QUOI DE NEUF EN IMAGERIE DE LA THYROÏDE

Documents pareils
De la chirurgie du nodule aux ganglions

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Écho-Doppler thyroïdien : impact sur la prise en charge des hyperthyroïdies iodo-induites. Hervé Monpeyssen AHP

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN VITRO DE DOSAGE DE THYROGLOBULINE

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier h à 16 h

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Les petis signes de T21 : comment ça marche et à quoi ça sert? Christophe Vayssière (Toulouse) DIU d echographie 2011

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude

IRM du Cancer du Rectum

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE?

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Cancer du sein in situ

Etudes observationnelles sur les bases de données de l assurance maladie

Le cancer de la thyroïde GRAND PUBLIC

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

IRM APRES TRAITEMENT RADICAL OU FOCAL du cancer de prostate. Raphaële Renard Penna Emmanuel Banayan Hôpital Pitié Salpétrière

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Docteur, j ai une masse au sein. Est-ce un cancer? UN DIAGNOSTIC DE CANCER est posé chez 11 % des

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Qu est-ce qu un sarcome?

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Recommandations Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

Responsabilité du promoteur et obligations des soustraitants. cliniques : conformité aux Bonnes Pratiques Cliniques et point de vue de l inspection

Apport de l IRM dans la

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Polymorphismes génétiques et interactions gènes-environnement 4545

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

Cancer du sein in situ

Les définitions des saignements ACS/PCI

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE

Règles de Rédaction d un Article

Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du

Principe d un test statistique

Imagerie des tumeurs endocrines Le point de vue de l imagerie moléculaire

Les tests thyroïdiens

TMS les données belges relatives à la lombalgie

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Cas clinique Enquête autour d un cas IDR vs IGRA Pr Emmanuel Bergot

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

prise en charge médicale dans une unité de soins

Le Centre de documentation du C.H.T. Est situé au rez de chaussée du Bâtiment T 7 Avenue Paul Doumer BP J Nouméa.

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

Mulford C. (1992). The Mother-Baby Assessment(MBA): An Apgar Score for breastfeeding. Journal of Human Lactation, 8(2),

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

L IRM pas à pas Un module d enseignement interactif des bases physiques de l Imagerie par Résonance Magnétique.

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Foscolo (1), J Felblinger (2), S Bracard (1) CHU Hôpital central, service de neuroradiologie, Nancy (1) CHU BRABOIS, Centre d investigation clinique

Troisième Congrès de l Association Algérienne des Chirurgiens Libéraux. 30 et 31 Janvier 2015 Hôtel Mercure Alger

Montréal, 24 mars David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile

Virus de l hépatite B

Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique. José LABARERE

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE

HENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM)

Un laboratoire d auto-immunité paperless : mythe ou réalité? L.Lutteri Laboratoire d auto-immunité Service de Chimie Clinique CHU Liège

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia.

Revue de la littérature

La raison d être des systèmes d information

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Étude de la faisabilité de l auto-compression en A MOISEI, S KINZELIN, P TROUFLEAU, B BOYER, L LEMOINE, P HENROT

Troubles thyroïdiens

Docteur, j ai pris froid!

Transcription:

QUOI DE NEUF EN IMAGERIE DE LA THYROÏDE D. Gaye-Ferron, C.Auder Service Imagerie Médicale Pr Laurent, Haut Lévêque 12 decembre 2015

Incidence nodules jusqu à 60%, incidence cancer 6% Actuellement évaluation repose sur couple échographie et cytoponction (se 95-98%; Spe 72-100%) Objectif: éviter évaluation massive et coûteuse de l ensemble des nodules => diminuer nbre cytoponction et chirurgie Moyens: standardisation et classifications (TIRADS), nouveaux outils (Elastographie,PCUS) 2

CLASSIFICATION TIRADS 3

4

Acronyme de Thyroid Imaging Reporting And Data System Outil échographique de stratification quantitative du risque de malignité en pathologie thyroïdienne But: uniformisation des pratiques Système comprend: Un lexique Un compte rendu standardisé Un score: catégories d évaluation et recommandations Intérêt: réduire nombre cytoponctions (environ 25 à 30% selon utilisateurs) *Russ G et al. J Radiol 2011 5

