Pneumonies communautaires et. infections respiratoires basses. de l enfant. Etiologies des pneumonies communautaires en France



Documents pareils
Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007

Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

MICROBIOLOGIE. 1. Strep A et Urine Slide. 2. Coloration de Gram 3. Virologie (HCV, HBV, HIV)

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

L ANGINE. A Epidémiologie :

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins»

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Les Infections Associées aux Soins

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale septembre 2009

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies

Évaluation de la pertinence d un nouveau vaccin antipneumococcique conjugué au Québec INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES

o Non o Non o Oui o Non

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

PRISE EN CHARGE DE L ENFANT QUI TOUSSE OU QUI A DES DIFFICULTÉS RESPIRATOIRES

ANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE. Infections ORL et respiratoires basses

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

Guide des vaccinations Édition Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR?

4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

«Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant?

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Les Arbres décisionnels

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

Comment devenir référent? Comment le rester?

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

TUBERCULOSE Nouveautés 2009

Précautions standard et complémentaires : quelles mesures pour quels patients?

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Université René Descartes Paris V Faculté Cochin Port Royal. PLACE DU VACCIN PNEUMOCOCCIQUE CONJUGUE A 13 VALENCES Chez les personnes âgées en EHPAD

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

Des désensibilisations inhabituelles : le chat, Alternaria. Michel Miguéres AART, janvier 2011

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

Définition de l Infectiologie

À utiliser. dispensé de. dispense de Medicaid. concernant la UTILISATION PRÉVUE. chez. culture de. Le VRS est. moitié des. enfants sont 3, 5, 6

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

2 - AMMARI H., RAMDANI-BOUGUESSA N., BELLOUNI R. Antibiothérapie dans les infections ORL Médecine du Maghreb, 2001, 91 : 28-31

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

Virus de l hépatite B

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Docteur, j ai pris froid!

Infections nosocomiales

Cas clinique infection ORL

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Vaccination contre la grippe saisonnière

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

B MIS À JOUR EN MARS 2013

Vaccins et chimiothérapies chez l adulte

Réunion publique/téléconférence

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE

Les pathologies infectieuses en pédiatrie

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Prévenir... par la vaccination

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire

recommandations pour les médecins de famille

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins

Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la tuberculose en France

APPORT DU DIAGNOSTIC MOLECULAIRE EN PATHOLOGIE INFECTIEUSE. Service de Microbiologie Hôpital Robert-Debré

Tout sur la toux! La toux est une des principales causes de. La classification de la toux. Les caractéristiques de la toux selon son étiologie

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)

Tests rapides de dépistage

Protégeons-nous ensemble!

Diagnostic des infections bactériennes : quelle place pour la biologie moléculaire?

Tuméfaction douloureuse

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Traitement des hépatites virales B et C

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Hépatite C une maladie silencieuse..

Transcription:

Pneumonies communautaires et infections respiratoires basses de l enfant Dominique GENDREL PNEUMONIES COMMUNAUTAIRES DE L ENFANT Streptococcus Pneumoniae Virus respiratoire syncitial Mycoplasma Pneumoniae Rhinovirus Haemophilus influenzae Para influenza virus 1,2 & 3 Moraxella Catarrhalis Adenovirus Chlamydia pneumoniae Influenza A & B Chlamydia trachomatis Coronavirus Streptococcus pyogenes Human herpes 6 Staphylococcus aureus Metapneumovirus Legionella pneumophilia Bocavirus Etiologie des pneumonies communautaires de l'enfant dans les pays développés Agent pathogène < 3 mois 3 m-5 ans > 5 ans Streptococcus pneumoniae +++ +++ +++ Virus +++ +++ ++ Bacilles digestifs +++ + + Streptocoques Groupe B +++ - - Chlamydia trachomatis +++ + ± Staphylococcus aureus ++ + + Haeomophilus influenzae + +++ + Streptocoques Groupe A - + + Mycoplasma pneumoniae ± ++ +++ Chlamydia pneumoniae - + ++ +++, très frequent ; ++, frequence modérée ; +, rare ; ±, très rare ; -, absent. Etiologies des pneumonies communautaires en France Age < 18 mois, n =75 Virus 35 dont VRS 24, surinfectés 1 Pneumo 7 Haem infl 2 Coqueluche 1 Tuberculose 1 Staph aureus 1 Inconnu 27 Age > 18 mois, n = 14 Virus 3 dont VRS 1 Pneumo 12 Pneumo + Mycopl 2 Mycoplasme 41 Chlamydia pneum 1 Staph aureus 1 Inconnu 17 Hopital Saint Vincent de Paul, Arch Ped 1999 & EJCMID 1997 Infections respiratoires basses en Gambie chez les nourrissons 9 enfants < 1an (infections mixtes incluses) Pneumocoques 2% Hemophilus 11% Chlamydiae (trachomatis et pneumoniae) 3% Moraxelles 1% VRS 37% Adenovirus 3% ParaInfluenza 2% Pas d'identification 31% (Forgie, PIDJ 1991) Infections respiratoires basses en Gambie chez les enfants 74 enfants de 1 à 9 ans (infections mixtes comprises) Pneumocoques 6% Hemophilus 15% Moraxelles 9% Staphylocoques 5% Chlamydiae (trachomatis et pneumoniae) 12% Mycoplasmes 4% VRS 12% Adenovirus 9% Influenza 4% ParaInfluenza 3% Pas d'identification 23% (Forgie, PIDJ 1991) 1

