Nouveaux budgets 2/7. Nouvelle identité visuelle - territoire de communication. Nouveau journal des anciens

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1 Nouveaux budgets BA vue de l'intérieur BA côté artistes

2 2/7 Nouveaux budgets Nouvelle identité visuelle - territoire de communication Nouveau journal des anciens Identité visuelle - territoire de communication - site internet - Marketing viral Identité visuelle - territoire de communication Nouvelle ligne de packaging grande distribution

3 BA vue de l'intérieur 3/7 aussi appelée "la méthode de travail", "le taff". Chez Bonne Année, l'organisation, c'est le plus important. Le secret : une mécanique bien rodée qui va à l'essentiel : le client briefe le commercial, le commercial briefe le créatif. Le créatif râle parce qu'il n'aura jamais le temps. Le patron est d'accord avec le créatif mais aussi avec le client et propose que tout le monde se débrouille. Alors, le créatif fait une maquette qu'il présente au commercial en expliquant que c'est ça ou rien. Le commercial la présente au client. Le client est bien content mais il voudrait quand même changer 2 ou 3 choses. Le commercial est super d'accord. Le commercial débriefe le créatif, qui râle parce qu'il n'aura jamais le temps. Le créatif fait alors un grand discours sur le génie bafoué, et passe le dossier à l'exé qui n'a plus qu'à finaliser la chose sans emm... son monde avec des détails. L'esprit, chez Bonne Année, c'est le plus important. La grosse différence avec les autres agences, c'est que l'esprit n'a rien à voir avec les autres agences. C'est à peu près tout ce qu'on peut en révèler. Nulle part ailleurs il n'est plus brillant, plus vif, plus convivial, plus... Différent. Paradoxalement c'est la grande fierté de l'agence, alors que la fierté n'est pas du tout dans l'esprit de l'agence. On l'appelle chef de pub, ou des fois on l'appelle "Bérengère" ou "Amandine". Un chef de pub ne vend rien : il conseille, il réfléchit, il devise, il facture, il sent bon, il offre, il est d'accord. Comment reconnaître un chef de pub? Facile : il ne comprend rien, l'explique mal, et revient après quelques jours avec le contraire de ce qu'on lui a demandé à la base. Phrase préférée d'un chef de pub : "j'ai-rendez-vous-à-17h-je-sais-pas-si-je-repasse". Phrase à éviter : "rendez-vous à 18 H 30". Plus créatif que le créatif, le client a toujours les meilleures idées! aussi appelé cher client, ami, mécène... Plus créatif que le créatif, il a les meilleures idées. Plus commercial que le commercial, il sait toujours ce qu'il faut faire... Et combien ça doit coûter. Le client aurait pu travailler dans la pub, mais il était trop intelligent pour cela. La force du client : il sait faire partager son point de vue, généralement excellent. Heureusement qu'il est là pour relever le niveau! Phrase préférée du client : "oui". Phrase à éviter : "non".

