OPTIMISER LES PERFORMANCES D UNE STERILISATION EN CLINIQUE PRIVEE. Martine MARCHAND-GRESSARD 6èmes JNSS 9 Juin 2010

Documents pareils
CONGRèS IMPLANTOLOGIE congrès DE DEMAIN IMPLANTOLOGISTES

Accueil et Formations du personnel recruté en Stérilisation Centrale. Présenté par Dany GAUDELET et le Dr. Julien MOLINA

Secteur Protégé d Hématologie

Conseil. en Organisation et Gestion de Bloc Opératoire. tel : +32 (0) fax : +32 (0)

Niveau d assurance de stérilité (NAS) Hôpital Neuchâtelois Sylvie Schneider Novembre 2007

Risques et dispositifs médicaux. «Responsabilités encourues» Isabelle Lucas-Baloup. 12, 13 et 14 octobre 2010

La conduite du changement

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON

DOSSIER DE CANDIDATURE SCIENCES TECHNOLOGIES SANTÉ Master 2 ème année Mention Biologie, Santé

Médecine en Médecine en Exigences techniques

Nouvelle structure des tarifs médicaux suisses:

Casaques, champs, trousses chirurgicales et customs packs RENFORCEZ VOTRE DÉFENSE CONTRE LES INFECTIONS EN CHIRURGIE

COLLOQUE Solaire thermique & Habitat collectif. François GIBERT directeur EKLOR. Instrumentation et régulation : la vision d un fabricant

Une offre de lecture numérique sur liseuses et Smartphones pour les patients de l Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

Programme «Implantologie en pratique privée» Ardentis Clinique Dentaire Lausanne Flon Hiver 2012 Lausanne, Suisse

DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel Fax a.helbert@ch-cannes.

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR

Modules optionnels. Passer à l acte en implantologie

Grâce aux étiquettes RFID Inotec et à solution UBI Cloud Track&Trace, SITA peut tracer à chaque instant les déchets à risque COMMUNIQUÉ DE PRESSE

25 èmes Journées EURO-PHARMAT, NICE, 13, 14 & 15 Octobre 2015 Mardi 13 octobre 2015

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire

SOMMAIRE 1 PANORAMA DU PAYS...

La coordination des services à l hôpital : Réorganisation du service de stérilisation d un bloc opératoire

de propreté est-il garanti? des Hôpitaux Universitaires de Genève

MODULE D EXERCICE PROFESSIONNEL NOTION MÉDICO-ÉCONOMIQUE DES DE RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE. Dr F Lefèvre (1-2), Pr M Claudon (2)

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

CHROMOPHARE Génération F : éclairage innovant à réflecteur avec LED. Un concept et un design d'éclairage qui réunissent fonctionnalité et esthétique

I. Définitions et exigences

JOURNÉE DE CONFÉRENCES DES PROFESSEURS DE FACULTÉS FRANCAISES

BOP: Environnement - Entretien des salles d'opération et des locaux annexes

Identification et analyse des ruptures de flux en pratique

INAUGURATION DU CESU Centre d Enseignement des Soins d Urgence

DON DE SANG. Label Don de Soi

= constante et cette constante est a.

PROGRESSONS MAIN DANS LA MAIN EN IMPLANTOLOGIE

Service évaluation des actes professionnels

Le Centre Hospitalier Universitaire de Reims

FORMULAIRE D INSCRIPTION

Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale

Tarifs de l hôpital universitaire pédiatrique de Bâle (UKBB)

FORMATION CONTINUE RECHERCHE APPLIQUÉE OUTILS PÉDAGOGIQUES. Promouvoir les soins pharmaceutiques

Recommandations pour la chirurgie de la CATARACTE en ambulatoire

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Gestion de crise en Pharmacovigilance

Prévention et gestion des risques hospitaliers et politique nationale

Apprendre un métier et

Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire

OFPPT ROYAUME DU MAROC RESUME THEORIQUE & GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES DÉPANNAGE DE CIRCUITS ÉLECTRONIQUES DE PUISSANCE MODULE N 15 SECTEUR :

Modèle de Suivi en première ligne des maladies chroniques. Fellow du programme TUTOR-PHC, IRSC Familiale U. de Mtl.

Systèmes d information Hospitaliers : La fin des citadelles JUIN 2013 Strasbourg, FRANCE

Les Conférences de la Sécurité à Genève Mardi 9 juin 2015

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES

V. GUILLERMINET, E. EUVRARD, C. MEYER Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie CHRU Jean Minjoz, Besançon

LES DIFFERENTS SYSTEMES DE MARQUAGE DES INSTRUMENTS. Atelier n 2

L entretien en radiologie conventionnelle. Comment procède t on? Radiologie conventionnelle. Quel mobilier et matériel?

