Plan Local d Urbanisme



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Transcription:

COMMUNAUTE URBAINE DE DUNKERQUE Plan Local d Urbanisme C A H I E R D E R E C O M M A N D A T I O N S A R C H I T E C T U R A L E S U R B A I N E S E T P A Y S A G E R E S Approuvé le 9 février 2012 PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 1

PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 2

Cahier de Recommandations Architecturales Urbaines et Paysagères PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 3

Objet du Cahier de Recommandations Architecturales, Urbaines et Paysagères Du POS au PLU La Communauté Urbaine de Dunkerque a lancé en décembre 2003 l élaboration d un plan local d urbanisme communautaire (PLUc). Il s agit d une démarche inédite depuis la création de la Communauté Urbaine de Dunkerque en 1969. C est ainsi la première fois, à travers le projet d aménagement et de développement durable (PADD) qu une vision de l aménagement et du développement du territoire communautaire, élaborée par l intercommunalité en concertation avec les communes et les grands partenaires du territoire, est exprimée préalablement aux règles techniques d utilisation du sol. L agglomération dunkerquoise, 200 000 habitants, rassemble 19 communes étendues sur 40 km le long du littoral Côte d Opale. Ce territoire est fortement marqué par la présence de la mer, de zones naturelles, d un complexe industrialo-portuaire, ainsi que des wateringues, système complexe de canaux dont la vocation est de maintenir la Flandre Maritime hors de l eau. Signataire de la Charte d Aalborg en 1994, la Communauté Urbaine de Dunkerque a été l une des premières collectivités françaises àfaire le choix du développement durable. En effet, succédant à 19 PLU/POS communaux, le PLU est l instrument de l équilibre et de la cohérence territoriale. Il permettra de réglementer l aménagement et l usage des sols à une échelle pertinente de l aménagement et du développement territorial, qui est celle de l agglomération. Il permet également un urbanisme de projet, s inscrivant dans une vision de long terme et tenant compte de la diversité des problématiques de développement. Territoire de contraintes, et confrontéau défi de l attractivitééconomique et résidentielle, la CommunautéUrbaine fait le pari que la concentration des efforts collectifs sur la qualité urbaine contribuera au changement d image et à l amélioration du cadre de vie.le diagnostic du territoire a mis en évidence les paradoxe d un territoire industriel et urbain, entouré et traversé d éléments à haute qualité environnementale et paysagère. Ainsi, le développement de l agglomération doit-il se faire dans le sens d une ville plus intense, en assurant un meilleur équilibre ville-campagne, et en confortant lescentralitésurbaines et rurales existantes. La ville intense doit relever le défi de répondre aux besoins de ses habitants en matière d habitat, de services, de commerces, d équipements, et agir pour la reconquête des espaces urbains et la création de nouveaux quartiers dans une démarche qualitative. PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 4

Objet du Cahier de Recommandations Architecturales, Urbaines et Paysagères Du PLU au CRAUP Les études fines ont permis de mieux connaître les spécificités du tissu urbain des communes de la Communauté Urbaine de Dunkerque. Ces caractéristiques architecturales et urbaines sont prises en compte à la fois par le Plan d Aménagement et de Développement Durable et par le règlement et sa traduction réglementaire. Le caractère juridique et limité du PLU contraint cependant à un niveau général de prescriptions qui ne peut pas totalement gérer la complexitéet la subtilitédes dispositifs spatiaux, facteurs importants de la qualitédes différents quartiers. La Communauté Urbaine de Dunkerque a donc souhaité éditer un Cahier de Recommandations Architecturales, Urbaines et Paysagères (CRAUP), qui constitue le complément qualitatif indispensable du PLU. Une intervention sur le bâti existant modification d une ouverture, extension ou réfection d un enduit, ainsi que toute insertion de construction neuve dans un tissu urbain engage la qualité de l espace public. Les municipalités et la Communauté Urbaine, soucieuses de l environnement, du cadre de vie, de la préservation du bâti et de l espace urbain, ont décidé, en complément des articles du règlement du PLU, la constitution d un cahier de recommandations architecturales, urbaines et paysagères. Ce cahier s adresse donc à toute personne qui a un projet de construction, réhabilitation, extension de bâtiment ou de modification de façade, de clôture. Il constitue un document d information, de sensibilisation et de conseil. Ce cahier définit des recommandations générales de réalisation d opérations de construction et d aménagement. Notons que ce cahier ne peut à lui seul être garant de la qualité des interventions sur le bâti. Il est nécessaire qu un dialogue s engage entre les futurs maîtres d ouvrage, maîtres d œuvre, aménageurs et les services municipaux ou communautaires compétents. Ce document constitue une première étape dans le dispositif de sensibilisation du territoire à la qualité architecturale et urbaine. Ce document pourra donc être actualisé, notamment pour y intégrer des recommandations en matière de performance environnementale (conception de projet, organisation de la parcelle, chois et intégration des éléments techniques ). Les thèmes abordés par le CRAUP 1.Développer la ville intense 2.Créer des espaces économiques conviviaux 3.Préserver et valoriser les espaces agricoles et naturels 4.Reconquérir les tissus autour des axes urbains et de l eau 5.Reconquérir et qualifier les franges entre ville, activités et campagne Pour chaque thème, le cahier de recommandations traite les points suivants: Objectifs Insertion urbaine Organisation de la parcelle Composition architecturale et développement durable PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 5

