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Transcription:

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 04 janvier 2006 MINIRIN 0,1 mg, comprimé B/15, B/30, B/60, B/90 MINIRIN 0,2 mg, comprimé B/15, B/30, B/60 B/90 Laboratoires FERRING Liste I Date de l'amm pour l extension d indication : 05 août 2003 Motif de la demande :Inscription Sécurité Sociale et Collectivités dans la nouvelle indication «Traitement symptomatique de la nycturie chez l'adulte âgé de moins de 65 ans, lorsqu'elle est associée à une polyurie nocturne» Direction de l évaluation des actes et produits de santé 1

1. CARACTERISTIQUES DU MEDICAMENT 1.1. Principe actif : 1.2. Indications : - Traitement du diabète insipide d'origine centrale pitresso-sensible. - Traitement symptomatique de l'énurésie nocturne chez le sujet âgé de plus de 6 ans et après élimination d'une pathologie organique sous jacente. La durée du traitement est limitée à 6 mois. - Traitement symptomatique de la nycturie chez l'adulte âgé de moins de 65 ans, lorsqu'elle est associée à une polyurie nocturne. 1.3. Posologie La posologie est ajustée à chaque patient. Diabète insipide d'origine centrale pitresso-sensible : Le traitement peut débuter par une dose de 0,1 mg 3 fois par jour, puis le dosage est ajusté en fonction de la diurèse du patient. Les doses usuelles varient entre 0,2 et 1,2 mg par jour et, pour la majorité des patients, la posologie optimale se situe entre 0,1 et 0,2 mg 3 fois par jour. Enurésie nocturne isolée : La posologie journalière peut débuter par une dose de 0,2 mg soit 2 comprimés par jour, puis augmenter progressivement jusqu'à 0,6 mg. Le traitement doit être pris en une prise unique le soir. Nycturie associée à une polyurie nocturne : La posologie est adaptée à la susceptibilité individuelle en fonction de l'efficacité et des effets indésirables. La posologie est établie progressivement en commençant par une dose de 0,1mg/j puis augmentée à 0,2mg/j si la dose s'avère insuffisante, puis à 0,4 mg/j. Il est préférable d'augmenter la posologie par palier hebdomadaire. Le traitement doit être absorbé en une prise unique le soir au coucher. Il est essentiel de restreindre les apports de liquides. En cas de signes ou symptômes évocateurs d'une " rétention hydrique " ou d'une hyponatrémie (céphalées, nausées, vomissements, augmentation du poids corporel, et convulsions dans les cas sévères), le traitement doit être interrompu. Lors de la reprise du traitement, la restriction hydrique doit être plus stricte. Si l'effet clinique souhaité n'est pas obtenu dans les 4 semaines suivant la détermination de la dose optimale, le traitement doit être interrompu. (Cf. RCP) 2. MEDICAMENTS COMPARABLES 2.1. Classement ATC H O1 B A O2 : Hormones systémiques sauf sexuelles : Hormones hypophysaires, hypothalamiques et analogues : Hormones de la post-hypophyse : Vasopressine et analogues : Desmopressine 2

2.2. Médicaments de même classe pharmaco-thérapeutique : la 0,1 mg et 0,2 mg forme orale est le seul médicament indiqué dans la nycturie avec polyurie. 2.3. Médicaments à même visée thérapeutique : la 0,1 mg et 0,2 mg forme orale est le seul médicament indiqué dans la nycturie avec polyurie. 3. ANALYSE DES DONNEES DISPONIBLES Ces études ont été prises en compte dans l avis du 10 mars 2004 3.1. Etudes NOCT 2A (hommes) et NOCT 2B (femmes) : Objectif : comparer l efficacité et la tolérance d un traitement par (n=155) par rapport au (n=133), sur la réduction du nombre d épisodes de nycturie. Les patients débutaient le traitement à la posologie de 0,1 mg et pouvaient ensuite l augmenter à 0,2 puis à 0,4 mg en cas d efficacité insuffisante. Méthodologie - étude randomisée, en double aveugle, multicentrique - critères d inclusions : hommes et femmes de 22 à 88 ans avec nycturie (nombre de mictions nocturnes > 2). Il n y a pas de renseignements précis sur la présence d une polyurie lors de l inclusion. - durée de traitement : 3 semaines - critère principal de jugement : proportion de patients ayant une diminution d au moins 50% du nombre d épisodes de nycturie par rapport aux valeurs initiales Résultats - A l inclusion, le nombre moyen de mictions nocturnes était d environ 3 dans les deux groupes - Plus de 50% des hommes et environ 25% des femmes avaient plus de 65 ans, ce qui ne correspond pas à l indication du médicament. Les hommes avec hypertrophie bénigne de la prostate symptomatique, cause principale de pollakiurie nocturne, ont été exclus des études. - Il n y a pas d information spécifique sur la présence d une polyurie associée lors de l inclusion et le déroulement de l étude. - La s est montrée efficace aux trois posologies. Selon les groupes, 48 à 49% des patients ont utilisé la posologie de 0,4 mg/j - Nombre de patients ayant eu une réduction d au moins 50% du nombre d épisodes de nycturie par rapport aux valeurs initiales : (n=155) (n=133) Hommes 28 / 83 (34%) 2 / 63 (3%) S Femmes 33 / 72 (46%) 5 / 70 (7%) S - Les répondeurs étaient les patients ayant eu une réduction d au moins 50% du nombre de mictions nocturnes. La proportion de répondeurs a varié selon les groupes, de 3% - 7% sous à 34% - 46% sous. - La quantité d effet est modeste : une réduction moyenne de 0,8 miction par nuit a été obtenue chez les patients inclus dans ces études. 3

