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Transcription:

1

AVANT-PROPOS Je tiens Å remercier tout particuliçrement Monsieur WOJTAZEWSKI, Directeur du magasin, Monsieur EFFROI, Directeur gestion logistique, HÄlÇne MATEO, Juliette RAKOTO, Corinne REY, Florelle HAUTTECOEUR, et tout le personnel du magasin CASTORAMA BÄziers pour leur accueil chaleureux et leur aide. 2

SOMMAIRE INTRODUCTION Page 1 1 ere partie : Analyse stratägique de la firme Historique de la firme Page 3 I CaractÄristiques des produits-marchäs Page 4 1. Les marchäs et leur structure ; l Ävolution des normes de consommation et des conditions de la demande. 2. Les donnäes institutionnelles : normes, accords internationaux, lägislation. 3. La dynamique concurrentielle : prix et autres facteurs ( qualitä, disponibilitä, service, ) ; diffärenciation, röle des marques. Page 4 Page 4 Page 5 II CaractÄristiques de l entreprise Page 6 1. Structure juridique et mode de contröle. Page 6 2. Produits, marques, position de marchäs. Page 7 3. Implantations, technologies, systçme de distribution. Page 9 4. Emplois et qualifications, salaires et conditions de travail. Page 10 5. Situation financiçre. Page 11 6. CaractÄristiques socio-politiques. Page 14 3

III Les stratägies de compätitivitä Page 15 1. La compätitivitä orientäe Ü coáts-prix-marges à. Page 15 2. La compätitivitä orientäe Ü hors prix à. Page 16 IV Les stratägies de däveloppement Page 17 1. Les axes de däveloppement. Page 17 2. Les modes de däveloppement. Page 19 V Les stratägies É ressources Ñ Page 20 1. Homme, savoirs et organisation. Page 20 2. Ressources financiçres. Page 21 VI Performances Page 22 1. Performances techniques. Page 22 2. Performances Äconomiques. Page 22 3. Performances financiçres. Page 22 4. Performances sociales. Page 22 VII SynthÖse et Ävolution prävisible Page 23 4

2 e partie : activitäs räalisäs lors du stage I La chaüne logistique Page 25 1. Les flux physiques Page 25 2. Les flux informatiques Page 26 3. L E.D.I., facteur clä du succçs de l entreprise Page 27 II La saisie des factures d achat Page 29 1. Factures papier Page 29 2. Factures E.D.I. Page 32 3. Facture d avoir Page 32 III - Le traitement des journäes de vente Page 33 IV Le traitement comptable Page 35 1. La saisie Page 35 2. Les rapprochements bancaires (le lettrage) Page 35 CONCLUSION Page 37 5

INTRODUCTION Dans le cadre de mes Ätudes en gestion j ai choisi d effectuer mon stage de DEUG au magasin CASTORAMA de BÄziers pour mieux connaçtre le secteur de la grande distribution et les techniques de gestion et commerciales propre É ce secteur. D autre part, le choix de cette entreprise fut motivä par la diversitä des mätiers qui sont proposäs. Comme je n ai pas encore choisie une späcialitä il m a paru judicieux de ne pas se limiter É un seul service de l entreprise. J ai donc effectuä mon stage tour É tour au service logistique, au service administratif et au service comptable. J ai profitä de cette päriode de stage pour Ätudier les rouages d une fonction centrale dans la grande distribution : la logistique. Le präsent rapport est constituä : - d une analyse stratägique du groupe dans son ensemble pour laquelle je me suis grandement inspirä du plan suivi lors des cours de management de Monsieur PEREZ, - de l Ätude de la chaçne logistique de CASTORAMA, - de la description des travaux effectuäs lors du stage. 6