Le paysage de la Communauté Urbaine de Dunkerque La Communautéurbaine présente une diversitéde paysages, marqués par un positionnement très riche entre mer et terre, et par la diversitédes usages sociaux qui s y sont exprimés depuis toujours. Les identités paysagères rencontrées sont : La frange littorale, marquée par «des fronts de mer»: -Les espaces naturels du rivage -La ville sur la mer: les villes fortifiées d estuaire, la ville balnéaire, le bourg de pêcheurs -Le front de mer portuaire et industriel La plaine maritime canalisée : -La plaine urbanisée, qui correspond au cœur de l agglomération -La plaine ouverte agricole et les bourgs concentrés Les fronts de mer Grands espaces, confrontation d échelle La plaine maritime Horizons, ouverture, parcellaire, bosquets, bourgs concentrés PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 6

Développer la ville intense En secteur dense Objectifs Le contexte urbain et paysager Des centres villes construits au fil de l histoire, forts d une diversité architecturale à valoriser et à continuer à inventer. Des quartiers constitués le plus souvent de fronts bâtis continus, de hauteur homogène, et implantés à l alignement de l espace public. Une grande proximité au littoral, aux canaux et soumis aux vents dominants Problématique et et enjeux L urbanisation en secteurs denses répond à un besoin de renforcement des polarités de l agglomération de Dunkerque : àla fois en termes de production de logement, àla fois en termes de production d une image très qualitative d une agglomération oùil fait bon vivre. L intensification de l urbanisation de ces secteurs denses a pour finalité: d offrir une grande proximité et mixité de services au maximum d habitants (équipement, administration, commerces, transport, espaces conviviaux et de loisirs) de proposer des architectures variées, respectueuses des architectures remarquables et de qualité déjà en place de permettre une valorisation du foncier des centres villes et de réaliser des opérations ambitieuses et exemplaires de garantir une animation urbaine propre à créer du lien social Atouts à valoriser, contraintes à prendre en compte Un patrimoine architectural et urbain riche de sa diversité Un tissu essentiellement constitué d une trame de parcellaire étroite Des territoires en mutation Un cadre de vie de bord de mer Une proximité à des espaces naturels et agricoles Des vents dominants forts Une trame de canaux Les objectifs visés Proposer des architectures qui permettent de construire plus haut en créant des transitions de hauteur rattrapant les hauteurs des édifices voisins ou proposant des rehaussements de bâtiment Composer des fronts urbains continus à l échelle du piéton par les façades et les clôtures Favoriser les rythmes de compositions architecturales et urbaines créant des ensembles peu monotones Composer les rythmes de façades du front urbain de manière às intégrer dans l image de la rue. PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 7

