Infections à streptocoques

Documents pareils
Le rhumatisme articulaire aigu Maladie de Bouillaud

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

L ANGINE. A Epidémiologie :

Les différentes maladies du coeur

La maladie de Still de l adulte

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

Accidents des anticoagulants

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire

Endocardites. Le candida albicans est parfois mis en cause, retrouvé sur culture en milieu de Sabouraud.

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Docteur, j ai pris froid!

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Les maladies valvulaires

LA MALADIE DE KAWASAKI du diagnostic à la thérapeutique. DU de Rhumatologie Dr Fanny Bajolle M3C-Necker Service de Cardiologie Pédiatrique

A. Bourgeois SMIT. CHRU de Montpellier

Conduite à tenir devant des œdèmes chez l enfant. Véronique OYHARCABAL Centre Hospitalier de la Côte Basque

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Guide du médecin traitant. L invalidité. dans le Régime de rentes du Québec. Édition 2015

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire

Dermatologie courante du sujet âgé. Printemps Médical de Bourgogne 31 Mars 2012 Dr Claude Plassard Gériatre CHI Châtillon/Montbard

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons.

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Maladie des valves. Changer leur évolution. Rétrécissement aortique Insuffisance aortique Insuffisance mitrale Rétrécissement mitral

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

Item 182 : Accidents des anticoagulants

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

Psoriasis & Sport. Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives. Qui le psoriasis touche-t-il?

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Situation Agent Schéma posologique*

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

Les pathologies infectieuses en pédiatrie

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

NOTICE : INFORMATIONS DU PATIENT. Keforal 500 mg comprimés pelliculés. Céfalexine monohydratée

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres

Leucémies de l enfant et de l adolescent

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis

Épreuve d effort électrocardiographique

Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité :

La santé bucco-dentaire au cabinet OMS. Problèmes majeurs. Santé bucco-dentaire et santé générale. Santé. Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire

Actualités thérapeutiques dans le VHC : les recommandations de l AFEF Vendredi 8 et samedi 9 avril 2011 à Paris

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

Tronc Artériel Commun

Carte de soins et d urgence

SOMMAIRE LE COU P.4 L EPAULE / LE BRAS / LE POIGNET / LA MAIN P.6 LE TRONC P.12 LE GENOU P.16 LA CHEVILLE P.20 LE PIED P.22

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale septembre 2009

La maladie de Wegener La granulomatose de Wegener

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

Définition de l Infectiologie

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

La périartérite noueuse Maladie de Küssmaul-Maier

Le Psoriasis Qui est touché?

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Questionnaire Médical

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Les formes cliniques. Maxime Breban

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Marchés des groupes à affinités

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

Institut WanXiang Historique de santé du patient

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

Transcription:

Infections à streptocoques Dr CHARAOUI.K I- Introduction: - Les streptocoques groupables : Lancefield 18 sérogroupes A H et K T - Le streptocoque groupe A (SGA) (streptococcus pyogènes) Réservoir pharyngé Transmission aérienne - Streptocoques groupe C, G - Streptocoque groupe B : pharynx, App génital et TD (endométrite, infections néonatales) - Streptocoques D hôte du TD (endocardites) - Streptocoques ingroupables : oropharynx (40%des endocardites sur valves natives) II- Formes cliniques : - Infections invasives : endocardites, bactériémies, érysipèle, dermohypodermite nécrosante, pneumopathies, pleurésies, arthrite septique, ostéomyélite, méningites, et autres localisations - Infections non invasives : angines +++, otites. - Lésions cutanées : impétigo, surinfections de varicelle. - Manifestations toxiniques : scarlatine, Le syndrome de choc toxique streptococcique souvent secondaire a une infection cutanée 1- L érysipèle ou dermohypodermite bactérienne aigue non nécrosante : - Dermohypodermite aigue due au SGA +++ - Localisée, non nécrosante +++ - Adulte > 40 ans - Début brutal : fièvre, frissons - Placard inflammatoire érythémateux, œdémateux, douloureux et chaud sans suppuration - Parfois présence de bulles et purpura (forme très inflammatoire ou sur lymphoedéme) - Signes de gravité : nécrose, anesthésie locale, douleur intense et signes de sepsis sévère dermohypodermite nécrosante ou fasciite) - Recherche de la porte d entrée +++ - Parfois ADP satellite et lymphangite associée 1.1- Types d érysipèle : a- L érysipèle de la jambe : 90 % des cas Grosse jambe rouge, douloureuse, aigue, fébrile, unilatérale 1

