Étude concernant les opportunités offertes par la gestion intelligente de l énergie dans les bâtiments pour les PME/TPE



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Transcription:

Étude concernant les opportunités offertes par la gestion intelligente de l énergie dans les bâtiments pour les PME/TPE 08 Juin 2013 rapport final Groupe Erdyn : Sandra MEGE - Associée sandra.mege@erdyn.fr - 01 44 16 86 12 31.07.2009 1 1

Smart building : définition Le bâtiment intelligent est la technologie de Smart grids appliquée au réseau privé. Il s agit de mettre de l intelligence sur le réseau électrique des bâtiments (maison, immeuble d habitations, bâtiments du secteur tertiaire ) pour faciliter et améliorer la gestion de l énergie et des appareils électriques sur le réseau. Pour être précis, dans les études de marché internationales, citée plus loin, le marché du smart building concerne : Principalement le marché pour les systèmes de gestion de l énergie Inclus dans le paysage des smart grids, le smart building est positionné à l aval du compteur. 2

Chaine de valeur de la filière Chaine de valeur des smart grids : Positionnement du smart building : Production d énergie Transport et distribution Intégration réseaux Données Opérateurs de réseaux Communication Traitement des données Smart metering Gestion & Services Toute la chaîne du «bâtiment intelligent» intègre les métiers de la filière bâtiment et ceux des nouvelles technologies des TIC : Architectes & maîtrises d ouvrage Maîtrise d œuvre Métiers du bâtiment Installateurs Nouveaux secteurs économiques (systèmes d informations, fournisseurs de solutions télécoms, fournisseurs de services web ) 3

Définition : smart building et efficacité énergétique Afin de répondre aux préoccupations environnementales ainsi qu aux évolutions réglementaires et sociétales, le bâtiment d aujourd hui doit s adapter pour gagner en efficacité énergétique. L efficacité énergétique recouvre trois approches : L efficacité énergétique passive axée sur l enveloppe du bâtiment; Le rendement énergétique des équipements techniques L efficacité énergétique active ou la gestion globale de l énergie centrée sur le pilotage de l ensemble des consommations énergétiques du bâtiment. L efficacité énergétique active vise à optimiser la consommation des bâtiments en supprimant les gaspillages grâce à un pilotage automatisé des énergies du bâtiment en fonction de leurs usages. L approche permet de travailler de façon globale (intégralité du bâtiment) ou segmentée (par applications ou par zones). C est cette approche qu adresse le marché du smart building. L intérêt de cette approche est que les solutions actives affichent des temps de retour sur investissement les plus courts : compris entre 3 ans et 13 ans. 4

Le marché du smart building Selon Pike research, le marché du smart building est tiré par l amélioration des technologies et l atteinte de leur maturité. Ils prévoient que le marché mondial augmentera de 1.9 Md $ en 2011 à 6.0 Md$ en 2020. C est la rénovation qui représentera la part majoritaire du marché du smart building avec 65% du CA global sur les 5 prochaines années. Source : Memoori, 2012 5

Le marché du smart building Le marché européen est celui pour lequel les systèmes de management de l énergie ont la plus forte pénétration. La France est relativement bien positionnée dans la mise en place de solutions actives de gestion de l énergie. En France, la notion d «intelligence» dans les bâtiments est apparue depuis dix ans dans les bâtiments neufs du tertiaire, principalement dans les grandes surfaces (plus de 10 000 m2). Les coûts de ces techniques ont beaucoup baissé, revenant à environ 4 à 5 % du coût de construction. D où leur diffusion maintenant dans des bâtiments plus petits, y compris de 5.000 m2. 6

