dentarena. Sans SSO, pas d équipe du cabinet Information à l intention des jeunes médecins-dentistes

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1 N o 4, décembre 2010 dentarena. Information à l intention des jeunes médecins-dentistes E D I T O R I A L Sans SSO, pas d équipe du cabinet Dans ce numéro R U B R I Q U E I N T E R N A T I O N A L E L hygiéniste dentaire en Allemagne 2 Autre pays, autres titres. C est ce que révèle le coup d œil que Frauke Berres (DENTARENA) a jeté de l autre côté de la frontière. Le cursus allemand qui conduit à l obtention du diplôme d hygiéniste dentaire est différent de celui en vigueur en Suisse. L E C A B I N E T E N P R A T I Q U E S occuper de patients difficiles, première partie 3 Qu est-ce qu un patient difficile et comment s en occuper? Comment améliorer leur observance? La réponse à cette question fait l objet de cet article en deux parties de Christa Maurer. N O U V E L L E S D E S FA C U LT É S Programmes de formation postgrade en parodontologie 6 Les participants au dernier congrès annuel de la Société suisse de parodontologie (SSP) qui a tenu ses assises à Bâle ont eu la primeur de l information: les cursus de formation postgrade en parodontologie des universités de Bâle et de Zurich ont obtenu leur accréditation. Klaus Neuhaus (DENTARENA) s est entretenu avec Clemens Walter et Patrick Schmidlin, responsables respectivement du cursus bâlois et du cursus zurichois. Colophon 6 Les futures assistantes dentaires qui sont entrées en apprentissage après les dernières vacances d été sont soumises au nouveau plan de formation. Après de nombreuses séances d information et la publication du nouveau dossier de formation pour les assistantes dentaires, tous les partenaires assurant leur formation professionnelle, soit le cabinet dentaire, l école professionnelle et les cours interentreprises travaillent désormais selon le nouveau modèle. Les premières procédures de qualification (les examens de fin d apprentissage) organisées sous ce nouveau régime auront lieu en La formation professionnelle des assistantes dentaires est placée sous la surveillance de la Commission suisse pour le développement professionnel et la qualité qui est actuellement constituée de neuf représentants de la SSO, de quatre représen - tants de l Association suisse des assistantes dentaires (ASAD) et d un représentant chacun de la Confédération et des cantons et des enseignants de branche. Cette commission est notamment chargée d adapter régulièrement le plan de formation aux développements économiques, technologiques et didactiques. Le perfectionnement et la formation continue des assistantes dentaires prennent de plus en plus d importance. En effet, les assistantes dentaires bien formées travaillent plus longtemps dans la profession et sont plus motivées. Actuellement, le perfectionnement permettant à l assistante dentaire d obtenir le brevet SSO d assistante en prophylaxie est très apprécié. Aujourd hui, cinq écoles proposent ce cursus de perfectionnement, à Bâle, Berne, Zurich, Lausanne et Lugano. La formation et le perfectionnement des assistantes dentaires seraient impossible sans l engagement de la SSO : notre association professionnelle veille à ce que le praticien puisse compter sur l appui d une équipe du cabinet qui fonctionne bien. Sans ce soutien, le médecin-dentiste ne serait pas en mesure de soigner ses patients efficacement et sans la SSO, il aurait beaucoup de peine à engager du personnel bien formé. Felix Adank Service de presse et d information de la SSO

