RAPPORT D ACTIVITÉ 2012 : RÔLE D UNE BANQUE AUPRÈS DE TOUS LES ACTEURS DE SA RÉGION

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RAPPORT D ACTIVITÉ 2012 : RÔLE D UNE BANQUE AUPRÈS DE TOUS LES ACTEURS DE SA RÉGION

L ESSENTIEL Depuis près de 200 ans, au plus proche de ses clients, la Caisse d Epargne Ile-de-France accompagne les évolutions de la société. Solidement ancrée sur le territoire francilien, elle est à l écoute de ses clients, sociétaires, collaborateurs et partenaires qui partagent à ses côtés, la vision d une banque proche et engagée. Avec une offre complète en bancassurance, la CEIDF réalise les projets des particuliers, des professionnels et de tous les acteurs économiques. Elle innove pour offrir des services et des produits adaptés aux besoins de ses clients et améliorer en permanence leur satisfaction. Partenaire durable du développement local, elle a poursuivi ses efforts en 2012 pour promouvoir une politique commerciale responsable, respectueuse de ses clients ; une politique capable de répondre à leurs projets d épargne et de financement. Au-delà de son rôle économique majeur, ses démarches en matière de mécénat, de philanthropie, d action sociale renforcent son engagement. 3

Le sommaire 3 L essentiel 6 Le message des présidents 7 Les instances dirigeantes 8/9 Les chiffres clés 2012 10 La conjoncture économique en 2012 11 Les faits marquants 2012 12 Une banque coopérative au service de sa région 13 Une banque du Groupe BPCE 14/19 La banque des Particuliers, des Professionnels et des Associations de proximité 20/25 La banque des décideurs en région 26/30 Une banque responsable et solidaire 31/38 Comptes annuels et consolidés 2011 et 2012 5

message des présidents Jean-Paul Foucault Président du conseil d orientation et de surveillance Bernard Comolet Président du directoire L année 2012 a été une nouvelle fois marquée par un contexte économique dégradé. Pourtant, la Caisse d Epargne Ile-de-France a continué à exercer son métier de banquier en prêtant à l ensemble de ses clients. Preuve en est notre très bon coefficient emplois/ ressources qui mesure le rapport entre l encours de prêts et la collecte clientèle. Malgré un marché de l immobilier atone qui a vu baisser la production de prêts de 26 %, nous avons maintenu nos positions en finançant les besoins des Particuliers à hauteur de 3 Mds E. Nos objectifs ont été atteints alors que le marché a connu une chute de 12 % en Ile-de-France. Sur la collecte, notre bilan est particulièrement exceptionnel avec 780 ME, en partie grâce au Livret A. En tant qu acteur majeur du financement régional, la Caisse d Epargne Ile-de-France a réalisé de très bonnes performances en 2012 sur ces différents métiers et a su offrir à ses clients les produits et les services bancaires et financiers au plus proche de leurs besoins. En ces temps difficiles pour l économie, notre forte présence sur le terrain, aux côtés de nos clients, a fait la différence. Notre Caisse a enregistré en 2012 des niveaux d activités satisfaisants au regard de la conjoncture : une stabilisation de notre ratio de solvabilité à 14,6 %, des fonds propres renforcés grâce notamment à la collecte record de parts sociales, illustration de l intérêt que nous portent nos sociétaires. Notre produit net bancaire intrinsèque et notre résultat net sont en baisse par rapport à 2011, impactés par la baisse des commissions perçues sur le Livret A et par le mauvais contexte économique. De ce fait, nos résultats financiers sont en deçà des objectifs fixés. La baisse des rémunérations exogènes à notre dynamique commerciale entraîne mécaniquement la baisse de nos résultats globaux. Quant aux charges de la CEIDF, bien qu en très légère hausse, elles restent contenues et inférieures à celles budgétées. Tous les collaborateurs du réseau commercial comme des services du siège sont mobilisés pour améliorer notre qualité de service et la satisfaction de nos clients. Avec l engagement de tous, nous pouvons améliorer nos parts de marché et atteindre notre ambition : devenir la banque de référence en Ile-de-France. 6

instances dirigeantes directoire Bernard Comolet Président du directoire Jean-Pierre Deck Membre du directoire en charge du pôle Ressources Gilles Lebrun Membre du directoire en charge du pôle Banque de détail Pascale Parquet Membre du directoire en charge du pôle Finance Conseil d orientation et de surveillance (au 31 décembre 2012) De gauche à droite : Pascale Parquet, Jean-Pierre Deck, Bernard Comolet, Gilles Lebrun. Président Jean-Paul Foucault SLE Hauts-de-Seine premier vice-président Philippe Sueur SLE Val d Oise vice-président Pierre Jean Blard SLE Yvelines représentants des sle Patrick Béchet SLE Seine-Saint-Denis Laurent Béteille et Michel Bouillé SLE Essonne Jean-Claude Boutin* SLE Paris Est Jean-Pierre Comte, SA d HLM Logirep SLE Economie sociale François Content, Auteuil insertion SLE PME-Professionnels Guillaume Drancy SLE Hauts-de-Seine Elisabeth Boyer et Georges Gallet SLE Seine-et-Marne Jean-Claude Huart SLE Paris Ouest Jean-Jacques Jégou SLE Val-de-Marne Franck Lavigne SLE Yvelines représentant des collectivités locales et établissements publics de coopération intercommunale sociétaires Pascal Savoldelli Conseil général du Val-de-Marne représentant des salariés sociétaires Jacques Magoutier représentant des salariés Patrick Saurin Censeurs Serge Abily, Jean-Louis Coolen, Alain Gournac, Renée Mérin, Nicole Moreau, Jean-Max Pinon, Jean-Michel Schmidt, André Vanhollebeke, Patrick Wajsman censeur repésentant bpce Alain Bonnot représentant ce Bettina Larry * Fin mandat 12/12/2012. 7

Chiffres clés 2012 Total du bilan consolidé 2012 2011 2010 57,76 54,86 53,91 3,6 millions de clients 2012 encours de crédit (hors BCP) 28,96 4 790 collaborateurs * 2011 26,21 2010 23,61 458 agences 2012 2011 Encours d épargne bilan et dépôts à vue (yc pso et livret a) (hors BCP) 38,81 35,79 26 centres d affaires 8 2010 Activités aux 31 décembre 34,71 Le total du bilan consolidé s élève à 57,8 Mds E, en progression par rapport à 2011 de 2,9 Mds E. L activité commerciale soutenue de 2011 et 2012 a garanti une progression sensiblement équivalente des encours de crédit et des encours d épargne bilan proche de 3 Mds E. 1 010 automates (GAB) * CDI inscrits au 31/12/2012