6

Motif de l examen Histoire clinique et biologique Données des examens d imagerie antérieurs Antécédent de carcinome thyroïdien au 1 er degré ou d irradiation cervicale Technique Equipement: type de sondes utilisées et ancienneté Difficultés particulières à l état du patient Corps du compte rendu Volume thyroïdien Echogénicité et vascularisation de la glande Nodules Situation, taille, caractéristiques, numérotés et cartographiés, évolutivité Etude ganglions cervicaux Conclusion Examen normal ou type de pathologie Comparaison aux documents antérieurs Catégories d évaluation: TIRADS 1 à 5 (au moins du nodule le plus péjoratif) Recommandations de cytoponction et/ou de rythme de surveillance 7

*Russ G et al. J Radiol 2011 8

*Russ et al. EJE 2013 9

ASPECTS FORTEMENTS SUSPECTS - Forme irrégulière - Contours irréguliers - Microcalcifications Signes de forte suspicion - Hypoéchogénicité marquée - Rigidité élevée en élastographie 3 à 5 signes et/ou ganglion métastatique SCORE 5 MALIN 42-77% cancers On compte le nombre de signes de forte suspicion 1 ou 2 signes et pas de ganglion métastatique SCORE 4B FORTEMENT SUSPECT 10

*Kim et al. AJR 2002 Forme irrégulière Sensibilité: 14-76% Spécificité: 40-99% Contours irréguliers Sensibilité: 22-55% Spécificité: 81-99% Microcalcifications Sensibilité: 29-71% Spécificité: 67-99% Hypoéchogénicité marquée Sensibilité: 17-41% Spécificité: 11 92-100%

ABSENCE DE SIGNE DE FORTE SUSPICION MODEREMENT HYPOECHOGENE FAIBLEMENT SUSPECT SCORE 4A 20% des cancers ISO OU HYPERECHOGENE TRES PROBABLEMENT BENIN SCORE 3 2% des cancers au maximum LE TIRADS Français est articulé autour de l échogénicité 12

ASPECTS (presque) CONSTAMMENT BENINS -Kyste simple et cloisonné -Nodule spongiforme -Macrocalcification isolée SCORE 2 13

14

*Russ G 15

TIRADS 2009: concept né au Chili TIRADS Français TIRADS 2 et 3 TIRADS 4A TIRADS 4B TIRADS 4B et 3 TRES COMPLEXE *Horvath J Clin Endocrinol Metab 2009 CORRELATION 16

17 Table 6. Sonographic patterns, estimated risk of malignancy and FNA guidance for thyroid nodules.

18

INDICATIONS DES CYTOPONCTIONS >20 mm Scores TI-Rads 3 à 5 Kyste simple si compressif et fluide >10 mm Scores 4A, 4B, 5 Avec cet algorithme, seuls 25% de tous les nodules nécessitent une ponction et seulement 2% de ceux < 10mm. <10 mm Recherche de primitif (méta à distance ou ganglion suspect) Contexte à risque Fixation TEP FDG Score 4B ou 5 si Juxta-capsulaire Polaire supérieur Multifocalité âge < 40 ans 19

ELASTOGRAPHIE ET PCUS 20

2 approches très différentes: Elastographie de contrainte (elastogramme et/ou strain ratio): qualitatif ou semi-quantitatif Utilisant déformation externe, compression manuelle (push alternatif) Utilisant déformation interne (battements carotidiens ) Elastographie par ondes de cisaillement (SWE): quantitatif (m/s ou kpa) Par push US (ARFI ou Supersonic SW) Cantisani et al. European Journal of Radiology 2014 21

Score 1: uniformément mou Score 2: majoritairement mou Score 3: majoritairement dur Score 4: uniformément dur Lippolis.P.V et al. JCEM 2011 Asteria C et al. Thyroid 2008 22

Méta analyse; 8 études 639 nodules: Sensi 92 % spécifi 90%; grande hétérogénéité spécifi; pop très sélectionnée prévalence malignité 24% Bojunga et al. Real-time elastography for the differentiation of benign and malignant thyroid nodules: a meta-analysis. Thyroid 2010 23

Mais plus récemment SE remise en question: Large étude retrospective* 703 nodules (217 malins) : performances SE inférieure (sensitivity 65.4%, NPV 79.1%), à la combinaison des signes en mode B (sensitivity 91.7%, NPV94.7%), donc élastographie pas utile pour indiquer FNA Une autre étude** 237 nodules (58 malins) même conclusion *Moon et al, Radiology 2012 **Unluturk U et al. Thyroid 2012 24

