DIU de Cardiologie Interventionnelle 2014-2015 Coronarographie : support, archivage, comptes rendus, réseau et obligations légales Dr Didier BLANCHARD Clinique St Gatien Tours Hôpital Georges Pompidou Paris Formation de l image 1
Acquisition, format En salle images numériques 512*512 vitesse au moins 7,5 i/sec 30 stockage de l examen en salle disque «propriétaire» Acquisition, format En salle Revue, Arrêt sur image, Zoom, Image de référence 2
Transmission des documents Dans un format «non propriétaire» Notion de DICOM Notions de DICOM 3
Format DICOM "Digital Imaging and Communication in Medicine" Format «universel» Format DICOM définit une méthode de communication pour les différents équipements d'imagerie médicale numérique La norme permet aux équipements de communiquer localement, à distance ou au travers d'un média en assurant la compatibilité des équipements et en éliminant les formats propriétaires 4
Format DICOM La norme DICOM a été émise par l' ACR (American College of Radiology ) en association avec la NEMA (National Electrical Manufacturers Association), Format DICOM L'ACR est responsable des consignes techniques et médicales, la NEMA est responsable des publications et des problèmes légaux, pour éviter des conflits d'intérêts ou une éventuelle infraction aux lois anti-trust. 5
Format DICOM Informations liées au patient Informations images avec transcodage spécifique, selon des normes strictes Format DICOM 6
Format DICOM Lisible par tous les logiciels «DICOM compatibles», Non lisible par les logiciels «grand public» Logiciels grand public Norme AVI, mpeg,etc.. Lisible par tous les ordinateurs Format non reconnu au plan médico-légal (compression) Dans tous les cas, plus de cassettes video 7
Images Notions d image Une image se caractérise par sa matrice (nombre de pixels), donnant en fait la «définition») Matrices utilisées : 512x512 8
Notion d image Par sa «profondeur» en bits Le plus souvent 16 ou 32 «Echelle des gris» Compression d image 400 Matrice 10x10x4 9
Réduction pixels 100 Rapport 4 Matrice 5x5x4 Réduction profondeur 50 Rapport 8 Matrice 5x5x2 10
Compression d image Pour réduire le poids (stockage) Réduction du nombre de pixels Réduction de la profondeur = compression = perte d information Ne jamais faire de calculs sur format compressé Support remis au patient CD ROM Format DICOM +- format «grand public» +- images Problème : perte, longévité des supports 11
Archivage, stockage Archivage, Stockage Au sein de l établissement Permet de revoir un examen A une utilité médico-légale Format non précisé Durée de vie? 12
Archivage, Stockage Disque dur CD ROM DVD Bandes Etc. Archivage, stockage Problèmes Pérennité Volumes Emplacement Réseaux 13
Réseaux Réseaux Salle de coronaro Images format propriétaire Station de revue DICOM Gravage CD DICOM Réseau extérieur autre Serveur Réseau hospitalier DICOM, autre 14
Réseaux Salle de coronaro Images format propriétaire Gravage CD DICOM Réseau extérieur autre Station de revue DICOM Echo Imagerie Radiologie Serveur Réseau hospitalier DICOM, autre LE COMPTE-RENDU AU SEIN DU DOSSIER MEDICAL 15
Le dossier médical - Définition «Le dossier du patient est le lieu de recueil et de conservation des informations administratives, médicales et paramédicales, formalisées et actualisées, enregistrées pour tout patient accueilli, à quelque titre que ce soit, dans un établissement de santé.» ANAES Juin 2003 Le dossier du patient «Par convention, nous utilisons dans ce document le terme de dossier du patient, déjà utilisé dans le manuel d accréditation, en lieu et place du terme de dossier médical utilisé dans le décret n 2002-637 du 29 avril 2002 qui risque d évoquer son appartenance exclusive aux médecins et créer ainsi une confusion.» ANAES Juin 2003 16