Développer la ville intense En secteur dense La perception du paysage urbain tient à: L implantation du bâti par rapport à l espace public et le traitement des clôtures L implantation du bâti par rapport aux limites séparatives La hauteur des bâtiments Le rythme des ouvertures de la séquence bâtie Le rythme des volumes du linéaire du front bâti. L insertion urbaine d une opération nouvelle ou de rénovation s inscrit dans l ensemble de ces composantes. En secteur dense, il s agit en particulier de favoriser la densitédes opérations et d optimiser l organisation des parcelles. Il s agit aussi de favoriser la mixité sociale et dans la mesure du possible, la mixité fonctionnelle (fonctions d habitat, de commerces, d équipements, de petites activités sans nuisances au sein d un même bâtiment ou réparties dans plusieurs constructions en cohérence avec la structure des espaces publics). Le secteur dense se caractérise par un paysage urbain de façades bâties en continu. Dans ce contexte, un projet de façade n est pas isolé, il se conçoit en lien avec les constructions de la rue dans laquelle le projet doit se réaliser. Afin de permettre une bonne intégration compte tenu des constructions voisines existantes, l opération doit être conçue pour permettre une atténuation de son impact dans l environnement urbain en termes d implantation, de hauteur, de rythme de composition de façade. IMPLANTATION À L ALIGNEMENT L implantation d une construction par rapport à l espace public participe à la définition de la forme urbaine et de l identité d un quartier. Dans le secteur dense, les bâtiments s implanteront de préférence àl alignement de l espace public. Dans le cas d une opération proposant une grande longueur de façade sur l espace public, une partie du bâtiment pourra se positionner en retrait. Dans ce cas particulier, une clôture pourra assurer la continuité de l alignement et le retrait présentera un attrait particulier, comme la mise en valeur d un hall d entrée par un aménagement paysager par exemple. Objectif : Cette implantation contribue à cadrer la perception de la rue, à donner une façade continue à l espace public et à exprimer la centralité d une agglomération. A éviter IMPLANTATION EN LIMITE SÉPARATIVE L implantation sur deux limites séparatives est à favoriser car elle crée un front bâti continu le long de la rue, compose la perspective du paysage urbain et renforce le sentiment de centralité. Objectif : Affirmer l urbanisation des pôles urbains de l agglomération en tant qu espaces de centralité (service, équipement, logement, transport urbain). PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 8

Développer la ville intense En secteur dense La hauteur des bâtiments On cherchera à concevoir un bâtiment créant des transitions et intégrant de nouveaux tissus urbains dans ceux anciens par des hauteurs et des volumes permettant d aligner ces éléments architecturaux (toitures, balcons, attique, égout de toit, socle ) sur les lignes de construction des bâtiments voisins. L objectif est de créer un épannelage varié (hauteurs modulées en fonction du contexte et du rapport aux espaces publics). Intégrer un bâtiment dans une séquence bâtie: TRANSITION DES HAUTEURS Le traitement d angle Les bâtiments s implantant sur un angle chercheront àprésenter des détails de conception et des façades de bâtiments sur les deux rues qui mettent en évidence l intersection. Ils pourront ainsi constituer un point d intérêt et de repère visuel dans la séquence bâtie àl échelle de la rue. Les édifices d angle de rue pourront ainsi tenir lieu de «point de repère» par l utilisation de divers procédés : Etre créés avec des éléments architecturaux, des matériaux, des détails et des couleurs riches et de qualité Se distinguer par leur forme et leurs détails lorsqu ils sont observés de près ou de loin Se situer dans des cônes de vues qui indiqueront leur positionnement soit à une intersection importante, soit d un boulevard important, soit au bord d une voie d eau où se trouve un espace ouvert. PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 9