3.2. Etude NOCT 4 : Les objectifs et la méthodologie de cette étude qui a inclus 60 hommes et femmes dans le groupe et 66 hommes et femmes dans le groupe, étaient identiques à ceux des études NOCT 2A et 2B Résultats : Nombre de patients ayant eu une diminution d au moins 50% du nombre de mictions nocturnes (n=60) (n=66) 20 (33%) 7 (11%) S 3.3. Conclusion des études Les patients inclus dans les études présentées, ne sont pas représentatifs de la population de l indication en termes d âge et de pathologies associées (hypertrophie bénigne de la prostate symptomatique) De plus, aucun élément n indique spécifiquement qu ils présentent une polyurie. La quantité d effet observée en termes du nombre de mictions évitées est faible. Analyse a posteriori, dans la population de moins de 65 ans : Dans l ensemble des études, 472 patients (représentant 47% de la population initiale) avaient moins de 65 ans. Parmi eux, 15% avaient des troubles urinaires du bas appareil rapportés à une HBP ; 133 ne répondaient pas aux critères d inclusion des études après la période de screening ; 105 sont sortis d essai au cours de la phase de titration (essentiellement pour non retour à une diurèse normale, manque d efficacité et survenue d evénements indésirables) La population analysée en intention de traiter a été de 126 dans le groupe (55% de femmes et 45% d hommes) et 104 dans le groupe. L âge moyen a été de 51 ans dans le groupe traité et de 54 ans dans le groupe. Dans le groupe traité, 15% des patients ont pris la dose de 0,1 mg, 32% la dose de 0,2 mg et 53% la dose de 0,4 mg. Résultats : Nombre de patients ayant eu une diminution d au moins 50% du nombre de mictions nocturnes Variation du nombre de mictions nocturnes (inclusion / variation) (n=126) (n=104) 48 (38%) 9 (9%) S 2,89 / -1,2 2,9 / -0,6 S Effets indésirables : Parmi les patients traités par MINIRIN au cours des essais cliniques (incluant une population âgée de 65 ans et plus), environ 35% ont présenté des effets indésirables pendant la phase d adaptation posologique. Les effets indésirables ont été en général mineurs, à l exception de l hyponatrémie. Selon le RCP, l hyponatrémie a constitué un effet indésirable fréquent (>1/100 ;<1/10). La majorité des cas d hyponatrémie cliniquement significative (natrémie < 130 mmol/l) est survenue chez des patients âgés de plus de 65 ans. 4

4. CONCLUSIONS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE 4.1. Service médical rendu : L association nycturie / polyurie est une symptomatologie rencontrée le plus souvent chez les personnes âgées de plus de 65 ans (chez qui le médicament n a pas d indication). Lorsqu elle est importante, elle s accompagne d une dégradation de la qualité de vie. Ce traitement pourrait être un médicament à visée symptomatique Compte tenu d une efficacité modeste et de l importance des effets indésirables, la Commission considéré que la place dans la stratégie thérapeutique est marginale. Intérêt en santé publique : En termes de santé publique, le fardeau induit par la nycturie associée à une polyurie nocturne chez l'adulte âgé de moins de 65 ans, est indéterminé. Compte tenu de ce fait, il est impossible de déterminer l existence d un besoin de santé publique. Au vue des données disponibles, il n est pas attendu d impact en termes d amélioration de la qualité de vie. La transposabilité des résultats des études cliniques n est pas assurée compte-tenu de la difficulté du repérage des patients qui bénéficieraient le plus du traitement et d un risque de mésusage du médicament (utilisation chez l adulte âgé de plus de 65 ans). En conséquence, en l état actuel des connaissances, il n est pas attendu d intérêt de santé publique pour les spécialités MINIRIN dans cette indication. Le rapport efficacité/effets indésirables de ce médicament dans cette indication est mal établi. Le service médical rendu par ce médicament dans cette indication est insuffisant. 4.2. Place dans la stratégie thérapeutique L association nycturie / polyurie nocturne peut s observer au cours de plusieurs pathologies dont certaines sont des contre-indications à la. Cette symptomatologie est par ailleurs rencontrée le plus souvent chez les personnes âgées de plus de 65 ans. La serait, dans cette indication, un traitement symptomatique. En raison du caractère limité des données dans la population de moins 65 ans présentant une nycturie/polyurie et du risque d hyponatrémie, l utilisation de ce médicament dans cette indication n est pas recommandée. 4.3. Recommandations de la Commission de la Transparence Avis défavorable à l'inscription sur la liste des spécialités remboursables aux assurés sociaux et sur la liste des médicaments agréés à l'usage des collectivités et divers services publics dans cette nouvelle indication. 5