Les dépenses et consommations de fluides des lycées de Poitou-Charentes. Années 2004 et 2005

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les dépenses et consommations de fluides des lycées de Poitou-Charentes. Années 2004 et 2005"

Transcription

1 Les dépenses et consommations de fluides des lycées de Poitou-Charentes Années 2004 et 2005 Février

2 Sommaire Introduction...3 I. Contexte... 4 II. Données de cadrage... 4 A. Les données Les établissements et la période étudiés Les effectifs Les données de surfaces... 5 B. Expliquer les consommations d énergie des lycées... 5 C. L évolution des prix de l énergie... 6 D. Les caractéristiques de la population... 7 III. Dépenses de viabilisation... 9 IV. Dépenses et consommations d énergie A. Les consommations d énergie B. Les dépenses d énergie V. Emissions de gaz à effet de serre (GES) VI. Dépenses et consommation d eau A. Les consommations d eau B. Les dépenses d eau Conclusion Annexes Annexe 1 : Questionnaire d enquête 21 Annexe 2 : Répartition des consommations d énergie selon l énergie, pour chaque type d établissement Lycées publics Région Poitou-Charentes 2004 et Annexe 3 : Facteurs d émissions et pouvoir de réchauffement global 25 Liste des sigles et abréviations 26 Définitions 26 2

3 Les dépenses et les consommations de fluides des lycées du Poitou-Charentes Introduction Dans cette étude, nous nous intéressons aux consommations d énergie, aux émissions de gaz à effet de serre qui en résultent, ainsi qu aux consommations d eau des lycées du Poitou-Charentes. Le changement climatique est un enjeu environnemental majeur de ce siècle. Avec l accentuation de l effet de serre due aux activités humaines qui s accompagnent d une augmentation de la consommation énergétique, d importants changements climatiques, biologiques et physiques ont été observés au cours du XX ème siècle, affectant la biodiversité, la sylviculture, la qualité de l air Compte tenu des modes de vie actuels, ces changements devraient se poursuivre et s accentuer au cours des prochaines décennies. Parce que tous les acteurs économiques et sociaux ont un rôle à jouer dans la lutte contre le changement climatique, il est important d apporter une information précise de l impact de chacun afin de démontrer à chaque acteur la nécessité de maîtriser sa consommation d énergie et ses émissions de gaz à effet de serre. Notamment, les établissements scolaires peuvent jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique par leurs possibles missions de sensibilisation et d exemplarité auprès des élèves, des personnels enseignants et des personnels administratifs et techniques. Pour cela, il est important de faire un état des lieux des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre de ces acteurs. Par ailleurs, l eau est une ressource rare qu il faut aussi économiser et protéger. Parce que l eau est un élément omniprésent de notre vie quotidienne, on ne peut pas négliger sa gestion. En effet, l eau satisfait divers usages de la vie de tous les jours, que ce soit alimentaire, industriel, agricole, ou encore ludique... Il est donc également intéressant de faire l état des lieux de la consommation d eau des acteurs de la région pour pouvoir en cerner les enjeux. C est pourquoi nous proposons cette étude sur les dépenses et consommations de fluides dans les lycées de Poitou-Charentes pour mieux cerner les enjeux autour de l énergie et de l eau et appréhender le rôle et la place des lycées au sein de ces problématiques. 3

4 I. Contexte Les résultats présentés dans ce rapport sont issus d une enquête exhaustive auprès de l ensemble des lycées publics de la région Poitou-Charentes. Cette enquête a été menée conjointement par le Conseil Régional et l ADEME. Elle a permis de récolter des informations sur les consommations et les dépenses de fluides (énergie et eau) pour les années 2004 et Le travail pour réaliser cette enquête a été réparti entre le Conseil Régional et l APCEDE. Le personnel du Conseil Régional a assuré l envoi et la relance des questionnaires et a également saisi les données ; le personnel de l APCEDE a traité les informations et réalisé la synthèse. La qualité des informations recueillie nous autorise donc à produire non seulement des résultats agrégés sur la région Poitou-Charentes mais aussi des résultats par type d établissement (EREA, LA/LPA, LEGT, LEGT+LEP, et LEP 2 ) et par type d énergie (gaz, fioul, électricité, bois, autres 3 ). II. Données de cadrage A. Les données 1. Les établissements et la période étudiés Dans la présente étude, nous disposons de données quasi complètes sur les lycées publics de la région Poitou-Charentes. Les données collectées concernent en effet 84 établissements publics sur un total de 93 lycées publics dans la région Poitou-Charentes. Les données de dépenses et de consommations de fluides concernent les années civiles 2004 et Une copie du questionnaire envoyée aux établissements est disponible en annexe 1 de ce document. 2 EREA = Etablissement Régional d Enseignement Adapté (voir définition p. 26), LA/LPA = Lycée Agricole/ Lycée Professionnel Agricole, LEGT = Lycée d Enseignement Général et Technologique, LEGT+LEP = Lycée d Enseignement Général et Technologique et d Enseignement Professionnel, LEP = Lycée d Enseignement Professionnel. 3 La catégorie «autres» inclut l énergie solaire et l énergie produite dans les Usines d Incinération des Ordures Ménagères (UIOM). 4

5 2. Les effectifs Sur l année scolaire 2005/2006, les effectifs des établissements étudiés s élèvent à élèves et se répartissent de la manière suivante : Tableau 1 : Répartition des effectifs des lycées publics de l étude, par type d établissement -Région Poitou-Charentes Année scolaire 2005/2006 Type d'établissement Effectif total 2005/2006 Part des effectifs dans le total 2005/2006 EREA 692 1,3% LA/LPA ,9% LEGT ,1% LEGT+LEP ,1% LEP ,6% Tous types % On peut remarquer que la filière la plus nombreuse en effectifs est la filière des LEGT (47,1% des effectifs totaux), suivie de la filière des LEGT&LEP (27,1%) et de celle des LEP (18,6%). 3. Les données de surfaces Les données de surface utilisées reposent sur les valeurs contenues dans le cahier des charges réalisé pour faire des relevés de surface dans les lycées de la région. Il est prévu de fiabiliser à l avenir ces données de surface. B. Expliquer les consommations d énergie des lycées Quels facteurs caractéristiques des lycées peuvent expliquer les consommations d énergie plus ou moins importantes des lycées? En réalité, plusieurs facteurs peuvent être pris en considération : la maîtrise de l énergie dans les bâtiments (par exemple, l isolation des bâtiments), la configuration des bâtiments, leur ancienneté, leur utilisation Dans cette enquête, plusieurs variables peuvent nous permettre d approcher les besoins des lycées dont les types d établissements, les effectifs et les surfaces des établissements. Toutefois, concernant les effectifs, cette variable ne suffit pas pour expliquer les consommations énergétiques des lycées. En effet, une salle de cours sera quasiment chauffée de la même manière quel que soit le nombre d élèves qui se trouvent à l intérieur de la salle. Par contre, le lien entre la surface des lycées et les consommations énergétiques de ces derniers apparaît plus évident. En effet, plus la surface est importante, et plus les consommations énergétiques, notamment pour le chauffage, sont importantes. La surface des lycées et les consommations énergétiques sont deux variables corrélées linéairement et la relation entre ces deux variables est positive, c est-à-dire que les consommations énergétiques croient avec la surface des établissements 4. De plus, selon les types d établissement, les besoins, l organisation et la structure des lycées peuvent varier. 4 Le coefficient de corrélation linéaire entre la surface chauffée et les consommations énergétiques est de 0,87 en 2005, ce qui dénote une corrélation linéaire positive entre les deux variables. 5

6 Ainsi, notre analyse des consommations et dépenses d énergie dans les lycées reposera principalement sur le calcul de ratios par type d établissement et par mètre carré de surface. 50 Ci-dessous, le nombre de mètres carrés moyen par élève. Graphique 1 : Nombre de m² par élève (sur la surface chauffée) selon le type d établissement - Lycées publics - Région Poitou-Charentes m²/élève EREA LA/LPA LEGT LEGT+LEP LEP Tous types C. L évolution des prix de l énergie Selon les statistiques fournies par l Observatoire national de l énergie, le fioul et le gaz ont connu une hausse de leur prix entre 2004 et 2005 (respectivement +29,1 et +8,8%) 5. Le prix de l électricité est stable. Compte tenu de la hausse des prix du fioul et du gaz, à consommation énergétique constante, les dépenses énergétiques augmentent. 5 Sources : Energies et matières premières : Prix des énergies Août 2006 (DGEMP, OE) et base de données PEGASE sur Rubrique Les statistiques de l énergie/les prix de l énergie/les prix de l énergie (PEGASE). 6

