Observatoire de l emploi et de l activité dans les services à la personne

Documents pareils
LETTRE CIRCULAIRE N

- Document d analyse - MARS 2012 OBSERVATOIRE DES SERVICES À LA PERSONNE DES CHIFFRES-CLÉS SUR L EMPLOI ET LA FORMATION

L ESSEnTiEL. Services à la personne : constats et enjeux SEPTEMBRE Un secteur fragmenté et plurivoque

Les services à la personne Economie, emploi et professionnalisation : quelles perspectives?

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage

Les ménages de Provence-Alpes-Côte d Azur recourent peu aux services à la personne

12.1. Le cumul emploi-retraite

4.1. Sources. Champs. et méthodes. de l ESS. Liste des catégories juridiques incluses dans le champ de l économie sociale

RAPPORT TECHNIQUE CCE

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014

Pouvoir d achat Revenu mensuel en Autriche. Tableau: Revenu mensuel en Autriche Valide au 31 mars 2009

Heures supplémentaires

LETTRE CIRCULAIRE N

Qualité des sources. Combien d emplois dans. des services à la personne

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Cegid Business Paie. Mise à jour plan de paie 01/03/2014. Service d'assistance Téléphonique

Code du Travail, Art. L à L

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot Septembre 2010

Toute modification de l accord de Participation doit faire l objet d un avenant à l accord initial conclu selon les mêmes modalités et d un dépôt à

Régime social et fiscal des primes d intéressement

La rémunération de l apprenti :

Cegid Business Paie. Mise à jour plan de paie 01/01/2014. Service d'assistance Téléphonique

fiche pratique Les salaires de votre salarié à domicile

«Vaincre la crise par la solidarité» La réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire

Les nouveautés du Plan de Paie Sage

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Cegid Business Paie. Mise à jour plan de paie 01/11/2014. Service d'assistance Téléphonique

AVANTAGES EN NATURE 4 AVANTAGE EN NATURE REPAS 4 TITRES - RESTAURANT 4 AVANTAGE EN NATURE LOGEMENT (EVALUE FORFAITAIREMENT) 4

Comprendre et profiter facilement du Crédit d Impôt pour la Compétitivité et l Emploi (C.I.C.E.)

La prise en compte du travail à temps partiel dans les droits à retraite des différents régimes

SOMMAIRE. Comment suis-je informé(e) de mes droits? Quel sera le montant net de ma retraite? Comment ma retraite est-elle versée?

Qu est-ce que le C.I.C.E.?

PACTE DE RESPONSABILITÉ

Réduction Fillon sur les bas salaires Employeur de 1 à 19 salariés au plus

Les outils de simulation pour chaque type de structure permettent d estimer l impact de la réforme sur la période

Diane Patrimoine. L épargne salariale : outil d optimisation et de défiscalisation de la rémunération. Diane Patrimoine 1

Comprendre et profiter facilement du Crédit d Impôt pour la Compétitivité et l Emploi (C.I.C.E.)

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

I. Compte courants d associés : taux maximal d intérêts déductibles

CICE - Présentation Accès à DS mode CICE

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Cet article s attache tout d abord

APS 4 : CREATION D'ENTREPRISE

LE TABLEAU DE BORD DE SUIVI DE L ACTIVITE

publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

ENQUETE DE BRANCHE Prothésistes dentaires

Note technique à l attention des employeurs DTA

Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France

Déclaration Sociale Nominative. Guide Acoss : comment déclarer les cotisations Urssaf en DSN Avril 2015 Version 1.3 avec mise à jour le

Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

HOW TO Gestion des Primes. Module Cassiopée

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties

LE CONTRAT DE TRAVAIL

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LES BANQUES. I. Les différents services proposés par les banques :

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Epargne. Bien comprendre l épargne-retraite en entreprise. L offre globale. Assurances et Services pour le développement des entreprises.

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

Réduction Dégressive Fillon (RDF) annualisée

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014

LE MAINTIEN DES COTISATIONS VIEILLESSES ET RETRAITE

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre Accelerating success.