Répartition des encours de crédit La répartition des encours de crédit par marché est très proche de celle des années précédentes. Les marchés de la Banque de détail (particuliers et professionnels) représentent les 2/3 de l activité. 31,3 % Secteur Public Territorial (yc HLM, Eco soc.) 4,4 % Entreprises et PCA 64,3 % Particuliers et Professionnels résultats consolidés (normes IFRS) (en millions d euros) 2012 2011 2010 Produit net bancaire 990,2 1 016,9 1 054,3 Résultat brut d exploitation 260,2 314,4 291,8 Résultat net intrinsèque* (part du Groupe) 129,7 183,4 139,9 Résultat net (part du Groupe) 57,8 26,6 136,6 Le ralentissement du PNB par rapport à 2011 est lié au contexte de taux marqué par une baisse plus rapide du rendement des actifs par rapport aux passifs clientèle, essentiellement indexés sur le taux du Livret A. Les évolutions réglementaires (baisse de la commission Livret A centralisé, baisse de la CIP et de la tarification des virements ) contribuent également à l érosion du PNB. La baisse du PNB, la progression mécanique de la masse salariale (effectifs et augmentations générales des salaires), l augmentation des impôts et taxes et de certaines charges structurelles ainsi que la hausse des provisions pour risques majeurs conduisent à un résultat inférieur à celui de 2011 (résultat net intrinsèque). Après dépréciation de 68,1 ME des titres de participation BPCE SA détenus par la CEIDF, le résultat net part du Groupe de la CEIDF est de 57,8 ME. Structure financière CONSOLIDÉE AU 31 DÉCEMBRE (en millions d euros) 2012 2011 2010 Capitaux propres part du groupe 3 922,9 3 522,5 3 625,8 Ratio de solvabilité en % 14,58 14,56 %** 14,19 % Le renforcement des fonds propres grâce à une collecte de parts sociales sans précédent de 295 ME, a permis d assurer la croissance soutenue des encours de crédits de la CEIDF. Le rapport entre les fonds propres et les actifs pondérés est resté stable (mesure proforma sur 2011). * Intrinsèque : hors provisions épargne logement, hors dividendes BPCE et hors dépréciations des titres BPCE. ** Proforma 2011 - Méthode IRBA. 9

la conjoncture économique en 2012 une menace européenne sur l'activité mondiale La zone euro a été en 2012, plus qu en 2011, au centre des préoccupations économiques de la planète, même si deux périodes restent à distinguer nettement : avant et après le 26 juillet, date de l annonce par la Banque centrale européenne (BCE) de sa volonté explicite de rendre l euro irréversible. Elle a encore été menacée d implosion par un effet domino et marquée par les développements de la crise des dettes souveraines. L Europe est ainsi devenue la principale menace de dérive déflationniste pour l activité mondiale, qui a davantage ralenti qu en 2011. La zone euro s est enfoncée en récession, du fait de l incertitude sur la pérennité de la monnaie unique, d une stratégie de consolidation budgétaire généralisée plus longue qu escomptée et de la contraction dangereuse de l activité dans les pays périphériques du sud, en manque structurel de compétitivité. A partir de l été, la BCE a contribué de façon décisive à sauvegarder l intégrité de la zone euro. Elle a en effet assuré son rôle de "prêteur en dernier ressort" auprès des Etats emprunteurs en difficulté, à la condition stricte qu ils demandent officiellement une aide au fonds européen de soutien. Elle a par ailleurs largement refinancé les banques de la zone euro. Elle a abaissé en juillet son principal taux directeur de 25 points de base à 0,75 %. Ces actions efficaces ne pouvaient pas être décidées sans la relance du projet européen : la ratification du traité européen imposant une règle d or d équilibre budgétaire ; la validation du Mécanisme européen de stabilité par la Cour constitutionnelle allemande ; le développement du principe d union bancaire ; l utilisation effective des mécanismes de solidarité dont l Europe s est dotée, avec notamment la restructuration historique de la dette publique grecque consentie par les investisseurs privés. La France est demeurée dans une position intermédiaire en Europe entre l Allemagne, qui a vu son activité fortement ralentir à + 0,9 % en 2012, et d autre pays périphériques, en profonde récession, comme l Espagne (- 1,4 %), l Italie (- 2 %), le Portugal (- 3 %) ou la Grèce (- 6,6 %). Cette résistance s explique par une moindre dépendance aux échanges mondiaux. Cependant, l économie n a toujours pas retrouvé le niveau de produit national et d emplois d avant crise. Son déficit de compétitivité est structurel, avec un mouvement amorcé dans l industrie depuis 2000 (rapport Gallois). Sa conjoncture s est dégradée à partir de l été 2011, les moteurs externes et internes faisant conjointement défaut. Son PIB a donc stagné en 2012 à 0,1 %, contre 1,7 % en 2011. Les prélèvements obligatoires ont connu une hausse historique en 2012, pour réduire le déficit public à 4,5 % du PIB. Le cycle d investissement des entreprises s est arrêté, en raison de l attentisme des acteurs économiques, de la très faible profitabilité des sociétés non financières et de l alourdissement de la fiscalité. Le nombre de chômeurs a fortement augmenté, dépassant le seuil des trois millions dès août. Les impôts se sont accrus de l ordre de un point de revenu des ménages. L inflation est restée en moyenne à 2 %, malgré une nette décélération en décembre (1,3 %). Pour la première fois depuis 1984, le pouvoir d achat des Français a donc diminué. En conséquence, la consommation, moteur traditionnel de l économie, a légèrement reculé. Sa faiblesse tendancielle oblige la France à revoir son modèle de développement. La France a perdu son triple A en 2012. Pourtant, les taux longs français, qui ont subi l impact de la stagnation économique, du retour de l aversion au risque excessif de déflation et des politiques monétaires ultra-conciliantes, ont atteint des niveaux anormalement bas. Ils ont ainsi joué un rôle de valeur refuge et de diversification, presqu à l instar des taux d intérêt américains ou allemands. L OAT 10 ans s est même inscrit légèrement en dessous de 2 % en décembre, contre une moyenne annuelle à 2,52 %. Les marchés boursiers, très corrélés entre eux, ont également connu deux périodes distinctes, baissant fortement au printemps, avant de se redresser à partir de l été, après l annonce du changement de cap stratégique de la BCE et la fin perçue du risque européen systémique. Malgré un plus bas à 2 950 points le 1 er juin, le CAC 40, dont la volatilité a chuté en fin d année, a progressé de 15,2 % en 2012, pour atteindre 3 641 points au 31 décembre. 10