2 R U B R I Q U E I N T E R N A T I O N A L E L hygiéniste dentaire en Allemagne En Suisse, la profession d hygiéniste dentaire a pris son essor dans les années 70. Depuis lors, elle s est émancipée et, 40 ans plus tard, constitue une profession indépendante. Actuellement, la formation est dispensée en école supérieure (ES) et dure trois ans (voir RMSO vol. 120, 9/2010). Frauke Berres Jetons donc un coup d œil de l autre côté de nos frontières. En France, cette profession n est pas reconnue. Qu en est-il en Allemagne? Quel est le cursus de formation? Quel est le statut de la profession? Quelles sont les tâches qui lui sont confiées? Autre pays... En Allemagne, la profession d hygiéniste dentaire s apprend non pas en suivant l enseignement d une école d hygiénistes dentaires, mais en réussissant plusieurs modules de qualification successifs. La formation ressemble plus à une formation continue qualifiante. Contrairement à la Suisse où une formation professionnelle initiale achevée ou un diplôme du degré secondaire II permet d entrer dans une école d hygiénistes dentaires, il faut, en Allemagne, effectuer la formation de trois ans pour devenir collaboratrice spécialisée en médecine dentaire (Zahnmedizini - sche Fachangestellte, ZFA) puis, après deux années d activité, suivre les cours de formation continue à des fins de perfectionnement qui permettent de devenir assistante dentaire (Zahnmedizinische Fachassistentin, ZMF) ou assistante en prophylaxie (Zahnmedizinische Prophylaxeassistentin, ZMP) avant de pouvoir suivre la formation continue qui mène au diplôme d hygiéniste dentaire, le plus haut niveau de qualification pour une collaboratrice dentaire. Pour être admis à cette formation, il faut réussir un examen écrit et un test d habileté manuelle (détartrage et surfaçage radiculaire sur un modèle) et passer un entretien de sélection. La formation théorique et pratique est dispensée par bloc au sein d un établissement de formation et d un cabinet dentaire. Pour terminer, la candidate doit réussir un examen oral et un examen pratique. En Allemagne, le diplôme d hygiéniste dentaire s obtient en réussissant plusieurs modules de qualification successifs.... autre titre! En Allemagne, le titre officiel est Dentalhygienikerin (hygiéniste dentaire) sans le supplément «diplômée» (en Suisse : hygiéniste dentaire diplômée ES). Actuellement, les assistantes dentaires peuvent suivre les cours correspondants à Münster, Stuttgart, Berlin et Hambourg. En Allemagne, l hygiéniste dentaire exerce toujours son activité dans un cabinet dentaire ou en institution sous la direction d un médecin-dentiste; l exercice de la profession en qualité d'indépendante n est pas autorisé. L hygiéniste dentaire est également chargée des mesures d accompagnement lors de traitements dentaires, buccaux et d affections maxillaires exécutées sous la responsabilité du médecin-dentiste traitant, en particulier lors de soins préventifs et parodonto - logiques complexes. En Allemagne, l hygiéniste dentaire effectue essentiellement les tâches suivantes: Assistance en cas d hygiène bucco-dentaire insuffisante Conseil en matière de santé, d alimentation et d hygiène bucco-dentaire Examen lors d altérations de la substance dentaire et des tissus mous Nettoyage professionnel des dents Soins parodontaux systématiques, principalement préventifs, suivi et contrôles réguliers (recall) Encourager une prévention tenant compte des besoins et permettant de garantir une bonne dentition (fluorations, scellement des fissures) Pour plus d informations, rendez-vous sur le site: 2 SSO dentarena n o 4/2010

3 L E C A B I N E T E N P R A T I Q U E S occuper de patients difficiles Première partie Comment s occuper des patients difficiles? Comment améliorer leur observance? Deux questions qui préoccupent tous les médecins-dentistes. La réponse à la première débouche presque immanquablement sur la seconde. Christa Maurer* Penchons-nous pour commencer sur la question relative à la manière d aborder les patients difficiles. Pour cela, il faut d abord se mettre d accord sur ce que l on entend par «patient difficile», autrement dit il faut se demander pourquoi nous percevons certains patients comme difficiles. En règle générale, le patient difficile présente les caractéristiques suivantes: il débarque au cabinet sans s annoncer, ce qui bouleverse votre plan de travail et vous retient plus longtemps au cabinet, il a toujours «son propre avis» et ne se gène pas de le «partager», il ne se rallie pratiquement jamais à votre avis de professionnel et peut vouloir demander d autres avis, il n adopte par principe pas les propositions que vous lui présentez, il pose de nombreuses questions