4 BA vue de l'intérieur 4/7 aussi appelé Maître Cappelo, la plume, l'intello de service... Le concepteur rédacteur, chez Bonne Année, c'est tout simplement la personne la plus importante. C'est lui qui écrit les textes drôlement beaux et pleins d'émotion, du genre de celui que vous parcourez en ce moment même. Généralement journaliste raté, écrivain sans succès, poète vendu à la solde du grand capital, le concepteur rédacteur aime se faire plaisir en expliquant de manière compliquée les choses les plus simples. Phrase préférée : une phrase de lui, peu importe laquelle. Phrase à éviter : n'importe quelle phrase commençant par "et si on disait plutôt...". aussi appelé le D.A, penseur, maître, Pitt, Pierre-Etienne... Le créatif est celui qui a les idées. On l'envie, on l'admire. Moins qu'il ne s'admire lui-même, mais pas loin. On le flatte aussi, car le créatif est susceptible. Le créatif sait tout, connaît tout, a tout vu, tout fait. D'un naturel sensible, le créatif est un incompris notoire, qui n'a jamais le temps. Heureusement, son statut d'artiste le protège des vaines contingences matérielles (délai, coût, bon sens...). Phrase préférée d'un créatif : "j'adore ce que tu fais". Phrase à éviter en présence du créatif : "j'ai eu une idée". aussi appelée "brainstorming", "concertation", "point"... Chez Bonne Année, la réunion, c'est le plus important. Le principe est simple : réunir le créatif, le commercial, le patron et la machine à café dans la même pièce, pour trouver des idées. Le stagiaire peut venir aussi. La première idée du créatif, c'est toujours d'expliquer qu'il n'a pas le temps. Et dès lors une saine émulation se met en marche. Au bout de quelques dizaines de minutes, on peut enfin raconter ses souvenirs, parler des vacances, dire des trucs méchants sur l'éxé qui travaille pendant ce temps là. A la fin de la réunion, on se met d'accord pour refaire dès que possible une réunion, trop heureux de "mieux voir ce qu'il faut faire". aussi appelé big boss, cher Philippe et des fois "chef oui chef"... Pourtant à l'agence il n'y a pas de hiérarchie, pas de patron. C'est vrai : c'est le patron qui l'a dit! Il y a juste un gars adorable et toujours bronzé qui a une plus grosse voiture, qui arrive plus tard, qui part plus tôt et qui gagne beaucoup plus d'argent que les autres. Tout le monde rit à ses très bonnes blagues. Phrase préférée du patron : "j'ai eu la même idée". Phrase à éviter en présence du patron : "j'ai eu une autre idée". Le créatif sait tout, connaît tout, a tout vu, tout fait

5 BA vue de l'intérieur 5/7 aussi appelée "l'autre agence", "les méchants", "chers confrères"... Chez Bonne Année, la concurrence c'est le moins important. Normal elle n'existe pas, ils sont moins forts. La preuve? La concurrence n'est pas très futée : elle croit que c'est nous, la concurrence. La concurrence aimerait avoir le créatif, le commercial, le patron, l'esprit de l'agence Bonne Année. Mais évidemment cen'est pas possible. Alors elle se rattrape en essayant de piquer les clients de Bonne Année, heureusement trop intelligents pour se laisser faire. aussi appelé imprimeur, graveur, illustrateur... Chez Bonne Année, c'est la personne la plus importante. C'est à lui qu'on explique mal ce qu'on a pas compris du tout en lui précisant que, bon sang, c'est quand même pas compliqué. La mission du fournisseur c'est de voler à l'agence toute la marge gagnée à la sueur du front de l'exé, en ne faisant finalement pas grand chose. aussi appelé "saleté", "ordinateur", "truc qui déconne". Chez Bonne Année, c'est l'appareil le plus important, après la machine à café. Celui que tout le monde fixe à longueur de journée. Plus susceptible qu'un créatif, plus têtu qu'un client, plus compliqué qu'un commercial, plus méprisé qu'un stagiaire, plus cher qu'un fournisseur, c'est lui qui fait tout. Son principal avantage : procurer à bon compte une excuse de rêve quand quelque chose ne marche pas. Un mail qui n'arrive pas? Une correction pas faite? Un bleu qui vire à l'orange? Un retard de 3 jours? Ne cherchez pas, c'est toujours, toujours, toujours la faute de l'ordinateur. Phrase préférée de l'ordinateur : "pomme-q". Phrase à éviter : "pomme-i". aussi appelée consultation, appel d'offre, concours, loterie... La Compèt, chez Bonne Année, c'est le plus important. Une compèt, c'est quand un client qui sait ce qu'il veut demande à 23 agences de travailler gracieusement sur son projet. Il y a 2 sortes de compèt : celles qu'on gagne parce qu'on est les meilleurs, et celles qu'on perd, parce que le client n'a pas bien compris nos super-mégas idées. La concurrence n'est pas très futée : elle croit que c'est nous la concurrence

