Les notes de l. n 4. OBSERVATOIRE PARTENARIAL LYONNAIS EN ECONOMIE Mai 2000

Les notes de l n 4 OBSERVATOIRE PARTENARIAL LYONNAIS EN ECONOMIE Mai 2000 Les notes de l'opale prennent la suite des notes de l'observatoire économique de la région lyonnaise, dont le dernier numéro (n 3) traitait des services aux entreprises. Régulièrement, Les notes de l'opale apporteront un éclairage sur les thèmes suivants : emploi, chômage, activité, tourisme, locaux et terrains d'activité dans l'aire urbaine de Lyon. Cette note sur le tourisme répond plus particulièrement au souhait des partenaires de l'observatoire de disposer d une synthèse des données disponibles sur le tourisme en région lyonnaise. Elle traite essentiellement de la saison 1998, sachant que les données sur la saison 1999 ne seront connues qu'à l'été 2000. Le tourisme d affaires, élément majeur du tourisme à Lyon.................. page 2 Le tourisme d agrément, avec les effets de la Coupe du monde de football et du classement au patrimoine mondial de l humanité.... page 4 Les infrastructures d accueil, hôtels, restaurants, aéroports...................... page 6

On estime que le tourisme d affaires représente aujourd hui près de 70 % de l occupation hôtelière du Grand Lyon et du chiffre d affaires réalisé par l activité touristique. Part du tourisme d affaires dans les nuitées 74 72 70 68 66 64 62 60 1994 1995 1996 1997 1998 Les congrès Source : Estimation réalisée à partir de l enquête de fréquentation hôtelière du Grand Lyon (Insee) Lyon est la troisième ville française pour les congrès, derrière Paris et Strasbourg, et la 23ème ville en Europe, selon les critères de classement stricts de l UAI (Union des associations internationales) : un congrès doit accueillir plus de 300 participants, dont 40 % d étrangers de plus de 5 nationalités et durer au moins 3 jours. L offre française est finalement très dispersée sur le territoire puisque Lyon, troisième pôle en France, n accueille que 6 % des congrès hexagonaux. Les tendances sont à la baisse pour Paris, à la hausse pour Lyon et Strasbourg et à la stagnation pour les petits pôles français. Il faut cependant noter que cette source, dont l'intérêt principal est le caractère homogène, est loin de représenter le volume de congrès, conventions et séminaires d'entreprises qui font la vie de l 'agglomération dans ce domaine. Une démarche est en cours pour mieux appréhender le phénomène sur la région lyonnaise. Nombre de congrès : comparaisons internationales Paris Londres Bruxelles Vienne Genève Amsterdam Copenhague Berlin Barcelone Rome Strasbourg Stockholm Budapest Madrid Helsinki Prague Munich Lisbonne Edimbourg Oslo Dublin Mæstricht Lyon Luxembourg Varsovie Reste France 34% Bordeaux 2% Cannes 2% Nice 4% 0 50 100 150 200 250 Source : UAI 1997 Répartition des congrès par ville française Lyon 6% Paris 39% Strasbourg 13% Source : UAI 1997 L agglomération lyonnaise ne dispose pas encore d une base de données complète recensant l ensemble des congrès qui s y tiennent. Un premier élément de connaissance réside dans les données recueillies par Lyon Congrès sur les manifestations qu il a traitées. Nombre de congrès et de congressistes à Lyon 1992 1994 1995 1996 1997 1998 Congrès internationaux 65 19 22 18 25 17 Congrès nationaux 49 51 47 39 47 Congressistes 30 225 31 400 27 447 24 315 24 140 23 255 Journées congressistes 108 585 92 540 64 086 52 085 53 855 65 180 Source : Lyon Congrès 2