Centre Hospitalier de Béziers

COMPTE RENDU COMITE DE DIRECTION

La politique pharmaceutique à l hôpital (PPH) : élémentaire pour la dispense globale de soins

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Le prélèvement d organes anticipé/prémédité. Ethique et Greffe Journée du 9 octobre 2012 Dr Laurent Martin-Lefèvre Réanimation La Roche-sur-Yon

Visible ou invisible : le design des organisations internationales

Haïti, Projet d appui technique en Haïti (PATH) Houcine AKHNIF & Lucien ALBERT Avril 2015

Livret de l étudiant 2014/2015

reprise à 2 est elle risquée? LaActualité Edito

Master transrégional en Sciences Pharmaceutiques

Mes Indispensables SMERAG

Qualité et gestion des risques

curité du patient 19 mai 2009 Aurore MAYEUX Guy CLYNCK LIE

NIMEGUE V3. Fiche technique 3.07 : Sauvegarde / Restauration manuelle

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

Information aux patients et à leurs proches. Espace médiation. Lieu d écoute et de dialogue pour les patients et leurs proches

Synthèse accompagnée d une évaluation critique Processus

CONVENTION DE FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE Réf. MCCO1

DISPOSITIONS RELATIVES AUX ETABLISSEMENTS PHARMACEUTIQUES DE FABRICATION ET DE DISTRIBUTION DE GAZ MEDICINAL

STENTS ET FLOW-DIVERTERS : la porosité finale peut différer de la porosité théorique

Année Faculté de droit de l Université Jean Moulin Lyon 3

ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE

Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données

L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU

Futur bâtiment des lits (Bdl 2) vision Plan stratégique

"Formation et évaluation de la compétence du pharmacien clinicien expérience suisse"

La formation dans tous ses états. Programme et méthode de formation continue sur la

Management des Systèmes d Information

La traçabilité des activités de soins par les systèmes d information hospitaliers : état des lieux

La gestion des risques en établissement de santé Point de vue de la Société française de gestion des risques en établissement de santé SoFGRES

Un projet multi-établissements de territoire en Franche-Comté

La meilleure main-d œuvre d Europe pour les métiers de la production en salles blanches (pharma, chimie, agro-alimentaire )

étude de cas Intégration de la solution VMware VIEW CSSS de Charlevoix

Spécialiste de l archivage et de la conservation des dossiers médicaux

ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE 16, RUE BONAPARTE PARIS CEDEX 06 TÉL : FAX :

Les rencontres «Acheteurs de la santé» - Auvergne Opportunités d affaires Bilan

Maîtrise universitaire d études avancées (MAS) en pharmacie hospitalière. Dossier de présentation et programme

MONITORING / SUIVI DES PATIENTS

Le patient traceur comme outil de développement de la culture qualitérisques-sécurité. CAPPS Bretagne Rennes 12 juin 2015

Dossier de presse Conférence sur le don d'organes

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Application cobas IT 1000 Gestion des données de Point-of-Care

Transcription:

OPTIMISER LES PERFORMANCES D UNE STERILISATION EN CLINIQUE PRIVEE Martine MARCHAND-GRESSARD 6èmes JNSS 9 Juin 2010 1

OPTIMISER LES PERFORMANCES D D UNE UNE STERILISATION EN CLINIQUE PRIVEE 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Introduction Contexte Problématique Analyse Solutions Démarche mise en place Conclusion Situation actuelle Martine MARCHAND-GRESSARD 6èmes JNSS 9 Juin 2010 2

Introduction Ordonnances Lois SYSTEME Q QUALITE DANS LA STERILISATIONS FABRICATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX F ti té ili ti Formations stérilisation 3

Contexte 2009 7 salles d opérations 25 à 30 interventions par jour Bloc opératoire Stérilisation 24 Instrumentistes 7 Assistant Technique en En garde, dès 19h30 Stérilisation stérilisation + 7h 19h 30 le week end ATS sur toutes les L ensemble des étapes étapes de de fabrication, fabrication excepté la 2 SUR 24 FORMES A LA reconstitution des SPECIALITE DE STERILISATION plateaux opératoires Instrumentistes en stérilisation selon leurs disponibilités Reconstitution 6 SUR 7 FORMES A LA SPECIALITE DE STERILISATION 4