7 Tableau 2 : Evolution des prix de l énergie (Habitat France) (Unité prix : euros courants TTC/ 100 kwh PCI) Prix moyen annuel 2004 Prix moyen annuel 2005 Prix au 15 août 2006 Taux de croissance Fioul domestique (1) 4,54 5,86 6,82 +29,1% Gaz (2) 4,09 4,45 5,39 +8,8% Electricité (3) 11,08 11,08 11,23 +0% Bois (4) 2,6 2,6 - +0% Source : DGEMP / OE (1) Prix Habitat de 100 kwh PCI. Pour une livraison de 2000 à 4999 litres. (2) Prix Habitat. Gaz distribué. Pour une consommation type donnée : consommation annuelle type B1 = kwh PCS. (3) Prix Habitat pour une consommation type donnée : consommation double tarif, pour une puissance souscrite de 12 kva, une consommation annuelle de kwh, dont 5000 kwh en heures creuses. (4) Prix moyen de 100 kwh PCI (PCI 1700 kwh/stère). Source : ADEME / Itebe 30/06/2006 sur Rubrique Les statistiques de l énergie/les prix de l énergie/les prix de l énergie (PEGASE). D. Les caractéristiques de la population Encadré 1 : Quelques ordres de grandeurs sur les lycées publics du Poitou-Charentes pour l année 2005 Surface chauffée moyenne par établissement : m² Effectif moyen par établissement pour l année scolaire 2005/2006 : 644 élèves Surface chauffée moyenne par élève : 26 m² Tableau 3 : Présentation des établissements ayant une structure juridique commune 6 Etablissement «non payeur» Lycée Expérimental d Oléron Lycée Jean Caillaud Lycée Jean Rostand Lycée Louis Delage Lycée Simone Signoret Lycée Hôtelier de Poitiers Etablissement payeur Lycée Emile Combes Collège Jean Caillaud Lycée Marguerite de Valois Collège Louis Delage Lycée Maurice Genevoix Lycée Aliénor d Aquitaine 6 L ensemble des lycées publics sur lesquels portent les résultats de l enquête contient 84 établissements. Cependant, parmi ces établissements, certains ne présentent pas de données concernant leurs dépenses et leurs consommations de fluides car celles-ci sont inclues dans les données d autres lycées avec lesquels ils ont une structure juridique commune. Cette éventuelle structure juridique commune fait que les factures d énergie de certains établissements sont acquittées par un autre établissement. Ainsi, même si dans la réalité, il y a deux consommateurs, les informations recueillies ne permettent d identifier qu un seul consommateur à savoir : le lycée qui paie la facture. 7

8 Tableau 4 : Répartition des lycées publics de l étude par type d établissement -Région Poitou-Charentes Type d'établissement Nombre d'établissements Part dans le total des établissements EREA 4 5% LA/LPA 12 14% LEGT 25 30% LEGT+LEP 15 18% LEP 28 33% Tous types % Dans l ensemble des établissements étudiés, on peut observer une prédominance en nombre des LEP et des LEGT (respectivement 33% et 30% du total). Remarque : Compte tenu du nombre assez faible d établissements du type EREA, les données moyennes calculées caractérisant ce type d établissement sont à relativiser. 8

9 III. Dépenses de viabilisation 7 Au cours de l année 2005, les dépenses de viabilisation des lycées publics de l étude se sont élevées à 9,4 millions d euros. En moyenne, un lycée du Poitou-Charentes a consacré environ euros pour les dépenses de viabilisation au cours de l année En moyenne, les dépenses de viabilisation s élevaient, pour l année 2005 à 9,3 euros par m² de surface chauffée. Cette dépense moyenne par m² de surface a significativement augmenté (+ 50 cents, soit près de 6% d augmentation) entre l année 2004 et l année Tableau 5 : Dépenses de viabilisation moyennes par m² de surface chauffée et par an selon le type d établissement, pour les lycées publics Région Poitou-Charentes 2004 et Type d'établissement Dépenses de viabilisation par m² (euros/m²) 2004 Dépenses de viabilisation par m² (euros/m²) 2005 Taux de croissance des dépenses de viabilisation par m² entre 2004 et 2005 EREA 11,0 11,8 +6,6% LA/LPA 10,7 11,2 +5,2% LEGT 8,3 9,1 +10,3% LEGT+LEP 8,0 8,5 +5,8% LEP 8,2 9,2 +11,6% Tous types 8,8 9,3 +6,0% On peut souligner des différences dans les dépenses de viabilisation moyennes par mètre carré de surface chauffée entre les différents types d établissements. Ainsi, entre les LEGT&LEP qui dépensent en moyenne 8,5 euros par m² en 2005 et les EREA qui en dépensent en moyenne 11,8, la différence est de plus de 3 euros par m² et par an. Ces différences peuvent cependant s expliquer, du moins en partie, par les différences de besoins et d organisation des différents types d établissement. La progression des dépenses de viabilisation par m² la plus forte concerne les LEP (+11,6% entre 2004 et 2005). 7 Ici, les dépenses de viabilisation comprennent les dépenses d eau et les dépenses d énergie des lycées. Les dépenses d énergie incluent les dépenses de gaz, les dépenses d électricité, les dépenses de fioul et les dépenses d énergie liées aux réseaux de chaleur, réseaux qui peuvent être alimentés au gaz, au bois, à l énergie solaire ou encore par l énergie produite dans les Usines d Incinération des Ordures Ménagères (UIOM). 8 Moyenne par établissement «payeur». 9

10 Graphique 2 : Evolution des dépenses de viabilisation moyennes par m² selon le type d établissement Lycées publics Région Poitou-Charentes Années 2004 et ,0 12,0 10,0 11,8 11,0 11,2 10,7 8,0 8,3 9,1 8,0 8,5 8,2 9,2 8,8 9, ,0 4,0 2,0 0,0 EREA LA/LPA LEGT LEGT+LEP LEP Tous types Sur l année 2005, les dépenses d énergie (gaz, électricité, fioul, bois, autres) représentent en moyenne 88% des dépenses de viabilisation totales, contre 12% pour les dépenses d eau. Ces parts moyennes apparaissent à peu près stables dans le temps (respectivement 87,3 et 12,7% en 2004). Toutefois, elles peuvent varier d un établissement à l autre même si les dépenses d énergie restent largement majoritaires par rapport aux dépenses d eau dans tous les cas. En 2005, la part des dépenses d énergie dans les dépenses de viabilisation totales s échelonne, selon les établissements, de 62,5 à 97,9%, et par conséquent la part des dépenses d eau s échelonne de 2,1 à 37,5%. Graphique 3 : Répartition des dépenses de viabilisation entre énergie et eau Lycées publics Région Poitou-Charentes Année 2005 eau 12,0% énergie 88,0% 10

11 IV. Dépenses et consommations d énergie A. Les consommations d énergie Au cours de l année 2005, les consommations d énergie des lycées publics de l échantillon se sont élevées à plus de 165 millions de kwh 9. En moyenne, un lycée du Poitou-Charentes consomme plus de 2 millions de kwh par an pour satisfaire ses besoins énergétiques. 10 En moyenne, la consommation d énergie par m² de surface chauffée est à peu près stable entre 2004 et 2005 (160 kwh/m² en 2005). La rigueur climatique hivernale a d ailleurs été à peu près équivalente entre 2004 et Cependant, tous les types d établissement ne suivent pas la même tendance. Concernant les LA/LPA et les LEP, on constate une baisse des consommations énergétiques par m². Par contre, concernant les EREA, les LEGT&LEP et les LEGT, on observe une hausse des consommations énergétiques par m². Tableau 6 : Consommation d énergie par m² de surface chauffée en 2004 et Lycées publics - Région Poitou-Charentes Type d'établissement Consommation d énergie/ m² en 2004 (kwh par m²) Consommation d énergie par m² en 2005 (kwh par m²) Taux de croissance entre 2004 et 2005 EREA ,9% LA/LPA ,2% LEGT ,1% LEGT+LEP ,4% LEP ,2% Tous types ,6% 9 La consommation de gaz a été comptabilisée en kwh PCS. 10 Moyenne par établissement «payeur». 11

12 Graphique 4 : Evolution des consommations d énergie par m² de surface chauffée selon le type d établissement Lycées publics Région Poitou-Charentes 2004 et kwh/m² EREA LA/LPA LEGT LEGT+LEP LEP Tous types Concernant la répartition des consommations d énergie totales entre les différentes énergies (gaz, fioul, électricité, autres), les parts de chacune des énergies diffèrent. Tableau 7 : Répartition des consommations d énergie par énergie en 2004 et 2005 Lycées publics - Région Poitou-Charentes - Part dans la consommation totale d'énergie 2004 Part dans la consommation totale d'énergie 2005 Evolution de la part de chaque énergie entre 2004 et 2005 (en nombre de points) Energie Electricité 21,9% 22,1% +0,2 Gaz 59,3% 61,9% +2,6 Fioul 15,7% 13,0% -2,7 Bois 1,3% 1,3% - Autres 1,7% 1,8% +0,1 Total 100% 100% - - Notes : Les consommations de gaz ont été comptabilisées en kwh PCS (Voir définition p. 25). Autres = réseau de chaleur autres que 100% bois ou 100% gaz En 2005, les consommations de gaz représentent à elles seules près de 62% des consommations d énergie des lycées. Elles sont suivies par les consommations d électricité (22,1%) puis par les consommations de fioul (13%). Toutefois, il faut souligner que la part du fioul est en diminution entre 2004 et 2005 (de 15,7 à 13%) au profit de la part du gaz qui augmente (de 59,3 à 61,9%) et de l électricité (de 21,9 à 22,1%). Les évolutions des consommations par énergie sur plusieurs années devront être mises en parallèle avec les évolutions des prix des énergies afin de dégager un effet prix sur la consommation. On peut rappeler que le prix du fioul avait augmenté entre 2004 et 2005, contrairement au prix respectif de l électricité qui était resté stable (Cf. tableau 2). 12