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Contribution de solidarité

4 CHIFFRES À RETENIR

FORUM PROFESSIONNEL. Fédération Nationale des Enseignants de Yoga. Syndicat National des Professeurs de Yoga

LE CONTRAT D'APPRENTISSAGE POUR LES EMPLOYEURS

En collaboration avec GROUPE ACTICONSEIL. Epargne salariale, assurances, retraite collective Quelles opportunités pour votre activité?

Dépenses nationales totales

La protection sociale des professions indépendantes

L indispensable à la croissance de votre entreprise LE VRP MULTICARTE! Petit aujourd hui forcément grand demain CCVRP

Le plan d épargne entreprise (ou PEE)

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

ACCORD RELATIF AU COMPTE EPARGNE TEMPS

Parlons clair LES BANQUES

Rémunération du Dirigeant : Faut il transformer les SARL en SAS?

DECLARATION DU SALARIE(E)

Saari PAIE SOMMAIRE

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Édition du 4 mars 2011 Annule et remplace l édition précédente

Les banques en ligne et les services bancaires par internet modèle économique et évolution des plaintes de consommateurs de 2008 à 2012

CONTEXTE... 3 PROFIL DES POSTES DE NOUNOUS... 5 AGE DU PLUS JEUNE ENFANT GARDE... 5 TYPE DE GARDE... 5 HORAIRES... 5

Sommaire. L entrée en vigueur de l avenant n 21 sur les salaires minima au 1 er novembre 2013

Comment m informer au mieux?

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat

Offre Entreprises. L Epargne Salariale Crédit Agricole

Bienvenue dans votre FIBENligne

SOMMAIRE. Introduction : le contexte. Le système de retraite. Les produits financiers. La gestion du patrimoine. SAS, SCI les nouveautés fiscales

N 6 : EPARGNE SALARIALE

E. Avantages alloués par le comité d entreprise

Service Public Fédéral FINANCES Expertise et support stratégique. Bruxelles, le 11 décembre 2012

Le Bulletin de salaire

PREM Opcimmo L épargne immobilière indirecte réinventée

PRESENTATION DU LOGICIEL

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET

La fiscalité de l épargne salariale Entreprise

Transcription:

Tableau de bord Observatoire de l emploi et de l activité dans les services à la personne Mars 2008 Le secteur des services à la personne connaît, depuis la mise en œuvre du plan de juillet 2005, un développement exceptionnel. Dès 2005, l ensemble des indicateurs sectoriels est en hausse, à un rythme souvent supérieur à celui observé au début des années 2000, période déjà caractérisée par une reprise de l activité du secteur. Cette progression s affirme en 2005, année d annonce du plan de développement des services à la personne, au niveau de trois indicateurs : la création nette d emploi, avec plus de 80 000 nouveaux emplois, contre environ 40 000 créés chaque année depuis 2000, le volume des heures travaillées, en hausse annuelle de 4,9% pour l ensemble constitué par l emploi direct et l emploi sous mode prestataire, et enfin, la valeur ajoutée du secteur qui atteint 11 milliards d euros, soit une hausse de 10% par rapport à 2004. Les résultats obtenus en 2006, premier exercice en année pleine de la nouvelle législation, et plus encore en 2007, témoignent du fort dynamisme du secteur. Le marché des services à la personne connaît sur ces deux années un nouveau coup d accélérateur. Ainsi, selon les premières estimations, la création nette d emploi aurait enregistré en 2007 un gain de 7,2% avec 128 000 nouveaux emplois, contre 103 000 en 2006 et 81 000 en 2005. De même, le volume des heures travaillées afficherait en 2007 une nouvelle progression de 5,5% contre 4,1% en 2006. Avec 1,9 million de salariés en 2007, les services à la personne ont permis la création de 312 000 nouveaux emplois au total depuis 2004. Entre 2006 et 2007, la création d emploi a augmenté de 24% et la création d emploi en ETP a progressé de près de 40%. Plus d un emploi sur trois créé dans l économie en 2007 l a été dans le secteur des services à la personne. Ce dynamisme se conjugue avec une augmentation de la valeur ajoutée du secteur : une progression de 44% en valeur entre 2004 et 2007. La croissance très rapide de l activité s accompagne, sur la période, d une évolution de l organisation du secteur. On assiste à la montée en régime des organismes prestataires tant sur le plan des heures travaillées que sur celui des créations d emploi. Le secteur commercial, dont la part dans l emploi prestataire demeure faible par rapport au secteur associatif, contribue de façon croissante au développement de l emploi prestataire. En revanche, les organismes mandataires enregistrent un plafonnement de leur activité, mesurée en heures totales prestées, voire un léger recul pour le secteur associatif. Enfin, les particuliers employeurs, de plus en plus nombreux, continuent aussi à créer des emplois et affichent un haut niveau d activité. En 2007, ils comptabilisent selon les premières estimations près de 77% des créations d emploi et 68% des nouvelles heures travaillées. w w w. s e r v i c e s a l a p e r s o n n e. g o u v. f r

