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RAPPORT DE SURVEILLANCE DES INFECTIONS CSSS DE SAINT-LÉONARD ET SAINT-MICHEL MISSION HÉBERGEMENT PÉRIODES (8 9-10) DU 2012-10-21 AU 2013-01-12 PRÉPARÉ PAR JACINTHE ENGLAND, INFIRMIÈRE CONSEILLÈRE CADRE EN PRÉVENTION DES INFECTIONS DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES MAI 2013

CE RAPPORT COUVRE LES PÉRIODES 8 9-10 QUI S ÉTENDENT DU 21 OCTOBRE 2012 AU 12 JANVIER 2013 LES PRINCIPAUX FAITS SAILLANTS FORMATION La formation en prévention et contrôle des infections offerte à tout nouvel employé au CSSS est temporairement suspendue suite à une réorganisation du secteur des ressources humaines. Poursuite de la formation sur la gestion des déchets biorisques et cytotoxiques, en collaboration avec l agent de personnel en santé et sécurité au travail (SST), auprès du personnel des soins en hébergement sur les quarts de jour, de soir et de nuit. 36 personnes ont reçu la formation lors de 6 séances. Formation du personnel à la RI Lacordaire sur l hygiène des mains, 42 personnes ont reçu la formation. AGRÉMENT (VISITE 2013) Poursuite des rencontres préparatoires, à l occasion de la prochaine visite d Agrément Canada, en collaboration avec les membres du comité en prévention des infections et les différents partenaires du CSSS, en lien avec la prévention des infections. ÉCLOSION SAG (SYNDROME D ALLURE GRIPPALE ) A la RI Navarro au 11 e étage, il y a eu une éclosion de syndrome d allure grippale (SAG),6 résidents ont été affectés. Un cas d influenza a été confirmé par laboratoire. L unité a été fermée aux admissions pendant 7 jours, du 21 décembre au 28 décembre. Au centre d hébergement Quatre Temps du 4 e nord, il y a eu une éclosion de syndrome d allure grippale (SAG),15 résidents ont été affectés.deux cas d influenza A, confirmé par laboratoire. L unité a été fermée aux visiteurs pendant 11 jours, du 7 janvier 2013 au 18 janvier 2013. La durée moyenne d isolement chez les résidents a été de 7,5 jours. Au centre d hébergement Quatre Temps pour la même période, l influenza a été présent, réparti sur différentes unités dont : 3 cas influenza A au 3 e nord 1 cas influenza A au 4 e sud 1 cas influenza A au 2 e sud AUTRES ACTIVITÉS Semaine de la sécurité nationale des patients du 29 octobre au 2 novembre 2012, participation conjointe avec la conseillère en gestion des risques. Promotion sur l hygiène des mains, kiosque d information installé à chaque installation du CSSS. Plus de 150 participants ont visité le kiosque. Pour l occasion, création et distribution de signet sur l hygiène des mains. Outil développé pour aider la surveillance des SAG en CHSLD est présentement en cours d expérimentation pour la durée de la saison grippale. Cet outil a été proposé par la direction de la santé publique qui vise à documenter le taux d incidence des infections en CHSLD et de permettre ainsi une comparaison inter-établissements dans la région. 2013-09-04 2 de 10

LES RÉSULTATS Le CSSS doit surveiller les tendances relatives aux infections. Il doit cerner et étudier les taux d infections nosocomiales pour détecter l épidémie dans le but d en réduire les risques. Les infections nosocomiales sont contractées au cours d un épisode de soins donnés par le personnel. Les méthodes de dépistage portent sur les infections et les agents infectieux, ainsi que sur les microorganismes résistant aux antibiotiques, à déclaration obligatoire. L incidence représente le nombre de nouveaux cas d une maladie pendant une période donnée au sein d un établissement. Le taux d incidence est toujours exprimé en fonction du temps. Le numérateur représente le nombre de cas et le dénominateur est le nombre de jours de présence (par 1000) de la période financière. TROIS TYPES DE RAPPORT ONT ÉTÉ PRÉPARÉS : Le premier illustre l évolution des taux d infections par période financière. Le deuxième indique le taux d incidence de SARM, d ERV et de Clostridium difficile par période financière. Le troisième représente la répartition des infections par site. LE RAPPORT DES TAUX D INFECTIONS NOSOCOMIALES TAUX D INFECTIONS PAR PÉRIODE FINANCIÈRE PAR 1000 JOURS DE PRÉSENCE Comparativement aux périodes précédentes, nous observons une légère diminution du taux d infections. Ceci est en partie attribuable à une diminution du taux des infections génitaux urinaires de 11 % (17 cas versus 25 cas).on remarque le maintient du taux des infections de peau et téguments de 1% (28 cas versus 29 cas) et une augmentation des infections respiratoires de 12 % (19 cas versus 11 cas). 2013-09-04 3 de 10

Comparativement aux périodes précédentes, on note une diminution importante du taux d infections. La diminution est surtout liée aux infections des voies respiratoires de 34 % (8 cas versus 35 cas).par contre on note une augmentation des infections liées à la peau et téguments de 21 % (10 cas versus 7 cas). Le taux d infections a connu une baisse depuis le début de l année pour augmenter en période 10. On note une augmentation importante de 27% (26 cas versus 8 cas) pour les infections des voies respiratoires et de 9,3% (7 cas versus 1 cas) pour les infections bucco dentaires. Les infections liées à la peau et téguments ont connu une baisse importante de 23 % (19 cas versus 31 cas). 2013-09-04 4 de 10

