Compte-rendu SEMINAIRE METIER DES CONSEILLERS SOCIAUX TRANQUILLITE RESIDENTIELLE DANS LES QUARTIERS COMMENT PROFESSIONNALISER UNE MISSION DEVENUE INCONTOURNABLE? PROGRAMME Paris les 27 et 28 novembre 2014 Novotel Porte d Italie 22 Rue Voltaire, 94270 Le Kremlin-Bicêtre Métro ou tram Porte d Italie Contact : Victoria ESTEBAN Tél : 01.40.75.79.04 Fax : 01.40.75.04.21 victoria.esteban@afpols.fr
Enjeux Les organismes de logements sociaux peuvent-ils se passer d une fonction traitant de la tranquillité résidentielle? La réponse est non. Parce que l Etat est moins présent sur les territoires, que les bailleurs sociaux sont soumis à de réelles pressions politiques et sociales et qu ils ont l obligation d assurer à leurs habitants une jouissance paisible des lieux. Que cette mission soit prise en charge par un agent spécialisé ou intégrée dans une ou plusieurs Directions, elle demande un champ de compétences très large qui va du développement social à l aménagement urbain, du technique «hard» à des modes d intervention «softs», plus sociaux et préventifs. Elle demande de s inscrire dans un paysage institutionnel spécifique (autorité judiciaire, polices, gendarmerie ) qui a ses propres règles de fonctionnement et d intervention, ses outils, son vocabulaire bien loin parfois de la culture du logement social. Pour que les organismes s en emparent, cette fonction doit être professionnalisée. Mais où poser le curseur entre un repli du bailleur sur ses missions de base et trop d interventionnisme sur la sécurité? Des stratégies d intervention et des outils existent. Ils s appuient sur une analyse fine des territoires et des partenariats. Ils relèvent à la fois de la gestion sociale, locative et patrimoniale. Ils sont à la fois opérationnels et stratégiques. C est ce que ce séminaire se propose d explorer à travers des témoignages de praticiens, des analyses d experts et d institutionnels. 2
Objectifs Faire un bilan des Zones de Sécurité Prioritaires et identifier la place et le rôle des bailleurs sociaux dans ce dispositif. o Quels sont les points d appui? o Quelles sont les limites et les difficultés? Se constituer une boîte à outils pour une approche globale de la tranquillité résidentielle Identifier les différents choix organisationnels pour traiter de la tranquillité résidentielle o Les nouvelles fonctions dédiées : rôles et compétences o L intégration de la problématique à tous les niveaux de l organisme : outils et méthodes 3
JEUDI 27 NOVEMBRE 2014 8h45 : Accueil des participants 9h15 : Introduction du séminaire Laurine Badache, Consultante, Département Séminaire afpols 9h30 11h15 : TABLE RONDE Zone de Sécurité Prioritaire : deux ans déjà! Quel bilan et quelle mise en œuvre sur les territoires? Quelles perspectives d évolution? - ZSP : Un premier bilan qui révèle une baisse de la délinquance et une hausse des interpellations - Mais qu en est-il pour les bailleurs sociaux et quelle place occupent-ils dans les dispositifs territoriaux? - Quels outils à leur disposition? ETUDE DE CAS : Ce qu a changé la mise en place du dispositif ZSP sur le quartier de Bois l Abbé à Champigny-sur-Marne - Une ZSP qui s étend sur deux communes - Un territoire à risque - Evaluation des actions réalisées et de leur efficacité Edith MINIER, Commissaire de Police, Chef de l unité ZSP Cabinet DGPN Claire THIEFFRY, Union Sociale pour l Habitat Hakim CHALANE, Chargé de mission sûreté, Direction de la Cohésion Sociale Tranquillité résidentielle et sûreté, Paris Habitat Un conseiller sûreté, Paris Habitat Sylvain Tisserant, Responsable sûreté, 3F 11h15 : Pause 4
11h30 13h00 : OUTILS ET PRESENTATION DE BONNES PRATIQUES Comment construire un partenariat de qualité avec la police nationale et municipale? - Dans le cadre des ZSP : organiser ensemble des interventions programmées et mettre en adéquation contingences de gestion et nécessités policières. - Co-organiser des formations en partenariat avec les services de police pour acculturer les équipes - Harmoniser procédures et modes opératoires : outiller les cadres Manager les entreprises prestataires de sécurité - Actualités législatives, les décrets déjà parus ou à venir : ce qui va changer pour les entreprises de gardiennage - Pilotage par le bailleur, les outils déployés par 3F : o Cahier des charges type et marché à bon de commande pour définir les exigences du bailleur et conditions d exercice des agents o Outils et indicateurs de suivis Denis FORTIER, Directeur de la rédaction, AEF Sécurité globale Sylvain Tisserant, Responsable sûreté, 3F 13h00 : Déjeuner 14h30 15h30 : S INSPIRER D UNE EXPERIENCE HORS SECTEUR Les clés de mise en œuvre d une stratégie globale qui allie actions concertées avec les partenaires, déploiement d équipements techniques, aménagement des espaces et moyens humains. L exemple de la RATP Josiane SOMMACAL, Responsable Mission Coordination Prévention, Département de la Sécurité, RATP 15h30 : Pause 5