Les manifestations professionnelles Cinq villes concentrent à elles seules la moitié des manifestations professionnelles : Birmingham, Londres, Paris - Porte de Versailles, Munich et Milan ; au-delà, les écarts sont plus réduits. 1 300 1 100 Positionnement des villes en fonction du nombre moyen d exposants et de visiteurs sur les années 1993-1998 Francfort Nombre moyen d'exposants 900 700 Düsseldorf Paris-Villepinte Bologne Milan 500 Vérone Leipzig Nüremberg Lyon Bâle Valence 300 Birmingham Munich Barcelone Londres Utrecht Madrid Bruxelles 100 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000 35 000 40 000 45 000 50 000 Nombre moyen de visiteurs Source : données EMECA Si l on regarde le nombre moyen d exposants par salon, Lyon entre dans le classement des dix premières villes européennes (moyenne 1993-1998). Francfort, loin devant tous ses concurrents, accueille quatre fois plus d exposants que Lyon, mais le deuxième, Düsseldorf, n en a que deux fois plus. Quelques salons remarquables à Lyon (classés par ordre décroissant de visiteurs) Sirha Gastronomie 139 000 (professionnels et Métiers de bouche grand public) en 1997 Pollutec Environnement 58 000 (nombre maximum de visiteurs professionnels 1992-98) en 1998 Expotherm Chauffage climatisation 40 000 en 1998 Europack Emballage 30 000 en 1997 Lyon Mode City Lingerie féminine 23 000 en 1998 Handica Matériel pour handicapés 20 000 en 1998 Alliance Sous-traitance 20 000 en 1998 Hormatec Paysagistes 14 000 en 1998 Transformetal Métallurgie 11 000 en 1998 Piscine Piscine 10 000 (1 er salon mondial dans le domaine) Source : OJS et Sepelcom Eurexpo Les manifestations grand public (foires et salons) Lyon fait partie du groupe des dix premières villes européennes en nombre de visiteurs et en nombre d exposants pour les manifestations grand public. Les deux grandes manifestations qui se tiennent à Lyon sont la Foire internationale (plus de 350 000 visiteurs) et le Salon de l automobile (environ 250 000 visiteurs) ; elles sont accueillies à Eurexpo. 3

La saison 1998 Quelques événements culturels d importance ont marqué la vie lyonnaise : la Biennale de la danse (85 000 spectateurs), le Festival de jazz à Vienne (85 000 spectateurs) et les Nuits de Fourvière (66 000 spectateurs). D autres événements culturels, moins médiatiques, comme le Festival de musique baroque du Vieux Lyon ou le Festival de musique d Ambronay, se tiennent aussi régulièrement dans la région lyonnaise. Des événements sportifs récurrents ont marqué la cité, comme le Grand prix de tennis de Lyon (60 000 spectateurs) ou les saisons sportives 1998-99 de l ASVEL (114 000 spectateurs) et de l OL (650 000 spectateurs). Cependant, les professionnels du tourisme regrettent un nombre trop faible d événements durant la saison estivale. S il existe des manifestations durant l été, elles ne bénéficient pas d une ampleur et d une attractivité suffisantes ou s arrêtent trop tôt dans la saison. La fréquentation des musées est globalement en hausse, avec des résultats exceptionnels pour le musée des Beaux-Arts, dont la politique d exposition temporaire semble attractive (doublement du nombre de visiteurs, avec plus de 380 000 entrées). Le musée de Saint-Romain-en-Gal connaît, depuis son ouverture, une attractivité qui le propulse parmi les premiers musées de la région (90 000 visiteurs en 1998), alors que le musée gallo-romain de fourvière est en croissance continue. D autres attraits touristiques sont également en progression comme le tourisme fluvial avec Navig Inter (75 015 personnes transportées en 1998 et une croissance de 5 à 10 % en 1999) ou les visites en car Lyon Vision (4 550 visiteurs en 1998 et une croissance d environ 10 % en 1999). Les services d accueil et d information de l Office de tourisme de Lyon ont accueilli 10 000 