1 ere PARTIE ANALYSE STRATEGIQUE DE LA FIRME 7

HISTORIQUE DU GROUPE CASTORAMA DUBOIS INVESTISSEMENT CASTORAMA B&Q 1969 : Ouverture par Christian DUBOIS du premier magasin CASTORAMA Å Englos dans le Nord de la France, sur 5 000 mâ. 1979 : CrÄation de la SociÄtÄ Holding DUBOIS INVESTISSEMENTS 1969 : Richard Block et David Quayle ouvrent un magasin de quincaillerie et de däcoration Å l enseigne B&Q, dans un ancien cinäma de Southampton. 1979 : B&Q (8 magasins) entre en bourse pour financer son expansion. 1980 : B&Q rejoint le groupe WOOLWORTH 1988 : DÄbut de l expansion internationale avec l inauguration du premier magasin Italien. CASTORAMA rentre au rçglement mensuel de la bourse de Paris. 1989 : La Holding WOOLWORTH est renommä KINGFISHER. 1993 : PremiÇre ouverture en Allemagne Å Castrop Rauxel. Lancement du concept BRICO DEPOT Å Reims. 1994 : Ouverture en Belgique Å Courtrai 1997 : Ouverture en Pologne Å Varsovie et au BrÄsil Å Sao Paulo Reprise de RENO DEPOT : 11 magasins au QuÄbec. 1998 : IntÄgration de B&Q dans le groupe CASTORAMA DUBOIS INVESTISSEMENTS en däcembre. KINFISHER rentre au capital du groupe suite Å l apport de sa filiale B&Q 1994 : Lancement du concept warehouse (15 000 mâ) 1998 : B&Q s implante en Asie et ouvre son premier magasin Å Shanghai. 8

I CaractÄristiques des produits-marchäs 1. Les marchäs et leur structure ; l Ävolution des normes de consommation et des conditions de la demande. Le marchä de la distribution späcialisä de produits de bricolage a connu un fort däveloppement en France dans les annäes 1970 et 1980 et s est poursuivi dans les annäes 1990. A l heure actuelle la demande reste soutenue mais la progression est moins importante que par le passä. Le marchä franäais est estimä Å 16,8 milliards d Euros mais n a progressä que de 3.4% en 2001 (selon l indice FFB). Au Royaume-Unis le marchä de la grande distribution de produits de bricolage est relativement nouveau et il connaãt une forte croissance notamment par le fait que les habitations sont relativement anciennes. Au niveau mondial le marchä du bricolage est estimä Å plus de 442 Milliards d Euros. D une faäon gänärale les consommateurs ne recourent plus au bricolage dans un simple soucis de räparation ou d Äquipement mais pour l amänagement de leur espace de vie en fonction de leur sensibilitä personnelle. La gente fäminine est de plus en plus nombreuse Å s intäresser au bricolage mais leurs attentes sont diffärentes de celles des hommes. Selon un sondage IFOP / CASTORAMA neuf femmes sur dix bricolent. Leur domaine de prädilection reste la däcoration mais elles sont de plus en plus nombreuse Å räaliser de gros travaux. 2. Les donnäes institutionnelles : normes, accords internationaux, lägislation. La loi franñaise en matiöre d urbanisation et d amänagement du territoire est relativement restrictive au regard des lägislations des autres pays europäen (Grande-Bretagne, Italie,...). Les deux principaux textes de loi en matiöre d amänagement du territoire en ce qui concerne les Ätablissements commerciaux sont : - la loi du 27 däcembre 1973 d orientation du commerce et de l artisanat, dite loi Ü Royer á. Elle Ädicte, entre autres choses, les conditions näcessaires É la cräation, au transfert, É l extension, a la räouverture au public d un magasin ainsi que les regroupements de magasins. - Le däcret du 9 mars 1993 relative É l autorisation d exploitation commerciale. 9

La cräation d un magasin d une surface de vente supärieure Å 300 mâ est soumise Å autorisation. Lorsque le projet porte sur la cräation ou le transfert d un magasin d une surface de vente supärieure Å 6000 mâ une enquåte publique est näcessaire. Les frais de l enquåte sont Å la charge du demandeur. La räouverture au public sur un måme emplacement d un magasin d une surface de vente supärieure Å 300 mâ, et dont les locaux ont cessä d åtre exploitäs pendant deux ans est soumise Å autorisation. Une procädure devant le C.D.E.C. doit åtre engagäe afin d obtenir les autorisations. Le nombre d autorisations de cräation de grandes surfaces ne cesse de diminuer, surtout depuis le däcret du 9 mars 1993 (gel des ouvertures en 1993). 3. La dynamique concurrentielle : prix et autres facteurs (qualitä, disponibilitä, service), diffärenciation, rále des marques. La taille du groupe CASTORAMA DUBOIS INVESTISSEMENT (3 e groupe Mondial et 1 er EuropÄen dans son secteur) lui permet de proposer des prix attractifs dans l ensemble de ses enseignes grçce Å l importance de la centrale d achat et une chaãne logistique bien maãtrisä. Le groupe propose dans ses magasins de nombreux services Å sa clientçle Parmi ces services nous pouvons citer : - les Ü castostages à qui sont des formations proposä Å ses clients, - la location de certains outils et biens, - la pose Å domicile par des artisans qualifiäs, - une aide personnalisäe et des fiches conseils, - la livraison Å domicile ou pour les professionnels directement sur un chantier, - des stocks importants et un vaste choix de produits, - la garantie de produits de qualitä et des techniques de pointe, - une carte de fidälitä. Ainsi CASTORAMA se veut proche de ses clients et de leurs attentes. 10

