Hôtel de glace en 2001

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Hôtel de glace en 2001"

Transcription

1 V O L V I I I, N o 1 2 L e 2 f é v r i e r C I T É U N I V E R S I T A I R E, C A P - R O U G E, Q U É B E C, S A I N T E - F O Y, S I L L E R Y Première nord-américaine à Québec Hôtel de glace en 2001 Danny Poulin Québec Dès janvier 2001, la région de Québec aura son hôtel de glace. Quatre ans de travail acharné auront permis aux trois promoteurs de voir leur rêve se concrétiser. sommes maintenant prêts», a lancé «Nous l un des pro m o t e u rs du pro j e t, Francis Léonard, l o rs d un entretien téléphonique a c c o rdé à L EX E M P L A I R E. Les associés de M. Léonard sont les hommes d affa i res Ja c q u e s Desbois et Yvon Guérard. Selon l échéancier prévu, l e s travaux d une durée de quatre à six semaines doivent débuter dans les p re m i e rs jours de décembre En raison du cl i m at, l hôtel sera démoli tous les ans, tout comme en S u è d e, et sa durée d ex p l o i t at i o n sera de trois mois, soit de janvier à mars. L idée proposée par Ja c q u e s D e s b o i s, spécialiste dans la construction d igloos, et soumise à l O ffice du tourisme en 1996, a p rogressé considérabl e m e n t. «Nous avons obtenu les dern i è re s c o n fi rm ations des part e n a i re s fi n a n c i e rs, et nous possédons les atouts nécessaires pour concrétiser notre rêve», a ajouté M. Léonard. Modèle suédois Les trois hommes d affa i res ont signé récemment une entente d ex cl u s ivité de trois ans avec les gens de la Suède, qui possèdent un hôtel du genre à Jukkasjarvi. Par ce c o n t rat, les fab ri q u a n t s québécois pourront se s e rvir des moules de construction. De plus, un échange de m a i n - d o e u v re perm e t t ra aux Suédois de ve n i r aider les ingénieurs et a rchitectes québécois a fin d implanter le conc ept à Québec. Mais au préalabl e, ces dern i e rs iront en Suède pour collaborer à la prochaine édition de l hôtel de glace suédois. Les retombées économiques seront fort importantes pour la région de Québec. Les actionnaires ont besoin de $ pour la première année d ex p l o i t at i o n, dont $ s e rv i ront uniquement pour la c o n s t ruction. Des fonds initiaux fo u rnis par les actionnaire s, l app o rt financier de commanditaire s du secteur privé et une aide des diff é rents paliers go u ve rn e m e n t a u x ont permis de mener à terme ce p rojet. Pa rmi les autres reve nu s, des visites quotidiennes de l hôtel s e ront organisées pour les ge n s intéressés. Sans vouloir devancer sa c o n f é rence de pre s s e, prévue pour les pro chaines semaines, Fra n c i s L é o n a rd a mentionné que des compagnies à visibilité intern at i o n a l e p o u rraient s associer au p ro j e t. La clientèle re ch e r- chée par les pro m o t e u rs est constituée en part i e de touristes étra n ge rs. «Les retombées sont i n c a l c u l abl e s, mais elles sero n t fo rt importantes pour la région de Québec et même pour l ensembl e de la prov i n c e. Bien que nous ne L hôtel de glace québécois ressemblera en tous points à ce modèle suédois, érigé chaque année depuis s oyons pas prêts à pre n d re les r é s e rvat i o n s, j ai déjà reçu des demandes pour l an pro ch a i n, et les objectifs de ventes sont déjà surp a s s é s», a enchaîné M. Léonard. Pour sa part, la dire c t rice des c o m mu n i c ations de la Chambre de c o m m e rce et d industrie du Québec métro p o l i t a i n, S y l v i e G i ro u x, se dit enthousiaste à propos du projet et estime que cet hôtel sera favo rable à l économie de la régi o n $ par nu i t Pendant la pre m i è re année, 2 2 p e rsonnes pourront séjourn e r s i multanément à l hôtel de glace. Le tarif quotidien dev rait re s s e m- bler à celui qui prévaut en Suède a c t u e l l e m e n t, soit 165 $ par pers o n n e. Petits mat e l a s, peaux de fo u rru re et sacs de couch age s e ront mis à la disposition des ave n t u ri e rs. Pour ce qui est du site, il n est pas encore connu. To u t e fo i s, Courtoisie Ice hotel M. Léonard rejette d emblée la possibilité que son igloo géant p renne la place du château du B o n h o m m e, d evant le Pa rl e m e n t. «Le Carn aval n a pas les moye n s de s associer à notre projet et de toute façon ils ne sont actifs que deux semaines par année.» M. Léonard a également c o n fi rmé que l hôtel sera construit en banlieue de la ville. De cette fa ç o n, les touristes pourro n t s adonner aux nombreux sport s d hiver plus accessibles en région. u n i v e r s i t é s p o r t s page 3 page 5 page 9 page 15

2 2 R é g i o n a l Jacques Langlois, nouveau président de la CUQ Grands changements à venir Courtoisie Yanick Poisson Beauport Élu à la présidence de la communauté urbaine de Québec jusqu en 2002, le maire de Beauport, M. Jacques Langlois, entend profiter de son mandat pour apporter de grands changements à l organisme. plans de ge s t i o n ont plus de 30 ans et «Nos il est temps que nous les révisions et que nous y ap p o r- tions certaines modifications», a-til affi rmé au cours d un entre t i e n avec L E xe m p l a i re. Celui-ci ve u t surtout, dès le mois de février, s attarder aux secteurs économiques et environnementaux. Natif de Beauport, M. Langlois a étudié en droit à l Unive rsité de Sherbrooke de 1969 à Après avoir pratiqué comme notaire pendant douze ans, il s est lancé en politique et a été élu maire de Beauport en novembre 1984 et premier vice-président de la CUQ en M a l gré le fait qu il soit président de la CUQ, Jacques Langlois ne compte pas pour autant délaisser la ville dont il est le maire. «Bien que nous ayons déjà réglé c e rtains points importants à l intérieur de B e a u p o rt, n o t a m m e n t l ap p rovisionnement en eau potabl e, l a m é n agement de nouvelles politiques sport ives et cult u relles et la réduction de plus de 20 % de la dette de la Vi l l e, je prévois re fa i re cert a i n e s rues de la municipalité et e ffectuer un certain réaménagement urbain dès que le go u ve rn e- ment québécois nous aura envoy é les subventions demandées.» D epuis sa nomination à la m a i ri e, Jacques Langlois a complètement changé l image de la Jacques Langlois a complètement changé l image de la Ville de Beauport. Ville de Beauport. En effe t, il a e n t re autres permis à Beauport de d evenir la dixième ville la plus populeuse du Québec (selon les d e rn i è res statistiques du G o u ve rnement prov i n c i a l ), il a accentué la valeur immobilière de la municipalité (de M $ à plus de deux m i l l i a rds) et il a fait de sa Ville la lauréate du p rix Dollar Mori n, p ri x d é c e rné à la ville aya n t le plus contri bué pour le b é n é vo l at au Québec. M. Langlois a déploré le fait que le go u ve rn e- ment de Lucien Bouch a rd ait i nvesti dans la région métro p o l i- taine de Montréal, a l o rs qu il a laissé la Vieille Capitale pour c o m p t e. «Montréal a déjà re ç u p l u s i e u rs milliards de dollars en s u bventions go u ve rn e m e n t a l e s a l o rs que nous, nous at t e n d o n s t o u j o u rs notre premier million», a-t-il lancé. Christine Laro u c h e «Nous voulons donner plus de place aux jeunes dans l adm i n i s t ration publique et politique de la ville», a affi rmé l instigat e u r de ce pro j e t, Jacques Jobin. Selon l u i, les jeunes sont un peu oubl i é s à Québec. Pour cette ra i s o n, la Vi e i l l e C apitale a l intention de créer la Commission «Jeunes et Vi l l e». Elle regro u p e ra une dizaine de jeunes provenant de diff é re n t s groupes et milieux. En plus de cette Commission, d a u t re s s i é ge ront sur les comités consult atifs de la Ville et infl u e n c e ro n t le Conseil mu n i c i p a l. Ces jeunes auront pour mandat de réfl é chir et de re c o m m a n d e r des outils, des moyens et des politiques afin de donner plus de visibilité à leurs groupes d âges. Sur les comités déjà ex i s t a n t s, c o m m e celui de la Communauté urbaine Comités consultatifs de la Ville de Québec Place aux jeunes de 16 à 25 ans Québec Afin de donner plus de visibilité à la jeunesse, plusieurs personnes âgées entre 16 et 25 ans siégeront bientôt sur les comités consultatifs de la Ville de Québec. de Québec, la Ville s assure ra de r é s e rver un siège à un jeune. «Les candidats seront ch o i s i s selon les re c o m m a n d ations d i n t e rvenants auprès des gro u p e s de jeunes. Ils dev ro n t ê t re rep r é s e n t atifs de leur milieu», a laissé e n t e n d re M. Jobin. En e ffe t, ces interve n a n t s d ev ront re c o m m a n d e r une personne qui est très impliquée et qui saura fa i re des pro p o s i t i o n s p e rt i n e n t e s. «C est un projet vra i m e n t i n t é re s s a n t, s u rtout que nous avions proposé la même chose en août Ce Conseil existe pour aider les jeunes à fa i re entendre leur cause au go u ve rn e m e n t», a lancé la vice-présidente du Conseil permanent de la jeunesse de Québec, M a ri e - C l a u d e M é n a rd. Les candidats devront être représentatifs de leur milieu. A fin de donner l exemple aux a u t res mu n i c i p a l i t é s, le maire Je a n - Paul L Allier présentera le p rojet au Sommet de la jeunesse qui se tiendra du 21 au 23 févri e r p ro ch a i n. Systèmes diff é rents dans les autres villes C ep e n d a n t, il semble que les systèmes consultatifs des autre s villes ne concordent pas tous avec celui de Q u é b e c. «Québec n a pas exactement la même ch a rte que nous. Elle a plusieurs comités c o n s u l t atifs alors que nous n en avons q u u n», a fait re m a r- quer le gre ffier de la Ville de Sainte-Foy, René Damphousse. Ce dernier a aussi mentionné que le comité de Ste-Foy re n o u- ve l l e ra bientôt le mandat de ses m e m b res. Leur mandat étant de deux ans, il n y aura donc pas de s i è ge disponible pour un jeune avant les deux pro ch a i n e s a n n é e s. C a rn aval de Québec Débuts modestes Jérome Caron C est devant une foule peu nombreuse mais très enthousiaste que le Carnaval de Québec a débuté officiellement vendredi dernier, alors que Bonhomme a fait son entrée dans la Ligne du temps nouvellement conçue. (J.C.) distribution Cité universitaire : Bonenfant, Casau lt, D e Koninck, D esjardins, Palasis-Prin ce, PEPS, Pouliot, Résidences, Vachon, V a n d r y. Ville de Québec : Édifice de la Fabrique, Pizzédélic, La Tribune, Tur f, St-Alexa ndre; S a i n t e - F o y : Le Cactus, Caf é Au Temp s Perdu. S i l l e r y : Faks Ca fé.