visiteurs supplémentaires par rapport à 1997, soit 153 864 personnes au total. La fréquentation du Bureau des guides a globalement augmenté (96 941 utilisateurs), essentiellement grâce aux visites effectuées par les étrangers : la part des non-francophones est passée de 29 % de visiteurs en 1997 à 40 % en 1998. La formule "bon week-end" (une nuitée est offerte pour une nuitée achetée en week-end) enregistre une progression constante, avec 7 514 clients en 1998 (soit 15 028 nuitées). Utilisateurs étrangers du Bureau des guides 14 000 12 000 10 000 Fréquentation des dix premiers musées de la région de Lyon 8 000 6 000 4 000 2 000 0 1994 1995 1996 1997 1998 Source : Office du tourisme de Lyon, Bureau des guides Allemands Anglais/Américains Italiens Japonais Russes Espagnols 1997 1998 Musée des Beaux Arts Musée de Saint-Romain-en-Gal Mieux faire connaître Lyon en France et dans le monde Musée gallo-romain Museum d'histoire naturelle Institut Lumière Musée des tissus et des arts décoratifs Musée d'art contemporain Musée Malartre Centre d'histoire de la résistance et de la déportation Château de la poupée Source : CDT Rhône 0 50 000 100 000 150 000 200 000 350 000 400 000 Telle est la volonté du plan de communication présenté par la Ville de Lyon au début du mois d avril 2000. Dotée d un budget de 45 millions de francs sur trois ans, cette campagne vise non seulement à accroître le tourisme d agrément et le tourisme d affaires à Lyon, mais aussi à inciter les entreprises à venir s y implanter. A moyen terme, l objectif est d atteindre les 10 millions de visiteurs annuels. 4

Les faits marquants Lyon patrimoine mondial Le dossier de candidature du site historique de Lyon au patrimoine mondial de l Unesco, porté par l association Renaissance du Vieux Lyon, la Ville de Lyon et les professionnels du patrimoine historique, a abouti au classement de 478 hectares (1 % du Grand Lyon) le 2 décembre 1998. Lyon est ainsi devenue l un des 582 lieux mondiaux classés par l Unesco dans 114 pays et le plus grand site urbain mondial classé avec Prague. Le site intègre les quartiers du Vieux-Lyon, de la presqu île, des collines de Fourvière et de la Croix- Rousse, représentant plus de 2000 ans d histoire lyonnaise. Il présente, à travers ses monuments protégés (174) bien intégrés au tissu urbain, un panorama de l évolution de l urbanisme et de l architecture depuis 43 avant J.C. jusqu au XXème siècle, en passant par le Moyen-Age et la Renaissance. Une des premières conséquences pour ce secteur est l investissement de l Etat et de la Ville pour restaurer les monuments historiques, à hauteur de 220 millions de francs. Le musée Gadagne (musée historique de Lyon possédant plus de 100 000 objets) concentre les trois quarts de la subvention. Un inventaire patrimonial de la cité est prévu et un plan de remplacement des paraboles par le câble est en cours. Ces opérations complètent l investissement du Conseil général pour la restauration de Fourvière. Par ailleurs, des subventions seront attribuées aux propriétaires réalisant des travaux visant à mettre en valeur le patrimoine architectural. Le classement au patrimoine mondial crée peu de contraintes, si ce n est pour l Etat et la Ville de Lyon de veiller à la non-dégradation du site. A l inverse, il constitue un immense levier potentiel pour le tourisme. L effet patrimoine mondial est cependant dans sa phase de démarrage et tous les professionnels n ont pas encore développé leur offre autour de ce concept. Les résultats de la saison 1999 et des saisons suivantes permettront d en évaluer les conséquences réelles. La Coupe du monde de football