Problématique Dysfonctionnement t

Analyse 12 heures d attente pour la reconstitution des 4 plateaux opératoires Risque q de contamination du matériel en attente Engorgement g g du matériel en fin de journée Heures supplémentaires pour l instrumentiste de garde Processus de prise en charge des DMx i insatisfaisant ti f i t 1 journée opératoire, le 26 mars 2009 1 salle dd opération opération sur 7 4 plateaux opératoires 218 DMx traités dont 64 plateaux opératoires 4h d attente en moyenne avant reconstitution des plateaux 10 heures supplémentaires en stérilisation pour l instrumentistes de garde 6

Solutions STERILISATION CENTRALISEE Equipe q p Stérilisation Responsables Bloc opératoire Directrice des soins 7

bl d l i Tableau des SSolutions 8

STERILISATION CENTRALE Instrumentistes dédiées essentiellement au Bloc Opératoire 100 % ATS Formateur ayant une connaissance du matériel spécifique des plateaux. Son rôle: la formation des ATS à la reconstitution des plateaux opératoires un accompagnement de terrain des ATS au quotidien une relation directe avec les instrumentistes Supports photos des plateaux opératoires Régulation des programmes opératoires (optimiste) Astreintes pour les ATS D t ti en ATS répartie Dotation é ti sur 24 mois i 9

Quelques chiffres + 37% DMx traités en stérilisation 20 mn /reconstitution de plateau 70 plateaux/ jour 2007 +2723h/ 937 DMxjour 2100 heures Soit 12 mois d un 27 poste 937temps DMx Soit 3 postes supplémentaires Soit 1 poste instrumentiste plein d instrumentiste rendues ouou 1,5 postes ATS aux ATS instrumentistes 2009 3000 heures 38 170 DMx supplémentaires Soit 2,5 2 5 postes rendues aux ATS instrumentistes postes ATS 1,5 p 10

é h mise i en place l Démarche Échelonnement 16 à 24 Mois Présentation officielle Plusieurs phases d élaboration par spécialités opératoires Collaboration C ll b i avec lles iinstrumentistes i d de chaque h spécialités (groupes de travail) Formation des ATS pour chacune des spécialités Validation des formations à la reconstitution pour chaque ATS 503 plateaux /1620 DMx 11

Conclusion Respect des exigences réglementaires Efficience des ressources Hausse du rendement Amélioration de l organisation Stérilisation et Bloc opératoire Disponibilité complète des instrumentistes au bloc opératoire Satisfaction générale pour les instrumentistes, les ATS et les cadres Bloc opératoire et Stérilisation Sans accroissement significatif des coûts Gestion des risques Ce n est pas le passé mais le futur qui détermine le présent W tl i k Watzlawick 12

Situation actuelle Projet j travaux Maîtrise d ouvrage Dotation Formations: Instrumentistes ATS Démarche organisationnelle 13

Bibli hi Bibliographie D.ANZIEU, J-Y MARTIN. La dynamique des groupes restreints - Edition PUF12ème édition Septembre 2000.www.cnam.fr/lipsor/dso/articles/fiche/dynamique_des_groupes.doc Philippe B.CROSBY / H. NEY. Radiographie de la mise en place d un système d assurance qualité en stérilisation centrale. Une réflexion sur l expérience de la stérilisation centrale des Hôpitaux Universitaires de Genève Dr Bénédicte GOURIEUX, Pharmacien responsable de stérilisation, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg Circuit de l instrumentation l instrumentation chirurgicale en milieu hospitalier : place du processus de stérilisation La stratégie compétitive d une entreprise selon Alain Mulard Thierry CHAVEL «La conduite humaine du changement» Gérard - Dominique CARTONE. Eloge du changement. Méthode et outils pour réussir un changement individuel et professionnel. 2e Edition. Guy Le BOTERF. Construire les compétences individuelles et collectives, éditions d'organisation, 2000 L organisation apprenante. www.cedip.equipement.gouv.fr/article.php3 Françoise DE SENARCLENS, SENARCLENS La gestion des compétences. compétences Françoise DE SENARCLENS, Les clés de la négociation. Jean DUCOMMUN. Excellence managériale et changement organisationnel Jean DUCOMMUN. Orientation processus J Jean DUCOMMUN. DUCOMMUN Dé Décider id d de mener à bi bien une situation it ti d de changement h t iimposé é Monique DIVANAC H TAIANA. Management de l excellence Watzlawick. wikipedia.org/wiki/paul Watzlawick Martine MARCHAND-GRESSARD 6èmes JNSS 9 Juin 2010 14

MERCI 15