Pneumonies communautaires Valeurs à l admission CRP mg/l 3 2 Polynucl 2 1 1 Pneumo Mycopl Vir Pneumo Mycopl Vir Gendrel; EJCMID, 1997 Température 4 C, Apyrexie en 24h sous amoxicilline Hémoculture positive à pneumocoque Température à 39 C, reste fébrile sous amoxicilline VRS isolé par immunofluorescence 8 ans, retour d Abidjan, 39 depuis 48 heures, toux Reste fébrile sous amoxicilline Disparition de la fièvre sous macrolides IgM Mycoplasme + 12 ans, 39, Toux depuis la veille NB : 1 mois avant toux avec fièvre, a reçu Augmentin Pneumonies = la radiographie n est pas un examen microbiologique Pneumocoques (hémoculture +) 4 à 5 % PFLA 1% bilatérales Mycoplasmes 1 à 2 % PFLA 2 à 3% bilatérales Hémoculture positive à pneumocoques Mycoplasme négatif Sérologie influenza A positive 1/64 Virus 1 à 2 % PFLA 2 à 3% bilatérales 2

PNEUMONIE à PNEUMOCOQUES 1) Le taux d identification varie avec la technique: Nohynek 5% (Serol) Claesson 8% (Serol) Ruuskanen 31% (Serol + Ag urines) Gendrel 12% (Hémoc) IDSA (Adultes) : 5 à 25% par hémoculture (probablement 5% si répétées) 2) St Vincent de Paul : 2 prélèvements pour 11 patients avec hémocultures pos à S. pneumoniae - 4/11 : 1 ère hemoc - 6/11 : 2 ème hémoc -1/11 aux 2 hémoc 3) Sérologies et complexes immuns peu contributifs car positifs dans le portage Ag urinaires : test Binax UTILE (positif chez les porteurs asymptomatiques) Pneumonies à pneumocoques avec hémoculture positive chez 85 enfants finlandais leucocytes < 15 15% > 3 23% polynucléaires < 7% 26% > 9% 11% CRP < 2 15% 2-6 17% > 18 26% Fièvre 99% Toux 55% Vomissements 32% Diarrhée 2% Auscultation normale 29% Toikka, CID 1999 Pneumonies à pneumocoques avec hémoculture positive 85 patients ( 3mois - 12 ans) Finlande 8 sont rapidement apyrètiques sous traitement (moyenne de la fièvre 22 heures) 5 ont de la fièvre après 48 h 3/5 ont une pleurèsie purulente 4 mg/l 3 2 1 Hib Community Acquired Pneumonia 88 children, 2m-12y CRP at emergency room 2/5 sont encéphalopathes avec encombrement respiratoire Toikka, CID 1999 S pneumoniae Blood Sputum Mycoplasma VIRUSES +bact alone Unknown Moulin F, Arch Dis Child 21 µg/l 5 (9) Community Acquired Pneumonia 88 children, 2m-12y 4 3 PCT at emergency room 2 1 Hib S pneumoniae VIRUSES +bact alone Blood Sputum Mycoplasma Unknown Same outcome in the two groups Moulin F, Arch Dis Child 21 Lancet 24 3