Le dossier du patient Le dossier du patient a un rôle de mémoire du patient et des professionnels, de communication et de coordination ; ses fonctions sont multiples : mise à disposition d'informations nécessaires et utiles à la prise en charge et au suivi ; tracabilité des soins et des actions entreprises vis-à-vis du patient ; continuité des soins ; aide à la décision thérapeutique par son contenu ; lieu de recueil du consentement éclairé du patient, de l'analyse bénéfices risques et de la tracabilité de la décision ; évaluation de la qualité des soins et de la tenue du dossier ; enseignement et recherche ; extraction des informations nécessaires à l'analyse médico-économique de l'activité, notamment à la médicalisation du système d'information (PMSI) et à ses contrôles de qualité ; rôle juridique important dans le cas d une recherche de responsabilité. Le dossier du patient a un rôle de mémoire du patient et des professionnels, de communication et de coordination Le dossier du patient Le dossier du patient a un rôle de mémoire du patient et des professionnels, de communication et de coordination ; ses fonctions sont multiples : mise à disposition d'informations nécessaires et utiles à la prise en charge et au suivi ; tracabilité des soins et des actions entreprises vis-à-vis du patient ; continuité des soins ; aide à la décision thérapeutique par son contenu ; lieu de recueil du consentement éclairé du patient, de l'analyse bénéfices risques et de la tracabilité de la décision ; évaluation de la qualité des soins et de la tenue du dossier ; enseignement et recherche ; extraction des informations nécessaires à l'analyse médico-économique de l'activité, notamment à la médicalisation du système d'information (PMSI) et à ses contrôles de qualité ; rôle juridique important dans le cas d une recherche de responsabilité. mise à disposition d'informations nécessaires et utiles à la prise en charge et au suivi 17
Le dossier du patient Le dossier du patient a un rôle de mémoire du patient et des professionnels, de communication et de coordination ; ses fonctions sont multiples : mise à disposition d'informations nécessaires et utiles à la prise en charge et au suivi ; tracabilité des soins et des actions entreprises vis-à-vis du patient ; continuité des soins ; aide à la décision thérapeutique par son contenu ; lieu de recueil du consentement éclairé du patient, de l'analyse bénéfices risques et de la tracabilité de la décision ; évaluation de la qualité des soins et de la tenue du dossier ; enseignement et recherche ; extraction des informations nécessaires à l'analyse médico-économique de l'activité, notamment à la médicalisation du système d'information (PMSI) et à ses contrôles de qualité ; rôle juridique important dans le cas d une recherche de responsabilité. aide à la décision thérapeutique par son contenu Le dossier du patient Le dossier du patient a un rôle de mémoire du patient et des professionnels, de communication et de coordination ; ses fonctions sont multiples : mise à disposition d'informations nécessaires et utiles à la prise en charge et au suivi ; tracabilité des soins et des actions entreprises vis-à-vis du patient ; continuité des soins ; aide à la décision thérapeutique par son contenu ; lieu de recueil du consentement éclairé du patient, de l'analyse bénéfices risques et de la tracabilité de la décision ; évaluation de la qualité des soins et de la tenue du dossier ; enseignement et recherche ; extraction des informations nécessaires à l'analyse médico-économique de l'activité, notamment à la médicalisation du système d'information (PMSI) et à ses contrôles de qualité ; rôle juridique important dans le cas d une recherche de responsabilité. rôle juridique important dans le cas d une recherche de responsabilité. 18
