ELEVE A PARIS. de la maternelle au lycée



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Transcription:

ELEVE A PARIS de la maternelle au lycée 2009/2010

La rentrée est toujours, pour les enfants comme pour leurs parents, un moment marqué par la joie, l excitation de la nouveauté teintée d appréhension. à chacun, je veux adresser en tout premier lieu mes vœux de réussite et de bonheur à l école. Et chaque famille doit savoir que notre Ville, dans la limite de ses compétences, est fière de poursuivre sans relâche son action en faveur de l épanouissement et de la réussite éducative de tous les petits Parisiens. Certes, des difficultés existent. Dans la crise que notre pays traverse, notre collectivité est particulièrement attentive aux effets de la crise économique et sociale sur les familles parisiennes. Mais notre Ville agit plus que jamais pour inscrire l école au cœur de la Cité. Cet engagement se traduit par des actes dédiés à l avenir. Avec 28 nouvelles écoles et 4 nouveaux collèges depuis 2001, 38 millions d euros investis chaque année dans près de 800 bâtiments scolaires, notre collectivité indique clairement ses priorités. En 2008, une école maternelle a été construite dans le 17 e arrondissement tandis que 14 opérations de travaux lourds étaient réalisées dans 9 écoles et 2 collèges, sans oublier la restructuration complète de deux internats de lycées-collèges. En 2009, une nouvelle école élémentaire a ouvert ses portes dans le 9 e arrondissement et deux écoles seront complètement reconstruites dès cette rentrée. Paris bâtit des écoles car notre Ville aime la vie qui s y déploie. L école doit être le lieu de l émancipation intellectuelle et sociale pour chacun. C est pourquoi notre collectivité soutient et pérennise les dispositifs innovants comme «Action Collégiens», destiné aux élèves les plus en difficulté ou l accompagnement scolaire en CP, CM2, et 6 e. Nous poursuivons aussi une politique volontariste pour offrir le loisir éducatif au plus grand nombre, à l école et au collège. Enfin, l école est le plus beau véhicule de la culture, que nous devons porter en partage, c est l esprit du nouveau programme «école et culture», qui repose notamment sur des jumelages entre écoles et établissements culturels (musées et bibliothèques, par exemple) mais aussi sur l installation de résidences d artistes dans un tiers des collèges parisiens ou encore d œuvres issues de la collection du fonds municipal d art contemporain dans les écoles. Excellente rentrée à toutes et à tous, sous le signe de la connaissance, de la découverte et du partage! Bertrand Delanoë, Maire de Paris atteinte particulièrement préoccupante à la communauté éducative engagée par le gouvernement se poursuit L à l heure de cette nouvelle rentrée scolaire. L appauvrissement organisé des moyens humains en personnels d éducation va considérablement fragiliser la qualité de l enseignement public. Ce désengagement de l état confère une responsabilité toute particulière à la Ville de Paris pour garantir aux jeunes Parisien-nes les conditions de leur émancipation et de leur épanouissement en milieu scolaire. Ainsi, dans la continuité de ses engagements, la Ville de Paris va poursuivre ses travaux d aménagements, de rénovations et de constructions des établissements pour notamment améliorer l accessibilité, les rendre plus agréables, plus confortables et plus adaptés aux enjeux contemporains afin que l ensemble des conditions en faveur de la réussite de tous les élèves et de la qualité de travail des enseignant-es soient réunis. Je souhaite que ces efforts soient accompagnés d un déploiement des services rendus en termes d activités extra et périscolaire mais également de soutien scolaire pour venir en aide aux élèves les plus fragiles et principalement pour les aider à gagner en assurance, en confiance et en estime de soi pour reprendre le chemin d une scolarité harmonieuse. Cela passe aussi nécessairement par l apprentissage de la citoyenneté et que j entends progressivement renforcer. Enfin j ai à cœur de favoriser l accès du plus grand nombre à la culture et ce dès le plus jeune âge. C est pourquoi cette année sera marquée par une présence renforcée de la musique et des arts dans les établissements scolaires parisiens. C est le travail que j entends engager avec les services de la Ville de Paris pour tisser des liens étroits et pérennes entre les établissements publics culturels d une part et les établissements scolaires et de loisirs d autre part. à ce titre j ai souhaité qu un travail de partenariat soit réalisé entre les musées de la Ville de Paris et les centres de loisirs. D ici à la fin de l année 2009, 120 centres de loisirs vont bénéficier d un jumelage avec l un des 14 musées de la Ville de Paris et qui permettra aux jeunes Parisiens de s approprier les œuvres des musées municipaux et de participer à la production de réalisations artistiques qui seront ensuite exposées dans les musées. Bonne rentrée à toutes et tous Colombe Brossel, Adjointe au Maire de Paris chargée de la vie scolaire et de la réussite éducative 2 3

SOMMAIRE Les De la maternelle au lycee : parcours d un élève a Paris Fiche 10 enfants à besoins éducatifs spécifiques... p. 26 Fiche 11 Les enfants handicapés ou hospitalisés... p. 27 Fiche 01 État, département, commune : le partage des rôles...p. 8 Fiche 02 Inscrire son enfant à l école... p. 10 Fiche 03 Inscrire son enfant au collège... p. 12 Fiche 04 Qui fait quoi à l école... p. 14 Fiche 05 Qui fait quoi au collège et au lycée... p. 16 Fiche 06 Qu apprennent-ils à l école?... p. 18 Fiche 07 Qu apprennent-ils au collège?... p. 20 Fiche 08 Qu apprennent-ils au lycée?... p. 22 Fiche 09 L orientation... p. 24 Des etablissements au service de la reussite Fiche 12 Les moyens de fonctionnement... p. 31 Fiche 13 Les parents à l école... p. 32 Fiche 14 La restauration scolaire... p. 33 Fiche 15 Les aides financières... p. 34 Fiche 16 Les coopératives scolaires... p. 36 Fiche 17 La santé et la prévention... p. 38 Fiche 18 La démocratie participative et la citoyenneté... p. 40 4 5

apres l'ecole : des activités pour tous Fiche 19 L accompagnement à la scolarité... p. 43 Fiche 20 Le temps du midi... p. 45 Fiche 21 Le soir après l école... p. 46 Fiche 22 Les sorties et les voyages scolaires... p. 47 Fiche 23 La lecture... p. 49 Fiche 24 Les samedis matin sans classe... p. 50 Fiche 25 Les centres de loisirs... p. 51 Fiche 26 Le temps libre... p. 52 Fiche 27 Les séjours de vacances... p. 55 Adresses utiles... p. 56 INDEX... p. 67 6 7

