version initiale : décembre 1997 Révision : juillet 2010

N o : D-1A Version initiale : décembre 1997 Révision : juillet 2010 Ligne directrice Objet : (entreprises d assurance-vie) Catégorie : Comptabilité N o : D-1A Version initiale : décembre 1997 Révision : juillet 2010 Introduction La présente ligne directrice énonce les

Plus en détail

Lignes directrices à l intention des praticiens

Lignes directrices à l intention des praticiens Janvier 2005 Lignes directrices à l intention des praticiens Visiter notre site Web : www.cga-pdnet.org/fr-ca Le praticien exerçant seul ou au sein d un petit cabinet et l indépendance Le Code des principes

Plus en détail

Great-West Lifeco annonce ses résultats du quatrième trimestre de 2014 et augmente son dividende de 6 %

Great-West Lifeco annonce ses résultats du quatrième trimestre de 2014 et augmente son dividende de 6 % COMMUNIQUÉ TSX : GWO MISE À JOUR 13 h HNC La page 7 a été modifiée pour tenir compte du nouveau code d accès pour l écoute différée de la conférence téléphonique du quatrième trimestre. Les lecteurs sont

Plus en détail

POLITIQUE 4.1 PLACEMENTS PRIVÉS

POLITIQUE 4.1 PLACEMENTS PRIVÉS POLITIQUE 4.1 PLACEMENTS PRIVÉS Champ d application de la politique Il y a placement privé lorsqu un émetteur distribue des titres en contrepartie d espèces aux termes des dispenses de prospectus ou des

Plus en détail

COGECO CÂBLE INC. RÉGIME D OPTIONS D ACHAT D ACTIONS. 17 juin 1993

COGECO CÂBLE INC. RÉGIME D OPTIONS D ACHAT D ACTIONS. 17 juin 1993 COGECO CÂBLE INC. RÉGIME D OPTIONS D ACHAT D ACTIONS 17 juin 1993 Modifié le 20 octobre 2000, le 19 octobre 2001, le 18 octobre 2002, le 17 octobre 2003, le 13 octobre 2006, le 26 octobre 2007, le 29 octobre

Plus en détail

Exposé-sondage. Novembre 2014. Projet de prise de position conjointe

Exposé-sondage. Novembre 2014. Projet de prise de position conjointe Exposé-sondage Projet de prise de position conjointe Prise de position conjointe sur les communications avec les cabinets d avocats au sujet des réclamations en cours et des réclamations éventuelles lors

Plus en détail

Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits

Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits Les répercussions pour le secteur des logiciels et des services infonuagiques Novembre 2014 L International Accounting Standards Board (IASB)

Plus en détail

VOLET: GESTION FINANCIÈRE POUR LES COMMIS ET AGENTS ADMINISTRATIFS 25 NOVEMBRE 2011 13H30

VOLET: GESTION FINANCIÈRE POUR LES COMMIS ET AGENTS ADMINISTRATIFS 25 NOVEMBRE 2011 13H30 VOLET: GESTION FINANCIÈRE POUR LES COMMIS ET AGENTS ADMINISTRATIFS 25 NOVEMBRE 2011 13H30 COMPTABILITÉ 101 Les processus de l'exercice comptable de la fonction publique en abordant: - Le cycle des rapports

Plus en détail

Nouvelle norme de révision: Contrôle du rapport de gestion sur les comptes annuels (ou consolidés)

Nouvelle norme de révision: Contrôle du rapport de gestion sur les comptes annuels (ou consolidés) Nouvelle norme de révision: Contrôle du rapport de gestion sur les comptes annuels (ou consolidés) INTRODUCTION Historique 1. Le 6 octobre 1989, le Conseil de l IRE a approuvé une recommandation de révision

Plus en détail

OCRCVM Règles des courtiers membres Règle 2800 (auparavant le Principe directeur n o 5 de l ACCOVAM)

OCRCVM Règles des courtiers membres Règle 2800 (auparavant le Principe directeur n o 5 de l ACCOVAM) OCRCVM Règles des courtiers membres Règle 2800 (auparavant le Principe directeur n o 5 de l ACCOVAM) CODE DE CONDUITE À L INTENTION DES SOCIÉTÉS RÉGLEMENTÉES PAR L OCRCVM QUI NÉGOCIENT SUR LES MARCHÉS

Plus en détail

COMMISSARIAT À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE DU CANADA. Vérification de la gestion des ressources humaines

COMMISSARIAT À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE DU CANADA. Vérification de la gestion des ressources humaines COMMISSARIAT À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE DU CANADA Vérification de la gestion des ressources humaines 13 mai 2010 Préparée par le Centre de gestion publique Inc. TABLE DES MATIÈRES 1.0 Sommaire...