auxquelles il a souvent déjà ses propres réponses, il lui faut du temps pour comprendre vos explications, et il vous est antipathique. patients, plus d argent! Il ne reste alors plus qu à mettre la clé sous le paillasson. Lorsque le praticien et l équipe du cabinet sont conscients de cette réalité, le sens du service leur vient naturellement et il leur est plus facile de s occuper de leurs patients avec respect et amabilité. Pourtant, au quotidien, on observe souvent autre chose. Le praticien est tendu et nerveux et c est fréquemment le même refrain: le patient pourrait mieux soigner son hygiène bucco-dentaire. De plus, les téléphones avec les assurances, les caisses-maladie et les banques, les erreurs des collaborateurs ou les visites non souhaitées de représentants sont autant de tracasseries qui mettent le médecin-dentiste de mauvaise humeur. Et comme il ne doit pas passer ses nerfs sur les patients, c est la collaboratrice à ses côtés, qui n est pas non plus enchantée de s occuper du patient concerné, qui sert de paratonnerre. Il n est dès lors pas étonnant qu un tel climat de tension déteigne sur le patient qui réagit alors conformément à sa personnalité. Une question de point de vue Par définition D après les dictionnaires, est pénible ce qui exige beaucoup d efforts, ce qui est compliqué, exigeant, peu facile à contenter, fatigant, voire douloureux. Un patient difficile est donc un patient qui sort du courant normal, c est-à-dire que nous ne pouvons pas traiter conformément au schéma X et qui, par conséquent, exige beaucoup d efforts de la part de l équipe soignante. Il n accepte pas facilement nos propositions, ce qui nous rend nerveux. Cela étant, il arrive souvent que les patients reflètent l ambiance qui règne au cabinet. Il faut donc déjà aborder le problème à la racine : on ne répétera jamais assez que l accueil, au téléphone et à la réception, constitue la carte de visite du cabinet. Certainement très bonne administratrice, la personne chargée de cette mission cruciale est souvent un véritable cerbère qui n a pas le sens de l accueil et qui manque d empathie dans ses contacts avec les patients. Il arrive souvent qu un patient soit perçu comme compliqué simplement parce que ses attentes envers l équipe soignante sont inadéquates. Qu un patient soit considéré on non comme importun désagréable est toutefois une question de point de vue personnel. En règle générale, le patient se rend très bien compte Le patient doit être le centre de nos préoccupations Nous oublions parfois que le patient est la personne la plus importante qui entre dans le cabinet. Il assure le revenu du propriétaire de cabinet et les salaires des membres de son équipe. Sans Le patient est la personne la plus importante qui entre dans le cabinet. SSO dentarena n o 4/2010 3

4 MARTIN ENGINEERING SA / MARTISOFT SA LOGICIEL STANDARD AVEC BEAUCOUP D'INDIVIDUALITÉ Les professionnels confrontés à la problématique de l ouverture ou la reprise d un cabinet sont concernés par cette note sur l offre des produits de Martin Engineering SA / MARTISOFT SA. Assistance et Service Un logiciel ne signifie pas automatiquement un cabinet complètement digitalisé. Les technologies sont toujours plus complexes. Le con seil est donc primordial. MARTIN / MARTISOFT est à votre service, depuis l étape initiale de la planification jusqu à la livraison et l installation, évitant ainsi d inutiles et coûteuses erreurs de parcours. Nos spécialistes et techniciens restent ensuite à dis - position et interviennent rapidement en cas de besoin. L assistance n est pas qu une belle promesse, c est la condition principale pour un programme efficient et des clients satisfaits. ZaWin32, le Leader Depuis ses débuts il y a plus de 27 ans, MARTIN Engineering SA / MARTISOFT SA est devenu le leader incontesté sur le marché des logiciels dentaires en Suisse. Plus de 1000 professionnels font confiance à ses produits. En effet, le logiciel Za- Win32 offre toutes les options utiles à un petit cabinet comme à de grandes cliniques dentaires; chaque utilisateur trouvera une solution adéquate pour ses besoins en utilisant les