13 Graphique 5 : Répartition de la consommation d'énergie selon l'énergie Lycées publics - Région Poitou-Charentes Fioul 13,0% Autres 1,8% Bois 1,3% Electricité 22,1% Gaz 61,9% Si nous ventilons les consommations d énergie en 2005 par type d établissement, des similitudes et des différences entre types d établissement sont observées. La consommation de gaz domine en proportion les autres énergies pour les différents types d établissement. La deuxième énergie en terme de consommation est généralement l électricité et uniquement pour les LA/LPA, il s agit du fioul (Cf. annexe 2). B. Les dépenses d énergie Au cours de l année 2005, les dépenses d énergie des lycées de l étude se sont élevées à 8,3 millions d euros. En moyenne, un lycée public du Poitou-Charentes a consacré euros pour les dépenses d énergie au cours de l année En analysant les dépenses d énergie par m² de surface chauffée pour chaque type d établissement, on constate que sur l ensemble des établissements étudiés, les dépenses d énergie par m² sont en hausse. Comme pour les consommations d énergie, ce sont les LEGT&LEP qui présentent les dépenses d énergie par m² les plus faibles (7,5 euros par m²) et ce sont les EREA qui présentent les dépenses d énergie les plus fortes (10 euros par m²). 11 Moyenne par établissement «payeur». 13

14 Tableau 8 : Évolution des dépenses d énergie par m² par type d établissement Type Dépenses d énergie d'établissement par m² en 2005 Dépenses d énergie par m² en 2004 (euros par m²) Taux de croissance entre 2004 et 2005 (euros par m²) EREA 9,4 10,0 +7,5% LA/LPA 9,5 9,9 +4,0% LEGT 7,2 8,0 +12,1% LEGT+LEP 7,1 7,5 +5,7% LEP 7,2 8,1 +11,7% Tous types 7,7 8,2 +6,2% En moyenne, les dépenses d énergie par m² s élevaient, pour l année 2005 à 8,2 euros par m². Cette dépense moyenne par m² a progressé de 50 cents entre 2004 et 2005 (soit une hausse de plus de 6%). Notons que la hausse des dépenses de viabilisation par m² s explique par la hausse des dépenses d énergie par m². La hausse des dépenses d énergie par m² est la plus forte pour les LEGT (+12,1%) et la hausse la plus faible est observée pour les LA/LPA (+4,0%). Analysons à présent la répartition des dépenses énergétiques par énergie. Tableau 9 : Répartition des dépenses énergétiques par énergie Lycées publics Région Poitou-Charentes 2004 et 2005 Energie Part dans les dépenses d énergie totales 2004 Part dans les dépenses d énergie totales 2005 Evolution de la part de chaque énergie entre 2004 et 2005 (en nombre de points) Electricité 42,6% 39,6% -3,0 Gaz 40,1% 42,6% +2,5 Fioul 12,7% 13,5% +0,8 Bois 1,8% 1,7% -0,1 Autres 2,8% 2,6% -0,2 Total 100% 100% - - On observe une répartition des dépenses d énergie par énergie relativement stable entre 2004 et La part dans les dépenses d énergie de l électricité, celle du bois et celle de la catégorie autres ont baissé, contrairement à celles du gaz et du fioul qui ont augmenté (légère hausse toutefois pour le fioul). Rappelons que les prix du gaz et du fioul ont augmenté entre 2004 et 2005 (Cf. tableau 2). En 2005, le gaz représente le poids le plus important dans les dépenses d énergie des lycées publics (42,6%) suivi de très près par l électricité dont le poids dans les dépenses est de 39,6%. Ainsi, les dépenses de gaz et d électricité représentent à elles seules plus de 82% des dépenses d énergie des lycées. Notons qu en 2004, l électricité représentait la part la plus importante dans les dépenses d énergie (42,6%), devant le gaz (40,1%). 14

15 Graphique 6 : Répartition des dépenses d énergie par type d énergie pour l année 2005 Lycées publics Région Poitou-Charentes Fioul 13,5% Autres 2,6% Bois 1,7% Electricité 39,6% Gaz 42,6% V. Emissions de gaz à effet de serre (GES) Les gaz à effet de serre directs définis dans le Protocole de Kyoto sont les suivants : le dioxyde de carbone (CO 2 ), le méthane (CH 4 ), le protoxyde d azote (N 2 O), les hydro fluorocarbures (HFC), les perfluorocarbures (PFC), et l hexafluorure de soufre (SF 6 ). Ce sont sur les émissions de ces gaz que des objectifs de réduction ont été définis dans le cadre du Protocole de Kyoto. Notamment, la France doit stabiliser ses émissions d ici 2010 à leur niveau de En France, le Plan Climat 2004, qui a été actualisé en 2006, a été mis en place. Il s agit du plan d actions permettant de respecter cet objectif de stabilisation des émissions à l horizon 2010 et de préparer la France aux évolutions majeures liées au changement climatique. Depuis 2005, le gouvernement affiche un nouvel objectif : la division par quatre des émissions de gaz à effet de serre de la France à l horizon Parce que tous les acteurs peuvent influer sur les émissions de gaz à effet de serre par le biais de leurs activités, les lycées sont encouragés à mettre en place des actions de maîtrise de l énergie et de développement des énergies renouvelables en vue de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Plusieurs lycées se sont déjà engagés dans la voie de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Certains d entre eux ont par exemple été équipés de chaufferies bois et d installations solaires produisant ainsi de l énergie renouvelable. Concernant la consommation énergétique des lycées, les gaz émis sont le CO 2, le CH 4 et le N 2 O. Ainsi, à partir des consommations d énergie des lycées de Poitou-Charentes, on peut évaluer les émissions de gaz à effet de serre de ces mêmes lycées. 15

16 En 2005, les émissions de GES liées à la consommation d énergie des lycées publics de l étude étaient d environ tonnes d équivalent dioxyde de carbone. Les émissions de GES par élève atteignent ainsi 522 kg équivalent CO 2 en En moyenne, les émissions de GES par établissement 13 s élèvent à près de 345 tonnes équivalent CO 2 en 2005 et sont à peu près stables par rapport à Toutefois, il est important de souligner que ces émissions ne couvrent qu une partie des émissions totales produites dans le cadre de l activité et de la vie des lycées. Notamment, d autres émissions de gaz à effet de serre sont liées aux déplacements des élèves et des enseignants (en particulier les déplacements domicile-lycée), à l énergie utilisée pour construire les matériaux des bâtiments et à l énergie dépensée pour produire et transporter les aliments consommés au réfectoire. Dans le domaine des transports, de la construction des bâtiments et de la restauration, des efforts peuvent être menés en complément des efforts réalisés en termes de maîtrise de l énergie et de développement des énergies renouvelables. Notamment, la région Poitou-Charentes s est engagée dans la construction du premier lycée 0% énergie fossile en Europe, le Lycée Kyoto. Par ailleurs, quelques lycées ont réalisé un Bilan Carbone 14 permettant d identifier l ensemble de leurs émissions. VI. Dépenses et consommation d eau Compte tenu de la raréfaction de la ressource en eau, il faut la préserver. Pour poursuivre les efforts déjà réalisés dans les lycées, le Conseil Régional et l ADEME ont décidé d étudier les consommations d eau dans les lycées. Ainsi, à partir des informations recueillies lors de l enquête, nous pouvons calculer les consommations et les dépenses d eau par élève et par établissement et évaluer leur poids dans les dépenses de viabilisation totales des lycées. Ces informations peuvent permettre de définir des objectifs de réduction des consommations. A. Les consommations d eau Les consommations d eau moyennes par établissement passent de 5913 m 3 en 2004 à 5983 m 3 en , soit une légère hausse de la consommation d eau moyenne par établissement de 1,2%. La consommation d eau par élève en 2005 s élève à 11 m 3 par élève et par an Les émissions de gaz à effet de serre ont été évaluées à partir des données de consommations énergétiques renseignées par l enquête et des facteurs d émissions et du pouvoir de réchauffement global des différents gaz présentés dans l annexe Moyenne par établissement «payeur». 14 Le Bilan Carbone est une méthode proposée par l ADEME permettant à des entreprises, des activités tertiaires, des établissements publics et des collectivités de comptabiliser leurs émissions de gaz à effet de serre. 15 Moyenne par établissement «payeur», hors LA/LPA. 16 LA/LPA exclus. 16