Plus en détail

ASSOCIATION DES COMPTABLES GÉNÉRAUX ACCRÉDITÉS DU CANADA. Norme de formation Professionnelle continue Version 1.1

ASSOCIATION DES COMPTABLES GÉNÉRAUX ACCRÉDITÉS DU CANADA. Norme de formation Professionnelle continue Version 1.1 ASSOCIATION DES COMPTABLES GÉNÉRAUX ACCRÉDITÉS DU CANADA Norme de formation Professionnelle continue Version 1.1 Association des comptables généraux accrédités du Canada 100 4200 North Fraser Way Burnaby

Plus en détail

Énoncé de principes. AcSB/PSAB. Amélioration des normes pour les organismes sans but lucratif

Énoncé de principes. AcSB/PSAB. Amélioration des normes pour les organismes sans but lucratif Énoncé de principes Amélioration des normes pour les organismes sans but lucratif (Applicable aux organismes sans but lucratif [OSBL] des secteurs privé et public qui utilisent les normes pour les OSBL

Plus en détail

Rapport de la direction

Rapport de la direction Rapport de la direction Les états financiers consolidés de Industries Lassonde inc. et les autres informations financières contenues dans ce rapport annuel sont la responsabilité de la direction et ont

Plus en détail

PETRO-CANADA ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

PETRO-CANADA ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS PETRO-CANADA ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS LE 31 MARS, 2009 PETRO-CANADA - 2 - RÉSULTATS CONSOLIDÉS (non vérifié) Pour les périodes terminées le 31 mars (en millions de dollars canadiens, sauf les montants

Plus en détail

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES États financiers Pour l'exercice terminé le 31 décembre 2008 Table des matières Rapport des vérificateurs 2 États financiers Bilan 3 État des résultats

Plus en détail

Avis multilatéral 51-343 des ACVM

Avis multilatéral 51-343 des ACVM Le 16 avril 2015 Avis multilatéral 51-343 des ACVM Émetteurs émergents dont les titres sont inscrits à la cote du marché de capital de risque de la Bolsa de Santiago Les autorités en valeurs mobilières

Plus en détail

Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions pour les actionnaires

Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions pour les actionnaires Notice d offre Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions pour les actionnaires Septembre 1999 Imprimé au Canada BCE Inc. Notice d offre Actions ordinaires Régime de réinvestissement

Plus en détail

Intact Corporation financière annonce ses résultats du deuxième trimestre

Intact Corporation financière annonce ses résultats du deuxième trimestre Communiqué de presse TORONTO, le 29 juillet 2015 Intact Corporation financière annonce ses résultats du deuxième trimestre Résultat opérationnel net par action de 1,56 $ avec un ratio combiné de 91,6 %.

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

COMMANDITÉ DE BROOKFIELD RENEWABLE ENERGY PARTNERS L.P. CHARTE DU COMITÉ D AUDIT

COMMANDITÉ DE BROOKFIELD RENEWABLE ENERGY PARTNERS L.P. CHARTE DU COMITÉ D AUDIT COMMANDITÉ DE BROOKFIELD RENEWABLE ENERGY PARTNERS L.P. CHARTE DU COMITÉ D AUDIT Février 2015 Un comité du conseil d administration (le «conseil») du commandité (le «commandité») de Brookfield Renewable

Plus en détail

DOCUMENT D INFORMATION DATÉ DU 7 NOVEMBRE 2011 PROGRAMME DE LIVRAISON PHYSIQUE DE LA BANQUE DE MONTRÉAL DESCRIPTION DU PROGRAMME DE LIVRAISON PHYSIQUE