Le marché du smart building L importance du type de bâtiment Selon l étude Memoori, les secteurs des bureaux, des bâtiments d éducation et de la santé représentent 50% des revenus du secteur des smart building. A contrario, le secteur de l hôtelerie ne repésente qu une part minoritaire du marché : 4% en 2010. C est le même constat qui est fait au niveau national par les fédérations de la filière éco-électrique. La raison principale de ce plus fort potentiel est technique : ils offrent en effet la possibilité de fragmenter les usages et les aires d usage des bâtiments. Les bâtiments d enseignement et de bureaux peuvent être pilotés en fonction de l activité de chaque poste de travail et peuvent dégager des économies d énergie de 55 à 60%. Source : le merit order de la filière Ecoélectrique Le schéma ci-dessus montre le pourcentage d économies d énergie atteignable sur chaque type de bâtiment. Le modèle s'appuie sur deux sources d'informations : - La consommation constatée sur le parc existant - Les économies permises par des solutions testées sur des sites pilotes. La projection est donc valable sur le parc existant. 7

Le marché du smart building Le marché du smart buidling est encore en émergence, mais arrive au stade de maturité où l on voit se multiplier les acquisitions de petites entreprises technologiques par des entreprises longuement établies. Ainsi en 2011, les acquisitions suivantes ont été observées : Le marché du smart buidling s intègre dans la filière du bâtiment qui est constituée d un tissu industriel très hétérogène. La filière française est constituée de groupes internationaux présents sur toute la chaîne de valeur de l efficacité énergétique dans le bâtiment et d un tissu extrêmement dense de PME et TPE présents sur tout le territoire. Cette fragmentation est responsable d une grande inertie dans l adoption de nouvelles technologies et nouveaux modèles qui se manifeste particulièrement dans la formation aux nouveaux enjeux de l efficacité énergétique dans le bâtiment. Source : Memoori, 2012 8

Les acteurs «mutualisants» en France Pôles mondiaux et à vocation mondiale Lauréats IEED Pôles nationaux Cartographie des dynamiques de la filière agissantes sur le territoire national Le marché du smart building est atomisé : d une part car il s intègre dans le marché du bâtiment déjà très morcellé, mais aussi car il intègre de multiples compétences techniques qui historiquement n ont jamais collaboré. Cependant, de nombreuses initiatives se mettent en place pour faire converger les compétences et en multipliant les initiatives, créer un véritable économie du smart building : Alsace Energivie : seul pôle français entièrement dédié à l efficacité énergétique dans le bâtiment Neuf pôles de compétitivité français mutualisent leurs travaux pour définir une stratégie coordonnée en faveur du développement des réseaux électriques intelligents et de la ville intelligente : concours, AAP sont organisés à travers un programme mutuel. Création de la SBA (Smart Building Alliance) : association dont le but est d organiser la promotion de la filière des Smart Buildings 9

Les opportunités ouvertes par les nouvelles technologies Le marché du smart buidling est tiré par les opportunités technologiques. Le déploiement des nouvelles solutions technologiques du smart building ont été «démocratisées» par la décision de déployer le compteur intelligent linky sur l ensemble du réseau basse tension. Le linky en France est une «porte d entrée» du développement de l installation de nouvelles solutions pour visualiser et éventuellement contrôler la consommation d énergie notamment par le particulier. Les autres briques techniques offrant des opportunités pour développer les solutions actives : Compteurs et sous-compteurs intelligents Capteurs & actuateurs Actionneurs/contrôleurs Traitement des données des capteurs (big data) Les outils de conception et de simulation Les nouveaux services : voir page suivante Source : Memoori, 2012 10

Les opportunités ouvertes par les nouvelles technologies Les services liés aux smart building Les services liés aux smart building catégories : peuvent être classés en trois - La gestion du bâtiment : elle a pour objet d adapter les moyens immobiliers, dont ont besoin les utilisateurs, dans les meilleures conditions de sécurité, de confort d usage et de «coût global»; - L audit et la certification : il s agit de l audit énergétique bien sûr, mais aussi la vérification de la conformité des bâtiments et de la performance des solutions déployées; - L information personnalisée : de nouveaux services individualisés sont mis en place chez les particuliers, permis notamment par l installation des compteurs intelligents. Source : Memoori, 2012 11

