1. Objet du régime Objectif

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "1. Objet du régime. 1.1. Objectif"

Transcription

1 Descriptif de régime cadre exempté de notification n SA (2014/X) Aide fiscale à l investissement à Saint-Martin, en application du Règlement général d exemption déclarant certaines catégories d aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité. * Les autorités françaises ont informé la Commission de la mise en œuvre d un régime cadre d aide à l investissement à Saint-Martin, régime exempté de notification, relatif aux aides à finalité régionale en vertu des possibilités offertes par le Règlement général d exemption par catégorie n 651/2014 du 17 juin 2014; ce régime d aide a été enregistré par la Commission sous la référence SA (2013/N). Les services de l Etat, des collectivités locales ainsi que des établissements et autres organismes publics compétents sont invités à accorder des aides au fonctionnement sur la base du présent régime d aide exempté ou sur la base d autres régimes d aide notifiés en vigueur. Les notifications d aides ou de régimes d aides à la Commission européenne ne doivent être envisagées que dans les cas où il n est pas possible d utiliser un régime d aide exempté de notification ou notifié existant, ou dans les cas où la réglementation européenne exige une notification individuelle, en raison notamment de la taille du projet ou du montant d aide envisagé. Sauf précision contraire, les références à un article donné ou à un chapitre donné s entendent d un article ou d un chapitre du Règlement (CE) n 651/2014 de la Commission du 17 juin Objet du régime 1.1. Objectif Le régime d aide fiscale permet aux contribuables relevant de l impôt sur le revenu ou de l impôt sur les sociétés instauré par la collectivité de Saint-Martin, entité infra-étatique disposant de la compétence fiscale (en ce sens, décision n 326/2008), de bénéficier d un allègement fiscal au titre des investissements réalisés sur le territoire de cette collectivité. Il s agit donc pour la collectivité de Saint-Martin d encourager l investissement sur son territoire et donc de favoriser son développement économique Procédure d utilisation La réglementation fiscale de Saint-Martin précise expressément que «le bénéfice de ce régime d aide fiscale, enregistré par la Commission sous la référence SA (2014/X) et exempté de notification relative aux aides à finalité régionale en vertu des possibilités offertes par le règlement général d exemption par catégorie n 651/2014 du 17 juin 2014, est subordonné au respect de ce dernier règlement.» 1.3. Les zones éligibles Conformément à la décision de la Commission C(2014) 2609 du 7 mai 2014 relative à la carte française des aides à finalité régionale pour la période , cette zone correspond à une région éligible, selon les critères retenus dans les lignes directrices adoptées par la Commission européenne, au bénéfice du a du paragraphe 3 de l article 107 du TFUE Durée Le présent régime, entré en vigueur le 1 er juillet 2014, est applicable jusqu au 31 décembre

2 2. Bases juridiques 2.1. Bases juridiques communautaires Règlement (CE) n 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d'aide compatibles avec le marché commun en application des articles 107 et 108 du traité ; Communication de la Commission (2013/C 209/01), publiée au JOUE du 23 juillet 2013, relative aux lignes directrices concernant les aides d Etat à finalité régionale pour la période , et la décision C(2014) 2609 de la Commission du 7 mai 2014 relative à la carte française des aides à finalité régionale pour la période Bases juridiques nationales Statut de la collectivité de Saint-Martin : livre III de la sixième partie de la partie législative du code général des collectivités territoriales, notamment l article LO Définition des zones éligibles : décret n du 2 juillet 2014 relatif aux zones d'aide à finalité régionale et aux zones d'aide à l'investissement des petites et moyennes entreprises pour la période Bases juridiques du dispositif Articles 199 undecies D, 199 undecies E, 217 undecies A et 699 bis du code général des impôts de la collectivité de Saint-Martin (ci-après, CGI SM ) 3. Cadre d intervention du régime 3.1. Définitions Pour les définitions communes du Règlement (CE) n 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 et les définitions spécifiques aux aides à finalité régionale, il convient de se référer à l annexe I Champ d application Le régime d aide fiscale est réservé aux seuls investissements réalisés sur le territoire de la collectivité de Saint-Martin, lequel comprend la partie française de l île de Saint-Martin et les îlets qui en dépendent Secteurs exclus Les autorités françaises s engagent à exclure les secteurs considérés comme non compatibles avec le marché intérieur d après les nouvelles lignes AFR Bénéficiaires de l aide L aide peut être accordée : - aux personnes physiques pouvant être considérées comme ayant leur domicile fiscal à Saint-Martin ; - aux personnes physiques ayant leur domicile fiscal hors de Saint-Martin dans un État membre de l Union européenne et imposées à Saint-Martin à raison des résultats provenant d une entreprise ou d un établissement exploité à Saint-Martin ; 2

3 - aux personnes morales passibles de l impôt sur les sociétés ayant leur domicile fiscal à Saint-Martin ; - aux personnes morales ayant leur domicile fiscal hors de Saint-Martin dans un État membre de l Union européenne et imposées à l impôt sur les sociétés à Saint-Martin à raison des résultats réalisés dans le cadre d un établissement exploité à Saint-Martin. 4. Les formes et modalités d octroi de l aide 4.1. Forme de l aide L aide prend la forme d un avantage fiscal Investissements dans le secteur du logement Souscriptions au capital Réduction d impôt sur le revenu 1 En application de l article 199 undecies D du CGI SM, les contribuables domiciliés à Saint-Martin peuvent bénéficier d une réduction d impôt sur le revenu à raison de certains investissements. Cette réduction s'applique : a) au prix de revient de l'acquisition ou de la construction régulièrement autorisée par un permis de construire d'un immeuble neuf situé dans la collectivité de Saint-Martin, que le propriétaire prend l'engagement d'affecter dès l'achèvement ou l'acquisition si elle est postérieure à son habitation principale pendant une durée de cinq ans ; b) au prix de revient de l'acquisition ou de la construction régulièrement autorisée par un permis de construire d'un immeuble neuf situé dans la collectivité de Saint-Martin, que le propriétaire prend l'engagement de louer nu dans les six mois de l'achèvement ou de l'acquisition si elle est postérieure pendant cinq ans au moins à des personnes, autres que son conjoint ou un membre de son foyer fiscal, qui en font leur habitation principale ; c) au prix de souscription de parts ou actions de sociétés dont l'objet réel est exclusivement de construire des logements neufs situés dans la collectivité de Saint-Martin et qu'elles donnent en location nue pendant cinq ans au moins à compter de leur achèvement à des personnes, autres que les associés de la société, leur conjoint ou les membres de leur foyer fiscal, qui en font leur habitation principale. Ces sociétés doivent s'engager à achever les fondations des immeubles dans les deux ans qui suivent la clôture de chaque souscription annuelle. Les souscripteurs doivent s'engager à conserver les parts ou actions pendant cinq ans au moins à compter de la date d'achèvement des immeubles ; d) au montant des travaux de réhabilitation réalisés par une entreprise, à l'exclusion de ceux qui constituent des charges déductibles des revenus fonciers, et portant sur des logements achevés depuis plus de quarante ans, situés dans la collectivité de Saint-Martin, que le propriétaire prend l'engagement, pour une durée de cinq ans, soit d'affecter dès l'achèvement des travaux à son habitation principale, soit de louer nu dans les six mois qui suivent l'achèvement des travaux à des personnes qui en font leur habitation principale et autres que son conjoint ou un membre de son foyer fiscal ; e) aux souscriptions en numéraire au capital de sociétés soumises à l'impôt sur les sociétés, ayant leur siège de direction effective à Saint-Martin, effectuant dans les douze mois de la clôture de la souscription des investissements productifs neufs dans la collectivité de Saint-Martin et dont l'activité 1 Ce dispositif d aide concerne l impôt applicable à l ensemble des revenus du foyer fiscal et n affecte donc pas directement la fiscalité des entreprises. L aide peut toutefois exercer un certain allègement de la charge fiscale atteignant l entreprise individuelle dans la mesure où le résultat réalisé par cette entreprise individuelle contribue à la formation du revenu d ensemble du foyer fiscal, revenu à partir duquel est calculé l impôt. 3