Le bourrelet périphérique est rare Facteurs de risque : lymphœdème, insuffisance veineuse, obésité Porte d entrée : intertrigo inter orteils, ulcère de jambe, plaie traumatique b- L érysipèle de la face : Plaque œdémateuse, érythémateuse, inflammatoire de la face, bien limitée en périphérie par un bourrelet Parfois lésions bilatérales en ailes de papillon 1.2- Diagnostic et évolution : - Clinique +++ - Les prélevements microbio ne st pas indiqués en routine - Biologiquement syndrome inflammatoire ;CRP, PNN - Evolution : favorable en 8 10 j sous trt ATB, apyrexie en 72h - Les complications systémiques : très rares - La récidive +++ : persistance de la porte d entrée, insuffisance veineuse et lymphatique 1.3- Traitement de l érysipéle : - L hospitalisation est parfois nécessaire (signes généraux +++) - ATB +++ - La pénicilline G 12 24 millions /j perfusion - L amoxicilline 50 100 mg /kg/j IVD - Passage a la voie orale dés apyrexie avec l amoxicilline - 10 20 jours - Si allergie : macrolide / pristinamycine. - Repos au lit - Pas d AINS - Anticoagulants si facteurs de risque. - En cas de récidive : prise en charge des facteurs favorisants, bandes de contention, ATB au long cours (extencilline) 2- La scarlatine (fièvre écarlate): - Toxi-infection d origine pharyngée, contagieuse, enft d age scolaire - Streptocoque A +++ rarement strepto du groupe C ou G - Production d exotoxines pyrogènes Erythrogenes - Immunité acquise spécifique du type de la toxine - PE : angine +++, infection cutanée ou gynécologique - Incubation : 2 5 jours - Contagiosité : 24 H avant le début des signes, transmission/voie respiratoire - 2

2.1- Forme classique : o Début : brutal o Fièvre 39-40, frissons o Douleurs pharyngées et abdominales, vomissements o Ex clinique : angine très rouge érythémateuse ou érythématopultacée o ADP rétromandibulaires douloureux o La phase d état : 24-48 H après exanthème + énanthème 1- l exanthème : - D abord thorax et racine des membres puis s étend en 1 2 j sur le tronc et les membres jusqu aux extrémités en respectant les paumes et les plantes - Érythème diffus, en nappe, sans intervalle de peau saine avec un fin piqueté rouge (peau de chamois) qui s efface à la vitropression - Parfois aspect purpurique aux plis de flexion et aux points de frottement - Prurit modéré - La peau est sèche, chaude avec impression de granité - Aspect souffleté du visage - L exanthème s atténue 6eme jour et desquame 8 30éme j - Les squames sont fines au niveau du visage et du tronc et plus larges aux extrémités desquamation en doigts de gant ou en lambeaux 2- l énanthème : - L angine à streptocoque - Le cycle de la langue évoluant en 14 jours - Saburrale desquamation de la périphérie vers le centre le V lingual framboisée vers le J6 lisse au J9 normale au J 14 2.2- Autres formes cliniques : o Formes frustes l énanthème reste caractéristique o Formes à point de départ extrapharyngé (post-op et obstétrical, sans angine, avec signes toxiniques o Formes malignes tableau de choc toxique streptococcique : fièvre + hypotension + atteinte multi viscérale 2.3- Diagnostic : - Essentiellement clinique : éruption au cours d une angine - Formes frustes évolution de l énanthème - Test dg rapide : mise en évidence du strepto dans la gorge - Dg différentiel avec les autres causes des éruptions fébriles (virales et médicamenteuse) 2.4- Traitement : - Antibiothérapie : est celle de l angine streptococcique : 3

Pénicilline inj ou orale 10 jours Amoxicilline 6 jours Si allergie macrolide (josamycine) - Eviction scolaire 48 heures après mise en route des ATB - Formes sévères avec choc prises en charge en réanimation III- Les syndromes post-streptococciques: - Rhumatisme articulaire aigu (RAA) - Glomérulonéphrite aigue - La chorée de Sydenham - L erythème noueux 1- Le rhumatisme articulaire aigu RAA : - Incidence pays développés mais reste fréquent dans les pays sous DVP - Risque de RAA après une angine non traitée n existe qu entre 4 25 ans - Facteurs de risque de RAA : ATCD de RAA Angines multiples SGA Pays endémique Conditions socio- Économiques - Les manifestations cliniques du RAA : a- Atteinte articulaire : - Classiquement grosses articulations polyarthrite migratrice, chaque poussée s accompagne de fièvre - Parfois oligo- ou monoarthrite avec inflammation locale faisant discuter le dg d arthrite purulente ou réactionnelle - Parfois simples arthralgies - La durée spontanée d évolution des signes articulaires est 1 mois b- Atteinte cardiaque : - 60 70 % des cas, fait toute la gravité de la maladie, au cours de la 1ere semaine d évolution de l arthrite - L atteinte endocardique : souffle d insuffisance plus souvent mitrale qu aortique, un rétrécissement mitral est possible après plusieurs semaines d évolution - L atteinte myocardique insuffisance cardiaque de mauvais pronostic - L atteinte péricardique : signes électriques et écho-cardio c- Signes cutanés : - Nodosités sous cutanées de MEYNET : faces d extension des grosses articulations, fermes, indolores, qq mm à 2cm - Erythème marginé : macules rosées plus pales au centre, siégeant au niveau du tronc et de la racine des membres 4

