Des missions à la pratique en officine

Documents pareils
ENQUÊTE AUPRÈS DES UTILISATEURS DU SITE : «STOP-TABAC.CH» Anne-Françoise WORRETH / Année / Faculté de médecine Lyon 1

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

SITES DE LUTTE CONTRE LE TABAGISME

FMC GMBS -02 MARS 2010 PROJET D EDUCATION THÉRAPEUTIQUE DE PROXIMITÉ DU PATIENT DIABÉTIQUE DIAPASON 36

Réflexe Prévention Santé. Réflexe Prévention Santé

Comment mobiliser les pharmaciens d officine sur les addictions?

Parcours du patient cardiaque

RECOMMANDATIONS DU COLLEGE A PROPOS DU PHARMACIEN ADJOINT MAITRE DE STAGE ADJOINT

Projet Fonds Assuétudes 2007

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

Développez vos compétences et votre savoir-faire avec les Formations Continues du CFPP Programme

TRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO

Présentation d un projet de collaboration autour d une forme de vulnérabilité : tabac et alcool

BILAN MSPU du Véron 12 rue des roches Avoine

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

FORMATION CONTINUE RECHERCHE APPLIQUÉE OUTILS PÉDAGOGIQUES. Promouvoir les soins pharmaceutiques

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

Smoke Without Fire. De la réduction des risques à l amélioration des chances Anne-Cécile RAHIS, Jérôme GILLIARD

Association d Accueil aux Médecins et Personnels de Santé Réfugiés en France (APSR)

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * *

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle Arrêter, c est possible!

Projet «Pharmacie vivre sans tabac»

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

Comment bien soigner votre budget santé? 14 astuces pour soigner vos dépenses santé

Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS. Bronchopneumopathie chronique obstructive

Simple efficace. pour garantir la santé de vos salariés!

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

La formation comme levier de changement des pratiques

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

Référentiel Officine

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

agrément DES professions paramédicales

Formation sur la sécurisation du circuit du médicament

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

promotion santé Arrêter de fumer C'est possible!

L enjeu de la reconnaissance des pharmaciens comme éducateur de santé

La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

Arrêter de fumer C est possible!

STRATEGIES THERAPEUTIQUES D AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE Efficacité, efficience et prise en charge financière

Programme d actions en faveur de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) «Connaître, prévenir et mieux prendre en charge la BPCO»

Garantie Harmonie Santé Partenaires. Régime général.

L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU

CARTE BLANCHE, Le meilleur pour votre santé ASSURES1

Université Saint-Joseph

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

La formation au Leadership Clinique a-t-elle transformé l infirmière en chef de mon unité de soins? Ressenti d un infirmier de terrain.

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent morts chaque année...

MUTUELLE GÉNÉRALE DE L ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L INDUSTRIE. Multi Santé. des prestations renforcées

Prémi Santé. assurer l essentiel

recommandations pour les médecins de famille

Garantie Harmonie Santé Partenaires. Régime général.

Insuffisance cardiaque

L assurance soins de santé en Belgique : une introduction. Thomas Rousseau 12 juin 2014

Etat des lieux de la recherche en soins infirmiers en France

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Assurance santé. Pour certaines dépenses, votre complémentaire santé peut manquer d assurance. Swiss santé. Garantie additionnelle

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

Le Centre de Réadaptation Cardiaque du Centre Hospitalier de CORBIE

Le guide pratique pour y parvenir

DE LA FORMATION CONTINUE À L OFFICINE

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez Mise à jour

EN FAIRE PLUS POUR PRENDRE SOIN DE VOUS. Santé

Table ronde n 1 Ateliers de Giens 2013

Le programme de soutien des soins primaires pour diabétiques de London : Des soins pour diabétiques différents

Les médicaments génériques

Pascal LACHAISE Paul TORNER. Matthieu PICARD

Décret n du 19 octobre

Je vais être maman. et je fume encore!? J ai décidé d arrêter de fumer. Pour ma santé et pour celle de mon enfant.

Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous?