MYCOPLASMES Procaryotes de classe MOLLICUTES Taille comparable à un gros virus INFECTIONS RESPIRATOIRES A MYCOPLASMES La plupart des infections sont d'apparence bénignes et ne sont rapportées au mycoplasme que si la recherche est systématique Incidence des syndromes cliniques dus à Mycoplasma pneumoniae : Totalement dépourvus de paroi cellulaire (β lactamines sans action) Incidence annuelle /1 % des infections Adhésion aux cellules respiratoires +++ Infections souvent non diagnostiquées car : - fréquence des infections bénignes ou modérées - sensible aux macrolides prescrits de façon empirique Pneumonies 2 3 Trachéites, bronchites ou pharyngites 46 77 Asymptomatiques 12 2 (d'après Clyde) 4 INCIDENCE DES PNEUMONIES (Enquête de SEATTLE, 1963-1975) MYCOPLASMA PNEUMONIAE DANS LES PNEUMONIES COMMUNAUTAIRES DE L ENFANT Age 3 2 1 Nombre total de Pneumonies Pneumonies à Mycoplasmes -1 2-4 5-9 1-15 16-3 31-6 >6 ans Age Claesson (Suède) PIDJ 1989 8-15 ans 23% Ruuskanen (Finlande) EJCMID 1992 1-15 ans 22% Block (USA) PIDJ 1995 3-7 ans 24% 8-12 ans 39% Gendrel (France) EJCMID 1997 1,5-15 ans 41% Gomez-Campdera (Espagne) ICMAS 1998 1-16 ans 31% Heiskanen-Kosma (Finlande) PIDJ 1998 4-15 ans 41% Principi (Italie) 5-7 ans 41% CID 21 > 7 ans 6% ENQUETE SVP / Pneumonies communautaires de l'enfant Pneumonie à Mycoplasme : Diagnostic difficile en urgence Mycoplasme dans les Pneumonies de l'enfant Chez 32 / 41 patients le traitement initial a été une ß lactamine 2 cas : apyrexie mais persistance des signes respiratoires 3 cas : échec clinique après 2 à 18 jours de ß lactamines 18 patients avec infection à mycoplasme ont été envoyé à l'hopital pour "pneumonie à peumocoque résistant à la pénicilline" 1- Pneumonie souvent peu bruyante : malade ambulatoire 9 % des pneumonies à pneumocoques et 6 % des pneumonies virales sont hospitalisées contre 3% des pneumonies à mycoplasmes 2- Pas de signe biologique ou radiologique spécifique Mais la sévérité des infections varie Patients hospitalisés : Pneumocoques 11 / 12 ( 92 % ) Mycoplasmes 15 / 41 ( 36.6 % ) Virus 18 / 29 ( 62.1 % ) EJCMID 1997 3- Diagnostic par sérologie (IgM) mais 8% au 1er et 2% au 2ème prélèv PCR (nasopharynx) 45 à 55% des enfants avec sérologie positive L échec clinique d un traitement par les β lactamines est un des meilleurs signes 4

DIAGNOSTIC DU MYCOPLASME 1) Sérologie avant tout (uniquement?) - car culture difficile 2) PCR dans nasopharynx chez l enfant avec IgM positives : - Gendrel (SVP, ICAAC 22) 41% posit - Hardy (Houston, ICAAC 23) 43% posit température chez les deux enfants 4 39 38 Amoxicilline Macrolide (malade n 2) 1 (pneumocoque) 2 (mycoplasme) Pneumonie chez deux enfants de 5 ans traitement initial : amoxicilline 3) Les kits de sérologie ne sont pas équivalents (Freymuth) Demander IgM 37 5 1 15 Jours Alvéole Paroi alvéolaire Globule rouge O 2 O 2 + Hb HbO 2 θ [Hb] Vc D m Capacité de diffusion alvéolo-capillaire pour le monoxyde de carbone (TLCO) mesurée 6 mois après la pneumonie communautaire (âge : 4-15 ans) TLCO % de la valeur attendue pour le sexe et la taille 14 12 1 8 6 4 1 1 1 = + TL Dm θ [Hb] Vc 2 Mycoplasma pneumoniae Str pneumoniae Virus E Marc, PIDJ 2 RESULTATS DE LA TLCO MESUREE 6 MOIS APRES PNEUMONIE A MYCOPLASMA PNEUMONIAE Follow-up of TLCO after acute CAP due to Mycoplasma Pneumoniae 1) Début du traitement par macrolides < 1 jours après l apparition de la fièvre 3/12 (25%) TLCO < 8% > 1 jours après l apparition de la fièvre 8/11 (72 %) TLCO < 8 % 2) Durée du traitement par macrolides : < 15 jours 7/7 TLCO < 8% > 15 jours 2/9 TLCO < 8% p. <.5 p. <.1 TLCO % of expected value 12 11 1 9 8 7 6 5 4 3 6 months 1 year 3 years Pt 6m 1 y 3 y 1 67 84 2 95 71 3 9 1 4 65 86 5 39 8 89 6 72 76 7 16 98 8 7 77 94 9 98 15 NB : Traitement = Josamycine 11, Spiramycine 9, Erythromycine 2, Roxythromycine 1 after acute CAP E Marc, PIDJ 2 5