En juin 1998, la ville de Lyon accueillait six matchs de la Coupe du monde de football, principalement durant la dernière semaine de juin. Au total, cet événement a attiré plus de 31 000 visiteurs, dont 40 % d étrangers, soit deux fois plus de visiteurs qu en juin 1997. Le nombre de visites guidées en langues étrangères s est accru pendant cette période, notamment dans les langues correspondant à des pays ayant participé à la Coupe du monde. La fréquentation hôtelière a enregistré un pic pendant cette période, avec plus de 100 000 nuitées d étrangers, soit deux fois plus qu en 1997. Le taux d occupation global en hôtellerie 3 et 4 étoiles a été de plus de 80 % pour l ensemble du mois (contre 68 % en juin 1997). Le site historique de Lyon La restauration lyonnaise gastronomique et les brasseries ont beaucoup travaillé avec les groupes de visiteurs étrangers, alors que les Lyonnais ont déserté cette période, ce qui a limité la hausse à 10 % en moyenne. Le commerce de luxe a bénéficié du passage des Japonais, mais le chiffre d affaires du commerce traditionnel n a pas changé. Les retombées sont surtout attendues en terme d image, donc d investissement à long terme. Typologie du touriste à Lyon Le site classé au patrimoine de l humanité Le périmètre de protection Le sondage réalisé durant l été 1999 par l Office de tourisme de Lyon et Ipsos a touché 1058 personnes de plus de 15 ans séjournant à Lyon en hébergement marchand. 52 % des personnes interrogées sont venues pour un séjour d agrément, et 45 % pour des raisons professionnelles. Près de la moitié des touristes était à Lyon pour la première fois et la moitié également savait que le site de Lyon était classé par l Unesco. La dépense moyenne est de 616 francs par jour, avec de fortes divergences entre hommes d affaires (882 francs, voire 953 francs pour les participants à des salons) et touristes "ordinaires" (420 francs). La note moyenne de satisfaction est de 7,8 sur 10, avec de très bons scores pour l accueil, l environnement, l hébergement, les spectacles, la sécurité, l Office de tourisme et les activités nocturnes. Mais c est d abord la beauté de la ville et son patrimoine qui sont appréciés. 5

Le parc hôtelier Le parc hôtelier du Grand Lyon en 1998 Hôtels 4 étoiles et luxe 11 % Hôtels sans étoile et non homologués 13 % Hôtels 3 étoiles 29 % Hôtels 1 étoile 5 % Hôtels 2 étoiles 42 % Source : Préfecture du Rhône - CCIL (nbre de chambres), 31/12/1998 Le parc hôtelier du Grand Lyon comptait 11 146 chambres en 1998, auxquelles s ajoutent 862 chambres en résidences de tourisme. Le nombre de chambres en hôtels homologués est en très nette diminution par rapport à 1997 (- 2,5 %) : ce sont les hôtels 3 étoiles qui enregistrent la plus forte disparition de chambres, - 6 %. Les hôtels du Grand Lyon ont enregistré plus de 2,5 millions de nuitées en 1998, en progression de + 2 % par rapport à 1997. En terme de saisonnalité, les mois de juin et de septembre sont traditionnellement ceux qui enregistrent le plus de nuitées, avec des taux d occupation supérieurs à 76 %, le taux d occupation annuel moyen des hôtels du Grand Lyon étant de 59,1 % en 1998 (contre 56,2 % en 1997). Les nuitées étrangères sont concentrées sur les mois de juin, juillet août et septembre. Le Schéma de développement hôtelier L hôtellerie du Grand Lyon dispose désormais d un Schéma de développement hôtelier, signé par la Ville de Lyon, la CCI de Lyon, la Chambre de Métiers du Rhône et le Grand Lyon. Ce schéma prévoit un maintien qualitatif de l offre (mise aux normes de certains 2 et 3 étoiles), le confortement des pôles existants ou à enjeu