différents modules du logiciel ZaWin32, soit de manière conventionnelle et analogique, soit numérique. Le programme est ainsi adaptable à chaque situation, chaque type d installation. Par ailleurs des modules additionnels particuliers sont à disposition. Une politique souple d obtention des licences permet une adaptation optimale aux budgets à disposition. Innovants et d usage confortable, les produits MARTIN / MARTISOFT sont promis à des développements ultérieurs. Ainsi par exemple les systèmes de radiographie utilisés en Suisse sont tous intégrés et disposent d interfaces adaptées. ZaWin32 SWISS MADE ZaWin32 est développé chez nous, par nos programmeurs, constamment adapté aux dévelop - pements, exigences et besoins du secteur. MAR- TIN / MARTISOFT est présent et actif dans tout le pays, les services proposés dans les trois langues nationales. Le siège principal de l entreprise est à Nänikon, une succursale est installée à Locarno et dessert la Suisse Romande. Un total de 29 collaborateurs se réjouissent de faire votre connaissance Informations MARTISOFT SA Systèmes informatiques avec du mordant pour l avenir MARTISOFT SA, Piazza Stazione 6, 6602 Muralto Tél Fax info@martisoft.ch MARTIN ENGINEERING SA, Gewerbestr. 1, 8606 Nänikon Tél Fax info@martin.ch

5 Les patients difficiles ne doivent pas le demeurer. Prenez le temps d analyser vos propres réactions aux exigences des patients et prenez leurs réticences au sérieux. de l attitude du praticien et de l équipe du cabinet à son égard. Ce que vous pensez de votre patient et les termes en lesquels vous le pensez se reflètent dans vos mimiques et s expriment par le truchement de votre gestuelle et de votre langage corporel. Comme ceux-ci sont très difficiles à contrôler, il faut s interroger sur sa propre attitude et sur celle de l équipe du cabinet et, le cas échéant, corriger ce qui doit l être. Les patients difficiles ne doivent pas le demeurer. Faites preuve d empathie et montrezleur que vous les accueillez sans préjugés. Plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi un patient est considéré comme difficile: il a peur, il a vécu certaines expériences traumatisantes, il est déçu et irrité (par exemple lorsqu il n a pas été conseillé de manière approfondie et qu une prothèse ne répond pas à ses attentes), il a l impression, certes injustifiée, qu on lui force la main, il ne comprend pas le sens des soins et ne parvient pas à se décider parce que le jargon du praticien est trop technique, il a perdu confiance. Typologie des patients difficiles L expérience montre que l on peut classer les patients difficiles dans quatre types principaux: les râleurs perpétuels, les chicaneurs notoires, les donneurs de leçons et les patients qui souffrent de problèmes psychiques. Les caractéristiques de chacun de ces types, la question de l observance des patients et le comportement adéquat à adopter seront abordés dans la seconde partie du présent article qui paraîtra dans le numéro 1/2011 de DENTARENA. * Christa Maurer est diplômée en gestion d entreprise, professeur libre à la haute école duale de Ravensburg, auteur de livres et d articles spécia - lisés ainsi que formatrice et consultante indépendante spécialisée dans la communication et le marketing ( SSO dentarena n o 4/2010 5

6 N O U V E L L E S D E S F A C U L T É S Universités de Zurich et de Bâle: programmes de formation postgrade en parodontologie Les participants au dernier congrès annuel de la Société suisse de parodontologie (SSP) qui a tenu ses assises à Bâle ont eu la primeur de l information: les cursus de formation postgrade en parodontologie des universités de Bâle et de Zurich ont obtenu leur accréditation. Klaus Neuhaus DENTARENA s est entretenue avec les responsables de la formation postgrade en parodontologie de la Clinique de parodontologie, d endodontologie et de cariologie (PEK) de l Université de Bâle et de la Clinique de médecine dentaire préventive, de parodontologie et de cariologie (PPK) de l Université de Zurich. Patrick Schmidlin, privat-docent, D r méd. dent., dirige la Division de parodontologie de la PPK depuis Le docteur Clemens Walter, D r méd. dent., est médecin-chef de la PEK de l Université de Bâle; il a suivi la formation postgrade de trois ans en parodontologie et en implantologie d un collège de formation postgrade de la Deutsche For schungsgemeinschaft (doyen: professeur J.