D autre part, le groupe CASTORAMA DUBOIS INVESTISSEMENT a diffärenciä ses formules de magasins. Il a lancä au Royaume-Unis, au Canada et en France, le concept d entrepöt sous les enseignes B&Q WAREHOUSE, RENO DEPOT et BRICO DEPOT. Le groupe a aussi lancä des sites internet marchands en France (CASTORAMA DIRECT) et au Royaume-Unis (SCREWFIX DIRECT, DIY). Le groupe dispose d une enseigne Ü phare à dans chaque pays oé il est implantä, CASTORAMA en France, B&Q au Royaume-Unis, mais aussi KOCTAS en Turquie et RENO DEPOT au QuÄbec. II CaractÄristiques du groupe. 1. Structure juridique et mode de contrále Le groupe CASTORAMA DUBOIS INVESTISSEMENT (C.D.I.) est une sociätä en commandite par action (S.C.A.) au capital de 157 838 034 Euros et autant d actions puisque leur valeur nominale est de un Euro, au 31/12/2001. Le groupe est contrölä par plusieurs organes : un conseil de gärance präsidä par M. Jean-Hugues Loyez qui est Ägalement le präsident directeur gänäral (PDG) du groupe, une assembläe des commanditäs präsidä par Sir Geoffrey Mulcahy (C.E.O. de KINGFISHER plc), un conseil de surveillance präsidäe par M. Christian Dubois et qui comprend huit membres un ComitÄ d Audit composä de huit membres et präsidä par M. Bernard Thiolon qui est Ägalement membre du Conseil de Surveillance. 11

La mission du ComitÄ d Audit porte sur l analyse et la maãtrise des risques, la qualitä du reporting et le contröle interne de la sociätä. Au sein du conseil de gärance et de l assembläe des commanditäs plusieurs sociätäs tierces sont repräsentäes : SOCODI, EIJJVOGEL, HALCYON, MARTIN PECHEUR, PESCADOR, et le principal actionnaire du groupe : KINGFISHER plc qui dätenait 56,2% du capital de la sociätä au 31/12/2001 mais seulement 50 % des droit de vote au conseil de surveillance. Cependant, la sociätä KINGFISHER vient de lancer une OPA sur les actions dätenus par les actionnaires minoritaires pour prendre intägralement le contröle du groupe. Le groupe C.D.I. a Ägalement Ämis un emprunt obligataire convertible en actions en 1996 et dispose d un fond commun de placement (FCP) dänommä Ü Castorama Participation à destinä Å ses salariäs. Les comptes du groupe sont auditäs par Cooper & Lybrand (membre de Price Waterhouse Coopers), Deloitte Touche Tohmatsu et le cabinet Mazars & Guerard. 2. Produits, marques et positions de marchäs Les magasins CASTORAMA se composent gänäralement de dix rayons räpartis en grands univers faisant la distinction entre espaces techniques, däcoration, et saisonniers. L enseigne B&Q räpartit ses magasins en cinq univers : bricolage lourd, däcoration, bains-cuisines, jardin, bçti. 12