économique (Part-Dieu, Porte-des-Alpes, etc.), le renforcement des hôtels 4 étoiles (dans le centre notamment) et la requalification des 3 étoiles. La mise en œuvre de ce schéma, avec les professionnels, devrait permettre de répondre à la croissance du marché lyonnais, estimée à + 3,6 % entre 1999 et 2002 (soit un besoin de 1200 chambres supplémentaires). Les hôtels dans le Grand Lyon Répartition du nombre de chambres par catégorie 2 700 1 350 270 1 étoile 2 étoiles 3 étoiles 4 étoiles résidence hôtelière Saisonnalité des nuitées dans l hôtellerie du Grand Lyon 325 000 300 000 275 000 250 000 225 000 200 000 175 000 150 000 125 000 Janvier 1998 1997 1996 1995 Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Source : Enquête de fréquentation hôtelière du Grand Lyon 0 3 km Source données : Préfecture du Rhône 6

Selon l enquête de fréquentation hôtelière de l Insee, le nombre des arrivées dans les hôtels homologués du Grand Lyon est en augmentation de + 0,7 % entre 1997 et 1998. Cependant, la provenance évolue, avec une forte croissance de la clientèle étrangère (+ 17 %) et une diminution de la clientèle française (- 4 %). La clientèle étrangère a représenté près d un quart des arrivées en 1998. La moitié des arrivées de clientèle étrangère dans les hôtels du Grand Lyon est issue de quatre pays : la Grande-Bretagne, l Italie, l Allemagne et les Etats- Unis. On note par ailleurs un fort accroissement des arrivées de Japonais et d Américains, avec respectivement + 58 % et + 46 % entre 1997 et 1998. La durée moyenne des séjours des touristes étrangers est de 1,6 jours en 1998, identique à la durée moyenne de séjour globale (1,57). La restauration La restauration est une activité dynamique à Lyon, où l on compte plus de 1500 établissements, auxquels s ajoutent une soixantaine d hôtels - restaurants. Près d un établissement sur cinq est situé dans le 2ème arrondissement, où l offre se développe de façon privilégiée entre l hôtel de ville et la place Bellecour. Le deuxième pôle de restauration se situe dans le Vieux-Lyon, à vocation touristique, alors que la restauration d affaires se développe à proximité du nouveau palais de justice, dans le 3ème arrondissement. Les chefs lyonnais connaissent un certain renouvellement, avec l arrivée d une nouvelle génération de chefs - entrepreneurs qui savent saisir les opportunités du marché et jouer la carte du marketing. Les restaurants de la ville de Lyon en 1998 Restaurants traditionnels 15 % Brasseries 6 % Restaurants traiteurs 5 % Autres restaurants 3 % Restaurants à thème 34 % Cafés - restaurants 37 % Source : CCIL, fichier SIC La restauration à thème représente 34 % des établissements, dont un quart est situé dans le 2ème arrondissement. Ce type de restauration correspond à l évolution des attentes de la clientèle et dispose à Lyon de bonnes perspectives de développement ; les bouchons lyonnais représentent encore un quart de ces établissements. La restauration traditionnelle s adapte progressivement aux nouveaux besoins issus du classement de l Unesco (par exemple, la traduction des menus). Mais elle devra poursuivre ses efforts pour ne pas perdre de parts de marché face à la restauration moderne, sandwicheries et fast-food. Les prix moyens dans la restauration traditionnelle ont tendance à se tasser ; la fourchette de prix entre 100 et 160 francs est devenue la cible privilégiée des restaurateurs, alors que les formules intermédiaires (200 à 400 francs) connaissent une certaine désaffection. 7