Le dossier du patient - Contenu L article 9 du décret n 2002-637 du 29 avril 2002 (JO du 30 avril 2002) issu de la loi n 2002-303 du 4 mars 2002 modifie l article R. 710-2-2 du CSP. Cet article est repris sous le n R. 1112-2 dans le décret n 2003-462 du 21 mai 2003. Il précise et classe le contenu minimum du dossier médical. Le dossier du patient Article R. 1112-2 du CSP : "Ce dossier contient au moins les éléments suivants, ainsi classés : 1- Les informations formalisées recueillies lors des consultations externes dispensées dans l'établissement, lors de l'accueil au service des urgences ou au moment de l'admission et au cours du séjour en établissement de santé, et notamment: a) La lettre du médecin qui est à l'origine de la consultation ou de l'admission ; b) Les motifs d'hospitalisation ; c) La recherche d'antécédents et de facteurs de risques ; d) Les conclusions de l'évaluation clinique initiale ; e) Le type de prise en charge prévu et les prescriptions effectuées à l'entrée ; f) La nature des soins dispensés et les prescriptions établies lors de la consultation externe ou du passage aux urgences ; g) Les informations relatives à la prise en charge en cours d'hospitalisation : état clinique, soins reçus, examens paracliniques, notamment d'imagerie 19
Le dossier du patient Les informations sur la démarche h) Les informations sur la démarche médicale, adoptée dans les conditions prévues à l'article L. 1111-4 ; i) Le dossier d'anesthésie ; j) médicale Le compte rendu opératoire ou d'accouchement ; k) Le consentement écrit du patient pour les situations où ce consentement est requis sous cette forme par voie légale ou réglementaire ; l) La mention des actes transfusionnels pratiqués sur le patient et, le cas échéant, copie de la fiche d'incident transfusionnel mentionnée au deuxième alinéa de l'article R. 1221-40 ; m) Les éléments relatifs à la prescription médicale, à son exécution et aux examens complémentaires ; n) Le dossier de soins infirmiers ou, à défaut, les informations relatives aux soins infirmiers ; o) Les informations relatives aux soins dispensés par les autres professionnels de santé ; p) Les correspondances échangées entre professionnels de santé.;. Le dossier du patient h) Les informations sur la démarche médicale, adoptée dans les conditions prévues à l'article L. 1111-4 ; i) Le dossier d'anesthésie ; j) Le compte rendu opératoire ou d'accouchement ; k) Le consentement écrit du patient pour les situations où ce consentement est requis sous cette forme par voie légale ou réglementaire ; l) La mention des actes transfusionnels pratiqués sur le patient et, le cas échéant, copie de la fiche d'incident transfusionnel mentionnée au deuxième alinéa de l'article R. 1221-40 ; m) Les éléments relatifs à la prescription médicale, à son exécution et aux examens complémentaires ; n) Le dossier de soins infirmiers ou, à défaut, les informations relatives aux soins infirmiers ; o) Les informations relatives aux soins dispensés par les autres professionnels de santé ; p) Les correspondances échangées entre professionnels de santé.;. Le compte rendu opératoire 20
Le dossier du patient h) Les informations sur la démarche médicale, adoptée dans les conditions prévues à l'article L. 1111-4 ; i) Le dossier d'anesthésie ; j) Le compte rendu opératoire ou d'accouchement ; k) Le consentement écrit du patient pour les situations où ce consentement est requis sous cette forme par voie légale ou réglementaire ; l) La mention des actes transfusionnels pratiqués sur le patient et, le cas échéant, copie de la fiche d'incident transfusionnel mentionnée au deuxième alinéa de l'article R. 1221-40 ; m) Les éléments relatifs à la prescription médicale, à son exécution et aux examens complémentaires ; n) Le dossier de soins infirmiers ou, à défaut, les informations relatives aux soins infirmiers ; o) Les informations relatives aux soins dispensés par les autres professionnels de santé ; p) Les correspondances échangées entre professionnels de santé.;. Le consentement écrit du patient Le dossier du patient 2- Les informations formalisées établies à la fin du séjour. Elles comportent notamment : a) Le compte rendu d'hospitalisation et la lettre rédigée à l'occasion de la sortie ; b) La prescription de sortie et les doubles d'ordonnance de sortie ; c) Les modalités de sortie (domicile, autres structures) ; d) La fiche de liaison infirmière. Le compte-rendu d hospitalisation 3- Les informations mentionnant qu'elles ont été recueillies auprès de tiers n'intervenant pas dans la prise en charge thérapeutique ou concernant de tels tiers. 21
