Lettre de conjoncture

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Transcription:

Loir-et-Cher Loiret Lettre de conjoncture dans les entreprises artisanales du Loir-et-Cher & du Loiret Novembre 2015 n 6 La légère embellie se poursuit, mais à un rythme toujours trop faible La légère embellie constatée depuis le début de l année 2015 se poursuit : les entreprises qui constatent des baisses d activité se font moins nombreuses. Toutefois, elles demeurent presque deux fois plus importantes que les entreprises qui affichent une croissance de leur chiffre d affaires (CA). Cette amélioration, encore toute relative, est tirée par le Bâtiment. Si les Services et la Production sont plus stables au regard de la dernière enquête de conjoncture, le secteur de l Alimentation tire la sonnette d alarme alors que c était ce secteur qui était le plus dynamique. L opinion s améliore, la part des optimistes faisant presque jeu égal avec la part des pessimistes. Eu égard à la dégradation de leur activité, ce sont les entreprises de l Alimentation qui sont les plus pessimistes. Géographiquement, la situation semble plus préoccupante dans le 41 que dans le 45. Signe d une légère amélioration, l état de la trésorerie. Autant d entreprises déclarent un problème de trésorerie que nous rencontrons de situations rassurantes. Autre signe positif : le carnet de commandes dans le secteur du Bâtiment croit et s établit entre 3 et 5 mois de visibilité alors qu il était souvent inférieur à un mois il y a un an. Pour autant, l embellie constatée est trop faible pour être vecteur d espoir. Ainsi, la part des entreprises portant un projet d investissement n augmente pas. Or, l investissement d aujourd hui est la croissance de demain. Dans ce contexte, l emploi se maintient au niveau du 2 nd trimestre 2015. Le nombre de créations d emplois a presque permis de compenser les suppressions de postes. Des carnets de commandes qui se garnissent! Toutefois, et cela conforte aussi les signes de reprise constatés, les projets de recrutement se font plus nombreux, à l exception de l Alimentation où l avenir s annonce plus sombre. En synthèse, si la conjoncture tend à s améliorer, depuis le début de l année 2015, la situation économique était tellement dégradée qu il convient surtout, en l état actuel, de parler de moindre diminution, au mieux de stabilisation. La reprise est, par ailleurs, trop limitée pour permettre de regagner l activité perdue depuis plusieurs années. CMA 41 02 54 44 65 83 www.cma41.fr - CMA 45 02 38 68 08 68 www.cma45.fr 1 1

> Une éclaircie qui se confirme... > > Le sentiment de stabilité des CA se renforce. Il est plus manifeste encore dans le Loiret. Pour les deux départements, l éclaircie est réelle pour les métiers du Bâtiment. À l inverse, des signes de dégradation des CA se multiplient parmi les professionnels de l Alimentation. Pour 46,7 % d entre eux, le CA recule. Tous secteurs d activités confondus, le maintien des niveaux d activité est de mise pour un artisan sur deux. Et pour un artisan sur cinq, exception faite de l Alimentation, le CA progresse. > > Des CA moins perturbés sont de meilleure augure pour les artisans du Bâtiment en matière de rentabilité. Il n en va pas de même pour les entreprises de la Production, traduisant sans doute un contexte concurrentiel qui reste âpre. Les métiers de bouche voient eux aussi leur rentabilité s éroder. Évolution de l activité au cours du trimestre écoulé par territoire 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Total 41 Total 45 Total 41 + 45 En baisse Stable En hausse par secteur d activité 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Alimentation Bâtiment Production Services Total En baisse Stable En hausse Répartition des artisans selon l évolution de l activité au cours des trimestres écoulés (en %) Avis des artisans sur l évolution de leur résultat au cours du trimestre écoulé 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Alimentation Bâtiment Production Services Total Diminution Stabilité Amélioration 2

>... et qui pourrait se maintenir > > Pour les mois qui viennent, les reculs de CA pourraient encore concerner un artisan sur trois dans l Alimentation. Néanmoins, tous les secteurs d activité privilégient un maintien des CA. L approche des fêtes de fin d année peut y contribuer pour l Alimentation faute de doper les ventes. > > Interrogés sur leur moral, les chefs d entreprise se montrent bien moins inquiets qu il y a un an. Sans surprise, les métiers de l Alimentation se révèlent taciturnes alors que les artisans du Bâtiment gagnent en sérénité. Les entreprises de la Production ne sont pas loin de basculer dans l optimisme. Si les professionnels du Bâtiment apparaissent moins tourmentés qu il y a un trimestre, c est que leur carnet de commandes s est étoffé. 32 % ont désormais une visibilité de 3 à 5 mois contre 25 % précédemment. 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Évolution prévisible de l activité Alimentation Bâtiment Production Services Total va diminuer va rester stable va augmenter Sentiment général : soldes d opinion entre optimistes et pessimistes en Loir-et-Cher en Loiret ensemble par secteur d activité Répartition des entreprises du Bâtiment selon l étendue de leur carnet de commandes (en %) Note méthodologique Le solde d opinion est défini comme la différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et celle ayant exprimé une opinion négative. Il peut s appliquer aux questions qui appellent une réponse à deux ou trois modalités, telles que «optimiste», «ne se prononce pas», «pessimiste» ou «rassurant», «inquiétant». À partir de ces réponses, on calcule le pourcentage de répondants optimistes et de répondants pessimistes. Le solde d opinion est alors établi comme la différence entre ces deux pourcentages. L intérêt de cet indicateur réside moins dans le résultat d une enquête que dans son évolution au fil du temps. 3