Emploi En 2007, 1,9 million de salariés sont employés dans le secteur des services à la personne. Ce chiffre correspond à une prévision à partir des données de l Ircem et à une estimation de la Dares pour les organismes OASP. Plus de 85% des salariés, assistantes maternelles incluses, sont employés chez les particuliers employeurs, soit sous le mode de l emploi direct, très largement majoritaire, soit sous le mode mandataire. L emploi prestataire, représentant 14% des salariés, progresse depuis 2005 près de deux fois plus vite que la moyenne du secteur. Nombre de créations d emplois (en milliers) Salariés des prestataires Assistantes maternelles Salariés chez les particuliers employeurs 128 103 30 81 21 11 9 28 10 73 88 43 2005 2006 2007 Source : BIPE d'après DARES et IRCEM Nombre de salariés chez les particuliers employeurs et chez les prestataires Salariés chez les particuliers employeurs (2) 1 126 1 169 1 242 1 330 Assistantes maternelles (2) 280 290 299 310 Total particuliers employeurs 1 406 1 459 1 541 1 640 Salariés des prestataires (3) 183 211 233 262 Total (4) 1 589 1 670 1 774 1 902 (1) Prévisions IRCEM-BIPE et estimation DARES pour les OASP Source : BIPE, données IRCEM et DARES (2) Au cours de l'année (3) Moyenne annuelle (4) Total avant correction pour doubles comptes Activité 18.1 10.7 16.6 43.6 19.7 En 2007, le volume total des heures prestées atteindrait 1 329 millions, en hausse de 69 millions par rapport à 2006. La progression des heures depuis 2005 est tirée tant par le dynamisme des organismes prestataires que par celui des particuliers employeurs. Répartition de l augmentation du nombre d heures travaillées Salariés des prestataires 29% Une progression de 69 millions d'heures en 2007 Salariés chez les particuliers employeurs 39% Assistantes maternelles 32% Source : BIPE d'après DARES et IRCEM Nombre d heures travaillées selon le mode de prestation Millions Salariés chez les particuliers employeurs 505 515 527 554 Salariés des prestataires 143 164 185 207 Total 648 679 712 761 Assistantes maternelles (2) 513 532 548 568 Total 1 161 1 211 1 260 1 329 14.5 (1) Prévisions BIPE et estimation DARES pour les OASP Source : BIPE, données IRCEM et DARES (2) Estimation BIPE sur la base de 39 heures de travail hebdomadaire pendant 47 semaines multiplié par le nombre d assistantes maternelles 9.6 45.0 17.4 10.7 2