FIBROSE PULMONAIRE DE L ADULTE APRES INFECTION SEVERE A MYCOPLASME Resistance of S. pneumoniae to penicillin & erythromycin in France (% resistant strains, National Reference Laboratory) 6 Tablan (Am J Med 1985 ) Patiente de 45 ans Pneumonie à MP TLCO diminuée à 54% à 7 mois Biopsie pulmonaire : fibrose Koletsky (Am Rev Resp Dis, 198 ) Infection sévère à MP Biopsie pulmonaire : fibrose Rollins ( Arch Pathol Lab Med, 198 ) Biopsie pulmonaire chez 6 patients après une pneumonie sévère à MP : fibrose 5 4 3 2 1 1984 1985 1986 1987 1988 1989 199 1991 1992 1993 1994 1995 1996 ERY PENI S. PNEUMONIAE Resistance to macrolides and penicillin in 1996 Country Penicillin Macrolides Austria 4.8% 4.5% USA 33.7% 18.2% prevalent mef E Italy 7.7% 24.3% prevalent erm B France 42.6% 51.2% prevalent erm B Nb : erm AM (including erm B ) Target modification mef E Enhanced active efflux PNEUMOCOQUES RESISTANTS dans les PNEUMONIES COMMUNAUTAIRES L'apyrexie est rapidement obtenue avec AMOXICILLINE à forte dose en cas de résistance intermédiaire (CMI,1 à 2 mg/l) mais aussi pour les souches à haut niveau de résistance Chez l'adulte (Léophonte, Baqueiro, Garau) Chez l'enfant (Friedland) Les phénomènes inflammatoires aigus priment: F. Barqueiro :mortalité identique chez l adulte en cas de pneumonie à pneumocoques résistants ou sensibles 4 Pneumonie à pneumocoque résistant Hémoculture positive, CMI 1,5 mg/l 39 C3G/IV Amoxicilline 15 mg/kg 38 A..., 2.5 ans SVP, nov 1996 37 2 4 6 8 Jours 6

PNEUMOCOQUES RESISTANTS dans les PNEUMONIES COMMUNAUTAIRES Sérogroupes pneumococciques à l origine des maladies invasives chez l enfant de moins de 15 ans en France (Année 1996) Cohen et Geslin 1991-1994 55 pneumocoques isolés (hémoculture) au cours de pneumonies de l'enfant (1mois-15 ans) S (CMI <,1 mg/l) : 74,5 % I (CMI,1-1 mg/l) : 11 % R (CMI > 1 mg/l) : 14,5% < 2 ans Pneumocoques I + R : 34,8 % sérotypes «de portage» > 2 ans Pneumocoques I + R : 18,5 % sérotypes «adultes» Adulte Pneumocoques I + R : 15 % Centre National de référence des Pneumocoques : rapport d activité Année 1996. P Geslin Pneumonies de l adulte : surtout sérotypes 1 à 5 & 14 MMWR Sept 25 MMWR, Sept 25 2 Virus respiratoires isolés chez l enfant (SVP 97-99) Adenovirus Parainfluenza Influenza VRS 1 S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M 1997 1997 1998 1999 Netherlands, 1997-23 7

Virus respiratoires isolés pendant 3 années consécutives chez les enfants hospitalisés : répartition en fonction des motifs d hospitalisation. Virus respiratoires isolés pendant 3 années consécutives chez les enfants hospitalisés pour pneumonie Bronchiolite Bronchiolite avec foyer pulmonaire Asthme Asthme avec foyer pulmonaire Pneumonie Infections Respiratoires hautes Fièvre isolée Pneumonies < 6 mois 6-24 mois > 24 mois VRS 323 24 22 2 38 12 7 Parainfluenza 1&3 4 2 1 2 2 Influenza A 6 7 9 5 + 1(infl B) 34 Adenovirus 7 1 3 1 5 1 1 VRS 2 14 4 Influenza A 3 6 Parainfl 1 & 3 1 IF positive 34 25 34 3 53 2 51 IF negative 234 12 35 36 163 32 63 Adenovirus 1 1 3 IF negative 19 56 88 < 2 ans 98,7% 34,5% 53% 92% 63,4% Grippe 2-21 (3) (3) 1 8 Serum interferon-alpha in viral lower respiratory tract infections 6 1 month -1 years 4 2 Bacterial infections (pneumo, Myc) 6.3 % positive Infl A Infl B Inf resp aigues RSV Adeno Parainfluenza Influenza PIDJ 1999 Surinfections bactériennes des infections virales Difficiles à prouver (valeur des sérologies bactériennes, des ECBC?) Problème de délai : Les infections virales font le lit des pneumonies bactériennes, mais en combien de temps : surinfections immédiates ou tardives? Estimations variables selon les séries : Après 2 ans : 8 à 4% Avant 2 ans : 2 à 6% Fréquence des otites au cours des infections respiratoires basses d origine virale Grippe et pneumonies à pneumocoques La grippe fait le lit de l infection pulmonaire à pneumocoques qui survient 2 à 4 semaines plus tard Un exemple : USA, Hiver 1995-96 (O Brien, CID 2) Epidèmie de grippe et nombreuses pneumonies dans l Iowa Enquête cas-témoins : 13 enfants avec pneumonie à pneumocoques prouvée hospitalisés en réanimation 9 avaient eu un syndrome grippal 15 jours avant (7 avec sérologie positive) 2 autres avaient une sérologie positive) 8