Organisation du stationnement BOÎTE À OUTILS Développer la ville intense En secteur dense Les places de stationnement pourront être réalisées en ouvrage ou en cœur d îlot. Si elles sont réalisées dans le cœur d îlot, elles seront regroupées, dans la mesure du possible, par petits ensembles et intégrées avec des aménagements paysagers, au pied de chaque opération. Les entrées et accès aux aires de stationnement seront réalisés de manière à garder un maximum de grands espaces en cœur d îlot non fragmenté par les voies de circulation voiture. Les espaces de stationnement se trouveront de préférence dans les espaces les plus impactés par les ombres portées des constructions et : àl arrière des bâtiments, en cœur d îlot (peu visibles depuis l espace public), perpendiculairement à l emprise publique, derrière un mur ou une grille de grande qualité. Si l aire de stationnement est visible depuis l espace public, elle sera conçue comme une variante des ambiances des espaces publics à proximité. Le traitement du stationnement aérien cherchera à apporter des solutions àla gestion des eaux pluviales sur la parcelle, en privilégiant par exemple des solutions drainantes : pavés-gazon, dalles gazon, des noues de récupération d eau et de tamponnement. Les espaces «tampons» paysagers aménagés entre les aires de stationnement et les logements du rez-dechaussée seront favorisés, afin d en assurer l intimité. Intégration des locaux techniques Les locaux techniques seront de préférence intégrés au bâti. Des aires de stockage poubelles pourront être aménagés. Dans ce cas, des écrans dissimuleront dans la mesure du possible le stockage des bennes à ordures. Dalles gravillonnées ou engazonnéespour permettre l infiltration des eaux pluviales Des abris et locaux vélos seront positionnés àproximitéde l accès principal de l opération afin de faciliter leurs entrées et sorties dans l enceinte de la parcelle. Les locaux vélos devront être de 4m² minimum de préférence et être judicieusement répartis, implantés au rez-de-chaussée, à proximité immédiate des entrées, bien éclairés, accessibles facilement, sans sas ni marche et offrant une grande aisance de manœuvre «entréesortie». Ils seront de préférence équipés d attache cadre : les associations d usagers du vélo et la direction des transports de la CUD se tiennent à votre disposition pour vous aider à l aménagement de ces lieux. (Cf. www.droitauvélo.org) aire de stockage poubelles Abri vélos Le local vélos est équipé de dispositifs permettant de ranger les vélos, de les stabiliser et d attacher le cadre et la roue avant. Source : CUD PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 10

Développer la ville intense En secteur dense C est une architecture simple, de qualité ainsi que des formes urbaines adaptées au mode de vie, au climat, au lieu, qui devront être recherchées. Les façades contribuent àrythmer l espace public tout en créant une architecture ayant une identité forte capable de marquer l image du quartier en donnant une unité à l ensemble architectural déjà en place. Cette architecture cherchera à mettre en place une esthétique capable de durer. Les projets intègreront les notions de développement durable : il sera rechercher une orientation optimale des constructions pour créer des logements confortables et peu consommateurs en énergie, tout en s inscrivant dans le contexte urbain du quartier. Composition de la façade COMPOSITIONS DU RYTHME DE LA FACADE On cherchera àconcevoir un bâtiment qui : respecte le rythme des façades voisines, et qui en reprend les lignes de force (corniche,faitage, soubassement..) positionne les entrées des constructions de préférence face à l espace public propose un corps de bâtiment qui réduise la perception de masse grâce à des changements d échelle de volume, de matériaux ou de couleur recourt à des matériaux de construction et de couverture de qualité et développe les éléments de modénature qui enrichiront la façade avant comme la façade arrière. offre un dessin de façade avant, arrière et de toiture aussi bien travaillé puisse intégrer dans un socle (soubassement) des aires d agrément extérieures collectives pouvant aussi intégrer des principes de gestion différenciée des eaux pluviales crée un effet de socle par un travail fin de l enveloppement du rez-de-chaussée par sa clôture. La clôture et le rez-dechaussée du bâtiment ne doivent faire qu un. Pour une réhabilitation ou une extension : veiller à ce que les modifications, extensions et rénovations qui touchent les bâtiments anciens ayant un caractère patrimonial respectent l échelle et le caractère des bâtiments originaux reprendre les lignes verticales existantes dans le cas de nouveaux percements (en façade comme en toiture). L ARCHITECTURE CONTEMPORAINE L architecture contemporaine et l utilisation de techniques innovantes peuvent impulser un nouveau dynamisme dans le quartier. Les espaces publics peuvent être mis en valeur par des formes bâties richement détaillées. En effet, l existence des caractéristiques architecturales propres à un quartier ne doit pas interdire toute forme de modernisation du bâti. Les opérations neuves peuvent impulser une évolution du style architectural du tissu urbain existant. Il ne faut pas se limiter àune imitation des styles anciens ni opter pour une construction de bâti qui serait en rupture totale avec le bâti existant. Le bâtiment neuf construit dans une façade urbaine constituée fera la transition entre le bâti ancien et la modernisation du bâti. Il s agira de s inscrire dans la même échelle et structure observée àl échelle du quartier. PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 11