faits marquants de la caisse d Epargne ILE-DE-FRANCE TARIFICATION L enquête annuelle réalisée par Mieux Vivre Votre Argent CLCV révèle que la CEIDF arrive à la 2 e place des banques les moins chères et que son offre groupée de services Bouquet Liberté est vivement recommandée. BANQUE PRIVÉE La CEIDF a créé son agence entièrement dédiée à la clientèle Banque Privée, installée sur le site historique et prestigieux du 19, rue du Louvre à Paris. L agence propose à la fois l ensemble des opérations de banque courante et de conseil patrimonial. Un seul interlocuteur assure l ensemble des services : gestion des moyens de paiement, placements les plus élaborés ACTEUR DU DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL En tant que partenaire informé des enjeux économiques et sociaux de sa région, la Caisse d'epargne Ile-de-France participe activement au financement de projets emblématiques franciliens. 11

une banque coopérative au service de sa région 4 9 7 1 2 6 8 5 Les 11 SLE de la Caisse d Epargne ILE-DE-FRANCE 1 SLE PARIS OUEST Jean-Claude Huart 2 SLE PARIS EST Jean-Claude Boutin 3 SLE SEINE-ET-MARNE Georges Gallet 4 SLE YVELINES Pierre Jean Blard 5 SLE ESSONNE Laurent Béteille 6 SLE HAUTS-DE-SEINE Jean-Paul Foucault 7 SLE SEINE-ST-DENIS Patrick Béchet 8 SLE VAL-DE-MARNE Jean-Jacques Jégou 9 SLE VAL D OISE Philippe Sueur 10 SLE ECONOMIE SOCIALE Yves Laffoucrière 11 SLE PME-PROS Daniel De Beaurepaire 3 Etre utile à la société : la Caisse d Epargne fait vivre son ambition fondatrice par les réponses qu elle apporte aux besoins de l économie et des clientèles locales, particuliers, professionnels, entreprises, associations, collectivités et institutions territoriales, par son engagement pour le développement de sa région, par son soutien aux acteurs de la vie sociale. Nos clients, nos sociétaires, nos collaborateurs et nos partenaires partagent notre vision d une banque proche et engagée. UNE BANQUE PROCHE La Caisse d'epargne est une banque coopérative où les décisions sont prises au plus près du terrain. Propriétaires de leur banque, via les sociétés locales d épargne (SLE), les clients sociétaires détiennent 100 % des droits de vote. En acquérant des parts sociales, chaque client peut devenir sociétaire et disposer d un droit de vote à l assemblée générale annuelle de la SLE, selon le principe "une personne, une voix". Cette assemblée générale est une occasion de dialogue entre les sociétaires, les administrateurs qu'ils ont élu, les collaborateurs et les dirigeants de la Caisse d Epargne. L exercice 2012, malgré un contexte économique et financier troublé, se caractérise par la nette évolution du nombre de sociétaires et du capital souscrit en parts sociales, preuve de la confiance et du soutien des sociétaires. Au 31 décembre 2012 le nombre de sociétaires des SLE affiliées à la CEIDF s établit à 612 169, en hausse de 6,7 %, pour un capital souscrit en parts sociales de 1 458 161 000 E, soit une progression de 25 % sur l exercice. Acteur de proximité, la CEIDF est présente sur le terrain auprès de ses clients et sociétaires à travers les Rencontres de proximité locale (RPL) et le Forum de l Investissement. La satisfaction affichée des clients et sociétaires présents confirme l appétence du grand public pour une information vivante et de qualité. Ces rencontres sont un élément essentiel d une relation de proximité, dynamique et vivante, développée par la CEIDF avec ses sociétaires. Le Club des sociétaires de la CEIDF poursuit son développement notamment via l évolution du catalogue 2012, la création d une application mobile et la refonte de l espace club sur le site www.societaires-ceidf.fr Sociétariat Magazine, le magazine des membres du club des sociétaires est tiré à 90 000 exemplaires. L observatoire du sociétariat, initiative originale de la CEIDF, est un dispositif d écoute client qui réunit tous les deux mois des administrateurs de SLE et un panel de sociétaires volontaires et bénévoles pour commenter l actualité de l entreprise, l évolution de la satisfaction clientèle et pour contribuer aux réflexions sur l évolution des produits et services. Les Universités de la Vie coopérative à destination des administrateurs de SLE et de l encadrement supérieur de la CEIDF se sont tenues le 25 octobre 2012 à la ferme de la Petite Loge (Seine-et-Marne) et dans le cadre du musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux. * Au 31 décembre 2012 12

une banque du groupe bpce organigramme simplifié du groupe bpce 2 e groupe bancaire en france Deuxième groupe bancaire en France, grâce à ses deux enseignes phares que sont Banque Populaire et Caisse d Epargne, le Groupe BPCE et ses 117 000 collaborateurs sont au service de 36 millions de clients dont 8,6 millions de sociétaires. Les entreprises du groupe exercent leur métier de banquier au plus près des besoins des personnes et des territoires. Avec les 19 Banques Populaires, les 17 Caisses d Epargne, Natixis, le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et Outre-mer, le Groupe BPCE propose à ses clients une offre complète de produits et services : solutions d épargne, de placement, de trésorerie, de financement, d assurance, d investissement Fidèle à son statut coopératif, le groupe les accompagne dans leurs projets et construit avec eux une relation dans la durée, contribuant ainsi à 20 % du financement de l économie française. 13