CO NT RO LS Co-incidence Influenza- Pneumococcal invasive diseases Influenza A Infl. B Total IF positive Serology > 1/64 Serology negative Serology > 1/64 Influenza Influenza (x1) Pneumococci Pneumo 1 13 22 1 37 Mycoplasma 2 6 16 1 23 Chlamydia 1 1 Parainfluenza Adenovirus RSV Pneumo +mycoplasma 2 2 Viruses : - Adeno - RSV - Para influenza - I nfluenza A 4 (adeno) 2 (VRS) 2 (par inf) 6 2 2 2 2 9 1 17 Jun Jul Aug Sep Oct Nov Dec Jan Feb Mar Apr May Monthly incidence (1991-93) (adapted from Kim et al. Clin.Infect.Dis.1996) Unknown 3 17 14 Total 9 24 3 94 Controls 4 116 IDSA 24 PNEUMONIES A PNEUMOCOQUES PNEUMONIES COMMUNAUTAIRES et GRIPPE. Trente-sept patients : hémoculture ou - PCT > 5 ng/ml - + pneumo dans la gorge - + apyrexie en 24 h sous amoxicilline 6/37 hémoculture positive 4/8 culture pleurale positive 1/37 : Infl A dans la gorge 13/37 : > 1/64 Infl A 1/37 : > 1/64 Infl B RR = 4,46 (95% CI 2.85-6.99) IDSA 24 Mycoplasmes n = 23 (Serologie IgM +) 2/23 Infl A dans la gorge 6/23 > 1/64 Infl A 1/23 > 1/64 Infl B Virus n = 17 (Infl A 9, Adeno 4, VRS 2, parainfl 2) Adeno : 2/4 > 1/64 Infl A Infl A : 1/9 > 1/64 Infl B IDSA 24 GRIPPE et INFECTIONS BACTERIENNES données expérimentales 1) JM ALONSO (FEMS Letter 23 ) Souris infectées avec Infl-A puis avec N. meningitidis : - Bactérièmie mortelle si J 7 - Infection modérée à J 1 2) OKAMOTO (J Virol 23) Souris infectées avec dose non léthale de Strepto A ou infl A = survivent Dose non léthale de Infl-A et 4 jours plus tard dose non léthale de Strepto A = 9% mortalité. Souris infectée par virus influenza A, puis 7 jours plus tard par S pneumoniae Peltola & McCullers, PIDJ 24 9

N Yassine, 3 ans N. Yassine Dec 23 Avr 24 Nov 23 : Pneumonie, CRP 255, ProCalcit 14.3 Hémoculture : S pneumoniae Sérologie virale : AC Influenza A (fix compl) : > 1/64 Lymphocytes 1 9 /L 4.5 4.9 T- CD3 67% 72% T- CD4 28% 35% T- CD8 43% 35% B- CD19 11% 17% Fonction lymphocytaire (Incorporation thymidine tritiée) PHA 5 65 Tuberculine Basse 16 Anatoxine tétanique 13,5 24 S Sofiane : Fev 24, Virus Influenza A Positif (IF) Et Pneumonie à Pneumocoques (Ag pneumo positif dans urines) Fev 24 Avr 24 Lymphocytes 1 9 / L 3. 2 2. 9 T- CD3 64 % 61% T- CD4 37 % 38 % T- CD8 24 % 2 % B- CD19 2% 27% Fonction lymphocytaire (Incorporation thymidine tritiée) PHA 64 1 anatoxine tétanique,5 18 Association between invasive pneumococcal disease in adults and children and virus isolation Adults Time lag (w) Children Time lag (w) Variable 4 4 8 Virus isolated Influenza virus.46.35.8.23.47 Respiratory syncytial virus.56.54.13.28.32 Adenovirus.25.29.31.55.24 All viruses.48.37.12.28.47 All viruses except influenza.38.35.24.39.21 Note : Numbers are correlation (r) values for the indicated association. p <.1. P <.5. Kim PE et al, CID 1996 PNEUMONIES A CHLAMYDIA PNEUMONIAE Quelle fréquence réelle? A 2 ans, 5% des sujets ont des anticorps Le diagnostic dépend des techniques L Michael, 9 mois, hospitalisé pour pneumonie fébrile, pas de BCG Echec des antibiotiques IDR phlycténulaire Découverte d une caverne chez la mère Jantos (All) Heiskanen (Finl) Block (USA) : 3% (sérol) : 3 à 6% (sérol) : > 2% (PCR) nombreux porteurs asymptomatiques (PCR) sérologie parfois incertaine, IgG longues à monter 1

