Pourquoi la croissance potentielle est-elle aussi faible dans la zone euro?

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1 septembre 9 - N 39 Pourquoi la croissance potentielle est-elle aussi faible dans la zone euro? La croissance potentielle et la tendance des gains de productivité sont anormalement faibles dans la zone euro, ce qui est un grave handicap après la crise puisque le crédit ne pourra plus doper la croissance et qu'on s'attend à une croissance voisine de la croissance potentielle. Au-delà des aspects démographiques, d'où vient cette faiblesse de la croissance potentielle de la zone euro ; elle peut résulter : d'une insuffisante accumulation de capital ; d'un progrès technique (productivité globale des facteurs) insuffisant dû à la faiblesse de l'effort d'innovation ; de la déformation de la structure de l'économie vers des secteurs à niveau et gains de productivité faibles. Il nous semble que jouent un rôle d'abord la faiblesse de l'innovation et de la productivité globale des facteurs, ensuite à un moindre degré le rythme d'accumulation de capital. RECHERCHE ECONOMIQUE Rédacteur : Patrick ARTUS

2 Après la crise, la croissance devrait être voisine de la croissance potentielle On s'attend dans les pays de l'ocde à la poursuite du désendettement du secteur privé après la crise (graphique 1) pour les raisons connues : excès d'endettement antérieur ayant conduit à un niveau élevé des défauts ; prime de risque (marges de taux d'intérêt sur les crédits) plus élevées ; baisse des prix des actifs réduisant la capacité d'emprunt. 1 Graphique 1 Crédit au secteur privé * (GA en %) (*) ménages + entreprises -5 Sources : Datastream, Fed, BCE, BOE, NATIXIS Si les taux d'endettement des ménages et des entreprises sont stables ou même diminuent, la demande évolue comme les revenus, ce qui implique que la croissance est proche de la croissance de long terme. Avant la crise, le crédit pouvait stimuler la demande, et la croissance rester longtemps supérieure à la croissance de long terme, avec baisse du chômage et immigration forte, comme on l'a vu par exemple en Espagne (graphiques a-b), où, malgré des gains de productivité négatifs, la croissance a été très forte jusqu'à la crise avec le recours à une immigration massive. Graphique a Espagne : PIB, productivité par tête et dette du secteur privé* Graphique b Espagne : taux de chômage et immigration Taux de chômage (en %) Immigration en % population (entrée, pour 1 habitants) Dette secteur privé (en % du PIB) PIB (volume, GA en %) Productivité par tête (GA en %) Après la crise, au contraire, la croissance dépendra fortement de la croissance de long terme, et plus de la capacité à accroître la population active pour satisfaire une demande intérieure dopée par le crédit. Quelles sont les croissances potentielles? Regardons les tendances démographiques (croissance de la population en âge de travailler, graphiques 3a-3b) et la tendance des gains de productivité (graphiques a-b, tableau 1) aux, au, au, en, dans la zone euro, au. Flash 9 39-

3 Tableau 1 Productivité par tête moyenne (GA en %) Q,55 1, 1, 1,99,91 1,3 1, Graphique 3a Population de à ans (en % par an) 1,,5 Graphique 3b Population de à ans (en % par an),5 1,, 1,,,,,,,,,, -,5-1, -,5-1,,, -, -, Sources : Datastream, FM I, NATIXIS -, -, ,5-1,5 Sources : Datastream, FM I, NATIXIS -, -, Graphique a Productivité par tête (GA en %) Graphique b Productivité par tête (GA en %) Elles conduisent à estimer la croissance potentielle pour les cinq prochaines années : à,5% -,75% aux ; à 1,5% au ; à 1,75% - % au ; à,5% en ; à 1% au mieux dans la zone euro et au. La croissance potentielle de la zone euro est donc faible en raison de la faiblesse des gains de productivité. Au-delà des facteurs démographiques, pourquoi la croissance potentielle de la zone euro est-elle aussi faible? On peut envisager 3 hypothèses : l'insuffisante accumulation de capital ; l'insuffisance de l'innovation ; la déformation de la structure de l'économie vers les secteurs peu productifs. Flash

4 # 1 Accumulation de capital Le stock de capital des entreprises de la zone euro a crû légèrement plus vite que le PIB (graphique 5a), grâce à une hausse du taux d'investissement à partir de 3 (graphique 5b) Graphique 5a : capital des entreprises et PIB en volume Capital net des entreprises (en % du PIB, G) PIB (en % par an, D) Capital net des entreprises (en % par an, D) Sources : Datastream, OCDE, NATIXIS 1, ,5, 3,5 3,,5, 1,5 1, Graphique 5b : investissement productif et investissement total des entreprises (en % du PIB) Investissement productif (volume) Investissement total entreprises (volume) Cependant le stock de capital a crû moins vite dans la zone euro que dans les autres pays (tableau ), ce qu'on peut sans doute attribuer au recul constant de la profitabilité depuis la fin des années 199 (graphique 5c), pas au niveau des taux d'intérêt (graphique 5d). Tableau Croissance moyenne du capital net des entreprises en volume 199 -,1, 3,,7,37,93 Sources : Datastream, OCDE, NATIXIS 9 Graphique 5c : profits et taux d'autofinancement* Taux d'autofinancement (G) 9,5 5 Graphique 5d : taux d'intérêt à 1 ans réel et TUC Taux d'utilisation des capacités Taux à 1 ans réel (taux allemand) déflaté par le CPI (D) 5 5 Profit net ( en % PIB, D) 9, 75 7 * Les grands,5, 7, , Flash 9 39-