Chaine de valeur de la filière Fournisseurs de briques technologiques Maîtrise d ouvrage Maîtrise d œuvre Métiers du bâtiment Installateurs Intégrateurs Prestataires de services État, collectivités, entreprises publiques Société civile Vendeur Promoteur Architecte Bureau d étude Ingénieurs conseils Entrepreneurs Structure et gros œuvre Enveloppe extérieure Aménagement et finitions Equipement technique Gestionnaire de patrimoine Contrôleurs techniques Nouveaux services : alerte, pilotage à distance Audit énergétique 12

La place des PME sur la chaine de valeur PME des TIC : de très nombreuses opportunités comme fournisseur de briques technologiques Le marché du smart building offre de très nombreuses opportunités aux fournisseurs de briques technologiques, notamment des start-up. Voici quelques briques particulièrement porteuses pour les PME/start-up : Capteurs : Solutions à bas coût : les capteurs sont actuellement «trop» chers. Solutions sans fils et/ou faciles à installer Multicapteurs Capteurs de présence de haute fiabilité Compteurs : Sous-compteurs intelligents Actionneurs/contrôleurs : Algorithmes d autoadaptation du contrôleur Intégration de données prévisionnelles externes Traitement des données des capteurs Systèmes de gestion de l occupation des bâtiments (tertiaires) 13

La place des PME sur la chaine de valeur PME des TIC : des innovations à apporter dans les services, l intégration La production de données, créées par la GTB ou maintenant chez les particuliers par les compteurs communicants introduit la possibilité de nouvelles offres de services dématérialisés. Il peut s agir d offres d effacement (plutôt vers le gestionnaire de réseau), ou d offres type «box» ou «applications mobiles» de présentation et suivi des consommations. Les offres sont différenciées selon le segment : solutions d audit énergétique pour les bâtiments de grande taille à usage professionnel ou suivi des consommations dans le cas de l habitat individuel par exemple. Dans les services : Systèmes de visualisation des consommations : et services associés autour de la garantie de performance énergétique Nouveaux services autour de l exploitation des données des capteurs (compétences liées aux big data) Intégrateurs : L intégration des différents systèmes non propriétaires 14

La place des PME selon le segment L évolution des réglementations va ouvrir le champ des services sur l ensemble des segments du bâtiment Les segments des bâtiments de grande envergure : industriels, commerciaux, tertiaires, publics ont un spectre d offres de service plus large que les bâtiments pour les particuliers ou de petite envergure. De nombreux prestataires sont déjà positionnés sur ces marchés de fait. Ainsi, l activité d audit énergétique pourrait être une opportunité pour les PME selon la taille des contrats. Il est estimé qu au-delà de 1000m 2, les grosses entreprises professionnelles de l audit (ex : VERITAS) sont déjà implantées et incontournables. La norme NF EN 16247-1 Norme européenne dont l objectif est de fournir aux États membres une norme répondant à l exigence de l article 8 de la future Directive «Efficacité énergétique» adoptée par le Parlement européen le 11 septembre dernier qui abrogera la directive 2006/32/CE. Cet article demande aux Etats de veiller au fait que les clients finaux puissent recourir à des audits énergétiques rentables et de haute qualité et rend obligatoire l audit énergétique pour les grandes entreprises. Selon l ADEME, ce contexte réglementaire va favoriser l émergence d acteurs indépendants et certifiés pour réaliser des audits énergétiques. La possibilité d élargir les services du bâtiment professionnel au bâtiment particulier De même la GTB est à l heure actuelle associée aux grands bâtiments. Il y a un champ des possibles sur des projets plus modestes auprès des particuliers ou des bailleurs. Ce constat est d ailleurs généralisable aux services : il y a la possibilité de dupliquer ce qui est fait en termes de prestations de services dans le tertiaire pour le résidentiel. Par exemple dans le cas des logements collectifs, le bailleur pourrait passer des contrats. L existant : un secteur où les «professionnels» du smart building ne sont pas présents Enfin, le marché du bâtiment existant est plus ouvert aux PME que celui des nouveaux bâtiments. Ces derniers servent bien souvent de vitrines de démonstration pour des technologies de rupture et sont préemptés par les «majors» du secteur (Schneider, Legrand, Siemens, Bouygues ) 15