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain. Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL)

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

PLAQUETTE D INFORMATION

Soutien pour la formation à la recherche translationnelle en cancérologie

ÉTAT DES LIEUX DES DROGUES ET DÉPENDANCES EN AUVERGNE

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

PROGRAMME D ACTIONS SUR LES PARCOURS DE

Février Sondage sur les français et leur pharmacie. Date : 05 mars 2013 OpinionWay, 15 place de la République, Paris. Tél :

PARAMEDICAL. Métiers et formations. Centre d information et d orientation de NOUMEA

Publicité. Spécial professionnel indépendant. Swiss santé, Ma formule

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DOSSIER DE RENSEIGNEMENTS

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques

La cigarette électronique permet-elle de sortir la société du tabac?

Le Psoriasis Qui est touché?

ORGANIGRAMME DES ETUDES

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier?

Accès aux soins. avec couverture maladie. ACCèS AUX SOINS AVEC COUVERTURE MALADIE. d examens de santé. (CES) pour adultes Saint-Vincent

en KINESITHERAPIE RESPIRATOIRE SAMEDI 23 JUIN 2012

LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT!

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Programme de réhabilitation respiratoire

Transcription:

Session 1 : Sevrage et Prises en Charge intégrées Des missions à la pratique en officine SAUVANT-ROCHAT Marie-Pierre (1) POJER-MEDEVILLE Marie-José (2) (1) Clermont Université, Université d Auvergne, Faculté Pharmacie, EA 4681-PEPRADE, 63001 Clermont-Ferrand - (2) Pharmacie d officine, 1 place Royale, 63000 Clermont-Ferrand

Qui est impliqué dans le sevrage tabagique?

Sevrage tabagique et prise en charge intégrée Kinésithérapeute Sage-femme Infirmier Médecin spécialiste Médecin généraliste Futur «ex-fumeur» PHARMACIEN D OFFICINE Le sevrage tabagique est une pratique qui doit être centrée sur le «futur ex-fumeur», et qui de ce fait, peut impliquer, à un moment ou un autre, tous les professionnels de santé. Maximisation du succès!

Implication du pharmacien d officine dans le sevrage tabagique dans différents pays Vision à travers la littérature

Perception de l impact des interventions du pharmacien d officine en sevrage tabagique Par les patients Intervention du pharmacien perçue comme une «chance» supplémentaire d arriver au ST (USA - Hudmon et al, 2003) Pharmacie perçue comme le lieu le plus facile d accès / le plus approprié pour initier un ST (USA - Couchenour et al, 2002) Interlocuteur approprié pour répondre à leurs interrogations sur les interactions avec les médicaments (USA - Patwardham et al, 2003) Effets de l intervention renforcée si intégration du pharmacien dans un programme et/ou réseau de prise en charge (USA - Hudmon et al, 2003) Contact aisé / disponibilité du pharmacien (USA - Hoch et al, 2012)

Perception de l impact des interventions du pharmacien d officine en sevrage tabagique Par le pharmacien Sevrage tabagique = intégrer dans leurs missions de santé publique, avec ou sans rémunération selon les pays (Canada - Ashley et al, 2006, 2007) - (USA Calis et al, 2010) - (USA - Hoch et al, 2012) Interventions efficientes lorsque intégrées dans les pratiques régulières et pharmaciens spécifiquement formés (Brewster et al, 2007) (USA - Dent et al, 2009) (USA Hutzinger, 2002) - (USA - Patwardhan et al, 2009, 2012) (USA Zillich et al, 2013) Peur de perdre le «client» en interférant dans un choix de vie personnel (USA - Patwardham et al, 2003) Engagement modéré, par manque de temps, de formation adaptée et/ou par absence de demande (USA - Hudmon et al, 2006) - (Meshack et al, 2009) - (Thailande - Thananithisak et al, 2008)

Perception de l impact des interventions du pharmacien d officine en sevrage tabagique Par les autres professionnels de santé Interventions efficientes lorsque intégrées dans les pratiques régulières, avec des pharmaciens spécifiquement formés, et surtout intégrés dans des réseaux de prise en charge multi-professionnels (infirmiers, médecins, pharmaciens, etc ) (USA - Dent et al, 2009) (USA Lawrence et al, 2008) - (Nouvelle-Zélande McEven et al, 2006) - (USA Prokhorov et al, 2010) Collaborations nécessitant du temps et des échanges constants et organisés (USA - Dent et al, 2009) (USA Lawrence et al, 2008) - (Nouvelle-Zélande McEven et al, 2006) Pratiques de prise en charge couteuse et pas toujours rentable (GB - Bauld et al, 2011)