4 réelle se situe dans les secteurs éligibles pour l'application des dispositions du I de l'article 199 undecies E (cf. infra). La société doit s'engager à maintenir l'affectation des biens à l'activité dans les secteurs visés ci-dessus pendant les cinq ans qui suivent leur acquisition ou pendant leur durée normale d'utilisation si elle est inférieure. Les souscripteurs de parts ou actions des sociétés mentionnées au e. doivent s'engager à les conserver pendant cinq ans à compter de la date de la souscription. Sauf exemptions prévues au 3 de l article 199 undecies D du CGI SM, la réduction d'impôt n'est pas applicable au titre des immeubles et des parts ou actions dont le droit de propriété est démembré. Pour le calcul de la réduction d'impôt, les sommes versées au cours de l année sont prises en compte, pour les investissements mentionnés aux a), b), c) et d) ci-dessus, dans la limite de hors taxes par mètre carré de surface habitable. Les sommes versées pour l acquisition et l installation dans le logement d'équipements de production d'énergie utilisant une source d'énergie renouvelable sont prises en compte pour le calcul de la réduction d impôt, sans être retenues pour l évaluation de la limite cidessus. La réduction d'impôt est effectuée, pour les investissements mentionnés au a), pour le calcul de l'impôt dû au titre de l'année d'achèvement de l'immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure, et des neuf années suivantes. Pour les investissements visés aux b), c) et e), elle est effectuée pour le calcul de l'impôt dû au titre de l'année d'achèvement de l'immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure, ou de la souscription des parts ou actions, et des quatre années suivantes. Pour les investissements visés au d), elle est effectuée pour le calcul dû au titre de l'année d'achèvement des travaux de réhabilitation et des quatre années suivantes. Chaque année, la base de la réduction est égale, pour les investissements visés aux a), b), c), d) et e), à 20 % des sommes effectivement payées au 31 décembre de l'année au cours de laquelle le droit à réduction d'impôt est né. La réduction d'impôt est égale à 25 % de la base définie à l alinéa précédent, pour les investissements mentionnés au a) et au d), et à 30 % de la même base, pour les investissements mentionnés aux b), c) et e). Elle s impute, chaque année, sur le montant de l impôt résultant de l application des dispositions du I de l article 197 du CGI SM. L excédent éventuel n est ni reportable, ni restituable. Lorsque la société bénéficiaire de la souscription affecte celle-ci à la réalisation d investissements de renouvellement, le bénéfice de la réduction d impôt est subordonné au respect par la société, pour la partie de la souscription recevant une telle affectation, du règlement (UE) n 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l'application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l Union européenne aux aides de minimis. Sauf cas particuliers, le non-respect des engagements ou la cession ou le démembrement du droit de propriété de l'immeuble ou des parts et titres, ou le non-respect de leur objet exclusif par les sociétés concernées, ou la dissolution de ces sociétés entraîne la reprise de la réduction d'impôt au titre de l'année où interviennent les événements précités Investissements productifs neufs Réduction au titre de l impôt sur le revenu En application de l article 199 undecies E du CGI SM, les contribuables peuvent bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu à raison des investissements productifs neufs, c est-à-dire les acquisitions ou créations d immobilisations corporelles, neuves et amortissables, qu'ils réalisent et exploitent dans la collectivité de Saint-Martin pour l exercice d une activité éligible (cf ). 4

5 La réduction d impôt s applique également aux investissements réalisés par une société soumise au régime fiscal des sociétés de personnes ou un groupement (groupement d intérêt économique ou groupement européen d intérêt économique) dont les parts sont détenues directement, ou par l'intermédiaire d'une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée, par des contribuables domiciliés à Saint-Martin. Dans ce cas, la réduction d'impôt est pratiquée par les associés ou membres dans une proportion correspondant à leurs droits dans la société ou le groupement. La réduction d'impôt est de 50 % du montant hors taxes des investissements productifs, diminué de la fraction de leur prix de revient financée par une subvention publique. La réduction d'impôt est pratiquée au titre de l'année au cours de laquelle l'investissement est réalisé par l entreprise, société ou groupement qui l inscrit à l actif de son bilan ou qui en est locataire lorsqu il est pris en crédit-bail auprès d un établissement financier, et qui en assure l exploitation. Elle s impute sur le montant de l impôt résultant de l application des dispositions du I de l article 197 du CGI SM. L excédent éventuel s impute, dans les mêmes conditions et limites, sur l impôt dû au titre de l année suivant celle de l'année au cours de laquelle l'investissement est réalisé, puis des quatre années suivantes. Le reliquat éventuel n est pas restituable. Pour ouvrir droit à réduction d impôt, certains investissements nécessitent un agrément préalable du conseil exécutif (cf. infra). Sauf cas particuliers, si, dans le délai de cinq ans de son acquisition ou de sa création ou pendant sa durée normale d'utilisation si elle est inférieure, l'investissement ayant ouvert droit à réduction d'impôt est cédé ou cesse d'être affecté à l'activité pour laquelle il a été acquis ou créé, ou si l'acquéreur cesse son activité, la réduction d'impôt pratiquée fait l'objet d'une reprise au titre de l'année au cours de laquelle cet événement est intervenu. Enfin, lorsque, à raison de la nature des investissements réalisés, la réduction d impôt prévue au I doit être considérée comme une aide au fonctionnement, son bénéfice est subordonné au respect du règlement (UE) n 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l'application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l Union européenne aux aides de minimis Déduction fiscale au titre de l impôt sur les sociétés En application de l article 217 undecies A du CGI SM, les entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés peuvent déduire de leurs résultats imposables une somme égale au montant des investissements productifs neufs, c est-à-dire les acquisitions ou créations d immobilisations corporelles, neuves et amortissables, diminuée de la fraction de leur prix de revient financée par une subvention publique, qu'elles réalisent à Saint-Martin pour l'exercice d'une activité éligible. La déduction s'applique également aux investissements réalisés par une société soumise au régime fiscal des sociétés de personnes ou un groupement (groupement d intérêt économique ou groupement européen d intérêt économique), dont les parts sont détenues directement par des entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés. Dans ce cas, la déduction est pratiquée par les associés ou membres dans une proportion correspondant à leurs droits dans la société ou le groupement. La déduction s applique non seulement aux investissements exploités directement par leur propriétaire mais aussi aux investissements productifs mis à la disposition d une entreprise dans le cadre d un contrat de location si les conditions suivantes sont réunies : 1 Le contrat de location est conclu pour une durée au moins égale à cinq ans ou pour la durée normale d utilisation du bien loué si elle est inférieure ; 2 Le contrat de location revêt un caractère commercial ; 3 L entreprise locataire aurait pu bénéficier de la déduction prévue au premier alinéa si elle avait acquis directement le bien ; 4 L entreprise propriétaire de l investissement a son siège à Saint-Martin ; 5

6 5 La moitié de l avantage en impôt procuré par la déduction pratiquée au titre de l investissement et par l imputation du déficit provenant de la location du bien acquis et de la moins-value réalisée lors de la cession de ce bien ou des titres de la société bailleresse est rétrocédée à l entreprise locataire sous forme de diminution du loyer et du prix de cession du bien à l exploitant. La déduction est pratiquée par l entreprise qui inscrit l investissement à l actif de son bilan ou qui en est locataire lorsqu il est pris en crédit-bail auprès d un établissement financier. La déduction est opérée sur le résultat de l exercice au cours duquel l investissement est réalisé, c est-à-dire l exercice au cours duquel l immobilisation est créée par l entreprise ou lui est livrée ou est mise à sa disposition dans le cadre d un contrat de crédit-bail ; le déficit éventuel de l exercice est reporté sur les exercices ultérieurs sans limitation de montant et de durée. Les entreprises soumises à l impôt sur les sociétés peuvent également déduire de leurs résultats imposables une somme égale au montant total des souscriptions au capital des sociétés soumises à l impôt sur les sociétés, ayant leur siège de direction effective à Saint-Martin, effectuant dans les douze mois de la clôture de la souscription des investissements productifs à Saint-Martin dans les secteurs d'activité éligibles. La société doit s'engager à maintenir l'affectation des biens à l'activité éligible pendant les cinq ans qui suivent leur acquisition ou pendant leur durée normale d'utilisation si elle est inférieure. La déduction est pratiquée, au titre de l exercice au cours duquel les fonds ont été versés, sur les résultats imposables de l entreprise qui réalise la souscription, déterminés avant tout autre déduction ou abattement. En cas de versements échelonnés, ceux-ci sont pris en compte au titre de chacun des exercices au cours desquels ils ont été effectués. Lorsque, à raison de la nature des investissements réalisés, l aide fiscale doit être considérée comme une aide au fonctionnement, son bénéfice est subordonné au respect du règlement (UE) n 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l'application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l Union européenne aux aides de minimis. Conditions d application Sauf cas particuliers, si, dans le délai de cinq ans de son acquisition ou de sa création, ou pendant sa durée normale d'utilisation si elle est inférieure, l'investissement ayant ouvert droit à déduction est cédé ou cesse d'être affecté à l'exploitation de l'entreprise utilisatrice ou si l'acquéreur cesse son activité, les sommes déduites sont rapportées au résultat imposable de l'entreprise ayant opéré la déduction au titre de l'exercice au cours duquel cet événement se réalise. Lorsque l'investissement est réalisé par une société de personnes ou un groupement, les associés ou membres doivent, en outre, conserver les parts de cette société ou de ce groupement pendant un délai de cinq ans à compter de la réalisation de l'investissement. Les programmes d investissement dont le montant total est supérieur à ne peuvent ouvrir droit à la déduction que s ils ont reçu un agrément préalable du conseil exécutif. Quel que soit leur montant, doivent également avoir reçu un tel agrément les investissements réalisés dans les secteurs des transports, de la navigation de plaisance, de l agriculture, de la pêche maritime et de l aquaculture, de l industrie charbonnière et de la sidérurgie, de la construction navale, des fibres synthétiques, de l industrie automobile ou concernent la rénovation et la réhabilitation d hôtel, de résidence de tourisme et de village de vacances classés, de guest houses classés, ou sont nécessaires à l exploitation d une concession de service public local à caractère industriel et commercial ou d un terminal portuaire dans le cadre d une convention de terminal. L agrément est délivré lorsque l investissement : a) présente un intérêt économique pour Saint-Martin ; il ne doit pas porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou constituer une menace contre l ordre public ou laisser présumer l existence de blanchiment d argent ; 6