Selon l enseigne la gamme de produits est diffärente. Pour DUBOIS MATERIAUX, enseigne destinäe Å une clientçle de professionnels, les diffärentes classes de produits sont : - isolation, - couverture, - bois-panneaux, - produits lourds, - carrelage, - sanitaire, - menuiserie, - plafond, - chauffage, - Ävacuation et pvc. Les fournisseurs de DUBOIS MATERIAUX sont principalement Franäais, Belge, Italiens, Espagnol et Anglais. Parmi eux nous pouvons citer notamment LAFARGE, ISOVER (isolation) ; IMERYS (couverture) ; TERCA (produits lourds) ; ROCA (sanitaire). En ce qui concerne l enseigne CASTORAMA les classes de produits vendus sont : - chauffage, - outillage, - däcoration-peinture, - rangement, - salle de bain, - cuisine, - jardin, - revåtement des sols, - ÄlectricitÄ, - Älectronique, - bois-panneaux, - säcuritä. 13

produits. Outre les produits de ses fournisseurs, le groupe commercialise en France sous la marque CASTORAMA une gamme Ätendu de Le nombre total de räfärences proposäs varient selon l enseigne du groupe de 18000 Å 40000. Le groupe C.D.I. est le 3 e groupe Mondial dans le secteur de la grande distribution de matäriel de bricolage (1 er groupe EuropÄen) derriçre l AmÄricain HOME DEPOT (nè 1 Mondial). Cependant la confrontation n est pas frontale avec HOME DEPOT. En effet, ce dernier est surtout implantä en AmÄrique du Nord (Etats-Unis et Canada) et peu präsent en Europe, contrairement au groupe C.D.I. oé la präsence en Europe est importante mais relativement peu affirmä au Canada, pour l instant. Le groupe est cependant concurrencä en France par plusieurs enseignes comme LEROY MERLIN, BRICORAMA et Mr BRICOLAGE. Il subit Ägalement la concurrence d enseignes späcialisäs dans l une des gammes de produit qu il propose. Par exemple la sociätä JARDILAND en ce qui concerne le jardinage ou l enseigne LAPEYRE (contrölä par SAINT GOBAIN) pour le bois et la menuiserie, L enseigne CASTORAMA est le leader du marchä franäais du bricolage (estimä Å 16,8 milliards d Euros). De plus, selon le palmarçs Inforco 2000 les consommateurs franäais placent CASTORAMA au 1 er rang en terme de dynamisme et d innovation. L enseigne DUBOIS MATERIAUX est elle aussi leader sur le marchä franäais des professionnels (le chiffre d affaire Å augmentä de 12 % dans un secteur lui-måme en progression de 8 %). Au Royaume-Unis l enseigne B&Q dätient 11,2 % de part de marchä ce qui en fait le numäro un sur le marchä Britannique et elle poursuit un ambitieux programme de däveloppement sur ce marchä fortement concurrentiel. SCREWFIX DIRECT est le leader britannique de la vente Å distance et par internet de produits de bricolage. Plus de 9 % des ventes au Royaume-Unis sont effectuäes via internet. RENO DEPOT possçde la meilleure moyenne de ventes par magasin au QuÄbec. 14

En Pologne, l enseigne CASTORAMA confirme sa position de leader sur le marchä du bricolage. D autre part, le groupe C.D.I. poursuit son implantation en Allemagne (1 er marchä EuropÄen), en Belgique et sur les marchäs Ämergeants tel le BrÄsil, la Turquie, Taiwan, et la Chine continentale. 3. Implantations, technologies, systömes de distribution Toutes enseignes confondues le groupe C.D.I. dispose de 568 magasins au 31/12/2001. En France, sont implantäs 107 magasins CASTORAMA d une surface moyenne de 8 700 mâ, 47 magasins BRICO DEPOT d une surface moyenne de 4 800 mâ, et 13 magasins DUBOIS MATERIAUX, situäs Å proximitä des grandes villes (Toulouse, Marseille, Lyon, Metz, Paris, Lille, et Nantes). Au Royaume-Unis sont implantä 233 magasins B&Q SUPERCENTER, d une surface moyenne de 3 900 mâ, 86 magasins B&Q WAREHOUSE d une surface moyenne de 11 200 mâ. En outre, le groupe C.D.I. possçde : - 6 magasins CASTO DEPOT d une surface moyenne de 8 700 mâ en Allemagne, - un magasin CASTO DEPOT d une surface de 5 200 mâet un magasin CASTORAMA d une surface de 12 100 mâ en Belgique, 15