Individuel Grande envergure La place des PME selon le segment Fournisseurs de briques technologiques Fournisseurs de briques technologique s Nouvelle offres de service (audit, gestion ), installations pour l efficacité énergétique active Logements neufs Logements existants 16

Les nouveaux métiers et nouvelles compétences Nouveaux métiers : le commissionning Fournisseurs de briques technologiques Maîtrise d ouvrage Maîtrise d œuvre Métiers du bâtiment Installateurs Intégrateurs Prestataires de services Solutions techniques Cabinet de Commissioning Standards Régulateur Contrôle qualité & certification des installations 17

Les nouveaux métiers et nouvelles compétences Nouveaux métiers : le commissionning Le commissioning consiste à assurer que l ensemble des solutions techniques (capteur, émetteur, etc.) soient installées, testées, et maintenues opérationnelles en accord avec les attentes et les exigences du client et de l utilisateur final du bâtiment. Le service de commissioning sous forme de conseil en certification, ou de vente d outils d aide à la certification, doit permettre aux intégrateurs de suivre les nombreuses normes en vigueur et d assurer la performance des solutions déployées. Ce positionnement impose à la fois une compétence technique pour évaluer la performance des installations de GTB et une connaissance des normes réglementaire et de leur évolution. Il s agit d un métier transversal qui intervient à plusieurs étapes : Programmation : Définir les Exigences du propriétaire pour le projet (EPP) Conception : Valider la prise en compte des EPP dans le dossier de conception du bâtiment. Elaborer un plan de commissioning Réalisation/chantier : Vérifier que les installations et équipements répondent bien aux EPP Exploitation : Vérifier que les performances définies dans les EPP sont pérennes (été, hiver, mi-saison) D après les professionnels du bâtiment, la GPE devrait être un levier de création d une activité de commissionning en France. Le contrat de performance énergétique doit garantir dans la durée une amélioration de l'efficacité énergétique d'un bâtiment ou ensemble de bâtiments existants. L'amélioration de l'efficacité énergétique consiste en la diminution de la consommation énergétique et, le cas échéant, la modification du niveau de service. En parallèle, une Garantie de Performance Energétique ou GPE est ainsi fournie au client. Cette garantie lui permet d'être indemnisé en cas d'écart entre la performance constatée et la performance contractuelle. 18

Les nouveaux métiers et nouvelles compétences Nouveaux métiers : le commissionning Le commissioning est une activité qui existe déjà aux Etats-Unis (ex : Mc KINSTRY, SIEMENS), ou encore au Japon. Dans ces pays, il existe des certifications pour exercer l activité (via le BCA aux Etats Unis par exemple). En France, les problématiques liées au partage de la responsabilité ont freiné la mise en place d une telle offre. Quelques tâches de commissionning sont cependant intégrées dans le label HQE. Cette activité pourrait s approcher de celle de contrôleur technique, mais il y a cependant un large gap de compétences entre les deux activités : besoins par exemple d amélioration des outils de mesure des performances, maîtrise de la complexité des logiciels Une réflexion est en cours au ministère de l écologie pour savoir quelles compétences métiers sont nécessaires, quel corps de métier pourrait assurer cette activité et quelles sont les formations nécessaires à l éventuelle montée en compétences. Ce qui est sûr, c est qu il y aura dans les années à venir, un réel besoin qui ouvre un champ de marché pour des acteurs indépendants et notamment des PME. Pour «booster» cette activité, il faut communiquer autour de ce métier, notamment auprès des maîtres d ouvrage. Des formations sont aussi nécessaires sur des compétences bien spécifiques. 19