3 Frédéric Lavoie Québec La privatisation du Parc technologique du Québec métropolitain, survenue en novembre 1999, permettra une gestion plus efficace et un développement plus rapide, selon le recteur de l Université Laval et président du conseil d administration du Parc, François Tavenas. «Le go u ve rn e m e n t voulait se départ i r d une société d État et les intervenants régionaux désiraient prendre leur destinée en m a i n», a expliqué M. Tavenas au sujet de la privat i s ation du Pa rc t e ch n o l ogi q u e. Il a éga l e m e n t ajouté que le Parc est un bel outil de renforcement de l action universitaire dans la région. Situé aux ab o rds de l autoro u t e C h a re s t, le Pa rc tech n o l ogique a été une société d État depuis sa c r é ation en Sa privat i s at i o n a été acceptée dix ans plus tard, mais les négo c i ations avec le Privatisation du Parc technologique Place aux nouvelles technologies go u ve rnement québécois ont été a rd u e s. «Il était question de négocier le t ra n s fe rt de 15 millions de pieds c a rrés de terrain ainsi que les install ations qui ap p a rtenaient alors au m i n i s t è re des Tra n s p o rt s»,a souligné M. Tavenas. C est seulement un an plus tard que le Pa rc tech n o l ogi q u e est passé aux mains du priv é. L agente de développement au Pa rc tech n o l ogi q u e, N at a l i e Q u i ri o n, a expliqué que l objectif p rincipal est d at t i rer les c o m p agnies de haute tech n o l ogi e. Les secteurs priv i l é giés sont notamment ceux de l optique photonique, des biotech n o l ogi e s, de la fo re s t e ri e, de l env i ronnement et des tech n o l ogies de l info rm ation. Mme Quirion a indiqué que le Pa rc tech n o l ogique compte déjà p l u s i e u rs entrep rises import a n t e s. B i o chem Pharm a, les lab o rat o i re s A e t e rna ainsi que l Institut nat i o n a l d optique en sont quelques exemples. «Il y a également le c o m p l exe scientifique du go u ve r- nement prov i n c i a l, qui emploie plus de 1000 ch e rch e u rs, qui s est installé ici», a-t-elle mentionné. Elle a aussi souligné l import a n c e de développer le terri t o i re. «Il re s t e plus de sept millions de pieds carr é s de terrain à développer! Pour l année qui vient, il fa u d ra at t i rer de nouvelles entreprises dans la r é gi o n», a-t-elle concl u. Ré g i o n a l 3 Exfo récompensée par l Université Laval Kim DaSylva e n b r e f Achat d un René Derouin L o rs de la réunion du conseil municipal de Québec, lundi soir, le maire L Allier a décidé de tro u ve r un autre moyen de financement pour l a ch at d une œuvre de René D e ro u i n, «Pa raiso. La Dualité du B a roque». Face aux pressions des c o n s e i l l e rs de l opposition, une autre solution dev ra être env i s ag é e. (A.- Coupures pour l OSQ La Ville de Québec a diminué de moitié sa contri bution fi n a n c i è re à l Orch e s t re symphonique de Québec (OSQ). L o rganisme re c ev ra $ pour l année Le maire L Allier a justifié ces c o u p u res en dénonçant la fa i bl e s s e du financement des autres palliers go u ve rnementaux. Selon l ensembl e des maires de la Commu n a u t é urbaine de Québec (CUQ), il est i n a c c ep t able que l OSQ re ç o ive tro i s fois moins d argent en subve n t i o n s que son pendant montréalais. (F. B. ) Jean-Nicolas Gagné Centre de traumatologie au CHUL Utilité contestée Sainte-Foy Le ministère de la Santé et des Services sociaux devrait décider prochainement s il maintiendra ouvert le centre de traumatologie secondaire du Centre hospitalier de l Université Laval (CHUL). Samedi dern i e r, l e s orthopédistes de la région de Québec donnaient offi c i e l l e- ment leur point de vue à la ministre Pauline Marois quant à l utilité de ga rder le centre de tra u m at o l ogi e s e c o n d a i re du CHUL. Selon eux, ce centre n est plus utile puisque les accidentés de la route peuve n t tous être traités à l hôpital de l Enfant-Jésus. Le centre de tra u m at o l ogie du CHUL date déjà de plus de sept ans. «Un besoin avait été constaté en Les mêmes conditions p r é valaient en Au j o u rd h u i,u n comité provincial va se rep e n cher sur la question», a expliqué Diane Robitaille de la direction des commu n i c ations de la Régie régionale de la santé de Québec. Les 28 médecins spécialistes en o rthopédie croient que le centre de tra u m at o l ogie tert i a i re de l hôpital de l Enfant-Jésus et le c e n t re secondaire de tra u m at o l o- gie de l Hotêl-Dieu de Lévis sont amplement suffisants pour accueillir les accidentés de la r é gion. «Généra l e m e n t, on crée un centre de tra u m at o l ogie pour un million d hab i t a n t s», a affi rm é le Dr Gaston Pa ra d i s, o rthopédiste à l Enfant-Jésus et re s p o n s able de la fo rm ation des résidents en orthopédie à l U n ive rsité Lava l. L o rs des deux dern i è res années, 1929 tra u m atisés ont été admis à l E n fant-jésus comparat ivement à 559 pour le CHUL. Les cas graves sont aussi traités en majorité à l E n fant-jésus. Les ort h o p é d i s t e s d ev ront donc conva i n c re le m i n i s t è re de la Santé et des Services sociaux du bien-fondé de leur point de vue. Dominic Gauvin Vanier La firme d ingénierie électro-optique Exfo a reçu le Prix de l Université Laval remis aux entreprises ayant embauché un nombre important de diplômés de l Université. Ce prix a été at t ri bué à l entrep rise lors du Gala des 2000 au C e n t re des congrès de Québec, le 21 janvier dern i e r. «Sur 510 employ é s, nous avons ap p rox i m at ivement une centaine de diplômés de l Unive rs i t é», a précisé Annie Simard, d i re c- t rice des re s s o u rces humaines chez Exfo. Lutte à l exode des cerve a u x «Nous entendons beaucoup parler de l exode des cerve a u x, a l o rs j aime bien cro i re que nous faisons notre part pour les ga rder à Q u é b e c», a ajouté Mme Simard. To u j o u rs selon elle, le fait d emb a u cher des diplômés de l Unive rsité Laval contri bue gra n d e m e n t à la pro s p é rité économique de la région. «Laval est notre bassin de re c rutement et c est touchant d être re c o n nu», a-t-elle indiqué. Mine d or pour les finissants de Lava l Pour les fi n i s s a n t s, le fait de pouvoir travailler dans leur domaine et dans leur région représente un atout. «Nous nous sommes fa i t s des contacts ici, c est important de les ga rd e r. De plus, c e l a représente un ava n t age de pouvoir travailler dans notre ville», a commenté Mathieu Cloutier, futur diplômé en génie mécanique, t ravaillant déjà pour Exfo. Fondée par Germain Lamonde, p r é s i d e n t, et Robert Tre m bl ay, v i c e - p r é s i d e n t, la compagnie a débuté ses opérations en s ep t e m b re Ses débuts ont été pro m e t t e u rs, quoique lents, mais à partir de 1993, il y a eu une nette progression. «De 1993 à a u j o u rd h u i, nous sommes passés d une cinquantaine d employ é s à 500», a conclu Mme Simard. À t o u s l e s é t u d i a n t s d e l U n i v e r s i t é L a v a l *sur présentation de votre carte étudiante % -10 % Sur les services de développements photos et diapos, de laminage, etc... Service 1heure-noir et blanc Place de la Cité Sur les produits sauf sur appareils-photos, lunettes, jumelles et téléscopes Service 1heure-diapositives

4 4 U n i v e r s i t é Opération Mira Plus de $ amassés sur le campus Geneviève Gosselin Cité universitaire Plus de $ ont été amassés lors de la 15e campagne de finacement de la Fondation Mira sur le campus de l Université Laval. objectif était de 28000$ et même si «Notre nous n avons pas les résultats finaux en mains, nous pouvons déjà affi rmer que nous l avons dépassé»,a annoncé le secrétaire du Conseil d administration de la Fondation Mira, Yves Dupont. Du 17 au 21 janv i e r, une centaine de bénévoles de la Fo n d ation Mira se sont installés dans chacun des pavillons du campus, ainsi que dans les corridors souterrains. «Nous avons eu l appui de nombreux étudiants pour faire bénévolement la vente de mat é riel pro m o t i o n n e l», a affirmé M. Dupont. Association avec le Pub O u t re les kiosques où se vendaient des art i cles pro m o- t i o n n e l s, une activité orga n i s é e par l Association des étudiantes et étudiants de Laval inscrits aux études supéri e u res (A E L I É S) s est déroulée au re s t a u ra n t - b a r le Pub du pavillon A l p h o n s e - D e s j a rd i n s. Frédéric Baril «Les clients qui venaient dîner e n t re le 17 et le 21 janvier pouvaient ajouter 1 $ à leur facture, et ce dollar allait directement à Mira», a informé Marcel Gagné, directeur général du Pub. L AELIÉS a également parrainé la journée du 19 janvier. En effet, l association étudiante a annoncé qu elle ve rs e rait à la Fo n d at i o n M i ra une somme égale à celle amassée lors cette journ é e. L annonce a été faite par Maxime R o u t h i e r, vice-président aux communications de l AELIÉS. R appelons que la Fo n d at i o n Mira, qui amasse des fonds pour la fo rm ation de ch i e n s - g u i d e s pour les non-voyants,est présente sur le campus depuis Cette p re m i è re campagne avait alors rapporté une somme de $. L an passé,la Fondation a amassé $ Les 14 dernières campagnes sur le campus ont permis de récolter plus de $, ce qui a p e rmis d élever et de dresser 21 chiens-guides. Groupe de recherche en intérêt public à Laval Les étudiants partagés V é ronique Talbot et Benoît J. Larivière Cité universitaire Le projet de création et de financement d un Groupe de recherche en intérêt public à l Université (GRIP-Laval) a suscité des débats houleux lors du caucus des associations de premier cycle tenu 28 janvier dernier. En sollicitant à chaque session une cotisation étudiante, GRIP-Laval off ri rait à la communauté universitaire un lieu de réflexion sur les problèmes sociaux et env i ro n n e m e n t a u x, comme l a expliqué une représentante de Sciences sociales, Sophie Dorais. Son rôle serait de fo u rn i r une infrastructure informatique et documentaire, ainsi qu une maind o e u v re cap able d assister les étudiants dans leurs projets. Quelques p e rmanents assure raient la stab i l i t é du groupe et soutiendraient les jeunes qui s y impliquent. Alors que l administration de l Université Laval cherche à d é velopper le sentiment d ap p a rt e- nance chez les étudiants et que la C o n f é d é ration des associations d étudiants et étudiantes de l U n ive rsité Laval (CADEUL) tente de valoriser le potentiel étudiant, certains membres d associations ont soutenu que ce projet serait un m oyen possible afin de remplir ces o b j e c t i f s. A s s o c i ations canadiennes Il existe en A m é rique du Nord plus de 200 orga n i s ations de ce t y p e. Au Canada, il y en a 18 en fonctionnement alors qu il n y en a que trois au Québec. Ces gro u p e s sont très efficaces dans les unive r- sités anglophones. GRIP-McGill a d a i l l e u rs servi de modèle aux étudiants initiat e u rs du projet à l U n ive rsité Lava l. C ep e n d a n t, ils connaissent beaucoup moins de succès dans les institutions fra n- cophones. En effe t, comme l a rap p e l é Pat ri ck Caux, p r é s i d e n t de la CADEUL, l e s GRIP de l Unive rsité du Québec à Montréal (UQAM) et de l U n ive rsité de Montréal (UdeM) ont connu de n o m b reux ratés ou n existent plus. C e rtains membres ont soulev é le pro blème du «fi n a n c e m e n t i m p o rtant et récurrent» que nécessite un GRIP, se questionnant sur l ap p o rt réel de celui-ci à la communauté unive rs i t a i re. D a u t res craignent un dédoubl e- ment puisque la CADEUL finance déjà de nombreux pro j e t s s e m bl ables à ceux que parra i - n e rait ces groupes de re ch e rch e. De plus, selon M. C a u x, «il fa u t commencer par stru c t u rer le GRIP avant de demander une n o u velle cotisation aux étudiants». Le caucus du 18 f é v rier pro chain se rep e n ch e ra sur ce projet qui pourrait être soumis p ro chainement à la consultat i o n é t u d i a n t e. Un projet de Fo n d at i o n De son côté, le vice-président à l enseignement et à la recherche de la CADEUL, Michel Laflamme, a informé les participants d un projet de Fondation. «Ce serait un moyen de mettre nos ressources en commun afin d avo i r le potentiel fi n a n c i e r pour réaliser des pro j e t s é t u d i a n t s», a-t-il expliqué. «La Fondation deviendrait un outil collectif de développement du potentiel étudiant»,a poursuivi M. Laflamme. Encore au stade embryonnaire, une consultation auprès des associations et des étudiants permettrait de donner au projet sa forme finale. C e rtains représentants se sont d e m blée objectés à l idée d une Fo n d ation puisqu elle implique, à l instar du GRIP, une cotisat i o n étudiante supplémentaire. Ils s y opposent aussi pour des ra i s o n s re l at ives à son fonctionnement ou à des questions éthiques. Tenue d une Vitrine étudiante Projets et réalisations à l honneur Annie Lafrance Cité universitaire - La Confédération des associations des étudiants de l Université Laval (CADEUL) a annoncé qu elle vise l amélioration du potentiel étudiant par le biais du projet de Vitrine étudiante qui aura lieu les 29 et 30 mars. C est lors de la réunion de la Commission de l enseignement et de la re ch e rch e ( C E R ), t e nue le 24 janvier que la CADEUL a proposé son plan d action aux membres des diff é re n t e s a s s o c i ations étudiantes. Selon le vice-président à l enseignement et à la re ch e rche de la CADEUL, M i ch e l L a fl a m m e, «la Vi t rine étudiante est un événement qui ex p o s e ra dive rs p rojets et réalisations d étudiants de l U n ive rsité Lava l.» L objectif principal est de mettre en valeur l implication des étudiants dans des projets reliés à leur ch a m p d é t u d e, à par le biais d ex p é ri e n c e s «Il faut commencer par structurer le GRIP.» concrètes. «Nous voulons encourager les étudiants qui se démarq u e n t par leur débro u i l l a rdise et leur implic at i o n»,a précisé M. Lafl a m m e. La Vi t rine étudiante pourrait proposer à la Fédération des étudiants unive rs i t a i res du Québec (FEUQ) une reconnaissance des a c t ivités para s c o l a i res. Cette reconnaissance se fe rait par une a c c r é d i t ation scolaire d un pro j e t étudiant et d un programme qui jumelle une activité aux études,tels Sports-études ou Arts-études.