Pneumonies à staphylocoques Pneumonies à staphylocoques Les formes «classiques» avec bulles pleuropulmonaires sont devenues rares Encore fréquentes dans le Tiers-Monde Corticoides inutiles (Casablanca, Dakar) Le plus important : drainage pleural guidé par échograhie (Abid) La décortication précoce est peu utile W Leslie, 14 mois, détresse respiratoire 48 h après le début d une bronchiolte Décès 2 heures après l admission en choc septique Plèvre, Gorge, Hémoculture : Staphylocoque doré sensible à tout, producteur d une toxine de Panton-Valentine HEMOPHILUS INFLUENZAE DANS LES PNEUMONIES MYTHE OU REALITE? H. Chi-Chung, 12 ans, Juillet 24 1) 2 études à la méthodologie très médiocre (Gambie, Papouasie) Hib et Hi non capsulés présents 2) Une étude en INDONESIE (ICAAC 23) Excellente méthodologie Vaccin anti Hib dans une population d enfants jeunes --> réduction des méningites --> aucune action sur les pneumonies 3) Peu de pneumonies (< 5%?) à Hib en Europe avant le vaccin 4) De nouvelles études sont nécessaires dans le Tiers-Monde CRP 271, PCT = 25, Binax positif Pneumonie à pneumocoque H. Chi-Chung, 12 ans. Croissance normale. Antécédents =. Juillet 24 : Toux, 39 135 GB CRP 271, PCT = 25. Foyer LIG. Expectoration = culture pure de pneumocoques. Urines = Binax positif. Apyrétique sous Amoxicilline en 36 h MAIS.. en février 24 11

H. Chi-Chung, 12 ans. Juillet 24 = pneumonie à pneumocoques. Février 24 = ostéomyélite pied droit (tarse?) STRATEGIE ANTIBIOTIQUE 1) Le pneumocoque tue : donc amoxicilline (1 mg/kg/j). Dosage : IgG = 2,9 g/l IgA = 1,71 IgM =,17. GB 138, 1195 PN, 94 lymphos : CD 3 = 94% CD 4 = 39% CD 8 = 34% CD 19 = Donc = Agammaglobulinémie type BRUTON 2) On est «contraint» d utiliser l acide clavulanique chez les plus jeunes Haemophilus (même non b)?? Branhamella???? 3) Les nouveaux macrolides ne sont que peu actifs sur les pneumocoques isolés en Europe ( fréquente résistance croisée avec ERY-R) ECHEC des ANTIBIOTIQUES 1) Principalement virus 2) Echec des ß lactamines = souvent mycoplasme 3) Echec des macrolides = virus, parfois pneumocoques 3) Echec des ß lactamines si pneumocoques : 4 Température 39 38 AMOXICILLINE JOSAMYCINE E..., 14 mois Pneumonie du LID rarement problème de dose si amox parfois C3G orale 37 2 4 6 8 1 12 14 penser à l empyème pleural Jours Hop St Vincent de Paul, PARIS 4 AMOXICILLINE JOSAMYCINE Pneumonie de la base droite traitée par orelox en ville Hémoculture positive à pneumocoque Fébrile après 48 heures Amox IV 1 mg/kg Température 39 E..., 14 mois Pneumonie du LID 38 INF-α sérique 25 mu Virus INLUENZA A isolé bactériologie négative 37 2 4 6 8 1 12 14 Jours Hop St Vincent de Paul, PARIS 12

Carte d'europe des résistances du pneumocoque. Outpatient antibiotic use in 18 developed countries in 1993/1994 13,8 % 6,3 % 3,1% 1,5% % de résistance à la Pénicilline en 1996 % de résistance aux Macrolide en 1997 5,7% 31,1% 4% 3,5% 32,6% 43% 45,9% 4,4% 15,8% % 6,5% 24,1% 9,4%,9% 4,6% 16,7% 3,2% 2,2% STRATEGIE ANTIBIOTIQUE 1) AVANT 2 ANS : penser pneumocoque, haemophilus, virus a) Bonne tolérance : en ambulatoire Amoxicilline (+ Ac clavulanique) (8 à 1 mg/kg Amoxi) b) Mauvaise tolérance : hospitaliser Amoxicilline (+ Ac clavulanique) IV ou C3G IV ± aminoside, c) Si épanchement pleural important Craindre staphylocoque (oxacilline, parfois glycopeptide) d) Si pas d'antibiotique car virus probable Rediscuter traitement à 24 heures STRATEGIE ANTIBIOTIQUE 2) APRES 2 ANS : penser pneumocoque, mycoplasme, virus a) Si fièvre élevée et/ou mauvaise tolérance clinique Amoxicilline (1 mg/kg) per os ou IV Si l'amélioration est rapide : pneumocoque probable continuer idem Si la fièvre persiste : mycoplasme probable passer à un macrolide b) Si bonne tolérance clinique et pneumonie atypique mycoplasme probable : macrolide c) Si infection virale probable pas d'antibiotique : rediscuter traitement à 24 heures PNEUMONIES : L AVENIR 1) Le vaccin anti-pneumococcique : Va-t-il réduire considérablement le nombre de pneumonies à pneumocoques dans les années qui viennent? OUI Les souches non incluses dans le vaccin se révèleront-elles pathogènes? OUI pour otites, +/- NON pour pneumonies MMWR, Sept 25 2) Les nouveaux antibiotiques : Ketolides, streptogramines : Agissent sur pneumocoques Amox R et mycoplasmes TRAITEMENT PROBABILISTE DE PREMIERE INTENTION 13