Compte-rendu opératoire Le compte-rendu Le Conseil de l'ordre des médecins recommande, dans ses bulletins d'avril 1991 (6) et de novembre 1992 (7), les informations que tout compte rendu opératoire doit contenir, auxquelles il faut ajouter les obligations en matière transfusionnelle publiées dans le bulletin de janvier 1993 (8). Données administratives : - identification du patient ; - date de l'acte ; - nom de l'opérateur ; - nom de l'anesthésiste ; 22
Le compte-rendu Données médicales : - descriptif de l'état pathologique et des lésions rencontrées ; descriptif de l'état pathologique et des lésions rencontrées - choix thérapeutique ; - mode d'anesthésie ; - exécutions et techniques réalisées ; - complications ou difficultés opératoires ou périopératoires ; - matériel prothétique utilisé avec ses caractéristiques précises ; -drainage; - type de fermeture et nature des ligatures ; - prélèvements anatomo-pathologiques ou bactériologiques ; - plâtre ou contention particulière ; - heures de mise en place et de levée du garrot ; - transfusions effectuées (nombre de flacons, numéro du lot, etc.). Le compte-rendu Données médicales : - descriptif de l'état pathologique et des lésions rencontrées ; - choix thérapeutique ; - mode d'anesthésie ; - exécutions et techniques réalisées ; - complications ou difficultés opératoires ou périopératoires ; - matériel prothétique utilisé avec ses caractéristiques précises ; -drainage; - type de fermeture et nature des ligatures ; - prélèvements anatomo-pathologiques ou bactériologiques ; - plâtre ou contention particulière ; - heures de mise en place et de levée du garrot ; - transfusions effectuées (nombre de flacons, numéro du lot, etc.). descriptif de l'état pathologique et des lésions rencontrées exécutions et techniques réalisées 23
exécutions et techniques réalisées voie abord médicaments administrés ordre d abord des lésions le déroulé de l intervention Le compte-rendu Données médicales : - descriptif de l'état pathologique et des lésions rencontrées ; descriptif de l'état pathologique et des lésions rencontrées exécutions et techniques réalisées complications ou difficultés opératoires ou périopératoires - choix thérapeutique ; - mode d'anesthésie ; - exécutions et techniques réalisées ; - complications ou difficultés opératoires ou périopératoires ; - matériel prothétique utilisé avec ses caractéristiques précises ; -drainage; - type de fermeture et nature des ligatures ; - prélèvements anatomo-pathologiques ou bactériologiques ; - plâtre ou contention particulière ; - heures de mise en place et de levée du garrot ; - transfusions effectuées (nombre de flacons, numéro du lot, etc.). 24
Le compte-rendu Données médicales : - descriptif de l'état pathologique et des lésions rencontrées ; descriptif de l'état pathologique et des lésions rencontrées exécutions et techniques réalisées complications ou difficultés opératoires ou périopératoires matériel prothétique utilisé avec ses caractéristiques précises - choix thérapeutique ; - mode d'anesthésie ; - exécutions et techniques réalisées ; - complications ou difficultés opératoires ou périopératoires ; - matériel prothétique utilisé avec ses caractéristiques précises ; -drainage; - type de fermeture et nature des ligatures ; - prélèvements anatomo-pathologiques ou bactériologiques ; - plâtre ou contention particulière ; - heures de mise en place et de levée du garrot ; - transfusions effectuées (nombre de flacons, numéro du lot, etc.). Traçabilité 25