la banque des particuliers des professionnels et des associations de proximité Épargne La Caisse d Epargne est devenue début 2012 la banque préférée des Français. Permettre à chacun de choisir les services dont il a vraiment besoin, conseiller nos clients au mieux de leurs intérêts, innover constamment pour être plus proche, constitue le socle de la relation de confiance établie avec eux. En 2012, nous avons souscrit neuf engagements simples et concrets pour satisfaire mieux encore leurs nouvelles attentes. L année 2012, toujours marquée par la crise, a confirmé et intensifié les tendances de l année dernière en matière d épargne avec une collecte atteignant 792 M, en augmentation de près de 50 % par rapport à 2011 et plutôt orientée vers l épargne liquide. Dans un climat d incertitude concernant l emploi, de flou sur la loi fiscale 2013 et grâce à l augmentation du plafond du Livret A (15 300 à 19 125 en octobre 2012) et du plafond du Livret de développement durable (6 000 à 12 000 ), les épargnants se sont tournés vers leurs produits d épargne préférés. Le Livret A a donc été crédité d une collecte de 606 M. En revanche, les Livrets B et Livrets GrAnd FormAt affichent une décollecte de respectivement 148 M et 51 M. Suite au lancement du Livret 10/12 ans, 14 800 livrets ont été ouverts par nos clients. L épargne logement tire difficilement son épingle du jeu en 2012 avec une décollecte de 16 M, inférieure à celle enregistrée en 2011. Quadreto permet l équilibre avec une collecte positive de 452 M à l instar de 2011. L assurance-vie a subi 14

le contexte de crise et de doute quant à l évolution de la fiscalité mais la collecte est néanmoins positive de 68 M. Avec 26 300 contrats de prévoyance, 2012 a montré un dynamisme exceptionnel en multipliant pratiquement par 4 le nombre de contrats de prévoyance souscrits. Garantie Urgence, Garantie Famille et Ecureuil Solutions Obsèques sont bien ancrés dans notre gamme de produits pour répondre à tous les besoins de protection de nos clients. En matière d innovation sur la prévoyance, la Caisse d épargne est la seule banque à répondre aux préoccupations des clients locataires souhaitant garantir le paiement de leur loyer en cas de perte d emploi ou d incapacité totale ou temporaire de travail du fait d un accident ou de la maladie. C est un contrat simple à souscrire, sans déclaration d état de santé, ni de quittance de loyer. L'objectif pour 2013 est de maintenir cette dynamique sur la collecte en s'appuyant sur notre ancrage sur le Livret A (soutenu par l'augmentation de son plafond) et le développement de nouvells offres. Ainsi, l offre Captio Croissance lancée en 2013 répond au souhait de récompenser la fidélité des clients particuliers comme professionnels en rémunérant de façon progressive les fonds déposés sur ce compte à terme en fonction du montant et de la durée de détention. Le compte Excédent professionnels permet de répondre au besoin de nos clients professionnels de rémunérer leurs excédents de trésorerie. Assurance des biens et des personnes L année 2012 a été stimulée par le projet "Ambition Banquier Assureur" qui continue à se déployer avec comme objectif principal la montée en compétence des collaborateurs. La CEIDF a réalisé plus de 65 000 ventes soit une progression de 10 % par rapport à l année précédente (17 % en assurance Auto et 19 % en Multirisques Habitation). Dans la logique de "Banque de la famille", certaines offres ont été adaptées sous l angle de la famille telles que Sécur Média Famille et Assurance sur Compte Famille. Toujours dans cette démarche, la CEIDF a commercialisé l assurance Junior Expat, une offre de 792 ME de collecte 65 000 ventes IARD MSH International. Il s agit d une solution d assurance complète qui propose les garanties santé, assistance rapatriement et prévoyance indispensables lors d études, stages ou séjours à l étranger pour un jeune. Et pour plus de proximité et de confort pour les clients, il est désormais possible de réaliser des devis d assurance Auto, Habitation, et Santé par Internet via le site de la CEIDF. A l occasion du Mondial de l Auto, le client avait la possibilité de participer à un tirage au sort en agence pour gagner une voiture et de bénéficier d un avantage tarifaire sur son assurance Auto. Une opun nouveau service en ligne Les Caisses d Epargne offrent un nouveau service à leurs clients sur Internet : le devis assurance Auto et MRH avec réponse et tarification immédiates. Le client peut enregistrer son devis et il reçoit dans ce cas, un e-mail de confirmation doublé pour les abonnés Direct Ecureuil Internet d un mail dans la messagerie sécurisée Internet. Le client peut également demander à être recontacté. 15

portunité pour la CEIDF de dynamiser les ventes en assurance Auto. L objectif 2013 en assurance non-vie est ambitieux avec une progression attendue de plus de 30 % par rapport à nos réalisations 2012. Pour atteindre ce résultat, de nombreux leviers sont prévus durant l année dont l offre Santé qui sera adaptée pour répondre au mieux aux attentes et aux préoccupations des clients. L offre Auto sera également revue en fin d année afin de proposer une version "entrée de gamme" à nos clients à un tarif compétitif. Un levier multi-vente est également programmé qui passera par une évolution sur l applicatif métier des collaborateurs. L objectif étant de systématiser la proposition de l assurance Auto au moment de la souscription d un prêt Auto. Le canal Internet viendra compléter le canal agence en permettant à la CEIDF de proposer la souscription d assurance Auto et Habitation et ainsi de toucher une clientèle orientée vers les Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication. bancarisation Depuis 2012, la CEIDF s inscrit dans une double stratégie ambitieuse : se positionner comme étant "LA banque de la famille" et "LA banque des jeunes" en s orientant vers des offres attractives et avantageuses pour toute la famille mais aussi en priorisant le lancement de nouveaux produits et services consacrés aux jeunes. Côté "démarche Famille", la CEIDF a mis en place une tarification attrayante : l "Avantage Famille Bouquet Liberté" pour en favoriser l équipement. En 2012, la CEIDF a réalisé 102 660 ventes de Bouquets Liberté, 185 500 ventes de cartes bancaires dont 73 500 Izicartes. Le parc de débit/crédit a évolué de 40 % par rapport à l année précédente. Par ailleurs, afin de capter les Jeunes, de nombreuses offres ont été mises en marché en adéquation avec leurs besoins telles que le service "Retrait déplacé à l international" et le forfait Solution 16/17. Le forfait Futéo, produit phare des Jeunes, dépasse très largement le plan de marche annuel avec 22 940 ventes réalisées. Et pour toujours plus de visibilité, plusieurs nouveaux visuels cartes ont enrichi la gamme existante à l occasion de certains évènements : les visuels BD pour le festival d Angoulême, le visuel Swarovski lors de la journée de la femme Par ailleurs, la CEIDF fait évoluer les fonctions de ses cartes bancaires avec l arrivée du "sans contact". Cette fonctionnalité offre au client la possibilité de payer des achats inférieurs à 20 E sans avoir à insérer sa carte dans le terminal ni à composer son code confidentiel. A noter enfin que la Caisse d Epargne a arrêté le programme de fidélité S Miles depuis le mois de février 2012. En 2013, la CEIDF développera la montée en gamme de ses cartes bancaires soutenue par un accélérateur tarifaire sur les cartes Premium (Visa Premier, Infinite ) pour adapter le niveau de service aux besoins de nos clients. De plus, "la Carte Journée de la Femme 2013" avec le visuel de la nouvelle DS3 de Citroën est venue s ajouter à la gamme existante. La CEIDF prévoit de commercialiser le service de coffre-fort numérique qui consiste en un espace de sauvegarde en ligne à accès sécurisé garanti par la Caisse d Epargne. La CEIDF va adopter une politique offensive avec la mise en avant du relevé numérique, la remise en marché de Bouquet Liberté et de tous les services complémentaires, boostée par Domilis. Ce service permettra également de dynamiser la domiciliation de nos clients ainsi que la prospection de nouveaux clients. DES VISUELS CB ENRICHIS A l occasion du festival international de la bande dessinée d Angoulême, la Caisse d Epargne a proposé à ses clients deux visuels créés par les dessinateurs Pénélope Bagieu et Marc-Antoine Mathieu. Un autre visuel créé par Swarovski pour célébrer la Journée de la femme est venu enrichir le catalogue de la CEIDF. 16