Le trafic aérien Le trafic de l aéroport de Lyon Saint-Exupéry (Satolas) a progressé de 5,5 % en 1999, avec au total 5 500 548 passagers ; cette croissance est identique à celle de 1997, mais est inférieure à celle enregistrée à Nice, Marseille ou Toulouse. L international représente 54 % du trafic (2 929 672 passagers) et est réalisé essentiellement avec l Europe (73 % de l international). Les principales destinations enregistrent des progressions de trafic, à l exception de la Grande-Bretagne et des Dom-Tom. L année 2000 est marquée par l ouverture de la ligne très attendue Lyon / New-York, inaugurée le 15 avril. Le trafic national progresse de 6,3 % (2 486 599 passagers) ; l axe vers Paris représente 30 % du trafic. La plus forte croissance est enregistrée vers la Corse avec + 16 % (70 000 passagers). Le nombre de passagers en transit (84 277) chute de 27,7 %. L aéroport de Lyon Saint-Exupéry est à la 4ème place française derrière Paris (60,4 millions de passagers), Nice (8 millions) et Marseille (5,6 millions). Il se situe aux alentours de la 43ème place européenne. Part des différentes destinations au départ de Lyon Saint-Exupéry 35 % 30 % 25 % 20 % 15 % 10 % 5 % 0 % France sauf Paris Source : Aéroport de Lyon Saint-Exupéry Paris Roissy Grande-Bretagne Allemagne Tunisie Algérie Belgique Italie Pays-Bas Maroc Espagne Portugal L aéroport de Lyon Bron a enregistré en 1999 une hausse de 10,7 % du nombre de mouvements d avions (75 104). Il a accueilli 8 910 passagers. Les données pour la saison 1999 seront bientôt disponibles ; elles indiqueront si les effets cumulés du G7, de la Coupe du monde de football et du classement de l Unesco auront eu un impact positif sur l évolution du tourisme à Lyon. 8 A l'initiative de la Communauté urbaine de Lyon et de l'agence d'urbanisme, le groupe technique de l'observatoire économique a élaboré un projet visant à élargir le partenariat et les missions de l'observatoire. Suite à ce travail, une charte partenariale fixant les objectifs et le mode de fonctionnement de l'observatoire partenarial lyonnais en économie (OPALE) a été validée le 7 avril 2000 et est en cours de signature. La charte, tout comme le programme de travail 2000 de l'opale ont fait l'objet d'échanges avec : La Communauté Urbaine de Lyon La Ville de Lyon La Région Rhône-Alpes Le Département du Rhône La Chambre de Commerce et d'industrie de Lyon La Chambre de Métiers du Rhône La Chambre d'agriculture Le GIL Medef Lyon-Rhône La CGPME Le SGAR La DRIRE L' INSEE Le Pôle Universitaire Lyonnais L'EM Lyon La Banque de France La Banque de Développement des PME Le Comité Local des Banques Bibliographie Le tourisme urbain dans la région lyonnaise / Observatoire du tourisme urbain - CCI de Lyon, Insee RA, Lyon Congrès, Office de tourisme de Lyon, CRT RA, CDT Rhône, juillet 1999 La restauration en France et à Lyon / CCI de Lyon, Direction de l information des entreprises - CCI de Lyon, février 1999 Enquête sur treize pôles de salons et de congrès en france : démarche préliminaire - CCI de Lyon, juillet 1999 Statistiques de trafic de l Aéroport de Lyon Satolas, décembre 1999 Nous remercions tout particulièrement Pierre-Yves Tesse et Gérard Veilex de la CCI de Lyon et Amaury de Varax de l Office de tourisme du Grand Lyon. Contacts Clarisse Garin-Hameline et Emmanuel Cellier Agence d'urbanisme pour le développement de l'agglomération lyonnaise 18, rue du Lac - BP 3129-69402 Lyon Cedex 03 Tél. : 04 78 63 43 94 - Télécopie : 04 78 63 40 83 Email : e.cellier@urbalyon.org Evelyne Joly Chambre de commerce et d'industrie de Lyon 20, rue de la Bourse - 69289 Lyon Cedex 02 Tél. : 04 72 40 58 20 Email : jolyeve@lyon.cci.fr ISSN 1297-0670 conception, réalisation et iconographie agence d urbanisme