La pollution atmosphérique

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Transcription:

La pollution atmosphérique Surveillance de la qualité de l air (au 31.12.26) Source : AIRPARIF- Mairie de Paris Stations de fond : Elles mesurent l exposition inévitable à l air libre de la population francilienne. On distingue les stations urbaines (dans des zones de forte densité de population), les stations périurbaines (en périphérie de l agglomération), les stations rurales régionales (à une cinquantaine de kilomètres du centre de l agglomération). Stations de proximité : Elles sont placées sous l influence directe et dominante d une source ou d un type de pollution. Les stations automobile (à quelques mètres du trafic routier) mesurent ce que respirent les piétons sur le trottoir, les cyclistes et les automobilistes dans les flux de circulation. Stations d observation : A vocation d études sur des expositions particulières (station au 3 e étage de la Tour Eiffel). Procédure d information et d alerte en vigueur en 26 (Définie par arrêté interpréfectoral du 24.6.1999, modifié le 12.7.22 et le 12.7.25) Le nouvel arrêté du 12 juillet 25 (modifiant celui du 12 juillet 22) : Il est entré en application le 1 er août 25. Les principales modifications sont de deux ordres : le regroupement des trois précédentes zones en une seule (Ile-de-France dans son ensemble) et la modification des seuils d alerte pour l ozone, afin de se conformer au règlement européen. La mise en vigilance des services administratifs et techniques : Elle est réalisée à partir des prévisions de franchissement des seuils d information. Le dépassement des seuils : Pour être validé, il est constaté de manière simultanée sur trois sites de mesure, dont un au moins de fond. 46 stations du réseau AIRPARIF réparties en Ile-de-France, dont 12 à Paris, mesurent des indicateurs caractéristiques des sources de pollution. - 39 stations de fond : (31 urbaines ou périurbaines dont 6 à Paris, 8 rurales régionales) ; - 6 stations de proximité automobile dont 5 à Paris ; - 1 station d observation. Les mesures en continu sont complétées pour certains composés par des analyses faites en laboratoires, par des campagnes de mesures ponctuelles et enfin par des outils de modélisation capables aussi bien de reconstituer et de prévoir la pollution de fond du lendemain que de décrire en temps réel les émissions et la pollution en situation de proximité automobile le long de tous les axes routiers d'ile-de-france. Une météorologie plutôt favorable à la dispersion des polluants Sur l'ensemble de l'année 26, la durée d'insolation a été légèrement inférieure à la normale sur la plus grande partie de l'ile-de-france. Cependant, les mois de juin et juillet ont été sensiblement plus ensoleillés que la normale, alors que le mois d'août, habituellement le plus ensoleillé de l'année, a connu un déficit très marqué de soleil. Sans que les températures maximales n'aient atteint des records comme en 23, celles-ci ont fréquemment été comprises entre 3 et 35 C en juillet, plus particulièrement durant la deuxième partie du mois (maximum 37 C, 3 journées avec plus de 35 C). Les conditions météorologiques estivales ont donc été propices à la hausse des concentrations d'ozone en juin et plus encore en juillet, alors que le mois d'août a été inhabituellement frais et nuageux. Les conditions météorologiques ont été dans l'ensemble plutôt favorables à la bonne dispersion des polluants, en particulier durant l'automne et l'hiver où les teneurs en dioxyde d'azote et particules n'ont que rarement connu des hausses notables, hormis l'intense pic de pollution du 1 er février. Le dernier trimestre 26 n'a pas connu de longues situations anticycloniques ensoleillées et peu venteuses, propices à la stagnation des polluants émis au niveau du sol par absence de brassage atmosphérique. Seuils de déclenchement (valeur horaire en ) Niveau horaire en Seuil d information et de recommandation du public Dioxyde d azote NO2 Seuil d alerte 4 ou 2 si dépassement de ce seuil la veille et risque de dépassement de ce seuil le lendemain Ozone O3 Dioxyde de soufre SO2 2 18 3 24 (1 er seuil) 3 h consécutives 3 (2 e seuil) 3 h consécutives 36 (3 e seuil) 5 3 h consécutives Procédure d information et d alerte Regroupe des actions d information de la population, des services administratifs et techniques, et des élus des départements d Ile-de-France, mais aussi des recommandations sanitaires et des mesures de réduction des émissions. Il est déclenché lorsque les seuils d information sont dépassés. Il comprend, outre les actions au niveau précédent, des mesures de restriction ou de suspension des activités concourant à la pollution et notamment la mesure de la circulation alternée. Il est déclenché lorsque les seuils d alerte sont dépassés ou risquent de l être. 45

