Rapport Bilan Carbone Groupe GMBA Baker Tilly (exercice 2012)

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Transcription:

Rapport Bilan Carbone Groupe GMBA Baker Tilly (exercice 2012)

Introduction : GMBA est un cabinet d audit, d expertise comptable et de conseil situé sur 3 sites géographiques différents : deux à Paris et un à Orsay. GMBA a été labellisé LUCIE en 2012 selon le référentiel de la norme ISO 26000. Il s agit du principal label de référence en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Dans le cadre de cette démarche, un des engagements de GMBA pour les années à venir est d effectuer régulièrement un Bilan Carbone. Par ailleurs, dans le cadre du Protocole de Kyoto, l un des objectifs de la France est de réduire les émissions de gaz à effet de serre au minimum par 4 d ici 2050 et de 20% d ici 2020. Le Bilan Carbone va nous permettre d évaluer nos émissions de gaz à effet de serre aujourd hui pour pouvoir nous aider à réduire nos émissions et consommations de gaz à effet de serre pour les années à venir. Le Bilan Carbone sera ainsi utilisé comme un outil de management environnemental. De plus en plus d entreprises effectuent aujourd hui un Bilan Carbone, et nombreuses sont celles qui parviennent à réduire activement leur émissions de gaz à effet de serre (63 %). Engagement social Engagement sociétal Engagement environnemental

I. Synthèse Le résultat, selon la méthode du Bilan Carbone, des émissions équivalent CO2 du groupe GMBA sur l année fiscale 2012 est de 355 t CO2 e avec une incertitude moyenne de 40 % (d après les facteurs d émissions présents dans la base du Bilan Carbone ). L émission de CO2 s élève donc à 3 781 kg CO2 par personne, soit l équivalent de 14 941 km parcourus en voiture par employé sur l année 2012. Ci-dessous le détail par grandes catégories : Recap CO2e Emissions Incertitudes t CO2e Relatives t CO2e % Energie 1 9 2% 1 17% Energie 2 16 5% 5 29% Intrants 165 46% 81 49% Fret 0 0% 0 31% Déplacements 91 26% 19 21% Déchets directs 1 0% 0 50% Immobilisations 73 21% 37 50% Total 355 100% 143 40% Tableau récapitulatif des émissions par catégories principales (et incertitudes correspondantes telles que définies par l ADEME) II. Le périmètre d action Le Bilan Carbone a été réalisé pour la 1ère fois en 2013, sur des données de l exercice clos au 30 septembre 2012 (ou, parfois, de l année civile 2012, voire 2011 quand cela n a pu être possible autrement par exemple, les chiffres communiqués par les syndics des copropriétés pour les parties communes). Le périmètre choisi est l ensemble des trois sites géographiques, toutes entités confondues (approche globale), de nombreux achats étant effectués de manière groupée. GMBA Orsay GMBA Avenue Hoche GMBA Rue Lespagnol

Les catégories choisies sont «énergie 1» (le chauffage, l électricité et la clim), «énergie 2» (énergie utilisée pour les parties communes), «intrants» (papier/cartons, informatique/bureautique, repas, réceptions, matériels de bureau ), «frêt» (frais postaux et de coursiers), «déplacements» (domicile-travail et travail-travail), «déchets» (directs et indirects), «immobilisations» (bâtiments et informatique). Les autres catégories («hors énergie», «fin de vie», «utilisation») ne concernent en effet pas ou peu les entreprises de services. Pour les incertitudes, nous avons considéré les incertitudes par défaut de chacune des catégories comme indiqué dans la méthode du Bilan Carbone. Elles nous semblent parfois exagérées, et seraient à réévaluer pour un prochain Bilan Carbone L effectif considéré est, sauf exception, de 94 ETP. III. Méthodologie La méthode implique que les émissions de GES calculées soient : Directes : celles qui relèvent de la responsabilité «juridique» du cabinet (achat de fournitures) Indirectes : celles qui sont nécessaires à l activité dans son organisation actuelle mais prennent place à l extérieur (électricité) Il n est pas possible, sauf exception, de calculer directement le niveau des émissions : Les facteurs d émission permettent de passer du flux physique au calcul de l émission de GES. L unité de calcul de la version actuelle du Bilan Carbone est «l équivalent CO2» et non pas «l équivalent Carbone». La méthode fournit des ordres de grandeur. Une évaluation à 20 % près est estimée suffisante. Nous avons cependant choisi d être au plus près possible des véritables données chiffrées.

