de Gascogne et perspectives.



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Transcription:

CONSEIL REGIONAL D AQUITAINE Analyse générale g de la situation financière du Parc Régional R Landes de Gascogne et perspectives. Bo DAI Master II Gestion des Ressources Naturelles et de l Environnement - Université Bordeaux IV Année 2005-2006

Le Conseil Régional R d Aquitaine d et sa direction Tourisme Environnement : Un enjeu de taille pour la Région. R Milieux naturels de la région r Aquitaine : Une véritable «valeur ajoutée». Une intervention dans différents domaines : Tourisme, Agriculture, Énergie, Déchets, D Construction etc.

Pôle tourisme : Missions: - Développement et promotion du patrimoine culturel et naturel de la région. r - Soutient financier. - Soutient technique. - Conseil.

Le Parc Naturel Landes de Gascogne: un partenaire privilégi gié Crée e par l arrêtl arrêté municipal du 16/10/1970. Mode de gestion: Syndicat mixte. Missions et actions : Régies par la charte du Parc : - Patrimoine naturel. - Conserver et valoriser. - Tourisme. - Muséographie. - Éducation à l Environnement. Financement : - Cotisations statuaires : 33% - Recettes propres : 41% - Subventions : 26%

Un territoire de 315 000 hectares. 41 communes : - 20 en Gironde. - 21 dans les Landes. 4 centres d accueil: d - Maison de la nature du bassin d Arcachon. d - Centre du GRAOUX. - Atelier gîte g de SAUGNAC et MURET. - Écomusée e de la Grande- Lande

L activité du Parc a un impact certain sur le développement régional. r Mais le Parc lui-même rencontre des difficultés s de gestion depuis plusieurs années. Quelles sont les origines des difficultés? Quelles sont les solutions possibles?

1.Impact des activités s du parc sur le développement régional r en terme d emploi. Actions du parc sur l emploi l : - Employeur - Investisseur et acheteur de biens et services. - Initiateur d actions d aboutissant à maintenir ou à créer des emplois par des tiers. Les emplois crées sont : - Directs quand le parc est employeur. - Indirects quand il est acheteur ou investisseur. - Induits quand il est initiateur d actions d conduisant au maintient ou création d emplois. d

Les emplois directs correspondent à : - Emplois temps plein. - Emplois temporaires. - Emplois saisonniers. - Mise à disposition d autres d structures. Les emplois indirects correspondent à : - Des emplois liés s aux dépenses d de fonctionnement et aux investissements du parc. Les emplois induits correspondent à : - Des emplois maintenus ou crées dans des activités économiques présentes sur le territoire du parc ou liés s au parc par un label et ayant bénéficié de l appui l du parc.

Calculs Méthode de calcul développd veloppée e par la CDC consulting au cours d une d étude réalisr alisée e en 1996. Variables: - Valeur ajoutée e par emploi. - Taux de pénétration p des importations par rapport au PIB. - Élasticité des importations par rapport au PIB. - Part de la demande allant au BTP. - Dépenses touristiques par jour et par touriste. - Dépense locale du revenu touristique. - Budget du parc. - Taux spontané annuel d éd évolution des emplois induits.

2.Des difficultés s de gestion interne Le premier Parc de France en terme d autofinancement (41%) Mais des résultats r sultats de moins en moins satisfaisants. Une sollicitation accrue des institutions publiques (en particulier du Conseil Régional). Résultats 250000 200000 150000 100000 50000 0-50000 -100000-150000 -200000 Evolution des résultats 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Année Résultats

Variation des dépenses 2006/2005 euros 120000 100000 80000 60000 40000 20000 0 frais de gestion courante frais de personnel autres charges de gestion frais financiers sites Principales variables explicatives: - Les frais de gestion courante - Les frais de personnel Principaux postes en difficulté : - L écomusée e de MARQUEZE. - Les missions.

Écomusée Des recettes propres qui stagnent. Evolution des recettes écomusée 2002-2006 900000 800000 700000 600000 500000 400000 300000 200000 100000 0 2002 2003 2004 2005 2006 Produits du domaine ventes loyer et redevances total des ressources propres

Un nombre de visites qui diminue. Evo des fréquentations (Marquèze) 120000 nombre 100000 80000 60000 40000 20000 individuels groupes adultes groupes enfants scolaires total Linéaire (total) 0 2002 2003 2004 2005 année

Des dépenses d qui s accroissent s (34% des dépenses d totales). Evolution des dépenses 1600000 1400000 1200000 1000000 800000 600000 400000 200000 0 2002 2003 2004 2005 2006 frais de personnel autres total fonctionnement Linéaire (total fonctionnement)

Missions Environ 1/5 des dépenses d totales. 5 emplois financés s directement par le CRA. répartition des dépenses pour les missions 1000000 900000 800000 700000 600000 500000 400000 300000 200000 100000 0 2002 2003 2004 2005 2006 frais de personnel autres total fonctionnement Linéaire (total fonctionnement)

3. Les pistes de réflexionr Au niveau des missions: Une attention à porter sur les missions négociées avec les autres institutions : - SAGE. - EAU. - Natura 2000. - Énergie.

Vis-à-vis de l él écomusée. Résultats du sondage cohérents par rapport au sondage de 1996. - un tiers des sondés s connaissent l él écomusée. - deux tiers l ont l connu par le bouche à oreille. - deux tiers de ceux qui connaissent l él écomusée e l ont l déjà visité. Ils conseillerez l él écomusée à leurs proches. - 4/5 des sondés s qui connaissent l él écomusée e mais qui ne l ont l pas encore visité ont l intention l de le faire. - L intention de renouveler l expl expérience est faible (moins d un d tiers). - L image du musée e auprès s du public est plutôt bonne. - Les principales critiques sont: Le manque de nouveautés. Le manque de communication.

Solutions envisageables : - Organisation d éd évènements saisonniers. - Système d abonnement. d - Développement du site Internet. - Réseau d information d avec les acteurs locaux. - Recherche de nouveaux partenaires financiers. - Dons et Bénévolat. B