Emploi en équivalent temps plein Entre 2005 et 2007, près d un emploi sur six a été créé dans le secteur des services à la personne. Le nombre de créations d emploi en ETP s élèverait à 46 000 en 2007, à comparer à 33 000 en 2006 et 42 000 en 2005. Le secteur totalise 863 000 ETP. Nombre de créations d emploi (en ETP, et en milliers) Salariés des prestataires Assistantes maternelles Salariés chez les particuliers employeurs 42 18 10 15 33 15 9 9 46 16 11 19 2005 2006 2007 Source : BIPE d'après DARES et IRCEM Nombre de salariés chez les particuliers employeurs et chez les prestataires en ETP Salariés chez les particuliers employeurs 360 374 383 403 11.8 Assistantes maternelles 280 290 299 310 10.7 Total particuliers employeurs 640 664 682 713 11.3 Salariés des prestataires 102 119 135 150 47.9 Total 742 784 817 863 16.4 (1) Prévisions IRCEM-BIPE et estimation DARES pour les OASP Source : Calcul BIPE, données IRCEM et DARES Masse salariale Avec 9,15 milliards d euros, la masse salariale progresse à un rythme annuel supérieur à 10% depuis 2005. Ce chiffre correspond à la masse salariale des salariés de particuliers (emploi direct et sous mode mandataire). Variation de la masse salariale (en millions d euros) 900 800 Assistantes maternelles 700 Salariés chez les particuliers employeurs 600 500 400 300 2005 2006 2007 Source : BIPE d'après IRCEM Masse salariale (assiette déclarative) Millions d'euros Salariés chez les particuliers employeurs 4 378 4 737 5 285 5 868 Assistantes maternelles 2 328 2 656 2 970 3 283 Total particuliers employeurs 6 706 7 393 8 255 9 151 34.0 41.0 36.5 (1) Prévisions BIPE Source : BIPE, données IRCEM 3

Valeur ajoutée Les premières estimations 2007 situent la valeur ajoutée du secteur à 14,1 milliards en 2007. Elle progresse ces trois dernières années à un rythme annuel proche de 13 %, soit plus du triple de la moyenne nationale. Il en résulte une nette progression de la part de la valeur ajoutée dans le PIB. Celle-ci s établit à 0,84% en 2007 contre 0,66% en 2004. Part de la valeur ajoutée du secteur dans la valeur ajoutée totale 0.9% 0.8% 0.7% 0.6% 0.5% 0.4% 0.3% 0.2% 0.1% 0.0% 0.66% 0.71% 0.78% 0.84% 2004 2005 2006 2007 Source : BIPE d'après IRCEM, DARES, ACOSS, INSEE Valeur ajoutée du secteur Milliards d'euros courants Valeur ajoutée du secteur 9.8 11.0 12.5 14.1 43.8 Valeur ajoutée de l'ensemble de l'économie 1 488.0 1 537.5 1 601.9 1 668.4 12.1 (1) Prévisions BIPE Source : BIPE d'après IRCEM, DARES, ACOSS, INSEE 4

Organismes agréés de services à la personne - prestataires Nombre de salariés 2004 177.5 5.4 182.8 2005 203.0 8.2 211.3 2006 218.8 13.8 232.6 2007 (p) 234.9 27.5 262.5 Accroissement annuel en milliers 2005 25.6 2.9 28.4 2006 15.8 5.5 21.3 2007 (p) 16.2 13.8 29.9 2005 14.4% 52.9% 15.5% 2006 7.8% 67.0% 10.1% 2007 (p) 7.4% 100.0% 12.9% Nombre d'heures En millions 2004 139.9 2.8 142.7 2005 159.9 4.4 164.2 2006 176.5 8.5 185.0 2007 (p) 190.7 16.3 207.0 Accroissement annuel en millions 2005 19.9 1.6 21.5 2006 16.6 4.1 20.8 2007 (p) 14.2 7.8 21.9 2005 14.2% 56.3% 15.1% 2006 10.4% 94.9% 12.6% 2007 (p) 8.0% 91.3% 11.9% En 2007, le nombre de salariés sous mode prestataire s élève à 262 500. L activité prestataire se développe rapidement. Le secteur commercial, acteur émergent dont le poids dans l emploi reste faible, double chaque année depuis 2005 le nombre de ses salariés. En 2007, sur 30 000 nouveaux emplois, 16 200 sont le fait des associations et 13 800 du secteur commercial. Le volume des heures travaillées traduit également le dynamisme des entreprises commerciales : quasi doublement annuel des heures depuis 2004, le tiers des nouvelles heures prestées étant le fait des entreprises en 2007. 5

