NOTRE DEVOIR ETHIQUE : La prise en charge précoce des troubles ventilatoires chez l enfant polyhandicapé



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NOTRE DEVOIR ETHIQUE : La prise en charge précoce des troubles ventilatoires chez l enfant polyhandicapé Journées de Perfectionnement En appareillage 4 et 5 juin 2009-ANGERS

Eviter l insuffisance respiratoire terminale Responsabilité médicale de prévention: Des déformations neuro-orthopédiques Des troubles de déglutition et fausses routes Des pneumopathies gravissimes EVITER LE CYCLE INFERNAL: Détresse respiratoire pronostic vital en jeu intubation en réa de-extubation impossible trachéotomie

PHYSIOPATHOLOGIE RESPIRATOIRE Ces enfants présentent souvent un syndrome mixte Un syndrome obstructif Un syndrome restrictif Créant une insuffisance respiratoire

Syndrome obstructif physiopathologie (1) Atteinte du drainage périphérique Atteinte des cils vibratils Hyperproduction de mucus Atteinte de la toux : Toux de bonne qualité une inspiration profonde une fermeture efficace de la glotte une contraction efficace des muscles expiratoires Débit de pointe de la toux

Syndrome obstructif physiopathologie (2) hernie hiatale +/- RGO troubles de déglutition fausses routes à la salive broncho-pneumopathie de déglutition crises convulsives répétées

Troubles de la déglutition: savoir les reconnaitre tômes directs Déglutitions répétées Épisodes asphyxiques Toux récurrente Régurgitations nasales Difficulté de mastication bavage tômes indirects Modification de la teneur alimentaire Modification de la durée des repas Diminution de l appétit et du plaisir de manger Perte de poids

Syndrome restrictif physiopathologie(1) volumes de réserve souvent amputés sous-utilisation de ces volumes de réserve ( d autant plus que l atteinte motrice est sévère) Sévérité des atteintes du rachis faiblesse des muscles respiratoires, du diaphragme chez les enfants médullaires, dénutris,neuromusculaires zones hypoventilées

Syndrome restrictif physiopathologie(2) Troubles de la croissance pulmonaire et thoracique ( hypercyphose, scoliose, hypotonie axiale Troubles de la croissance des alvéoles par défaut de mobilité du thorax Problème d évaluation, quels outils adaptés? (EFR impossible chez ces enfants)

FACTEURS AGGRAVANTS? L insuffisance respiratoire peut être aggravée: Facteurs limitant les possibilités de compensation ( appareillage mal adapté, plastron trop serré, sommeil, position décubitus horizontale, position latérale inadaptée Facteurs qui augmentent les dépenses énergétiques ( intervention chirurgicale, épisode infectieux. Facteurs gênant écoulement de l air et diffusion des gaz ( surinfection bronchique, troubles de la déglutition..

FACTEURS AGGRAVANTS? Facteurs iatrogènes : Benzodiazépines Anti-épileptiques Neuroleptiques Anti-spastiques Anti-tussifs Prudence ++++ oxygénothérapie à fort débit hypercapnie aggravée

QUELLE PRISE EN CHARGE? Prévention Respiratoire plus connue chez l enfant présentant maladie neuromusculaire( AFM), peu réalisée à ce jour chez l enfant polyhandicapé. Fait partie de la prise en charge globale Vise à briser le cycle auto-aggravant en entretenant les propriétés mécaniques de l appareil respiratoire ( lutter contre l enraidissement respiratoire, les déformations

QUELLE PRISE EN CHARGE? Prise en charge respiratoire Précoce ( dès le diagnostic de déficience respiratoire posée) Permanente du fait de la difficulté de récupération Personnalisée ( fonction de la pathologie de l enfant, de la situation individuelle..), indications bien posées

Les troubles respiratoires SAVOIR DÉPISTER l hypoventilation et le passage d une incapacité respiratoire à une insuffisance respiratoire