7 b) poursuit comme l un de ses buts principaux la création ou le maintien d emplois dans ce territoire ; c) s intègre dans la politique d aménagement du territoire, de l environnement et de développement durable ; d) garantit la protection des investisseurs et des tiers. 4.2 Montant de l aide Le montant prévisionnel annuel alloué à ce régime est de 3,5 millions d euros. 5. Intensité de l aide et coûts admissibles S agissant de l intensité, deux cas doivent être distingués : - si l investissement est réalisé par une entreprise passible de l impôt sur les sociétés, l intensité de l aide est fixée à un montant maximum de 22 % du prix de revient des investissements réalisés ; - si l investissement est réalisé par des PME ou TPE (dont entreprises relevant de l impôt sur le revenu en pratique), l intensité de l aide peut atteindre un montant maximum de 50 % du prix de revient des investissements. L aide fiscale est déterminée à partir du montant des investissements productifs réalisés, c est-à-dire du prix de revient des immobilisations corporelles, neuves et amortissables. Sont également pris en considération le prix de revient des terrains d assiette des bâtiments et les coûts liés à l acquisition de certains logiciels. Ces dépenses sont parfaitement documentées à l appui de la comptabilité des entreprises. En outre, les mécanismes d aide retenus par la collectivité de Saint-Martin permettent de déterminer l intensité maximale de l aide, laquelle est systématiquement inférieure aux plafonds retenus pour ce territoire. 6. Effet incitatif Les aides allouées dans le cadre du présent régime prennent la forme d avantages fiscaux qui nécessitent dans la majorité des cas, un agrément préalable du conseil exécutif. Cet agrément est accordé sur la base de critères objectifs et non sur la base d un pouvoir discrétionnaire. Le régime d aide fiscale a donc un effet incitatif au sens du paragraphe 4 de l article 6 du réglement (UE) n 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité. 7. Cumul des aides La collectivité de Saint-Martin prend l engagement de veiller au respect des règles de plafonnement et à réduire, le cas échéant, l intensité de l aide au titre du présent régime. 8. Transparence des aides Les aides octroyées dans le cadre du présent régime doivent être transparentes, c est-à-dire qu il doit être possible de calculer précisément et préalablement leur équivalent-subvention brut, sans qu il soit nécessaire d effectuer une analyse de risque. 7

8 Les aides octroyées dans le cadre du présent régime sont transparentes dès lors que les dispositions fiscales en cause permettent de déterminer le montant maximum théorique de l aide dès la réalisation des investissements, étant observé que ce montant est toujours inférieur aux plafonds prévus pour Saint-Martin. Le montant exact de l aide dépendra quant à lui d éléments propres à l entreprise (rentabilité ) ou au foyer fiscal de l entrepreneur individuel (montant de ses autres revenus etc ). 9. Suivi / contrôle 9.1. Publicité Le présent régime d aide est mis en ligne sur le site internet du Ministère des Outre-mer à l adresse suivante et sur le site de la collectivité à l adresse suivante : Les autorités françaises publient sur un site internet complet consacré aux aides d État, au niveau national ou régional les informations concernant chaque aide individuelle de plus de EUR, en utilisant le formulaire type établi à l annexe II. En outre, tous les programmes d investissement d un montant excédant doivent avoir reçu l agrément préalable du conseil exécutif de la collectivité de Saint-Martin, lequel s assurera du respect des dispositions du règlement (UE) n 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité, notamment des dispositions de l article 4 relatifs aux seuils de notification Suivi 2 Les pouvoirs publics allocataires des aides conservent des dossiers détaillés sur les aides individuelles allouées sur la base du présent régime. Ces dossiers contiennent toutes les informations nécessaires pour établir que les conditions énoncées dans le présent régime sont remplies, y compris des informations sur le statut des entreprises dont le droit à une aide ou à une prime dépend de son statut de PME, des informations sur l'effet incitatif des aides et des informations permettant d'établir le montant exact des coûts admissibles afin d'appliquer le présent régime. Les dossiers concernant les aides individuelles sont conservés pendant dix ans à compter de la date d octroi des aides. La Commission européenne pourra solliciter, dans un délai de 20 jours ouvrables ou dans un délai plus long éventuellement fixé dans la demande, tous les renseignements qu elle juge nécessaires pour contrôler l'application du présent régime d aide. La collectivité de Saint-Martin prend l engagement de respecter les termes de l article 12 du règlement déjà cité Rapport annuel 2 Pour information, en cas de mauvaise application des règles du RGEC, la Commission peut, en application de l article 10 du RGEC, adopter une décision indiquant que toutes les futures mesures d'aide, ou certaines d'entre elles, adoptées par l'état membre concerné et qui, dans le cas contraire rempliraient les conditions du présent règlement, doivent être notifiées à la Commission conformément à l'article 108, paragraphe 3, du traité. Les mesures à notifier peuvent être limitées aux mesures octroyant certains types d'aides ou bénéficiant à certains bénéficiaires ou aux mesures d'aide adoptées par certaines autorités de l'état membre concerné. 8

9 Le présent régime d aide fera l objet d un rapport annuel transmis à la Commission européenne par les autorités françaises conformément au règlement (CE) n 794/2004 de la Commission du 21 avril 2004 concernant la mise en œuvre du règlement (CE) n 659/1999 du Conseil du 22 mars 1999 portant modalités d'application de l'article 93 du traité CE. Les autorités nationales transmettront aux services gestionnaires des aides les instructions relatives à l établissement de ce rapport annuel Evaluation Le présent régime pourra faire l objet d un plan d évaluation, si, au cours de sa période de validité, son budget annuel excède 150 M. Il ne pourra continuer à être appliqué qu après notification du plan d évaluation à la Commission européenne. 9

10 ANNEXE I Aux fins du Règlement (UE) n 651/2014 du 17 juin 2014, on entend par: 1. «aide»: toute mesure remplissant tous les critères énoncés à l article 107, paragraphe 1, du traité; 2. «petites et moyennes entreprises» ou «PME»: les entreprises remplissant les critères énoncés à l annexe I du Réglement; 3. «transport»: le transport de passagers par aéronef, voie maritime, route, chemin de fer ou voies navigables intérieures ou des services de transport de marchandises pour compte d autrui; 4. «coûts de transport»: les coûts liés au transport pour compte d autrui réellement supportés par les bénéficiaires, par trajet, comprenant: (a) les coûts liés à l affrètement, à la manutention et à l entreposage temporaire, dans la mesure où ces coûts se rapportent au trajet, (b) les coûts d assurance appliqués aux marchandises, (c) les impôts, taxes ou redevances prélevés sur les marchandises et, le cas échéant, le port en lourd, à la fois au point d origine et au point de destination, et (d) les coûts liés au contrôle de la sûreté et de la sécurité, les surtaxes liées à l augmentation des frais de carburant; 5. «régions périphériques»: les régions ultrapériphériques, Malte, Chypre, Ceuta et Melilla, les îles appartenant au territoire d un État membre et les zones à faible densité de population; 6. «commercialisation de produits agricoles»: la détention ou l exposition en vue de la vente, de la mise en vente, de la livraison ou de toute autre forme de mise sur le marché, à l exception de la première vente par un producteur primaire à des revendeurs ou à des transformateurs et de toute activité consistant à préparer un produit en vue de cette vente. Une vente par un producteur primaire aux consommateurs finaux est considérée comme une commercialisation si elle a lieu dans des locaux distincts réservés à cette activité; 7. «production agricole primaire»: la production de produits du sol et de l élevage, énumérés à l annexe I du traité, sans exercer d autre opération modifiant la nature de ces produits; 8. «transformation de produits agricoles»: toute opération portant sur un produit agricole qui aboutit à un produit qui est aussi un produit agricole, à l exception des activités réalisées dans l exploitation agricole qui sont nécessaires à la préparation d un produit animal ou végétal destiné à la première vente; 9. «produit agricole», les produits énumérés à l annexe I du traité, à l exclusion des produits de la pêche et de l aquaculture énumérés à l annexe I du règlement (UE) n 1379/2013 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2013; 10. «régions ultrapériphériques»: les régions définies à l article 349 du traité. Conformément à la décision du Conseil européen 2010/718/UE, le 1er janvier 2012, Saint-Barthélemy a cessé d être une région ultrapériphérique. Conformément à la décision du Conseil européen 2012/419/UE, le 1er janvier 2014, Mayotte est devenue une région ultrapériphérique; 11. «aide individuelle»: i) une aide ad hoc, et ii) une aide octroyée à un bénéficiaire individuel sur la base d un régime d aides; 10