15h30 17h30 : CHOIX ORGANISATIONNELS : une mission tranquillité résidentielle intégrée à tous les services de l organisme L exemple de Le Mans Habitat - Pourquoi les quartiers «basculent plus vite» - Professionnaliser la mission tranquillité résidentielle : le rôle des acteurs dans l organigramme o Implication des personnels de la régie d entretien jusqu au DG o Le tandem RAD DG o Nouvelles fonctions / nouveaux métiers : les correspondants de proximité et le chargé de mission Résorption des troubles - Un dispositif complet d intervention qui s appuie sur la complémentarité entre acteurs o La médiation de jour et de nuit : les actions de la ville et le travail de signalement par le prestataire Progard o Le partenariat avec la police o Les actions menées directement par le bailleur Fabienne DELCAMBRE, Directrice Générale, Le Mans Habitat Fabienne MARTINEAU, Responsable de l agence de proximité du centre-ville, Le Mans Habitat 17h30 18h00 : Synthèse et débat avec la salle : les premiers éléments constituant la boîte à outils de la mission tranquillité résidentielle Claire THIEFFRY, Union Sociale pour l Habitat 6
VENDREDI 28 NOVEMBRE 2014 8h15 : Accueil des participants 8h30 09h45 : LES HABITANTS : Séminaire Des acteurs incontournables mais difficiles à associer Les «petits déjeuners locataires» : un outil efficace pour coproduire la tranquillité et responsabiliser les locataires - Mobiliser 25% des habitants d une cage d escalier : c est possible o Le principe des plans d action et les engagements réciproques o Les partenariats avec le tissu associatif et institutionnel o Le rôle des habitants référents - Valeur ajoutée de l outil pour le bailleur : o En termes de repérage des incivilités o En termes de prévention dans les quartiers très sociaux - Evaluation des premiers résultats à travers quelques études de cas o Un projet propreté «donnant donnant» o Utiliser les petits déjeuners dans le cadre d une réhabilitation Marielle FERAND, Directrice de la gestion locative, OPH de Calais François BECUWE, Attaché de direction GUP et RU, OPH de Calais (sous réserve) 9h45 : pause 10h 12h30 : Trois ATELIERS au choix 1) Et si on impliquait les habitants pour évaluer les actions mises en œuvre!? - Reconquérir les espaces par des usages positifs opposables aux détournements d usage - Associer les habitants à une démarche d observatoire de la tranquillité en site sensible - Réfléchir avec eux à une logique de test ou de graduation des aménagements situationnels L atelier aura pour objectif de présenter des actions concrètes mises en œuvre avec le concours de bailleurs et de lister collectivement des actions possibles pour associer les habitants à la tranquillité résidentielle de leur quartier. Eric AMANOU, Consultant, La Condition Urbaine 7
2) Les clés de réussite d un diagnostic sûreté Les équipes de Paris Habitat viendront présenter leurs modes opératoires. - Quelles analyses poser sur l aménagement des espaces? Avec quels outils? - Comment comprendre les dysfonctionnements d un site? - Quels partenaires associer et selon quelles modalités? A l aide de cas concrets les participants élaboreront les modes opératoires d un diagnostic sûreté pertinent et opérationnel. Hakim CHALANE, Chargé de mission sûreté, Direction de la Cohésion Sociale Tranquillité résidentielle et sûreté, Paris Habitat Un conseiller sûreté, Paris Habitat 3) La vidéosurveillance : une technologie à manier avec à propos - Pour un bon usage de la vidéosurveillance - Les espaces propices - Les technologies - Les prestataires L objectif de l atelier sera de décliner les grands axes d un cahier des charges. Florence IMBERT, Consultante, Cronos Conseil 12h30 : Déjeuner 14h 14h45 : Restitution des ateliers 14h45 16h00 Les ressorts sociologiques du bien vivre ensemble. Le point de vue d une psychosociologue de terrain. Joëlle BORDET, psychosociologue, Directrice de Recherche au CSTB 16h00 : Clôture du séminaire 8
Bulletin d inscription Séminaire 27 et 28 novembre 2014 Nom : Prénom : Fonction : E-mail du participant : (Indispensable pour l envoi de la documentation) Organisme : Adresse : Code Postal : Ville : Téléphone : Personne à contacter et adresse mail : Coût par participant : 1 520 Hors hébergement et repas du soir repas de midi inclus La facture doit être libellée : Au nom de l'organisme Au nom d'un Tiers Payant*, lequel : * dans ce cas, il est indispensable de nous adresser au préalable un contrat de prestation de service signé Fait à : Le : Signature : Cotisation de l organisme à l AFPOLS obligatoire. Bulletin à retourner à Victoria ESTEBAN AFPOLS 9 boulevard des Italiens 75002 PARIS Tél : 01.40.75.79.04 Fax : 01.40.75.04.21 victoria.esteban@afpols.fr 9