-P. Bernimoulin) et est titulaire d un titre de spécialisation décerné par la société allemande de parodontologie (Deutsche Gesellschaft für Parodontologie). D: Bien qu elle doive encore être confirmée par l OFSP, DENT - ARENA vous présente d ores et déjà ses sincères félicitations pour cette accréditation! CW: Merci! Mes remerciements s adressent aussi à tous ceux qui nous ont apporté leur aide. Nous nous réjouissons de pouvoir proposer cette formation à Bâle. Il faut souligner ici que les sites de Zurich et de Bâle ont collaboré étroitement lors de l élaboration de la structure de ce programme de formation postgrade. Les candidats qui suivront cette filière pourront certainement profiter de ces échanges interuniversitaires. PS: Nous sommes très heureux d avoir atteint cet objectif. Il est temps que toutes les universités et sociétés de discipline de ce pays Cursus de formation postgrade en parodontologie: Fabiola Krebs en plein travail. tirent de nouveau à la même corde. A cet égard, j aimerais remercier tout particulièrement la SSO et la SSP qui ont aplani bon nombre de difficultés et contribué de manière décisive au développement de ces nouvelles structures. D: Quelle est l importance, aujourd hui encore, de la parodonto - logie? C O L O P H O N Editeur Société Suisse d Odonto-stomatologie SSO Rédaction Felix Adank, Frauke Berres, Philipp Häring, Klaus Neuhaus, Urs Laederach Adresse de rédaction Service de presse et d Information de la SSO, case postale, 3000 Berne 8, info@sso.ch, Conception atelierrichner.ch Layout Marianne Kocher Photos màd, istockphotos Impression Stämpfli AG, Berne Tirage 1200 ex. allemand, 300 ex. français Parution Paraît 4 x par an. Sans sponsors, pas de DENTARENA! Nous remercions Martin Engineering SA à Nänikon qui a bien voulu contribuer à la publication du présent numéro. PS: La parodontologie est une branche fondamentale et importante de la médecine dentaire. Elle n a jamais perdu de son importance. Au contraire, traditionnel fondement crucial de la conservation dentaire, la parodontologie gagne en importance en raison du rôle des tissus péri-implantaires et des risques de péri-implantites. CW: La parodontologie classique connaît actuellement un regain d intérêt. En plus des aspects que mon confrère Patrick Schmidlin vient de mentionner, la médecine parodontale a également contri- 6 SSO dentarena n o 4/2010

7 bué à la relance de cette discipline. La médecine parodontale s intéresse non seulement aux répercussions de la santé orale et parodontale sur l état de santé général, mais aussi aux répercussions inverses. Le sujet est passionnant et il y a encore bien du chemin à accomplir pour pouvoir étayer toutes les associations mises en évidence par les études épidémiologiques. D: Qu est-ce qui distingue les cursus bâlois et zurichois? Quelles sont les priorités de recherche des candidats à cette spécialisation? PS: Le directeur de notre clinique, le professeur Thomas Attin, apporte son soutien plein et entier au programme une condition sine qua non! Notre université est très active dans le domaine de la recherche. Nous disposons de bons réseaux, pouvons travailler de manière interdisciplinaire et profiter des savoir-faire et des infrastructures d autres cliniques. Actuellement, nous nous intéressons beaucoup à l optimisation de la thérapeutique non chirurgicale de la parodontite. La plupart des projets en cours portent sur les approches mini-invasives et les processus régénératifs. Nous mettons nos connaissances à profit lors des consultations pluridisciplinaires de patients souffrant de péri-implantite. CW: A Bâle, nous avons déjà pu développer bon nombre de coopérations avec d autres cliniques et instituts. Les recherches effectuées au sein de notre clinique portent essentiellement sur la microbiologie orale, les divers aspects de la consommation du tabac