5 Festival Sciences et génie Un i v e r s i t é 5 Une image difficile à rétablir Tommy Lévesque Cité universitaire La 25e édition du Festival Sciences et génie, qui s est déroulée du 23 au 28 janvier, a encore été associée à la consommation excessive d alcool. Conscients de l image négat ive du Fe s t iva l, les o rga n i s at e u rs ava i e n t p o u rtant mis l accent sur les nouvelles activ i t é s s p o rt ives. «Oui, la bière finance une partie du Fe s t ival de Sciences et g é n i e, mais ce qui at t i re le plus de ge n s, ce sont les sports au progra m m e», a dit Isab e l l e L a c a s s e, présidente du comité orga n i s at e u r. Les sports ex t r ê m e s, le snowb o a rd, la construction de fo rts et le bain de neige ont donc été ajoutés aux activités de cette a n n é e. La progra m m ation a éga l e- ment priv i l é gié les 5 à 7 aux gro s p a rtys qui auraient risqué de d é g é n é re r. «L alcool a encore une grosse présence et c est ce qui attire le plus de monde.» Dans les années 80, la réputat i o n du Fe s t ival a été entachée par de n o m b reux cas d abus d alcool. L événement a dep u i s c o n nu une baisse de popul a rité importante et ce n est qu au cours des d e rn i è res années que les fe s t ivités ont suscité un n o u vel intérêt chez les étudiants de l Unive rs i t é L ava l. Étudiants et pro fe s s e u rs sont cependant d avis que la cons o m m ation de boissons alcoolisées restait une part importante de ce fe s- t ival. «L i m age que les gens ont, c est celle d unive rs i t a i res qui b o ivent toute la semaine et qui fo n t des niaiseries. L alcool a une gro s s e présence et c est ce qui at t i re le plus de monde», a déclaré un étudiant en génie ch i m i q u e, Je a n - Fra n ç o i s B l a n ch e t t e. «Les exploits ne sont pas t o u j o u rs très brillants et ne favo ri s e n t pas le quotient intellectuel», a pour sa part mentionné Simon Gag n é, p ro fesseur en génie électrique et i n fo rm at i q u e. D a u t res étudiants ont trouvé domm age que le Fe s t ival ne bénéfi c i a i t pas d une image plus positive. «Il ne faut pas retenir du Fe s t ival que c est une beuve rie durant laquelle nous ne foutons rien. C est une grosse orga n- i s ation qui vient ra s s e m bler tout le monde et qui donne une fi e rté au d é p a rt e m e n t», a affi rmé Isab e l l e C o u i l l a rd, étudiante en ch i m i e. Le bu d get de la 25e édition du Fe s t ival s est situé entre et $. L événement a été financé par l Association des étudiants en sciences et génies, p a r des commandites, ainsi que par des dons de compagnies privées. Les a u t res reve nus ont été la vente de diff é rents produits d é riv é s, de nourrit u re et surtout de bière. Tommy Lévesque Mme Isabelle Lacasse, présidente du comité organisateur, a affirmé que l accent avait été mis sur les activités sportives. Frédéric Gingras Action Raccompagnement Manque de bénévoles Cité universitaire Étant donné le manque de bénévoles, Action Raccompagnement risque de devoir prolonger la suspension de son service d escorte à pied jusqu en automne prochain. Le président de l organisme, Philippe Lemaire, a confi rm é à L EXEMPLAIRE que le recrutement était difficile. Le service d escorte à pied est suspendu depuis le début de la session. Il permettait d offrir un raccompagnement aux personnes qui auraient peur de traverser des endroits sombres sur le chemin du re t o u r. Pour que le service fonctionne norm a l e m e n t,i l faut 30 bénévoles. «J ai présentement une trentaine de noms, mais beaucoup d entre eux sont part i s», a indiqué M. Lemaire. Non seulement les bénévoles sont moins n o m b re u x,mais la demande pour ce s e rvice a également diminué au cours de la dern i è re année, à un point tel que l o rganisme s est interrogé sur son u t i l i t é. En 1999, 30 cas d agression ont été rapportés sur le campus. La re s p o n s able du Service de sécurité et de p r é ve n t i o n, Mme Lise R o d ri g u e - Fa fa rd, a p o u rtant affi rmé que le service d escorte à pied répondait à un besoin. En 1999, ce sont 30 cas d agression contre la p e rsonne qui ont été rap p o rtés sur le campus. «Le p ro blème n est pas dire c t e m e n t relié à l augmentation du sentiment de sécuri t é, mais dava n t age au manque de visibilité de l orga n- isme Action Raccompag n e m e n t», a-t-elle indiqué. Action Raccompagnement a c ependant peu d argent à inve s t i r dans la publicité, devant composer avec un bu d get annuel de seulement $. L organisme a tout de même fait distri buer des tra c t s dans les résidences afin de se faire connaître. Des affiches vont bientôt être posées sur les murs des principaux pavillons de l Université. Action Raccompagnement off re é ga l e m e n t, tous les jeudis soirs ainsi que lors d occasions spéciales, un service de ra c c o m p agnement en vo i t u re s, appelé «La Balloune». L o rganisme est aussi à la re ch e rch e de bénévoles pour ce serv i c e, l e q u e l n a aucun pro blème de demande. En tout, 264 personnes ont été ra c- c o m p agnées en toute sécuri t é d u rant la session d automne Préambule communication De très bonnes affaires Marie-Christine Gagnon Cité Universitaire Le chiffre d affaires de l agence de publicité étudiante Préambule communication a déjà dépassé les $ pour l année fiscale Située au pavillon Louis- Jacques-Casault,l agence est en pleine expansion. L a n d e rn i e r, un sommet a été at t e i n t a l o rs que plus de 130 contrat s avaient été signés et que le chiffre d a ffa i res dépassait les $. «N o t re pro fe s s e u r, B e rn a rd Dagenais, nous avait lancé un défi en bl ag u e : at t e i n d re les $ pour l an Si lui n était pas s é ri e u x, nous on l était», a dit la d i re c t rice générale de Préambu l e communication, Sylvie Trottier. L o rs d une entrevue accordée à L EX E M P L A I R E, Mme Trottier a c o n fi rmé que son entrep rise ava i t c o n nu une très bonne pre m i è re moitié d année. «Nous sommes fiers de ce que nous avons déjà pu accomplir en six mois. Nous voulions que notre mandat à la direction soit une référence au sein de l agence. La directrice adjointe, M a rianne Pe l ch at, et moi fa i s i o n s partie de l équipe depuis deux ans et nous voulions ch a n ger les choses», a-t-elle déclaré. L équipe de Préambule commun i c at i o n, e n t i è rement composée d é t u d i a n t s, a reçu plusieurs bonnes nouvelles au cours de la d e rn i è re année. L agence a été r é p e rt o riée dans le Guide de c o m mu n i c at i o n, p u blié par la revue Info - P resse commu n i c at i o n, laquelle est une référence dans le milieu de la publicité. L e n t rep ri s e compte également présenter deux l ogos au concours Graphika qui a u ra lieu au Spectrum de Montréal le 2 févri e r.

6 6 0 p i n i o n Un programme inutile Il y a lieu de se demander où le ministre fédéra l, Allan Rock, a la tête ces temps-ci avec son programme pancanadien sur la santé. En plus de sembler ignorer le fait que la santé est un domaine de juridiction prov i n c i a l e, il a le culot de prétendre qu il d é t i e n t,avec ce progra m m e, la solution à la crise qui f rappe le secteur de la santé à trave rs le Canada dep u i s quelques années. Il faut être vraiment arrogant pour se donner des allures de sauveur alors qu on e s t, en fa i t, un des principaux re s p o n s abl e s du désastre actuel en mat i è re de santé. Le ministre de la Santé propose de financer, conjointement avec les provinces, des services communautaires et de soins à domicile afin de libérer des lits dans les hôpitaux, désengorger les salles d urgence et ainsi assurer à la population un service plus rapide et de meilleure qualité. Ce sont de bien belles paroles, mais a-t-il songé un instant au fait que tous ces services existent présentement dans la majorité des provinces? Au Québec, par exemple, il y a déjà les CLSC qui sont ni plus ni moins l équivalent de ces établissements communautaires qu Allan Rock propose de créer. On a déjà vu beaucoup mieux de la part d un m i n i s t re, s u rtout lorsqu on constate que son plan ne résoudrait en rien certains pro blèmes telles les p é nu ries de personnel infi rm i e r, de médecins en r é gions éloignées et de spécialistes, ainsi que le manque d équipement dans la plupart des hôpit a u x. é d i t o r i a l Le fédéral a réduit de 35 MM $ les transferts aux provinces depuis Au lieu d empiéter dans ce domaine de juri d i c t i o n p rov i n c i a l e, Allan Rock aurait intérêt à ve rser cet arge n t d i rectement aux provinces. Celles-ci pourraient ensuite c o n s a c rer ces montants, chacune à leur guise, dans des s e c t e u rs où il y a un réel besoin, ce besoin pouvant bien sûr va rier selon la province en question. Mais non, pour l instant le ministre Allan Rock s obstine à planifier une re n c o n t re prévue pour le mois de mai, où l on fe ra état de la question du n o u veau programme pour ensuite l ajuster au bu d get fédéral de C est ab e rrant de voir que le ministre repousse le pro bl è m e aussi loin quand on constate que la situat i o n est à son plus critique en ce moment même. Il est également para d oxal de voir ce m i n i s t re fédéral parler de la nécessité d aider les provinces en mat i è re de santé alors que son go u ve rnement a réduit de 35 milliards les tra n s fe rt s en santé aux provinces depuis 1995 et de 6,2 milliard s plus précisément au Québec. Comme si ces coupure s dans les fonds de tra n s fe rt étaient étra n g è res à la cri s e. Il serait donc beaucoup plus ra i s o n n able pour A l l a n R o ck d arrêter de s ingérer dans les champs de compétence provinciale et de réajuster son tir en rétabl i s s a n t les paiements de tra n s fe rt en santé au niveau d il y a six a n s,époque où l on était épargné par ces coupures brutales et où le système de santé se portait beaucoup mieux. C est de cette façon que le ministre doit agir s il tient réellement à aider les prov i n c e s. Nicolas Bussières p o i n t d e v u e Le déclin de l empire carnavalesque Jusqu où nous mènera le fameux «virage familial» du Carnaval de Québec? Les changements des dernières années, que la direction du Carnaval considère comme des «améliorations», contribuent à la dénaturation de cette fête hivernale. Mes souve n i rs d enfance me rappellent des moments magiques qui étaient reliés principalement à la visite annuelle du Palais de glace, d ressé face au Pa rl e m e n t,ainsi qu au couronnement de la Reine, dont le m a s c a ra coulait inévitablement sous le coup de l émotion. Malheure u - s e m e n t,de ces deux activ i t é s,il ne reste aujourd hui que des fa n t ô m e s... Ce qui me laisse perp l exe quant à ces ch a n ge m e n t s,c est l ab s e n c e de justifi c ation logi q u e. Comment expliquer la disparition des duch e s s e s qui étaient de véri t ables emblèmes de l événement populaire au sein de la communauté québécoise et étra n g è re? Leurs visites dans les hôpitaux, dans les foye rs d accueil, dans les écoles et leur part i c i p ation à dive rs e s a c t ivités humanitaires contrevenaient-elles tant à l aspect familial du C a rn aval qu on a dû mettre un terme à une tradition de plusieurs dizaines d années? Un autre aspect non-néglige able de l ex p é rience de d u chesse était le fo rm i d able tremplin pro fessionnel que cela off rait aux jeunes québécoises de la région dont la candidat u re était re t e nu e. Et que dire du tunnel de glace qui gît désormais en lieu et place du c é l è b re château illuminé? Depuis quand Bonhomme habite-t-il un corridor enneigé, à l aspect tristounet? Si les diri geants du Carn ava l voulaient ab s o l u m e nt créer une nouvelle «ex p é rience intera c t ive hive r- n a l e»,ils auraient pu lui tro u ver un autre emplacement, car cette sculpt u re sinueuse et longitudinale n a rien d une résidence roya l e. Il est tri s t e de constater à quel point, sous des couve rts pieux d ambiance fa m i l i a l e et d ouve rt u re à la tech n o l ogi e, les re s p o n s ables du Carn aval de Québec ch a rcutent la tradition. Cert a i n e m e n t,on aura passé sous silence l opinion de Bonhomme dans toute cette histoire... Valérie Langlois OGM: le paradoxe de la critique... j e n d i s La dure réalité de l offre Je suis un consommateur tranquille. Quand je vais au restaurant, peu importe la qualité du service, je laisse un pourboire et je dis merci. Il y a cependant des limites à ce qu un bon gars peut endurer. J en ai assez. Le marché, c est l offre et la demande, mais il y a des fois où je trouve que l offre devrait attendre un peu après la demande. Je me rends au dépanneur acheter mes bonbons aux pacanes préférés et la caissière me demande: «un 6/49 avec ça?» Je ne peux plus aller chez Zellers sans que la dame derrière le comptoir me dise: «avez-vous la carte du club Z?» Je saute dans ma voiture avec l intention de quitter au plus vite cette ville de harcèlement systématique, m arrêtant seulement pour faire le plein d essence, jusqu à ce que le pompiste se pointe: «faites-vous le plein de pétro-points?» Non, je ne veux rien. Rien d autre que ce que j étais venu chercher. J ai horreur des loteries et des cartes de club où on amasse des points pour gagner des cochonneries. J en ai surtout assez qu on essaie toujours de me soutirer plus, qu on ne me considère que selon les revenus que je peux apporter. Le pire, c est que je ne peux même pas passer ma frustration sur les personnes qui me sollicitent. La fille du dépanneur, la dame de chez Zellers et même le pompiste de chez Pétro-Canada, tous ne font que leur travail. Ils ont reçu de leur patron la consigne d offrir toujours plus. Si seulement il existait un coupable sur lequel je pourrais me défouler. Enfin, il y a Jean Chrétien qui parle de se présenter pour un troisième mandat. Merci Jean! Dany Rousseau