On note une augmentation importante de 66,6% (8 cas versus 0 cas) à la période 10 pour les infections des voies respiratoires. On note une augmentation du taux d infections comparativement aux périodes précédentes relié aux infections peau et téguments. À la résidence Lacordaire, aucun indicateur en jours présence n est disponible à ce jour. Les données brutes sont comptabilisées, mais le nombre ne peut être ajusté au moyen d un dénominateur en mille jours (1000) présence par résident. Une surveillance générale et globale de toutes les infections pour l ensemble des résidents ne permet pas d en assurer un suivi et d en assurer la fiabilité. 2013-09-04 5 de 10

LE RAPPORT DES TAUX D INCIDENCE DES BMR ET DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE TAUX D INCIDENCE DES BMR ET DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE d origine nosocomiale est exprimé PAR PÉRIODE FINANCIÈRE- PAR 1000 JOURS PRÉSENCE par installation CENTRE D HÉBERGEMENT DE SAINT-MICHEL SARM 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ERV 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 C.Diff. 0 1 2 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 CENTRE D HÉBERGEMENT DES QUATRE-SAISONS SARM 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ERV 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 C.Diff. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 CENTRE D HÉBERGEMENT DES QUATRE-TEMPS SARM 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 ERV 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 C.Diff. 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 RÉSIDENCE NAVARRO - UTRF SARM 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ERV 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 C.Diff. 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 RÉSIDENCE LACORDAIRE (RNI) SARM 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ERV 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 C.Diff. 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 La zone ombragée représente le nombre d incidences des BMR pour les périodes financières 8-9-10. Au total 1 infection nosocomiale lié au C. difficile. Définitions SARM : staphylocoque auréus résistant à la méthicilline ERV : entérocoque résistant à la vancomycine C. DIFFICILE : clostridium difficile 2013-09-04 6 de 10

NOMBRE D ÉCLOSIONS d origine nosocomiale exprimé PAR PÉRIODE FINANCIÈRE PAR INSTALLATION CENTRE D HÉBERGEMENT DE SAINT-MICHEL SAG* 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 GE** 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 AUTRES 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 CENTRE D HÉBERGEMENT DES QUATRE-SAISONS SAG 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 GE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 AUTRES 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 CENTRE D HÉBERGEMENT DES QUATRE-TEMPS SAG 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 GE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 AUTRES 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 RÉSIDENCE NAVARRO - UTRF SAG 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 GE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 AUTRES 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 RESSOURCE INTERMÉDIARE LACORDAIRE (RNI) SAG 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 GE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 AUTRES 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 *Syndrome d allure grippale ** Gastro-entérite d allure virale Au centre d hébergement des Quatre Temps,4 e nord, à la période dix (10), 15 résidents de la même unité ont présenté un syndrome d allure grippale. L accès à l unité a été restreint aux visiteurs pendant la période de l éclosion. La résidence Navarro UTRF, 11e étage, à la période dix (10), 6 résidents ont présenté un syndrome d allure grippale. L unité a été fermée temporairement aux admissions pendant 7 jours. Pour tout épisode d éclosion un signalement a été fait à la direction de la santé publique. 2013-09-04 7 de 10

LA RÉPARTITION DES INFECTIONS PAR SITE SITES DES INFECTIONS Au Centre d hébergement de Saint-Michel Les infections génito-urinaires sont au nombre de 17 dont: 16 sont des infections urinaires et 1 infection génitale. Les infections respiratoires sont au nombre de 19 dont: 2 pneumonies et 0 pneumonie par aspiration, 3 bronchites et 14 infections des voies respiratoires. Les infections de la peau et téguments sont au nombre de 28 Une infection nosocomiale reliée à une infection au C. difficile. Au Centre d hébergement des Quatre-saisons Les infections génito-urinaires sont au nombre de 7 dont: 5 infections urinaires et 2 infections génitales. Les infections respiratoires sont au nombre de 8 dont: 1 pneumonie et 4 pneumonies par aspiration, 1 bronchite et 1 infection des voies respiratoires. 2013-09-04 8 de 10

Au Centre d hébergement des Quatre-temps Les infections génito-urinaires sont au nombre de 10 dont: 1 infection vaginale fongique et 9 infections urinaires. Les infections respiratoires sont au nombre de 24 dont: 3 pneumonies et 5 pneumonies par aspiration et 13 infections des voies respiratoires et 3 bronchites. Les infections de la peau et téguments sont au nombre de 19, dont 7 infections qui sont surtout localisées aux membres inférieurs. À la résidence Navarro - UTRF Les infections des voies respiratoires sont au nombre de 1 dont 1 bronchite, 6 résidents ont présenté un syndrome d allure grippale 2013-09-04 9 de 10

À la ressource intermédiaire Lacordaire Les infections génitaux-urinaires sont au nombre de 5 CONCLUSION On rapporte une (1) infection nosocomiale liée au clostridium difficile. À la 10 ième période, on remarque une plus grande concentration d infections des voies respiratoires en particulier dans le centre d hébergement Quatre-Temps et à la résidence Navarro -UTRF. Pour cette même période, un signalement a été fait à la direction de la santé publique. Le virus de l influenza A a été détecté dans nos installations. L isolement respiratoire, les précautions de contact/gouttelettes ont été mises en place dès l apparition des symptômes, afin de circonscrire la propagation, ce qui a permis une stabilité du nombre d infection. 2013-09-04 10 de 10