Les nouveaux métiers et nouvelles compétences Nouvelles compétences : l audit énergétique pour des bâtiments de faible taille L audit énergétique d un site consiste à analyser l écart entre les besoins énergétiques minimum (besoins de puissance) et les consommations et surtout les achats énergétiques réels. L objectif est de dresser un diagnostic sur la performance énergétique du site. Les acteurs qui proposent des audits énergétiques tertiaires peuvent autant être des PME spécialisées que des gestionnaires de patrimoine orientés énergie. Pour le cas plus spécifique de l industrie ce seront les équipementiers «métiers», voire des opérateurs et des exploitants leaders sur leur secteur d activité. Exemple d acteur : COFELY. L activité d audit énergétique est un métier à part entière qui nécessite des compétences propres telles que les méthodes de calculs énergétiques. Ce n est donc pas une activité a priori possible pour des acteurs des équipements techniques, c est en revanche un positionnement qui peut convenir à des petites structures à forte valeur ajoutée (algorithmes, logiciels dédiées). La démarche d audit énergétique impose une très bonne connaissance des normes et des standards tel que l ISO 50 001. Il est pour cela souhaitable de communiquer sur cette norme internationale et sensibiliser sur les opportunités en matière d audit qui en découlent. Nouveaux métiers : l intégration (GTB) Il y a un manque majeur de compétences dans le domaine de la GTB, sur l intégration. L intégration et la mise en réseau des automates issus des différentes technologies du marché implique une connaissance dans plusieurs disciplines et donc une formation spécifique. Ces formations peuvent être mises en œuvre dans le cadre de la formation initiale, ou de la formation continue. La contribution des acteurs de la chaine de valeur pourra être de proposer des contrats d apprentissage, s'impliquer dans les enseignements afin qu'ils ne restent pas théoriques, proposer de la formation professionnelle à ses employés En Ile de France, il existe une formation proposée à l Université de Cergy. Néanmoins la demande reste toujours très supérieure à l offre. 20

Les enjeux filière Le fort éclatement du secteur Le secteur historique du bâtiment est déjà constitué d un tissu très éclaté d industries. La filière du bâtiment représentait en 2010, 310 000 entreprises, composées essentiellement de PME et TPE. La filière smart building est en conséquence très diffuse car elle englobe en plus de nouveaux acteurs : équipementiers, gestionnaires de services Les industriels, maîtres d ouvrage interrogés lors de l étude ont admis qu il était dans ce contexte difficile, de trouver des compétences spécifiques souvent nécessaire à la réalisation de projets «smart». Il existe de très nombreux annuaires (fiches de qualification de la FFB, annuaire des éco-entreprises, Greendustry ), mais ceux-ci ne sont pas visibles, en tous cas, pas de la fenêtre des maîtres d ouvrage ou des maîtres d œuvre. Un travail de standardisation des sources d information est à faire. Un fort besoin de sensibilisation Les acteurs traditionnels de la filière du bâtiment ont besoin d être sensibilisés aux solutions de gestion active de l énergie. La GTB en particulier est une branche méconnue par les PME/TPE du bâtiment. Les initiatives comme celle de la CCI 91 avec ADP Orly vise à mieux faire connaitre ces solutions. On peut également citer l initiative de l immeuble résidentiel collectif de Vaux sur Seine De tels «show-room» sont bien souvent peu visibles et sous exploités l enjeu majeur est de les faire vivre, de les animer. Ils doivent en outre avoir une vocation didactique : montrer le gain apporté par les solutions expérimentées. Plus largement, il existe de nombreux salons, conférences dédiés au smart building (IBS ). Une diffusion large de cette information est aussi un moyen de faire connaitre le marché. 21

Les enjeux filière Une mauvaise valorisation de la GTB La «commande» autour de la GTB est particulièrement de mauvaise qualité. Lorsqu un acheteur demande à ce que son bâtiment soit équipé de GTB, il s attend à un bâtiment connecté intégrant toutes les dernières innovations. Mais bien souvent, ce sont des «usines à gaz» qui sont livrées. Il est important que la GTB s adapte à un besoin ou à un usage précis. Pour cela, il importe de faire au préalable, une analyse fonctionnelle du bâtiment. De cette analyse fonctionnelle, doit résulter un cahier des charges précis et adapté donc au besoin. Il en résulte une très mauvaise presse de la GTB auprès des maîtres d ouvrage. Le levier d action dans ce cas est auprès des acteurs de la maîtrise d oeuvre qui ont un approche uniquement technologique des solutions actives et les intègrent sans réflexion amont. Le type d actions à mettre en place relève de la sensibilisation. Le besoin d exploitation et de diffusion du levier réglementaire La norme est un véritable driver du marché du smart building. Il est essentiel que les PME et TPE aient accès aux opportunités ouvertes par la publication d une norme. Cela nécessite de diffuser l information, mais aussi de la rendre compréhensible. Il existe des sociétés privées de veille réglementaire, mais cette action peut aussi être portée par les syndicats professionnels. Comme pour les annuaires, l information manque souvent de lisibilité. Il est important de trouver un portail unique. 22