PREVENTION ANTI- INFECTIEUSE Vaccin antigrippe annuel Pneumo 23 pour les enfants à risque Surveillance de l état nutritionnel

Syndrome obstructif quelle prévention? (1) Prévention du RGO(1) posture couchée en proclive(30 ) Orthèse horizontale de posture pré-inclinée en mousse expansée( 30 ) Vitesse alimentation entérale réduite par pompe de nutrition programmable ( 50 ml/heure) Lutte contre troubles de la déglutition par posture adaptée ( CSA avec tétière, éviter hyper-extension de la tête)

Syndrome obstructif quelle prévention? (2) Prévention du RGO (2): Traitement médicamenteux: Prokinétique IPP traitement chirurgicaux: neuro-orthopédiques cure de scoliose thoracique digestif cure de hernie hiatale, Nissen

Syndrome obstructif quelle prévention? (3) Drainage bronchique par KINÉSITHERAPEUTE pluriquotidien Manuel si possible: aide à la toux technique d augmentation du flux expiratoire aspirations si nécessaire

Les aides au drainage Les postures de drainage recommandées chez les patients hypersecrétants Les aérosols: Au serum physiologique Corticoides bronchodilatateur

Les aides instrumentales au drainage Aide instrumentale : IPPB, relaxateur de pression Percussionnaire: effet mucolytique ++ cough assist

Aide instrumentale : IPPB IPPB: Intermitente Positive Pressure Breathing ou relaxateur de Pression ( alpha 200 A et E) Générateur de débit à réglage de pression Mode de ventilation mécanique de la pression inspiratoire ( P positive) dans les voies aériennes, favorise l expansion alvéolaire Expiration passive ramène l ensemble thorax/poumon à sa position de repos: CRF capacité résiduelle fonctionnelle Évaluation : peu d études sur l IPPB et le désencombrement bronchique

Cas Clinique; Angelo Garçon de 3 ans Retard du développement découvert vers 6 mois, étiologie indéterminée à ce jour, neurodégénérative? Encombrement bronchopulmonaire ++ Nécessité de drainage bronchique biquotidien par kinésithérapeute Aide au drainage est décidé par alpha200 enfant

Cas Clinique: Romain Jeune adulte de 20 ans Retard du dévelopement par anoxie néonatale Pneumopathies à répétition surtout hivernales Suspicion de pneumopathie de déglutition Bilan déglutition : normal, pas d indication de gastrostomie malgré la pression des équipes ( repas très long ½ à ¾ d heure) Essai de relaxateur de pression, tous les jours

Cas clinique : Romain Amélioration rapide de son état respiratoire Pneumopathie 1 seule cet hiver Alimentation per os conservée

Relaxateur de pression Peu d études sur IPPB et le désencombrement bronchique Etude faite lors atélectasies Préparation avant intervention chirurgicale Utilisation pour délivrer des aérosols médicamenteux

Aide instrumentale : IPV IPV: Ventilation à Percussion Intrapulmonaire: Prévention de la décompensation respiratoire Méthode non invasive Mobilisation thérapeutique de secrétions bronchiques Technique ventilatoire qui délivre de petits volumes à haute fréquence et haut débit d air aux bronches avec pression variable Ouverture des voies aériennes et mobilisation des secrétions intrabronchiques+++

Aide instrumentale:cough assist Faiblesse de la toux d expectoration expose le patient restrictif sévère à un risque accru d infections respiratoires. Insufflation/exsufflation mécanique le débit de pointe de la toux Aide inspiratoire par P + ( aide inspiratoire) puis aide expiratoire par pression négative crée une aide technique à la toux ( patient restrictif++ et fatigué++)

Les troubles respiratoires quelle évaluation? (1) Comment évaluer? Sur la clinique Par des examens paracliniques Cependant il paraît évident que les volumes de réserve de ces enfants sont variables et souvent amputés.