7 En 1961, deux jeunes auteurs se rendent dans une maison d édition pour publier leur premier album. Les éditeurs acceptent et Astérix le Gaulois est imprimé à exemplaires. Ce sera le début des célèbres aventures d Astérix, une bande dessinée que les Québécois adorent. 7 Les aventures d As t é r i x Une passion mondiale René Goscinny, le scénariste, et Albert Uderzo, l illustrat e u r, fondent en 1959 un petit journal qui se consacre à la bande dessinée. C est la naissance du journal PILOTE. Pour se démarq u e r, ils décident de créer une bande dessinée mettant en vedette des animaux au Moyen-Âge. Un heureux changement «Quelques semaines avant la sortie officielle du journal PILOTE, un ami nous mentionna qu un dessinateur exploitait déjà le filon des anim a u x», a indiqué A l b e rt Uderzo lors d une entrevue qu il accordait en octobre dernier pour le 40e anniversaire du début des aventures d Astérix. Les deux créateurs ont dû trouver une nouvelle idée et à la dern i è re m i nu t e, ils ont opté pour une histoire consacrée aux Gaulois. «À la suite de la première du journal PI L OT E, nous avons ap p ris que l idée des Gaulois était déjà ex p l o i t é e. Une chance que nous l avons su après la sortie des prem i è res ave n t u res d Astéri x, p a rc e que le petit guerrier Gaulois a u rait pu ne jamais ex i s t e r», a dit l illustrateur maintenant âgé de 72 ans. De 1961 à 1977, G o s c i n ny et U d e r zo ont réalisé 24 albu m s. Après la mort de Goscinny, U d e r zo a pours u ivi seul le t ravail en se mettant à l é c ri t u re et en a réalisé 6 a u t re s, dont le dern i e r, L a ga l è re d Obélix, i m p rimé à 7 millions de copies et vendus un peu p a rtout à trave rs le monde. Et à Québec Même si le rythme de production a é n o rm é m e n t ralenti depuis la m o rt du scén a r i s t e, R e n é G o s c i n ny, (seulement 6 albums publ i é s d epuis 1979) les bandes dessinées mettant en vedette A s t é rix et les irréductibles Gaulois demeurent un excellent vendeur dans la région de Québec. Une série de pointe «Les bandes dessinées d Astéri x sont ce qu on appelle dans notre j a rgon une s é rie de pointe ; des a l bums très demandés. Nous en vendons à toutes les semaines», a expliqué Denis Dech ê n e, c o n- seiller-responsable en bandes dessinées à la libra i rie spécialisée L imaginaire. «Avec les albums de Ti n t i n, u n a u t re cl a s s i q u e, A s t é rix est notre vendeur le plus régulier», a dit M. Dechêne qui est également une v é ri t able banque de données sur tout ce qui touche cette bande dessinée. En grande majori t é, ce sont les adultes qui sont les ach e t e u rs des a l bums d Astérix. «Les adultes relisent leurs vieux albums et en savourent toutes les subtilités. Puis ils viennent en libra i rie pour a cheter ceux qu ils n ont pas», a conclu M. Dechêne. François Chabot Gaulois dans l âme Ce n est pas une coïncidence si Denis Dechêne s est retrouvé un jour à l emploi de L i m agi n a i re, l i b ra i rie spécial- François Chabot isée dans la bande dessinée e u ro p é e n n e, a m é ricaine et québécoise. «Je suis un maniaque de la bande d e s s i n é e. J en mange et mes préférées sont celles des aventures d Astérix», a confié M. Dechêne. Le plaisir de relire «À chaque fois que je relis une h i s t o i re des irr é d u c t i bles Gaulois, je m amuse à découvrir un nouveau jeu de mots tordant,un calembour irr é s i s t i ble ou un clin d oeil h i s t o rique tout simplement g é n i a l», a ajouté Denis Dech ê n e qui s est retrouvé dans une librairie spécialisée grâce à sa passion. M. D e chêne possède tous les a l bums de la collection, mais il devra en acheter de nouveau. «Les ave n t u res d Astérix étaient publiées par les éditions Dargaud. À la suite de plusieurs différends qui se sont réglés devant la justice, Uderzo a transféré toute la collection chez Hach e t t e. Cette maison d édition a apporté quelques modifications à la présentation et en tant que bon amat e u r, je dev rai remplumer ma collection.» Une déception Le responsable de la section bandes dessinées chez L i m agi n a i re a été très déçu du dernier album publié en «La ga l è re d Obélix n avait pas ce petit quelque chose dans le scén a rio qui fait des ave n t u re s d A s t é rix une b. d. spéciale. Mais tout ça n enlève rien à l ensemble de l oeuvre. J ai hâte de lire le p ro chain qui est prévu pour la fi n de l année ou au début 2001.» En chiffres et en dates albums (un 31e en préparation),... 4 numéros hors-série et 7 films ( un long métrage et 6 dessins animés), millions d albums vendus et traduits en plus de 40 langues,... Un parc d at t raction près de Pa ri s, avec pour thème les i rr é d u c t i bles Gaulois , le scénariste René Goscinny et l illustrateur Albert Uderzo sont congédiés des Éditions Dupuis parce qu ils voulaient mettre sur pied un syndicat, , lancement du premier satellite français dans l espace, nommé Astérix, décès du scénariste René Goscinny, victime d une crise cardiaque, , Astérix et Obélix font la Une du prestigieux magazine américain Time, , exposition consacrée à Astérix et ses créateurs au musée des Beaux-Arts de Montréal. L é q u i p e d e L E x e m p l a i r e ADRESSE ÉLECTRONIQUE: Exemplaire@com.ulaval.ca TÉLÉCOPIEUR: (418) SITE WWW: http;//exemplaire.com.ulaval.ca ABONNEMENTS: 20$ pour 11 numéros Journal école des étudiants en journalisme. Son contenu n engage en rien la responsabilité du Département d information et de communication. Dépot légal- Bibliothèque Nationale du Québec, Adresse D.I.C., C.P. 4120, Pavillon Louis-Jacques Casault, Cité universitaire, (Québec), local 3832, G1K 7P4. Tél (418) poste (8942). F o n d a t e u r : Jacques Guay; É d i t e u r : Jean-Claude Picard (5224); Adjoint à l éditeur: Mario Fraser (8942); Rédactrice en chef: Va l é r i e Langlois (4513); Secrétaires de rédaction: Benoît J. Larivière (8957) et Pénélope Daignault (8956); Éditorialiste en chef: Nicolas Bussières (8957); C h e f s maquettistes: Claude Giguère et Sylvain Merle (8952); Pages dossiers et internationales: François Chabot et Jérôme Plantevin (8952); P h o t o g r a p h i e : A m é l i e Caron et Sylvain Merle (8957); A c t u a l i t é : Steeve Mercier, Yannick Gagnon, Marie-Ève Dutil et Louis Lortie (8959); U n i v e r s i t é : Dany Rousseau, Frédéric Baril et Pédro J. Rodriguez (8958); C u l t u r e : Martin Cliche, Geneviève Gagnon, Jean Laroche et Christine Savoie (8960); S p o r t s : Jonathan Gendron, Marco Brunelle, Alexandre Harvey et Charles Rooke (8960); Science et technologie: Annie Dubé et Marlène Dubé (8956); Économie et consommation: Martine Bourassa et Amélie Deschênes (8956); Conception de la maquette t y p o g r a p h i q u e : Marco Dubé et François Baron du Studio Graphiskor; I m p r i m e u r : Imprimerie Québécor, 470, 3 e avenue, Centre Industriel, St-Romuald, Ti r a g e 1000 copies.

8 8 I n t e r n a t i o n a l Russie Poutine roi et maître du Kremlin? Olivier Jorlie Alors que Vladimir Poutine, président de la Russie, se lance dans ce qui a l air d être une campagne électorale pro-occidentale, Sergeï Stépachine, ancien premier ministre russe, annonce la véritable planification, par le Kremlin, des opérations en Tchétchénie. Vladimir Poutine, le nouveau maître du Kremlin Courtoisie «La décision d envahir la T ch é t chénie avait été p rise dès le mois de m a rs L i n t e rvention était p l a n i fiée pour août-sep t e m b re par les re s p o n s ables du Kremlin précisément au moment où une s é rie d at t e n t ats avaient lieu en R u s s i e. Ces dern i e rs, jamais éluc i d é s, ont fo u rni un prétexte pour i n t e rvenir contre le terro ri s m e i s l a m i s t e. Cela se serait passé même s il n y avait eu d explosions à Moscou», a indiqué Serg u e ï S t é p a chine au correspondant du MONDE. Pressenties par la presse occident a l e, c o n fi rmées il y a quelques mois par Bérézov s k i, les récentes d é cl a rations de Stépachine viennent ajouter une pierre précieuse aux arguments de la thèse générale du complot russe en T ch é t ch é n i e. En mars 1999, le clan Eltsine a décidé de présenter aux élections présidentielles un pro che de la famille du président, V l a d i m i r Poutine, ancien du K.G.B et proche du maire de Saint-Pe t e rs b o u rg. Une strat é gie a été mise en place. La conquête de la T ch é t ch é n i e p o u rrait off rir au candidat une fo rce politique inébra n l abl e. Mais pour entrer dans la république du C a u c a s e, il fallait des prétextes militaires ou politiques. L invasion tchétchéne au Daguestan en août a été le pre m i e r. Les at t e n t ats terro - ristes de cet été, à Moscou, o n t fourni le deuxième. Une enquête a p rouvé les liens entre certains militaires du Kremlin et des leaders t ch é t chénes comme Bassaïev. S e rgueï Stépachine vient de c o n fi rmer que les services secre t s russes ont fomenté de toutes pièces les actes terro ristes de l été pour c o n t ra i n d re la population russe à soutenir l invasion en Tchétchénie. Vladimir Poutine bombarde de plus bel et se retrouve vite au sommet des sondages. L h e u re est à l hy s t é rie polit i q u e. Eltsine démissionne, m e t Poutine dans son fauteuil et annonce des présidentielles anticipées pour le mois de mars Le nouveau président lui rend la pareille en prononçant son i m munité. Le tour est joué. Au nez et à la barbe des Etat s - U n i s, l e m p i re Eltsine vient d assure r ses vieux jours et peut dormir sur ses deux ore i l l e s. Pendant ce temps, V l a d i m i r Poutine reçoit un par un les d i p l o m ates et représentants des go u ve rnements occidentaux: A l l e m a n d, A n g l a i s, Français se bousculent aux portes du Kre m l i n avec une seule question en tête : «Mais qui est ce Poutine?» À en cro i re Anne Leahy, a m b a s- s a d rice canadienne, de passage à Q u é b e c, le nouveau président de la Russie donne des signes évidents de bonne volonté aux A m é ricains. Le F.M.I. serait tenté de ve rser les 640 M $ qu il doit à la Russie, n o n pas pour financer la guerre en T ch é t ch é n i e, comme pourraient le c ro i re certaines mauvaises langues, mais bien pour aider l immense pay s à re m b o u rser sa dette ex t é ri e u re. De plus, le Président américain Bill Clinton s ap p r ê t e rait à fa i re une escale à Moscou. Au t rement dit, b i e n que la guerre en T ch é t chénie s enlise dans un bourbier sans nom, tout va bien au royaume du contrôle de l i n fo rm ation et de la manipulat i o n. e n b r e f Processus de paix israélo-arabe menacé La mort au Liban sud de tro i s s o l d ats isra é l i e n s, l u n d i, l o rs d une embuscade tendue par le m o u vement chiite libanais Hezbollah menace la paix au p ro ch e - O rient. Cet at t e n t at, l e deuxième en trois jours, c o m p romet les négo c i ations isra é l o - s y ri e n n e s, i n t e rrompues depuis le 10 janvier, ainsi qu un futur retrait militaire israélien du Liban. (J.P) Séquestrée pendant dix ans L a jeune Japonaise avait été e n l evée en nove m b re 1990, a l o rs qu elle n avait pas encore dix ans. Ses conditions de vie étaient très précaires. Les fe n ê t res de sa ch a m b re étaient opaques et elle n avait pas accès à la salle de bain. Le ravisseur souff re ap p a re m m e n t de tro u bles psychiques et aurait déjà été lié à une tentat ive d enlève m e n t d une jeune écolière en (J.P) Eugénie Corm i e r- L a s s o n d e La campagne présidentielle américaine a entrepris sa course de fond hier au New Hampshire où ont eu lieu les premières élections primaires. Il s agit du point de départ de la cavale de quatre mois à travers les États-Unis qu entreprendront les candidats des deux principaux partis politiques, les Républicains et les Démocrates. Les élections pri m a i res constituent une étape du p rocessus de sélection du futur candidat pour les présidentielles au cours duquel sont élus dans chaque état des délégués du p a rti. Ces dern i e rs désignero n t, l o rs d un congrès en juin, l e u r représentant. Même si les caucus de l Iowa, un exe rcice préliminaire du sprint à ve n i r, ont été re m p o rtés par les favoris des deux partis, le sénateur r é p u blicain du Tex a s, G e o rges W. Bush, et le vice-président démocrate actuel,al Gore, les jeux ne sont pas encore faits 5 Ils aff rontent tous les deux de féroces adversaires. Si Georges W. B u s h, fils de l ancien président du même nom, a pu être surp ri s par la bonne perfo rmance de l éditeur milliard a i re Steve Forbes en Iowa, il doit cra i n d re d ava n t age le sénateur de l A ri zo n a, John MacCain. En effe t, les sondages les placent coude-à-coude au New H a m s p h i re. De son côté, Al Gore devra faire ses preuves pour venir à bout de la popularité de l ex-sénateur du New Je rs ey, Bill Bra d l ey. Sa facilité à financer sa campagne, pour un total de 12 M $, a entre autres contribué à lui donner de la crédibilité pour l investiture. Dans les débats à ve n i r, le financement des campag n e s é l e c t o rales dev rait justement constituer un sujet sensible car les deux ch a l l e n ge u rs pri n c i p a u x, New Hampshire Le lancement des primaires américaines B ra d l ey et MacCain, en ont fa i t un enjeu. La situation a évo l u é d epuis les scandales de la précédente campagne de 1996, dont s étaient régalés les médias, mais qui avaient alors laissé la population indiff é re n t e. Même si personne ignore que les é n o rmes ve rsements fi n a n c i e rs de la part «d intérêts spéciaux» minent la démocrat i e, les élites politiques ne semblent guère p ressées de revoir les lois sur le fi n a n c e m e n t. Courtoisie Le vice-président américain, Al Gore en pleine campagne électorale dans le New-Hampshire.