Les enjeux filière Importance de la fédération des PME Plusieurs acteurs interrogés ont souligné l impact positif que pourrait avoir des groupements d entreprises de petites tailles pour se positionner sur des réponses à des appels d offre. Les show-room ou autres démonstrateurs portés par les pouvoirs publics sont un moyen de favoriser les consortiums de petites entreprises. Le certificat d économie d énergie pourrait être un «marché cible» des consortium de PME. Il offre la possibilité de proposer de solutions clés en main, notamment dans le cas des opérations spécifiques. Le montage est au départ complexe et l offre doit être construite avec des obligés ou des éligibles. Le consortium de PME pourrait s entendre voire construire avec un demandeur (plutôt un obligé) sur une offre «packagée». Dans ce cas, l obligé recommandera l offre à ses clients, selon la catégorie adéquate. Un consortium de PME aurait plus d impacts, car associant un grand nombre de compétences. La troisième période des CEE devrait être plus ambitieuse et l obtention des certificats simplifiée. Elle sera cependant précédée par une période transitoire d un an (en 2014) avant d être implémentée. L objectif probable de la 3èmepériode des certificats devrait être de 600 TWhc sur 3 ans vs 345 lors de la seconde période. Le marché potentiel pour les réalisateurs des opérations en sera donc élargi. Dans d autres secteurs, la constitution de telles offres en consortium est déjà largement en place, tirée par les pouvoirs publics et notamment les CCIR (exemple : Néopolia). 23

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique Axe opérationnel Actions Diffuser les informations réglementaires Centralisation de l information propre au smart building Créer un portail de diffusion des AAP Créer une communauté du smart building Porter à la connaissance des PME du bâtiment, les enjeux et opportunités des smart grids Créer un annuaire de compétences qualifié Communiquer sur les initiatives existantes Favoriser leur présence sur les salons dédiés Favoriser une offre PME Organsier des rencontres obligés / PME autour du CEE 24

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique 1 : Créer une communauté du smart building Centralisation de l information propre au smart building Diffuser les informations réglementaires CIBLE : PME/TPE du secteur du bâtiment Favoriser les opportunités de positionnement marché en informant sur les évolutions réglementaires Mettre en œuvre l action Créer un portail sur un site connu de l ensemble des entreprises concernées (sur le site des fédérations professionnelles, de l ADEME) Présenter les évolutions normatives en décryptant les opportunités qu elles ouvrent (prise en charge par les fédérations professionnelles) Diffuser la liste des sociétés qui ont une offre privée de veille réglementaire thématique (ex : TENNAXIA) Proposer lors des événements (congrès, salons ) des ateliers dédiés aux opportunités ouvertes par la réglementation Ouvrir ces réflexions aux marchés internationaux Partenaires pour la mise en œuvre de l action DRIEE ADEME Pôles de compétitivité FFB CSTB UBIFRANCE/BPI Pôles de compétitivité ARD Ile-de-France 25

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique 1 : Créer une communauté du smart building Centralisation de l information propre au smart building Créer un portail de diffusion des AAP CIBLE Prioritaire : PME/TPE du secteur du bâtiment Favoriser les opportunités de positionnement marché en informant sur les besoins du marché Mettre en œuvre l action Créer un portail sur un site connu de l ensemble des entreprises concernées (sur le site des fédérations professionnelles, de l ADEME, de la SBA) Faire remonter les AAP spécifiques smart buildings français et européens Créer une page «recherche de partenaires» Partenaires pour la mise en œuvre de l action DRIEE ADEME Pôles de compétitivité FFB 26