DOCUMENT D INFORMATION DATÉ DU 7 NOVEMBRE 2011 PROGRAMME DE LIVRAISON PHYSIQUE DE LA BANQUE DE MONTRÉAL DESCRIPTION DU PROGRAMME DE LIVRAISON PHYSIQUE DOCUMENT D INFORMATION DATÉ DU 7 NOVEMBRE 2011 PROGRAMME DE LIVRAISON PHYSIQUE DE LA BANQUE DE MONTRÉAL DESCRIPTION DU PROGRAMME DE LIVRAISON PHYSIQUE Généralités Le programme de livraison physique de

Plus en détail

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES États financiers Pour l'exercice terminé le 31 décembre 2007 Table des matières Rapport des vérificateurs 2 États financiers Bilan 3 État des résultats

Plus en détail

Proposition liée à l utilisation des débits intermembres Comprend un cadre de travail proposé pour la correction des erreurs de paiement de facture

Proposition liée à l utilisation des débits intermembres Comprend un cadre de travail proposé pour la correction des erreurs de paiement de facture Proposition liée à l utilisation des débits intermembres Comprend un cadre de travail proposé pour la correction des erreurs de paiement de facture juillet 2012 SOMMAIRE 3 I. CONTEXTE ET PRÉSENTATION 6

Plus en détail

Avis 52-306 du. compte du. passage aux les émetteurs. Objet. Le présent. l émetteur»). établir PCGR. » s entend financière ou des. financiers.

Avis 52-306 du. compte du. passage aux les émetteurs. Objet. Le présent. l émetteur»). établir PCGR. » s entend financière ou des. financiers. . Avis 52-306 du personnel des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (révisé) Mesures financières non conformes aux PCGR et autres mesuress conformes aux PCGR Le 9 novembre 2010 Révision et nouvelle

Plus en détail

La Banque Nationale divulgue des résultats record au troisième trimestre de 2013

La Banque Nationale divulgue des résultats record au troisième trimestre de 2013 COMMUNIQUÉ TROISIÈME TRIMESTRE La Banque Nationale divulgue des résultats record au troisième trimestre de L information financière fournie dans le présent communiqué est basée sur les états financiers

Plus en détail

Étude d impact quantitative No 3 Risque de crédit - Instructions

Étude d impact quantitative No 3 Risque de crédit - Instructions Étude d impact quantitative No 3 Risque de crédit - Instructions Nous vous remercions de votre participation à cette étude d impact quantitative (EIQt n o 3), qui a pour but de recueillir de l information

Plus en détail

APERÇU DES OBLIGATIONS

APERÇU DES OBLIGATIONS Avis sur les règles Note d orientation Règles des courtiers membres Destinataires à l'interne : Affaires juridiques et conformité Détail Formation Haute direction Institutions Vérification interne Personne-ressource

Plus en détail

Budget Fédéral 2015. Mesures fiscales proposées. dans le budget fédéral 2015. Services de gestion de patrimoine RBC

Budget Fédéral 2015. Mesures fiscales proposées. dans le budget fédéral 2015. Services de gestion de patrimoine RBC Services de gestion de patrimoine RBC Budget Fédéral 2015 Mesures fiscales proposées dans le budget fédéral 2015 Résumé des principales mesures fiscales pouvant avoir une incidence sur vous Le ministre

Plus en détail

2. Les conseils sur la convenance ne suffisent pas

2. Les conseils sur la convenance ne suffisent pas Le 15 juin 2015 Leslie Rose Avocate-conseil principale, Financement des sociétés British Columbia Security Commission C.P. 10142, Pacific Centre 701, rue West Georgia Vancouver, Colombie-Britannique V7Y

Plus en détail

Chapitre 7 Ministère du Développement des ressources humaines / Andersen Consulting

Chapitre 7 Ministère du Développement des ressources humaines / Andersen Consulting Ministère du Développement des ressources humaines / Andersen Consulting Contenu Contexte................................................................ 101 Examen du contrat........................................................