fiche n TAT,D PARTEMENT, COMMUNE : le partage des roles Paris, commune et département Paris, en tant que commune, est chargée de la construction, de l entretien, du fonctionnement matériel des maternelles, des écoles élémentaires, des lycées municipaux et des écoles d arts ainsi que de la sectorisation* des écoles maternelles et élémentaires. Elle assure également la gestion des professeurs de la Ville de Paris et des personnels non enseignants qui travaillent dans l école (voir page 18). * Pour en savoir plus, voir fiche «inscrire son enfant à l école». Paris est aussi un département, situation unique en France. à ce titre, elle a en charge la construction, le fonctionnement, l entretien et l équipement des collèges (ainsi que de certains lycées-collèges). Depuis la loi de décentralisation de 2004, le département a des compétences nouvelles portant sur la sectorisation, la restauration scolaire ainsi que le recrutement et la gestion des personnels techniciens, ouvriers et de services des collèges. La direction des affaires scolaires (DASCO) assure au quotidien ces missions, grâce à plus de 8 000 agents et un budget annuel de plus de 600 millions d euros. Les plus"parisiens La Ville finance la décharge de classe des directeurs des écoles, à partir de 5 classes, pour qu ils ne soient pas obligés d enseigner parallèlement à leurs fonctions administratives et d animation de l équipe enseignante. Elle rémunère les professeurs de la Ville de Paris (PVP) qui, en sport, musique et arts plastiques, exercent en complément des instituteurs et des professeurs des écoles dans les écoles élémentaires. Elle recrute et rémunère aussi les éducateurs spécialisés des activités nautiques. La place de l État " L État a la responsabilité nationale des contenus de l enseignement, des contrôles et de l évaluation des études. Le rectorat, en tant que représentant de l État, décide des ouvertures ou des fermetures de classe pour l école primaire. Il détermine aussi le nombre d heures affectées aux collèges (dotation horaire globale ou DHG) et aux lycées et nomme les enseignants. Le recteur d académie, chancelier des universités, est responsable du fonctionnement de tous les établissements scolaires de l académie de Paris. L inspecteur d académie du premier degré (écoles élémentaires et maternelles) participe à la répartition des emplois et à l évaluation des professeurs des écoles, gère les maîtres et contrôle les écoles. L inspecteur d académie pour le secondaire (collèges et lycées) a la charge de la vie scolaire, de la gestion des postes, de la répartition des moyens d enseignement et de l affectation des élèves. 8 9

fiche n INSCRIRE SON ENFANT A L' COLE LE POINT SUR : la maternelle L inscription à l école maternelle s effectue au bureau des écoles de la mairie d arrondissement du domicile de l enfant (du lundi au vendredi de 8h30 à 17h et le jeudi jusqu'à 19h30). Elle est possible à partir de son deuxième anniversaire, pour tous les enfants français et étranger résidant à Paris. Les enfants de 3 ans révolus dans l année civile sont accueillis dès la rentrée de septembre dans la limite des places disponibles. Cette inscription ne peut être faite que par une personne exerçant l autorité parentale (parents ou responsable légal). Les documents à produire sont : Le livret de famille ou la copie intégrale de l acte de naissance de l enfant. Une pièce établissant la qualité du responsable légal (pièce d identité) et, le cas échéant, les conditions d exercice de l autorité parentale (jugement). Un justificatif de domicile (première page de déclaration d impôt sur le revenu, attestation d assurance du domicile, facture d électricité ou de téléphone, quittance de loyer, contrat de location ou titre de propriété). Le carnet de santé de l enfant comportant les vaccinations obligatoires (DT-polio) ou à défaut, les certificats de vaccination. Vous devez ensuite prendre rendez-vous avec la directrice ou le directeur de l école, dont les coordonnées vous sont indiquées par votre mairie d arrondissement et sont disponibles sur le site Internet de votre mairie d arrondissement. Il ou elle vous informera de la suite réservée a votre demande. QUAND S'INSCRIRE? Les inscriptions ont lieu de septembre à fin janvier pour l année suivante. Vous serez averti des dates d inscription par voie d affiche dans les mairies, les écoles et les crèches. Pour une entrée immédiate à l école (en cas notamment de déménagement) les inscriptions se prennent toute l année. La Ville de Paris souhaite favoriser l accueil des enfants de moins de 3 ans, en particulier dans les quartiers dits «sensibles», situés en zone d éducation prioritaire et en réseau d éducation prioritaire (REP). Elle a créé 150 postes d agents spécialisés des écoles maternelles (ASEM) pour qu un agent soit à plein temps auprès des petites sections. L inscription à l école élémentaire d un enfant déjà scolarisé dans une école publique parisienne est automatique. Elle ne nécessite aucune démarche à la mairie d arrondissement. Vous êtes informé par courrier des coordonnées de l école de votre secteur. Une démarche d inscription auprès de la mairie d arrondissement du domicile est nécessaire dans les cas suivants : Pour une première scolarisation dans une école de l enseignement public. Pour une première scolarisation à Paris. Pour tout déménagement entraînant un changement d école du secteur. LA SECTOrISATION A L'ECOLE Les mairies d arrondissements formulent chaque année des propositions de modifications du périmètre scolaire, en fonction des critères de proximité et de mixité sociale, délibérées à l automne par le Conseil de Paris (conseil municipal). Vous trouverez sur : www.sectorisation.paris.fr les écoles maternelles et élémentaires dont dépend votre domicile. 10 11

fiche n INSCRIRE SON ENFANT AU COLLEGE En mars, le directeur de l école élémentaire vous remet un dossier d inscription du collège de votre secteur. Vous indiquez le régime futur de votre enfant (internat, demi-pension, externat) et sa première langue étrangère (LV1). La décision de passage en 6 e est prise à la mi-mai. Début juin, le collège vous adresse un avis d affectation. Vous devez confirmer l inscription auprès du collège dans les cinq jours. Si vous déménagez (dans Paris) après avoir déposé le dossier d inscription, vous devez envoyer au rectorat de nouveaux justificatifs de domicile. Début juillet, un avis d affectation dans votre nouveau collège de secteur ou, si l effectif est complet, dans un autre collège à proximité, vous sera adressé. Si votre enfant a reçu une instruction à domicile, il sera soumis, avant affectation, à une vérification des connaissances sous la responsabilité d un inspecteur de l Éducation nationale. DE QUEL COLLEGE depend VOTRE ENFANT? Le collège d affectation est déterminé par la résidence principale du représentant légal de l enfant. Pour connaître l établissement d affectation de l enfant, vous pouvez consulter le site Internet de la Ville de Paris : www.education.paris.fr INFO Des sections internationales Elles accueillent des élèves français et des élèves étrangers et préparent à des diplômes à option «internationale». L équipe pédagogique est constituée pour partie d enseignants étrangers, qui interviennent dans certaines disciplines dans leur langue d origine. Ces sections sont ouvertes dans les langues suivantes : allemand, anglais, arabe, espagnol et italien (collège Honoré de Balzac), polonais (collège Montaigne), portugais (collèges Montaigne et Balzac), chinois (collège Gabriel Fauré). LA SECTORISATION AU COLLEGE La sectorisation des collèges relève, depuis la loi de décentralisation du 13 août 2004, du Conseil de Paris (Conseil général). Elle demeure en vigueur. Cependant, les affectations et les dérogations sont sous la responsabilité de l académie. Attention : les dérogations éventuellement accordées dans le premier degré ne sont pas systématiquement reconduites pour le collège. INFO Des internats scolaires Le collège départemental Thomas Mann, situé 91, avenue de France (13 e ) est le premier collège parisien qui héberge un internat public d une capacité de 48 lits. Les élèves internes sont scolarisés de la 6 e à la 3 e. L internat s adresse à des enfants confrontés à des situations particulières ou difficiles pouvant gêner leur progression scolaire (difficulté d organisation familiale, de séparation, de maladie, de travail nocturne, de problème de logement, de gestion du temps mais aussi de motivation). Adresser un courrier à la Principale du collège, en précisant les motifs de la demande et en joignant les bulletins scolaires de 1 er et 2 e trimestre. Le département de Paris met également à la disposition des familles parisiennes momentanément en difficulté des bourses d internats scolaires et professionnels afin de favoriser la réussite scolaire et professionnelle des enfants et des jeunes. Pour toute demande d information, adressez-vous à la direction de l Action sociale, de l Enfance et de la Santé : 01 43 47 75 31. 12 13