Les troubles respiratoires quelle évaluation? (2) A) La clinique: Important de connaître l état basal de l enfant Établir des fiches de base avec les constantes: SPO2, FC, FR Utiliser le score de dyspnée ( score de Silverman)

signe Insp. Score de Silverman cotation 0 1 2 tirage intercostal abs modéré intense et sus-sternal entonnoir xyphoïdien balancement thoraco-abdominal battement des ailes du nez abs modéré Intense respiration synchrone thorax immobile respiration paradoxale abs modéré Intense Exp. geignement abs audible au stéthoscope audible à l oreille Supérieur à 3 danger

LA FR : Les troubles respiratoires le dépistage (1) Les paramètres FR et VC sont des marqueurs précoces de l état de détresse respiratoire ( rapport VC/FR) Le débit respiratoire restant constant (D=FR x VC) Une de la FR entraine une VC d où une polypnée superficielle donc peu efficace. La dyspnée n est-elle pas le signe de la douleur de l insuffisant respiratoire?

Les troubles respiratoires le dépistage (2) B) La paraclinique : quels examens complémentaires adaptés aux enfants polyhandicapés?? Enregistrements de SPO2 nocturne Polysomnographie permettant de mettre en évidence des apnées et connaître leurs origines ( centrale ou obstructive?) Gazométrie ( PA02, PCO2), artérielle, veineuse douloureuse. Enregistrement de capnie non invasive

Insuffisance respiratoire quelle prise en charge (1) Lorsque hypoventilation ( PCO2 > 45) même compensée : doit-on mettre en place une VNI? ( ventilation non invasive) Doit-on seulement y avoir recours dans les situations de décompensation au cours des épisodes infectieux, pneumopathie aigue quand le drainage bronchique devient inefficace, le kinésithérapeute démuni?

Insuffisance respiratoire quelle prise en charge?(2) VNI pourrait-elle éviter à l enfant une hospitalisation aux urgences en état de détresse respiratoire? Une insuffisance respiratoire terminale? Un décès par mort subite? Détresse respiratoire en unité de soins intensifs: Problèmes éthiques, acharnement, arrêt des soins?

VNI Comment ça marche? Comment on fait? Limiter risques et complications

VNI Mise en place pour éviter la ventilation mécanique invasive et ses complications Ventilation intermittente, non invasive sans intubation Quand commencer? PaCo2 >45 mmhg Acidose respiratoire ph<7,35 FR>25 chez adulte, FR> 35-40 chez l enfant

VNI par BI PAP BI-PAP: Bi-Level Positive Airway Pressure PaCO2 ajout d une aide ispiratoire PO2 par pression positive en fin d expiration Augmenter la ventilation alvéolaire sans intubation oxygénation en recrutant des alvéoles et l hypercapnie causer par l hypoventilation.

VNI Mise en place d un masque facial ou nasal Réglages: Aide inspiratoire 8 à 15 cm H2O ± PEEP expiratoire positive airway) Durée fonction de la tolérance: 30 mn à 3h / jour Surveillance +++: fuites n du masque, distention gastrique, point de compression ( nez)

Ventilation invasive Lors de l echec des actions de prévention Lors d une aggravation subite, de détresse respiratoire En cas d urgence vitale Intubation, trachéotomie et ventilation invasive

CONCLUSION Les prises en charge orthopédique, chirurgicale, digestive sont actuellement systématiques, précoces, il ne serait pas question de revenir en arrière sur les progrès accomplis depuis les années 80. La prise en charge respiratoire précoce n est à ce jour pas systématique en raison des nombreuses questions qui restent en suspend Se pose le problème de l évaluation de nos pratiques professionnelles quels outils?

CONCLUSION Ces questionnements sont bien évidemment à partager avec: Les familles de l enfant Les rééducateurs kinésithérapeutes Les équipes pluridisciplinaires auxquelles il faudra expliquer les différentes techniques et les former à leur utilisation.