Plus en détail

a) conformément à l article 21 de la Loi, Aequitas est reconnue à titre de bourse;

a) conformément à l article 21 de la Loi, Aequitas est reconnue à titre de bourse; DANS L AFFAIRE DE LA LOI SUR LES VALEURS MOBLIÈRES, L.R.O. 1990, CHAPITRE S.5, ET SES MODIFICATIONS SUCCESSIVES (la «Loi») ET DANS L AFFAIRE DE AEQUITAS INNOVATIONS INC. ET LA NEO BOURSE AEQUITAS INC.

Plus en détail

PRÉAMBULE. La version administrative reproduit l intégralité des Règles et Principes directeurs de l ACFM.

PRÉAMBULE. La version administrative reproduit l intégralité des Règles et Principes directeurs de l ACFM. STATUT, RÈGLES ET PRINCIPES DIRECTEURS DE L ACFM Version administrative 1 er octobre 2010 PRÉAMBULE Le présent document constitue une version administrative des Statut, Règles et Principes directeurs de

Plus en détail

CESSATION DES OPÉRATIONS D ASSURANCE AU CANADA DES SOCIÉTÉS D ASSURANCES ÉTRANGÈRES

CESSATION DES OPÉRATIONS D ASSURANCE AU CANADA DES SOCIÉTÉS D ASSURANCES ÉTRANGÈRES Index A n o 9 CESSATION DES OPÉRATIONS D ASSURANCE AU CANADA DES SOCIÉTÉS D ASSURANCES ÉTRANGÈRES Fondement législatif Articles 650, 651 et 654 de la Loi sur les sociétés d assurances (la «Loi») Définitions

Plus en détail

ASSOCIATION CANADIENNE DES PAIEMENTS CANADIAN PAYMENTS ASSOCIATION RÈGLE E2

ASSOCIATION CANADIENNE DES PAIEMENTS CANADIAN PAYMENTS ASSOCIATION RÈGLE E2 ASSOCIATION CANADIENNE DES PAIEMENTS CANADIAN PAYMENTS ASSOCIATION RÈGLE E2 ÉCHANGE D EFFETS DE PAIEMENT EN LIGNE ÉLECTRONIQUE AUX FINS DE LA COMPENSATION ET DU RÈGLEMENT 2013 ASSOCIATION CANADIENNE DES

Plus en détail

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière IFRS 1 Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière Objectif 1 L objectif de la présente Norme est d assurer que les premiers

Plus en détail

1 milliard $ cadre Corporation. Reçus de souscription. presse. de souscription. une action. 250 millions $ de. Facilité de crédit.

1 milliard $ cadre Corporation. Reçus de souscription. presse. de souscription. une action. 250 millions $ de. Facilité de crédit. Communiqué de Ébauche en date du 2 juin 2014 presse NE PAS DISTRIBUER AUX SERVICES DE PRESSE DES ÉTATS-UNIS NI DIFFUSER AUX ÉTATS-UNIS Ce communiqué de presse ne constitue pas une offre de vente ou une

Plus en détail

Le 8 mai 2015. Bonjour,

Le 8 mai 2015. Bonjour, Le 8 mai 2015 Bonjour, En janvier, La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers (Manuvie) a annoncé la conclusion de l acquisition des activités canadiennes de la Standard Life. Je souhaite vous informer

Plus en détail

Fonds d investissement Tangerine

Fonds d investissement Tangerine Fonds d investissement Tangerine Prospectus simplifié Portefeuille Tangerine revenu équilibré Portefeuille Tangerine équilibré Portefeuille Tangerine croissance équilibrée Portefeuille Tangerine croissance

Plus en détail

RÉGIME GÉNÉRAL D ÉPARGNE ET D ACHAT DE TITRES DE LA BANQUE ROYALE DU CANADA

RÉGIME GÉNÉRAL D ÉPARGNE ET D ACHAT DE TITRES DE LA BANQUE ROYALE DU CANADA RÉGIME GÉNÉRAL D ÉPARGNE ET D ACHAT DE TITRES DE LA BANQUE ROYALE DU CANADA 1. Définitions Pour les fins du présent régime, les termes énumérés ci-dessous ont le sens suivant : «actions ordinaires» désigne

Plus en détail

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014 Rapport financier du premier trimestre de -2014 Pour la période terminée le Financement agricole Canada Financement agricole Canada (FAC), dont le siège social se trouve à Regina, en Saskatchewan, est