Positionnement du pharmacien d officine dans le sevrage tabagique en France

Pourquoi le pharmacien d officine? 21 939 officines, facilement acessibles, sans rendez-vous, réparties sur tout le territoire français (CNOP - au 1er janvier 2013 : 1 officine pour 2900 habitants) 54 780 pharmaciens d officine (dont 27 594 titulaires et 27 186 adjoints), acteurs de santé publique, ayant souvent une connaissance globale du patient (lieu de vie, contexte familial, socio-professionnel, santé ) et de son entourage, et donc prêts à transmettre des messages adaptés, au moment opportun 4 millions de personnes fréquentent chaque jour les officines, aux profils très divers (femmes sous contraceptif oral, femmes enceintes, jeunes mamans, malades chroniques )et sont susceptibles de recevoir une information, un accompagnement et/ou une orientation pour un sevrage tabagique adapté Le pharmacien d officine : Acteur direct de prévention (primaire secondaire) Acteur indirect positionnement dans la chaine des acteurs du sevrage tabagique «orientateur»

Les textes 1998 - Conférence de consensus ANAES - «Arrêt de la consommation du tabac» «Les pharmaciens se doivent de souligner les risques importants de fumer, encourager l abstention tabagique, conseiller et accompagner le fumeur qui cesse de fumer». 1999 - Plan gouvernemental de lutte contre le tabagisme prévoit le délistage des substituts nicotiniques, le renforcement de l implication des professionnels de santé et la formation des pharmaciens au sevrage tabagique. 2003 - Recommandations de bonne pratique Afssaps : «les pharmaciens se doivent de sensibiliser, dépister, mettre en place et conduire le sevrage, accompagner et suivre les fumeurs ou les orienter vers un praticien». 2009 - Loi Hôpital Patient Santé Territoire du 22 juillet 2009 art L.51251-1 Renforcement du rôle du pharmacien en santé publique : «- participe à la coopération entre professionnels de santé, 10 - peut participer à l éducation thérapeutique et aux actions d accompagnement de patients.»

De la Loi HPST à la pratique professionnelle En résumé : Loi HPST outil permettant l évolution de la pratique officinale Sevrage tabagique Ce nouveau positionnement est en accord avec les pratiques d autres pays où la contribution significative du pharmacien d officine en sevrage tabagique a déjà été soulignée.

Expérience d un pharmacien d officine d Auvergne dans le sevrage tabagique

Bilan d une prise en charge et accompagnement à l officine Méthodologie Dans un contexte adapté Communication sur ST développée depuis 2009 Pharmacien formé (DIU Tabacologie) Officine aménagée pour RV individuel / espace de confidentialité Engagement de l équipe officinale dans l information (brochures, vitrines ), la prévention et l accompagnement au sevrage tabagique à l officine

Bilan de la prise en charge et accompagnement à l officine (suite) Avec une méthode et des outils adaptés Accompagnement sur rendez-vous Lors du 1 er rendez-vous ( 45 minutes), recueil de : Données sociodémographiques (âge, sexe, CSP ) Données morphologiques (poids, taille, %MG, périmètre abdominal) ATCD cliniques + prise de tension artérielle + mesure du CO expiré Données sur histoire et comportement tabagique (âge 1 ère cigarette, nombre cigarettes/jour, ancienneté tabagique, dépendance, motivation,.) - Stade de maturité (arbre décisionnel de Prochaska Di Clemente) - Motivation (test de Richmond test de Lagrue-Légeron) - Dépendance tabagique (test de Fagerström) - Auto-évaluation de la réussite (test de Maria-Grimaldi) - État anxio-dépressif (test HAD) - Comportement tabagique (test de Gilliard) - Echelles (motivation à l arrêt, bien-être, chance de réussite)

Bilan de la prise en charge et accompagnement à l officine (suite) A l issue 1 er rendez-vous : Prise en charge à l officine Organisation de l accompagnement et du suivi questions/réponses, choix et explication du traitement, explication du calendrier des RV et date du prochain par écrit, explication et remise d une fiche de suivi Orientation vers structures spécialisées si contexte clinique spécifique Délivrance de substituts nicotiniques Conseils hygiéno-diététiques Brochures informatives adaptées