Le compte-rendu Données médicales : - descriptif de l'état pathologique et des lésions rencontrées ; descriptif de l'état pathologique et des lésions rencontrées exécutions et techniques réalisées complications ou difficultés opératoires ou périopératoires matériel prothétique utilisé avec ses caractéristiques précises - choix thérapeutique ; - mode d'anesthésie ; - exécutions et techniques réalisées ; - complications ou difficultés opératoires ou périopératoires ; - matériel prothétique utilisé avec ses caractéristiques précises ; -drainage; - type de fermeture et nature des ligatures ; - prélèvements anatomo-pathologiques ou bactériologiques ; - plâtre ou contention particulière ; - heures de mise en place et de levée du garrot ; - transfusions effectuées (nombre de flacons, numéro du lot, type etc.). de fermeture Le compte-rendu Données complémentaires : - diagnostic préopératoire ; - codage CCAM ; - heures de début et de fin d'intervention - Les comptes rendus d'examens d'imagerie médicale doivent être horodatés pour permettre de retrouver la chronologie des soins. La dose RX reçue par le patient 26
Compte-rendu Une fois validé, non modifiable!!!!!!!! Si modifié l ancienne version doit rester Obligatoire Signé Le dossier du patient À la sortie du patient, s'il est possible légalement et s'il peut être légitime de lui confier ses clichés radiologiques, la seule obligation est de conserver dans le dossier le compte rendu radiologique, il est recommandé d'établir une liste des documents remis. Cette liste signée par le patient ou la personne accompagnante sera conservée dans le dossier. 27
Compte-rendu Les logiciels automatiques L idéal pour ne rien oublier Le choix doit porter convivialité mise à jour renseignement base de données le prix Compte-rendu Les logiciels automatiques Bases de données locale (recherche) nationale / régionale européenne (Euro Heart Survey) 28
Les autres obligations Le codage de l acte (CCAM) est de la responsabilité du médecin qui réalise l acte Les autres obligations Respect des indications classification internationale recommandations 29
Les Recommandations CLASSES Classe I Évidence ou accord général Classe II Divergence d opinions IIa opinion en faveur IIb manque de certitude Classe III Aucune évidence, voire interdit NIVEAUX D EVIDENCE Niveau A : études randomisées, méta analyses Niveau B : 1 études randomisée, études non randomisées Niveau C : Consensus, opinions d experts, Eur Heart J. 2005;8:804-47 Les autres obligations Respect des indications des endoprothèses 30
Contrat de bon usage Contrat de bon usage Article 3 L établissement réalise un état des lieux de sa situation au regard des référentiels et des recommandations en vigueur. Cet état des lieux tient compte des résultats de la procédure de certification mise en oeuvre par la Haute Autorité de santé, de ses éventuelles remarques, recommandations ou réserves et des rapports d inspection des autorités de tutelle portant sur ce domaine d activité. 31
Contrat de bon usage Article 4 L établissement, sur la base de l état des lieux mentionné à l article 3 et dans le respect des référentiels de bonnes pratiques existants, souscrit à des engagements relatifs aux médicaments ou aux produits et prestations qui prennent la forme d un programme pluriannuel d actions qui doit porter a minima sur les points suivants: ARCHIVES DES MALADIES DU COEUR ET DES VAISSEAUX, tome 98, n 10, octobre 2005 32
33
Les autres obligations Respect des recommandations professionnelles Respect des textes législatifs Historique : Rôle du GACI 1991 JP Monassier 1996 MC Morice ARCHIVES DES MALADIES DU COEUR ET DES VAISSEAUX, tome 93, n 2, février 2000 34
Historique: les recommandations ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT D UN CENTRE DE CATHÉTÉRISME CARDIAQUE Locaux et matériels techniques Cardiologues hémodynamiciens et angioplasticiens Médecins réanimateurs Personnel technique Niveaux d activité recommandés par médecin et par centre Contrôle de qualité Historique 2006 : premières réunions au ministère 2006-2008 discussions concertations conseil d état 2008 : textes finalisés Avril 2009 : publications des textes 2 décrets 1 arrêté 35
Définitions trois types d actes Les actes électrophysiologiques de rythmologie interventionnelle, de stimulation multisites et de défibrillation, y compris les DAI Les actes portant sur les cardiopathies de l enfant y compris les éventuelles réinterventions à l âge adulte sur les cardiopathies congénitales, à l exclusion des actes réalisés en urgence Les actes portant sur les autres cardiopathies de l adulte (cathétérisme interventionnel coronaire, valvulaire ) 36