Mycoplasma Pneumoniae p =.5 p =.47 Quelle place l asthme de l enfant? FEV1 (L) 3 Clarithromycin treatment 2 Baseline After 1 Chronic Asthma and chronic infection in adults, RJ Martin, JACI 21 PCR results 25 2 15 1 5 25 1 Mycoplasma 7 Chlamydia Asthma n = 55 Control n = 11 ETUDE PROSPECTIVE ASTHME / MP - CP / SVP 1999-21 1) Enfants de 2 à 15 ans : Hospitalisés pour sévère wheezing (hypoxie - échec β 2 inhalés) 2 sérologies MP - CP PCR MP-CP + IF virus 2) Deux groupes : Chronic Asthma and chronic infection in adults, RJ Martin, JACI 21 a) Asthme connu b) «Non asthmatique» : - < 3 wheezing avant 2 ans - Pas après 2 ans CID, 24 ASTHME / MP - CP / SVP RESULTATS SUR TROIS ANS (17 hospitalisés > 2 ans) 1) Asthmatiques connus 119 Age m = 6, 5 ans Mycoplasma pneumoniae 24 (2%) Chlamydia pneumoniae 4 (3,4%) B. pertussis (cult.) 1 ASTHME / MP - CP / SVP RESULTATS 2) Groupe «non asthmatiques» 51 (âge m = 6,2 ans) Mycoplasma pneumoniae 26 (5%) Chlamydia pneumoniae 3 (6%) Bordetella pertussis 2 Virus (VRS) 2 Virus 18 VRS 14 Infl. A 2 Infl. B 2 CID, 24 3) Groupe contrôle : Asthme stable IgM MP = 8/152 (5,2%) p<.5 CP = 3/12 (2,5%) CID, 24 14

ASTHME / MP - CP / SVP Nouvelle crise d asthme après première attaque 51 patients 1) Mycoplasme (26) ou chlamydia (3 ) : - 18/29 (62%) font une nouvelle crise d asthme dans l année qui suit l épisode initial 2) Autres (22) : - 6/22 (27%, p <,5) font une nouvelle crise dans l année OR = 4,36 (1.14 < OR < 17.54) THE BURDEN OF RESPIRATORY SYNCYTIAL VIRUS IN HOSPITALIZED CHILDREN IN PARIS Marie-Joelle El-Hajje, Cecile Lambe, Florence Moulin, Nathalie de Suremain, Elizabeth Marc, Mathie Lorrot1, Charlotte Pons-Catalano, Martin Chalumeau, Flore Rozenberg, Josette Raymond, Pierre Lebon, Dominique Gendrel Departments of Pediatrics and Emergency, Clinical Epidemiology Unit, Microbiology Unit University Paris5, Saint Vincent de Paul APHP Hospital, Paris, France CID, 24 Virus respiratoires isolés pendant 3 années consécutives chez les enfants hospitalisés : répartition en fonction des motifs d hospitalisation. Bronchiolite Bronchiolite avec foyer pulmonaire Asthme Asthme avec foyer pulmonaire Pneumonie Infections Respiratoires hautes Fièvre isolée Virus respiratoires isolés pendant 3 années consécutives chez les enfants hospitalisés : répartition en fonction de l âge < 6 mois 6-24 mois 24 mois VRS 323 24 22 2 38 12 7 Parainfluenza 1&3 4 2 1 2 2 VRS 278 76 21 Influenza A 6 7 9 5 + 1(infl B) 34 Adenovirus 7 1 3 1 5 1 1 Influenza Adenovirus Para Influenza 17 6 6 16 13 2 21 5 3 IF positive 34 25 34 3 53 2 51 IF negative 234 12 35 36 163 32 63 IF negative 182 269 293 < 2 ans 98,7% 34,5% 53% 92% 63,4% Bronchiolites en région parisienne 175 naissances par an 2 consultations hospitalières pour bronchiolite 5 hospitalisations (95 % < 2 ans) pour bronchiolite Risques : x 2 asthme du nourrisson : x 1,5 pour asthme du grand enfant Bronchiolites hospitalisées SVP, surveillance de 3 ans : 11% des hospitalisés (18% des moins de 2 ans) 323 VRS / 34 IF positives : (34/564 IF positives) 98 % < 2 ans 15