Développer la ville intense En secteur dense Source : Google StreetView- Territoires Sites & Cités L intégration des portes de garage est un exercice difficile qui doit répondre à des normes d accessibilité. En conséquence, le concepteur doit user de créativité pour une intégration impactant le moins possible la perception depuis l espace public. L objectif est de rendre l accès garage le moins visible possible depuis la rue. Pour cela, il est conseillé de positionner le garage : en retrait de la construction, enterré ou semi enterré, derrière un élément de serrurerie qui s intègre dans le traitement du soubassement du bâtiment Intégration des enseignes et locaux d activité en rez-de-chaussée Le traitement des devantures commerciales ou d activités cherchera à respecter les principes suivants : proposer une colorimétrie compatible avec celle de la façade dans laquelle elle s inscrit limiter le nombre de couleurs privilégier les mises en lumière discrètes, ne mettant en valeur que l enseigne et non tout le bâtiment privilégier l implantation d enseignes soit dans le plan de la façade, soit perpendiculairement à la façade et sans empiéter sur le niveau du premier étage limiter le nombre d éléments en saillie s inscrire dans les lignes existantes de l architecture dans laquelle l enseigne s inscrit privilégier la simplicité du traitement intégrer les stores, volets et grilles dans l architecture. Intégration des éléments techniques Les éléments techniques tels que coffret de gaz, électricité, eau, interphone, boite aux lettres s intégreront : soit dans le corps du bâtiment par un travail soignédu soubassement, soit dans les éléments de clôture. PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 12

Développer la ville intense En secteur dense Les toitures végétales Source : www.lestoituresvegetalisees.com Les toitures végétales ont pour but de permettre l infiltration ou le tamponnement des eaux pluviales à la parcelle. Cet élément technique est un atout majeur pour créer une vraie façade de toit de qualitéet offrir un agrément sous forme de terrasse à des bâtiments qui disposent de peu d espace libre au sol, ou constamment soumis aux ombres portées des bâtiments qui l entourent. Les éoliennes de toit Les éoliennes de toits devront s implanter sur les toits de manière à être le moins visible depuis l espace public : en se positionnant sur les bâtiments de grande hauteur et en recul de l acrotère être intégrés dans le traitement de l attique (ou le faitage) du bâtiment. Source : paperblog.fr Gestion alternative de l eau La gestion alternative des eaux de pluie permet de penser différemment les espaces non constructibles d une opération. Elle offre l opportunité de traiter des éléments d agrément occupés par l eau par temps de pluie. Cet élément technique, tout comme les toitures végétalisées, doit être détourné de sa fonction première pour apporter des éléments d agrément et créer ainsi des lieux de convivialité. Source : www.jardin-alternatif.overblog.com Panneaux solaires Voici des exemples possibles d implantation de panneaux solaires : PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 13

Objectifs Le contexte urbain et paysager Problématique et enjeux Développer la ville intense Les formes urbaines constatées en secteur peu dense sont souvent une juxtaposition d architectures hétérogènes, grandes consommatrices de foncier. Elles créent des quartiers qui disposent d une faible proximitéaux services et équipements et ne profitent pas de la qualité du paysage des espaces naturels et agricoles, malgré leur très grande proximité. Ces secteurs sont l opportunité de mettre à profit et en valeur la proximité aux espaces naturels et au paysage agricole et d en faire profiter le plus grand nombre d habitants de l agglomération. L urbanisation en secteur peu dense répond àun besoin de : optimiser le foncier disponible dans les secteurs déjàurbanisés afin de freiner l extension urbaine, de préserver les espaces naturels et agricoles et renforcer une densité d habitants favorisant le développement des activités et des services de proximité créer des façades urbaines de grande qualité, ouvertes sur les espaces naturels et agricoles. Atouts à valoriser, contraintes à prendre en compte Un tissu souvent exclusivement résidentiel. Des territoires en mutation. Une grande proximité à des espaces naturels et agricoles. Des vents dominants forts. Une trame de canaux. Les objectifs visés En secteur peu dense Des tissus urbains essentiellement résidentiels intégrant peu de commerces et d activités. Des quartiers constitués le plus souvent de fronts bâtis discontinus, de hauteur peu homogène, et implantés soit à l alignement de l espace public, soit avec un retrait variable. Proximité relative aux secteurs denses. Quartiers souvent en position d interface entre les zones urbaines et les zones naturelles ou agricoles. Une proximité aux canaux et soumis aux vents dominants. Renforcer la continuité des fronts urbains à l échelle de l ilot et l échelle du piéton par les façades et les clôtures. Proposer des projets de constructions neuves, de rénovation de bâtiments ou d extension créant des logements supplémentaires sur une parcelle déjà bâtie. Proposer des architectures qui permettent de construire plus haut en créant des transitions de hauteur rattrapant les hauteurs des édifices voisins ou proposant des rehaussements et extensions de bâtiments existants. Favoriser les rythmes de compositions architecturales et urbaines créant des ensembles peu monotones et s intégrant dans les rythmes de façades du front urbain qu ils intègrent. PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 14