Notion de site unique L autorisation de pratiquer sur les patients adultes les activités interventionnelles ne peut être accordée que pour un site, avec une unité d hospitalisation de médecine avec une unité de soins intensifs cardiologiques, et au moins une salle d angiographie numérisée dédiée aux activités cardiovasculaires. Notion d urgences et de permanence des soins Lorsque l autorisation porte sur les actes mentionnés au 3o de l article R. 6123-128, elle n est accordée que si le demandeur s engage à les pratiquer vingt-quatre heures sur vingt-quatre tous les jours de l année et à assurer la permanence des soins 37
Notion de seuils L autorisation ne peut être accordée ou renouvelée que si l activité annuelle, prévisionnelle en cas de création, ou constatée en cas de renouvellement, est au moins égale à un minimum fixé par arrêté du ministre chargé de la santé. L activité annuelle prend en compte, pour chaque site et pour chaque type d actes, tout ou partie des actes qui en relèvent Notion de seuils Par dérogation l autorisation peut, à titre exceptionnel, être accordée ou renouvelée à un demandeur dont l activité, pour un site, est inférieure au minimum fixé lorsque l éloignement des autres établissements autorisés à pratiquer ces actes imposerait à une fraction significative de la population du territoire de santé des temps de trajet pouvant mettre en jeu le pronostic vital. 38
2 ème Décret Accueil urgences L établissement dispose d un nombre de lits d hospitalisation permettant de prendre en charge en urgence des patients relevant de ce type d actes et d assurer la continuité des soins. 39
Conventions avec urgences Des conventions organisant la prise en charge en urgence des patients sont conclues entre les titulaires de l autorisation pratiquant les activités interventionnelles et les établissements autorisés à exercer la médecine d urgence appelés, le cas échéant, à participer à la prise en charge en urgence des patients reçus dans ces établissements. Ces conventions précisent notamment les modalités des premiers soins, lors de la prise en charge en urgence des patients présentant une suspicion de syndrome coronarien aigu. Organisation Un acte interventionnel sous imagerie médicale, par voie endovasculaire, en cardiologie ne peut être réalisé, y compris en urgence, qu avec la participation : D au moins un médecin justifiant d une formation et d une expérience dans la pratique d actes interventionnels, sous imagerie médicale, par voie endovasculaire, en cardiologie un second médecin intervient sans délai, si nécessaire 40
Organisation Un acte interventionnel sous imagerie médicale, par voie endovasculaire, en cardiologie ne peut être réalisé, y compris en urgence, qu avec la participation : Un médecin anesthésiste-réanimateur est en mesure d intervenir lors de la prescription et de la réalisation de l acte à la demande du médecin qui prescrit ou qui réalise l acte interventionnel. Organisation Un acte interventionnel sous imagerie médicale, par voie endovasculaire, en cardiologie ne peut être réalisé, y compris en urgence, qu avec la participation : D au moins deux auxiliaires médicaux formés à la réalisation de ces actes dont au moins un infirmier et, lorsque l acte est pratiqué sur un enfant, un infirmier expérimenté dans la prise en charge des enfants. 41
Matériel, infrastructure Les salles d imagerie numérisée et d angiographie numérisée prévues aux articles R. 6123-129 et R. 6123-130 satisfont aux impératifs d hygiène, de sécurité des soins et de protection contre les rayonnements ionisants. La traçabilité des consommables utilisés est assurée. Notion de SSPI Lorsque la salle de cardiologie interventionnelle n est pas située à proximité d un plateau technique chirurgical, une salle de surveillance postinterventionnelle répondant aux conditions d équipement prévues à l article D. 6124-99 est située à proximité de cette salle. Par exception aux dispositions du dernier alinéa de l article D. 6124-100, la capacité de cette salle ne peut être inférieure à trois postes. 42