Plus en détail

Intact Corporation financière annonce ses résultats du troisième trimestre

Intact Corporation financière annonce ses résultats du troisième trimestre Communiqué de presse TORONTO, le 2 novembre 2011 Intact Corporation financière annonce ses résultats du troisième trimestre Résultat opérationnel net par action de 0,97 $ attribuable aux résultats en assurance

Plus en détail

FIRST ASSET REIT INCOME FUND. Rapport intermédiaire de la direction sur le rendement du Fonds pour la période du 1 er janvier 2013 au 30 juin 2013

FIRST ASSET REIT INCOME FUND. Rapport intermédiaire de la direction sur le rendement du Fonds pour la période du 1 er janvier 2013 au 30 juin 2013 FIRST ASSET REIT INCOME FUND Rapport intermédiaire de la direction sur le rendement du Fonds pour la période du 1 er janvier 2013 au 30 juin 2013 Fonds : First Asset REIT Income Fund Titres :, Période

Plus en détail

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la gouvernance ministérielle. Rapport final

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la gouvernance ministérielle. Rapport final BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ Vérification de la gouvernance ministérielle Division de la vérification et de l évaluation Rapport final Le 27 juin 2012 Table des matières Sommaire... i Énoncé d assurance...iii

Plus en détail

Financière Sun Life inc.

Financière Sun Life inc. Financière Sun Life inc. Régime canadien de réinvestissement des dividendes et d achat d actions CIRCULAIRE D OFFRE MODIFIÉE ET MISE À JOUR Table des matières Dans la présente circulaire d offre... 1

Plus en détail

8. Exercice du Fonds. L année fiscale du Fonds se termine le 31 décembre de chaque année et n excédera pas 12 mois.

8. Exercice du Fonds. L année fiscale du Fonds se termine le 31 décembre de chaque année et n excédera pas 12 mois. Régime Nº d identification de la caisse ou de la credit union Folio AVENANT NOUVEAU FRV ONTARIO AVENANT À LA DÉCLARATION DE FIDUCIE DU FONDS DE REVENU DE RETRAITE DES CAISSES ET CREDIT UNIONS (FRR 1459)

Plus en détail

Rév. 2014-02. Ligne directrice 6G : Tenue de documents et vérification de l identité des clients Entités financières

Rév. 2014-02. Ligne directrice 6G : Tenue de documents et vérification de l identité des clients Entités financières Rév. 2014-02 Ligne directrice 6G : Tenue de documents et vérification de l identité des clients Entités financières Ligne directrice 6G : Tenue de documents et vérification de l identité des clients Entités

Plus en détail

OUVRIR UN COMPTE PERSONNEL

OUVRIR UN COMPTE PERSONNEL OUVRIR UN COMPTE PERSONNEL Renseignements et documents exigés Novembre 2008 Ouvrir un compte personnel TABLE DES MATIÈRES I. À PROPOS DE L OCRCVM 1 II. OUVERTURE D UN COMPTE 1 III. DEMANDE D OUVERTURE

Plus en détail

Obtenir le titre de prêteur. agréé. La clé qui ouvre de nouvelles portes AU CŒUR DE L HABITATION

Obtenir le titre de prêteur. agréé. La clé qui ouvre de nouvelles portes AU CŒUR DE L HABITATION Obtenir le titre de prêteur agréé La clé qui ouvre de nouvelles portes AU CŒUR DE L HABITATION La SCHL aide les Canadiens à répondre à leurs besoins en matière de logement. En tant qu autorité en matière

Plus en détail

Document d information

Document d information Document d information La croissance rapide des «fiducies de revenu» Les «fiducies de revenu» ou entités intermédiaires cotées en bourse 1 sont de plus en plus présentes dans le milieu canadien des affaires.