Bilan des dépassements Nombre de jours d information et d alerte en Ile-de-France par année, tous polluants confondus Nouvelle procédure d'information et d'alerte : Afin de disposer d un historique cohérent, AIRPARIF a procédé au calcul rétrospectif et à la simulation des déclenchements de la procédure d information et d alerte en Ile-de-France (selon la nouvelle procédure définie par l arrêté du 12 juillet 25). L'année 26 compte 9 jours de dépassement du seuil d'information, soit 2 jours de plus qu'en 25. Hormis l'année 23, avec un nombre exceptionnel de déclenchements dus à l'ozone pendant l'été et la canicule, l'année 26 est celle qui a compté le plus de déclenchements depuis 1999. Nombre de jours d information et d alerte en Ile-de-France par polluant et par année OZONE (3) DIOXYDE D AZOTE (NO2) 26 Parmi les 9 déclenchements de l année 26, 8 sont dus à l ozone en période estivale, et 1 au dioxyde d azote. Les premiers dépassements en ozone ont été enregistrés dès la fin du mois de juin et tout début juillet (3 juin, 3 et 4 juillet), puis durant la 2 e quinzaine de juillet (18, 19, 21, 25 et 26 juillet). Aucun niveau d information n a été atteint au mois d août. Pour le dioxyde d azote (NO 2 ), une journée de dépassement a été observée en période hivernale, le 1 er février 26. Depuis 21, l essentiel des jours de dépassement sont dus à l ozone en été, le nombre de jours de dépassement annuels du seuil d information en NO 2 étant, hors année 23, compris entre et 2 depuis 21. Inversement, de 1998 à 2, il y avait plus de déclenchements dus au NO 2 qu à l ozone. Comme les années passées, le seuil d alerte n a été atteint pour aucun des polluants réglementés par l arrêté inter-préfectoral. 46

Indice ATMO : Défini au niveau national par l arrêté du Ministère de l écologie et du Développement durable du 22 juillet 24, il permet de caractériser la qualité de l air par un chiffre compris entre 1 et 1. Il prend en compte le dioxyde de soufre, le dioxyde d azote, l ozone et les particules en suspension. L indice reflète la qualité de l air la moins bonne au regard de chacun de ces polluants. Indice de la qualité de l air ATMO en agglomération parisienne Comme les années précédentes, l ozone a été le polluant le plus souvent responsable de l indice ATMO devant le dioxyde d azote et les particules PM1. La responsabilité de l ozone s accentue chaque année. Elle est quasi exclusive pour les niveaux de pollution durant la période estivale. Indice ATMO Nombre de jours 25 Nombre de jours 26 1 Très bon 2 Très bon 3 Bon 4 Bon 5 Moyen 6 Médiocre 7 Médiocre 8 Mauvais 9 Mauvais 1 Très mauvais 23 188 99 34 11 6 4 25 177 16 26 16 11 4 L indice de qualité de l air ATMO a été qualifié dans l agglomération parisienne de médiocre à mauvais (indice 6, 7 ou 8) durant 31 jours en 26, soit 1 jours de plus qu en 25. L indice bon et très bon (4, 3 ou 2) s étale sur 38 jours en 26. De 25 à 26, on note une augmentation d environ 5% du nombre de jours d indice médiocre à mauvais et une très légère diminution du nombre de jours d indice bon à très bon, qui restent néanmoins largement majoritaires sur l ensemble de l année. Dioxyde d azote NO2 Situation de fond Répartition spatiale de la moyenne annuelle de dioxyde d'azote NO2 Dans la région Ile-de-France pour les annnées 21, 22, 23, 24, 25, 26 21 22 23 24 Les cartes illustrent la moyenne annuelle de NO 2 de 21 à 26 en Ile-de-France. La zone de dépassement de l objectif de qualité national qui doit être respecté en 21 (4 ) régresse régulièrement de même que la concentration maximale. La remontée enregistrée en 23, qui était due à une météorologie exceptionnelle, a été suivie en 25 et en 26 par une baisse sensible de ce polluant. 25 Objectif de qualité 26 47

Dans le centre de l agglomération parisienne pour les années 23, 24, 25 et 26 23 24 25 26 Objectif de qualité Un zoom sur le centre de l agglomération pour les plus récentes années montre qu en 26, la zone de dépassement de l objectif de qualité est légèrement inférieure à celle de 25. Moyenne annuelle de dioxyde d'azote NO2 sur l'ensemble des stations de Paris distinguées par typologie (urbaine et trafic) pour l'année 26 Paris 13 e Objectif de qualité : 4 g/m 3 37 Valeur limite 21 : 4 g/m 3 Paris 6 e 38 STATIONS TRAFIC (de proximité) STATIONS URBAINES (de fond) Paris1 er les Halles Paris 12 e Paris 7 e Paris 18 e Avenue des Champs-Elysées 39 42 44 47 Valeur limite 26 : 48 g/m 3 67 Rue Bonaparte 68 Quai des Célestins 81 L objectif de qualité : Il correspond à une qualité de l air jugée acceptable ou satisfaisante que la réglementation fixe comme objectif à atteindre dans un délai de quelques années (en général d ici à 21). La valeur-limite (VL) : C est la valeur réglementaire contraignante que l on doit respecter spécifiquement chaque année. Un dépassement de VL doit être déclaré au niveau européen et des plans d actions motivés doivent alors être mis en oeuvre. Chaque année les VL décroissent pour converger vers l objectif de qualité en 21. Place Victor Basch Boulevard périphérique Auteuil 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 11 Le graphique illustre la concentration moyenne annuelle en 26 pour les stations de mesure de fond et trafic dans Paris. Il montre que la moitié des moyennes enregistrées par les stations urbaines de fond sont comprises entre la valeur limite applicable en 26 et la valeur limite applicable en 21. En proximité au trafic, toutes les stations dépassent largement l objectif de qualité. Pour trois d entre elles le seuil est dépassé d un facteur 2. La valeur limite applicable en 26 (48 ) est largement dépassée sur la totalité des stations trafic implantées dans Paris. En situation de fond, la valeur limite pour l année 26 est respectée. 48 94 1