Organismes agréés de services à la personne - mandataires Nombre de salariés 2004 140.7 140.7 2005 150.8 8.1 158.8 2006 150.6 15.0 165.6 2007 (p) 140.5 19.3 159.8 Accroissement annuel en milliers 2005 10.1 10.1 2006-0.1 6.9 6.8 2007 (p) -10.1 4.3-5.8 2005 7.1% 12.9% 2006-0.1% 85.7% 4.3% 2007 (p) -6.7% 28.9% -3.5% Nombre d'heures En millions 2004 86.1 86.1 2005 91.0 2.1 93.1 2006 88.9 4.1 93.1 2007 (p) 82.0 5.0 87.0 Accroissement annuel en millions 2005 4.9 7.0 2006-2.1 2.0-0.1 2007 (p) -6.9 0.8-6.0 2005 5.7% 8.1% 2006-2.3% 95.6% -0.1% 2007 (p) -7.7% 20.2% -6.5% En 2007, les indicateurs montrent un léger recul de l activité, après deux années consécutives de hausse. Cette évolution, qui traduit une inversion de tendance, est imputable en totalité au secteur associatif. 6

Sources et méthodes Cette partie a pour objet de préciser les différents concepts utilisés dans le cadre de l Observatoire de l emploi de l ANSP. Les données du présent tableau de bord portent sur la France métropolitaine. Les particuliers employeurs (données IRCEM) Le nombre de salariés chez les particuliers employeurs et d assistantes maternelles est comptabilisé sur l année en retenant tous les salariés ayant travaillé au moins une fois dans l année. Ce concept permet de suivre l ensemble de la population salariée concernée par les politiques de l emploi et de comptabiliser la masse salariale annuelle totale y afférente, d apprécier la contribution des SAP à la création de revenus et de pouvoir d achat, et de comparer la contribution du secteur à celle d autres secteurs d activité. Les chiffres de l IRCEM sont corrigés des doubles comptes correspondant aux salariés travaillant en direct pour deux ménages employeurs ou plus. Le nombre d heures travaillées correspond au nombre d heures cumulées travaillées dans l année pour les salariés chez les particuliers employeurs. Pour les assistantes maternelles, le nombre d heures totales est estimé par le BIPE sur la base de 39 heures de travail hebdomadaire pendant 47 semaines multiplié par le nombre d assistantes maternelles. La masse salariale brute de l année calculée par l IRCEM (assiette déclarative) est la masse salariale soumise à déclaration, hors charges patronales. Elle ne correspond toutefois pas aux salaires bruts effectivement versés : en effet, les charges des salariés déclarés au forfait sont assises sur le SMIC, ce qui minore le salaire réellement versé pour lequel on ne dispose pas d information. Les OASP prestataires (données DARES) Les données sur les OASP prestataires sont issues du Tableau de bord des politiques de l emploi (chapitre sur les emplois familiaux) publié tous les mois par la DARES. Les structures prestataires comprennent les activités prestataires des Associations agréées et des Entreprises privées agréées. Le nombre de salariés correspond à la moyenne annuelle des données mensuelles. Le nombre de salariés employés par les prestataires n est pas corrigé des doubles comptes (certaines personnes peuvent être salariées à la fois chez un prestataire et chez un particulier). La correction des doubles comptes suppose l identification individuelle des salariés qui complètent un emploi en gré à gré chez un ménage employeur par un emploi chez un prestataire. Le nombre d heures correspond au cumul annuel du nombre d'heures payées dans le mois. Volume d emploi en ETP (estimation BIPE) Le volume d emploi en ETP pour les salariés chez les particuliers employeurs et chez les prestataires est calculé en tenant de la moyenne des heures travaillées dans les secteurs de services aux particuliers, soit 1375 heures en 2006 dans la comptabilité nationale. Valeur ajoutée (estimation BIPE) Compte tenu de l importance actuelle du poids des particuliers employeurs dans le secteur, la valeur ajoutée est essentiellement constituée des rémunérations versées. L estimation est à considérer à minima puisqu elle ne prend pas en compte la différence entre les déclarations au forfait et au réel, et les salaires des personnels de structure des OASP. La valeur ajoutée effective est donc supérieure à celle présentée dans les tableaux, mais le biais diminue au fil du temps avec la baisse du pourcentage de déclarations au forfait. 7