Carcinome du col versus tumeurs mésenchymateuses du col de l utérus: Quel est l apport de l IRM?

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Transcription:

Carcinome du col versus tumeurs mésenchymateuses du col de l utérus: Quel est l apport de l IRM? M FELFEL, M JABER, M JABOU, R CHAMAKHI, H RAJHI, R HAMZA, N MNIF Service d Imagerie médicale. EPS Charles Nicolle. Tunis.

Carcinome du col versus tumeurs mésenchymateuses du col : Quel est l apport de l IRM? Introduction Plan But Matériel et méthode Résultat Discussion Conclusion

Introduction

Introduction Le cancer du col est la seconde cause de cancer féminin dans le monde avec 500 000 nouveaux cas par an [1] Le pronostic et les indications thérapeutiques sont directement liés au volume tumoral, au degré d extension locorégional et le type histologique Le carcinome épidermoïde est de loin la tumeur la plus fréquente, les tumeurs mésenchymateuses telles que le lymphome, le sarcome et le mélanome sont beaucoup plus rares L IRM est la technique de choix dans la bilan d extension locorégional

But Dégager l apport de l IRM dans le diagnostic de nature des tumeurs du col en insistant sur la place qu elle occupe dans le bilan d extension pré thérapeutique

Matériels et méthodes

Matériels et méthodes Étude rétrospective de 14 cas de cancer du col sur deux ans. Un examen sous anesthésie générale (AG) a été pratiqué dans tous les cas (N=14) permettant de classer les patientes selon la classification FIGO Une IRM pelvienne a été pratiquée chez toutes les patientes (N=14) On a essayé de corréler le type histologique des tumeurs malignes du col à leurs présentations en IRM, à la recherche de signes distinctifs

Résultats

Résultats IRM Sur le plan morphologique: Cas N 1 Cas N 2 Cas N 3 Cas N 4 Cas N 5 Cas N 6 Cas N 7 Cas N 8 Cas N 9 Cas N 10 Cas N 11 Cas N 12 Cas N 13 Cas N 14 Volume tumoral (cm3) 7,5 24 3,3 15 20 5 22,5 6,3 7 2 3 10 35 72 T1 T2 Iso Hyper Iso intermédiaire Iso intermédiaire Iso Hyper Hypo Hyper Hypo Hypo Iso Hyper Iso Hyper Iso Hyper Hypo Hypo Iso Hyper Hypo Hyper Hypo Hyper Iso Hyper Signal Carcinome épidermoïde Lymphome Sarcome Gado

Résultats IRM Extension locorégionale: Cas N 1 Cas N 2 Cas N 3 Cas N 4 Cas N 5 Cas N 6 Cas N 7 Cas N 8 Cas N 9 Cas N 10 Cas N 11 Cas N 12 Cas N 13 Muqueuse cervicale Stroma Anneau fibreux Paramètre Adénopathie Cas N 14 Carcinome épidermoïde Lymphome Sarcome Organe de voisinage

Discussion

Discussion La néoplasie du col utérin représente 15 % des tumeurs malignes chez la femme et constitue la seconde cause de mortalité par cancer [2] Le carcinome épidermoïde est le plus fréquent retrouvé dans 70% des cas (dans notre série: 11/14) L adénocarcinome représente environ 25% des cas Le lymphome (1/14), le sarcome (1/14) et le mélanome sont très rares [5]

Discussion Le pronostic du cancer du col dépend étroitement [1,2,3,4] du volume tumoral du degré d extension locorégionale décrit par la classification FIGO de l envahissement ganglionnaire du type histologique

Discussion: Technique IRM Examen réalisé à jeun, injection intraveineuse d un antispasmodique: diminuer les artéfacts dus au péristaltisme intestinal Vessie en semi réplétion: redresser le grand axe du corps de l utérus Intérêt des séquences SE T2 multiplanaires suivant l axe du col utérin, les plans axial et sagittal sont fondamentaux Une séquence SE T2 dans un plan axial stricte allant des hiles des reins jusqu au pelvis: étude de l extension ganglionnaire [1,2,4,5,6]

Discussion: Technique IRM Coupes pondérées T1 avec injection dynamique de sels de gadolinium et annulation des graisses: suspicion d extension paramétriale, vésicale ou rectale Plan coronal T2 en grand champ: suspicion d envahissement des uretères en recherchant une urétérohydronéphrose [1,2,4,5,6]

Discussion: Apport de l IRM Détection tumorale [2,3,4]: Se fait à partir du stade IB (>5mm) Sensibilité = 95 % Séquences T2: 61% Séquences injectées dynamiques:78% Habituellement Iso T1, Hyper T2, rehaussement après Gado Mais aucune spécificité

CAS N 1 Carcinome épidermoïde ou lymphome? CAS N 2

Carcinome épidermoïde Dans les deux cas, la lésion du col est en hyper signal T2 hétérogène rehaussé après injection de Gadolinium Lymphome

Le signal en IRM des tumeurs du col n a aucune spécificité

Le signal en IRM des tumeurs du col n a aucune spécificité, exception faite pour le mélanome (franc hyper signal T1) Y Okamoto, Y O Tanaka, M Nishida and al. MR Imaging of the Uterine Cervix: ImagingPathologic Correlation. RadioGraphics 2003; 23:425 445.