crédit immobilier Plus de 17 000 prêts représentant plus de 3 Mds de financements ont été réalisés en 2012 contre 3,7 Mds en 2011. La CEIDF gère aujourd hui 192 313 prêts représentant un encours total de 16,5 Mds. Le Salon de l Immobilier à la Porte de Versailles a généré plus de 750 rendez-vous, et 313 dossiers de prêts représentant 76 M de financements. En partenariat avec le Crédit Foncier, la CEIDF a mis en place Foncier Box afin de fidéliser ses clients ou de conquérir de nouveaux bancarisés particuliers. Le marché s est inscrit dans un contexte difficile même si les besoins de logements restent élevés avec des français qui demeurent attachés à cette valeur-refuge. Cependant, c est l attentisme qui caractérise le marché avec une plus grande sélectivité des acquéreurs. La baisse au niveau national des transactions immobilières et une chute de près de 26 % de la production en 2012 n ont pas entraîné de baisse des prix, qui résistent particulièrement en Ile-de-France. Les pouvoirs publics ont décidé de restreindre la distribution du PTZ+ (Prêt à taux 0) en 2012 en jouant sur deux axes : la réduction des ménages éligibles (introduction de conditions de ressources) et la réduction des objets finançables (plus d accès à l ancien hors HLM). En parallèle, les taux de crédit sont exceptionnellement bas. Ainsi, les taux fixes de la CEIDF sont passés sur la durée de 20 ans de 4,17 % en 2011 à 3,45 % à fin décembre 2012. crédit consommation En 2012, la CEIDF a produit plus de 616 M de financements en prêt personnels. Le montant moyen d un prêt personnel instruit sur Izivente a atteint 10 098. Le regroupement de crédit (lettre chèques mis en place en décembre 2011) a représenté 38 % des financements, dans la moyenne de ce qu a produit le Groupe. Au total, 61 402 Izicartes (cartes de crédit renouvelables) dont 8 596 Izicartes Premier ont été commercialisées pour 99 M de financements. Suite à la réforme Lagarde, le marché du crédit conso vit une période de profondes mutations entraînant une forte évolution des modèles économiques et des modes de distribution. Avec les effets de la crise économique, le pouvoir d achat en baisse et la poursuite de la hausse du chômage, le marché a poursuivi sa baisse en 2012 (près de 5 %) déjà engagée en 2011 avec une contraction encore plus marquée sur le crédit renouvelable. Avec le développement du multicanal, Internet devient un canal de production en matière de crédit consommation : ventes flash dès 2012 et ventes privées en 2013. Les clients internautes ont ainsi la possibilité de souscrire une offre de prêt personnel à taux promotionnel pendant une courte période (un week-end de 3 jours par exemple). D autres actions promotionnelles ont été réalisées tout au long de l année 2012 sur le crédit conso, calées sur des événements précis : taux promotionnel Saint-Valentin, taux dédié au Mondial de l Auto Les offres crédits 3 Mds E de financements de crédits immobiliers DEUX NOUVELLES OFFRES POUR LES JEUNES Depuis juin 2012, deux nouvelles offres sont dédiées aux jeunes de 18/25 ans : l'ajout de l assurance perte/vol de la carte Futéo sans supplément de prix (la carte reste toujours à 1 E par mois), la mise en marché du service "retraits déplacés à l international". L offre, commercialisée pour 1 E par mois, permet la gratuité en illimité des retraits en zone euro dont la France, ainsi que la gratuité des 4 premiers retraits hors zone euro. 17