Plus en détail

Le rôle du courtier principal

Le rôle du courtier principal AIMA CANADA SÉRIE DE DOCUMENTS STRATÉGIQUES Le rôle du courtier principal Le courtier principal (ou courtier de premier ordre) offre aux gestionnaires de fonds de couverture des services de base qui donnent

Plus en détail

BCE INC. OFFRE D ACHAT

BCE INC. OFFRE D ACHAT Le présent document est important et exige votre attention immédiate. Si vous avez des doutes sur la façon d y donner suite, vous devriez consulter votre courtier en valeurs mobilières, votre avocat ou

Plus en détail

Le Québec et l Ontario adoptent l entente de l ACOR sur les régimes de retraite relevant de plus d une autorité gouvernementale

Le Québec et l Ontario adoptent l entente de l ACOR sur les régimes de retraite relevant de plus d une autorité gouvernementale Communiqué Juin 2011 Le Québec et l Ontario adoptent l entente de l ACOR sur les régimes de retraite relevant de plus d une autorité gouvernementale Les provinces du Québec et de l Ontario ont adopté l

Plus en détail

Financement participatif «CrowdFunding» Où en sommes-nous au Canada?

Financement participatif «CrowdFunding» Où en sommes-nous au Canada? Financement participatif «CrowdFunding» Où en sommes-nous au Canada? Me Jacques Lemieux, MBA Associé Norton Rose Fulbright Canada S.E.N.C.R.L., s.r.l. 20 mars 2015 : Centre d entreprises et d innovation

Plus en détail

Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés METHODOLOGIE RELATIVE AUX COMPTES COMBINES

Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés METHODOLOGIE RELATIVE AUX COMPTES COMBINES CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés Le Conseil national de la comptabilité réuni en formation de Section des entreprises le 28 octobre 1994,

Plus en détail

GROUPE HNZ INC. POLITIQUE EN MATIÈRE D OPÉRATIONS D INITIÉS

GROUPE HNZ INC. POLITIQUE EN MATIÈRE D OPÉRATIONS D INITIÉS GROUPE HNZ INC. POLITIQUE EN MATIÈRE D OPÉRATIONS D INITIÉS La présente politique fournit des lignes directrices aux administrateurs, aux dirigeants, aux employés et aux consultants de Groupe HNZ Inc.

Plus en détail

Volume 2 Guide d ouverture et de gestion de compte

Volume 2 Guide d ouverture et de gestion de compte Volume 2 Guide d ouverture et de gestion de compte CITSS Système de suivi des droits d émission (Compliance Instrument Tracking System Service) Mars 2013 Table des matières 1.0 Introduction... 6 1.1 Volume

Plus en détail

Comparaisons internationales de la dette

Comparaisons internationales de la dette Annexe 2 Comparaisons internationales de la dette Faits saillants Selon les statistiques officielles publiées par le Fonds monétaire international (FMI) et l Organisation de coopération et de développement

Plus en détail

CRÉDIT D IMPÔT POUR LA PRODUCTION DE TITRES MULTIMÉDIAS VOLET GÉNÉRAL INVESTISSEMENT QUÉBEC

CRÉDIT D IMPÔT POUR LA PRODUCTION DE TITRES MULTIMÉDIAS VOLET GÉNÉRAL INVESTISSEMENT QUÉBEC CRÉDIT D IMPÔT POUR LA PRODUCTION DE TITRES MULTIMÉDIAS VOLET GÉNÉRAL INVESTISSEMENT QUÉBEC Direction des mesures fiscales TABLE DES MATIÈRES Nature de l aide fiscale... 3 Société admissible... 3 Titre

Plus en détail

Formulaire d inscription Compte FRR fonds communs de placement

Formulaire d inscription Compte FRR fonds communs de placement Important : 1. Remplir tous les champs du Formulaire d inscription au. 2. Signer, dater et retourner le formulaire dûment rempli à : Fonds d investissement Tangerine Limitée, 3389, av Steeles E, Toronto,

Plus en détail

ASSOCIATION CANADIENNE DES COURTIERS DE FONDS MUTUELS

ASSOCIATION CANADIENNE DES COURTIERS DE FONDS MUTUELS Le 12 septembre 2013 Introduction ASSOCIATION CANADIENNE DES COURTIERS DE FONDS MUTUELS PRINCIPE DIRECTEUR N O 2 DE L ACFM NORMES MINIMALES DE SURVEILLANCE DES COMPTES Le présent Principe directeur fixe

Plus en détail

Une augmentation du taux d imposition sur les dividendes non admissibles 2,3 milliards de dollars.