fiche n QUI FAIT QUOI A L COLE? L équipe enseignante Les professeurs des écoles et les instituteurs dépendent de l Éducation nationale. Les parents sont invités à rencontrer l enseignant lors de la 1 re réunion de rentrée. Le carnet de correspondance remis à l élève facilitera, au cours de l année scolaire, le dialogue et l échange d information entre parents et enseignants. Le directeur ou la directrice est membre de l équipe enseignante et a le même statut que les professeurs des écoles. Il ou elle a la charge de l organisation des services de surveillance, de la répartition des enfants dans les classes et de la gestion des rapport entre l école et ses interlocuteurs, notamment la municipalité. à Paris, pour leur permettre de se consacrer pleinement à leurs fonctions, ils sont déchargés d enseignement dans les écoles d au moins cinq classes alors que le seuil de cette décharge est, dans le régime national, de 13 classes en maternelle et 14 classes en élémentaire. La Ville de Paris rembourse à l État le coût des professeurs chargés de les remplacer auprès des enfants dans les écoles comptant un nombre de classes inférieur au seuil de la décharge prévu par le régime national. Les directeurs et directrices ont par ailleurs vocation à bénéficier, dès qu il est possible, du logement de leur école dont l accès leur est désormais réservé. Les assistants d éducation Ils travaillent avec les enseignants et prennent en charge diverses activités : soutien scolaire, initiation à l informatique, encadrement... ils sont rémunérés par l éducation nationale. ZOOM SUR : les professeurs de la ville de Paris (PVP) sont recrutés sur concours organisés par la Ville et rémunérés par elle. Ils prennent en charge sur le temps scolaire les enseignements artistiques et sportifs dans les écoles élémentaires (une heure d éducation musicale, une heure d arts plastiques et une heure trente d éducation physique et sportive). La natation est assurée en collaboration avec les éducateurs des activités physiques et sportives (EAPS). Les personnels d animation et de service Les animateurs recrutés et rémunérés pas la Ville de Paris, assurent l encadrement des élèves à l interclasse de midi et après la classe (goûter en maternelle, étude surveillée à l école élémentaire) ainsi que le mercredi, le samedi matin et pendant les vacances. Les gardiens ont la responsabilité de l accueil, de la surveillance des entrées et sorties ainsi que de certaines tâches d entretien. Ce sont aussi des personnels de la Ville de Paris. Les agents spécialisés des écoles maternelles (ASEM), titulaire d un CAP «petite enfance», assurent l entretien des locaux scolaires, du matériel et assistent les enseignants des écoles maternelles à raison d un agent pour une classe auprès des petites sections et d un agent pour deux classes auprès des moyennes et grandes sections. Les agents de services des écoles désormais appelés agents techniques des écoles (ATE) ont en charge la propreté des locaux dans les écoles élémentaires. Les cantinières, qui dépendent des caisses d écoles (voir page 33), s occupent des repas dans les restaurants scolaires. LeS EQUIPES MEDICOSOCIALES SCOLAIRES Il s agit des médecins, assistants sociaux scolaires, secrétaires médicaux et sociaux. Tenus au secret professionnel, ces personnels relèvent de la direction de l action sociale, de l enfance et de la santé de la Mairie de Paris. Ils ont pour mission de favoriser l équilibre et le bien être physique, mental et social des élèves. 14 15

fiche n QUI FAIT QUOI AU COLLEGE ET AU LYC E? L équipe d encadrement Le chef d établissement est nommé principal au collège et proviseur au lycée. Chargé de conduire la politique pédagogique et éducative de l établissement, il entretient également des liens étroits avec la Ville et le département. Il partage le plus souvent ses tâches (emplois du temps, présidence des conseils de classe...) avec un adjoint. Les parents le rencontrent au moment de l inscription et au cours de l année si une question spécifique se pose (la discipline par exemple). Le conseiller principal d éducation (CPE) est constamment en lien avec les élèves et avec l ensemble de la «communauté éducative». Il est chargé de tout ce qui concerne la vie scolaire. C est à lui, par exemple, que l élève transmet ses justificatifs d absences ou de retard. Responsable du foyer socio-éducatif, il est secondé par les assistants d éducation. Les professeurs interviennent en moyenne à dix par classe et enseignent chacun une discipline. En plus de leur mission pédagogique, ils doivent assurer le suivi individuel et l évaluation des élèves et les conseillent dans le choix d une orientation. Les parents sont invités à les rencontrer plusieurs fois dans l année, pour des rendez-vous collectifs ou individuels. Ils peuvent aussi échanger grâce au cahier de liaison. Parmi eux, le professeur principal coordonne et représente l équipe enseignante de chaque classe. Il peut ainsi avoir un rôle de médiation entre les parents, le professeur, l élève et l administration. Un personnel spécialisé Le professeur documentaliste est responsable du centre de documentation et d information (CDI) de l établissement. Le conseiller d orientation psychologue aide les élèves dans leurs choix d orientations. Il travaille pour plusieurs établissements et dépend d un centre d information et d orientation (CIO). Les élèves et les parents peuvent prendre rendez-vous. Les personnels ouvriers et de service, désormais appelés «adjoints techniques des collèges», assurent l accueil, la restauration, l hébergement et l entretien général et technique des établissements. Le personnel médicosocial Un infirmier scolaire est affecté à un ou plusieurs collèges ou lycées. Le médecin scolaire intervient dans les établissements à la demande, ou pour faire passer les visites médicales obligatoires. L assistant social à l écoute des élèves, et tenu au secret professionnel, peut également intervenir auprès des familles comme conseil pour obtenir, par exemple, une aide complémentaire (dans le cadre d un voyage scolaire...). Le gestionnaire (ex-intendant) est responsable des questions financières, de l organisation de la demi-pension et dirige les agents techniques, ouvriers et de service. 16 17

fiche n QU'APPRENNENT-ILS A L' COLE? à l école maternelle (Petite section, moyenne section, grande section) L école maternelle a pour objectif l appropriation du langage, la découverte de l écrit et de la vie de groupe (apprendre les règles de civilité, coopérer et devenir autonome, comprendre ce qu est l école, etc). C est aussi apprendre à agir et s exprimer avec son corps, découvrir le monde, percevoir, sentir, imaginer, créer. à l école élémentaire Le cycle des apprentissages fondamentaux (CP et CE1) commence dès la grande section de l école maternelle. Il s'agit de : - l apprentissage de la lecture, de l écriture et de la langue française ; - la compréhension des nombres, leur écriture chiffrée et le calcul sur de petites quantités ; - la première pratique scientifique ; - les premières réflexions historiques et civiques ; - l éducation physique et sportive ; - l éducation artistique (arts visuels et éducation musicale). Tout cela garantit une indispensable ouverture sur le monde et la construction d une culture commune à tous les élèves. Votre enfant obtiendra un B2i (brevet informatique et Internet) à la fin du CM2 (voir encart fiche 7). La pratique des activités physiques et sportives privilégie l éducation à la santé, à la responsabilité et à l autonomie. La poursuite des pratiques artistiques et l histoire des arts formeront la sensibilité artistique et les capacités d expression de votre enfant.* Au cours de leur scolarité à l école élémentaire, les élèves sont invités peu à peu à l apprentissage d une langue vivante étrangère qui se poursuivra jusqu au CM2 avec des connaissances sur les modes de vie du pays. Au cours du cycle des approfondissements (CE2 au CM2), la compréhension et l expression d une langue vivante font l objet d une attention particulière dans toute les disciplines. Les sciences expérimentales, la culture humaniste, l instruction civique et morale contribuent à ouvrir l esprit des enfants et à leur faire prendre conscience des liens qui existent entre la liberté personnelle et les contraintes de la vie sociale. L autonomie et l initiative personnelle sont mises en œuvre et permettent à chacun de gagner en assurance. Les techniques usuelles de l information et de la communication (TUIC) sont utilisées dans les situations d enseignement. * Ces enseignements, assurés en partie par les professeurs de la Ville de Paris (PVP), permettent à l enfant de s adapter à différents types d environnements, avec des jeux d oppositions et la réalisation de gestes athlétiques et artistiques. L éducation artistique quant à elle développe la sensibilité de l enfant et ses capacités d expression à travers les arts visuels et la musique. 18 19