- Diagnostic du RAA : o Les critères de Jones : preuve d une infection streptococcique récente (ASLO, scarlatine récente, prélèvement de gorge positif à SGA) Avec deux critères majeurs ou un critère majeur et deux critères mineurs - Traitement du RAA : o Repos au lit : trois semaines o Formes sévères avec cardite : prednisone 2mg/kg/j 3 4 semaines si VS nle une semaine progressive sur 15 j o Formes frustes : acide salicylique o PENICILLINE V : 100000 ui /kg/j chez l enfant 2 millions ui /j chez l adulte 10 jours Si allergie macrolide o trt prophylactique : extencilline /21 j 2- Chorée de SYDENHAM: - Peut paraitre isolée - Plusieurs mois après l angine - Doit faire rechercher une atteinte cardiaque - Mouvements involontaires, désordonnés, anarchiques, diffus bilatéraux - Régresse spontanément en quelques mois - Chez 26 % des patients RAA - La plus fréquente des chorées de l enfant dans le monde - Age de début : 8-9 ans (rare ++ < 5 ans) - 4-8 sem après episode inf strepto - Chorée généralisée (80 %) - Autres manifestations (tics, TOC, ADHD ) - 60-80 % valvulopathie, 30 % arthrite - Rémission spontanée en 8-9 mois mais persistance possible dans 50 % des cas à 2 ans - ASLO, Antistreptodornase + - Tt symptomatique - IgIV ou échanges discutés 5

3- Glomérulonéphrite aigue post streptococcique: - 10 j 3 semaines après l infection streptococcique - Souvent cutanée que pharyngée - Fièvre / douleurs abdominales /vomissements - Œdèmes des paupières puis du visage et des membres inferieurs - HTA souvent modérée, parfois insuffisance cardiaque, OAP ou encéphalopathie hypertensive - Diagnostic de la GNA : o Preuve d infection strepto récente o Insuffisance rénale o Hématurie microscopique o Protéinurie o complément total et de sa fraction c3 - Traitement de la GNA : o Repos au lit, Régime sans sel o Traitement de l HTA, PENICILLINE V 4- Erythème noueux: - Dermohypodermite nodulaire - Lésions inflammatoires et douloureuses enchâssées dans le derme - Localisées aux membres inferieurs - Plusieurs poussées - Disparaissent en 10 15 j - La peau en regard va évoluer suivant les stades de la biligenie - Diagnostic est clinique avec preuve d une infection streptococcique (ASLO), Eliminer les autres causes d erytheme noueux (tuberculose, sarcoïdose) - Traitement : repos au lit IV- L endocardite infectieuse: - 40% des endocardites st dues aux streptocoques non groupables oraux - Cardiopathies à risque : valvulopathies rhumatismales Cardiopathies congénitales Cardiopathies dégénératives, Athéromateuses ATCD d endocardite infectieuse - EI sur valves apparemment saines - EI sur prothèses valvulaires - Maladie systémique à présentation polymorphe - Dg évoqué devant : un souffle fébrile Purpura fébrile Lumbago fébrile AVC fébrile 6

- La forme classique : l endocardite subaiguë d'osler L endocardite subaigue d Osler: - Syndrome infectieux : o Fièvre : allure variable o Altération de l état général o SPM - Signes cardiaques : o Souffle cardiaque d apparition récente ou modifié +++ o Insuffisance cardiaque o Péricardite, troubles de la conduction - Evolution et diagnostic de l endocardite subaigue : o Les principales complications : l insuffisance cardiaque et les complications neurologiques o Le diagnostic : les hémocultures ++++ L echocardiographie : vegetation ou abces Autres : ECG, radio thorax, FNS, CRP, VS - Traitement de l endocardite subaigue : o ATB ++++ o Bithérapie : penicilline G + gentamycine ou amoxicilline + gentamycine o Durée : si strepto sensible à la pénicilline : deux semaines de bithérapie ou4 semaines de monothérapie, si strepto de sensibilité diminuée a la pénicilline : deux semaines de bithérapie puis 2 semaines de monothérapie o Traitement chirurgical rarement indiqué o Antibioprophylaxie +++ 7