Etudiant et Location avec option d achat (LOA) ont fait l objet d une mise en avant pour positionner clairement la CEIDF sur ce segment de clientèle. Avec Natixis Financement, la Caisse d Epargne se positionne clairement sur le crédit conso et gagne des parts de marché depuis de nombreuses années. Elle répond à 3 besoins essentiels : des solutions adaptées avec des produits répondant aux attentes des clients, des offres claires, souples, et sans surprise pour renforcer la confiance et des montants prêtés cohérents avec les budgets et ressources des ménages, au prix le plus juste pour sécuriser la situation de ses clients. gestion privée L année 2012 a été marquée par deux éléments majeurs : un environnement économique atone et financier contraignant ainsi qu un plus haut niveau d incertitude en matière d évolution de la fiscalité. Dans ce contexte, la Gestion Privée de la CEIDF a maintenu son ambition d apporter aux clients patrimoniaux un suivi renforcé et de qualité. Cela se traduit par l évolution du portefeuille qui atteint près de 29 000 clients, en hausse de 24 % par rapport à 2011. De même, et toujours pour répondre au haut niveau d exigence de sa clientèle, la Banque Privée de la CEIDF a ouvert ses portes le 1 er mars 2012. Elle regroupe désormais plus de 1 100 clients gérés en relation unique dans les locaux rénovés du 19, rue du Louvre à Paris. Le niveau d expertise mis à disposition des clients patrimoniaux a également été renforcé avec la création d un pôle d ingénierie patrimoniale. L ensemble de ces actions a permis de maintenir un haut niveau de collecte qui s établit à 833 ME dont 623 ME en assurance-vie. Cette performance place la Gestion Privée de la CEIDF en position de leader au sein des Caisses d Epargne. L activité immobilière est restée très soutenue avec près de 62 ME de transactions réalisées, notamment grâce à l étendue de l offre commerciale de nos 4 partenaires. 29 000 clients Gestion Privée 340 ME de nouveaux prêts professionnels En 2013, nos ambitions seront de poursuivre sur la voie tracée avec en 1 er lieu la volonté d accélérer le rythme de mise en portefeuille des clients patrimoniaux. Nous initierons également des actions de conquête de nouveaux clients, notamment grâce aux synergies désormais actives avec le marché des professionnels et l ensemble du pôle de la Banque des décideurs en région. LE SANS CONTACT POUR LES PROS ET LES ASSOCIATIONS Depuis juin 2012, la CEIDF commercialise la carte Business et Business Gold pour ses clients Professionnels et Associations. Le sans contact est une nouvelle fonctionnalité de la carte bancaire qui permet de régler simplement et rapidement les achats d une valeur inférieure ou égale à 20 E. Pour effectuer une transaction, il n est pas nécessaire d insérer la carte dans un TPE, ni de saisir un code confidentiel. 18

d entrée en relation. Objectifs : rappeler les engagements qualité et les solutions commerciales proposées par la Caisse d Epargne Ile-de-France. professionnels 2012 constitue l année de l intégration effective de la partie privée des gérants de société dans nos résultats commerciaux. Associé à une activité commerciale soutenue, le PNB croit de 10 % et atteint 89,6 M. Dans un contexte économique difficile, ce développement commercial s est accompagné d une maîtrise du risque de contrepartie et d une augmentation des flux confiés par les entreprises déjà clientes. Sur un marché concurrentiel et tendu, la Caisse d Epargne Ile-de- France a accordé 340 M de nouveaux prêts professionnels à moyen et à long terme, en quasi stabilité par rapport à 2011, démontrant son ancrage dans le tissu économique et local. La production d engagements du service prescription franchise a atteint un montant de 68 ME. Concernant le développement de notre fonds de commerce, ce sont 1 650 nouveaux clients actifs qui ont rejoint la CEIDF. Depuis quelques années, ce dynamisme de la CEIDF sur le marché des professionnels se démontre avec 29 000 clients actifs en relation. Ce développement va se poursuivre en 2013 avec un objectif prioritaire : développer le fonds de commerce de 2 600 clients actifs. Pour cela, trois leviers seront privilégiés : la conquête de Professionnels déjà installés, de professions libérales notamment via la recommandation ; la satisfaction des clients en déployant un programme relationnel d entrée en relation et l activation de nos clients en portefeuille. Associations de proximité La Caisse d Epargne Ile-de-France compte près de 20 000 associations clientes. Au cours de l année, le PNB a augmenté de 5 % pour atteindre 6,4 M. Fortement collecteur, le marché des associations contribue aux bons résultats sur le Livret A, sur le Compte sur livret Associatis et sur les parts sociales, qui sont des produits particulièrement adaptés et intéressants pour cette clientèle. La bancarisation constitue toujours un levier majeur de fidélisation. L offre est basée sur deux forfaits : Associatis Essentiel qui comprend un service de protection juridique pour les membres du bureau de l association ainsi qu un service d assistance juridique par téléphone et Basic Associatis pour les associations aux besoins bancaires plus limités. Les associations ont également la possibilité d être accompagnées en cas de besoin de trésorerie grâce à des avances sur subventions et à la mise en place de découverts ponctuels. En 2013, l amélioration de la satisfaction clients sera l un des axes mis en avant grâce notamment à un nouveau dispositif personnes protégées La Caisse d Epargne Ile-de-France accompagne les gérants professionnels et les tuteurs familiaux avec une offre dédiée : le forfait de services Satellis Autonomie et la carte Equilibra, carte bancaire sécurisée et sans code. Parmi les personnes protégées, sous tutelle, curatelle ou sauvegarde de justice, 30 387 clients conservent ainsi un peu d autonomie tout en étant dans le respect de la mesure de protection. Les gérants professionnels ou des tuteurs familiaux ont à leur disposition Webprotexion, un service de banque à distance adapté à la gestion quotidienne de leurs protégés. Enfin, le guide pratique destiné aux tuteurs familiaux facilite leurs démarches bancaires et administratives. En 2012, les encours de collecte se sont montés à 638 M, en forte hausse par rapport à l année précédente. L excédent de collecte a atteint 27 M dont 17 M en assurance-vie, en raison d une exposition moindre aux aléas des mouvements d épargne dus à la crise. Pour 2013, l enjeu est d offrir une meilleure qualité d information à notre clientèle de tuteurs familiaux et d être encore plus présent auprès du réseau commercial. Un courrier d accueil sera progressivement remis à chaque nouveau client lors de l ouverture du compte, accompagné du guide pratique de la tutelle familiale et de la plaquette présentant les produits adaptés à cette clientèle. Notre objectif est d offrir à nos clients une information juridique et commerciale répondant à leur attente. 19

la banque des DÉCIDEURS en région secteur public local Nous accompagnons, au quotidien et dans la durée, tous les acteurs qui participent au développement de notre région. Nous agissons en partenaire informé des enjeux économiques et sociaux locaux et nous décidons rapidement. Ouverts aux opportunités, nous nous attachons à trouver des solutions aux difficultés rencontrées et nous mobilisons toutes nos expertises et nos ressources pour aider les projets d avenir à se concrétiser. Dans un contexte toujours marqué par la crise, la Caisse d Epargne Ile-de-France est toujours leader dans le financement du Secteur Public sur son territoire. En 2012, ses financements se sont montés à 1,3 Md, en léger retrait par rapport à 2011. Côté projets d aménagements et de Partenariats Publics-Privés en Ile-de- France, 200 M ont été financés. Depuis 2012, la CEIDF innove en aidant les collectivités à accéder au marché obligataire par l intermédiaire de produits spécifiques élaborés en collaboration avec Natixis. Sa gamme de produits adaptés aux besoins des clients du Secteur Public s articule autour des nouvelles technologies Internet et comprend, entre autres, les services de paiement en ligne et la Carte d achat public. Dans une logique de développement durable, nos solutions facilitent la vie des clients en donnant de la valeur notamment grâce à la valorisation des Certificats d Economie d Energie. 20