fiche n QU'APPRENNENT-ILS AU COLLEGE? De la sixième à la quatrième En entrant en sixième, l'élève intègre le cycle d adaptation. Il devra s habituer à changer d enseignant pour chaque discipline et choisira une langue vivante (LV1). Les programmes enseignés affinent les connaissances acquises en primaire : français, mathématiques, histoire et géographie. De nouvelle disciplines apparaissent : la technologie et les sciences de la vie et de la terre. En cinquième et en quatrième, l élève se trouve en cycle central. En cinquième, deux heures facultatives sont proposées pour s initier à la culture latine. En quatrième, une deuxième langue vivante est enseignée, à raison de trois heures par semaine. Sur les deux années, les itinéraires de découverte (facultatifs) permettent aux élèves de croiser deux disciplines en approfondissant deux thèmes parmi les quatre suivants : la nature et le corps humain, les arts et les humanités, les langues et les civilisations, la création et les techniques. LE POINT SUR : LE REDOUBLEMENT En milieu de cycle (cinquième) le conseil de classe peut recommander le redoublement, mais la famille conserve le dernier mot. En fin de cycle, c est le conseil de classe qui décide, si la famille s y oppose, elle a trois jours pour saisir la commission d appel composée du chef d établissement, d enseignants et de parents. Des heures pour la vie de classe Dix heures annuelles, animées le plus souvent par le professeur principal, intégrées à l enseignement obligatoire, sont dévolues à l apprentissage des règles de vie en collectivité et au respect d autrui. La troisième La classe de 3 e est l année du cycle. Il s agit donc d asseoir la culture de base. En mathématiques, le programme renforce l aptitude à la recherche ; en français, l argumentation est au programme. à l issue de la classe de 3 e, l élève doit maîtriser les principales formes du discours, être capable de se forger un jugement personnel et de l exprimer. En fonction de son travail et de ses résultats à la fin de l année scolaire il pourra accéder à une seconde générale, technologique ou professionnelle. La voie de l apprentissage lui sera également ouverte. La «nouvelle» troisième. A options déjà offertes au choix des élèves (langue vivante étrangère ou régionale, latin, grec) s ajoute depuis 2007 une nouvelle option de découverte professionnelle. Par ailleurs, un module de découverte professionnelle de six heures est proposé à des élèves volontaires, scolairement fragiles, qui veulent mieux connaître la pratique des métiers. Ce module est essentiellement implanté en lycée professionnel. Le B2i Le brevet informatique et Internet, ou B2i, atteste des connaissances acquises par les élèves dans le domaine des nouvelles technologies. Le niveau 1 : a pour objet de vérifier l acquisition des compétences que les élèves doivent maîtriser à l issue de l école primaire. Le collège doit cependant délivrer le brevet informatique et Internet de niveau 1 aux élèves qui ne le détiendraient pas encore. Le niveau 2 : permet de vérifier l acquisition des compétences que les élèves doivent maîtriser à l issue de leur scolarité au collège. 20 21 Le " nouveau"brevet Mis en place depuis l année scolaire 2005/2006, le nouveau brevet est organisé autour d un seul examen terminal national et du contrôle continu. S agissant du contrôle continu, seuls sont pris en compte les résultats obtenus en classe de troisième (auparavant, ceux de la classe de quatrième étaient pris en compte). LE POINT SUR :

fiche n QU'APPRENNENT-ILS AU LYC E? De la seconde à la terminale La seconde est un «cycle de détermination de la voie générale et technologique». Cette année est l occasion pour l élève de tester ses goûts et ses aptitudes pour s orienter vers la première qui lui convient le mieux, il choisit deux enseignements de détermination en cohérence avec son projet d étude, l un de cinq heures hebdomadaires en seconde et de quatre heures en première, auxquelles s ajoutent deux heures hebdomadaires d aide individualisée en français et en mathématiques. Une demi-heure hebdomadaire est consacrée à l éducation civique, juridique et sociale (ECJS). Cette discipline s organise autour de débats argumentés et préparés par les élèves. Cet enseignement est reconduit en première et en terminale pour toutes les séries. La première et la terminale correspondent au cycle terminal de la voie générale et technologique. L élève a le choix entre un bac général L, ES et S ou un bac technologique : bac STG (ex-stt) ; bac science et technologie industrielles (STI) ; bac sciences et techniques médicosociales (SMS) ; bac sciences et technologie de laboratoire (STL). Les bacs sciences et technologie de l agronomie et de l environnement (STAE) et sciences et technologie du produit alimentaire (STPA) sont proposés dans certains établissements d Île-de-France. Le bac hôtellerie et le bac techniques de la musique et de la danse sont accessibles après une seconde spécifique. Le cycle professionnel (du CAP au bac professionnel) est la troisième possibilité offerte après le collège. Il peut représenter la suite du nouvel enseignement «découverte professionnelle» en troisième (voir fiche 7). Il se déroule en lycée professionnel, et mène à plus de 200 certificats d aptitude professionnelle (CAP), à environ 50 brevets d études professionnelles (BEP), et au baccalauréat professionnel (près de 50 spécialités). Plus de la moitié des titulaires d un BEP optent pour un bac, dont les deux tiers pour un bac professionnel. Les epreuves anticipees du bac En fin de première, les élèves passent les épreuves anticipées du baccalauréat épreuves de français pour l ensemble des séries générales (littéraire (L), économique et social (ES), et scientifique (S) et des séries technologiques sciences médicosociales (SMS), sciences et techniques de l industrie (STI), sciences et technologies de laboratoire (STL), et sciences et techniques du tertiaire (STT)), épreuves scientifiques pour les candidats des séries L (science et vie de la terre (SVT) et physique et ES (SVT), épreuves de mathématiques et informatique, pour les seuls candidats de L, épreuves anticipées d histoire géographie pour les candidats des séries technologiques, à l exception des sciences et techniques de gestion (STG). 22 23