- 14 magasins CASTORAMA d une surface moyenne de 10 100 mâ en Pologne, - 13 magasins CASTORAMA d une surface moyenne de 6 800 mâ en Italie, - un magasin B&Q WAREHOUSE en Irlande - 3 magasins CASTORAMA d une surface moyenne de 8 800 mâ au BrÄsil, - 14 magasins RENO DEPOT d une surface moyenne de 12 200 mâ et 6 magasins THE BUILDING BOX d une surface moyenne de 13 700 mâ au Canada, - 14 magasins B&Q d une surface moyenne de 4 100 mâ Å Taiwan, - 6 magasins B&Q d une surface moyenne de 10 500 mâ en Chine, - 5 magasins KOCTAS d une surface moyenne de 4 300 mâ en Turquie. Les fonctions achats et produits ont ÄtÄ centralisäs entre les enseignes du groupe, des rapprochements s effectuent Ägalement dans le marketing et le commerce Älectronique afin d exploiter au mieux les synergies entre les diffärentes enseignes. Les systçmes d informations du groupe sont en cours d harmonisation, notamment sous l Ägide de la filiale GETINOR qui occupe le röle de SSII interne dans six pays. Des bases de donnäes communes facilitent les comparaisons et les Ächanges entre les enseignes du groupe. Depuis Mai 2000, CASTORAMA France soumet ses fournisseurs Å un audit complet concernant la qualitä, l Äthique, et l environnement. Ils sont par ailleurs encouragäs Å s inscrire dans un domaine de progression tel que la däfinit la norme ISO 14 000. 4. Emplois et qualifications, salaires et conditions de travail. Au total le groupe compte 49 358 collaborateurs au 31/01/2002. Parmi les salariäs le groupe comprend 2999 cadres, 5351 agents de maãtrise et 41 008 ouvriers ou employäs. Plus de 9 000 collaborateurs ont ÄtÄ embauchäs en 2001. 16

Au sein de chaque magasin les mätiers qu il est possible d exercer sont les suivant : o o o o o o o o o o o Directeur de magasin, Directeur gestion et logistique, Assistant de direction, Responsable logistique, Chef de rayon, Conseiller vendeur, Comptable, Responsable de caisse, Responsable relations clientçle, Hàtesse d accueil,. Chaque annäe tout les collaborateurs, quelque soit leur rang hiärarchique sont soumis É une Ävaluation de leur supärieur. Cet entretien a pour but de däterminer la motivation et l engagement tout au long de l annäe de chaque collaborateur et de däfinir leur augmentation (financiöre ou d Ächelon). L enseigne CASTORAMA respecte la räglementation en matiöre sociale. Le personnel peut se syndiquer, il dispose de repräsentants et d un ComitÄ d entreprise. Un accord sur la räduction du temps de travail est signä depuis le mois de janvier 2001. 17

5. Situation financiöre Le groupe C.D.I. a räalisä un chiffre d affaires (CA) de 9,5 milliards d Euros en 2000, en progression de 15 % par rapport É l annäe 2000, et de 38.4 % en trois ans. Sur cinq ans le CA a connu un bon de 318 %. Le CA se räpartie de la fañon suivante : 55 % des ventes du groupe se sont effectuäes au Royaume-Unis, avec une progression de 14,5% 31 % des ventes du groupe se sont räalisäes en France, avec une progression de 5,7 % A l international la part des ventes du groupe ne repräsente que 17 % mais elles enregistrent la plus forte progression puisqu elle s ÄlÖve É 24,1 % La marge commerciale s ÄlÖve É 3.5 milliards d Euros soit un taux de marque de 37.7 %. La progression du taux de marque est de 14.2 %. Elle est supärieure É l Ävolution du C.A. L EBIT (EBE) s ÄlÖve É 978 millions d Euros en progression de 17 % par rapport É l exercice präcädent. L EBITDA (räsultat d exploitation) a progressä de 11.2 % en 2001 et se situe É 693 millions d Euros. Il a connu une progression de 341 % en cinq ans. Il repräsente 7,3 % du Chiffre d affaires. Le räsultat financier repräsente une charge de 21 millions d Euros, ce poste prend principalement en compte le coät de financement des investissements, la charge constatä est donc la consäquence de la hausse de la dette du groupe. Le bänäfice net consolidä s ÄlÖve É 406 millions d Euros en 2000, en progression de 2,5 % sur un an mais de 12,5 % une fois les charges exceptionnelles soustraites sur une annäe, de 26,4 % sur trois ans et de 393 % sur cinq ans. Toutefois, la progression sur cinq ans est Å relativiser dans la mesure oé la taille du groupe a changä ÄnormÄment lors du rapprochement avec B&Q (däcembre 1998). 18