Particules PM1 Moyenne annuelle de particules PM1 sur l'ensemble des stations de Paris distinguées par typologie (urbaine et trafic) pour l'année 26 Paris 18 e Paris 1 er les Halles 22 22 Objectif de qualité : 3 g/m 3 Valeur limite : 4 g/m 3 STATIONS TRAFIC (de proximité) STATIONS URBAINES (de fond) Avenue des Champs-Elysées Place Victor Basch Boulevard périphérique Auteuil 37 38 42 5 1 15 2 25 3 35 4 45 5 Les deux stations de fond parisiennes, mesurant les particules PM1, enregistrent en 26 (comme les années précédentes) des niveaux de concentration nettement inférieurs aux limites prescrites. L objectif de qualité annuel (3 ) est largement respecté. En revanche, les trois stations de proximité affichent des niveaux très supérieurs à l objectif de qualité. Si les premières (avenue des Champs-Élysées et place Victor Basch) ne dépassent pas la valeur limite (4 ), sur la troisième (boulevard périphérique Auteuil), cette valeur est dépassée depuis plusieurs années. Les teneurs sur les stations trafic sont presque deux fois supérieures à celles des stations urbaines de fond. Évolution de la concentration moyenne de particules PM1 et PM2,5 sur la station trafic du boulevard périphérique Auteuil Particules PM1 : Particules en suspension d un diamètre aérodynamique moyen inférieur à 1 microns. Particules PM2,5 : Particules en suspension d un diamètre aérodynamique moyen inférieur à 2,5 microns. 7 6 5 4 3 2 1 4 35 3 25 2 15 62 5 47 46 43 44 43 41 42 42 1997 1998 1999 2 21 22 23 24 25 26 33 32 29 29 29 26 27 27 Particules PM1 : On observe une baisse jusqu en 2, suivie d une situation stable. Le recul de la concentration moyenne annuelle est de 32 % entre 1997 et 26. Particules PM2,5 : On observe une baisse régulière depuis 1999, et une stabilité des concentrations depuis 24. 1 5 1999 2 21 22 23 24 25 26 49

Suivi des quatre polluants dans l agglomération parisienne Moyenne annuelle (en ) en situation de fond Le dioxyde d azote NO2 6 57 56 54 51 5 49 48 44 4 3 2 1 42 42 4 1997 1998 1999 2 21 22 23 24 25 26 L ozone O3 5 4 4 35 33 34 36 35 38 3 2 1 27 3 29 Valeur limite 26 = 48 Objectif de qualité = 4 Pour le dioxyde d azote, une baisse régulière est enregistrée depuis 1997. Seule l année 23, exceptionnelle sur le plan météorologique, avait connu une remontée des teneurs de 1% en moyenne. En 26, la concentration en légère diminution par rapport à 24 et 25, se situe à la valeur limite (4 ). Elle est la plus faible de tout l historique. On constate une hausse très importante des niveaux en 1 ans. La valeur de 26, bien qu inférieure à celle de 23, est en hausse par rapport à 25. En effet, les températures de l été 26, sans atteindre les records de 23, ont été très élevées pendant la deuxième quinzaine de juillet. Situation de fond : Points de mesures éloignés des sources, représentant l ambiance générale. Concentrations moyennes annuelles : Elles sont obtenues par un échantillon constant de stations urbaines de fond dans l agglomération parisienne. Décret du 12 novembre 23, transposant la directive du Parlement européen du 12 février 22 : Il définit des critères nationaux de qualité pour chaque polluant (objectif de qualité, valeur limite, seuils d alerte, effets sur la santé et l environnement). 1997 1998 1999 2 21 22 23 24 25 26 Le dioxyde de soufre SO2 5 4 3 2 17 14 12 11 11 1 1 9 7 6 6 Objectif de qualité = 5 Pour le dioxyde de soufre, les niveaux, déjà très bas en 25, sont restés stables en 26. L objectif de qualité est respecté sur l ensemble des stations de mesure. 1997 1998 1999 2 21 22 23 24 25 26 Les particules fines PM1 et PM2,5 PM1 PM2,5 4 Valeur limite 26 = 4 (pour PM1) 35 3 28 Objectif de qualité = 3 (pour PM1) 25 2 24 23 23 24 24 25 22 21 23 15 1 5 14 15 15 16 13 14 14 1997 1998 1999 2 21 22 23 24 25 26 5 Pour les particules PM1, après une diminution en 24 et 25, on observe une remontée des niveaux en 26. L année 25 est la plus faible de l historique. Pour les particules fines PM2,5, un historique de mesures est disponible depuis 2. La tendance est stable entre 2 et 26.