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique 1 : Créer une communauté du smart building Centralisation de l information propre au smart building Créer un annuaire de compétences qualifié CIBLE : ensemble des entreprises du secteur smart building Favoriser la recherche de compétences spécifiques Mettre en œuvre l action Mutualiser les annuaires existants en Ile de France Qualifier les compétences des entreprises listées de façon harmonisée (via les fédérations professionnelles) Diffuser les annuaires aux structures coopératives telles que les pôles de compétitivité, l ADEME, la SBA pour qu ils soient accessible à la communauté. Partenaires pour la mise en œuvre de l action Fédérations professionnelles DRIEE 27

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique 1 : Créer une communauté du smart building Porter à la connaissance des PME du bâtiment, les enjeux et opportunités des smart grids Communiquer sur les initiatives existantes CIBLE : Maîtres d oeuvre et maîtres d ouvrage, PME/TPE du secteur du bâtiment Sensibiliser sur l impact potentiel du smart building pour la compétitivité des entreprises Mettre en œuvre l action Parution d articles sur les initiatives dans la presse spécialisée Partenaires pour la mise en œuvre de l action Fédérations professionnelles Invitations à des «petits déjeuners» sur le lieu d exposition Organisation de rencontres entre les responsables des diverses initiatives : partage des bonnes pratiques, mutualisation des animations CCI départementales et régionale autres responsables des initiatives DRIEE 28

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique 1 : Créer une communauté du smart building Porter à la connaissance des PME du bâtiment, les enjeux et opportunités des smart grids Favoriser leur présence sur les salons dédiés CIBLE : PME/TPE tous secteurs Faire connaitre les autres métiers du smart building ; favoriser les rencontres Mettre en œuvre l action Veille sur les salons et leurs agendas Diffusion auprès des entreprises régionales (via les pôles, les annuaires des fédérations) Financement d un stand «Entreprises de la région Ile de France» sur une sélection de salons Partenaires pour la mise en œuvre de l action CRIF CCI départementales et régionale 29

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique 1 : Créer une communauté du smart building Favoriser une offre PME Organsier des rencontres obligés / PME autour du CEE CIBLE : PME/TPE tous secteurs Favoriser l émergence de solutiosn clés en main vers le CEE Mettre en œuvre l action Organisation de rencontres ciblées : ateliers avec invitations restreintes et qualifiées ce peut être lors des salons sur le smart building, au cours d événements des pôles de compétitivité Porter à la connaissance des PME, les AAP (voir avant) Partenaires pour la mise en œuvre de l action DRIEE CCI départementales et régionale Fédérations professionnelles Pôles de compétitivité 30

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique Axe opérationnel Actions Anticiper les mutations : nouvelles compétences, nouvelles approches Dupliquer les services dédiés aux bâtiments professionnels vers l habitat particulier Favoriser la création de formations dans le domaine de la gestion active de l énergie Informer sur les opportunités autour du commissionning Organiser des événements de présentation des activités de service dans le bâtiment tertaire Réaliser une étude sur le marché de la GTB dans les secteurs du bâtiment résidentiel, du batit ancien en Ile de France Faire connaitre le métier du commissionning, les conditions liées à la GPE Favoriser une large diffusion de la GTB par l emploi de l analyse fonctionnelle Sensibiliser les maîtres d ouvrage Inclure une formation à l analyse fonctionnelle dans les différents cursus menant à la maitrise d oeuvre 31

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique 2 : Anticiper les mutations : nouvelles compétences, nouvelles approches Dupliquer les services dédiés aux bâtiments professionnels vers l habitat particulier Organiser des événements de présentation des activités de service dans le bâtiment tertaire CIBLE : PME/TPE du bâtiment (côté service) Favoriser l émergence de solutiosn clés en main vers le CEE Mettre en œuvre l action Organisation de rencontres ciblées : ateliers avec invitations restreintes et qualifiées ce peut être lors des salons sur le smart building, au cours d événements des pôles de compétitivité Préparer une présentation autour des leviers d ouverture de offre au secteur de l habitat particulier Partenaires pour la mise en œuvre de l action DRIEE CCI départementales et régionale Fédérations professionnelles Pôles de compétitivité 32