fiche n L'ORIENTATION Troisième, seconde, terminale : les paliers En fin de collège, l élève doit choisir entre une seconde générale et technologique, une seconde professionnelle (première année de BEP) et une première année de CAP. Pour la seconde générale et technologique, il choisit en même temps ses options. Dans le courant du mois de novembre, l ONISEP Paris envoie à chaque élève une brochure intitulée Après la 3 e, qui recense et explique les choix d options possibles et les filières professionnelles. Au troisième trimestre, l élève remplit son dossier en indiquant le type de seconde et les établissements souhaités. Plusieurs choix de lycées sont possibles. C est l inspecteur d académie, directeur des services départementaux de l Éducation nationale, qui décide de l affectation. à l issue de la seconde, s il était en seconde générale et technologique, il décide de poursuivre en série générale ou en série technologique, en suivant les recommandations du conseil de classe. En terminale, il doit choisir ses études supérieures et enregistrer des choix sur le système informatique RAVEL mis à disposition par son établissement. Les interlocuteurs de l orientation Le professeur principal a pour mission de guider les élèves en collaboration avec le conseiller d orientation psychologue. Le conseiller d orientation psychologue travaille dans les centres d information et d orientation (CIO) et informe les élèves sur les métiers et les filières de formation. L élève peut prendre rendezvous pour un bilan dans le CIO de son secteur seul ou accompagné de ses parents ou rencontrer le conseiller à l intérieur de son établissement. Le chef d établissement a un rôle important pour l orientation, il préside le conseil de classe et prend de ce fait la décision finale après concertation. D autres structures d accueil comme le centre d information et de documentation jeunesse (CIDJ) et les antennes jeunes peuvent renseigner les jeunes sur l orientation. Ils pourront également trouver des informations sur la recherche d un logement, d une formation... Les permanences d accueil, d information et d orientation (PAIO) s adressent plus spécifiquement aux jeunes âgés de 16 à 25 ans. LE POINT SUR : L'APPRENTISSAGE Plus de 300 sites de formation accueillent des apprentis en Île-de-France, pour préparer les formations allant du CAP à l enseignement supérieur (école d ingénieurs par exemple). Plus de 400 métiers peuvent être préparés par cette voie Le principe : tout jeune, âgé de 16 à 25 ans, a la possibilité de s orienter vers une formation en alternance chez un employeur et en organisme de formation. Il percevra un pourcentage du SMIC qui varie de 25 à 75% en fonction de son âge et de l ancienneté du contrat, et sera lié à l employeur par un contrat de travail. Renseignement : www.clarif.net ou se renseigner sur l'orientation? Voir carnet d'adresse 24 25

fiche n LES ENFANTS A BESOIN EDUCATIFS SPECIFIQUES fiche n LES ENFANTS HANDICAPES OU HOSPITALISES Les réseaux d aide spécialisée (RASED) peuvent assurer le suivi d un élève au sein même de l école, qu il rencontre des difficultés d ordre scolaire ou psychologique. C est l enseignant qui fait appel à ce réseau quand il l estime nécessaire. Il est constitué d un maître spécialisé, d un rééducateur et d un psychologue scolaire. L aide peut ensuite être à dominante pédagogique, rééducatrice ou psychologique. Onze centres d adaptation psychopédagogique (CAPP), d accès gratuit et gérés par la Ville et l académie de Paris, ont pour mission l aide et le soutien des enfants et des adolescents ayant des difficultés sur les plans scolaire, psychologique, social ou familial. Ils proposent une aide et un suivi personnalisé grâce à des consultations assurées par des pédopsychiatres, des psychologues, des orthophonistes, des psychomotriciens ou des psychopédagogues, ainsi qu un suivi social si nécessaire. L un des CAPP offre aux enfants déficients auditifs, en intégration individuelle ou dans les classes spécialisées, une évaluation et un soutien (voir carnet d adresses). Les sections d enseignement général adapté (SEGPA) implantées dans une vingtaine de collèges parisiens et les établissements régionaux d enseignement adapté (EREA) prennent en charge, dès la 6 e, les élèves souffrant d un retard scolaire important. La scolarité s y organise entre un cursus d enseignement général et une formation pré-professionnelle débouchant sur des diplômes de l enseignement professionnel. Des classes relais situées dans l établissement ou des atelier relais, situés à l extérieur du collège accueillent pendant quelques mois des élèves en difficulté scolaire pour une prise en charge plus individualisée, partagée entre des cours et des activités d animation. Les collèges de rattachement de ces structures bénéficient d un soutien financier du département de Paris. L'accueil des eleves primo-arrivant" Des classes spécifiques CLIN (classe d Initiation au français) dans le 1 er degré, CLA (classe d accueil) dans le secondaire, implantées dans les établissements, reçoivent les élèves non francophones. En alternance, les élèves suivent les cours avec leurs camarades dans une classe traditionnelle et des enseignements spécifiques pour leur permettre d intégrer rapidement le système scolaire commun. " La loi du 11 février 2005 pour l égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées énonce qu il est proposé à chaque enfant ou adolescent un «parcours de formation qui fait l objet d un projet personnalisé de scolarisation assorti des ajustements nécessaires en favorisant, chaque fois que possible, la formation en milieu ordinaire». La scolarisation des enfants handicapés s effectue en priorité en milieu ordinaire, individuellement ou collectivement en classe d intégration scolaire (CLIS) pour le premier degré ou d'unités pédagogiques d intégration (UPI) dans le second degré. Selon les besoins de l élève, il peut également être scolarisé au sein d un établissement médico-éducatif. L inscription dans un établissement scolaire L inscription d un élève, qu il soit ou non porteur de handicap, se déroule de manière identique (voir fiches 2 et 3). Tout enfant handicapé est inscrit dans l établissement scolaire de son secteur. Cet établissement constitue son «établissement scolaire de référence» et ceci même si le projet personnalisé de scolarisation (PPS) rend nécessaire son inscription dans un autre établissement. C est le directeur d école ou l inspecteur d académie pour le collège, qui se prononce sur l admission de l'enfant au sein de l établissement, en fonction des capacités d accueil de ce dernier, notamment en terme d accessibilité. Les loisirs et les vacances La Mairie de Paris développe une politique d accueil et d intégration des enfants handicapés au sein des services périscolaires (interclasses, études surveillées, goûters récréatifs) ainsi que dans les centres de loisirs. Un entretien préalable avec la famille permet de déterminer les meilleures conditions d accueil de l enfant et de prévoir les aménagements à mettre en place. Un centre de ressources «Enfance handicapée» apporte une aide pédagogique aux équipes d animation, met en place des actions de formation pour les animateurs et assure le relais vis-à-vis de l ensemble des partenaires. Pour les enfants dont le handicap ne permet pas un accueil dans les centres de loisirs habituels, 6 centres de loisirs spécialisés (2 en gestion associative et 4 en gestion municipale) situés dans les 5 e, 9 e, 12 e, 18 e, 19 e et 20 e arrondissements accueillent à parité des enfants handicapés et des enfants valides. L ouverture d un nouveau centre dans le 17 e est envisagée en novembre 2009. Des séjours de vacances spécifiques, encadrés par un personnel spécialisé, sont organisés pour les enfants handicapés. 26 27