17 Tableau 10 : Consommation d eau par élève en Lycées publics - Région Poitou-Charentes Conso eau/ élève Type d'établissement 2005 (m 3 par élève) EREA 30,3 LA/LPA 36,8 LEGT 7,5 LEGT+LEP 8,5 LEP 13,0 Tous types LA/LPA inclus 15,0 Tous types LA/LPA exclus 11,0 Graphique 7 : Consommation d eau par élève par type d établissement 2005 Lycées publics Région Poitou-Charentes 40,0 36,8 35,0 30,0 30,3 m3 par élève 25,0 20,0 15,0 10,0 7,5 8,5 13,0 15,0 11,0 5,0 0,0 EREA LA/LPA LEGT LEGT+LEP LEP Tous types LA/LPA inclus Tous types LA/LPA exclus Les écarts de consommation entre les types d établissement peuvent s expliquer, du moins en partie, par les différences de structure, de besoins et d organisation des divers types d établissement. Notamment, concernant les LA/LPA, les besoins spécifiques en eau expliquent une consommation moyenne par élève relativement élevée par rapport aux autres établissements. B. Les dépenses d eau Les dépenses d eau moyennes par établissement restent à peu près stables entre 2004 et 2005 (autour de euros en moyenne par établissement 17 ). Les dépenses d eau représentent en moyenne 12% des dépenses de viabilisation des lycées. Pour information, le 17 Moyenne par établissement «payeur», hors LA/LPA. 17

18 prix moyen du m 3 d eau en Poitou-Charentes était de 3,28 euros en 2004 (source : Tableau 11 : Consommation d eau par élève en Lycées publics - Région Poitou-Charentes Dépenses eau/ élève 2005 (euros Type d'établissement par élève) EREA 73 LA/LPA 63 LEGT 17 LEGT+LEP 21 LEP 31 Tous types LA/LPA inclus 32 Tous types LA/LPA exclus 26 Graphique 8 : Dépenses d eau moyennes par élève selon le type d établissement Lycées publics Région Poitou-Charentes euros/élève EREA LA/LPA LEGT LEGT+LEP LEP Tous types LA/LPA inclus Tous types LA/LPA exclus En moyenne, en 2005, les établissements dépensent en eau 26 euros par élève LA/LPA exclus. 18

19 Conclusion Dans un contexte international de rareté croissante des énergies fossiles, de changement climatique et de rareté de l eau, tous les acteurs peuvent agir pour lutter contre ces phénomènes. L étude présente a permis d observer les consommations d énergie et d eau des lycées publics de la région Poitou-Charentes en 2004 et Alors que la consommation énergétique par mètre carré est à peu près stable entre les deux années, les dépenses énergétiques par mètre carré progressent, dans un contexte général de hausse des prix énergétiques. La consommation d eau des lycées connaît une légère hausse, les dépenses sont à peu près stables. Par ailleurs, par leur consommation énergétique notamment, les lycées sont émetteurs de gaz à effet de serre. Or, ils peuvent mener des actions pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, par le biais des actions visant à améliorer l efficacité énergétique et des actions de développement des énergies renouvelables. Des lycées dans la région se sont engagés depuis plusieurs années dans la voie de la réduction de leurs émissions, participant ainsi activement aux efforts de la région Poitou-Charentes dans la lutte contre le changement climatique. 19

20 Annexes 20

21 Annexe 1 : Questionnaire de l enquête DEPENSES DE VIABILISATION ET CONSOMMATIONS ENERGETIQUES 1. DEPENSES DE VIABILISATION Année 2005 Montant total des dépenses de viabilisation : dont montant des dépenses de l externat (hors J1) dont montant des dépenses de l enseignement technique J1 dont montant des dépenses du S.A.H. (R2/L2) Montant du budget affecté aux dépenses énergétiques ( ) Montant du budget affecté aux dépenses d eau ( ) Indiquez les clés de répartition entre le service général et les services spéciaux ou service à comptabilité distincte : Quelles sont les énergies utilisées par l établissement pour les différents usages? (cochez les cases correspondant à la situation de l établissement) Fioul domestique Electricité Gaz naturel Bois Energie Solaire Réseau de chaleur : Chauffage Eau chaude sanitaire Cuisson Quelles sont les quantités d énergie consommées par l établissement et le montant annuel des dépenses?(les montants financiers demandés sont les montants inscrits sur vos factures énergétiques) Fioul domestique Année 2005 Ventilation des dépenses Groupement d achat Consommation (en litres) Dépenses Service général : Service d hébergement : Gaz naturel Année 2005 Ventilation des dépenses Groupement d achat Consommation (en kwh PCS) Dépenses Service général : Service d hébergement : 21

22 Electricité Année 2005 Ventilation des dépenses Groupement d achat Consommation (en kwh) Dépenses Service général : Service d hébergement : Bois Année 2005 Ventilation des dépenses Groupement d achat Consommation (préciser l unité) Dépenses Service général : Service d hébergement : Quelles sont les quantités d eau consommées par l établissement et le montant annuel des dépenses?(les montants financiers demandés sont les montants inscrits sur vos factures énergétiques Eau Année 2005 Ventilation des dépenses Groupement d achat Consommation (en m 3 ) Dépenses Service général : Service d hébergement : 2. Est-ce que votre internat est occupé pendant les vacances scolaires d été? Si oui, quelle est la durée moyenne d occupation pendant l été et quel est le produit de cette location : 3. Est-ce que votre lycée est engagé dans une démarche environnementale et de maîtrise d énergie Agenda 21, système de management environnemental, bilan carbone ) : Si oui, quel est votre référent (Nom et Mel de l interlocuteur) : 4. Etes-vous satisfait de votre système de chauffage, si non pourquoi : 22

23 Annexe 2 : Répartition des consommations d énergie selon l énergie, par type d établissement 19 - Lycées publics Région Poitou-Charentes 2004 et Tableau 12 : Répartition des consommations d'énergie par type d'énergie LA/LPA Part dans la Part dans la Evolution de la consommation consommation part de chaque Energie totale d'énergie 2004 totale d'énergie 2005 énergie (en nombre de points) Electricité 23,0% 24,0% +1 Gaz 39,0% 40,2% +1,3 Fioul 35,7% 32,9% -2,8 Bois 2,4% 3,0% +0,6 Autres 0% 0% - Total 100,0% 100,0% - - Tableau 13 : Répartition des consommations d'énergie par type d'énergie LEGT Part dans la Part dans la Evolution de la consommation consommation part de chaque Energie totale d'énergie 2004 totale d'énergie 2005 énergie (en nombre de points) Electricité 24,0% 23,5% -0,6 Gaz 59,6% 63,5% +3,9 Fioul 10,9% 7,8% -3,1 Bois 0% 0% - Autres 5,4% 5,2% -0,2 Total 100,0% 100,0% - - Tableau 14 : Répartition des consommations d'énergie par type d'énergie LEGT/LEP Part dans la Part dans la Evolution de la consommation consommation part de chaque Energie totale d'énergie 2004 totale d'énergie 2005 énergie (en nombre de points) Electricité 20,4% 21,3% +0,9 Gaz 69,3% 69,1% -0,2 Fioul 6,8% 6,4% -0,4 Bois 3,5% 3,3% -0,3 Autres 0% 0% - Total 100,0% 100,0% Compte tenu que le nombre d EREA dans l échantillon d étude est relativement faible, les résultats concernant la répartition des consommations d énergie par énergie de ce type d établissement ne sont pas présentés. 23

24 Tableau 15 : Répartition des consommations d'énergie par type d'énergie LEP Part dans la Part dans la Evolution de la consommation consommation part de chaque Energie totale d'énergie 2004 totale d'énergie 2005 énergie (en nombre de points) Electricité 21,0% 21,2% +0,1 Gaz 56,4% 59,0% +2,5 Fioul 22,5% 19,9% -2,7 Bois 0% 0% - Autres 0% 0% - Total 100,0% 100,0%

25 Annexe 3 : Facteurs d émissions et pouvoir de réchauffement global Tableau 16 : Facteurs d émissions Fioul et gaz naturel Gaz Fioul Gaz naturel CO 2 (kg/gj) CH 4 (g/gj) 7 2,5 N 2 O (g/gj) 1,5 2,5 Sources : CITEPA APCEDE Electricité Facteur d émission : 1 kwh correspond à 0,06 kg CO 2. Source : ADEME. «Note de cadrage sur le contenu CO 2 du kwh d'usage en France», 14 janvier Bois Le bilan du bois pour l effet de serre est supposé nul compte tenu du stockage de carbone lors de la croissance des arbres qui compense les émissions lors de la combustion du bois. Tableau 17 : Pouvoir de réchauffement global Gaz à effet de Pouvoir de réchauffement global serre à 100 ans CO 2 1 CH 4 21 N 2 O 310 Source : Cahier technique du RARE n 2. «Bilan régional des émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie 2003» 20 Le facteur d émission de l électricité dépend des usages de l électricité. Dans cette enquête, nous considérons un facteur moyen. 25