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique 2 : Anticiper les mutations : nouvelles compétences, nouvelles approches Dupliquer les services dédiés aux bâtiments professionnels vers l habitat particulier CIBLE : PME/TPE du bâtiment (côté service) Réaliser une étude sur le marché de la GTB dans les secteurs du bâtiment résidentiel, du batit ancien en Ile de France Favoriser l émergence de solutiosn clés en main vers le CEE Mettre en œuvre l action Réaliser une étude sur le marché de la GTB dans les secteurs du bâtiment résidentiel, du batit ancien en Ile de France Partenaires pour la mise en œuvre de l action DRIEE FFB 33

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique 2 : Anticiper les mutations : nouvelles compétences, nouvelles approches Informer sur les opportunités autour du commissionning Faire connaitre le métier du commissionning, les conditions liées à la GPE CIBLE : créateurs d entreprises, étudiants, maitres d ouvrages Favoriser le positionnement de nouvelles entreprises sur ce créneau porteur Mettre en œuvre l action Rencontre avec les organismes professionnels et de formation Rencontres / présentations d entreprises étrangères Partenaires pour la mise en œuvre de l action CSTB DRIEE FFB Pôles de compétitivité 34

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique 2 : Anticiper les mutations : nouvelles compétences, nouvelles approches Favoriser une large diffusion de la GTB par l emploi de l analyse fonctionnelle Sensibiliser les maîtres d ouvrage CIBLE : maitres d ouvrages La GTB doit être prise en compte de façon utile dans la rédaction des cahiers des charges Mettre en œuvre l action Organiser des formations courte durée Faire des présentations dans les salons réservés aux collectivités Partenaires pour la mise en œuvre de l action CSTB 35

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique 2 : Anticiper les mutations : nouvelles compétences, nouvelles approches Favoriser une large diffusion de la GTB par l emploi de l analyse fonctionnelle Inclure une formation à l analyse fonctionnelle dans les différents cursus menant à la maitrise d oeuvre CIBLE : maitres d ouvrages La GTB doit être pensée sur mesure pour coller aux usages qui seront faits du bâtiment Mettre en œuvre l action Benchmark européen des formations menant aux fonctions de maitres d œuvre Recensement des formations en France menant aux fonctions de maitre d œuvre Sensibilisation auprès des responsables des formations Ateliers dans les salons dédiés Partenaires pour la mise en œuvre de l action FFB SYNTEC CNOA Associations (ex : architecteurs) 36

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique Axe opérationnel Actions Favoriser l innovation technologique Assurer la promotion des technologies Orienter les différents appels à projets pour prendre en compte les nouvelles opportunités technologiques Ouvrir les opportunités de déploiment à l international des entreprises innovantes 37

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique 3 : Favoriser l innovation technologique Assurer la promotion des technologies CIBLE : start-up et PME des TIC Le marché est très ouvert aux nouvelles technologies, en outre, le soutien ne doit pas se limiter aux entreprises du bâtiment Mettre en œuvre l action Etablir la liste des AAP liés aux smart building en Ile de France Donner aux responsables de ces appels, la «roadmap technologique» du smart building afin qu ils le prennent en compte dans leurs prochains appels. Orienter les différents appels à projets pour prendre en compte les nouvelles opportunités technologiques Partenaires pour la mise en œuvre de l action CSTB Pôles de compétitivité 38

Réflexion sur les actions à mettre en place Axe stratégique 3 : Favoriser l innovation technologique Assurer la promotion des technologies Ouvrir les opportunités de déploiment à l international des entreprises innovantes CIBLE : start-up et PME des TIC Le marché est très ouvert aux nouvelles technologies, il est aussi international, mais la visibilité des petites entreprises est un enjeu Mettre en œuvre l action Faire connaitre les briques technologiques français sur le marché international Partenaires pour la mise en œuvre de l action UBIFRANCE/BPI COFACE 39