INFOS La Ville a engagé un programme de mise en accessibilité des établissements scolaires pour assurer une desserte équilibrée du territoire. à la rentrée 2009, 121 écoles sont totalement ou partiellement accessibles. Pour les collèges, un audit vient d être réalisé. Le nombre de collèges, considérés aujourd hui comme accessibles est estimé à une trentaine. La Ville a équipé chaque CLIS de 3 ordinateurs PC et d une imprimante. En moyenne, 5 ordinateurs PC, 5 ordinateurs portables et 2 imprimantes ont été fournis à chacun des 7 centres scolaires qui accueillent des enfants à l hôpital. Le département de Paris attribue aux collèges des moyens supplémentaires pour le fonctionnement de l équipement des UPI et des SEGPA. à l école de l hôpital Armand Trousseau, une expérimentation d environnement numérique de travail (ENT) permet aux enfants hospitalisés de garder un lien avec leur famille et leur classe d origine, en suivant les cours à distance. La Maison départementale des personnes handicapées de Paris (MDPH 75), qui exerce une mission d information et d accompagnement des personnes handicapées et de leurs familles, élabore avec une équipe pluridisciplinaire un plan de compensation qui est ensuite soumis à la commission des droits et de l autonomie. à la demande des parents ou d élèves handicapés majeurs, le plan de compensation de l enfant handicapé comprend un projet personnalisé de scolarisation (PPS). Il définit les modalités de déroulement de la scolarité et les actions pédagogiques, psychologiques, éducatives, sociales et médicales répondant aux besoins particuliers de l élève (accompagnement humain, aménagement des locaux, orientation vers un dispositif adapté...).le médecin scolaire est signataire du PPS, il assure le lien entre les services de soins, les parents et l école. Un enseignant spécialisé exerce les fonctions de référent auprès de chacun des élèves handicapés. Il a un rôle d information, d aide, d orientation et de suivi des parcours. Une équipe de suivi de la scolarisation comprend : l élève, ses parents, l enseignant référent et toutes les personnes qui concourent à la mise en œuvre du PPS, notamment le ou les enseignants. Elle facilite la mise en œuvre assure le suivi et propose les aménagements nécessaires. Les enfants hospitalisés peuvent poursuivre leur scolarité dans l un des 7 centres scolaires qui les accueillent dans des établissements hospitaliers. La Ville de Paris leur propose également des activités de loisirs les mercredis et pendant les vacances. Où se renseigner? www.paris.fr 28 29

ACTUALITES L'ecole en chiffres Paris compte, à la rentrée 2009, 322 écoles maternelles, 338 écoles élémentaires, 7 établissements spécialisés (écoles à l hôpital), 111 collèges, 73 lycées généraux et technologiques, 32 lycées professionnels et 4 établissements d enseignement adapté. On compte également 139 écoles maternelles et élémentaires privées sous contrat ainsi que 65 collèges et 67 lycées. 1 enfant parisien sur 3 se trouve en zone d éducation prioritaire (ZEP) ou en réseau d éducation prioritaire (REP). Ce statut, créé en 1981, permet de renforcer les moyens et l action éducative sur un territoire. Les établissements concernés bénéficient de moyens supplémentaires, financiers et humains, pour augmenter les chances de réussite des élèves. La moyenne d enfants par classe est de 25,7 en maternelle (23,7 en REP), de 24,5 en élémentaire (23 en REP), de 25,8 au collège (23,3 en REP). En 2008-2009, 262 043 élèves étaient scolarisés dans le public, dont 136 461 dans le 1 er degré et 125 582 dans le 2 nd degré. L enseignement privé comptait 91 693 élèves. Les chantiers 2009/2010 En 2009-2010, deux nouvelles écoles ouvriront leurs portes et de nombreux établissements feront l objet de travaux de grande ampleur. Il s agit de travaux de mise en accessibilité ou en sécurité, de restructuration du service de restauration ou encore de travaux d agrandissement ou d embellissement. Pour le premier degré Ouvertures de l'école élémentaire 45 rue de la Tour-d'Auvergne (9 e arrondissement) et de l école polyvalente au 32-34 rue Olivier-Métra (20 e arrondissement). Restructuration des groupes scolaires : 16 rue Wurtz (13 e arrondissement), Alain Fournier (14 e arrondissement) qui comptera un centre de loisirs à parité (moitié enfants valides et moitié enfants en situation de handicap), 56 Félix-Faure (15 e arrondissement) et 18 rue d Oran (18 e arrondissement). Extension-restructuration du groupe scolaire dit 84 rue Curial (19 e arrondissement), composé de deux élémentaires et une maternelle. Pour le second degré Importantes restructurations des lycées-collèges : Henri IV (5 e arrondissement), Jacques Decour (9 e arrondissement), Janson de Sailly (16 e arrondissement), Jean-Baptiste Say (16 e arrondissement), Carnot (17 e arrondissement) et des collèges Palissy (10 e arrondissement) et Péguy (19 e arrondissement). LES MOYENS DE FONCTIONNEMENT Un principe : la gratuité à l école 5 millions d euros : c est la somme que la Mairie de Paris dépense chaque année en fournitures scolaires. Elle approvisionne les écoles pour le compte des mairies d arrondissement en cahiers, crayons, livres de bibliothèque, manuels scolaires, matériel pédagogique... mais aussi en fournitures pour les arts plastiques, l éducation musicale, l éducation physique et sportive. On compte en moyenne 12 ordinateurs et deux imprimantes par école parisienne. 30 Elève a Paris - de la maternelle au lycée sont à la charge des familles. Elève a Paris - de la maternelle au lycée 31 fiche n INFOS Il peut arriver qu un enseignant demande aux familles d acheter un article non fourni par l école. Les parents d élèves ou leurs représentants doivent alors être consultés. Des bourses et aides financières existent pour aider les familles. Voir la Fiche 15. La Ville a en effet doté les écoles élémentaires de 4 080 PC. Cet équipement est renouvelé par tranches tous les cinq ans. Dans les quatre ans à venir, il est prévu de passer d une moyenne de 12 à 20 ordinateurs dans les écoles élémentaires et de 3 à 5 postes dans les écoles maternelles. La Ville prend aussi en charge l équipement des écoles en jeux de cour, matériel de motricité, équipements sportifs, mobilier, rideaux, matériel audiovisuel, électroménager... Elle fournit également les produits d entretien ou encore la literie pour les dortoirs des écoles maternelles. LES FRAIS DANS LE SECONDAIRE Le département attribue à chaque collège une dotation qui permet de subvenir aux dépenses pédagogiques et à l entretien quotidien de l établissement. Il fournit les mobiliers et matériels (informatiques notamment). Il octroie également 200 000 euros aux collèges afin de financer des projets périscolaires organisés à leur initiative. Les manuels scolaires au collège sont pris en charge par l état. La région a mis en place un fonds spécial de subvention pour l achat de manuels scolaires au lycée. Les fournitures courantes (papeterie, etc.)