9 Très populaire en Europe et dans l hémisphère Sud, le ru g by commence à se d é velopper au Québec mais est encore marginal par rap p o rt aux sports traditionnels que sont le hockey, le football et le baseball. 9 Le rugby au Québec Un sport encore peu répandu Bref Historique... Nove m b re 1823: L o rs d une partie de soccer dans la ville de Rugby en Angleterre, William Web Ellis commet une infraction en s emparant du ballon à la main et en courant avec vers les buts adverses. Un nouveau jeu était né : Le premier club de ru g by, le Guy s Hospital, est fondé en Angleterre. 1846: Premières règles écrites:la codification et l uniformisation des règles du rugby ne se feront que 24 ans plus tard. Le Québec compte aujourd hui 21 clubs amat e u rs de ru g by, t rois divisions masculines et se classe au 5e ra n g canadien en nombre de pratiquants avec 1595 licenciés, loin derri è re l O n t a rio et la Colombie Bri t a n- nique. «Ici au Québec, les grands clubs de rugby existent depuis les années 50, mais ils ont commencé à se d é velopper vraiment dans le milieu des années 1970», a c o n s t até William Mac Neil, l e président et entraîneur des Celtiques de Sainte-Foy, l un des deux clubs de rugby de Québec. des joueurs et les seuls commandit a i res sont, en règle généra l e, l e s pubs et les commerces du coin», a- t-il précisé, tout en faisant re m a r- quer que le budget de sa fédération atteint les $, ce qui c o rrespond au bu d get d un cl u b amateur de 4e division en France. «Il n y a pas actuellement dans l équipe nationale canadienne de j o u e u rs provenant du Québec», a c o n s t até M. Rabanel. Lors de la dernière Coupe du monde de rugby, le Canada a confi rmé son rang de 10e nation de ru g by en éch o u a n t, de peu,aux portes des huitièmes de finale. «Les résultats de l équipe du Canada sont inespérés au rega rd des stru c t u res ex i s t a n t e s», a - t - i l précisé. Au Canada, il n existe pas encore de Coupe des clubs comme en E u ro p e. Il n y a qu une ligue nationale senior dans laquelle s aff rontent des équipes prov i n c i a l e s r é p a rties dans des divisions est et ouest. «Au Québec, la seule équipe p rovinciale est le «Menace de Montréal». C est faible par rapport aux équipes de la Colombie Britannique et de l Ontario,qui ont une plus grande culture rugby et de m e i l l e u res stru c t u re s», a concl u Jean Michel Rabannel. 1870: La vessie de porc est remplacée par une vessie en caoutchouc. 1871: Premier match international Écosse/Angleterre à Édimbourg. 1877: On passe de 20 à 15 joueurs. Le Rugby aujourd hui La planète ru g by d aujourd hui se divise en deux hémisphère s comprenant deux styles de jeu différents : L h é m i s p h è re Nord avec cinq grandes nations de ru g by : l Angleterre, l Écosse, le Pays de Galles, l Irlande et la France. Ces pays s affrontent chaque année lors du Tournoi des cinq Nations (aujourd hui élargi à six avec l entrée dans le tournoi de l Italie). Dans l hémisphère Nord, on retrouve des nations moins fortes,mais toujours présentes dans les compétitions internationales:la Roumanie, le Canada et les États-Unis. «La plupart des équipes de rugby au Québec se concentrent dans la région de Montréal»,a-t-il précisé. En effe t, on dénombre, dans la métropole québécoise, cinq grands cl u b s : les Barbari a n s, l e s Wa n d e re rs, les Irish de Montréal, l équipe de We s t m o u n t, le plus ancien club de ru g by du Québec qui a fété ses 125 ans récemment, et le Town of Mont Royal Club. «Le ru g by est encore peu d é veloppé au Québec car il a été longtemps l ap a n age des anglophones», a déclaré le représentant de la fédération de Rugby du Québec, Jean-Michel Rabanel. «Les équipes fonctionnent essentiellement grâce aux cotisat i o n s Courtoisie L hémisphère Sud avec trois grands pays:les Wallabies australiens, vainqueur de la dern i è re Coupe du monde de ru g by 1999, les A l l Blacks de Nouvelle-Zélande et les Springboks sud-africains. Courtoisie Quelques principes de base... Le rugby se joue à la main et au pied avec un ballon de forme ovale sur un terrain de 70 m sur 100, durant 80 minutes. Il se joue avec deux équipes de 15 joueurs et 7 remplaçants. On peut marquer de deux façons: -en ap l atissant derri è re la ligne d e n - bu t, réalisant ainsi un essai (comptant pour 5 points). L e s s a i est suivi d une tentat ive de tra n s- fo rm ation équivalent à 2 points s u p p l é m e n t a i res si le ballon fra n- chit la barre. - en bottant et propulsant le ballon e n t re les poteaux, soit au cours d une phase de jeu, c est ce qu on appelle un drop (3 points), soit en t ra n s fo rmant un coup de pied de pénalité (3 points). Pour tenter de pre n d re la balle à l a dve rs a i re, on peut le plaquer c e s t - à - d i re le fa i re tomber pour qu il lâche le ballon ou le faire sortir des limites du terrain. De plus, les passes à la main se font toujours ve rs l arri è re et le ballon doit toujours être libre c e s t - à - d i re pouvoir continuer à ê t re joué. Le joueur porteur du b a l l o n, s il est tenu ou plaqué au sol doit ch e rcher à le fa i re viv re en le libéra n t. Il est interdit de plaquer un joueur sans ballon L o rs des regro u p e m e n t s, il est interdit d aller au-delà du ballon.

10 S T 10 c i e n c e e t e c h n o l o g i e Galaxies Évolution constante et risquée Marlène Lebre u x Cité universitaire Le mois de février 2000 marquera le 400e anniversaire de la mort de Giordano Bruno, un tenant de l idée, alors marginale, évoquant l évolution de l univers. Marlène Lébreux M. Jean-René Roy, professeur de physique et d astronomie à l Université Laval. «Gi o rdano Bruno a été condamné au b û ch e r, e n 1600, pour ses idées révo l u t i o n n a i res et v i s i o n n a i res de l unive rs», a expliqué le pro fesseur de p hysique et d astronomie à l U n ive rsité Lava l, Je a n - R e n é R oy, l o rs d un entretien ave c L EX E M P L A I R E. Bien qu aucune d é c o u ve rte scientifique ne lui soit at t ri bu é e, il a le mérite d avo i r préparé les esprits à la concep t i o n é volutionniste de notre ga l a x i e. Cette idée n a pas toujours eu une grande popularité chez les a s t ronomes et astro p hy s i c i e n s. Dans la seconde moitié du 20e s i è cl e, les scientifiques se sont v raiment at t a rdés à compre n d re quand et comment se sont fo r- mées les galaxies. «Ce n est que d epuis les dix dern i è res années que les scientifiques accep t e n t que la vie de notre ga l a x i e, l a Voie Lactée, se fait à trave rs des mécanismes de ch a n ge m e n t s», a - t-il ajouté. É volutions t e ch n o l ogi q u e s Le mat é riel d observat i o n, q u i s est largement déve l o p p é, a été un facteur déterminant dans le p rogrès de la conception des galaxies. «En 100 a n s, le vo l u m e de l unive rs observable a été mu l- tiplié par un facteur de 1 m i l l i o n de milliards de fo i s!», ex clamé M. R oy. Les galaxies évoluent de deux façons. D une part, elles sont soumises à des pluies continuelles de gaz. Mais aussi, e l l e s e n t rent en collision les unes avec les autres pour se fusionner. «Les plus grosses cap t u rent les plus p e t i t e s», a précisé M. R oy. s e s t Des scientifiques ont découve rt récemment que la galaxie du S agi t t a i re se fusionne actuellement à la nôtre. «Ce phénomène a d é buté il y a entre 60 et 100 m i l- l i o n s d a n n é e s, mais il n est c o n nu que depuis peu. Il est difficilement observabl e. Les étoiles n e n t rent pas en collision étant donné leur grande distance les unes des autres. Dans le cas cont ra i re, on assisterait à quelque chose de L impact entre étoiles provoquerait une multitude d étincelles. s p e c t a c u l a i re», a - t - i l expliqué. En effe t, d e s impacts entre étoiles p rovo q u e raient une multitude d étincelles qui illumineraient le c i e l, le rendant très cl a i r, même au milieu de la nuit. Des re ch e rches scientifi q u e s prédisent que la durée de vie de la Voie Lactée sera encore de tro i s m i l l i a rds d années. Sa mort s e rait alors la conséquence d une b rutale collision avec sa plus p ro che vo i s i n e, la ga l a x i e d A n d ro m è d e. Voitures électriques Une entreprise québécoise exporte Céline Roussel Cité universitaire Près de voitures électriques seront exportées en pièces détachées avant la fin de l été 2000 par Microvel Technologies. Le directeur scientifique de l entrep rise de Jo n q u i è re, R o b e rt M é n a rd, a expliqué les projets d avenir de l automobile élect rique lors d une conférence au pavillon La Laurentienne de l U n ive rsité Laval le 25 j a nvier dern i e r. Le principal objectif de la c o m p agnie est de fo u rnir des véhicules de qualité à des pays en vo i e de développement dont la Côte d Ivo i re, l Inde et la Chine. Le M exique fait également partie des pays destinat a i re s. Ces nations ne possèdent pas les re s s o u rces fi n a n c i è res et m at é rielles pour se pro c u rer des vo i t u res conventionnelles. Elles se sont donc intéressées au projet lancé il y a 6 ans par Microvel. La Chine et la Côte d Ivo i re ont déjà commandé vo i t u res élect riques. Celles-ci leur perm e t t ront de se déplacer, mais aussi de favo riser leur développement. En effe t, ces pays dev ront constru i re des usines d assembl age des véhicules, ce qui créera de l emploi. À ce sujet, M. Ménard a précisé que dans cinq à six ans, le secteur de l automobile électrique perm e t t ra la création de plusieurs postes, e n p a rticulier pour les personnes âgées entre 21 et 35 ans. Économique et écologi q u e Si tout fonctionne bien, M i c rovel Te ch n o l ogies débu t e ra sa pro d u c t i o n en série cet automne. «Il n y a pas de vo i t u res aussi avancées techn o l ogiquement que celles que nous fab ri q u o n s», a déclaré M. M é n a rd. Au coût de $, la vo i t u re a une durabilité de sept à dix ans. L automobile électrique de Microve l, une minifo u rgonnette nommée M X - 5, est part i c u l i è rement écologi q u e, aspect le plus important pour R o b e rt Ménard. «Tous les véhicules ont besoin d un ch a n ge m e n t, c a r ils sont polluants». La carro s s e rie de la MX-5 est récupérabl e. En e ffe t, elle est fab riquée à 70 % d aluminium. De plus, le véhicule émet peu de gaz polluants. Par ailleurs, la vo i t u re ne re q u i e rt pas d ent retien. Après cinq ans d utilisat i o n, une simple véri fi c ation généra l e du véhicule suffit. De plus, la MX-5 dépense peu en carbu rant. Po u r rouler 100 kilomètre s, 2,5 litres d essence suffisent comparat ive m e n t aux 5,5 litres que consomment la vo i t u re la plus économique offe rt e sur le march é. Rachel Boulianne et Annie Dubé Linux a été créé en 1991 par un jeune Fi n l a n d a i s, L i nu s To rvalds. Selon Ja c q u e s D a i g n a u l t, u s ager de longue dat e de Linu x, ce système a une fo rc e unique. «Linux fait partie du mouvement des logiciels libres. C està-dire que son concepteur a décidé d offrir gratuitement le code Linux par le biais d Intern e t, en demandant aux utilisateurs, en retour, de lui communiquer les améliorations possibles. Ainsi,en huit ans,linux a réussi à talonner Wi n d ows et M a c O S», a-t-il expliqué. Un système d exploitation est ce qui permet à un ord i n ateur d installer et de gérer les logiciels. Président du club Linux de l U n ive rsité Laval et étudiant en G I, Guillaume Goulet, a affi rm é que l Unive rsité n aurait pas à i nvestir dans l ach at de nouve a u x ap p a reils car Linux sera installé sur les ord i n at e u rs déjà en place. De plus, la gratuité du système évite l ach at de permis d utilisation. Rappelant la stabilité et la fiabilité des serveurs de Unix depuis 2 0 a n s, M. Goulet a ajouté que «l i nux est un clone du système Unix pour micro - o rd i n ateur». Il a aussi ajouté qu il s agit d un projet important pour les besoins de l éducation. Linux Laval s équipe Cité universitaire Le système d exploitation Linux sera installé sur 200 ordinateurs du département de Génie informatique (GI) de l Université Laval. L opération débutera dès que le club Linux aura embauché un technicien. Pa ra l l è l e m e n t, l U n ive rsité de S h e r b ro o ke a envoyé une lettre o u ve rte afin de demander l ap p u i des étudiants pour l installation de Linux dans tous les laboratoires du département de GI. Cette lettre fait r é f é rence aux ava n t ages de Linu x ainsi qu à une nouvelle liberté dans le monde virtuel. «Linux perm e t aux concep t e u rs et utilisat e u rs de ne plus dépendre des politiques d un seul manu fa c t u rier de logic i e l s, par exe m p l e, M i c ro s o f t», a dit le vice-président du gro u p e d u t i l i s at e u rs de Linux de l U n ive rsité de Sherbro o ke (GULUS) et étudiant en GI, Dominic Duval. À l école Po ly t e chnique de Montréal, «les deux laboratoires en enseignement de Génie info rm a- tique roulent ex cl u s ivement sur L i nu x», a indiqué le directeur du s e rveur des étudiants de la Po ly t e ch n i q u e, Ludier Gamach e. Celui-ci a indiqué que la maîtri s e de Linux est de plus en plus i m p o rtante puisqu elle est désormais demandée par les employeurs de grandes entrep rises pour l e m b a u che d ingénieurs info rm a- tiques. Kim De Sylva