11 12. «régime d aides»: toute disposition sur la base de laquelle, sans qu il soit besoin de mesures d application supplémentaires, des aides individuelles peuvent être accordées à des entreprises définies d une manière générale et abstraite dans ladite disposition, et toute disposition sur la base de laquelle une aide non liée à un projet spécifique peut être octroyée à une ou à plusieurs entreprises pour une période indéterminée et/ou pour un montant indéterminé; 13. «plan d évaluation»: un document contenant au minimum les éléments suivants: les objectifs du régime d aides à évaluer, les questions d évaluation, les indicateurs de résultat, la méthode envisagée pour réaliser l évaluation, les exigences en matière de collecte des données, le calendrier proposé pour l évaluation, y compris la date de présentation du rapport d évaluation final, la description de l organisme indépendant réalisant l évaluation ou les critères qui seront utilisés pour sa sélection et les modalités prévues pour garantir la publicité de l évaluation; 14. «aide ad hoc»: toute aide qui n est pas octroyée sur la base d un régime d aides; 15. «entreprise en difficulté»: une entreprise remplissant au moins une des conditions suivantes : (a) s il s agit d une société à responsabilité limitée (autre qu une PME en existence depuis moins de trois ans ou, aux fins de l admissibilité au bénéfice des aides au financement des risques, une PME exerçant ses activités depuis moins de sept ans après sa première vente commerciale et qui peut bénéficier d investissements en faveur du financement des risques au terme du contrôle préalable effectué par l intermédiaire financier sélectionné), lorsque plus de la moitié de son capital social souscrit a disparu en raison des pertes accumulées. Tel est le cas lorsque la déduction des pertes accumulées des réserves (et de tous les autres éléments généralement considérés comme relevant des fonds propres de la société) conduit à un montant cumulé négatif qui excède la moitié du capital social souscrit. Aux fins de la présente disposition, on entend par «société à responsabilité limitée» notamment les types d entreprises mentionnés à l annexe I de la directive 2013/34/UE34 et le «capital social» comprend, le cas échéant, les primes d émission, (b) s il s agit d une société dont certains associés au moins ont une responsabilité illimitée pour les dettes de la société (autre qu une PME en existence depuis moins de trois ans ou, aux fins de l admissibilité au bénéfice des aides au financement des risques, une PME exerçant ses activités depuis moins de sept ans après sa première vente commerciale et qui peut bénéficier d investissements en faveur du financement des risques au terme du contrôle préalable effectué par l intermédiaire financier sélectionné), lorsque plus de la moitié des fonds propres, tels qu ils sont inscrits dans les comptes de la société, a disparu en raison des pertes accumulées. Aux fins de la présente disposition, on entend par «société dont certains associés au moins ont une responsabilité illimitée pour les dettes de la société» en particulier les types de sociétés mentionnés à l annexe II de la directive 2013/34/UE, (c) lorsque l entreprise fait l objet d une procédure collective d insolvabilité ou remplit, selon le droit national qui lui est applicable, les conditions de soumission à une procédure collective d insolvabilité à la demande de ses créanciers, (d) lorsque l entreprise a bénéficié d une aide au sauvetage et n a pas encore remboursé le prêt ou mis fin à la garantie, ou a bénéficié d une aide à la restructuration et est toujours soumise à un plan de restructuration, (e) dans le cas d une entreprise autre qu une PME, lorsque depuis les deux exercices précédents: (1) le ratio emprunts/capitaux propres de l entreprise est supérieur à 7,5 et (2) le ratio de couverture des intérêts de l entreprise, calculé sur la base de l EBITDA, est inférieur à 1,0; 11

12 16. «obligations de territorialisation des dépenses»: les obligations imposées aux bénéficiaires de l aide par l autorité d octroi consistant à exiger qu ils dépensent un montant minimal et/ou qu ils exercent une activité de production minimale sur un territoire donné; 17. «avance récupérable»: un prêt en faveur d un projet versé en une ou plusieurs tranches et dont les conditions de remboursement dépendent de l issue du projet; 18. «équivalent-subvention brut»: le montant auquel s élèverait l aide si elle avait été fournie au bénéficiaire sous la forme d une subvention, avant impôts ou autres prélèvements; 19. «grande entreprise»: toute entreprise ne remplissant pas les critères énoncés à l annexe I; 20. «version ultérieure d un régime fiscal»: un régime sous forme d avantages fiscaux constituant une version modifiée d un régime sous forme d avantages fiscaux antérieur et remplaçant ce dernier; 21. «intensité de l aide»: le montant brut de l aide exprimé en pourcentage des coûts admissibles, avant impôts ou autres prélèvements; 22. «zone assistée»: toute zone désignée sur une carte des aides à finalité régionale approuvée pour la période allant du au , en application de l article 107, paragraphe 3, points a) ou c), du traité; 24. «date d octroi de l aide»: la date à laquelle le droit légal de recevoir l aide est conféré au bénéficiaire en vertu de la réglementation nationale applicable; 25. «actifs corporels»: les actifs consistant en des terrains, bâtiments, machines et équipements; 26. «actifs incorporels»: les actifs n ayant aucune forme physique ni financière tels que les brevets, les licences, le savoir-faire ou d autres types de propriété intellectuelle; 27. «coût salarial»: le montant total effectivement à la charge du bénéficiaire de l aide d État pour l emploi considéré, comprenant, sur une période de temps définie, le salaire brut (avant impôt) et les cotisations obligatoires telles que les cotisations de sécurité sociale et les frais de garde d enfants et de parents; 28. «augmentation nette du nombre de salariés»: toute augmentation nette du nombre de salariés dans l établissement concerné par rapport à la moyenne au cours d une période donnée. Tout poste supprimé au cours de cette période doit donc être déduit et le nombre de personnes employées à temps plein, à temps partiel et sous contrat saisonnier doit être pris en compte selon leurs fractions d unités de travail annuel; 29. «infrastructure réservée»: une infrastructure construite pour une ou des entreprises identifiables au préalable et adaptée à leurs besoins; 30. «intermédiaire financier»: tout établissement financier, quelle que soit sa forme ou sa structure de propriété, y compris les fonds de fonds, les fonds de capital investissement privés, les fonds de placement publics, les banques, les établissements de microfinancement et les sociétés de garantie; 31. «trajet»: le transport de marchandises du point d origine au point de destination, y compris toutes les sections ou étapes intermédiaires à l intérieur ou en dehors de l État membre concerné, effectué par un ou plusieurs moyens de transport; 32. «taux de rendement équitable»: le taux de rendement escompté équivalant à un taux d actualisation ajusté pour tenir compte du niveau de risque lié à un projet et prenant en considération la nature et le volume des capitaux que les investisseurs privés projettent d investir; 12

13 33. «procédure de mise en concurrence»: une procédure d appels d offres non discriminatoire qui prévoit la participation d un nombre suffisant d entreprises et selon laquelle l aide est octroyée sur la base soit de l offre initiale soumise par le soumissionnaire soit d un prix d équilibre. En outre, le budget ou le volume lié à l appel d offres doit être contraignant, de telle sorte que tous les soumissionnaires ne peuvent pas bénéficier d une aide; 34. «marge d exploitation»; la différence entre les revenus actualisés et les coûts d exploitation actualisés sur la durée de vie correspondante de l investissement, lorsque cette différence est positive. Les coûts d exploitation comprennent les coûts tels que ceux liés au personnel, aux matériaux, aux services contractés, aux communications, à l énergie, à la maintenance, aux locations, à l administration, mais ne comprennent pas, aux fins du présent règlement, les charges d amortissement ni les coûts de financement si ceux-ci ont été couverts par une aide à l investissement. Définitions spécifiques aux aides à finalité régionale 35. Les définitions applicables aux infrastructures à haut débit (section 10) sont applicables aux dispositions correspondantes concernant les aides à finalité régionale. 36. «aide au fonctionnement à finalité régionale»: toute aide visant à réduire les dépenses courantes de l entreprise qui n est pas liée à un investissement initial, et couvrant des catégories de coûts tels que les coûts liés au personnel, aux matériaux, aux services contractés, aux communications, à l énergie, à la maintenance, aux locations, à l administration, etc., mais pas les charges d amortissement ni les coûts de financement si ceux-ci ont été inclus dans les coûts admissibles au moment de l octroi de l aide à l investissement; 37. Les régimes d aides au fonctionnement à finalité régionale servent à compenser: (a) les surcoûts liés au transport des marchandises produites dans les zones admissibles au bénéfice des aides au fonctionnement, ainsi que les surcoûts liés au transport des marchandises transformées dans ces zones, sous réserve que les conditions suivantes soient remplies: i) les bénéficiaires exercent leur activité de production dans ces zones, ii) les aides sont objectivement quantifiables à l avance sur la base d un montant forfaitaire ou d un montant par tonne-kilomètre ou de toute autre unité pertinente, iii) ces surcoûts liés au transport sont calculés sur la base du trajet parcouru par les marchandises à l intérieur des frontières de l État membre concerné, en utilisant le moyen de transport qui présente le coût le plus faible pour le bénéficiaire. Dans le cas des régions ultrapériphériques uniquement, les surcoûts liés au transport de marchandises transformées dans ces zones peuvent inclure les coûts du transport des marchandises de leur lieu de production, quel qu il soit, vers ces zones; (b) les surcoûts de fonctionnement autres que les coûts liés au transport supportés dans les régions ultrapériphériques et qui sont la conséquence directe d un ou de plusieurs des handicaps permanents visés à l article 349 du traité, sous réserve que les conditions suivantes soient remplies: i) les bénéficiaires exercent leur activité économique dans une région ultrapériphérique, ii) le montant d aide annuel par bénéficiaire au titre de tous les régimes d aides au fonctionnement n excède pas: - 15 % de la valeur ajoutée brute créée chaque année par le bénéficiaire dans la région ultrapériphérique concernée, ou - 25 % des coûts annuels du travail supportés par le bénéficiaire dans la région ultrapériphérique concernée, ou 13