ARFI : vitesse significativement plus élevée dans nodules malins Bojunga at al. 158 nodules, 138 patients; seuil 2,57m/s; se57% spe85% vpn93% p=0,0039 entre nodules bénins et malins Bojunga et al. PLoS ONE 2012

Elastographie SWE ARFI (Siemens) Nodule faiblement suspect (Tirads 4a) ARFI 1.16 m/s Cyto: nodule bénin 26

Elastographie SWE ARFI (Siemens) Nodule suspect (TIRADS 5), ARFI 4.5 m/s Histo: carcinome papillaire 27

Etude rétrospective 5 études 2010-2013 698 nodules (130 cancers) 469 patients Diagnostic malignité Sensi 84 % (95%IC 0,76-0,90) Spécifi 90% (95%IC 0,87-0,92) AUC 0,92 Zhang B, et al, J Ultrasound Med 2013 28

Elastographie SWE SSI (Aixplorer) Nodule bénin (TIRADS 3), Moy 8.5kPa; ratio 0.5 Cyto: nodule bénin

Nodule suspect (TIRADS 5) Moy 52 kpa; ratio 3.9 Histo: Carcinome papillaire

Pratique: SE ou SWE avec sondes linéaires; pas de préparation patient nécessaire Outil prometteur, ne peut pas remplacer mode b mais complémentaire pour améliorer spécificité Sélection nodules à ponctionner surtout dans goitre et prise en charge nodules indéterminés en FNA Recommandations Européennes: outil additionnel Recommandations Américaines: pas en routine 31

Opérateur dépendant surtout SE; SWE meilleure reproductibilité Variabilité intra et interobservateur dans équipes peu entrainées (acquisition et interprétation) Apporte d autant moins que l équipe est expérimentée en caractérisation échographique Applicable de façon fiable uniquement sur nodules tissulaires Manque de standardisation techniques et mesures obtenues Park SH et al. American Journal of Roentgenology 2009 32

Cadre réglementaire Pas d AMM pour l utilisation des PCUS pour la thyroide Pas de mention dans les «non-liver EFSUMB guidelines» 33

Actuellement sensi 68-100% et spécifi 67-94% Evaluation quantitative ou qualitative mais pas de standard actuel Critères qualitatifs: Signes bénignité rehaussement intense homogène et couronne périph hypervasculaire Signes malignité rehaussement hétérogène inférieur parenchyme sain, anneau incomplet et washout out Cantisani V. et al, Growing indications for CEUS. Eur J Radiol 2015

Etude prospective 48 patients- 53 nodules ref chir (34 nodules bénins, 19 cancers) Combinaison elasto semi-quantitative (Qelasto Toshiba) et ECUS Elasto ECUS: 2 patterns rehaussement Type 1 (bénin): rehaussement périph/anneau, rehaussement nodulaire avec washout tardif Type 2 (malin): rehaussement hétérogène avec washout rapide Cantisani V et al. Eur J Radiol. 2013

US conventionnel se81% spe50% vpp56% vpn77% Elasto se95% spe88% vpp97% vpn91% ECUS se79% spe91% vpp83% vpn89% => techniques + spécifiques que US Cantisani V et al. Prospective comparative evaluation of quantitative-elastosonography (Q-elastography) and contrast-enhanced ultrasound for the evaluation of thyroid nodules: Preliminary experience. Eur J Radiol. 2013

Nodule isoéchogène bien limité CDUS III SR 0,73 / ECUS iso => Nodule bénin

Nodule hypoéchogène, contours irréguliers CDUS III SR 2,9 / ECUS hypo => Carcinome papillaire

Méta analyse: 7 études éligibles évaluant performances ECUS 597 nodules Sensi 85,3% Spéci 87,6%; ratio de proba positive 5,822, ratio proba négative 0,195 Diagnostic odds ratio 34,730 AUC 0,92 Yu D et al, Otorynolaryngol Head Neck surgery 2014 39

Variant folliculaire carcinome papillaire (20%), non infiltrant contours réguliers (le + svt TIRADS 4A), Cancer «mou» en élasto 40 G.Russ

Vers un TIRADS consensuel? le + simple possible (ni vascularisation, ni élastographie) Diagnostic: > 80% des cancers avec 4 signes (hypoéchogénicité, microcalcifications, contours irréguliers, forme irrégulière). Elastographie et ECUS Outils prometteurs mais résultats préliminaires, nécessité validation (études multicentriques, larges cohortes) 41