IV. Calculs et analyse des résultats A noter que dans ce graphique les catégories frêt et les déchets directs n apparaissent pas car leur emission de GES est de l ordre de 0%. a. Energie 1 Les calculs évoqués ci-dessous concernent notre consommation privée sur chacun des sites (chauffage et lumière sur Orsay et Lespagnol, lumière sur Hoche). La méthode de calcul par producteur désigné a été retenue, le cabinet se fournissant exclusivement auprès d EDF pour sa consommation d électricité. La consommation d électricité a été estimée d après les factures du fournisseur. Le degré d incertitude de ces données est de l ordre de 15%. Une déperdition due à la perte en ligne de 8 % augmente le niveau d émissions de GES. Les données concernant le chauffage privé du site de Hoche transmises par le syndic n ont pas été suffisamment explicites pour être intégrées dans le Bilan Carbone.

b. Energie 2 Les calculs évoqués ci-dessous concernent les parties communes de nos sites. i. Chauffage urbain Pour le calcul de la consommation du chauffage urbain, nous avons seulement pris en compte la vapeur achetée destinée aux parties communes d Hoche (les autres parties communes ne sont pas chauffées). Nous avons pour cela relevé la quantité de vapeur consommée en tonnes inscrites sur les factures, ramenée aux tantièmes. Le niveau d incertitude est estimé à 30%. A noter que les tantièmes sont différents selon qu il s agisse de l électricité ou du gaz, la raison n a pas pu être fournie par le syndic. ii. Electricité Pour le calcul de la consommation d électricité nous avons pris en compte celle des parties communes de nos trois sites (Hoche, Lespagnol et Orsay) et relevé la quantité d électricité figurant sur chacune des factures transmises par les syndics, ramenée aux tantièmes. La méthode de calcul par producteur désigné a été retenue, les immeubles étant servis par EDF pour la consommation d électricité, estimée d après les factures du fournisseur. Le degré d incertitude de ces données est de l ordre de 15%. Une déperdition due à la perte en ligne de 8 % augmente le niveau d émissions de GES.

c. Intrants Dans cet onglet nous avons considéré l ensemble des émissions de GES produites par la production des marchandises nécessaires au fonctionnement du cabinet. Cela concerne essentiellement : les papiers et cartons, y compris la documentation papier les repas (et accessoirement les produits de nettoyage) les «ratios monétaires 2» : fournitures de bureau, dont les cartouches ; informatique et bureautique non immobilisées, dont la maintenance ; frais «faiblement matériels» comme les assurances, la formation, la communication, les locations diverses etc. Les autres sous-catégories : matériaux de construction, produits chimiques et textiles de synthèse, le verre, le plastique ou encore les métaux ne concernent pas les entreprises de prestations de service. i. Papier, carton Nous avons distingué l approvisionnement en papier de celui du carton. Ces deux éléments sont issus presque exclusivement de produits recyclés, respectivement 95% et 100%. Les 5% de papier restant, correspondant au papier à entête, proviennent de forêts gérées selon les règles du Forest Stewarship Council. La quantité des achats de papiers et de cartons, déterminée à partir des factures des différents fournisseurs, a permis d en estimer le poids en prenant différentes références. Le niveau d incertitude de ce calcul se situe à 20%.

ii. Les repas Le nombre de repas consommés par les membres du cabinet à été estimé en fonction de l effectif du groupe (évalué à 100 personnes en 2012, en incluant les stagiaires) et du nombre moyen de jours travaillés sur une année (évalué à 220). Les repas consommés sont divisés en deux catégories, les repas moyens (21560) et les repas végétariens (440). Cette évaluation affecte le niveau d incertitude qui est de l ordre de 50%. iii. Les ratios monétaires 2 (= autres intrants) La méthode de calcul de l utilisation de ratios monétaires a été choisie pour évaluer les émissions générées par la production de l ensemble des autres marchandises entrant dans l entreprise. Les montants indiqués ont été établis à partir des factures d achats et sont regroupés en trois catégories : les services faiblement matériels regroupant : les abonnements internet, les publicités et annonces, les services bancaires et assurances, les commissions et honoraires. les services fortement matériels regroupant : les fournitures de bureaux, les frais de missions et réceptions, l entretien des biens mobiliers et immobiliers, les locations diverses. la dernière catégorie concerne les fournitures et la maintenance informatique ainsi que les photocopies.