fiche n LES PARENTS ET L'ECOLE fiche n LA RESTAURATION SCOLAIRE Un rôle important Les parents sont invités à participer à la vie des établissements scolaires, à toutes les étapes de la scolarité de leur enfant. Le cahier de correspondance est l outil principal de communication. Dates des vacances, absences des enseignants, sorties, visites médicales, demandes de rendez-vous... Tout y est transmis. Au collège et au lycée, le cahier de liaison a la même fonction. Il est essentiellement utilisé pour les demandes d autorisation d absence. Les bulletins scolaires permettent de faire régulièrement le point sur l évolution du niveau de l élève. Chaque établissement dispose d un panneau d affichage utilisé par les délégués des parents pour l information des familles. à la rentrée ont lieu les élections des représentants de parents d élèves, qui seront membres du conseil d école ou du conseil d administration. Les listes sont établies par les associations de parents d élèves ou des groupements indépendants. Chaque parent peut voter et se présenter. Les principales associations sont la FCPE et la PEEP pour l enseignement public. En primaire, une réunion organisée à la rentrée permet aux parents de connaître le professeur de leur enfant, le fonctionnement et les projets de la classe. Dans le secondaire, les parents sont invités à rencontrer les professeurs plusieurs fois dans l année lors de rendez-vous collectifs et individuels. les conseils en clair Le conseil d école vote le règlement intérieur et adopte le projet d école. Il donne son avis et fait des suggestions sur le fonctionnement de l établissement et sur toutes les questions liées à la vie de l école. Il est présidé par le directeur d école et composé des enseignants, de représentants élus, des parents d élèves, d un représentant du maire de Paris et d un représentant de la mairie d arrondissement. Le délégué départemental de l Éducation nationale et l inspecteur de l Éducation nationale en sont membres de droit. Le conseil d administration (collèges et lycées) adopte le projet d établissement, le budget et le règlement intérieur. Il doit délibérer, voter ou donner un avis sur toutes les décisions intéressant l établissement. Il est présidé par le chef d établissement et composé de membres de l équipe éducative, de représentants de la commune, du département (collège) ou de la région (lycée), de représentants de parents élus et d élèves. Les parents sont également présents dans les conseils de classe aux côtés des élèves délégués. Vingt caisses des écoles assurent la gestion de la restauration scolaire dans chaque arrondissement. Elles ont pour mission de nourrir les 105 000 enfants déjeunant chaque jour à la cantine. Elles sont chargées de l élaboration des menus, de l organisation et de la distribution des repas et fournissent également les repas aux centres de loisirs et à certains collèges. La Ville de Paris prend à sa charge tout ou partie de la dépense correspondante, en complément des participations familiales. De plus, elle attribue des subventions aux caisse des écoles, pour améliorer la qualité des repas, garantir la sécurité alimentaire et favoriser l introduction de produits labellisés et d origine biologique. Elle y consacre annuellement plus de 65 millions d euros. Elle se charge aussi de la construction, de la maintenance et de la modernisation des restaurants et des cuisines. Dans les cas d allergies alimentaires et pour les élèves dont l état de santé nécessite un régime alimentaire particulier, un panier-repas est prévu dans le projet d accueil individualisé (PAI). Les surveillants de cantine reçoivent une formation médicale pour assurer les premiers soins en cas de crise. Ce PAI est élaboré par le médecin scolaire à la demande des parents. En maternelle et en élémentaire, l inscription à la cantine et le paiement des repas s effectue auprès du directeur de l école. Le tarif est calculé par la caisse des écoles en fonction des revenus familiaux. De quatre à huit tarifs sont appliqués selon les arrondissements. Au collège, la restauration scolaire est assurée par les établissements ou par les caisses des écoles, pour la tarification, il existe deux modèles différents : Si l établissement est desservi par une caisse des écoles, les tarifs sont identiques à ceux du premier degré. Pour les collèges assurant eux-mêmes la restauration, elle est basée sur un tarif unique, au repas ou forfaitisé au trimestre. Des aides financières individuelles sont accordées par le «fonds social des cantines». Les modalités financières (tarifs, dossiers de réductions, mode de paiement) sont précisées par l établissement au moment des inscriptions. Le département a engagé une réflexion sur les modes de gestion, la qualité des repas et la mise en place de tarifs harmonisés. 32 33

fiche n Les bourses LES AIDES FINANCIERES Les bourses de collège sont attribuées par l Éducation nationale pour une année scolaire sous condition de ressources et en fonction du nombre d enfants à charge (éléments justifiés par l avis d imposition). à la rentrée 2009, le montant annuel est de 79,71 à 344,85 euros. Elles sont versées en trois fois. Les bourses de lycées sont attribuées par l Éducation nationale aux élèves scolarisés en lycée et en EREA (établissements régionaux d enseignement adapté). Elles sont calculées en parts (42,57 euros la part en 2009/2010) qui varient de 3 à 10 en fonction des ressources et des charges de la famille. Des parts supplémentaires et des primes peuvent s y adjoindre en fonction des choix de scolarité de l élève (prime d équipement, prime d entrée en seconde, première et terminale, prime à la qualification, prime à l internat). Les bourses au mérite sont des compléments de bourse de lycée destinées aux élèves boursiers s engageant à l issue de la classe de 3 e dans un cycle d enseignement conduisant au baccalauréat général, technologique ou professionnel. Ces élèves doivent par ailleurs avoir obtenu une mention «bien» ou «très bien» au diplôme du brevet ou s être distingués par leurs efforts lors de la classe de 3 e. Son montant, fixé à 800 euros pour 2009/2010, est versé en trois fois. Les bourses d enseignement d adaptation sont accordées par l académie aux élèves ayant des difficultés de scolarisation à l école primaire et au collège. Le montant varie de deux à six parts (27,33 euros la part en 2009) versées en 3 fois. Les bourses de la Ville de Paris sont attribuées aux élèves des classes de première des lycées municipaux. Elles sont constituées d une dotation de premier équipement. ou se renseigner sur les bourses de l'education nationale? Auprès du secrétariat de l établissement, de l inspection académique (service des bourses) ou sur Internet : www.education.gouv.fr (formulaire à télécharger). les autres aides L allocation de rentrée scolaire est versée par les caisses d allocations familiales sous condition de ressources et dépend de l âge de l enfant, son montant varie entre 280,76 euros et 306,51 euros. Renseignements et formulaires en ligne : www.caf.fr Les parents de l école primaire bénéficient de tarifs dégressifs calculés par la caisse des écoles de leur arrondissement en fonction de leurs ressources, pour les activités en périscolaire et la restauration scolaire. (Lire aussi la fiche : à vérifier) Les aides gérées par l établissement Les fonds sociaux collégiens et lycéens sont des crédits destinés à apporter des aides exceptionnelles à des familles ayant des difficultés à assumer des dépenses de scolarité ou de vie scolaire. Ils sont attribués sous forme d aide directe ou de prestation en nature (frais de demi-pension ou d internat, fournitures scolaires...). La décision d attribution relève du chef d établissement. Les fonds sociaux pour les cantines sont destinés à aider les collégiens et lycéens dont les familles éprouvent des difficultés financière pour assumer les frais de la demipension. Pour l entretien, la scolarité et les loisirs des enfants et des adolescents, la Ville de Paris et la caf attribuent sous certaines conditions des aides financières. Renseignements sur www.paris.fr rubrique solidarités puis familles et petite enfance. 34 35

fiche n LES COOP RATIVES SCOLAIRES Le mouvement coopératif est né au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il s agissait d une nouvelle formule d éducation destinée à développer l esprit de solidarité et à améliorer le cadre et la vie scolaire. La circulaire du 10 février 1948 (BOEN n 8 du 19 février 1948) expose les principes actuels de la coopération scolaire ainsi que les règles de fonctionnement. L instauration d une coopérative scolaire n est pas obligatoire ; elle est cependant vivement conseillée, elle développe en effet des valeurs éducatives et de responsabilité chez les élèves. La coopérative scolaire est constituée par classe ou par école. Elle peut être créée sous forme d association loi 1901 (déclarée en préfecture) ou bien être affiliée à la section départementale de l Office central de la coopération à l école (OCCE). Elle doit alors se conformer aux statuts et règlement de l Office. Les ressources proviennent de dons, subventions, cotisations ou produits de fêtes (kermesse), vente de journaux ou travaux de classe. Il n y a aucune obligation de contribution financière de la part des parents : les versements sont volontaires et libres. Les activités de la coopérative doivent bénéficier à l ensemble des élèves. Les dépenses sont constituées principalement par l acquisition de petit matériel destiné à améliorer l enseignement, le quotidien de la vie scolaire, ainsi que par l organisation de loisirs éducatifs (spectacles, bibliothèques). En aucun cas la coopérative ne peut se substituer à la commune pour financer les dépenses dont elle a la charge : par exemple acquérir du matériel indispensable à l enseignement ou au fonctionnement de l école, ou bien entretenir les locaux. Elle ne remplace pas, non plus, la Caisse des écoles, établissement public communal, instauré par délibération du conseil municipal. ZOOM SUR L'OCCE L Office central de la coopération à l école (OCCE) de Paris fédère l action pédagogique et assure la synthèse des comptes d environ 690 coopératives scolaires. Elle regroupe près de 142 000 membres coopérateurs. Elle organise des séances de formation pédagogiques et financières sur le temps scolaire ou les mercredis pour les enseignants qui montent des projets coopératifs. Elle relaie activement auprès des établissements scolaires les actions nationales de l OCCE. En outre, aux termes d une convention annuelle passée par la Mairie de Paris, l OCCE verse aux coopératives scolaires des participations attribuées pour le financement de projets pédagogiques en temps scolaires dans les écoles primaires parisiennes, élaborés en partenariat avec l Education nationale sous forme de deux dispositifs : les classes à projets artistiques et culturels (classes à PAC) et les voyages et ateliers pédagogiques. La gestion est, en principe, confiée aux élèves, encadrés par des adultes (enseignants). La coopérative dispose d un compte sur lequel sont versés les fonds. Les parents d élèves ainsi que le conseil d école disposent d un droit d information, les comptes doivent être gérés en toute transparence. L ouverture d un compte au nom personnel d un enseignant ou parent d élève demeure bien entendu strictement interdit. Ainsi que l indique la circulaire de 1948, les coopératives scolaires permettent de prendre conscience de la haute valeur du travail bien fait. 36 37