Bilan de la prise en charge et accompagnement à l officine (suite) Résultats préliminaires Sensibilisation au sevrage tabagique de 101 patients + 300 patients vus dans le cadre d actions de prévention des maladies respiratoires (en lien avec le CDMRT 63) Accompagnement pour 51 patients Caractéristiques des patients accompagnés à l officine (n = 51) Effectifs 25 hommes 26 femmes Age (m+/- ET) (années) 36 +/- 11 ans [20 62] Situation familiale - Marié/PACS/Couple - Célibataire/Divorcé/Veuf Situation professionnelle - Actif - Recherche d emploi - Etudiant - Retraité/Invalide - Sans activité professionnelle 67% (34/51) 33% (17/51) 75% (38/51) 10% (5/51) 4% (8%) 2% (4%) 2% (4%) - Professions intermédiaires : 45% (22/49) - Cadres Professions intellectuelles supérieures : 20% (10/49) - Employés : 18% (9/49) - Artisans, commerçants, chefs d entreprise : 14% (7/49)

Bilan de la prise en charge et accompagnement à l officine (suite) Caractéristiques des patients accompagnés à l officine (n = 51) Age de la 1 ère cigarette 16,4 +/- 4,0 ans Age du tabagisme régulier 18,7 +/- 4,3 ans Age lors de la perception de la dépendance tabagique 23,7 +/- 7,7 ans Nombre de cigarettes / jour 16,6 +/- 7,2 ans Consommation tabagique en paquet-année 16,8 +/- 10,4 ans Consommation tabagique quotidienne (répondants = 54) Cigarettes industrielles 77% (39/54) Cigarettes roulées 28% (14/54) Pipe 2% (1/54)

Bilan de la prise en charge et accompagnement à l officine (suite) Motifs de la venue à l officine Sevrage tabagique 51% (26/51) Prise de contact/demande d'informations 29% (15/51) Réduction tabagique 4% (2/51) Ré-approvisionnement en substituts nicotiniques 4% (2/51) Autres (pour faire le point sur son tabagisme, envisage un ST dans quelques mois, a besoin d écoute pour attendre le RV avec son médecin, ) 12% (6/51)

Bilan de la prise en charge et accompagnement à l officine (suite) Caractéristiques des patients accompagnés à l officine (n = 51) Stade de maturation (Prochaska) Dépendance (test de Fagerström) 0 3 4-6 7 8 9-10 Motivation (test de Richmond) 0 6 7 9 10 Evaluation de la réussite (test de De Maria-Grimaldi) Préparation Action Maintenance 6 12 13 15 > 16 Score anxio-dépressif (test HAD) < 12 13 18 > 19 37% (18/49) 61% (30/49) 2% (1/49) 26% (13/50) 46% (23/50) 26% (13/50) 2% (1/50) 24% (6/25) 56% (14/25) 20% (5/25) 36% (11/31) 48% (15/31) 16% (5/31) 48% (21/44) 41% (18/44) 11% (5/44)

Bilan de la prise en charge et accompagnement à l officine (suite) % des répondants 20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 Motifs de la tentative de sevrage tabagique

Bilan de la prise en charge et accompagnement à l officine (suite) Caractéristiques des patients accompagnés à l officine (n = 51) Accord pour transmission d informations par pharmacien au médecin traitant Oui Non 12% (6/51) 88% (45/51) Nombre total de RV à l officine 3,1 +/- 2,6 [1 ; 15]

Bilan de la prise en charge et accompagnement à l officine (suite) Caractéristiques des patients accompagnés à l officine (n = 51) Arrêt tabagique à 6 mois Oui Non PDV 31% (16/51) 14% (7/51) 55% (28/51) Arrêt tabagique à 12 mois Oui Non PDV 18% (9/51) 18% (9/51) 64% (33/51)

Conclusion

Conclusion Actuellement, l engagement et les pratiques développées par les pharmaciens formés et motivés, dans des officines aménagées, et en collaboration avec les autres acteurs de santé, peuvent significativement contribuer à la prise en charge intégrée des fumeurs souhaitant un sevrage tabagique.

Merci de votre attention