Toutes ces catégories correspondent aux «ratios monétaires 2» dans le tableur Excel. Cette méthode de calcul porte le degré d incertitude à 50%.

d. Frêt Ceci regroupe dans notre cas uniquement les frais postaux et les frais de coursiers. Concernant les frais postaux, nous avons calculé les émissions de CO2 grâce à un éco- calculateur hébergé sur ce lien http://objectifzeroco2.laposte.fr/. Nous n avons pas pris en compte les lettres envoyées dans les pays étrangers, car le périmètre de ce calculateur se limite à la France métropolitaine et à la Corse. Nous avons donc seulement considérés les émissions effectués à l échelle nationale (qui représentent 90 à 95 % de nos envois). Mais ces émissions de CO2 n ont pas été prises en compte dans le Bilan Carbone car celles-ci ne représentent qu un kilo et par conséquent n ont pas réellement d impact sur nos émissions totales de CO2. La sous-catégorie frêt sortant concerne les déplacements des coursiers. Nous avons pris les données figurant dans la facture de l un de nos fournisseurs (Les Nouveaux Coursiers) pour estimer le prix du km parcouru afin d en déduire le nombre de kms parcourus au global, soit 1344 kms. Or nos coursiers se déplacent en deux roues et en voiture, donc nous avons considéré que 672 km étaient parcourus en voiture et 672 km en deux roues. L incertitude est estimée à 9% pour les déplacements de coursier en voiture et de 60% pour les déplacements en deux roues.

e. Déplacements Nous avons décidé d exclure le déplacement des visiteurs (clients, fournisseurs, prospects), ceci nécessitant une enquête trop approfondie pour obtenir des résultats fiables. On peut distinguer deux types de déplacements des employés : les déplacements qu effectuent les employés pour se rendre sur leur lieu de travail depuis leur domicile les déplacements des employés effectués dans le cadre de leurs missions. Ces déplacements ont été effectués en voiture, deux-roues motorisés, train ou avion. Les déplacements domicile-travail sont ceux qui émettent le plus de GES avec 66%, ensuite les déplacements en voiture des employés dans le cadre de leur travail arrivent en seconde position avec une émission de GES de 15% et enfin, le déplacement des employés en avion et en train toujours dans le cadre de leur travail arrivent en dernière position avec des GES respectivement émis de 2 % (mais ne concerne que 5 déplacements dont 1 émettant plus de la moitié de la globalité des GES concernés sur ce poste).

i. Les déplacements domicile-travail Une enquête réalisée auprès des collaborateurs début 2013 a permis de déterminer les modes de transport utilisés (voiture, deux-roues motorisé, transports en commun, marche à pied) rapportés au nombre de kms. Le taux de réponse de ce sondage étant de 70%, une extrapolation à été nécessaire. Les émissions relatives aux déplacements effectués en voitures ont été calculées en fonction de la puissance administrative du véhicule et du carburant utilisé (essence ou diesel). Les déplacements en transport en commun regroupent les voyages en train (métro, RER) et bus. Cette enquête comprend un niveau d incertitude évalué à 21%. ii. Les déplacements dans le cadre du travail voiture Les kilomètres parcourus ont été calculés à partir des notes de frais. Comme précédemment, le calcul se fait en fonction de la puissance administrative du véhicule et du carburant utilisé. Pour ce calcul le degré d incertitude est de l ordre de 20%. iii. Les déplacements dans le cadre du travail train et avion Les émissions relatives à ces déplacements ont été calculées directement via le site : http://mytripset.voyages-sncf.com/#/search, sur la base des notes de frais. Ce qui explique l absence d incertitude. Les émissions étant directement calculées en équivalent CO2 par kg, nous avons exceptionnellement intégré la valeur obtenue dans le tableau récapitulatif par poste (en bleu dans le tableur).

f. Immobilisations Sont pris en compte dans cet onglet les immobilisations correspondant à l amortissement : des bâtiments et parkings du parc informatique. Le groupe ne possède pas de véhicules. Le mobilier a également été exclu du calcul, son poids global étant difficilement estimable, ce calcul comporterait une part d incertitude trop importante. Ce point pourrait être affiné pour le prochain Bilan Carbone. Les GES émis sont beaucoup plus nombreux pour les matériels informatiques avec un total de 89%. L amortissement des bâtiments (Orsay) a quant à lui émis 11% de GES. i. Les bâtiments La méthode de calcul retenue est celle relative à la superficie. L amortissement d un bâtiment, tel que décrit dans la méthode du Bilan Carbone, se fait sur 30 ans de façon linéaire. Le groupe GMBA est réparti sur trois sites, Hoche, Lespagnol et Orsay. Les bâtiments de Hoche et Lespagnol ont été construits il y plus de 30 ans, nous les considérons donc comme amortis du point de vue des émissions en GES.