fiche n LA SANT ET LA PR VENTION La santé : des étapes-clés Tout élève parisien bénéficie d examens médicaux effectués par les médecins du service de santé scolaire de la Ville en maternelle, en élémentaire et dans les lycées professionnels municipaux et par les médecins de l Éducation nationale dans les autres lycées et dans les collèges. Les examens ont lieu à des âges-clés : 3-4 ans pour la vision, l audition et les troubles sévères du langage oral. 5-6 ans pour un bilan global (en présence des parents) ; il comprend notamment un dépistage de l obésité ou de ses facteurs de risques et un dépistage des troubles de l apprentissage. En CE2 REP un bilan systématique est proposé. Dans les autres CE2 un dépistage de l obésité est réalisé ainsi qu un dépistage des troubles du langage écrit sur repérage des enseignants. En classe de CM2 un dépistage sensoriel est fait. En 3 e pour un bilan complet et, dans l enseignement technique, pour l aptitude pour les mineurs à travailler sur des machines dangereuses ou avec des produits dangereux. Les parents sont avertis de ces différents examens. Un bilan peut être demandé par un enseignant, un parent ou l enfant lui-même. Toute anomalie décelée lors d un examen est signalée au médecin traitant par une lettre confidentielle remise aux parents. Pour les enfants ayant une pathologie chronique, le médecin scolaire examine avec les parents, à leur demande, en liaison avec le médecin traitant, les conditions d accueil à l école. Il établit si besoin un projet d accueil individualisé (PAI), dont la mise en œuvre sera coordonnée par le directeur. En ce qui concerne les enfants en situation de handicap, il participe au sein de l équipe éducative à l évaluation pluridisciplinaire en liaison avec la famille, le centre de soins et l enseignant référent. Il est signataire du projet personnalisé de scolarisation (PPS). Soins dentaires Un dépistage dentaire est réalisé en classe de moyenne section et CM1. Le centre dentaire Georges Eastman (13 e ) propose des consultations pour les moins de 18 ans (accès possible aux jeunes handicapés en fauteuil). Tél. : 01 44 97 88 88 les vaccinations Le service de vaccination de la Ville de Paris propose d effectuer les rappels de vaccins à l école. Les parents doivent signer une autorisation. Le relevé du carnet de vaccinations permet le suivi. Les vaccinations peuvent aussi être pratiquées par le médecin traitant, les centres de PMI pour les enfants de moins de 6 ans ou le centre de vaccination le plus proche qui est gratuit pour la majorité des vaccins. Les enfants doivent être accompagnés de leurs parents ou avoir une autorisation signée. le role du service social scolaire L assistant social scolaire apporte conseils et soutien sur les plans éducatif, familial et/ou matériel. Présent dans tous les établissements, il procède à l évaluation des situations qui lui sont signalées dans le cadre de la protection de l enfance et de la prévention. La prévention À l école primaire À l école maternelle et élémentaire, une action d éducation nutritionnelle et de lutte contre la sédentarité (appelée Pikabouge) est proposée par le service de santé scolaire. Les secrétaires médicosociaux font une action d information à tous les enfants de grande section sur l hygiène bucco-dentaire et leur remettent une trousse bucco-dentaire. Une action de prévention des conduites a risque, destinée aux élèves de CM2, est réalisée par les médecins scolaires et les assistants sociaux scolaires, avec l enseignant, «la photo qui fait parler», cette action permet aux jeunes de réfléchir et de s exprimer sur les comportements à adopter face à des situation à risques (en parler, savoir dire non, être solidaires...). 20 000 agendas sont remis à tous les élèves de CM2 à la rentrée. Des slogans, dessins et jeux réalisés par des enfants illustrent des messages de prévention sur la santé. Ces notions de prévention leur seront précieuses lorsqu ils seront amenés à faire des choix. Il est intitulé cette année «Prends soin de toi et des autres». Cette opération est pilotée par le comité de Paris de la Ligue contre le cancer et soutenue par la Ville de Paris, l académie de Paris, la préfecture de Paris et des mutuelles. D autres actions collectives sont proposées aux écoles, par les médecins et assistants sociaux scolaires sur des thématiques santé (puberté, sommeil ) et citoyenneté. INFOS Les adolescents La Ville soutient des actions de prévention des conduites à risques et de consommation de produit psycho-actifs (tabac, alcool, drogues) dans les collèges et les lycées... Des interventions y sont régulièrement organisées en concertation avec les projets d établissement et les comités d éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC). Des animateurs d associations de prévention, des policiers formateurs antidrogues (PFAD), l équipe mobile d information et de prévention en santé (EMIPS), ainsi que des infirmiers, médecins et assistants sociaux scolaires, rencontrent les jeunes pour les informer, les sensibiliser à ces questions, les aider à développer une position critique et de protection. La Mission de prévention des toxicomanies de la Ville de Paris soutient activement ces actions qui sont menées aussi en milieu festif et de loisirs... Pour les jeunes et pour tous les Parisiens, un bus infos santé circule dans Paris. Tabac, alcool, drogue, rapports sexuels non protégés, hépatites virales, violence, suicide, troubles du sommeil ou de l alimentation... toutes les thématiques peuvent être abordées en toute confidentialité. Pour connaître le planning du bus, vous pouvez appeler l EMIPS au 01 58 14 30 60 ou le 3975. L information et le dépistage précoce de l infection du VIH, des infections sexuellement transmissibles et des virus des hépatites font l objet de nombreuses brochures et d actions ciblées auprès des jeunes dans les établissements. Numéros vert sexualité et contraception : 0800 803 803 Fil santé jeune : à partir d un poste fixe ou d une cabine téléphonique : composer le 32 24, appel gratuit ou, à partir d un portable, le 01 44 93 30 74 (accueil 7jours/7 et de 8 heures à minuit) Allo enfance maltraitée : 119 Sida info service : 0800 840 800 38 Elève a Paris - de la maternelle au lycée Jeunes violences Elève écoute a Paris : 0800 - de 202 la 223 maternelle EMIPS au lycée : 01 58 14 30 60 39