Discussion: Apport de l IRM Volume tumoral [2,3,4] et envahissement des organes de voisignage : Volume tumoral > 13 cm 3 ( plus grand axe > 4 cm): Pronostic réservé L IRM est supérieure à l examen clinique pour apprécier le volume tumoral; Extension vaginale, vésicale et rectale et emdométriale[4,6,7] L IRM permet d éviter les explorations vésicales et rectales qui étaient antérieurement la règle

CAS N 1 Carcinome épidermoïde ou sarcome? CAS N 2

CAS N 1 Vous avez bien remarqué le caractère étendu de la lésion dans le deuxième cas (volume tumoral égal à 72 cm3), l envahissement du trigone vésical,de tout le vagin et l importante extension endométriale CAS N 2

Sarcome [9,10]: Tumeur très rare 0.4% (une centaine de cas dans la littérature) Métrorragies cataclysmiques Femme d age moyen (41 ans) IRM: Aspect non univoque Tumeur très étendue L IRM permet de préciser le volume tumoral exact et l extension en profondeur : corps utérin, vagin, organes pelviens

Un processus expansif volumineux et très étendu oriente vers un sarcome [9,10]

Discussion: Apport de l IRM Extension aux paramètres [3] La rupture du liseré fibreux peripherique en hyposignal T2 est un signe d extension aux paramètres La sensibilité varie de 75 à 93 % la valeur prédictive négative de 95 à 99 %

CAS N 1 Carcinome épidermoïde ou sarcome? CAS N 2

Carcinome épidermoïde Vous avez bien remarqué dans les deux cas la rupture de l anneau fibreux périphérique, l hypersignal T2 et la prise de contraste au sein des paramètre Sarcome

L extension paramétriale n oriente en aucun cas vers la nature de la lésion

Discussion: Apport de l IRM Extension lésionnelle au sein des différentes couches pariétales du col:

CAS N 1 Carcinome épidermoïde ou lymphome? CAS N 2

Carcinome épidermoïde Dans le premier cas, la lésion prend toute la paroi du col. Dans le deuxième cas, la lésion se développe au sein du stroma (*) et respecte la muqueuse cervicale ( )et l anneau fibreux périphérique Lymphome * *

Lymphome [8]: Une localisation au stroma cervical oriente au diagnostic l épithélium cervical est longtemps préservé Aspect diverse, peut mimer un carcinome Généralement hypointense T1 et de signal modéré T2 L'agrandissement diffus de la cavité utérine sans rupture de l'épithélium endométrial est une caractéristique du lymphome du col avec extension au corps utérin Lymphome

Une localisation tumorale au stroma cervical respectant longtemps la muqueuse cervicale et l anneau fibreux oriente vers une origine lymphomateuse

Discussion: Apport de l IRM Extension ganglionnaire [4] Quelque soit le type histologique, L IRM permet de détecter les ganglions pelviens Pour des lésions supérieures à 10mm, la sensibilité de l IRM avoisine les 60 % avec une meilleure spécificité d environ 90 %

En résumé Le signal en IRM des tumeurs du col n a aucune spécificité, en dehors du mélanome Un processus expansif volumineux et très étendu notament aux organes de voisinage oriente vers un sarcome [9,10] L extension paramétriale n oriente en aucun cas vers la nature de la lésion Une localisation tumorale au stroma cervical respectant longtemps la muqueuse cervicale et l anneau fibreux oriente vers une origine lymphomateuse

Conclusion L IRM est médiocre pour la caractérisation lésionnelle des tumeurs du col de l utérus Il s agit de l examen de choix dans le bilan d extension locorégionale, quelque soit le type histologique.

Références 1. S Novellas, M Fournol, C MarcotteBloch et al. Évaluation en résonance magnétique des carcinomes épidermoïdes du col de l utérus. Feuillets de Radiologie 2008, 48, n 3,147155. 2. A Thille. Comment je fais une IRM du cancer du col utérin. Imagerie de la Femme 2006;16:101110. 3. S Taieb, I Fauquet, H Gauthier et al. Diagnostic, bilan d extension et suivi des cancers du col utérin : l IRM et seulement l IRM? FMC, JFR 2007 4. I ThomassinNagarra, C Lafont, S Bendavid, M Gibeault, C Marsault, M Bazot. Apport de l IRM dans les cancers utérins. FMC: JFR2006. 5. Y. Robert, S. Launay, P. Mestdagh, S. Moisan, C. Boyer, N. Rocourt et al. IRM en gynécologie. J Gynecol Obstet Biol Reprod 2002 ; 31 : 417439. 6. J Viala. L imagerie du cancer du col. Cancer/Radiother 2000 : 4 : 109. I2. 7. C Balleyguier, N Perrot. IRM seingynécologieobstétrique. 2008: 7479. 8. Y Okamoto, Y O Tanaka, M Nishida and al. MR Imaging of the Uterine Cervix: ImagingPathologic Correlation. RadioGraphics 2003; 23:425 445. 9. Sala et al. MRI of Malignant Neoplasms of the Uterine Corpus and Cervix. AJR 2007; 188:1577 1587. 10. O Fadare. Uncommon sarcomas of the uterine cervix: a review of selected entities. Diagnostic Pathology 2006, 1:30.