Seul le bâtiment situé à Orsay, acquis en 2007, n est pas totalement amorti et est donc pris en compte. Ce calcul qui considère uniquement les émissions liées à la construction des bâtiments peut paraître illogique, un bâtiment de plus de 30 ans générant des gaz à effet de serre autant pour son fonctionnement que pour sa destruction. Le niveau d incertitude est estimé à 50%. ii. Les parkings Le calcul en fonction de la superficie à également été choisi. Nous avons pris pour référence une place de parking de 5 m sur 2,5 m, soit 12,5 m². Comme pour les bâtiments, les parkings situés à Orsay ont été achetés en 2007, les parkings du site Lespagnol sont loués. L amortissement se fait de façon linéaire sur une période de 30 ans. Le niveau d incertitude est estimé à 50%. iii. L informatique La méthode par les unités nous a permis d estimer le volume des émissions de GES avec une incertitude de l ordre de 50%. Sont considérés dans ce calcul l ensemble des PC portables, les photocopieurs, le télécopieur et les imprimantes (nombre estimée à 50) actuellement utilisés sur les différents sites du groupe. Le cabinet ne possède pas d écran d ordinateur de type CRT. La durée d amortissement linéaire du matériel informatique est de 3 ans, mais c est l ensemble du matériel qui a cependant été pris en compte.

g. Les déchets directs Les déchets rejetés sont soit recyclés (papiers et cartons) soit incinérés (ordures ménagères et alimentaires, quelques fournitures de bureau). Le cabinet ne consomme pas d autres matériaux tels le verre, les plastiques, les métaux. i. Papiers, cartons La totalité des papiers et cartons utilisés par le cabinet sont recyclés. Nous avons exclu du calcul les autres déchets papiers tel que les publicités ou prospectus. Le volume recyclé pris en compte correspond donc au volume des achats. La méthode de calcul engendre une incertitude de 50%. ii. Déchets alimentaires et ordures ménagères Les déchets alimentaires en provenance de repas consommés tous les jours Nous avons mesuré le poids des déchets alimentaires 5 fois sur le site d Orsay en tenant compte du nombre de personnes présentes sur le site à chacun des déjeuners concernés. Nous avons ensuite établi une moyenne, extrapolée sur l ensemble du cabinet sur une année. Cette méthode de calcul génère une incertitude de 45%. Ces déchets sont incinérés. Déchets alimentaires en provenance de repas consommés lors des réunions Nous avons ensuite calculé les déchets alimentaires générés par les plateaux repas que les employés de GMBA consomment lors des réunions. Nous avons pour cela calculé le nombre de plateaux repas commandé par l ensemble des trois sites au cours de l exercice 2012.

Après avoir téléphoné à nos fournisseurs, seul un de ceux-ci (Room Saveur, luimême étant également en train d effectuer son Bilan Carbone ) connaissait exactement le poids des différents déchets de ses plateaux repas. Nous avons aussi mesuré nous-même le poids des déchets d un autre de nos fournisseurs (Chaud Devant). Ainsi nous avons pu effectuer une moyenne pour mesurer le poids des déchets recyclables et non recyclables dans un plateau repas. L incertitude dans ce cas s élève à 40 % pour les ordures ménagères incinérées et 50 % pour les matières recyclées/réutilisées. iii. Déchets électroniques Pour information, ces déchets l Atelier du Bocage, et sont soit vers des filières de dépollution adapté. sont intégralement récupérés par recyclés et valorisés, soit orientés agréées en vue d un traitement Les déchets mis en CET (enfouissement) correspondent à 75% de GES émis, les déchets recyclés ou valorisés correspondent à 23% de GES émis et enfin 2% de GES émis par les déchets incinérés.

V. Projets de réduction d émissions de gaz à effet de serre Le but de la réalisation d un Bilan Carbone est de trouver des moyens pour réduire les émissions de gaz à effet de serre pour les années à venir. Le groupe GMBA est particulièrement concerné par les catégories : «Intrants» : 165 tonnes de CO2 émis «Déplacements» : 91 tonnes de CO2 émis. La catégorie «Energie 2» ne fait pas partie des catégories qui émettent le plus de GES, mais une forte consommation de chauffage urbain est tout de même détectée sur le site d Hoche. Il serait bénéfique de réduire cette consommation (y compris financièrement). Il en est de même de la catégorie «Energie 1» pour laquelle des efforts devraient être faits (chauffage/climatisation Orsay, chauffage Hoche ). En appliquant une réduction de 20 % d émissions de GES d ici 2020 à partir de 2013 (l objectif officiel de la France dans le, cadre du «paquet énergie climat» communautaire est une réduction de 14 % entre 2005 et 2020 pour les secteurs non soumis au marché des permis d émissions) et en tenant compte d une évolution de notre activité que l on pourrait estimer à 5 %, la réduction globale devrait être de 7,41 % par année (cela dès 2013).