Développer la ville intense En secteur peu dense La perception du paysage urbain tient à: l implantation du bâti par rapport à l espace public et le traitement des clôtures l implantation du bâti par rapport aux limites séparatives la hauteur des bâtiments le rythme des ouvertures de la séquence bâtie le rythme des volumes du linéaire du front bâti. L insertion urbaine d une opération nouvelle ou de rénovation s inscrit dans l ensemble de ces composantes. Il s agit en particulier de favoriser la densité des opérations et d optimiser l organisation des parcelles. Il s agit aussi de favoriser la mixitésociale et dans la mesure du possible, la mixité fonctionnelle (fonctions d habitat, de commerces, d équipements, de petites activités sans nuisances au sein d un même bâtiment ou réparties dans plusieurs constructions en cohérence avec la structure des espaces publics). Le secteur peu dense se caractérise par un paysage urbain de façades bâties en discontinu. Dans ce contexte, un projet de façade se compose de plein (la façade du bâtiment), de vide (l espace entre le bâti et la limite séparative) du bâtiment et de sa clôture. Le projet se conçoit en lien avec les constructions et les clôtures existantes de la rue dans laquelle le bâtiment doit se réaliser. Afin de permettre une bonne intégration compte tenu des constructions voisines existantes, l opération doit être conçue pour permettre de renforcer la qualité de la rue dans laquelle elle s inscrit. Pour cela, il est nécessaire d apporter un soin particulier aux éléments de projets suivants : l implantation, le traitement des limites, la hauteur, la composition volumétrique. IMPLANTATION À L ALIGNEMENT ET/OU EN RETRAIT L implantation d une construction par rapport à l espace public participe à la définition de la forme urbaine et de l identité d un quartier. Dans le secteur peu dense, les bâtiments s implantent soit à l alignement, soit en retrait de l espace public. Dans le cas d une opération en retrait (total ou partiel) de l espace public, une clôture pourra assurer la continuité de l alignement et le retrait présentera un attrait particulier tel la mise en valeur d une porte d entrée par un aménagement paysager soigné. Objectif : Cette implantation discontinue des constructions permet d élargir la perspective de la rue et crée une aération du tissu urbain. Les clôtures jouent un grand rôle dans la qualité de ce tissu puisque ce sont elles qui assurent àla fois la continuitésur la rue et le lien nécessaire au bâti discontinu. IMPLANTATION EN LIMITE SÉPARATIVE ET/OU EN RETRAIT Cette implantation sur une ou deux limites séparatives crée un front bâti semi-continu le long de la rue, casse la perspective du paysage urbain et crée des fenêtres sur les jardins, les cœurs d ilots et les paysages naturels. Objectif : Ménager une transition avec les pôles urbains denses. Offrir une perception moins dense du tissu en ménageant des ouvertures sur les jardins, et en structurant la rue par le végétal. PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 15

Développer la ville intense En secteur peu dense La hauteur des bâtiments On cherchera à concevoir un bâtiment créant des transitions intégrant de nouveaux tissus urbains dans les secteurs urbains anciens par les hauteurs et les volumes permettant d aligner ces éléments architecturaux (toitures, balcons, attique, égout de toit, socle, clôture ) sur les lignes de construction des bâtiments voisins. Intégrer un bâtiment dans une séquence bâtie: TRANSITION DES HAUTEURS Le traitement d angle Les bâtiments s implantant sur un angle chercheront à présenter des détails de conception et des façades de bâtiments sur les deux rues qui mettent en évidence l intersection et constituent un point d intérêt dans la séquence bâtie à l échelle de la rue. Il est recommandé que les édifices d angle de rue tenant lieu d «articulation»: offre un développé de façade principale sur les deux rues de l intersection accompagne le retournement de façade par la clôture. Source : Le Moniteur PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 16