26 Liste des sigles et abréviations EREA DGEMP GES kva kwh LA/LPA LEGT LEGT/LEP LEP OE PCI PCS TTC UIOM Etablissement régional d enseignement adapté Direction Générale de l Energie et des Matières Premières Gaz à effet de serre kilovolt ampère kilowattheure Lycée Agricole/ Lycée Professionnel Agricole Lycée d Enseignement Général et Technologique Lycée d Enseignement Général et Technologique et Lycée d Enseignement Professionnel Lycée d Enseignement Professionnel Observatoire de l Energie Pouvoir calorifique inférieur Pouvoir calorifique supérieur Toutes taxes comprises Usine d Incinération des Ordures Ménagères Définitions Etablissement régional d enseignement adapté (EREA) Ce type d établissement a été crée en Il vise à accueillir les élèves qui ne peuvent pas fréquenter de manière adaptée les classes classiques d enseignement général ou professionnel et permet de scolariser les enfants déficients profonds ou qui sont atteints d handicaps graves. Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI). Le PCI des combustibles est la quantité totale de chaleur dégagée par la combustion. Il concerne les chaudières conventionnelles. Pouvoir Calorifique Supérieur (PCS) Le PCS est égal à la somme du PCI et de la chaleur latente dans la vapeur d'eau produite par la combustion. Il concerne les chaudières utilisant la technique de la condensation. 26

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ 1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT NOR : SOCU 00611881A ARRÊTÉ relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à

Plus en détail

Bilan des émissions de gaz à effet de serre

Bilan des émissions de gaz à effet de serre Bilan des émissions de gaz à effet de serre SOMMAIRE 1 Contexte réglementaire 3 2 Description de la personne morale 4 3 Année de reporting de l exercice et l année de référence 6 4 Emissions directes de

Plus en détail

Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes. à l habitation et aux déplacements d

Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes. à l habitation et aux déplacements d Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes à l habitation et aux déplacements d des ménagesm Exemple d un ménage de 3 personnes habitant un logement de 100m² à Lille Métropole Mars

Plus en détail

Evaluation des émissions

Evaluation des émissions Evaluation des émissions de gaz à effet de serre générées par les activités de la Bourse de l Immobilier 28 Avenue thiers 33100 BORDEAUX Tél : 05 57 77 17 77 - Fax : 05 56 40 58 63 www.bourse-immobilier.fr

Plus en détail

Base de données PEGASE www.industrie.gouv.fr/energie

Base de données PEGASE www.industrie.gouv.fr/energie Liberté Égalité Fraternité RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE DES FINANCES ET DE L'INDUSTRIE 600 550 500 450 400 350 300 En euros constants indice base 100 en 1973 PRIX DES ÉNERGIES Prix du pétrole

Plus en détail

Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement

Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement GSE 2011-2012 I.1 Que représente : - 1 kcal en kj? : 1 kcal = 4,187 kj - 1 frigorie (fg) en kcal? : 1 fg = 1 kcal - 1 thermie (th) en kcal? : 1

Plus en détail

Prix de l énergie dans l habitat

Prix de l énergie dans l habitat Prix de l énergie dans l habitat Mise à jour février 2013 Fiche réalisée par l ALE de l agglomération lyonnaise - TD Introduction Le prix des énergies n a cessé d augmenter depuis la fin du 20ème siècle.

Plus en détail

Se raccorder à un réseau de chaleur

Se raccorder à un réseau de chaleur L habitat COMPRENDRE Se raccorder à un réseau de chaleur Le chauffage urbain peut-il être un moyen de diminuer la facture énergétique? Édition : décembre 2013 Pourquoi pas le raccordement À UN RÉSEAU DE

Plus en détail

La filière bois énergie en Bretagne

La filière bois énergie en Bretagne La filière bois énergie en Bretagne 2012 En Bretagne, une ressource àla fois abondante et limitée Total : 3.8 millions de tep la ressource en bois couvre entre 5 et 10% des besoins actuels en énergie :

Plus en détail

Bilan des émissions de gaz à effet de serre de la société Fromageries BEL SA

Bilan des émissions de gaz à effet de serre de la société Fromageries BEL SA Bilan des émissions de gaz à effet de serre de la société Fromageries BEL SA 1. Description de la société Fromageries Bel SA : Code NAF : 1051C Code SIREN : 542.088.067, les numéros SIRET associés sont

Plus en détail

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France Olivier Laguitton Saint Etienne, le 18 février 2013 Contenu de la présentation Le contexte du développement durable Passage en revue de la législation

Plus en détail

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES CHAPITRE 1 NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1 suite Chapitre 1 : NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1.1 Généralités 1.2 L'énergie dans le monde 1.2.1 Qu'est-ce que l'énergie? 1.2.2 Aperçu sur

Plus en détail

Réseau de chaleur Cantagrelh. Commune d Onet-le-Château

Réseau de chaleur Cantagrelh. Commune d Onet-le-Château Réseau de chaleur Cantagrelh Commune d Onet-le-Château Maître d ouvrage : Mairie d Onet-le-château 12, rue des Coquelicots BP 5-12850 Onet le Château Télécopie : 05 65 78 00 91 - www.onet-le-chateau.fr

Plus en détail

Réseau de chaleur de Beauvais

Réseau de chaleur de Beauvais Réseau de chaleur de Beauvais Témoignage d un d abonné Gabriel CANTEINS Chargé de mission développement durable 22/11/2010 (v2) 1/13 Réseau de chaleur de Beauvais (témoignage) Rendez-vous de l ADEME 25

Plus en détail

Réduction des consommations d hydrocarbures par pré-traitement physique

Réduction des consommations d hydrocarbures par pré-traitement physique Réduction des consommations d hydrocarbures par pré-traitement physique Florent PERRIN Responsable région Rhône Alpes CleanTuesday Rhône-Alpes Juin 2010 CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL Le GIEC a confirmé que

Plus en détail

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons L énergie en France et en Allemagne : comparaisons En matière de consommation d énergie, de structure du système électrique, de recours aux énergies renouvelables, d émission de gaz à effet de serre, les

Plus en détail

CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE. Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières

CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE. Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières 1. CONSOMMATION FINALE D ELECTRICITE...2 1.1 EVOLUTION SUR LA PERIODE 2000-2013... 2 1.2 ENTRE 2010

Plus en détail

Plan Climat Territorial de la Communauté d Agglomération de l Artois

Plan Climat Territorial de la Communauté d Agglomération de l Artois Plan Climat Territorial de la Communauté d Agglomération de l Artois I - Le changement climatique A) L effet de serre 1 Un phénomène naturel. 2 Les différents gaz à effet de serre. 3 Les effets probables

Plus en détail

CONSEIL PERSONNALISE POUR LA REALISATION D'UNE CHAUFFERIE AUTOMATIQUE AU BOIS POUR LA COMMUNE DE BREITENBACH

CONSEIL PERSONNALISE POUR LA REALISATION D'UNE CHAUFFERIE AUTOMATIQUE AU BOIS POUR LA COMMUNE DE BREITENBACH CONSEIL PERSONNALISE POUR LA REALISATION D'UNE CHAUFFERIE AUTOMATIQUE AU BOIS POUR LA COMMUNE DE BREITENBACH DEMANDEUR DE LA PRE-ETUDE Commune de Breitenbach 4, place de l église 67220 BREITENBACH Tél

Plus en détail

l entretien des chaudières

l entretien des chaudières Préservez et améliorez les performances de votre installation de chauffage : l entretien des chaudières L H A B I T A T I N D I V I D U E L pour un chauffage sûr et efficace Votre logement est équipé d

Plus en détail

RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT

RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT Dans un avenir marqué par : des incertitudes importantes de nature économique, énergétique et technologique, à l échelle mondiale, européenne

Plus en détail

Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES)

Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) BEGES TABLE DES MATIÈRES 1- INTRODUCTION 2 1-1 - OBJET 2 1-2 - LE CADRE REGLEMENTAIRE 2 1-3 - CONTENU DU RAPPORT 3 1-4 - DEFINITIONS 3 2- BILAN DES EMISSIONS

Plus en détail

Pour une harmonisation des méthodes et des paramètres économiques. de comparaison entre les filières de production ou d économie d énergie

Pour une harmonisation des méthodes et des paramètres économiques. de comparaison entre les filières de production ou d économie d énergie Pour une harmonisation des méthodes et des paramètres économiques de comparaison entre les filières de production ou d économie d énergie Benjamin Dessus 13 mars 2013 www.global-chance.org 13 mars 2013

Plus en détail

ENQUÊTE. Comparatif des modes de chauffage & Prix de vente de la chaleur en 2011. Série Économique RCE 15. Février 2013

ENQUÊTE. Comparatif des modes de chauffage & Prix de vente de la chaleur en 2011. Série Économique RCE 15. Février 2013 ENQUÊTE Comparatif des modes de chauffage & Prix de vente de la chaleur en 2011 Série Économique Réalisé avec le soutien technique et financier de RCE 15 Février 2013 AMORCE/ADEME SOMMAIRE Prix de vente

Plus en détail

Jean-Yves RICHARD ADEME

Jean-Yves RICHARD ADEME «Matériau de structure,isolant et biocombustible, le bois, une matière au service de la construction durable» - le 12 janvier 2009 Les enjeux environnementaux du bâtiment Jean-Yves RICHARD ADEME Le réchauffement

Plus en détail

GLEIZE ENERGIE SERVICE

GLEIZE ENERGIE SERVICE GLEIZE ENERGIE SERVICE Page 1 sur 17 #/ -#0/.1# 2 1# 11 - " 1 GLEIZE ENERGIE SERVICE -1 " " #/ / &3 %$". 1! "#$$ %" & "# '%# () *+, -". GLEIZE ENERGIE SERVICE Page 2 sur 17 SOMMAIRE 1. Introduction - Rappel...