Forte de ses valeurs de banque mutualiste, la Caisse d Epargne Ile-de-France entend rester au plus près de ses clients dont en particulier les collectivités franciliennes. La CEIDF poursuivra sa stratégie de développement avec comme objectif de toujours proposer des produits financiers adaptés aux projets des collectivités locales, que ce soit en maîtrise d ouvrage public via l économie mixte ou à travers les Partenariats Public-Privé (PPP). entreprises La Caisse d Epargne Ile-de-France est depuis plusieurs années un acteur significatif sur le marché des entreprises. Avec ses 14 centres d affaires couvrant intégralement les 8 départements de la Région, un pôle reprise-transmission et une direction adjointe dédiée aux Grandes entreprises, la stratégie de conquête de la direction des Entreprises est orientée sur les sociétés dont le chiffre d affaires dépasse 1,5 M avec une volonté d être très présente sur celles dont le chiffre d affaires est supérieur à 5 M. En 2012, cette stratégie s est concrétisée par une augmentation de 16 % des clients actifs sur les moyennes et grandes entreprises et le PNB entreprises a progressé de plus de 23 %. Afin de renforcer sa notoriété et d'affirmer notre stratégie de développement entreprises, la CEIDF est présente sur des salons spécialisés (Class Export, AFTE ) et a conclu ou renouvelé plusieurs partenariats (HEC Entreprendre, Association Cédants/repreneurs, étapes du Tour de l Ile-de-France de la transmission ). En 2013, la Caisse d Epargne Ile-de- France poursuivra le développement de ses pôles de compétences en renforçant ses équipes et leur formation. Notre offre de produits, déjà de bon niveau, sera encore améliorée pour répondre aux demandes spécifiques de nos clients, en particulier au niveau international. La CEIDF continuera également à développer ses relations avec ses clients afin d être encore plus souvent leur banque principale. 1,1 MdE de financements sur le logement social 14 centres d'affaires Entreprises Enfin, la démarche proactive "approche globale" commencée en 2012 sera poursuivie afin de mieux connaître et mieux accompagner les chefs d entreprises en fonction de leurs besoins professionnels ou patrimoniaux. logement social L accompagnement des bailleurs sociaux s est poursuivi en 2012 avec un niveau de financement de l ordre de 1,1 Md (incluant les cautions bancaires et les garanties financières d achèvement) malgré un contexte marqué par le manque de liquidité. FINANCEr l'expansion des clients à l'international La CEIDF est entrée en relation avec une entreprise francilienne qui réalise 100 % de son chiffre d affaires à l exportation sur des marchés d expertise. Pour réaliser un nouveau marché avec la Russie, ce client cherchait une banque capable de le suivre sur la totalité de ses besoins, soit 9 M. La CEIDF est intervenue à ses côtés en amont de l opération avec l émission des cautions nécessaires pour lui ouvrir ce nouveau marché ainsi que sur le préfinancement export et un accès direct à la salle des marchés du Groupe qui lui ont permis de réaliser son sourcing. Ce client a confié à la CEIDF pour 2013 une nouvelle opération de 21 M. 21

L encours de collecte a été très soutenu en partie grâce au Compte sur livret HLM qui a fortement progressé pour sa 1 re année d existence. Le Livret A reste de son côté très important en raison des volumes placés à la Caisse des Dépôts pour financer le logement social. L activité de la CEIDF aura donc été dynamique malgré la baisse des subventions, l apparition de nouvelles taxes comme la hausse de la TVA et une demande en logement toujours aussi importante sur l Ile-de-France. Forte d une position de leader auprès des acteurs du logement social (OPH, ESH, Coopératives, SEM ), la CEIDF a mis en place en 2012 de nouveaux financements en matière de prêts réglementés en plus des financements libres (crédits relais, accompagnement sur le CMLT, cautions bancaires). A travers sa filiale Valoenergie, la CEIDF propose à ses clients dans le cadre du Grenelle 2 de l environnement de récupérer les quotas carbone, les certificats d économies d énergie et de réaliser des bilans énergétiques. La CEIDF est aussi présente sur la gestion des flux, la mise au norme du protocole SEPA dont la dernière phase est prévue en février 2014. En termes d innovations, plusieurs services ont fait leurs preuves tels le paiement en ligne SP Plus, le TPE, le paiement de son loyer sans contact par Smartphone. L objectif affiché est de capter les flux et de les traiter. Nos clients ont désormais la possibilité de payer leurs loyers par chèque, virement, ou en espèces via le TIP (titre interbancaire de paiement). Enfin, la CEIDF propose la location longue durée pour la flotte automobile des bailleurs sociaux. La Caisse d Epargne Ile-de-France, au travers de Natixis Interépargne, est positionnée sur le marché de l épargne salariale avec l accompagnement du PEE, les indemnités de fin de carrière, les titres de services comme les chèques-cadeaux, le chèque de table, le chèque emploi services. En 2013, l une des ambitions de la Caisse d Epargne Ile-de-France est de renforcer les partenariats par le biais de conventions pluriannuelles. Autre volonté : valoriser les actions de mécénats auprès de l ensemble de ses clients du logement social. Mais pas seulement. La conquête UN FINANCEMENT pour les écoles de corbeil essonnes Pitch Promotion et Fayat ont signé en 2012 avec la mairie de Corbeil- Essonnes (91) un contrat portant sur la construction, le financement, le gros entretien et des prestations de maintenance du groupe scolaire Langevin. Le montant des travaux financés par la CEIDF dans le cadre de ce Partenariat Public-Privé sera de 12,4 M. La livraison est prévue pour la rentrée scolaire 2013. 22