5 # Insuffisance de l'innovation Nous calculons la productivité globale des facteurs comme : Croissance du PIB,7 (croissance de l'emploi),3 (croissance du capital des entreprises) Le graphique et le tableau 3 montrent que, en moyenne, la productivité globale des facteurs est plus faible dans la zone euro que dans les autres pays, à l'exception du Graphique Croissance des productivités globales des facteurs* (en % par an) (*) = PIB en volume -,7*emploi -,3*capital net des entreprises Sources : Datastream, OCDE, NATIXIS Tableau 3 Croissance des productivités globales des facteurs (PGF) Moyenne sur 199-1,,91 1, 1,3,5,35 Le tableau montre que l'effort d'innovation est nettement plus faible dans la zone euro qu'aux, en et au, mais pas qu'au et au. Tableau Effort d'innovation Tableau.1 Dépenses de R&D totales (en % du PIB) Pays 3 5 7,,,59,,,,,,3,5,1 1,9 1,9 1,9 1, 1,7 1,71 1,7 1,7 1, 1,5, 3,5 3, 3, 3,7 3,3 3, Zone Euro 1,91 1,91 1,9 1, 1,9 1,9 1,95 3,17 3, 3,17 3,3 3,39 3, 3,5 Tableau. Dépenses de R&D en entreprises (en % du PIB) Pays ,7 1,71 1,5 1, 1,73 1,7 1, 1,5 1, 1,1,9,93,9,91,79,75,75,7,,1, -,,7,,79,, Zone Euro 1,1 1,19 1, 1, 1,3 1,3 1,7,3,,3,5,3,,7 Flash

6 Tableau.3 Nombre de chercheurs (pour 1 emplois) Pays , 1,1 1,1 77,9 7, 79,1 7,, 9, 5, - - 3, 35,5 33, 33,3 33, 31,9, 7,1 7,1,7 5,11,3 Zone Euro 9,9 31,33 3, 3, 3,7 3,97 7,7 7,7 77,51 1,71,59 3, Tableau. Nombre de brevets triadiques (par million d'habitants) Pays ,9 51,97 5,51 5, 53,1 5, 1,5 17,79 19,91,9 1,3 1,13, 7,19 7,9 7,5 7, 7,7 73,93 75, 77,7,9 5,3 9,5 Zone Euro 3, 3,5 3, 3,59 39, 39,77 19,57 1,75 17, 19, 111,95 11,5 Sources : OCDE, principaux indicateurs de la science et de la technologie # 3 Structure de l'économie Si l'économie est surtout constituée de secteurs peu productifs (niveau et croissance faibles de la productivité), il en résulte une croissance globale faible de la productivité du travail due à la taille des secteurs peu productifs (effet de la croissance de la productivité dans ces secteurs) et à la déformation de la structure de l'économie vers ces secteurs (effet du niveau de la productivité dans ces secteurs). On peut approximer le niveau relatif de productivité dans ces secteurs par rapport au reste de l'économie par les niveaux relatifs de salaire (le tableau 5 montre l'exemple des ) : le salaire dans le commerce de détail est ainsi seulement de 5% de celui de l'industrie, celui dans les services aux particuliers, 79% de celui de l'industrie. Tableau 5 : salaire annuel par tête et par secteur En dollar Total Services financiers Manufacturier Construction Commerce de gros Commerce de détail Services aux entreprises Services aux particuliers Sources : Datastream, BLS, NATIXIS Mais le graphique 7 montre que l'emploi dans le secteur peu sophistiqué n'est pas d'une taille significativement différente dans la zone euro de celui observé dans les autres pays, à l'exception du. Flash 9 39-

7 Graphique 7 Emploi dans le secteur peu sophistiqué* (en % de l'emploi total) Et ats-unis (*) dist ribution + const ruct ion + t ransports + services aux particuliers + loisirs,restaurants Sources : Datastream, Eurostat, BLS, NATIXIS Une hypothèse alternative est la faiblesse des gains de productivité dans la zone euro dans tous les secteurs. Le tableau montre que les gains de productivité de la zone euro : se situent dans la moyenne dans l'industrie manufacturière, tout en étant plus faibles qu'aux et au ; sont très faibles dans le reste de l'économie (services). Tableau Productivité par tête moyenne (valeur ajoutée en volume/emploi, GA en %) 199- Manufacturier Total hors manufacturier 3,75,5 3, 1,9,3,,91 1, Zone Euro 3,3, 3,9,5 Sources : Datastream, BCE, NATIXIS Ce n'est donc pas la taille des services mais la faiblesse des gains de productivité dans les services qui explique celle des gains de productivité d'ensemble dans la zone euro. Synthèse : quels sont les facteurs explicatifs de la faiblesse de la croissance potentielle dans la zone euro? Indépendamment des facteurs démographiques, la croissance potentielle de la zone euro est faible en raison de la faiblesse des gains de productivité. Cette situation est pénalisante puisque, après la crise et avec le désendettement du secteur privé, la croissance devrait être voisine de la croissance potentielle dans les pays de l'ocde. Nous avons envisagé les différentes causes possibles de la faiblesse des gains de productivité dans la zone euro, et avons vu : que l'accumulation de capital est plus faible dans la zone euro que dans les autres pays, mais de peu ; que la productivité globale des facteurs et l'innovation sont plus faibles dans la zone euro ; que la structure des emplois (poids des services peu sophistiqués) ne joue pas de rôle ; que les gains de productivité sont faibles surtout dans les services de la zone euro. Flash

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