14 - 10 % du chiffre d affaires annuel réalisé par le bénéficiaire dans la région ultrapériphérique concernée. 38. «secteur des transports»: le transport de passagers par aéronef, voie maritime, route ou chemin de fer et par voies navigables intérieures ou les services de transport de marchandises pour compte d autrui. Plus spécifiquement, on entend par «secteur des transports»: les activités suivantes selon la NACE Rév. 2: a) NACE 49: Transports terrestres et transport par conduites, à l exclusion des activités NACE Transports de voyageurs par taxis, Services de déménagement, 49.5 Transports par conduites, b) NACE 50: Transports par eau, c) NACE 51: Transports aériens, à l exclusion des activités NACE Transports spatiaux; 39. «régime ciblant un nombre limité de secteurs d activité économique particuliers»: un régime couvrant des activités relevant de moins de cinq catégories (code à quatre chiffres) de la de la nomenclature statistique des activités économiques NACE Rév. 2; 40. «activités touristiques»: les activités suivantes selon la NACE Rév. 2: (a) NACE 55: Hébergement, (b) NACE 56: Restauration, (c) NACE 79: Activités des agences de voyage, voyagistes, services de réservation et activités connexes, (d) NACE 90: Activités créatives, artistiques et de spectacle, (e) NACE 91: Bibliothèques, archives, musées et autres activités culturelles, (f) NACE 93: Activités sportives, récréatives et de loisirs; 41. «zones à faible densité de population»: les zones reconnues comme telles par la Commission dans ses décisions individuelles portant approbation des cartes des aides à finalité régionale pour la période allant du au ; 42. «activité identique ou similaire»: toute activité relevant de la même catégorie (code à quatre chiffres) de la NACE Rév. 2: nomenclature statistique des activités économiques, conformément au règlement (CE) nº 1893/2006 du Parlement européen et du Conseil du 20 décembre 2006 établissant la nomenclature statistique des activités économiques NACE Rév. 2 et modifiant le règlement (CEE) no 3037/90 du Conseil ainsi que certains règlements (CE) relatifs à des domaines statistiques spécifiques ; 43. «point de destination»: le lieu où les marchandises sont déchargées; 44. «point d origine»: le lieu où les marchandises sont chargées en vue de leur transport; 45. «zone admissible au bénéfice des aides au fonctionnement»: toute région ultrapériphérique mentionnée à l article 349 du traité ou toute zone à faible densité de population, telle que définie dans la carte des aides à finalité régionale approuvée pour l État membre concerné pour la période allant du au ; 46. «moyen de transport»: le transport ferroviaire, le transport routier de marchandises, le transport par voie navigable intérieure, le transport maritime, le transport aérien et le transport intermodal; 14

15 ANNEXE II Les informations suivantes sur les aides individuelles, conformément au point 9.1. du présent régime, doivent être publiées : - Le nom du bénéficiaire - L identifiant du bénéficiaire - Le type d entreprise (PME ou grande entreprise) au moment de l octroi - La région du bénéficiaire, au niveau NUTS II - Le secteur d activité au niveau NACE - Le montant total de l aide - La forme de l aide - La date d octroi - L objectif de l aide - L autorité d octroi 15

- Dispositifs de défiscalisation des investissements outre-mer

- Dispositifs de défiscalisation des investissements outre-mer - Dispositifs de défiscalisation des investissements outre-mer L article 21 de la loi de finances pour 2014 réforme le régime de défiscalisation des investissements outre-mer des entreprises. Les conditions

Plus en détail

Régime cadre exempté de notification N SA.40391 relatif aux aides à la recherche, au développement et à l innovation (RDI) pour la période 2014-2020

Régime cadre exempté de notification N SA.40391 relatif aux aides à la recherche, au développement et à l innovation (RDI) pour la période 2014-2020 Régime cadre exempté de notification N SA.40391 relatif aux aides à la recherche, au développement et à l innovation (RDI) pour la période 2014-2020 Les autorités françaises ont informé la Commission européenne

Plus en détail

Pour les interventions des régions : article L.4211-1 du Code général des collectivités territoriales

Pour les interventions des régions : article L.4211-1 du Code général des collectivités territoriales Régime cadre exempté de notification N X59/2008 relatif aux aides sous forme de capital-investissement en faveur des PME Les autorités françaises ont informé la Commission de la mise en œuvre d un régime

Plus en détail

Régime cadre exempté de notification N SA 39252 relatif aux aides à finalité régionale (AFR) pour la période 2014-2020

Régime cadre exempté de notification N SA 39252 relatif aux aides à finalité régionale (AFR) pour la période 2014-2020 Régime cadre exempté de notification N SA 39252 relatif aux aides à finalité régionale (AFR) pour la période 2014-2020 Les autorités françaises ont informé la Commission de la mise en œuvre du présent

Plus en détail

Régime cadre exempté de notification N SA.40390 relatif aux aides en faveur de l accès des PME au financement pour la période 2014-2020

Régime cadre exempté de notification N SA.40390 relatif aux aides en faveur de l accès des PME au financement pour la période 2014-2020 Régime cadre exempté de notification N SA.40390 relatif aux aides en faveur de l accès des PME au financement pour la période 2014-2020 Les autorités françaises ont informé la Commission européenne de

Plus en détail

L 114/8 Journal officiel de l Union européenne 26.4.2012

L 114/8 Journal officiel de l Union européenne 26.4.2012 L 114/8 Journal officiel de l Union européenne 26.4.2012 RÈGLEMENT (UE) N o 360/2012 DE LA COMMISSION du 25 avril 2012 relatif à l application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de

Plus en détail

Régime cadre exempté de notification N SA.40453 relatif aux aides en faveur des PME pour la période 2014-2020

Régime cadre exempté de notification N SA.40453 relatif aux aides en faveur des PME pour la période 2014-2020 Régime cadre exempté de notification N SA.40453 relatif aux aides en faveur des PME pour la période 2014-2020 Les autorités françaises ont informé la Commission de la mise en œuvre du présent régime cadre

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS DIRECTION GENERALE DES IMPOTS 5 B-11-06 N 29 du 16 FEVRIER 2006 CREDIT D IMPOT POUR PRIMES D ASSURANCE CONTRE LES IMPAYES DE LOYER ART. 32-III DE LA LOI RELATIVE AU DEVELOPPEMENT

Plus en détail

ALLOCATIONS POUR FRAIS D'EMPLOI

ALLOCATIONS POUR FRAIS D'EMPLOI 2041 GP N 50688#14 DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2012 Ce document n'a qu'une valeur indicative. Il ne se substitue pas à la documentation officielle de l'administration. ALLOCATIONS

Plus en détail

LA LOCATION MEUBLEE. Les loyers issus des locations en meublé à usage d'habitation sont généralement exonérés de TVA.

LA LOCATION MEUBLEE. Les loyers issus des locations en meublé à usage d'habitation sont généralement exonérés de TVA. LA LOCATION MEUBLEE La location meublée d'appartements est une activité commerciale, qui relève au titre de l'impôt sur le revenu de la catégorie des BIC (bénéfices industriels et commerciaux) et non de

Plus en détail

Le régime des monuments historiques

Le régime des monuments historiques Cabinet Fiscal Urios André, docteur en droit, Conseil fiscal et patrimonial, conseil en investissement et transactions immobilières Le régime des monuments historiques Le régime des monuments historiques

Plus en détail

NOTE FISCALE DU FIP ARKEON PRE COTATION REGIONS 2013

NOTE FISCALE DU FIP ARKEON PRE COTATION REGIONS 2013 NOTE FISCALE DU FIP ARKEON PRE COTATION REGIONS 2013 La présente note doit être considérée comme un résumé des aspects fiscaux du Fonds d Investissement de Proximité («FIP») dénommé «FIP ARKEON Pré-cotation

Plus en détail

Modifié par LOI n 2008-1425 du 27 décembre 2008 - art. 101 (V)

Modifié par LOI n 2008-1425 du 27 décembre 2008 - art. 101 (V) Article 244 quater B http://legifrance.gouv.fr/affichcodearticle.do;jsessionid=7a84b87f102fd519414ad9f F050584C0.tpdjo11v_2?idArticle=LEGIARTI000020034028&cidTexte=LEGITEXT00000 6069577&dateTexte=20090119

Plus en détail

COMMISSION EUROPÉENNE

COMMISSION EUROPÉENNE COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 02.03.2015 C(2015) 1342 final VERSION PUBLIQUE Ce document est publié uniquement pour information. Objet: Aide d État SA.38536 (2014/N) France Aide fiscale à l investissement

Plus en détail

Point sur la Loi Scellier BBC

Point sur la Loi Scellier BBC Point sur la Loi Scellier BBC Loi Scellier BBC : Principe général Qu'est ce que la loi Scellier BBC? La loi Scellier BBC est apparue au cours de l'année 2009, lorsque les députés ont décidé de «verdir»