> Pas de rebond de l'emploi > En lien avec des activités malmenées, les effectifs ont été revus à la baisse dans l Alimentation. C est le cas chez plus de 33 % des métiers de bouche. Des embauches ont lieu de manière plus significative dans le Bâtiment et le secteur de la Production, secteurs qui connaissent une meilleure conjoncture, les 2/3 en CDD, 1/3 en CDI. Ce sont ces secteurs qui ont aussi eu le plus recours à l intérim pour 12,2 % d entre eux. > Pour les mois qui viennent, seules les entreprises de la Production se montrent volontaristes puisque 15,3 % d entre elles pourraient décider d embaucher. Les autres secteurs jouent la prudence. Et preuve que l horizon est loin d être éclairci pour toutes, quasiment une entreprise sur 10 de l Alimentation et du Bâtiment pourrait se décider à réduire ses effectifs. > En cette fin de campagne d apprentissage, les chefs d entreprise ont été interrogés sur les éléments qui guidaient leur choix. La décision de prendre un apprenti reste avant tout tributaire des prévisions d activité. Et le manque d aides financières est cité en dernier par les artisans pour expliquer qu ils ne prendraient pas d apprentis. Auraient-ils été sensibles à la révision de ces aides pour cette rentrée 2015? Évolution de l effectif au cours du trimestre écoulé Évolution prévisible de l effectif au cours des prochains mois > Le manque de charge de travail pénalise l'apprentissage Motifs pour lesquels les artisans ne prendront pas d apprenti (en % du nombre de réponses) 4

> Avec un investissement trop faible > > Les points d amélioration déjà évoqués ne sont pas assez tangibles pour que l investissement reparte. Celui-ci est à un niveau particulièrement bas. Seuls les artisans de la Production se distinguent par leur volontarisme en la matière. C est le seul secteur où ils sont plus nombreux à investir qu à reporter leurs investissements. Ils sont 42 % dans l Alimentation à différer leurs travaux ou acquisitions de matériels. Part des artisans ayant réalisé des investissements au cours des trimestres écoulés (en %) Part des artisans qui envisagent d investir au cours des prochains mois selon le secteur d activité (en %) Part des artisans qui ont décidé de reporter des investissements selon le secteur d activité (en %) 5

> Les difficultés de trésorerie restent présentes > > Certaines difficultés de trésorerie se sont dissipées. Cependant la situation reste compliquée pour un artisan sur 2. Il en est ainsi pour près de 60 % des artisans de l Alimentation du Loir-et-Cher et 56,6 % de leurs collègues des Services (41). Dans le Loiret, c est davantage le secteur de la Production qui apparait tourmenté. 54,4 % ressentent des difficultés de trésorerie. Pour les expliquer, ce sont essentiellement les hausses de charges qui sont pointées, celles des cotisations sociales mais aussi celles des matières premières. En l occurrence, les professionnels de l Alimentation restent confrontés à cette problématique pour 70 % d entre eux. Mais dans l ensemble, c est un artisan sur 2 qui le ressent. Part des artisans ayant constaté une augmentation du prix de leurs matières premières (en %) Part des artisans déclarant une situation de trésorerie insatisfaisante, voire alarmante (%) Répartition des entreprises artisanales selon la situation de la trésorerie par secteur d activité (en %) Répartition des entreprises artisanales évoquant des difficultés de trésorerie selon le motif (en % des citations - plusieurs réponses possibles) 6

> Moins de demandes de prêts pour la trésorerie > > C est dans ce contexte que, pour 16 % des métiers de bouche et 13 % des entrepreneurs, leurs relations avec leurs banques se dégradent. Observation troublante, on constate un resserrement du crédit sur le 41 : 84 % d accords au 1 er trimestre, 70 % au 2 nd et 60 % pour ce 3 e. Dans le 45, plus de 8 demandes de prêt sur 10 sont acceptées. Répartition des demandes de financement selon le motif en nombre de citations (plusieurs réponses possibles) > > Les projets de développement restent cependant de mise pour un artisan sur 5, et même un sur 4 dans le domaine de la Production qui affiche ainsi encore une fois sa relative dynamique. > Des projets de développement seront portés par le secteur de la production Part des artisans ayant un projet de développement dans les 12 mois selon le secteur d activité (en %) Pour cette 6 e édition, 7 759 artisans des 2 départements ont été sollicités par courriel entre le 29 septembre et le 16 octobre. 2 relances ont été effectuées en l espace de 18 jours 577 artisans y ont répondu (258 pour le 41 et 319 pour le 45) 55 % des répondants sont employeurs et regroupent 1 636 salariés Cette enquête est produite par les CMA 41 & 45 et l Observatoire de l'économie et des Territoires de Loir-et-Cher. Partenaires Une équipe à votre service CMA 41 02 54 44 65 83 cma41.fr CMA 45 02 38 68 08 68 cma45.fr Observatoire de l'économie 02 54 42 39 72 pilote41.fr 7