Développer la ville intense En secteur peu dense Principe général L intensification de l urbanisation sur le secteur peu dense doit permettre de mettre en place des formes urbaines à la fois économes en espace et capables de s organiser de manière à créer des aération dans le tissu urbain tout en préservant une structure lisible et de qualité de l espace donnéàvoir depuis la rue. Les points importants àtraiter dans ce cas sont : les clôtures les implantations sur au moins une des deux limites séparatives (ce qui permet d optimiser l espace du jardin et d intégrer le stationnement) le traitement de l espace entre la rue et la construction. Clôture et traitement des limites Le traitement des limites de propriété joue un rôle important dans la qualité de l insertion du bâti. La clôture est le dernier élément construit dans un projet et est souvent négligé. La qualité d insertion d un projet et la réussite de son intégration dépend beaucoup de l attention portée sur le traitement des limites particulièrement lorsque la construction se positionne en retrait de l espace public. Le choix de la composition de la clôture doit se faire en premier lieu en fonction du contexte paysager dans lequel elle s inscrit. Mur bahut doublé d une haie végétale Clôture à claire voie doublée de plantations A éviter : la haie horticole mono spécifique et opaque ; masquant le paysage et le bâti A privilégier : les haies basses variées, voire champêtres la plantation d arbustes d essences locales une homogénéité de hauteur, d une parcelle à l autre. des dispositifs qui s harmonisent avec la construction principale. Oui A éviter PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 17

Développer la ville intense En secteur peu dense Le stationnement Les places de stationnement pourront être réalisées en ouvrage ou non, de préférence positionnées latéralement à la construction et en retrait à l espace public plus important que le retrait du bâtiment principal. Dans le cas d un petit ensemble de logements collectifs, ou d habitat groupé, elles seront de préférence regroupées par petits ensembles et intégrées avec des aménagements paysagers. Les entrées et accès aux aires de stationnement seront réalisés de manière à créer le moins possible d espace résiduels. Les espaces de stationnement se trouveront de préférence : dans les espaces les plus couverts par les ombres portées des constructions le long d une limite séparative. Les aménagements des aires de stationnement des opérations d ensemble de logements collectifs, ou d habitat groupé se trouveront soit : à l arrière des bâtiments, en cœur d îlot (peu visibles depuis l espace public), perpendiculairement à l emprise publique, derrière un mur ou une grille de grande qualité Le traitement du stationnement aérien cherchera à apporter des solutions à la gestion des eaux pluviales sur la parcelle, en privilégieront par exemple des solutions drainantes : pavés-gazon, dalles gazon, des noues de récupération d eau et de tamponnement Intégration des coffrets techniques Les éléments techniques tels que coffret de gaz, électricité, eau, interphone, boite aux lettres s intégreront soit : dans le corps du bâtiment par un travail soignédu soubassement, soit dans les éléments de clôture. Source : Google StreetView Des abris vélos devront être positionnés autant que possible à proximité de l accès voiture de l opération afin de faciliter leurs entrées et sorties dans l enceinte de la parcelle. Les locaux vélos devront, de préférence, être de 4m² minimum et judicieusement répartis, implantés au rezde-chaussée, à proximité immédiate des entrées, bien éclairés, accessibles facilement, sans sas ni marche et offrant une grande aisance de manœuvre. Ils seront de préférence équipés d attache cadre : les associations d usagers du vélo et la direction des transports de la CUD se tiennent à votre disposition pour vous aider à l aménagement de ces lieux. (Cf. www.droit auvélo.org) Source : CUD PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 18