Fixation des seuils Le nombre annuel minimal d actes que doit réaliser, par site, est fixé à : 50 actes d ablation endocavitaire autres que l ablation de la jonction atrioventriculaire 40 actes de cathétérismes interventionnels portant sur les cardiopathies de l enfant, y compris les éventuelles réinterventions à l âge adulte sur les cardiopathies congénitales, 350 actes d angioplastie coronarienne 43
Activité en France ACTIVITÉ DE CARDIOLOGIE INTERVENTIONNELLE 2013 Dr Didier BLANCHARD 44
ACTIVITÉ DIAGNOSTIQUE (X10 3 ) -0,6% 253 000 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 131 145 157 167 177 190 199 214 222 236 247 247 256 265 269 272 261 256 253 259 254 255 253 ACTIVITÉ ANGIOPLASTIES (X10 3 ) 117 000 30 34 41 48 54 63 70 77 83 91 99 105 110 116 118 121 117 115 113 116 115 116 117 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 45
46 ANGIOPLASTIES/CORONAROGRAPHIES 46% 23% 24% 27% 29% 31% 33% 35% 36% 38% 39% 40% 43% 43% 44% 44% 44% 45% 45% 45% 45% 45% 45% 46% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013-10% 0% 10% 20% 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 ACTIVITÉ ANGIOPLASTIE -EVOLUTION
ACTIVITÉ STENTS TOTAL BMS BMS 102 800 87 000 88 000 98 000 109 836 102 100 92 130 96 433 90 459 81 807 68 414 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Source industriels 47
TOTAL BMS & DES BMS DES2 148 200 29 000 102 800 60 500 87 000 88 000 88 000 93 600 98 000 79 468 109 836 84 560 102 100 92 852 92 130 100 197 96 433 108 652 90 459 129 063 81 807 148 253 68 414 +14% 68 400-16% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Source industriels TOTAL BMS & DES 216 600 +3% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Source industriels 48
% STENTS «ACTIFS» 50% 49% 42% 45% 50% 51% 55% 61% 68% 68% 41% 22% 20032004200520062007200820092010201120122013 Source industriels 75% 70% 65% 60% 55% 50% 45% 40% 35% 30% Evolution % DES par Trimestre 2006-2013 60% 62% 59% 57% 53% 53% 54%54% 52% 50%50% 49% 49%49% 50%51%52% 49% 50% 47% 46% 43%43% 43% 42% 40% 41% 71% Q4 2013 71% 68%68% 65% 66% Source industriels 49
Pourquoi l augmentation des stents actifs? De plus en plus confiants! Thrombose de stents DES de 2ème génération et autres Durée de la double anti-aggrégation plaquettaire Extension des indications? AUTRES RENSEIGNEMENTS Activité Infarctus : 20% (en hausse) Utilisation radiale : 75% (en hausse) Ad-Hoc : 67% (en hausse) 50
DISPARITÉ ENTRE LES CENTRES % stents actifs 30-90% Usage de la radiale 20-95% IDM 10-50% Ad-hoc 16-90% 60% 50% 40% TAUX D UTILISATION DE LA VOIE RADIALE EN ANGIOPLASTIE # 50% des centres font >= 80% des angioplasties par voie radiale 48% 30% 20% 19% 26% 10% 0% 7% <30% 30-59% 60-79% >=80% 51
PROCÉDURE AD-HOC 50% 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% 45,5% 35,2% 19,3% <50% 50-70% >70% UTILISATION STENTS ACTIFS 30% 27,3% 25% 20% 15% 12,5% 13,6% 20,5% 17,0% 10% 5% 0% 1,1% 8,0% <30% 30-39% 40-49% 50-59% 60-69% 70-79% >=80% 52
VALVES PERCUTANÉES ACTIVITÉ TAVI 2013 (SOURCE FRANCE-TAVI H LE BRETON) 4000 3500 3700 3000 2500 2425 2700 2000 1500 1575 1000 500 0 99 305 657 53
CONCLUSIONS Activité globale stable Proportionnellement plus d angioplasties Reprise de confiance dans les DES Augmentation du taux de prodédures par voie radiale Aumentation du taux d IDM aigu dilatés en urgence Nouvelle définition? Mise en place des réseaux? 54
La Société Française de Cardiologie http://www.sfcardio.net/ Pour récupérer le bulletin d adhésion, cliquer sur «la SFC» puis sur comment devenir membre Le GACI Groupe athérome et cardiologie interventionnelle de la Société Française de Cardiologie 55
Rôle du GACI Interlocuteur HAS, ministère Organisation professionnelle Études, Registres Représentation DESC, Formation, DIU Recommandations 56
Le GACI Voir sur le site de la SFC, Actualités filiales et groupes puis aller sur le site du GACI Vous aurez les statuts, les actualités, les recommandations, etc Pour devenir membre du GACI: envoyer une demande par mail à: René KOENIG 57