11 É c o n o m i e e t C o n s o m m a t i o n 11 Ève Gauthier Le commerce équitabl e garantit aux producteurs du Sud un prix juste pour leur travail,principalement par la diminution des intervenants dans la chaîne de pro d u c t i o n. Leur revenu leur permet de mieux répondre à leurs besoins et d investir ainsi dans le déve l o p p e m e n t d u rable de leur communauté. «Cela permet aux petits pro d u c- teurs d acheter de l équipement,de se préoccuper de l env i ro n n e m e n t et de re n d re ainsi un produit de meilleure qualité»,a expliqué Peter C a l k i n s, p ro fesseur en économie agro a l i m e n t a i re à l Unive rs i t é Laval. Le commerce équitable, bien qu'il s'applique à des produits tels que le Commerce électronique Transactions électroniques sécuritaires? Graduellement les entrep rises québécoises off re n t l e u rs services via intern e t. Jusqu'à ce jour, très peu de plaintes ont été enregistrées à l'opc conc e rnant l'ach at de produits par Internet. «Habituellement, les gens téléphonent pour poser des questions et pour avoir des conseils de base par rap p o rt à l'utilisation du réseau Internet mais pas pour se plaindre», a mentionné Je a n - Ja c q u e s Préault, de l'opc. Toujours selon M. Préault, les transactions effe c t u é e s sur le web ne sont pas plus risquées que par le télép h o n e. Le commerce électronique rebute les consommateurs québécois,car ils craignent de donner leur numéro de carte de crédit. À cet effet,le 14 septembre dernier, les résultats d'une étude commandée par le ministère de la Culture et des Communications ont démontré que 83% des internautes c raignent justement que leur Commerce équitable du café En pleine croissance Québec Solution moderne pour lutter contre les déséquilibres du marché mondial, le commerce équitable gagne en popularité, notamment auprès des amateurs de café. Stéphane Lapointe thé, le sucre, le miel, le cacao et les b a n a n e s, se fait pri n c i p a l e m e n t pour le café. Raison 20 % d e progression en deux a n s. bien simple, il s'agit du deuxième produit le plus échangé sur la p l a n è t e, d e rri è re le pétrole. «Ce type de comm e rce pourrait fa c i l e- ment s étendre à diff é rents produits à condition que ceux-ci soient assez résistants comme les fèves de café et les feuilles de thé. Pour les bananes ou d autres fruits,il y a des c o n t raintes de tra n s p o rt que les coopératives ne sont pas en mesure de régler», a expliqué M. Calkins Selon Jean-Philippe Gervais,professeur en économie intern a- tionale, il serait faux de croire que le commerce équitable pourra i t Cité universitaire La vente de produits par Internet n'a pas la cote auprès des consommateurs québécois. Les gens posent encore beaucoup de questions à l'office de la protection du consommateur (OPC). nu m é ro de carte s'envole dans le cyberespace. «Au ministère du Reve nu, l a s é c u rité des transactions est assurée par le système SSL. Ce système est le plus perfo rmant qui existe actuellement. Les gra n d e s banques canadiennes l'utilisent pour effectuer le tra n s- 83 % des internautes craignent de donner leur numéro de carte de crédit. fe rt d'import a n t e s sommes d'arge n t», a souligné le re s p o n s abl e des données électro n- iques au ministère du R eve nu du Québec, M. Yvan-Denis Veilleux. rivaliser avec le commerce conventionnel. «Il s agit plutôt d un choix de vie, comme certains ach è t e n t des produits biologiques ou encore soutiennent une cause telle que Centraide par exemple». Nathalie Boisclair est propriétaire de La Brûlerie de café de Québec. Elle a constaté que la demande ne cesse de progresser depuis que le c o m m e rce équitable fait l'objet d'une couve rt u re médiatique dans les journaux. «Les écoles et les ministères ne jurent que par le café équitable depuis qu ils connaissent mieux sa portée.» M. Éric Beaudet de l épiceri e C ra c, située sur la rue St-Jean à Q u é b e c, a aussi re m a rqué une hausse de vente de ce type de produit. «Cela fait maintenant deux ans que nous vendons du café é q u i t abl e, la demande a progre s s é d e nv i ron 20 % et pas seulement pour les grains de café», a - t - i l a ffi rmé. Depuis quelques mois, l e magasin de produits naturels offre également du sucre commercialisé selon des principes d équité. Bien que l'achat par le réseau Internet ne connaît pas une ampleur comparabl e aux États-Unis, certains adhèrent à l'achat virtuel pour se procurer des ex cl u s ivités étra n g è res. «Cert a i n s p roduits me coûtent cher à cause des frais d'ex p é d i t i o n s, mais cela ne me dérange pas de donner mon numéro de carte de crédit parce que je ne trouverais jamais de tels produits à Québec», a expliqué Bruno B o u r b o i n, un étudiant de l ' U n ive rsité Laval qui depuis tro i s ans fait l'achat de disques compacts en provenance du Japon et de l'allemagne. Bien que le commerce électro n- ique soit régit par la loi de la protection du consommat e u r, l e s garanties ne peuvent être honorées que par le commerçant. Par conséquent,en cas de non respect d un c o n t rat d ach at, le consommat e u r doit se re n d re en terre étra n g è re pour défendre ses droits. «Je n ai pas l habitude de donner mon numéro de carte de crédit pour des achats par téléphone, imaginez par Internet», a dit un étudiant de l U n ive rsité Lava l, M. Pat ri ck L a m o n t ag n e. Réaction qui, s e l o n p l u s i e u rs entrep re n e u rs de la r é gi o n, re t a rde l évolution de ce nouveau commerce au Québec. Dans son étude, le go u ve rn e- ment a conclu que l'ach at virt u e l p re n d ra défi n i t ivement son envo l au Québec lorsque les commerc e s é l e c t roniques pourront off rir les mêmes assurances de service et de ga ranties que les entrep ri s e s. M a rtine Rioux Entreprise multimédia à Québec Dream Cité dans la course Frédéric Gingras Les fondateurs de Dream Cité (de gauche à droite) Jean-François Bouchard, Danny Lamontagne et Charles Verrette. Sainte-Foy Les trois fondateurs de Dream Cité dressent un bilan positif des deux années et demie d existence de leur entreprise multimédia, et entrevoient dans un avenir rapproché l ouverture d une autre succursale. «Le centre est ouve rt depuis sep t e m b re 1998 et nous sommes fi e rs de la réussite de notre entrep ri s e. Présentement, Dream Cité est le plus grand centre multimédia au Canada. Nous envisageons même sérieusement d ouvrir un deuxième centre en régi o n», a déclaré Danny Lamontag n e, un des trois jeunes qui ont lancé l entreprise située à Sainte-Foy. M. Lamontagne et ses associés, C h a rles Ve rrette et Je a n - Fra n ç o i s Bouchard, sont des passionnés d informatique. Pour cette raison, ils ont voulu offrir aux gens de la région un endroit unique leur permettant d explorer les multiples possibilités qu offre ce domaine. «Dream Cité est en fait un centre multimédia où l on peut jouer à des jeux sur ord i n at e u rs, n aviguer sur Intern e t, ainsi que pro d u i re et imprimer des travaux sur traitement de texte. Quand nous avons ouvert le centre, nous avions 14 ordinateurs. Maintenant, 31 appareils sont à la disposition de la clientèle. Nous procédons présentement à l installation de quatre simulateurs de course. Nous tentons d offrir continuellement de nouveaux services à nos utilisat e u rs», a raconté M. Lamontagne. La clientèle de Dream Cité est jeune, étant en moyenne âgée de 18 à 30 ans. Les fondateurs ont souligné que leur public-cible fréquente la cité unive rs i t a i re. «Les étudiants sont part i c u l i è rement friands des tournois de jeux en réseau qui sont régulièrement organisés. Plusieurs de nos joueurs ont participé à des tournois intern ationaux et ils ont gagné», a commenté fièrement M. Lamontagne. De plus, les jeunes fréquentent l endroit en raison de son «ambiance accueillante et décontractée» comme l a expliqué un client régulier de Dream Cité, Daniel Lachance. «J ai un ordinateur chez-moi, mais je suis plus souvent ici à cause de l aspect social du centre.» Deux des trois fondateurs ont par ailleurs étudié en administration à l Université Laval. Avant de démarrer leur entreprise, ils se sont donc tourné vers Entrepreunariat Laval pour obtenir du financement. «Cela n a rien donné. D ailleurs, nos études ne nous ont pas aidé non plus», a avoué M. Lamontagne. Il déplore particulièrement le fait que le programme d administration traite davantage des grandes que des petites et moyennes entreprises.