de nouveaux flux (rôle de banque du quotidien) restera une priorité puisque la CEIDF continuera à équiper ses clients en produits dont ils ont besoin comme l assurance des biens ou l ingénierie sociale. Au niveau des financements, sa volonté est de conserver sa place de leader sur les prêts libres et les prêts réglementés par l entremise du Crédit Foncier (prêt locatif social, prêt locatif intermédiaire). économie sociale La Caisse d Epargne Ile-de-France est un des intervenants bancaires majeurs de l économie sociale. Sa direction Economie sociale, Santé et Institutionnels a en charge les organismes à but non lucratifs gestionnaires, la clientèle des institutionnels ainsi que l ensemble des opérateurs de toute nature juridique, y compris les entreprises privées, intervenant dans le champ de l économie sociale, plus particulièrement dans les secteurs de la santé et du médico-social. Son organisation commerciale repose sur une approche segmentée de la clientèle autour de six entités dédiées : le pôle Santé, le pôle Institutionnels et quatre centres d affaires dédiés aux associations gestionnaires situés à Paris, Saint- Quentin-en-Yvelines, Cergy-Pontoise et Evry. Elle permet à la Caisse d Epargne de mettre à disposition de ses clients des interlocuteurs disposant d une connaissance approfondie de leur environnement et de leurs enjeux et de tisser avec eux des liens forts de partenariat. En 2012, elle a continué à accompagner activement ses clients dans un environnement en mutation profonde. 163 ME c'est le budget du programme RECONSTRUCTION DE L'HÔPITAL DE VILLENEUVE-ST-GEORGES Dans le cadre du Plan Hôpital 2012, le Centre Hospitalier de Villeneuve-Saint-Georges mène la restructuration architecturale complète de ses bâtiments. Le programme, d un budget total de 163 M a débuté en 2007 et devrait s achever en 2014. Ce projet comprend 3 volets : la rénovation de toutes les façades, incluant le changement des fenêtres de l établissement avec des travaux de réhabilitations associés ; la construction d un nouveau bâtiment (24 000 m 2 ) qui regroupera le pôle femme-enfant (maternité, gynécologie, pédiatrie, chirurgie pédiatrique) avec un parc de stationnement souterrain de 200 places ; la rénovation d un bâtiment de grande hauteur. La Caisse d Epargne Ile-de-France est intervenue activement dans le financement de ce programme (42 M dont 3 M sur ressources de la BEI). 23

Dans le domaine des investissements, la poursuite des restructurations que connaissent la plupart des secteurs de l économie sociale s est traduite par une diminution des projets, avec comme corollaire une baisse des demandes de financement. La Caisse d Epargne a néanmoins engagé un volume de prêt d équipement identique à celui de 2011 à 250 M. Les hôpitaux publics, toujours confrontés au retrait de prêteurs historiques ont pu mesurer l engagement de notre établissement à leurs côtés pour fournir les ressources nécessaires à leurs programmes d investissement. Sur la collecte, dans un contexte d écrasement des taux monétaires, c est la recherche de rendement et de diversification dans les placements de trésorerie qui a marqué l exercice 2012, tout particulièrement chez la clientèle institutionnelle. L année a été très active sur ce segment d activité avec une progression de plus de 60 % de l encours de collecte. Nos solutions innovantes et la mobilisation des équipes commerciales nous ont permis d accompagner efficacement nos clients dans plusieurs migrations informatiques sensibles touchant la gestion des flux et les échanges interbancaires (substitution du nouveau protocole EBICS à ETEBAC, nouvel outil de paiement en ligne ). La progression des flux commerciaux confiés (+ 11 %) atteste de la satisfaction de nos clients dans ces domaines. Enfin, nous avons continué à élargir notre offre de services spécialisés : financement, ingénierie financière, ingénierie sociale, services immobiliers. Forte de ces expertises, la caisse d épargne va poursuivre sa politique active de conquête et de renforcement de ses liens auprès de sa clientèle. La gamme des produits et services offerts continuera d être enrichie afin d apporter les réponses spécifiques aux problématiques propres à chaque organisme. 600 ME d'encours sur les Professionnels de l'immobilier + 11 % sur les flux commerciaux Economie sociale Professionnels de l immobilier En 2012, le marché du financement des professionnels de l immobilier a réalisé une année exceptionnelle, comme pour l ensemble de la profession : la production de crédits s est nettement développée d où une augmentation de 43 % du PNB qui s élève à 10,9 ME. L année 2012 s est illustrée par un dynamisme de tous les opérateurs liés probablement à l insécurité dynamique 2 000 logements sociaux financés dans le val d'oise Val d Oise Habitat a signé une convention de préfinancement de 110 ME avec la CEIDF, la Banque Postale et Arkéa. Cette convention permettra à Val d Oise Habitat de devenir propriétaire de 1 460 logements du parc social actuel et financer 510 logements neufs en cours de construction. 24

provoquée par les décisions d ordre fiscal décidées en fin d année (fin du bénéfice de l article 2010 du CGI, taxation des plus-values, modification du dispositif Scellier). Sur l ensemble du marché des professionnels de l immobilier, les encours suivis ressortent de l ordre de 600 ME en 2012. Banquier régional, impliqué dans le tissu local, la Caisse d Epargne Ile-de-France poursuivra ses actions commerciales notamment en renforcant sa présence sur différents salons immobiliers, dans un contexte plus difficile. En effet, les différentes échéances de la fin du premier semestre ont traditionnellement un effet d attentisme voire de ralentisseur sur l économie et plus particulièrement sur l immobilier, les différents acteurs préférant attendre les différentes réformes fiscales. Eu égard aux tensions prévisibles sur l immobilier, au ralentissement de l écoulement des stocks, le développement restera toutefois sélectif avec une maîtrise des risques. La CEidf aux côtés des marchands de biens La CEIDF a financé en 2012 un de ses clients marchand de biens dont le projet concerne l acquisition de deux immeubles à usage principal d habitation, développant au total une surface habitable de 1 790 m², situés en plein cœur de Paris. Les immeubles abritent une cinquantaine de lots destinés à être revendus à la découpe. L acquisition de ces immeubles s est faite dans le cadre d un appel d offres réalisé par une Caisse de retraite qui a souhaité arbitrer une partie de son patrimoine. 25