et le diagnostic dans les segments latéraux du maxillaire supérieur. Au cours de ces dernières années, les résultats de nos recherches ont en grande partie été publiés dans des périodiques internationaux de renom. D: Combien de candidats peuvent être admis chaque année? Qu est-ce qui les attend et comment la formation est-elle structurée? CW: A Bâle, la formation a lieu sous un même toit, c est-à-dire au sein de la Clinique de parodontologie, d endodontologie et de cariologie (dirigée par le professeur Roland Weiger). Actuellement, trois candidats sont en cours de formation. Pour des raisons de capacité, nous ne sommes pas encore en mesure d admettre de nouveaux candidats chaque année. Après un diagnostic radiologique approfondi, les futurs spécialistes soignent leurs patients en se conformant à la stratégie de soins de la clinique, axée sur la prévention et les aspects biologiques. Ils accomplissent eux-mêmes les actes thérapeutiques de chaque étape du traitement sous la direction et la surveillance d instructeurs expérimentés, internes ou externes à la clinique. Le programme de formation postgrade est modulaire et comporte trois volets : théorie et étude de la littérature, formation pratique et en chirurgie parodontale ainsi que rédaction d un travail scientifique d importance. Le système d unités capitalisables qui a été mis en place permet de faire progresser les candidats jusqu à l obtention du titre de spécialisation. PS: A ce jour, nous n avons admis que trois candidats. Ils suivent un programme structuré conforme au règlement de formation postgrade de la SSP. Outre les cours dans des domaines aussi variés que la statistique ou les bonnes pratiques cliniques, le programme englobe une solide formation clinique, soins et documentation des cas de spécialisation compris, et s étend à l étude de la littérature et de cas. Des séminaires scientifiques et la participation à des clubs de lecture (journal clubs) viennent compléter le tout. D autres cours peuvent encore être organisés au besoin et en fonction de la demande. Bien que très large les soins proposés vont de la restauration à l implantation l éventail des prestations offertes se concentre sur la parodontologie. Les candidats peuvent les réaliser eux-mêmes dans la mesure où leur niveau de formation le permet. Pour ma part, comme Andrea Mombelli l a déjà souhaité, je suis favorable à la création par toutes les universités de ce pays d une Swiss Graduate School in Periodontology qui soit en mesure de faire démarrer au moins un cycle de formation postgrade par an. D: DENTARENA vous remercie d avoir consacré un peu de temps pour participer à cet entretien très intéressant! Clemens Walter en est persuadé: «La parodontologie classique connaît actuellement un regain d intérêt.» Patrick Schmidlin: «Actuellement, nous nous intéressons beaucoup à l optimisation de la thérapeutique non chirurgicale de la parodontite.» SSO dentarena n o 4/2010 7

8 Le bon instrument au bon moment. Pour le travail administratif aussi. Plus de mordant dans votre administration plus de liberté pour vous. MARTIN Engineering SA propose des produits et services innovants afin que vous puissiez rapidement saisir vos prestations, en faire le décompte ou en obtenir une vue d ensemble. Analogique ou numérique, petit cabinet ou grosse clinique, notre logiciel simple et efficace représente à coup sûr un bon investissement pour vous. Grâce à nos solutions standardisées d une individualité maximale, vous bénéficiez d une vaste palette de modules, disponibles dès que vous en avez besoin. Nous vous montrerons volontiers tout ce que la famille ZaWin32 peut vous apporter. Et tout ce que vous pouvez attendre du leader suisse dans le secteur de l informatique pour cabinets dentaires. Prenez rendez-vous avec l un de nos spécialistes, qui se fera un plaisir de vous conseiller et de vous faire découvrir nos offres très attrayantes. MARTISOFT SA SYSTÈMES INFORMATIQUES AVEC DU MORDANT POUR L AVENIR MARTISOFT SA, Piazza Stazione 6, 6602 Muralto Tél Fax info@martisoft.ch MARTIN Engineering SA, Gewerbestrasse 1, 8606 Nänikon Tél Fax info@martin.ch