Analysons maintenant les postes du bilan consolidä. L actif net immobilisä s ÄlÖve É 3 milliards d Euros contre 2,5 milliards d Euros l annäe präcädente. Cette augmentation traduit principalement les investissements et les acquisitions effectuäs au cour de l annäe (diminuä des dotations aux amortissements). L actif circulant s ÄlÖve, quant É lui, É 2,5 milliards d Euros contre 2.2 milliards d Euros l annäe präcädente. Le poste qui a le poids le plus important est le poste stocks pour 1,5 milliards d Euros. Au passif, les capitaux propres s ÄlÖvent É 2,3 Milliards d Euros et ont enregisträ une variation positive de 400 millions d Euros. Cette variation provient, d une part, du bänäfice de l exercice 2000 diminuä des dividendes versäs et, d autre part d augmentation de capital, primes d Ämission comprises, pour un montant de 14 Millions d Euros. Le total des dettes financiöres (emprunts et concours bancaires courants) s ÄlÖve É 626 millions d Euros auxquelles il faut ajouter le compte courant de KINGFISHER plc d un montant de 520 millions d Euros. Compte tenu des disponibilitäs et des placements de träsorerie inscrits É l actif du bilan, pour prös de 140 millions d Euros, la dette financiöre nette du groupe est de 1,3 milliards d Euros en hausse de 0,3 milliards d Euros. Le concurrent le plus särieux sur le sol franñais et en Europe est Leroy Merlin (2 e groupe europäen et 6 e groupe mondial). Faute de donnäes financiçres suffisantes je n ai pas pu comparer les räsultats de Leroy Merlin avec ceux de C.D.I. En revanche, j ai pu me procurer suffisamment d informations pour comparer les räsultats de BRICORAMA avec ceux de C.D.I. pour l exercice 2000. On se rend compte que le CA de BRICORAMA est bien infärieur a celui du groupe C.D.I. puisque leur CA est de 454, 8 millions d Euros, soit environ 18,5 fois moins que C.D.I. En terme de progression le CA de BRICORAMA Å progressä de 4,4 % contre 23% pour C.D.I. C.D.I.) Leur räsultat d exploitation est lui aussi en retrait Å 23,9 millions d Euros et sa progression est trçs faible (1,7 % contre 20,4 % pour Le räsultat financier repräsente un produit de 1,9 millions d Euros. Cependant BRICORAMA n a pas autant investi que C.D.I. ce qui explique cet Äcart favorable. Le BÄnÄfice net consolidä, quant Å lui progresse de 10,8 % (contre 23,4 % pour C.D.I.) est s ÄlÇve Å 14,4 millions d Euros. 19