12 C 1 2 u l t u r e Lancement de disque d Oumar N Diaye Le djembé, du tam-tam coloré Marie-Ève Santerre Québec Oumar N Diaye lancera vendredi, à L Autre Caserne, un album d initiation au djembé, musique de percussions de plus en plus répandue au Québec. Le djembé est un tambour p rovenant de l Afrique de l Ouest. L a rtiste d ori gi n e a f ricaine le pratique et l enseigne d epuis plusieurs années. D a i l l e u rs, le titre de son albu m, K h a ra n d i ya, s i g n i fie «ap p re n t i s- s ages» dans sa langue mat e rn e l l e, le sousou. Urgence de créer M. N Diaye a senti l urgence de créer un document sonore pour m é m o riser les diff é rentes techniques d apprentissage du djembé. Les demandes de ses étudiants étaient de plus en plus insistantes à l e n d roit de ce style de mu s i q u e assez original. a r t i f i c e L enseignant a aussi fait savo i r que la sollicitation était également très fo rte de la part des gens en région. La plup a rt n ont pas la ch a n c e d avoir des écoles de musique africaine près de chez eux. Oumar N Diaye est originaire de la République de Guinée en A f rique de l Ouest. Il a fait partie des Gra n d s Ballets de Guinée comme danseur et percussionniste. Par la suite, il a décidé d immigrer en Euro p e, où il y a trava i l l é davantage comme percussionniste. Il n est arrivé à Montréal qu en «Les gens du milieu de la Une note parfaite Il n y a aucun doute possible, le passage du groupe Live à Québec a permis au public québécois de faire le plein d énergie pour les mois à venir. Dimanche dernier, au Colisée Pepsi, les membres du groupe nous ont offert un spectacle parfait. Je dis parfait parce qu habituellement, après un concert, je ne peux m empêcher de critiquer le son qui était trop fort, l éclairage qui n était pas original ou encore le grand gars en avant de moi qui me cachait la vue. Cette fois-ci, je n ai rien trouvé à critiquer. C était impressionnant l énergie qui régnait au Colisée ce soir-là. Le groupe était attendu à Québec depuis longtemps, mais croyezmoi ça valait la peine d attendre. Le charismatique Ed Kowalczyk, chanteur du groupe, a su charmer la foule dès son entrée sur scène. Il n a pas hésité à dire qu il aimait le public québécois et la foule s est empressée de lui faire sentir son contentement. J ai rarement vu une aussi grande complicité entre un groupe et ses admirateurs. La plupart des gens savaient toutes les chansons par coeur et répondaient avec enthousiasme aux demandes du chanteur lorsqu il voulait les faire participer. Le quatuor de Pennsylvanie nous a offert une rétrospective de ses grands succès. Les pièces du nouvel album se sont très bien intégrées au spectacle. Ils ont aussi réussi à nous émouvoir en nous interprétant Imagine de John Lennon. Le groupe a tiré sa révérence après trois rappels, en invitant les gens à s entrelacer sous l air de Dance with you. Oumar N Diaye a fait partie des Grands ballets de Guinée. musique ont été impressionnés par le sujet,ça a suscité la curiosité»,at-il affi rmé lors d une entrevue à L EXEMPLAIRE. Quelques ouvrages sur la musique africaine ont été pro d u i t s, mais jamais entièrement réalisés par un A f ricain. M. N D i aye a aussi ajouté que plusieurs mu s i c i e n s québécois se sont montrés très surp ris de la c o m p l exité du djembé. L a rtiste souligne que la musique afri c a i n e n est pas codée, qu il n y aucune gamme s e m bl able aux nôtres. Cert a i n s o u v rages français ont cep e n d a n t tenté de transcrire la méthodologie. N é a n m o i n s, M. N D i aye pense que les A f ricains ont toujours ap p ro fondi leur musique en tra n s- mettant oralement les méthodes «La Amélie Deschênes Raphaël D.Foucault Série est un banc d essai offe rt aux a rtistes de Québec. Cela leur permet de tester une i n t u i t i o n, une idée en ge s t at i o n, un projet audacieux», a indiqué Mme Thu-Hoa Bui, re l at i o n n i s t e au Th é â t re Péri s c o p e. Cette série comporte un comité de sélection qui reçoit et traite les p ropositions de troupes de théâtre a m at e u rs. Les projets re t e nus sont a l o rs à l affi che un soir seulement. Ce qui permet tout de même à la re l è ve d avoir plus de v i s i b i l i t é. D a i l l e u rs, p l u s i e u rs troupes ont eu le priv i l è ge de connaître, par la s u i t e, une diffusion beaucoup plus Marie-Ève Santerre Une danse intensive et rythmée. La fièvre de l Afrique faite de transes et de liberté permet aux danseurs de s exprimer pleinement. d ap p re n t i s s ages. Selon lui, il est i m p o rtant de mémoriser la musique avec son ore i l l e. Il favorise une attitude plus sensuelle qu intellectuelle. Les gens sont de plus en plus i n t é ressés par la culture afri c a i n e. «Il y a beaucoup d engo u e m e n t! À chaque session, le nombre i m p o rt a n t e. «Par exe m p l e, l e s pièces C a n d i d e (en ) et M o i, O rl a n d o ( ), o n t été interprétées à de nombre u s e s rep rises lors de tournées sillonnant la prov i n c e», a ajouté Mme B u i. Au progra m m e cette année Cinq projets sont au progra m m e cette année. La pièce Les cactus d Annie Laro chelle et d Éri k a G agnon a ouve rt la saison. Le 24 janv i e r, B e rn a rd White présentait La Boîte comme «un spectacl e d é ch a n t i l l o n s, un ab é c é d a i re du plaisir». Le 6 m a rs pro ch a i n, le Périscope présentera Vi o l e, u n p rojet musical de quat re fi n i s s a n t s d é l è ves augmente», a-t-il confi rm é. I ris Lindsay, étudiante en danse a f ri c a i n e, c roit que cette culture peut nous ap p o rter beaucoup sur le plan personnel. «Elle ex p ri m e la libert é, ça m aide à me libére r dans toute ma vie», a - t - e l l e ex p l i q u é. Série Carte Blanche Tremplin pour une relève audacieuse Québec V i o l e, La rouge et la beige et Les aventures extraboudifi - a n t e s, sont les trois prochaines pièces de la relève québécoise qui seront présentées au Théâtre Périscope par l entremise de la «Série Carte Blanche». du Conservat o i re de Québec. L a b e i ge et la ro u ge s e ra à l affi ch e dès le 2 7 m a rs et la dern i è re pièce de la saison s intitule L e s ave n t u res ex t rab o u d i fiantes du grand Garga n t u a et de son fi l s Pa n t agru e l, et sera présentée à p a rtir du 1 0 av ri l. N o u veautés ap p r é c i é e s Les rep r é s e n t ations ont lieu dans la nouvelle Salle Bleue, l a n c i e n foyer du théâtre. «La foule est au re n d e z - vo u s, les abonnés comme le grand publ i c», a mentionné une e m p l oyée du Th é â t re Péri s c o p e, M m e Francine Cheva l i e r. La p l u p a rt du temps, la salle qui ne possède que 80 p l a c e s, re ç o i t jusqu à 60 s p e c t at e u rs. Ce qui en fait une salle presque toujours c o m bl e. «Il n y a aucun doute p o s s i bl e, le public apprécie très fo rtement les pièces de la Séri e C a rte Blanch e», a concl u M m e C h eva l i e r.

13 13e Gala des Prix des arts et de la culture Excellence au féminin P e d ro Rodriguez Mme Bonenfant s est vue décernée le pre s- t i gieux Prix de l Institut canadien de Québec pour l ensembl e de son oeuvre dans le secteur des art s et des lettres. «Ce n est pas à tous les j o u rs qu on reçoit un prix comme c e l u i - c i,c est un moment vraiment s p é c i a l»,a-t-elle déclaré lors q u e l l e a reçu le pri x. É ve lyne Rompré a aussi été Pedro Rodriguez Québec L élite du milieu artistique et culturel québécois s est réunie lundi soir au Capitole de Québec pour la 13e édition des Prix d excellence des arts et de la culture. La cinéaste Lise Bonenfant a été l une des personnalités les plus applaudies par la foule présente au Capitole. p a rmi les artistes les plus ovationnés de la soirée. La jeune dame a d ailleurs mérité le Pri x N i cky - R oy de la Fo n d ation du Th é â t re du Trident comme talent p rometteur qui pratique son art d epuis moins de trois ans. «C est v raiment incroyabl e, je ne tro u ve plus les mots pour re m e rcier tous ceux qui m ont appuyé puis pour re m e rcier la Fo n d ation du Th é â t re du Tri d e n t», a - t - e l l e Opération SalAMI Désobéissance civile et résistance Patrick Bourg e o i s Le film visait à lancer le mouvement d opposition au Sommet des A m é riques qui se t i e n d ra à Québec en Lors de cet événement, des dignitaire s p rovenant de 34 pays tenteront de fa i re adopter l extension de la zone de libre - é ch a n ge à l Amérique dans son e n t i e r. Les auteurs de ce film de 53 minutes,malcolm Guy, Magnus La cinéaste Lise Bonenfant Québec Le court-métrage Opération SalAMI: Les profits ou la vie? a été présenté en primeur au Musée de la civilisation le 27 janvier dernier, dans le but de préparer la résistance à la mondialisation de l économie. Isacson et Anna Paskal, ont tenu à raconter l histoire d une centaine de militants qui ont reçu une fo r- mation en désobéissance civile. Cet enseignement visait à les prép a rer à aff ronter les fo rces de l o rd re lors d une importante re n- contre entre grands capitalistes qui a eu lieu à Montréal en Le but premier de cette action non-violente et subve rs ive était la dénonciation publique de l'accord a ffi rm é. Animée par la comédienne Lise C a s t o n g u ay, qui était accompagnée du groupe Interfére n c e S a rd i n e s, la soirée du Gala des p rix d excellence a été orga n i s é e par la Commission de la cap i t a l e n ationale du Québec avec la coll ab o ration de neuf orga n i s m e s p a rt e n a i res tels que la Fo n d at i o n de l Opéra de Québec, la Société de développement des entrep rises culturelles (SODEC) et la Ville de Québec. Des longueurs Un re t a rd important au début de la soirée et certaines pre s t at i o n s t h é â t rales un peu longues entre chaque remise de prix ont été les points décevants de la soirée. «Ça a été une soirée bien émouva n t e sauf pour le délai qui a re t a rdé la remise des pri x», a déclaré Mme C at h e rine Langlois, une des personnes présentes lors de la soirée au Cap i t o l e. «Quelques pre s t ations ont été un peu trop vagues et surtout un peu longues, ce qui a altéré quelque peu la beauté de la s o i r é e», a indiqué M. Bure a u, u n a u t re des spectat e u rs assistant au G a l a. mu l t i l at é ral sur l inve s t i s s e m e n t ( A M I ), d où le nom «SalAMI» donné à l opération. «L A M I, c est la concentrat i o n dans un accord de portée intern a- tionale de l ord re du jour de la m o n d i a l i s at i o n, c e s t - à - d i re du " bu l l d o z age" de toute fo rme de c o ntrôle national ou citoyen sur les a c t ivités économiques», a ex p l i q u é le port e - p a role du réseau québécois d a c t ivistes d Opération SalAMI et président de la soirée, M. Philippe D u h a m e l. Ila ajouté que la préparat i on au m o u vement de désobéissance civile passe par l information. Annie Dubé Cu l t u r e 1 3 Spectacle de François Léveillé L an 2000 à l honneur Lévis Les tabous n'étaient pas au rendez-vous lors du spectacle Welcome to l an 2000 de l'humoriste François Léveillé présenté au théâtre l Anglicane vendredi soir. Sexe, racisme, mort, religion et alcoolisme sont des sujets que M. Léveillé a abordés sans détours. veillé a séduit son public en s adressant dire c t e m e n t aux personnes assises à l avant de la salle. Il introduisait M.L é toutes ses interventions ironiques par la même fo rmu l e qui a soutiré des rires à chaque fois : «Hein M sieur Chose, on parle pour parler»! Les personnages, plus stéréotypés les uns que les autres, ont ensuite d é filé sur la scène. De Bob Ca$hfl ow à l animateur de pastora l e, Aimé D Amour, en passant par le directeur d école ou le ténor, Aldo Caderoni, François Léveillé a su accentuer les traits les plus amusants de chacun d'entre eux. Il a aussi inséré quelques chansons dans ses numéros, mettant ainsi sa voix en valeur. Des épisodes d improvisation ont également agrémenté le spectacle. «J adore sortir de mon scénario quand le moment s y prête, je m amuse et les gens en raffolent», a affirmé l humoriste, en référence à l é ch a n ge qu il a eu avec un homme qui intervenait un peu trop. M. Léveillé a d ailleurs freiné les élans du spectateur en lançant une réplique qui a fait crouler de rire tout le reste de l audience: «Quand tu vas au cinéma, est-ce que tu parles à l écran?» Tous les nu m é ros étaient rat t a chés par un fil conducteur qui était l'an 2000, année qui marque d ailleurs les 25 ans de carri è re de François Léveillé. Ce dernier a commencé son métier par la chanson et a bifurqué accidentellement ve rs l humour. Il commençait son troisième album, en 1986, quand on lui a proposé de faire un spectacle aux Lundis Juste pour rire au Club Soda,à Montréal. «Les gens du Club Soda savaient que je faisais des liens humoristiques entre mes chansons lors des spectacles. Ils m ont demandé de participer aux Lundis et j ai accepté. Je n ai jamais cessé depuis», a-t-il raconté lors d un entretien avec L EXEMPLAIRE. À moyen terme, François Léveillé est surchargé de projets. Il prépare la mise en scène du deuxième Gala des Oliviers qui aura lieu le 19 mars prochain. Il commencera ensuite la rédaction des textes pour le spectacle de Lise Dion et, plus tard, il écri ra les siens pour sa p ro chaine tourn é e. De plus, il prépare des émissions spéciales à la télévision qui seront tournées cet été et télédiffusées en Pa r temps perdu, il écrit également un roman qu il a débuté il y a six ans. Archives p a u l bums b l i c i t é multimédia de finissants s sondages plan o nde d a g e s cartes communication cartes d'affa i re s d'affaires sondages relations de pre logos s s e relations g ra p h i publiques s m e a sites f f ic Internet he s c r é a t io n Une agence de communication adaptée aux besoins des associations et de la communauté étudiante. Mieux vous compre n d re pour mieux vous surpre n d re Pavillon Casault, bureau 3790, Cité universitaire Tél.: (418) Téléc.: (418) Preambule-communication@com.ulaval.ca