Hopital St Vincent de Paul, 1993-1998 15 Enfants (< 5 ans) positifs pour VRS 2 Angleterre 1993-1998* 6 Paris (SVP)1993-1998** 5 4 1 1 3 2 VRS 5 J A S O N D J F M A M J 1 J A S O N D J F M A M J Rota 12 J F M AM J J AS O N DJ F M AM J J A S O N DJ F M A M J J A S O N D J F M AM J J A S O N D J F M AM J J A S O N D J F M Enfants (< 5 ans) positifs pour Rotavirus 4 Hollande 1993-1998* 4 Caen 1996-1998** 1 3 3 8 6 2 2 4 1 1 2 J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J F M AM J J AS O N DJ F M AM J J AS O N DJ F M AM J J A S O N D J F M AM J J A S O N D J F M AM J J A S O N D J F M 1993 1994 1995 1996 1997 1998 *Laboratoires nationaux **Enquêtes locales Incidence des Infections Nosocomiales à Rotavirus sur les 3 périodes = 13,9 % (IC 95 % : 11,9-15,9) période 97-98 = 15,9 % (IC 95 % : 11,9-19,9) période 98-99 = 14 % (IC 95 % : 1,3-17,7) période 99- = 12,7 % (IC 95 % : 9,7-15,7) Densité d incidence des Infections Nosocomiales à rotavirus sur les 3 périodes = 22 IN / 1 journées d hospitalisation période 97-98 = 26,7 IN / 1 journées d hospitalisation période 98-99 = 26,6 IN / 1 journées d hospitalisatio période 99- = 18,4 IN / 1 journées d hospitalisation number 12 1 8 6 4 2 Rotavirus nosocomial diarrhea Hop St Vincent de Paul, 1997-2 rotavirus & bronchiolitis rotavirus & other disease Portage asymptomatique de Rotavirus chez les enfants < 2 ans 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 11 12 12-18m 3 à 7 % en Décembre et Janvier Med Mal Inf 27 Age (months) Coqueluches, apnées et VRS Enquête préliminaire: hiver 24-25 à SVP 16 index cases < 4 months 36 Household contacts SVP Oct 24- March 25 1/16 Family with no pertussis âge < 4 mois, hospitalisés pour apnées et/ou toux quinteuse Coinfections VRS fréquentes, paraissant plus graves: Mothers 9/16 pos Fathers 4/1 pos Children < 6 y /5 pos Children > 6 y 4/5 pos Prélèvements réalisés dans la famille semblent utiles au diagnostic chez le cas index PCR coqueluche (+) chez sujets contacts, même sans toux Mais enquête rétrospective, petit effectif Cl Micr Inf 27 Cough 4/9 Cough 1/4 Grand-parents 1/4 pos Cough 1/1 Cough 2/4 add 1 typical cough (PCR not done) Cl Micr Inf 27 16

ST VINCENT DE PAUL, novembre 24 - mars 25 Etude 25-26 Méthodes : 25 nourrissons âgés < 4 mois, avec apnée ou malaise sévère et PCR coqueluche St Vincent de Paul du 1er novembre 25 au 1er mars 26 Critères d inclusion: enfants < 4 mois hospitalisés pour: 23 mères 16 pères négatifs - apnée, bradycardie, malaise grave - toux quinteuse, émétisante ou cyanosante - toux inhabituelle dans une bronchiolite Pendant cette période, 6 enfants de moins de 4 mois, avec bronchiolite à VRS en réanimation : 3/6 ont la coqueluche Cl Micr Inf 27 IF nasale et PCR coqueluche PCR coqueluche chez les sujets contacts IDSA 26 Résultats : sur les 68 enfants inclus: PCR coqueluche 28 (+) Cas index 17(+) 8 apnées 11 (-) 5 apnées Famille 9(+) /6(-) 2 non testées 11 (+) / 11 Statut VRS (+) 11 8 Evolution Coqueluche : toux typique 5 5 IDSA 26 Réa 3 3 Résultats Fréquence coinfection VRS: - sur cas index avec PCR positive: 11/17 (65%) - sur cas index avec PCR négative & famille positive : 8/11 (72%) 4 (-) 19 (-) 2 apnées 21 (-) 2 apnées (+) /19 Non testées 15 17 1 1 Plus de passages en réa ( 21,4 % ) dans le groupe avec PCR positive (cas index ou famille) que dans le groupe PCR négative ( 5%, p <.5 ) IDSA 26 Virus émergents en Pédiatrie Human metapneumovirus proche du VRS, 1% des bronchiolites? Bocavirus SVP, hiver 25-26 : plus que d influenza A Coronavirus (SARS) Rhinovirus très sous estimés 17