Les capitaux propres passent Å 97 millions d Euros en 2000 contre 1,1 milliards d Euros pour le groupe C.D.I. En tout Ätat de cause il apparaãt que les räsultats de BRICORAMA sont bien infärieurs Å ceux de C.D.I. Toutefois, il apparaãt Ägalement que la taille de la sociätä BRICORAMA n a,elle aussi, rien Å voir avec celle de son concurrent : C.D.I. qui est implantä dans de nombreux pays. Le groupe C.D.I. Ätant de rang mondial, il est intäressant de comparer sa situation financiçre avec un Ü gäant à dans son domaine d activitä : HOME DEPOT (Nè1 mondial) et ce måme si les deux firmes ne se concurrence que sur le marchä canadien, oé le groupe C.D.I. est considärä comme un nouvel entrant. Pour comparer l amäricain HOME DEPOT et le groupe C.D.I. j ai appliquä aux chiffres du groupe amäricain un taux de change de 1 Dollar vaut 1,1 Euros. Le chiffre d affaires (net sales) de HOME DEPOT est de 45,7 milliards de Dollars soit 50,27 milliards d Euros soit presque six fois le C.A. de C.D.I.(8,4 milliards d Euros). Ce C.A. est en progression de 19 %.par rapport Å l exercice präcädent contre une progression de 23 % pour C.D.I. Le räsultat d exploitation (operating incomes) s Ätablit pour HOME DEPOT Å 4,2 milliards de Dollars soit 4,6 milliards d Euros contre 639 millions d Euros pour C.D.I. avec, cependant une progression moins importante pour HOME DEPOT que pour C.D.I. (10,1 % contre 20,4%). Le räsultat financier (interest net) s ÄlÇve Å 26 millions de Dollars soit 28,6 millions d Euros contre une charge de 13 millions d Euros pour le groupe C.D.I. Le bänäfice net consolidä (net earning) s ÄlÇve Å 2 581 millions de Dollars soit 2 839 millions d Euros contre 396 millions d Euros pour le groupe C.D.I. soit une bänäfice sept fois supärieur Å celui du groupe C.D.I., en progression de 11,25 % contre 23,4 % pour le groupe C.D.I. Leur marge commerciale (gross profit) est de 13,7 milliards de Dollars soit 15,07 milliards d Euros cinq fois supärieure Å celle de C.D.I. En progression, la marge commerciale de HOME DEPOT est de 19,9 % contre 23,2 % pour C.D.I. 20

L actif circulant (current assets) de HOME DEPOT s ÄlÇve Å 7,8 milliards de Dollars soit 8,58 milliards d Euros contre 2,2 milliards d Euros pour le groupe C.D.I. L actif immobilisä (net property and equipment) s ÄlÇve Å 13 milliards de Dollars soit 14,3 milliards d Euros contre 2,5 milliards d Euros pour le groupe C.D.I. Les capitaux propres de HOME DEPOT sont de 15 milliards de Dollars soit 16,5 milliards d Euros contre 1,9 milliards d Euros pour le groupe C.D.I. Au final, les moyens et les räsultats de HOME DEPOT sont bien plus important que ceux de C.D.I. Cependant, les deux groupes n occupent pas les måmes marchäs (Å l exception du Canada), leur concurrence est donc surtout dans les moyens financiers dont ils disposent. 6. CaractÄristiques socio-politiques et culturelles D un point de vue social le groupe est trös engagä notamment dans les œuvres de bienfaisance et dans la protection de l environnement 21

B&Q däfini des actions de voisinage qui vont des aides apportäs par les magasins aux associations caritatives locales Å l amälioration des conditions de travail dans les pays en däveloppement. Un systçme d aides financiçres (Ü you can do it award à) a Ägalement ÄtÄ mis en place au niveau national afin d aider les organismes locaux Å ränover leurs bçtiments et leurs terrains. L accçs des magasins est facilitä pour les personnes Å mobilitä räduite. D autre part, B&Q mçne depuis dix ans une trçs active politique environnementale. Par exemple l enseigne ne commercialise que des produits en bois certifiäs par des experts indäpendants et dont la matiçre premiçre est issue de foråts gäräes de maniçre Äcologique et durable. B&Q s est par ailleurs engagä Å räduire de 20 % le transport de ces produits par la route au profit du rail au cours des deux prochaines annäes. En räcompense de ses efforts dans le domaine de l environnement et de ses initiatives en faveur de l ÄgalitÄ des chances B&Q a reäu deux prix Ü Business in the community à au cours de l annäe 2000. L enseigne CASTORAMA, quant Å elle, adhçre au Club ProForåts qui pläbiscite une gestion responsable des ressources forestiçres. D autre part, l enseigne CASTORAMA a mis en place une cellule de veille destinäe Å garantir la säcuritä et la santä des consommateurs. Dans le domaine du mäcänat sportif, l enseigne CASTORAMA finance une Äquipe cycliste präsente sur le circuit professionnel, et sponsorise de nombreux sportif notamment des personnes handicapäs. Enfin, RENOT DEPOT a pour sa part crää en 2000 au Canada une Fondation chargä de mettre en pratique l engagement social et environnemental de l enseigne. Son action se traduit notamment par des dons en faveur d organismes caritatifs et par la prise en compte des exigences Äcologiques dans le choix des produits et dans la gestion des sites. 22