Développer la ville intense En secteur peu dense C est une architecture simple, de qualité ainsi que des formes urbaines adaptées au mode de vie, au climat et au lieu qui devront être développées à travers ce projet. Les façades participent à rythmer l espace public tout en créant une architecture ayant une identité forte capable de marquer l image du quartier en donnant une unité à l ensemble architectural déjà en place. Cette architecture ne reposera pas sur des éléments de design ou des phénomènes de mode et cherchera à mettre en place une esthétique capable de durer. Les projets chercheront à intégrer les notions de développement durable : on recherche une orientation optimale des constructions pour créer des logements confortables et peu consommateurs en énergie, tout en s inscrivant dans le contexte urbain du quartier. COMPOSITIONS DU RYTHME DE LA FACADE Composition de la façade On cherchera àconcevoir un bâtiment qui : respecte le rythme des façades voisines, et qui en reprend les lignes de force (corniche,faitage, soubassement..) positionne les entrées des constructions de préférence face à l espace public propose un corps de bâtiment qui réduise la perception de masse grâce à des changements d échelle de volume, de matériaux ou de couleur recourt à des matériaux de construction et de couverture de qualité et développe les éléments de modénature qui enrichiront la façade avant comme la façade arrière. offre un dessin de façade avant, arrière et de toiture aussi bien travaillé puisse intégrer dans un socle (soubassement) des aires d agrément extérieures collectives pouvant aussi intégrer des principes de gestion différenciée des eaux pluviales crée un effet de socle par un travail fin de l enveloppement du rez-dechaussée par sa clôture. La clôture et le rez-de-chaussée du bâtiment ne doivent faire qu un. Source : www.portic.be Pour une réhabilitation ou une extension : Veiller à ce que les modifications, extensions et rénovations qui touchent les bâtiments anciens ayant un caractère patrimonial, respectent l échelle, les volumes et le caractère des bâtiments originaux. Reprendre les lignes verticales existantes dans le cas de nouveaux percements (en façade comme en toiture). Source : Poliris L ARCHITECTURE CONTEMPORAINE L architecture contemporaine et l utilisation de techniques innovantes peuvent impulser un nouveau dynamisme dans le quartier. Les espaces publics peuvent être mis en valeur par des formes bâties richement détaillées. En effet, l existence des caractéristiques architecturales propres à un quartier ne doit pas interdire toute forme de modernisation du bâti. Les opérations neuves peuvent impulser une évolution du style architectural du tissu urbain existant. Il ne faut pas se limiter àune imitation des styles anciens ni opter pour une construction de bâti en rupture totale avec le bâti existant. Le bâtiment neuf construit dans une façade urbaine constituée fera la transition entre le bâti ancien et la modernisation du bâti. Il s agira de s inscrire dans la même échelle et structure observées àl échelle du quartier. PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 19

Développer la ville intense En secteur peu dense L intégration des portes de garage est un exercice difficile qui doit répondre à des normes d accessibilité. En conséquence, le concepteur doit user de créativité pour une intégration impactant le moins possible la perception depuis l espace public. L objectif est de rendre l accès garage le moins visible possible depuis la rue. Pour cela positionner le garage : en retrait de la construction enterré ou semi enterré derrière un élément de serrurerie qui s intègre dans le traitement de la clôture du bâtiment. Sources: Territoires Sites et Cités Le Moniteur ABP ARCHITECTURE Intégration des enseignes et locaux d activité en rez-de-chaussée Le traitement des devantures commerciales ou d activité cherchera à respecter les principes suivants : proposer une colorimétrie compatible avec celle de la façade dans laquelle elle s inscrit limiter le nombre de couleurs privilégier les mises en lumière discrètes, ne mettant en valeur que l enseigne et non tout le bâtiment privilégier l implantation d enseignes soit dans le plan de la façade, soit perpendiculairement à la façade et sans empiéter sur le niveau du premier étage limiter le nombre d éléments en saillie s inscrire dans les lignes existantes de l architecture dans laquelle l enseigne s inscrit privilégier la simplicité du traitement intégrer les stores volets et grilles dans l architecture. Intégration des éléments techniques Les éléments techniques tels que coffret de gaz, électricité, eau, interphone, boite au lettre s intégreront : soit dans le corps du bâtiments par un travail soigné du soubassement soit dans les éléments de clôture. Les abris vélos devront être positionnés autant que possible à proximité de l accès voiture de l opération afin de faciliter leurs entrées et sorties dans l enceinte de la parcelle. Les locaux vélos devront, de préférence, être de 4m² minimum et judicieusement répartis, implantés au rez-dechaussée, à proximité immédiate des entrées, bien éclairés, accessibles facilement, sans sas ni marche et offrant une grande aisance de manœuvre. Ils seront de préférence équipés d attache cadre : les associations d usagers du vélo et la direction des transports de la CUD se tiennent à votre disposition pour vous aider à l aménagement de ces lieux. (Cf. www.droit auvélo.org) PLU de la communauté urbaine de Dunkerque Cahier de recommandations architecturales 2010 20