Traitement du Cancer Prostatique Quel traitement curatif? Guideline for the Management of Clically Localized Prostate Cancer : 2007 update. From the American Urological Association Education and Research, Inc. J Urol. Vol 177, 2106-2131, June 2007. Surveillance active Brachytherapie Radiothérapie externe Prostatectomie radicale Sont des options thérapeutiques appropriées en monothérapie pour un patient avec un cancer localisé. Le traitement par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU [Ablaterm ]) peut être proposé à des patients répondant aux critères de la charte AFU : patients atteints d un cancer de la prostate de stade < T2b, de score de Gleason < 7 et avec une valeur de PSA < 10 ng/ml. Le recul de la technique reste insuffisant pour juger du bénéfice à long terme. La surveillance active critères AFU. Evolutivité : Une progression est rapportée dans 20 à 40% des patients, opérés sans perte de chance après 8-9 ans (?)
Prostatectomie radicale = Ablation de la prostate et des vésicules séminales (VS) par voie chirurgicale. Indications : Âge <7374 73-74 ans Espérance de vie > 10 ans Bon état général CaP localisé Plusieurs voies d abord : - Voie sus-pubienne : Incision entre le pubis et l ombilic. Modalité opératoire la plus répandue en France. - Voie périnéale : Incision entre les bourses et l anus. Modalité opératoire la moins répandue en France. - Voie cælioscopique et robotique : Aucune différence sur les résultats carcinologiques et fonctionnels par rapport à la chirurgie ouverte.
- Chirurgie sous AG avec ablation de la prostate et des VS - Curage ganglionnaire en début d intervention (optionnel si stade T2a et PSA < 10 ng/ml et Gleason 7 sans grade 4 majoritaire) - Suture entre la vessie et l urètre - Sonde vésicale pendant 6 jours Prostatectomie: éliminer les problèmes techniques Antécédents chirurgicaux Col vésical cicatriciel cat c Plaques herniaires Hanches gelées Antécédents médicaux Coronaropathies (stents actifs ) Emphysème sévère, BPCO, HTIC Pathologies neurologiques Obésité morbide
Radiothérapie externe Radiothérapie externe: éliminer les problèmes techniques = Radiothérapie externe conformationnelle avec irradiation prostatique de 70 grays (Gs) minimum. i Traitement sur 2 mois avec 5 séances par semaine si possible, Escalade de dose à l étude (76Gs, 80 Gs, ), Progrés constants : Radiothérapie avec modulation d intensité (MI). Antécédent de radiothérapie pelvienne volume prostatique important et/ou syndrome obstructif antécédent de chirurgie pelvienne vessie de lutte; continence urinaire ou anale Pathologie recto-sigmoïdienne active prothèses de hanche bilatérales obésité Curiethérapie = mise en place temporaire ou définitive de grains radioactifs dans la prostate Photo 3 : Patient en position de la taille Photo 1 : Grains de curiethérapie Photo 2 : Boîtier à l intérieur duquel sont rangés toutes les aiguilles avant implantation Photo 4 : Mise en place de la sonde endorectale qui est fixée à la table
Photo 5 : positionnement des grains à travers le cadran numéroté qui est solidaire de la sonde endo-rectale Photo 7 : Visualisation par échographie des différents grains hyperéchogènes Photo 6 : Vérification de la bonne profondeur de l aiguille Photo 8 : Courbes dosimétriques calculant les zones de sur et sous-dosages Curiethérapie: éliminer les problèmes techniques Volume prostatique > 50 cc risque plus élevé de rétention risque d interférence avec l arche pubien Symptômes obstructifs score IPSS débitmétrie lobe médian Antécédents de résection endoscopique Photo 9 : Radiographie post-implantation de grains d iode 125 dans la prostate En France réservée aux cancer de grade I, à faibles risques évolutifs.
Tous les traitements ont des effets secondaires. mais les progrès sont constants Conclusion: que dire au patient? Le cancer de la prostate est une maladie grave mais pas toujours létale. Il évolue le plus souvent lentement, parfois pendant plus de 10 ans Un décès dû à une autre cause peut survenir pendant cette évolution prolongée... Tous les cancers n ont pas la même évolutivité, certains sont plus agressifs Que dire au patient? Que dire au patient? Le dosage du PSA et le toucher rectal permettent d évoquer son diagnostic dans la plupart des cas. Une valeur normale de PSA n'est pas une certitude de l'absence d'un cancer : un cancer de très faible volume peut être présent : nécessité d un suivi Un résultat de PSA anormal ne signifie pas nécessairement qu'il existe un cancer. Les biopsies prostatiques sont nécessaires pour établir un diagnostic de certitude. Des biopsies négatives n'excluent pas la présence d'un cancer. Il est parfois nécessaire de refaire des biopsies dans le cas où les premières biopsies sont négatives et/ou les tests restent très suspects.
Que dire au patient? Merci pour votre attention! Le traitement curatif peut entraîner des conséquences sur le plan urinaire et sexuel quelles que soient ses modalités, Le traitement peut augmenter l espérance de vie spécifique (liée au cancer), pour la plus grande partie mais pas pour tous les patients...