Plus en détail

Par: Michel Morin, coordonnateur à l énergie et à l entretien. Président du comité d énergie régional LLL.

Par: Michel Morin, coordonnateur à l énergie et à l entretien. Président du comité d énergie régional LLL. Par: Michel Morin, coordonnateur à l énergie et à l entretien. Président du comité d énergie régional LLL. Pierre Lefrancois, B.ing., consultant en gestion d énergie. Plan de la présentation La commission

Plus en détail

Plan d actions Bilan Carbone. Périmètres d étude Sources d émissions Nbre d actions

Plan d actions Bilan Carbone. Périmètres d étude Sources d émissions Nbre d actions Plan d actions Bilan Carbone Périmètres d étude Sources d émissions Nbre d actions Patrimoine et services communaux Territoire d Uccle 1) Energie 8 2) Déplacements de personnes 5 3) Transport de marchandise

Plus en détail

Synthèse N 6. Les unités du boisénergie

Synthèse N 6. Les unités du boisénergie Mémento aquitain du bois énergie Synthèse N 6 Synthèse bibliographique Les unités du boisénergie Octobre 2013 2 Les unités du bois-énergie Objectifs : Connaître les unités du bois énergie. Clarifier les

Plus en détail

Fiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats. d économie d énergie

Fiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats. d économie d énergie Octobre 2006 Fiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats d économie d énergie 1) Origine et objectif : C est en Angleterre, puis en Italie que le dispositif des certificats d économie

Plus en détail

la Contribution Climat Energie

la Contribution Climat Energie Paris le 05/09/2009 la Contribution Climat Energie 1. Quelle assiette aura la CCE? a. Assiette : La CCE serait une contribution additionnelle aux taxes intérieures (TIPP, TICGN, TICC), assise sur l ensemble

Plus en détail

BILAN GAZ A EFFET DE SERRE THALES S.A. Réf : DENV/CG/sbs/12/171//COU Page 1

BILAN GAZ A EFFET DE SERRE THALES S.A. Réf : DENV/CG/sbs/12/171//COU Page 1 BILAN GAZ A EFFET DE SERRE THALES S.A Réf : DENV/CG/sbs/12/171//COU Page 1 SOMMAIRE 1. INTRODUCTION... 3 2. PRESENTATION DE THALES SA... 3 2.1. Informations relatives à la personne morale... 3 2.2. Personne

Plus en détail

Le confort toute l année

Le confort toute l année Le confort toute l année Altherma de Daikin, c est une solution performante pour le chauffage de votre maison, mais pas seulement! C est aussi votre source d eau chaude sanitaire, ainsi que votre système

Plus en détail

Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Edition janvier 2009

Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Edition janvier 2009 Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Contenu et but Cette aide à l application traite des exigences à respecter concernant la part maximale

Plus en détail

Bilan d émissions de GES Banque Courtois 21/11/12 1

Bilan d émissions de GES Banque Courtois 21/11/12 1 Bilan d émissions de GES Banque Courtois 21/11/12 1 Bilan d émissions de gaz à effet de serre Banque Courtois A Description de la personne morale concernée : Raison sociale : BANQUE COURTOIS Sigle : BANQUE

Plus en détail

Note technique. Consommation électrique d'un poêle à granulés à émission directe

Note technique. Consommation électrique d'un poêle à granulés à émission directe Note technique Consommation électrique d'un poêle à granulés à émission directe Version / Date Version 1.0 du 06/02/2012 Auteur David Chénier 2012, Amoès SAS. Toute utilisation, reproduction intégrale

Plus en détail

Les coûts de la chaleur issue d une chaudière collective au gaz et d un réseau de chaleur au bois

Les coûts de la chaleur issue d une chaudière collective au gaz et d un réseau de chaleur au bois Les coûts de la chaleur issue d une chaudière collective au gaz et d un réseau de chaleur au bois La question des charges récupérables et non récupérables dans les logements collectifs CIBE Commission

Plus en détail

BILAN DES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE

BILAN DES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE Bilan Carbone Agence de Services et de Paiement Auvergne Bureau Veritas Service Maîtrise des Risques HSE 21-23 rue des Ardennes 75 936 PARIS cedex 19 Dossier n 2355095/8 BILAN DES EMISSIONS DE GAZ A EFFET

Plus en détail

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Bilan GES Entreprise Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Conformément à l article 75 de la loi n 2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l environnement (ENE) Restitution pour

Plus en détail

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» Énergie «L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» La première fonction de l agriculture est la valorisation de l énergie solaire en énergie alimentaire par la photosynthèse.

Plus en détail

Diagnostic Gaz à effet de serre de l Institut National de Recherche en Sécurité (INRS)

Diagnostic Gaz à effet de serre de l Institut National de Recherche en Sécurité (INRS) Diagnostic Gaz à effet de serre de l Institut National de Recherche en Sécurité (INRS) 1. Description de la personne morale concernée Raison sociale : INRS, Association loi 1901 Code NAF : 7219Z Code SIREN

Plus en détail

L ÉNERGIE EN MAYENNE. Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers. Acteurs. de la transition énergétique. en Mayenne

L ÉNERGIE EN MAYENNE. Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers. Acteurs. de la transition énergétique. en Mayenne Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers Acteurs de la transition énergétique en Mayenne Les dépenses énergétiques en Mayenne sont de 1.5 million d euros par jour ou 550 millions d euros par

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES. Etude de faisabilité : Version septembre 2011. Chaufferie bois. Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie

CAHIER DES CHARGES. Etude de faisabilité : Version septembre 2011. Chaufferie bois. Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie CAHIER DES CHARGES Etude de faisabilité : Version septembre 2011 Chaufferie bois Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie Direction Régionale Ile de France Page 1/8 SOMMAIRE A.- OBJECTIFS

Plus en détail

Le bois, la première des énergies renouvelables

Le bois, la première des énergies renouvelables Le bois, la première des énergies renouvelables Chiffres clés du bois-énergie en France La France dispose de l un des plus importants massifs européens avec une forêt qui couvre près de 1/3 du territoire

Plus en détail

Etude de faisabilité

Etude de faisabilité Etude de faisabilité Modèle de cahier des charges pour chaufferie dédiée Ce modèle de cahier des charges d étude de faisabilité a été réalisé dans le cadre de la Mission Régionale Bois-Energie Il est un

Plus en détail

LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE

LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE : UNE COMPARAISON INSTRUCTIVE Bernard LAPONCHE 18 mai 2011 www.global-chance.org LA CONSOMMATION D ENERGIE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE UNE COMPARAISON

Plus en détail

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière L'impact des biocarburants sur l'effet de serre Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière Auteur(s) : Etienne POITRAT, ADEME (Agence de l'environnement

Plus en détail

Économiser l Électricité

Économiser l Électricité Économiser l Électricité c est simple Document réalisé par l Agence Régionale Pour l Environnement Midi-Pyrénées Agence Régionale Pour l Environnement Midi-Pyrénées Observatoire Régional de l Énergie Midi-Pyrénées

Plus en détail

Plate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière

Plate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière Plate-forme énergie Filière de la biomasse forestière Mars 2013 Table des matières 1. Principes généraux... 0 2. Ce qu on entend par économie d énergie... 1 3. Réflexion sur les sources d énergie à privilégier...