Une augmentation du taux d imposition sur les dividendes non admissibles 2,3 milliards de dollars. BUDGET FÉDÉRAL 2015 Par Jerry S. Rubin, B.E.S., B.Comm.(Hons), CMA, TEP, CFP Points saillants fiscaux du budget fédéral 2015 Le ministre des Finances, Joe Oliver, a déposé le budget fédéral 2015, le 21

Plus en détail

Communiqué - Pour diffusion immédiate MEGA BRANDS COMMUNIQUE SES RÉSULTATS DU QUATRIÈME TRIMESTRE ET DE L EXERCICE 2012

Communiqué - Pour diffusion immédiate MEGA BRANDS COMMUNIQUE SES RÉSULTATS DU QUATRIÈME TRIMESTRE ET DE L EXERCICE 2012 Communiqué - Pour diffusion immédiate MEGA BRANDS COMMUNIQUE SES RÉSULTATS DU QUATRIÈME TRIMESTRE ET DE L EXERCICE 2012 Chiffre d affaires net consolidé en hausse de 18 % au T4 et 12 % pour l exercice

Plus en détail

Note de mise en œuvre

Note de mise en œuvre Note de mise en œuvre Objet : appliquant l approche standard ou une AMA Catégorie : Fonds propres N o : A & A-1 Date : Mai 2006 I. Introduction L objectif de cette note de mise en œuvre est de présenter

Plus en détail

pour le trimestre qui a pris fin le 30 juin 2014

pour le trimestre qui a pris fin le 30 juin 2014 pour le trimestre qui a pris fin le 30 juin 2014 De la recherche à l action Le CRDI finance des travaux de recherche appliquée dans les pays en développement afin d y accroître la prospérité et la sécurité

Plus en détail

COMPTE DU RÉGIME DE PENSION DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA. Comptables agréés Toronto (Ontario) Le 29 avril 2005

COMPTE DU RÉGIME DE PENSION DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA. Comptables agréés Toronto (Ontario) Le 29 avril 2005 Rapport des vérificateurs Au conseil d administration de l Office d investissement des régimes de pensions du secteur public Compte du régime de pension de la Gendarmerie royale du Canada Nous avons vérifié

Plus en détail

États financiers consolidés du GROUPE CGI INC.

États financiers consolidés du GROUPE CGI INC. États financiers consolidés du Pour les exercices clos les 30 septembre 2011 et 2010 Rapport de la direction et des auditeurs DÉCLARATION CONCERNANT LA RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION À L ÉGARD DE LA COMMUNICATION

Plus en détail

Mise à jour du Manuel de l ICCA

Mise à jour du Manuel de l ICCA Normes et règlements Montréal, le 30 mars 2004 Mise à jour du Manuel de l ICCA La collection Normes et recommandations de l'icca sur Internet a été mise à jour pour refléter les modifications apportées

Plus en détail

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013 Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer

Plus en détail

Programme des Sociétés de capital de démarrage

Programme des Sociétés de capital de démarrage Programme des Sociétés de capital de démarrage Bourse de croissance TSX Programme des Sociétés de capital de démarrage Êtes-vous prêt pour l inscription en Bourse? L entrepreneuriat est en pleine effervescence

Plus en détail

Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Annexe à la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers (non vérifiée) Exercice 2011-2012

Plus en détail

FINANCIERS CONSOLIDÉS

FINANCIERS CONSOLIDÉS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ET NOTES ANNEXES RESPONSABILITÉ À L ÉGARD DE LA PRÉSENTATION DE L INFORMATION FINANCIÈRE 102 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 103 Comptes consolidés de résultat 103 États consolidés

Plus en détail

Conférence téléphonique

Conférence téléphonique Conférence téléphonique T2-2015 Énoncés prospectifs et mesure non établie selon les IFRS Mise en garde concernant les déclarations prospectives Cette présentation peut contenir des énoncés prospectifs

Plus en détail

DU PREMIER TRIMESTRE DE L EXERCICE

DU PREMIER TRIMESTRE DE L EXERCICE RAPPORT DE GESTION DU PREMIER TRIMESTRE DE L EXERCICE 2014 Le 29 janvier 2014 Mode de présentation Le présent rapport de gestion est la responsabilité de la direction, et il a été examiné et approuvé par

Plus en détail