III Les stratägies de compätitivitä 1. la compätitivitä orientäe É coàts-prix-marges Ñ En tan t qu acteur majeur sur le plan national et international dans la distribution de produits de bricolage, CASTORAMA dispose d un pouvoir de nägociation important sur ses fournisseurs. Il bänäficie de remises particuliörement importantes (jusqu É 72 %) gråce aux quantitäs qu il peut acheter. Les remises peuvent Ägalement porter sur la präsence de gamme dans les rayons, sur les dächarges de responsabilitäs SAV, et sur le risque fournisseur. Les marges sont trös diffärentes d un rayon É l autre et au sein mçme de chaque rayons entre les produits vendus. A titre d exemple, la marge moyenne pour le rayon jardin est de 28 % tandis que celle du rayon quincaillerie atteint 45 % 2. La compätitivitä orientäe É hors prix Ñ Le Groupe C.D.I. lance räguliörement des opärations de promotion dans ses diffärentes enseignes. Par exemple durant le mois d Avril l enseigne CASTORAMA a lancä Ü la fçte de l investissement á oé elle proposait des offres promotionnelles pour un produit nouveau chaque jour. Cette opäration s est accompagnäe d une campagne publicitaires dans les mädias suivant : radio, affichage, presse, internet. Le budget publicitaire pour l annäe 2001 a ÄtÄ de 149 millions d Euros. 23

D autre part, un catalogue est diffusä dans chaque enseigne du groupe 10 fois par an avec des prix personnalisäs par magasin. Au Royaume-Uni il est diffusä auprçs de dix millions de foyer. Par ailleurs, la communication de l enseigne CASTORAMA est räguliçrement primä. Par exemple elle a reäu cette annäe le prix Ü Echo d Or à, prix qui est däcernä par la presse sur la base du choix du public. les clients. L enseigne CASTORAMA entretien sa notoriätä en intensifiant son marketing relationnel marquä par des rendez-vous räguliers avec IV - La stratägie de däveloppement 1. les axes de däveloppement La stratägie du groupe C.D.I. s appuie sur deux axes : d une part, la diversification des concepts des magasins, d autre part, la diversification des pays oé il est implantä. - Le portefeuille concepts : la montä du format entrepçt Dans les annäes Å venir, le groupe C.D.I. va redäployer ses diffärents concepts. En France, seul les magasins CASTORAMA d une surface de plus de 5000 mâ devraient åtre conserväs sur le long terme. 24

Les autres magasins CASTORAMA devraient d ici cinq ans åtre transformäs en BRICO DEPOT ; le concept de BRICO DEPOT Ätant jugä plus porteur et donc plus rentable Å terme. D autre part le concept CASTO L ENTREPOT est en phase de lancement. S il est un succçs ce format de magasin pourrait se dävelopper. (Å terme, le groupe parle de 60 magasins CASTO L ENTREPOT). Au Royaume-Unis, le concept d entrepöt est lui aussi räpandu. A travers son enseigne B&Q qui propose des magasins Ü warehouse à. Le groupe Å implantä ce concept au Canada par ses enseignes RENO DEPOT et THE BUILDING BOX. Il intensifie ses efforts pour asseoir sa präsence sur ce nouveau marchä. En Pologne, en Turquie, Å Taiwan et en Chine Continentale, en Allemagne, et en Belgique le concept entrepöt est lui aussi testä. Ce concept a plusieurs avantages : - räduction des stocks et donc des coáts qui y sont liäs, - une seule marque par räfärence, - le rayon jardinage est abandonnä, - la däcoration des magasins est räduite, - le nombre de personne qui y travaille est moins important que dans un CASTORAMA Ü classique à. Leur clientçle est composä de gros bricoleurs (repräsentant ê des clients) qui gänçrent plus de 60 % du chiffre d affaire de l enseigne. Cependant, chaque format de magasin est complämentaire. - Le porte-feuille pays : la contrainte de mondialisation Le groupe C.D.I est implantä sur 3 continents et 11 pays. Au sein de l Europe, le groupe continu de poursuivre une politique de croissances sur ses marchäs d origines (France et Royaume- Unis) en diversifiant, nous venons de le voir, les concepts de magasins et en intensifiant sa präsence. 25