6 BA vue de l'intérieur 6/7 aussi appelé coco, machin, c'est quoi au fait ton nom... Car ici comme dans toute agence digne de ce nom, il y a un stagiaire, attiré par les paillettes, le strass, les lumières de la publicité. Son rôle : faire croire que l'agence emploie plein de monde quand un client rend une visite. Le stagiaire travaille beaucoup, car un jour il sera créatif, commercial, patron... C'est sûr, c'est certain. En attendant, il cherche une bonne idée. Parfois, exceptionnellement, il en a une. Dans ce cas, fort aimablement, le créatif change juste un petit truc, comme ça c'est le créatif qui a eu une bonne idée. Phrase préférée du stagiaire : "on va le présenter au client". Phrase à éviter : "non rémunéré". Le coin découpe chez Bonne Année, mine de rien, c'est le coin le plus important. Celui où l'éxé et le stagiaire découpent patiemment le papier imprimé pour en faire un livret, une boîte, un catalogue... Parsemé de chutes en tout genre, puant la colle en bombe et la souffrance de celui qui se plante un cutter dans le doigt, l'endroit où le rêve se transforme douloureusement en réalité. aussi appelé exé, esclave graphique, KTy L'éxé, chez Bonne Année, est la personne la plus importante. Elle sert à défouler les nerfs de tout le monde. Sa mission est de fignoler les détails techniques d'un document, pendant que les autres lui jettent des cacahuètes et se moquent du côté abrutissant de son métier. Payée une misère, l'éxé n'a pas d'idées, le créatif est là pour ça. Son seul droit consiste à obéir aux commerciaux, aux clients, voir même au stagiaire. Véritable "ouvrier de la publicité", l'éxé fait pitié et gémit perpétuellement sur les tâches qu'on lui confie. Phrase préférée de l'éxé : "toi y en a faire un pdf de ça". Phrase à éviter : "réfléchis un peu". aussi appelé BA! Le rôle du stagiaire, faire croire que l'agence emploie plein de monde quand un client rend visite Les voeux chez Bonne Année, c'est le moment le plus important! C'est quand l'agence fait sa propre pub celui où le créatif se déclare en petite forme, le commercial se transforme en client, le patron ne sait plus ce qu'il veut, l'éxé soupire, le stagiaire pense qu'il va enfin pouvoir caser une idée. Accessoirement, les voeux c'est surtout l'occasion de dire Bonne Année à tout le monde, des fois que certains n'auraient pas bien compris que le nom de l'agence, c'est Bonne Année. Gros malins va...

7 7/7 BA coté artistes Année de naissance. Aujourd hui peintre, mais artiste au sens large depuis toujours. Poussé par un besoin viscéral d expression, il se tournera d abord vers le théâtre avant de devenir portraitiste chez Walt Disney. Un parcours qui enrichira immédiatement ses œuvres dès 1997, date à laquelle il décida de se consacrer exclusivement à la peinture. Se qualifiant lui-même comme simple instrument au service de l émotion, il livre des peintures figuratives, abondantes, colorées et visionnaires. Traitant de la femme-objet aussi bien que du Tour de France, de la société de consommation que de la tauromachie, Charles Bataille est un boulimique de liberté et chacun de ses tableaux est une perle de sincérité, d humour et d inspiration. "Je n ai pas d autre règle que celle de travailler, d être sincère et à l écoute de mon inspiration et de la peinture qui souvent me suggère le chemin à prendre". Souvent quand je démarre une toile, c est l intention, l humeur générale de l oeuvre qui en est le moteur. Je ne sais réellement ce qui sera sur la toile à la fin mais je sais ce qu elle doit dégager. C est souvent ma peinture qui me guide, la trace d un coup de pinceau. Je n ai jamais de plan ou de croquis très définis. Mon énergie se canalise directement sur la toile. Il en va de même pour les techniques. Je peux démarrer un tableau avec l intention d un travail en aplat pour finalement la réaliser en volume et matière si l évolution de l œuvre me l inspire. Ma seule discipline en dehors d une rigueur quotidienne au travail est de laisser libre cours à mon inspiration. www. nanoimage.fr/charlesbataille.html