Colloque sur le développement industriel et les écoparcs d activités (3 e édition) Le développement immobilier non résidentiel à Montréal en 2016 Septembre 2016
Plan de la présentation L évolution de l emploi manufacturier au Québec Les tendances lourdes du développement immobilier à Montréal Les nouveaux projets hybrides de développement immobilier Les principales exigences dans les RFP des grandes entreprises Les principaux critères externes à la transaction considérés par les entreprises Les principaux constats de notre démarche Le projet de l Éco-campus Hubert Reeves 2
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Les tendances lourdes du développement immobilier à Montréal Les tendances du développement immobilier respectent les perspectives de développement économique; Une nouvelle forme d intégration des fonctions de travail, de loisir et divertissement et résidentielles est de plus en plus présente; Une volonté des travailleurs de réduire leur temps de déplacements et d opter pour des transports actifs et collectifs ; Le marché local prend le dessus sur le marché national et international; L immobilier à Montréal évolue vers de plus petits espaces mieux intégrés dans la trame urbaine en termes de services et d accessibilité; Les activités industrielles lourdes et de logistique ont tendance à se déplacer à la périphérie; Les activités de service, de commerce et de loisir ont tendance à se concentrer au centre-ville. 5
Plusieurs nouveaux projets résidentiels issus de l industriel Au cours des cinq dernières années, le boom immobilier résidentiel de Montréal est issu en partie de la reconversion des sites industriels délaissés par les entreprises (Nouveau Havre, Lowney, Nordelec, terrains d Alstom, District Griffin, le Triangle dans Côte-des-Neiges, Évolution à Kirkland, Espace MV à Dorval etc.); Plusieurs projets de remembrement urbain (gare de triage Outremont, Hyppodrome) sont issus de zones industrielles; Même Angus (SDA) revoit son plan d action pour intégrer une portion additionnelle de résidentiel dans sa dernière phase : soit environ la moitié des espaces encore disponibles. 6
La mise à niveau du projet Angus Pour la dernière phase de développement, Angus prévoit utiliser la moitié de l espace disponible (volume en bleu) pour de l immobilier résidentiel. Ce qui s ajoute à une offre résidentielle déjà très importante sur le site de Rosemont. Le site est bordé de terre contaminée longeant la voie ferrée. 7
Le projet Quartier évolution à Kirkland Le nouveau Quartier Évolution à Kirkland dans les anciens locaux de Merck permettra d intégrer à la fois une fonction résidentielle aux activités industrielles et de bureaux qui y seront développées. Broccolini offrira une infrastructure électrique à la fine pointe (redondance, fibre optique, etc.). De plus, l entreprise offrira des espaces aménagés et meublés et toute une gamme de nouveaux services : audiovisuels, télécommunication, etc. 8
Le projet de la gare Outremont de l Université de Montréal Le projet de la gare Outremont intégrera à la fois un volet institutionnel, commercial, industriel et résidentiel sur la base de l expérience du Quartier de l innovation. 9
Comment une très vieille usine peut devenir la base d un projet de remembrement d un secteur? L ancienne usine de Northern Electric fait place à un projet intégré de condos industriels avec le prolongement des quatre ailes anciennes en un projet mixte résidentiel comprenant un étage commercial. 10
Parti d une vieille usine et de deux stationnements en zone industrielle À partir d une vieille usine Lowney, le Groupe Prével a conçu un projet résidentiel majeur en plein secteur industriel du sud-ouest entièrement enclavé de bâtiments industriels. 11
L attrait d une vieille zone industrielle le long du Canal Lachine L ancien Centre de tri postal de Montréal est devenu un projet résidentiel majeur : Le Nouveau havre avec vue sur le canal Lachine, un des sites les plus pollués au Canada. La contamination est contenue par une membrane. 12
Les principales exigences dans les RFP des grandes entreprises (ex. ABB, Ericsson, Siemens, etc.) 1. Prix (terrain ou loyer) et avantages financiers que le locateur est prêt à offrir sur la location; 2. Stationnement (4 cases au 1 000 pi²) en dehors du centre-ville; 3. Accessibilité (transport en commun et automobile); 4. Échéancier de livraison; 5. Emplacement et visibilité (affichage sur bâtiment); Autres préoccupations des entreprises 6. Flexibilité pour l expansion future; 7. Alternative énergétique permettant de répondre en cas de panne; 8. Zonage (admissibilité) et processus d approbation des instances municipales; 9. Certification LEED ou autres du bâtiment proposé. 13
Les principaux critères externes à la transaction considérés par les entreprises Accès au marché nord-américain; Disponibilité, mobilité et rétention de la main-d œuvre; Excellence des institutions de savoir : Importance des talents ; Fiscalité des entreprises et financement gouvernemental (subvention, prêt); Masse critique d entreprises et présence d une grappe; Qualité et coût de la vie : recherche de zones urbaines offrant une dynamique de work, live and play. 14
Les principaux constats de notre démarche Aujourd hui, les besoins en espaces industriels et de bureaux : Plutôt le fait des entreprises locales versus les filiales de multinationales; ont tendance à diminuer en termes de superficie (télétravail, réduction de la taille des bureaux, etc.); De nouveaux critères d attractivité : Accessibilité en transport en commun; Présence de services et commerces de proximité; Proximité des lieux de résidence; Passage du parc industriel (ségrégation des activités) au quartier vibrant intégrant les fonctions de travail, de loisir et de vie privée; Nouveau paradigme de la qualité de vie centré sur l intégration des fonctions (work-live & play). 15
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