PRISE EN CHARGE MANUELLE DES DORSO LOMBALGIES ET DES LOMBALGIES RELEVANT DE LA MMO DU DIAGNOSTIC AUX TRAITEMENTS DIU NIMES 19 AVRIL 2019 1
PRISE EN CHARGE MANUELLE DES DORSO LOMBALGIES ET DES LOMBALGIES RELEVANT DE LA MMO DU DIAGNOSTIC AUX TRAITEMENTS DIU Médecine Manuelle Ostéopathie Faculté de médecine Montpellier-Nimes Pr Dupeyron - Docteur Savelli Docteur jean-marie Soulier Mail : jms@soulierjm.fr tel : 06 16 96 30 47 2
Le médecin ostéopathe est en premier médecin. Et comme ostéopathe il doit être plus performant que les non médecins. 3
Affirmer le diagnostic par l anamnèse, Puis suivre l évolution, les différents traitements et leurs résultat le jour de la consultation. Comprendre le niveau de gravité. 4
EXAMEN CLINIQUE : LE BILAN ORTHOPEDIQUE I REGIONAL STATIQUE : PLAN FRONTAL 5
EXAMEN CLINIQUE I REGIONAL STATIQUE : PLAN SAGITTAL Voir en fin 6
EXAMEN DE LA MOBILITE REGIONALE DEBOUT Etude de la FLEXION-EXTENSION Latéro flexion droite et gauche Rotation Donne le schéma en étoile de Maigne et de Lessage. 7 Jean-Marie SOULIER 2008
EXAMEN EN DECUBITUS DORSAL Exemple sciatique droite: - Manœuvre de LASEGUE : * coté HOMO-LATERAL (droite) : = confirme le conflit disco-radiculaire. = permet le suivi de l évolution. * coté CONTRO-LATERAL (gauche) : (déclenche une douleur lombaire ou homo latérale) = est un signe de gravité. - Contre manœuvre de LASEGUE (droite) : (flexion de hanche genou fléchit) = élimine une atteinte de la coxo-fémorale ou de la sacro-iliaque. 8
- MANŒUVRE DE LASEGUE conflit des racines L5 et S1 = limitation de la flexion. 9
Manœuvre de LERI conflit des racines L3 et L4 = limitation de l extension. 10
Recherche d une névralgie obturatrice: conflit des racines L2 et L3 = limitation de l abduction 11
EXAMEN NEUROLOGIQUE SYSTEMATIQUE L5 ET S1 Bilan MOTEUR GLOBAL : - Marche pointe des pieds (S1) - Marche talons (L5) Bilan MOTEUR ANALYTIQUE : Testing (0 à 5) Racine L5 : - Long extenseur de l hallux - Long extenseur des orteils - Tibial antérieur. - Fibulaires. - Moyen fessier. Racine S1 : - Triceps sural. - Biceps fémoral. - Grand fessier. 12
RESUME Testing moteur (musculaire) - L2 : Les fléchisseurs de hanche (psoas iliaque). - L3-L4 : Les extenseurs de jambe (quadriceps) et releveur du pied (tibial antérieur). - L5 : l extenseur propre du 1 (L5). - S1 : fléchisseur plantaire (Triceps sural) Les réflexes : L4 : rotulien S1 : Achilléen. 13
L EXAMEN DES ARTICULATIONS SOUS-JACENTES - HANCHES ( contre manœuvre de Lasègue) ajouter à la flexion, l abduction et la rotation interne. - SACRO-ILIAQUES. - GENOU (si sciatique distale) extension terminale et distance talon fesse. - Effectuer toujours l examen comparatif du coté controlatéral. 14
III- Recherche des manifestations du SYNDROME CELLULO-TENO-MYALGIQUE de MAIGNE IV- CONCLUSION : ALGORITHME DECISIONNEL En cas de doute D- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DES SCIATIQUES COMMUNES 15
II EXAMEN SEGMENTAIRE Rechercher l unité fonctionnelle vertébrale douloureuse. Important : La pathologie peut-être bénigne,sévère, maligne 4 tests : Pression axiale sur l épineuse Pression sur le ligament inter épineux Pression Friction sur les zygapophyses Pression latérale sur l épineuse Pressions latérales contrariées 16
1- LES PSEUDO-SCIATIQUES (douleurs projetées) A) SACRO-ILIAQUES : Douleur : Fesse+ face postérieure de la cuisse. Clinique : Absence de syndrome rachidien + absence de Lasègue. Pathologie : Inflammatoire ou infectieuse. 17
B) TENDINOPATHIE DU MOYEN FESSIER Douleur : Sur le grand trochanter. Clinique : A la montée des escaliers. En abduction contrariée. Pathologie : Calcifications. Tendinopathie. Syndrome C.T.M (R. Maigne) racine L5. 18
2- LES RADICULALGIES ET LES LOMBALGIES NON DISCALES (bénignes) A) CANAL LOMBAIRE ETROIT : Douleur : Sciatique et claudication intermittente. (périmètre à quantifier). Clinique : Soulagé par la cyphose lombaire Lasègue négatif. Pathologie : Canal rétréci (même pathologie que l artérite). 19
ARTERITE Artérite distale = définition de la claudication comme une douleur dans le mollet. Artérite proximale ou syndrome de Leriche= douleurs proximales (fesses, hanches, lombes) Le diagnostic se fait par la mesure de pression partielle transcutanée en oxygène au cours de la marche ou TcPO2 Traitement par stents sur l artère iliaque interne des fessalgies d effort. 20
B) SPONDYLOLISTHESIS. Douleur : Sciatique. Clinique : Souvent position antalgique très marquée. Pathologie : HD au segment sus jacent. Etirement radiculaire en chevalet sur la vertèbre sous jacente. 21
C) KYSTE SYNOVIAL ARTICULAIRE POSTERIEUR 22
3- LES SCIATIQUES SYMPTOMATIQUES (Diagnostic différentiel de la sciatique commune) A) DIAGNOSTIC CLINIQUE : LE PIEGE : au début = tableau de la sciatique commune LES ELEMENTS ATYPIQUES : Début progressif (absence d effort déclenchant). Absence de lombalgie inaugurale. Aggravation régulière des douleurs ++ Absence d amélioration au repos. Après 40 ans. Sciatiques bilatérales + déficit neurologique. 23
RESUME : CAUSES DES SCIATIQUES SYMPTOMATIQUES. * Métastases osseuses vertébrales. * Hémopathies : myélome +++ * Spondylodiscite infectieuse. * Tumeurs intra-rachidienne. 24
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LES EXAMENS COMPLEMENTAIRES 1. Radiographies. 2. TDM : Images excellentes pour l os et le disque Irradiation importante = 60 Rx du thorax. 3. IRM : Pas d irradiation. Vue globale du rachis, tous le système nerveux, vasculaire et tumeur des tissus mous 4. SCINTIGRAPHIE 5. L EOS pour les scolioses très peu de Rx 26
CAS CLINIQUES *L ostéoporose : fracture tassement D12/L1= pas de traitement antalgique sans examen clinique à suspecter lors de chute assis. *Dl du coccyx = suspecter un kyste et examiner *Névralgie pudendale = essai de traitement par le rachis * Examen du rachis complet, débute par les cervicales= dl lombaires déclenchées lors du bilan en flexion ou en rotation. 27
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Fissure de l épineuse 28
PARESIE DE L ILIO-PSOAS GAUCHE 29