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

Bilan des émissions de gaz à effet de serre 2010-2011

Bilan des émissions de gaz à effet de serre 2010-2011 Bilan des émissions de gaz à effet de serre 21-211 Méthode Bilan Carbone - Rapport final - février 212 II. DESCRIPTION DE LA PERSONNE MORALE Page 6 Sommaire I. CONTEXTE III. ANNÉE DE REPORTING ET ANNÉE

Plus en détail

Analyse des visites énergie réalisées par les CCI de Rhône-Alpes en 2011 et 2012

Analyse des visites énergie réalisées par les CCI de Rhône-Alpes en 2011 et 2012 Analyse des visites énergie réalisées par les CCI de Rhône-Alpes en 2011 et 2012 Depuis 2006, les CCI de Rhône-Alpes, en partenariat avec l ADEME et le Conseil Régional, s attachent à promouvoir la maîtrise

Plus en détail

Quelle place pour le. bois énergie. dans le logement social? Réalisé par : En collaboration avec :

Quelle place pour le. bois énergie. dans le logement social? Réalisé par : En collaboration avec : Quelle place pour le bois énergie dans le logement social? Réalisé par : En collaboration avec : Quelle place pour le bois énergie dans le logement social? UN OUTIL pour la maîtrise des charges locatives

Plus en détail

ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE. récupération d énergie. 100% des besoins en

ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE. récupération d énergie. 100% des besoins en ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE RESEAU DE CHALEUR DE L ECO- QUARTIER «CAP AZUR» A ROQUEBRUNE-CAP-MARTIN : Un réseau de chaleur innovant,

Plus en détail

Bilan Carbone MAAF :

Bilan Carbone MAAF : Bilan Carbone MAAF MAAF ET LES GAZ À EFFET DE SERRE La loi Grenelle II, promulguée le 12 juillet 2010, a rendu obligatoire la réalisation d un Bilan des émissions de Gaz à Effet de Serre (BEGES) pour toutes

Plus en détail

Guide de l usager du chauffage urbain

Guide de l usager du chauffage urbain Guide de l usager du chauffage urbain www.viaseva.org www.ademe.fr Pourquoi ce guide? Dans quel contexte s inscrit ce guide? Les effets du changement climatique nous poussent à réduire fortement les émissions

Plus en détail

SOLAIRE BALLERUP LA VILLE CONTEXTE. (Danemark) Ballerup

SOLAIRE BALLERUP LA VILLE CONTEXTE. (Danemark) Ballerup SOLAIRE BALLERUP (Danemark) Utiliser l énergie solaire thermique avec un système de stockage de chaleur classique à accumulation et à régulation sur une longue période est une des alternatives les plus

Plus en détail

Mission d Observation de la Biomasse

Mission d Observation de la Biomasse Les synthèses de l AREC Mission d Observation de la Biomasse ENQUETE REGIONALE SUR LES CHAUFFERIES COLLECTIVES A BOIS DECHIQUETE (Saison de chauffe 2008-2009) 2009) Chiffres clés 114 chaufferies collectives

Plus en détail

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien.

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. LE CHAUFFAGE 1. LE CHAUFFAGE ELECTRIQUE Le chauffage électrique direct ne devrait être utilisé que dans les locaux dont l isolation thermique est particulièrement efficace. En effet il faut savoir que

Plus en détail

T. BONNARDOT 17/12/2010

T. BONNARDOT 17/12/2010 CYTHELIA Conseil & Expertise La Maison ZEN 350, route de la traverse 73 000 MONTAGNOLE Tel +33 (0) 4 79 25 31 75 www.cythelia.fr SARL au capital de 140 000 - RCS Chambéry B 393 290 937 - APE 7219 Z RT

Plus en détail

CRÉDIT D IMPÔT LES GRANDS PRINCIPES. Un crédit d impôt : pourquoi? AVANT-PROPOS. Un crédit d impôt : comment? Un crédit d impôt : dans quels cas?

CRÉDIT D IMPÔT LES GRANDS PRINCIPES. Un crédit d impôt : pourquoi? AVANT-PROPOS. Un crédit d impôt : comment? Un crédit d impôt : dans quels cas? Mise à jour mars 2006 CRÉDIT D IMPÔT LES GRANDS PRINCIPES AVANT-PROPOS Le crédit d impôt en faveur des économies d énergie et du développement durable constitue une triple opportunité : Il offre à l utilisateur

Plus en détail

Utilité écologique du recyclage du PET en Suisse

Utilité écologique du recyclage du PET en Suisse Récapitulatif de l étude Utilité écologique du recyclage du PET en Suisse réalisé par Dr. Fredy Dinkel Carbotech AG, Bâle par ordre de PRS - PET-Recycling Schweiz Contact PRS - PET-Recycling Schweiz Naglerwiesenstrasse

Plus en détail

D i a g n o s t i q u e u r I m m o b i l i e r Tél. 04 94 19 18 39 Port. 06 60 96 06 83 Fax 04 94 19 22 50

D i a g n o s t i q u e u r I m m o b i l i e r Tél. 04 94 19 18 39 Port. 06 60 96 06 83 Fax 04 94 19 22 50 A DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE Logement (6.2) Décret n 2006-1114 du 5 septembre 2006, Décret n 2006-1147 du 14 septembre 2006, Arrêtés du 15 septembre 2006 INFORMATIONS GENERALES N de rapport

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LE CHAUFFAGE URBAIN

TOUT SAVOIR SUR LE CHAUFFAGE URBAIN TOUT SAVOIR SUR LE CHAUFFAGE URBAIN QU EST-CE QUE LE CHAUFFAGE URBAIN? Tout simplement un chauffage central, mais à l échelle d un quartier! La chaufferie urbaine de Nemours assure la production et la

Plus en détail

les outils les enjeux les applications locales Déchets ménagers : maîtrisons les impacts sur l environnement connaître pour agir

les outils les enjeux les applications locales Déchets ménagers : maîtrisons les impacts sur l environnement connaître pour agir connaître pour agir Déchets ménagers : maîtrisons les impacts sur l environnement les enjeux les outils les applications locales Enjeux d une analyse environnementale et leviers d améliorations QU EST-CE

Plus en détail

BILAN DES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE SELON LE DECRET DU 11 JUILLET 2011

BILAN DES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE SELON LE DECRET DU 11 JUILLET 2011 BILAN DES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE SELON LE DECRET DU 11 JUILLET 2011 POLYCLINIQUE BORDEAUX NORD AQUITAINE 15 RUE CLAUDE BOUCHER 33 000 BORDEAUX REVISION 0 1 DATE 11/12/12 15/12/2012 - Révision

Plus en détail

ÉCOCONCEPTION ET ÉTIQUETAGE ÉNERGÉTIQUE

ÉCOCONCEPTION ET ÉTIQUETAGE ÉNERGÉTIQUE ÉCOCONCEPTION ET ÉTIQUETAGE ÉNERGÉTIQUE 2 1 LE CONTEXTE LES OBJECTIFS DES DIRECTIVES ÉCOCONCEPTION ET ÉTIQUETAGE ÉNERGÉTIQUE Protéger l environnement (1), sécuriser l approvisionnement énergétique (2)

Plus en détail

LA SOCIÉTÉ CANADIAN TIRE VIABILITÉ DE L ENTREPRISE EMPREINTE ÉCOLOGIQUE DE L ENTREPRISE ET DE LA CHAÎNE D APPROVISIONNEMENT 2007 (1)

LA SOCIÉTÉ CANADIAN TIRE VIABILITÉ DE L ENTREPRISE EMPREINTE ÉCOLOGIQUE DE L ENTREPRISE ET DE LA CHAÎNE D APPROVISIONNEMENT 2007 (1) Incorporées aux produits (2) LA SOCIÉTÉ CANADIAN TIRE VIABILITÉ DE L ENTREPRISE EMPREINTE ÉCOLOGIQUE DE L ENTREPRISE ET DE LA CHAÎNE D APPROVISIONNEMENT 2007 (1) TABLEAU 1 TOTAUX Émissions de gaz à effet

Plus en détail

Émissions de gaz à effet de serre (GES) pour le chauffage, la production d eau chaude sanitaire et le refroidissement

Émissions de gaz à effet de serre (GES) pour le chauffage, la production d eau chaude sanitaire et le refroidissement SDH - SARL n 23 Avenue Gambetta 17100 Saintes Tél. : 05 46 97 61 34 - Fax : 05 46 97 26 30 N SIREN : 504 761 248 Compagnie d assurance : Generali Assurances n AL169975 Diagnostic de performance énergétique

Plus en détail

En MIDI- PYRENEES SOIREE DREAL LES AIDES. Quercy Energies

En MIDI- PYRENEES SOIREE DREAL LES AIDES. Quercy Energies En MIDI- PYRENEES SOIREE DREAL LES AIDES Quercy Energies Le réseau EIE en Midi-Pyrénées 4 premiers EIE créés en novembre 2001, toute la région est couverte en 2007 avec 11 CIE dans 9 EIE En MIDI- PYRENEES

Plus en détail

Résidence des Badinières

Résidence des Badinières Résidence des Badinières Bienvenue à la 2 ème réunion d information et d échange «chauffage et eau chaude sanitaire» 22 janvier 2010 Réunion "chauffage" des Badinières 1 Sommaire Le contexte général (national)

Plus en détail

Atelier énergies. Usage direct des énergies renouvelables : les enjeux sociétaux et environnementaux, moteurs de l innovation technologique

Atelier énergies. Usage direct des énergies renouvelables : les enjeux sociétaux et environnementaux, moteurs de l innovation technologique CONGRÈS DES ECO-TECHNOLOGIES POUR LE FUTUR 2012 Atelier énergies Usage direct des énergies renouvelables : les enjeux sociétaux et environnementaux, moteurs de l innovation technologique 14 juin 2012 Lille

Plus en détail

FideloConso. Tout savoir sur l offre DolceVita. GDF SUEZ DolceVita à votre écoute! Contactez votre conseiller. FideloConso. www.gdfsuez-dolcevita.