Plus en détail

NOTE D INFORMATION SUR LA FISCALITE DU FIP HEXAGONE PATRIMOINE 1 AVERTISSEMENT

NOTE D INFORMATION SUR LA FISCALITE DU FIP HEXAGONE PATRIMOINE 1 AVERTISSEMENT NOTE D INFORMATION SUR LA FISCALITE DU FIP HEXAGONE PATRIMOINE 1 AVERTISSEMENT Il faut considérer la présente note comme un descriptif des caractéristiques fiscales (en vigueur à ce jour) du Fonds d Investissement

Plus en détail

Panorama des principaux crédits et réductions d impôt en faveur des particuliers

Panorama des principaux crédits et réductions d impôt en faveur des particuliers SYNTHESE Fiscal Textes et références Article 199 terdecies- 0 A du Article 885-O V bis du Article 200 du Article 199 tervicies du Article 199 sexvicies du Article 199 septvicies du Article 199 sexdecies

Plus en détail

Plan : PREMIERE PARTIE DROITS D ENREGISTREMENT

Plan : PREMIERE PARTIE DROITS D ENREGISTREMENT Plan : PREMIERE PARTIE DROITS D ENREGISTREMENT 1- Droit d enregistrement sur cession de fonds de commerce 2- Droit d enregistrement sur cession de titres. A/ cession d actions B/ Cession de parts sociales

Plus en détail

NOTE FISCALE DU FIP SPI PROXIMITE 2014

NOTE FISCALE DU FIP SPI PROXIMITE 2014 NOTE FISCALE DU FIP SPI PROXIMITE 2014 La présente note doit être considérée comme un résumé des aspects fiscaux du Fonds d Investissement de Proximité («FIP») dénommé «FIP SPI Proximité 2014» (le «Fonds»)

Plus en détail

SCPI Renovalys 3. Editorial. SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014

SCPI Renovalys 3. Editorial. SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014 SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014 Editorial Les dernières données statistiques sur le marché locatif révèlent finalement que les loyers ont globalement augmenté

Plus en détail

LA RÈGLE DU PLAFOND DE MINIMIS

LA RÈGLE DU PLAFOND DE MINIMIS LA RÈGLE DU PLAFOND DE MINIMIS Les Etat membres de la Communauté européenne accordent des aides à leurs entreprises. Ces aides sont extrêmement diverses. Elles sont accordées par les Etat eux-mêmes mais

Plus en détail

COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES

COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES SUPPRESSION DE L EXONÉRATION EN FAVEUR DES CRÉATIONS OU EXTENSIONS D ÉTABLISSEMENTS SITUÉS DANS LES QUARTIERS PRIORITAIRES

Plus en détail

Comment réduire son ISF grâce à l investissement dans les PME

Comment réduire son ISF grâce à l investissement dans les PME Comment réduire son ISF grâce à l investissement dans les PME Plan du guide I- LES INVESTISSEMENTS CONCERNES a) L investissement direct dans une PME b) L investissement grâce à une société holding c) L

Plus en détail

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DCG UE4 DROIT FISCAL - session 2014 Proposition de CORRIGÉ 2014 dcg-lyon.fr Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DOSSIER 1 TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE - 5 points 1.

Plus en détail

Article 35 Article 36

Article 35 Article 36 «5,7 % des sommes engagées au titre des paris sportifs ;». II. L article 1609 tertricies du même code est ainsi modifié : 1 o Le premier alinéa est supprimé ; 2 o Le deuxième alinéa est ainsi modifié :

Plus en détail

Fiche n o 1. Souscrire au capital d une petite et moyenne entreprise

Fiche n o 1. Souscrire au capital d une petite et moyenne entreprise Fiche n o 1. Souscrire au capital d une petite et moyenne entreprise 1 Une réduction d impôt sur le revenu est applicable en cas de souscription, avant le 31 décembre 2012, au capital d une petite et moyenne

Plus en détail

Le crédit d impôt innovation (CII)

Le crédit d impôt innovation (CII) Le crédit d impôt innovation (CII) Plan de la présentation I. Les grandes lignes de la mesure II. Le champ des activités éligibles III. Les dépenses éligibles IV. L'imputation du crédit d'impôt innovation

Plus en détail

LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER. Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. TABLE DES MATIERES

LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER. Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. TABLE DES MATIERES LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER Objectif(s) : o Pré-requis : o Modalités : o o o Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. Connaissances juridiques.

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES 5 C-4-08 N 61 du 9 JUIN 2008 PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES PAR DES PARTICULIERS. DONS DE TITRES DE SOCIETES ADMIS AUX

Plus en détail

DECRYPTAGE DE L ACTUALITE FISCALE RECENTE

DECRYPTAGE DE L ACTUALITE FISCALE RECENTE Missions comptables Audit légal Audit Contractuel Missions juridiques et fiscales Missions sociales Expertise et conseil de gestion Conseil en organisation Certification ISO Informatique Formation DECRYPTAGE

Plus en détail

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 9 FEVRIER 2012 6 E-4-12

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 9 FEVRIER 2012 6 E-4-12 DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 9 FEVRIER 2012 6 E-4-12 COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTEE DES ENTREPRISES. CONDITIONS GENERALES D APPLICATION. (C.G.I., art. 1586 ter à 1586 nonies)

Plus en détail

Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements?

Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements? Le 27 janvier 2014 Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements? I. POUR LES ENTREPRISES 1.1 Nouvelle taxe exceptionnelle sur les hautes

Plus en détail

ENTREPRISE ET CREDITS D IMPOT. Salon des entrepreneurs 5 février 2014

ENTREPRISE ET CREDITS D IMPOT. Salon des entrepreneurs 5 février 2014 Salon des entrepreneurs 5 février 2014 Quelle est la différence entre une réduction d impôt et un crédit d impôt? La réduction d impôt vient en déduction de l impôt. Dans le cas où le montant de la réduction

Plus en détail

Déclaration Mensuelle des Impôts

Déclaration Mensuelle des Impôts REPUBLIQUE TUNISIENNE MINISTERE DES FINANCES DIRECTION GENERALE DES IMPOTS Déclaration Mensuelle des Impôts Code acte (1) Mois Année N de registre de commerce Identifiant fiscal Identifiant T. V. A. Code

Plus en détail

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2013 du 20 décembre 2012

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2013 du 20 décembre 2012 Les principales dispositions de la loi de finances pour 2013 du 20 décembre 2012 PLAFONNEMENT GLOBAL (CGI. art. 2000 A) Montant du plafonnement global des niches fiscales CGI. art. 2000 A Le montant du

Plus en détail

La Fiscalité de l Épargne Salariale

La Fiscalité de l Épargne Salariale FISCALITÉ La Fiscalité de l Épargne Salariale Le cadre fiscal et social pour l entreprise A - Les versements dans les dispositifs Pour l entreprise Nature du versement Charges sociales et taxes patronales

Plus en détail

TRANSFERT DU DOMICILE FISCAL DE FRANCE AU MAROC

TRANSFERT DU DOMICILE FISCAL DE FRANCE AU MAROC TRANSFERT DU DOMICILE FISCAL DE FRANCE AU MAROC I DETERMINATION DE LA RESIDENCE Au plan fiscal, les conséquences résultant pour un résident et ressortissant français de son installation au Maroc dépendent

Plus en détail

L éligibilité des investissements intermédiés dans le capital des PME :

L éligibilité des investissements intermédiés dans le capital des PME : RIOUX, ANTOINE, PAPONNAUD, DEVINNE Mars 2008 L éligibilité des investissements intermédiés dans le capital des PME : à la réduction d impôt sur la fortune prévue par l article 885-O V Bis du Code Général

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS 5 B-17-01 N 191 du 26 OCTOBRE 2001 5 F.P. / 69 INSTRUCTION DU 17 OCTOBRE 2001 IMPOT SUR LE REVENU. CREDIT D IMPOT POUR L ACQUISITION OU LA LOCATION

Plus en détail

NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés

NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés Champ d'application 1. La présente norme doit être appliquée à la préparation et à la présentation des états financiers consolidés d'un groupe

Plus en détail

REGIME APPLICABLE AVANT LE 1 ER JANVIER 2008 1

REGIME APPLICABLE AVANT LE 1 ER JANVIER 2008 1 RÉGIME DES PERSONNES IMPATRIÉES REGIME APPLICABLE AVANT LE 1 ER JANVIER 2008... 1 REGIME NOUVEAU... 4 A - Personnes concernées... 5 1 Salariés et mandataires sociaux... 5 2 Personnes non salariées... 6

Plus en détail

Votre résidence fiscale est en France. B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013)

Votre résidence fiscale est en France. B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013) Votre résidence fiscale est en France B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013) En France, l impôt sur la fortune, appelé Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), est un impôt qui frappe le patrimoine.

