RÔLE INFIRMIER & TRAITEMENTS DE SUBSTITUTION PROCESSUS PSYCHOPATOLOGIQUE UE 2.6. S5 Septembre 2014 MB GUYOT
Redéfinir ce qu est «LE SOIN» Comprendre les évolutions au regard des substances consommées de la population des consommateurs des modes de consommation Déterminer les différentes aspects de la prise en charge de ces personnes. INTRODUCTION
Les années 68 L.S.D et cannabis dans le milieu étudiant. Premiers centres de soins pour toxicomanes. La loi du 31 Décembre 1970 pénalisation de la vente et /ou de l usage (délit passible d un an de prison). Mise en place d un dispositif d injonction thérapeutique La fin des années 70 Développement de l injection d héroïne vers les classes populaires. POLITIQUE DE SANTE
Début des années 80 apparition du virus du SIDA Début des années 90, Emergence du mouvement de la «Réduction des Risques»(RDR) Aujourd hui, où en sommes-nous? Concept d addictologie: Auparavent approche centrée sur le produit Maintenant approche centrée sur la personne et les comportements de consommation POLITIQUE DE SANTE (2)
OPIACES HALLUCINOGENES STIMULANTS CANNABIS (marginalisés) Intégrés Visibles Cachés accès aux soins accès aux soins aléatoire image négative de soi surtout image + valorisante si injection. +socialisante de l usager par lui-même. Consommation consommation régulière de type festif isolée en groupe Motivation : «en soi» Motivation = mode de vie «ancien usager» «nouvel usager» LES CONSOMMATEURS (1)
Aujourd hui, POLYCONSOMMATION «choisie» Attention aux PRODUITS CIRCULANTS dont la composition peut ne pas être fiable (=> risques ) LES CONSOMMATEURS (2)
L entrée dans la toxicomanie La pharmacodépendance. La dépendance physique La dépendance psychique Du désir au besoin, le manque, du besoin au désir. La personnalité addict COMPRENDRE LA PERSONNALITE DE LA PERSONNE ADDICT
Le désir Suppose un risque, celui de l échec Est projet, dans l acceptation du temps différé. L absence de désir conduit à un vide. Le besoin renvoie à la «nécessité physiologique», à la notion de vital. est de l ordre du présent, de la satisfaction immédiate. Le manque
Le sevrage aux opiacés Syndrome de manque Craving(dopaminergique) Symptômes noradrénergiques Composante algique (endorphines) Syndrome de manque :Symptômes Larmoiement, rhinorhée, bâillements (6/8 h) Mydriases, frisson, sudation, asthénie (12 h ) Nausées, anorexie, douleurs abdominales, crampes, anxiété (24h) Diarrhée, coliques, vomissements, HTA (48h) Sédation progressive après 72 à 96 h
Sevrage ambulatoire ou hospitalier Autoprotection Traitement symptomatique Antalgique non opiacé (/douleur) Neuroleptiques sédatifs (Tercian) Antispasmodique Antidiarrhéique Accompagnement et post cure Les traitements de substitution
USAGERS DE DROGUES MEDECINS PHARMACIENS INFIRMIERS PRISON ACTEURS DE TERRAIN EDUCATEURS EQUIPE DE REDUCTION DES RISQUES HEPATOLOGUES INFECTIOLOGUES INTERNISTES PSYCHIATRES PSYCHOLOGUES HOPITAL PARTENAIRES MEDICAUX PSYCHO ET SOCIAUX POST CURE APPARTEMENTS RELAIS CSAPA MEDECINS PHARMACIENS TRAVAILLEURS SOCIAUX RESEAU DE SOINS
Les traitements de substitution
METHADONE ET SUBUTEX La Méthadone Le subutex Le suboxone (subutex+naloxone) Leur dispensation répond à un cadre réglementaire (cadre des stupéfiants) Traitement de maintenance et intégration à un projet de soins avec des objectifs évolutifs TSO/ Traitement de substitution aux opiacés.
Pourquoi ce «succès»? Modèle TSO articulé /plusieurs composants Buprénorphine accessible auprès des Médecins généralistes et pharmaciens) Accès à la Méthadone EN CENTRE SPECIALISE, avec des équipes spécialisées plus nombreuses. Relais facilités centres => médecine de ville Implication croissante des intervenants de ville.
En 2013, 50 000 patients bénéficient du traitement par la méthadone, 100 000 patients sous BHD (Buprénorphine haut dosage)
Répartition des produits de substitution.