FideloConso. Tout savoir sur l offre DolceVita. GDF SUEZ DolceVita à votre écoute! Contactez votre conseiller. FideloConso. www.gdfsuez-dolcevita. GDF SUEZ DolceVita à votre écoute! Contactez votre conseiller FideloConso 09 69 32 70 00 (appel non surtaxé depuis un poste fi xe) du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h 15 Vous avez des questions? Adressez-nous

Plus en détail

Etude de marché de la gazéification en Languedoc Roussillon Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013

Etude de marché de la gazéification en Languedoc Roussillon Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013 Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013 Document produit par ENEA Consulting I 89 rue Réaumur, 75002 Paris I +33 (0) 1 82 83 83 83 I www.enea-consulting.com Sommaire ENEA : qui sommes-nous?

Plus en détail

Camfil Saint-Martin-Longueau, une démarche d efficacité énergétique pour la certification ISO 50 001

Camfil Saint-Martin-Longueau, une démarche d efficacité énergétique pour la certification ISO 50 001 FICHE OPÉRATION INDUSTRIE Camfil Saint-Martin-Longueau, une démarche d efficacité énergétique pour la certification ISO 50 001 CAS PRATIQUE Activité : produits et service dans le domaine de la filtration

Plus en détail

AVERTISSEMENT. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction encourt une poursuite pénale. LIENS

AVERTISSEMENT. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction encourt une poursuite pénale. LIENS AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la communauté universitaire élargie. Il est soumis à la propriété intellectuelle

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

Bilan des émissions de gaz à effet de serre. Année 2011

Bilan des émissions de gaz à effet de serre. Année 2011 Bilan des émissions de gaz à effet de serre Année 2011 P a g e 2 Sommaire 1. Description de la personne morale concernée... 3 2. Année de reporting et année de référence... 5 3. Résultats consolidés...

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE

DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE RAPPORT N 448-2033LOC0707PE48 ETABLI EN UN EXEMPLAIRE ORIGINAL LE 26/10/2009 ET VALABLE DIX ANS DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE Ce rapport comprend 5 pages et 3 pages en annexe, il ne peut être utilisé

Plus en détail

Chauffage à granulés de bois

Chauffage à granulés de bois 0 Chauffage à granulés de bois Alliance pour le Climat Luxembourg Protection du climat à la base En partenariat avec plus de 00 villes et communes européennes, plusieurs communes de l Alliance pour le

Plus en détail

DEFI «MISE EN VEILLE»

DEFI «MISE EN VEILLE» DEFI «MISE EN VEILLE» La consommation de nuit et de week end dépasse souvent 25% de la facture électrique de l école Quel gaspillage énergétique, écologique et financier! Le défi à relever est de découvrir

Plus en détail

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : DE NOUVELLES DISPOSITIONS POUR DYNAMISER LE DÉVELOPPEMENT DU CHAUFFE-EAU SOLAIRE EN MARTINIQUE DOSSIER DE PRESSE

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : DE NOUVELLES DISPOSITIONS POUR DYNAMISER LE DÉVELOPPEMENT DU CHAUFFE-EAU SOLAIRE EN MARTINIQUE DOSSIER DE PRESSE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : DE NOUVELLES DISPOSITIONS POUR DYNAMISER LE DÉVELOPPEMENT DU CHAUFFE-EAU SOLAIRE EN MARTINIQUE DOSSIER DE PRESSE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE, UNE PRIORITÉ POUR LA MARTINIQUE La Martinique

Plus en détail

Bilan thermique et social simplifié

Bilan thermique et social simplifié Bilan thermique et social simplifié Fiche descriptive logement 34 Maître d Ouvrage d Insertion : Pact Métropole Nord 25 rue de Lille 59 057 Roubaix Adresse logement : 32 quai de Rouen 59 100 ROUBAIX Informations

Plus en détail

La Région met en œuvre un prêt bonifié pour la rénovation énergétique des logements

La Région met en œuvre un prêt bonifié pour la rénovation énergétique des logements Lundi 24 juin 2013 La Région met en œuvre un prêt bonifié pour la rénovation énergétique des logements Service de Presse 04 67 22 81 31 /// 04 67 22 80 47 presse-region@cr-languedocroussillon.fr Convaincue

Plus en détail

Résumé et comparaison des coûts

Résumé et comparaison des coûts Salon Greentech Fribourg Energies de chauffage Etat des lieux et perspectives Résumé et comparaison des coûts des différents systèmes de chauffage Jeudi 22 octobre 29 1 Comparaison des vecteurs énergétiques

Plus en détail

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013 COMMUNAUTE D AGGLOMERATION MARNE ET CHANTEREINE AGENDA 21 - DEVELOPPEMENT DURABLE PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITORIAL Présentation et proposition d engagement Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013 DE QUOI

Plus en détail

Guide d utilisation. Partie VIII - Module DPE

Guide d utilisation. Partie VIII - Module DPE Guide d utilisation Partie VIII - Module DPE Sommaire 1 OBJET DU DIAGNOSTIC... 4 1.1 Préambule... 4 1.2 Définitions... 5 1.3 Applications... 6 1.3.1 Définition... 6 1.3.2 Index des types de DPE... 6 1.3.3

Plus en détail

MUNICIPALITE DE GLAND

MUNICIPALITE DE GLAND MUNICIPALITE DE GLAND Préavis municipal n 56 relatif à l octroi d un crédit pour financer la rénovation des installations de chauffage des vestiaires sis au centre sportif "En Bord". Madame la présidente,

Plus en détail

Plan Climat Energie du Conseil général de l Oise. Programme d actions 2013-2015

Plan Climat Energie du Conseil général de l Oise. Programme d actions 2013-2015 Plan Climat Energie du Conseil général de l Oise Programme d actions 2013-2015 SOMMAIRE Introduction... 3 1. L engagement du mondial au local dans la lutte contre le changement climatique et la dépendance

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES Audit énergétique du groupe scolaire et du foyer communal

CAHIER DES CHARGES Audit énergétique du groupe scolaire et du foyer communal CAHIER DES CHARGES Audit énergétique du groupe scolaire et du foyer communal et Etude de faisabilité d une chaufferie bois et d un réseau de chaleur Commune de St Etienne du Bois Page- 1 - Contenu 1 Audit

Plus en détail

Bilan thermique et social simplifié

Bilan thermique et social simplifié Bilan thermique et social simplifié Fiche descriptive logement Maître d Ouvrage d Insertion : Pact Métropole Nord 25 rue de Lille 59 057 Roubaix Adresse logement : 72 rue de Rome 59 100 Roubaix Informations

Plus en détail

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Bilan GES Entreprise Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Conformément à l article 75 de la loi n 2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l environnement (ENE) Restitution pour

Plus en détail

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles Un Français émet environ 2,2 tonnes équivalent carbone par an tous gaz à effet de serre confondus (et en tenant compte des puits de carbone que

Plus en détail

De l intérêt du combustible bois pour le séchage de maïs. La nouvelle génération de centrales thermiques

De l intérêt du combustible bois pour le séchage de maïs. La nouvelle génération de centrales thermiques De l intérêt du combustible bois pour le séchage de maïs La nouvelle génération de centrales thermiques I. Quelques principes pour faire des économies La température de l air L épaisseur du grain Le refroidissement

Plus en détail

Responsabilité sociale et environnementale POLITIQUE SECTORIELLE PRODUCTION D ELECTRICITE A PARTIR DU CHARBON

Responsabilité sociale et environnementale POLITIQUE SECTORIELLE PRODUCTION D ELECTRICITE A PARTIR DU CHARBON Responsabilité sociale et environnementale POLITIQUE SECTORIELLE PRODUCTION D ELECTRICITE A PARTIR DU CHARBON P.1/11 Sommaire Préambule... 3 1. Politique sectorielle... 4 1.1 Objectif... 4 1.2 Portée...

Plus en détail

CHAUFFAGE PAR LE BOIS ESPACE AQUALUDIQUE DE CARHAIX PREMIER RETOUR D EXPERIENCE APRES TROIS ANNEES DE FONCTIONNEMENT

CHAUFFAGE PAR LE BOIS ESPACE AQUALUDIQUE DE CARHAIX PREMIER RETOUR D EXPERIENCE APRES TROIS ANNEES DE FONCTIONNEMENT CHAUFFAGE PAR LE BOIS ESPACE AQUALUDIQUE DE CARHAIX PREMIER RETOUR D EXPERIENCE APRES TROIS ANNEES DE FONCTIONNEMENT 1 2 3 4 5 DEFINITION DES EQUIPEMENTS AQUATIQUES Cet espace aqualudique sports-loisirs

Plus en détail

Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique.

Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique. Final le 08/10/2007 Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique. - NOTE DETAILLEE - 1- Le contexte Le calcul du contenu

Plus en détail

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 2 ème trimestre 2013 Repli accentué au 2 ème trimestre (-2%) du volume de travaux d entretienrénovation de logements Cette baisse d activité correspond à une baisse

Plus en détail