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT ET DE L AMÉNAGEMENT DURABLES Décret n o 2007-1303 du 3 septembre 2007 fixant les règles nationales d éligibilité

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS N 7 DU 14 JANVIER 2010 DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES 5 B-3-10 INSTRUCTION DU 29 DECEMBRE 2009 IMPOT SUR LE REVENU. REDUCTION D IMPOT ACCORDEE AU TITRE DES SOUSCRIPTIONS

Plus en détail

CIRCULAIRE D INFORMATION

CIRCULAIRE D INFORMATION Siège social 33 Rue Gustave Eiffel- ZAC Ravine à Marquet - 97419 LA POSSESSION Tél. 02 62 43 10 43 Fax 02 62 43 16 04 / E-mail : acorex@acorexsa.com Bureau de Saint-Gilles Tél. 02 62 22 58 02 Fax 02 62

Plus en détail

LE REGIME FISCAL DES LOCATIONS MEUBLEES

LE REGIME FISCAL DES LOCATIONS MEUBLEES LA FISCALITÉ DES LOCATIONS EN MEUBLES Article juridique publié le 21/03/2013, vu 10039 fois, Auteur : ASCENCIO Jacques LE REGIME FISCAL DES LOCATIONS MEUBLEES I - L IMPOT SUR LE REVENU A la différence

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS N 6 DU 13 JANVIER 2010 DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES 7 S-2-10 INSTRUCTION DU 29 DECEMBRE 2009 IMPOT DE SOLIDARITE SUR LA FORTUNE. CALCUL DE L IMPOT. REDUCTION DE

Plus en détail

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012 Le projet de Loi de finances pour 2013 présenté en Conseil des Ministres vendredi 28 septembre 2012 constitue la première pierre de l architecture de la politique fiscale du Gouvernement. Il vient bouleverser

Plus en détail

Formulaire de demande d un apport de trésorerie remboursable sur la fin de l année 2015

Formulaire de demande d un apport de trésorerie remboursable sur la fin de l année 2015 MINISTÈRE DE L AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT Direction départementale des territoires Direction départementale des territoires et de la mer Direction de l alimentation, de l agriculture

Plus en détail

Reximmo Patrimoine 2

Reximmo Patrimoine 2 G E S T I O N D E P A T R I M O I N E Reximmo Patrimoine 2 SCPI DE TYPE «MALRAUX» Un investissement indirect dans de l immobilier ancien au cœur des villes historiques Souscription ouverte jusqu au 20

Plus en détail

1. Objet du régime. 1.1. Objectif

1. Objet du régime. 1.1. Objectif Descriptif de régime exempté de notification SA.41018 Taux majoré de crédit d impôt recherche en faveur des entreprises exposant des dépenses de recherche dans les départements d outre-mer, en application

Plus en détail

COMMENT REDUIRE SON IMPOT SUR LE REVENU?

COMMENT REDUIRE SON IMPOT SUR LE REVENU? COMMENT REDUIRE SON IMPOT SUR LE REVENU? 24 novembre 2009 1 PLAN DE L INTERVENTION Introduction 1 ère partie : La Loi Scellier 2 ème partie : La Loi Girardin Industriel 3 ème partie : La souscription au

Plus en détail

SCPI URBAN PIERRE N 3

SCPI URBAN PIERRE N 3 SCPI URBAN PIERRE N 3 La note d information relative à la première augmentation de capital a reçu de l Autorité des Marchés Financiers le visa SCPI n 15-04 en date du 01/04/2015. Elle peut être obtenue

Plus en détail

LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES

LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES FR 52-09 LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES GROUPE DE SOCIÉTÉS : RÉGIME DES SOCIÉTÉS MÈRES ET FILIALES Suppression de la possibilité de

Plus en détail

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 30 MARS 2012 6 C-6-12

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 30 MARS 2012 6 C-6-12 DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 30 MARS 2012 6 C-6-12 PLAFONNEMENT DE LA COTISATION DE TAXE FONCIERE SUR LES PROPRIETES BATIES AFFERENTE A L HABITATION PRINCIPALE EN FONCTION DES

Plus en détail

SCPI URBAN PIERRE N 3

SCPI URBAN PIERRE N 3 SCPI URBAN PIERRE N 3 La note d information relative à la première augmentation de capital a reçu de l Autorité des Marchés Financiers le visa SCPI n 15-04 en date du 01/04/2015. Elle peut être obtenue

Plus en détail

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2014 publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2014 publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013 Les principales dispositions de la loi de finances pour publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013 IMPÔT SUR LE REVENU Barème CGI. art.197 Décote CGI. art. 197 Barème non revalorisé en 2012 et 2013

Plus en détail

L immobilier en centre ville

L immobilier en centre ville La note d information de la SCPI URBAN PATRIMOINE 2 a reçu le visa de l AMF n 11-37 en date du 18/10/2011 ; elle peut être obtenue gratuitement auprès de la Société de Gestion par demande adressée à :

Plus en détail

Personnes physiques domiciliées hors de France

Personnes physiques domiciliées hors de France SECTION 3 Personnes physiques domiciliées hors de France 1. À condition que la valeur nette de leur patrimoine imposable soit supérieure à la limite de la première tranche du tarif fixé à l'article 885

Plus en détail

L immobilier en centre ville

L immobilier en centre ville SCPI «Scellier BBC Intermédiaire*» L immobilier en centre ville Mise à jour - 31 janvier 2012 *Le dispositif fiscal «Scellier BBC Intermédiaire» offre au souscripteur une réduction d impôt en contrepartie

Plus en détail

La Retenue à la source obligatoire en Tunisie : Article 52 du Code de l IS et de l IRPP (à jour jusqu à la Loi de finances 2008)

La Retenue à la source obligatoire en Tunisie : Article 52 du Code de l IS et de l IRPP (à jour jusqu à la Loi de finances 2008) La Retenue à la source obligatoire en Tunisie : Article 52 du Code de l IS et de l IRPP (à jour jusqu à la Loi de finances 2008) Objet Article Dispositions Taux Principe 52-I Règle générale Hôtels Bureaux

Plus en détail

Les principales dispositions du projet de loi de finances pour 2014 adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013

Les principales dispositions du projet de loi de finances pour 2014 adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013 Les principales dispositions du projet de loi de finances pour adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013 IMPÔT SUR LE REVENU Barème CGI. art.197 Décote CGI. art. 197 Barème

Plus en détail

Investir dans une PME

Investir dans une PME ISF 2009 Investir dans une PME Réunion d information Jeudi 26 Mars 2009 1 Les intervenants Valérie Pruvost Gestion de Patrimoine Conseil en Investissements Financiers 06 86 37 78 79 -conseil-finance@orange.fr

Plus en détail

NOTE SUR LA FISCALITE DU FIP NEXTSTAGE RENDEMENT 2021 (2014)

NOTE SUR LA FISCALITE DU FIP NEXTSTAGE RENDEMENT 2021 (2014) NOTE SUR LA FISCALITE DU FIP NEXTSTAGE RENDEMENT 2021 (2014) La présente note doit être considérée comme un résumé des aspects fiscaux du Fonds d Investissement de Proximité ("FIP") dénommé "NextStage

Plus en détail

URBAN VITALIM SCPI «PINEL»

URBAN VITALIM SCPI «PINEL» URBAN VITALIM La note d information prévue par le Code Monétaire et Financier a obtenu de l Autorité des Marchés Financiers le visa SCPI n 15-06 en date du 12/05/2015. Elle peut être obtenue gratuitement

Plus en détail

3. JAPON - FRANCE - Convention fiscale - Ratification du protocole - Entrée en vigueur

3. JAPON - FRANCE - Convention fiscale - Ratification du protocole - Entrée en vigueur Lettre d'information - Janvier 2008 ENTREPRISES 1. LUXEMBOURG - FRANCE - Convention fiscale - Ratification du protocole 2. UE - FRANCE - Procédure en manquement - Taxation de l'électricité et de l'énergie

Plus en détail

OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP

OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP La Note Juridique automne 2014 OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP Investir au capital d une société start-up est risqué mais nécessaire au développement de l activité des entreprises françaises.

Plus en détail

Les nouvelles modalités d imposition des dividendes perçus par des personnes physiques

Les nouvelles modalités d imposition des dividendes perçus par des personnes physiques Les nouvelles modalités d imposition des dividendes perçus par des personnes physiques Depuis le 1er janvier 2005, de nouvelles modalités de taxation s appliquent aux dividendes distribués par les sociétés

Plus en détail

1) L impôt sur le revenu des personnes physiques

1) L impôt sur le revenu des personnes physiques DIRECTION DE LA LEGISLATION FISCALE Sous-Direction E - Bureau E 2 139, RUE DE BERCY - TELEDOC 568 75572 PARIS CEDEX 12 DLF/E/DO/2006000762 Fiscalités étrangères FE n 11/06 Anne Galmace 01 53 18 92 24 Fax

Plus en détail

POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT D ACTIONS INCITATIVES

POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT D ACTIONS INCITATIVES POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT Champ d application de la politique Les options d achat d actions incitatives servent à récompenser les titulaires d option pour les services qu ils fourniront à l émetteur.

Plus en détail

Régime social et fiscal des primes d intéressement

Régime social et fiscal des primes d intéressement Régime social et fiscal des primes d intéressement Les primes d intéressement constituent pour le salarié un complément de rémunération. Cependant, afin de favoriser la mise en place d un régime d intéressement

Plus en détail

Actualité Juridique & Fiscale

Actualité Juridique & Fiscale Octobre 2012 2012 Actualité Juridique & Fiscale Sommaire Sommaire Projet de loi de finances 2013 I - Mesures concernant directement l assurance-vie II - Autres mesures relatives à la fiscalité du patrimoine

Plus en détail

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 - Mesures concernant le patrimoine - Mesures concernant l assurance vie - Zoom sur quelques dispositions du Projet de Loi de Finances

Plus en détail

L évolution de l article 210 E du Code Général des Impôts. Jean-Christophe Bouchard, MRICS NMW avocats

L évolution de l article 210 E du Code Général des Impôts. Jean-Christophe Bouchard, MRICS NMW avocats L évolution de l article 210 E du Code Général des Impôts Jean-Christophe Bouchard, MRICS NMW avocats Disclaimer Ce document a été préparé par NMW avocats dans un but purement informatif et ne contient

Plus en détail

4. Déduction des intérêts d emprunt pour l acquisition de la résidence principale

4. Déduction des intérêts d emprunt pour l acquisition de la résidence principale Lettre d'information - Septembre - Octobre 2007 MESURES FISCALES ET PATRIMONIALES EN FAVEUR DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU POUVOIR D ACHAT ENTREPRISES 1. Défiscalisation des heures supplémentaires 2. Parachutes

Plus en détail

Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété.

Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété. LE PSLA Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété. Le processus d accession se déroule en deux phases : Une phase locative qui dure de 6 mois à 2 ans

Plus en détail

(Bâtiment Basse Consommation)

(Bâtiment Basse Consommation) PREMELY Habitat 3 BBC (Bâtiment Basse Consommation) SCPI DE TYPE «SCELLIER BBC» Prorogation de la commercialisation jusqu au 20 décembre 2012. La période de souscription de PREMELY Habitat 3 BBC, prévue

Plus en détail

FIP ISATIS DÉVELOPPEMENT N 2

FIP ISATIS DÉVELOPPEMENT N 2 NOTE SUR LA FISCALITÉ DU FONDS FIP ISATIS DÉVELOPPEMENT N 2 Fonds d Investissement de Proximité agréé par l Autorité des Marchés Financiers (Article L. 214-31 du Code Monétaire et Financier) Société de

Plus en détail

Fiscalité Tout ce qu il faut savoir sur l ISF

Fiscalité Tout ce qu il faut savoir sur l ISF Conférence débat Mercredi 14 mai 2014 Fiscalité Tout ce qu il faut savoir sur l ISF L Impôt Sur la Fortune (ISF) est un impôt annuel dû par les personnes physiques dont le patrimoine net (actif - passif),

Plus en détail

DISPOSITIF RÉGIONAL D AIDES AUX ENTREPRISES CULTURELLES

DISPOSITIF RÉGIONAL D AIDES AUX ENTREPRISES CULTURELLES Page 1 Axe Service instructeur Dates délibération Une nouvelle dynamique économique Conseil Régional Direction des Affaires Culturelles et Sportives I. Objectifs et descriptif de la mesure a) Objectifs

Plus en détail

Régime fiscal de la marque

Régime fiscal de la marque 29 avril 2008 Régime fiscal de la marque Par Véronique STÉRIN Chargée d études et de recherche Institut de recherche en propriété intellectuelle-irpi et Valérie STÉPHAN Responsable du département fiscal-dgaepi

Plus en détail

11 Détermination de votre résultat fiscal 2012

11 Détermination de votre résultat fiscal 2012 11 Détermination de votre résultat fiscal 2012 Six nouveaux retraitements extra-comptables MC 816, 817, 939-1, 1880, 1918-4, 2153-1, 2220-2, 2857 PAR LES AUTEURS DU MEMENTO ANNE-LYSE BLANDIN, Associée,

Plus en détail

PremeLY Habitat 3 BBC

PremeLY Habitat 3 BBC PremeLY Habitat 3 BBC (Bâtiment Basse Consommation) SCPI DE TYPE «SCELLIER BBC» souscription ouverte jusqu au 20 décembre 2011 La clôture de la période de souscription pourra intervenir par anticipation

Plus en détail

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES CONTRIBUTION ÉCONOMIQUE TERRITORIALE 2012

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES CONTRIBUTION ÉCONOMIQUE TERRITORIALE 2012 N 14108*03 N 1327-CET-SD (10-12) @internet-dgfip TIMBRE A DATE DU SERVICE DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES CONTRIBUTION ÉCONOMIQUE TERRITORIALE 12 DEMANDE DE PLAFONNEMENT EN FONCTION DE LA VALEUR

Plus en détail

La nouvelle taxe professionnelle «La Contribution Economique Territoriale»

La nouvelle taxe professionnelle «La Contribution Economique Territoriale» La nouvelle taxe professionnelle «La Contribution Economique Territoriale» PARTIE 1 : La cotisation foncière des entreprises (CFE) LES ELEMENTS IMPORTANTS A RETENIR Elle touche, en principe, toutes les

Plus en détail

Présentation de la loi de finances 2013

Présentation de la loi de finances 2013 Expertise Comptable Audit Social Juridique Notre vocation est de mesurer la valeur Notre ambition, vous aider à la créer Conseils Présentation de la loi de finances 2013 Actualités sociales et fiscales

Plus en détail

Les intérêts des comptes courants d associés Novembre 2013

Les intérêts des comptes courants d associés Novembre 2013 Les intérêts des comptes courants d associés Novembre 2013 Les Intérêts des Comptes Courants d Associés- Généralités 2 PAGES Généralités 3 Champs d application 5 La libération totale du capital 6 Le taux

Plus en détail

Cabinet d Avocat Patrick DUPIRE

Cabinet d Avocat Patrick DUPIRE Cabinet d Avocat Patrick DUPIRE Avocat au Barreau DIPLOME DE L INSTITUT DE DROIT DES AFFAIRES D.E.S.S. DE FISCALITE DES ENTREPRISES DIPLOME JURISTE CONSEIL D ENTREPRISE LE CHOIX D UN PACTE D ASSOCIES DANS

Plus en détail

Nous présentons ici les caractéristiques communes aux deux dispositifs puis leurs spécificités à jour au 1 er septembre 2009.

Nous présentons ici les caractéristiques communes aux deux dispositifs puis leurs spécificités à jour au 1 er septembre 2009. Le Pass foncier Introduction Conçu par les partenaires sociaux du 1% logement et mis en place par une convention signée entre l UESL et l Etat en décembre 2006, le Pass foncier 1 est un mécanisme destiné

Plus en détail

RÉSUMÉ DES MESURES FISCALES DU BUDGET DU QUÉBEC DU 26 MARS 2015

RÉSUMÉ DES MESURES FISCALES DU BUDGET DU QUÉBEC DU 26 MARS 2015 LE RÉSEAU DES SERVICES DE COMPTABILITÉ ET DE FISCALITÉ DE L'UPA RÉSUMÉ DES MESURES FISCALES DU BUDGET DU QUÉBEC DU 26 MARS 2015 AVIS Prenez note que les mesures fiscales du budget du Québec ne sont pas

Plus en détail

Crédit d impôt en faveur de l agriculture biologique

Crédit d impôt en faveur de l agriculture biologique Crédit d impôt en faveur de l agriculture biologique Note d information et d analyse FNAB Paris, le 10 avril 2014 Mode d emploi du dispositif CI-Bio pour les exercices 2011 à 2014 (pour les déclarations

Plus en détail

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013 Réunions patrimoniales Janvier Loi de Finances pour 2013 et 3 ème Loi de finances Rectificative pour 2012 Le présent document vous est transmis à titre personnel, il a été réalisé sur la base de l environnement

Plus en détail

Cercle Patrimonial. Débat sur la Fiscalité

Cercle Patrimonial. Débat sur la Fiscalité Cercle Patrimonial Débat sur la Fiscalité Oujda, le 10 octobre 2013 Cadre légal marocain d imposition des salariés Benchmark sur les différents modèles de la fiscalité des produits de retraite (1/4) Dans

Plus en détail

Appel à projets Incubation et capital-amorçage des entreprises technologiques de mars 1999 L'appel à projets est clos

Appel à projets Incubation et capital-amorçage des entreprises technologiques de mars 1999 L'appel à projets est clos 1 sur 7 Appel à projets Incubation et capital-amorçage des entreprises technologiques de mars 1999 L'appel à projets est clos Présentation générale Le ministère chargé de la recherche et de la technologie

Plus en détail

REFORME DE LA FISCALITE DU PATRIMOINE (communication du 18/07/2011)

REFORME DE LA FISCALITE DU PATRIMOINE (communication du 18/07/2011) REFORME DE LA FISCALITE DU PATRIMOINE (communication du 18/07/2011) En l absence d un accord sur le projet de réforme du patrimoine, le Gouvernement a convoqué une commission mixte paritaire afin d établir

Plus en détail

PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 :

PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 : PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 : REGIME D IMPOSITION DE DROIT COMMUN Les plus-values réalisée en 2013 seront, en principe, imposables au barème progressif de l impôt sur le revenu dès

Plus en détail

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal»

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Ce qu il faut retenir Article 74 de la loi de finances pour 2006 Dans la situation actuelle, il peut arriver que le montant total

Plus en détail