14 1 4 S p o r t s Charlotte Girard Seule femme au saut à la perche Charlotte Girard, seule participante au saut à la perche, tente d améliorer son record personnel avec un saut de 3,60 mètres. l é c h a p p é e Sport de jeune! Pour tous ceux et celles qui suivent le tennis professionnel de près, la performance d Andre Agassi, qui vient de remporter les Internationaux d Australie, est exceptionnelle. Alors que plusieurs croient que le tennis appartient aux jeunes loups, Agassi prouve, à 29 ans, que ce sport est intimement lié à la préparation mentale des joueurs. Ses trois victoires en tournoi du Grand Chelem au cours des huit derniers mois prouvent son grand talent. (M.C.) Pubs ennuyantes Pour ceux qui n auraient pas eu la chance de visionner les publicités américaines lors du Super Bow l, c o n s o l e z - vo u s! Vous n avez rien manqué. L humour et l ori gi n a l i t é étaient plutôt absents lors des n o m b reuses pauses publ i c i- t a i res. Il ne fait plus aucun doute quant à l ave n i r d I n t e rnet. Il ne suffisait que de voir le nombres de publ i c i t é s de compagnies annonçant leurs sites Web et les serv i c e s qu elles off rent à leurs cl i e n t s par le biais d Internet à 2 M $ pour 30 secondes. (C.R.) Jean-François Néron Twist à la WWF Des rumeurs circulent à l effet que Tony Twist, exjoueur des Nordiques, serait en train de négocier avec la WWF pour joindre ses rangs. Il s ajouterait donc à la liste des athlètes ayant choisis de démontrer leurs incapacités physiques à faire de la lutte professionnelle. Nous n avons qu à penser aux essais peu concluants de Dennis Rodman, Karl Malone et Lawrence Taylor pour voir que ces athlètes n ont pas de place dans cet univers. À chacun son métier! (J.L.) Dehors Tyson M i ke Tyson ne cesse de ridiculiser le monde de la b oxe. Encore en fin de s e m a i n e, le combat s est terminé après seulement deux rondes. Il gagne des millions à se bat t re six minutes. Qu il a rrête d aff ronter des jambons et qu il montre son savo i r- fa i re face à des vrais boxe u rs comme L e n n ox Lewis. Sait-il que les s p e c t at e u rs paient près de $ pour assister au gala de b oxe, pas pour le voir se bat t re moins de six minutes. On est tanné des batailles de rues inégales. (M.B. ) Kim De Sylva Cité universitaire Charlotte Girard, athlète du Rouge et Or, a établi un nouveau record personnel au saut à la perche avec un bond de 3,50 m. et elle est également arrivée première à l épreuve du 50 m., lors de l invitation Rouge et Or d athlétisme qui a eu lieu samedi dernier. Mme Gira rd était la seule femme en compétition au saut à la perch e, u n e des deux nouvelles disciplines o lympiques récemment ouve rt e s aux fe m m e s. «Le saut à la perche est m é c o n nu du grand public et il est d i fficile d at t i rer des fe m m e s aussi bien que des hommes. Nous n avons pas réellement de ch a m- p i o n s», a expliqué son entra î n e u r, Gilles Gag n o n. Sentier transcanadien 40 villes s impliquent Christine Bure a u Québec Quarante municipalités de la région de Québec sont impliquées dans la réalisation d un sentier récréatif transcanadien à usages multiples. Le sentier reliera l Atlantique au Pacifique et traversera chaque province et territoire du Canada. Avec ses k m, l e Sentier tra n s c a n a d i e n s e ra le plus long au m o n d e. Il réunira les adeptes de cinq activ i t é s, soit la march e, l e cy cl i s m e, l é q u i t at i o n, le ski de fond et la motoneige. Les activités seront réparties tout au long du sentier selon la demande et la possibilité de leur réalisat i o n. Ce projet est réalisé en concertation puisqu il implique dans la r é gion les dix centres locaux de d é ve l o p p e m e n t, la Commu n a u t é urbaine de Québec et 40 mu n i c i- palités. Le sentier est un projet de 2,9 M $ provenant de subventions, de commanditaires et des mu n i c i- palités. Le sentier serait aménag é pour Il existe déjà dans la région un sentier de randonnée pédestre h o rs - ro u t e, le Sentier nat i o n a l, qui trave rse également le pay s. «La réalisation du Sentier tra n- scanadien dans la région rep o s e sur une entente avec le Sentier n at i o n a l», a expliqué le président de Sentiers Tra n s - Q u é b e c, M i chel Fiset. Pour qu il lui soit Pour sa part, Mme Gira rd était très satisfaite de ses résultats. «Ça y est, je sens que j ai renoué avec la compétition. J ai fait quelques erreurs techniques, je sentais pourtant bien que j allais passer. Mais j ai re t rouvé des sensations et je compte réussir à Windsor (pour les ch a m p i o n n ats prov i n c i a u x )», a - t - elle confié. Quant au reste de la compétit i o n, les athlètes du Rouge et Or ont obtenu des résultats honorables. «Les perfo rmances d auj o u rd hui sont peu import a n t e s. Nous souhaitons seulement une bonne séance d entra î n e m e n t pour nos athlètes. Nous vo u l o n s qu ils se préparent au mieux pour les compétitions prov i n c i a l e s», a expliqué Jérôme Fav é ri a l, e n t raîneur de Pat ri ck Massok, l a vedette montante du R&O en at h- l é t i s m e. p o s s i ble de continuer sa ro u t e, l e t rajet du Sentier transcanadien va e m p runter des tronçons déjà ex i s- tant du Sentier national. Selon une étude menée en 1993, 8 0 % des Canadiens adultes appuient l idée de constru i re cette piste. «La randonnée p é d e s t re est en pleine cro i s s a n c e, il y a de plus en plus d adeptes de cette activ i t é», a ajouté M. Fi s e t. Ce projet viendra re n fo rc e r l a xe écotouristique régional et p ro l o n ger la saison touri s t i q u e sur quat re saisons, rejoignant une clientèle de tous les âges et de tous les reve nus. On prévoit la c r é ation de 75 e m p l o i s, en plus de ceux qui y seront dire c t e m e n t reliés dans les domaines de la re s t a u rat i o n, de l hébergement et du tra n s p o rt. Le Sentier comporte plusieurs ava n t age s : p r é s e rver et pro t é ge r l e nv i ro n n e m e n t, o ff rir un e n d roit où l on peut se liv rer à des a c t ivités de loisir en toute sécurité et favo riser le touri s m e é c o l ogi q u e. Dans l ensembl e, athlètes et e n t ra î n e u rs s accordent pour dire que l athlétisme au Québec manque d adep t e s, aussi bien hommes que femmes. Ils se plaignent aussi du peu d infras t ru c t u re pour la pratique de la d i s c i p l i n e. R é s u l t ats de la journ é e L o rs de la journée de samedi, Pat ri ck Massok a très fa c i l e m e n t re m p o rté l épre u ve du triple saut par 1,50 m sur son plus pro ch e riva l, en plus d enlever les honn e u rs du saut en hauteur et du saut en longueur. Par ailleurs, l athlète paralympique France Gagné a re m- p o rté l épre u ve du lancer du m a rteau avec un jet de 12,51 m. Voir port rait de France Gag n é en page 15. e n b r e f Week-end partagé Les vo l l eyeuses du Rouge et Or ont re m p o rté dimanche dern i e r leur mat ch face au Ve rt et Or de S h e r b ro o ke par la marque de 3-0 ( 25-21, et 25-17). Diri g é e s par Martine Lalonde, elles se sont m é ritées le titre de championnes de la saison régulière avec un dossier de huit victoires et une défa i t e. Quant aux protégés de Pa s c a l C l é m e n t, ils ont laissé filer une avance de deux manches à zéro pour s incliner 3 à 2 (29-27, 25-19, 22-25, et 11-15) face à l U n ive rsité de Sherbro o ke. (J. G. ) Premiers Le Club de badminton du R o u ge et Or a cl ô t u r é, d i m a n che dern i e r, son calendri e r régulier en pre m i è re place du classement général. Le R&O a t riomphé de l UQTR, de McGill, de Sherbro o ke, de Montréal et de l UQAM (fo r fait) pour term i n e r la saison régulière avec une fi ch e de La saison pre n d ra fi n avec le Championnat unive rs i- t a i re provincial les 18 et 19 f é v rier pro chains à McGill. Le R o u ge et Or aff ro n t e ra alors l U n ive rsité de Tro i s - R iv i è res en d e m i - fi n a l e. ( J. G. )

15 Les Jeux Extrêmes 2000 Trois jeunes de la S p o r t s 1 5 v e r s S y d n e y Rien de moins que l or région y participent Stéphane Lapointe Québec Trois jeunes de la région de Québec seront des Jeux Extrêmes d hiver (X-Games) qui débutent le 3 février à Mount Snow au Vermont. Philippe Laro s e, P h i l i p p e B é l a n ger et Philippe Dion, mieux connus sous le nom des «3 P h i l s», se sont qualifi é s pour la compétition de «Big A i r Free Skiing» des Jeux Extrêmes. Philippe Larose a terminé premier lors des Jeux Extrêmes européens, Philippe Bélanger s est classé premier au US Open et Philippe Dion sixième à ce même événement. Les Jeux Extrêmes sont une compétition qui regroupe six épreuves: le vélo de montagne sur neige, l e surf des neige s, l escalade sur g l a c e, une course de motoneige style motocross, le ski dans un parcours de style Cross et le «Big Air Free Skiing» qui est un parcours de sauts. Il s agit en quelque sorte de Jeux Olympiques des sport s extrêmes. La différence entre le ski acrobatique et le ski libre («free skiing»), c est la réglementation. «Le ski l i b re n en comporte tout simplement pas!», a indiqué Chri s t i a n B o rn a i s, vendeur de skis à Stoneham et skieur d ex p é ri e n c e. Le «Big Air» est une épreuve où il y a un saut exécuté à partir d un t remplin de neige en fo rme de py ra m i d e. «La règle est si t es c ap abl e, fais-le!» a lancé M. Bornais. Par exemple, un atterri s s age à reculons est accepté en s p o rt ex t r ê m e, mais refusé en ski acrobatique. Jeux importants Les Jeux Extrêmes sont très i m p o rtants pour eux, mais l app ro che n est pas diff é rente pour autant. «On ga rde les pieds sur terre, c est une compétition comme les autres et on y va pour avoir du plaisir»,a expliqué Philippe Larose à L EX E M P L A I R E, l o rs d un entretien téléphonique. Ce dernier est re t e nu à Québec à cause d une bl e s s u re au coude, pendant que les autres sont en t o u rn age à Salt Lake City. Laro s e n est toujours pas certain d être en mesure de participer aux Je u x Extrêmes Les «3 Phils» pratiquent cette discipline depuis quelques années et ils visent le même objectif. «Notre but est de terminer les trois sur le podium lors d une même compétition», a raconté Philippe Larose. L o rsque questionné à savoir s il c royait que le «Big Air Fre e Skiing» serait une discipline o lympique un jour, il a répondu que «si ça arrive, il va y avoir plus de règlements qu en ce moment, mais les athlètes s adap t e ront aux changements.» Les «3 Phils» ne seront pas les seuls Québécois au Ve rm o n t. Philippe Po i ri e r, Je a n - P h i l i p p e Au cl a i r, Je a n - François Cusson (champion du «Big Air» aux Jeux Extrêmes l année dern i è re) et Vincent Dorion participeront à des compétitions à Mount Snow. «Les Québécois sont parmi les meilleurs dans notre sport, mais le Français Candide Thovex est aussi excellent», a ajouté M. Larose. Les «3 Phils» en seront à leur p re m i è re part i c i p ation aux Je u x Extrêmes. Ils y voient une belle occasion de se fa i re re m a rq u e r, notamment auprès des commanditaires. Courtoisie Génération-X Philippe Bélanger exécute un saut au Big Air Free Skiing. En mortaise, dans l ordre habituel Philippe Dion, Larose et Bélanger, nos trois jeunes représentants aux X-Games. Emilie Pontbriand La médaille d or serait une conclusion logique pour l athlète non-voyant qui a b attu trois fois son pro p re re c o rd du monde dans cette discipline, soit 53,03 m. «Ça fait trois ans de suite que je bats le re c o rd au lancer du javelot chez les handicapés v i s u e l s, mes chances de médailles sont donc très bonnes», a-t-il déclaré lors d une entrevue à L EX E M P L A I R E. Son objectif pour les Jeux de Sydney n est c ependant pas d établir un nouveau record. «Ce sur quoi j essaie de focusser, ce n est pas nécessairement le record du monde, mais plutôt de me concentrer pour être sur le podium.» Pa rc o u rs env i abl e France Gagné possède un parcours olympique enviable. Il a reçu la médaille d argent au lancer du disque lors des Jeux de B a rcelone en 1992 et à Atlanta en 1996 au lancer du javelot. O u t re le jave l o t, G agné ne semble pas aussi optimiste en ce qui c o n c e rne les lancers du poids, d u disque et du marteau. Cette d e rn i è re discipline sera en démonstration à Sydney. «J ai des chances pour une médaille de b ro n ze, mais ça va être difficile parce que je suis le plus petit au n iveau intern at i o n a l.» C ep e n d a n t, tous les espoirs sont p e rmis. Il a battu son re c o rd personnel lors de la compétition de Sherbrooke juste après un accident. «De Drumondville à S h e r b ro o ke, on a pris un taxi, ça a couté 95 $, je suis arrivé à 10h30, je lançais le marteau à la même heure et j ai fait mon meilleur lancer par 1,5 m.» France Gagné a obtenu une médaille d argent en 1992 et Kim De Sylva Cité universitaire France Gagné, athlète du Rouge et Or de l Université Laval, ne vise rien de moins que la médaille d or au lancer du javelot lors des Jeux paralympiques de Sydney, au mois de septembre prochain. Une passion La plus haute march e du podium à Sydney récompenserait les e ffo rts de l athlète qui s entraîne de 15 à 20 heures par semaine, sans compter les h e u res qu il consacre à ses études en sciences politiques. La press i o n, autant sport ive que scolaire, ne semble pas l affecter. «L i m p o rtant pour moi c est de faire ce que j aime au niveau du s p o rt et au niveau de mes études. Pour moi, c est un passe-temps les études. J étudie pour aller ch e rcher des info rm ations supplém e n t a i res et essayer de rester à la m o d e.» Sa principale passion demeure par contre le sport, qu il prat i q u e d epuis son enfa n c e, ch e m i n e m e n t qui a été essentiel à son déve l o p p e- ment personnel et sportif. «Le s p o rt individuel aide à me découv rir et à accepter le fait que j ai un h a n d i c ap visuel et que je ne peux pas fa i re d autres ch o s e s.»

16 N a d i n e M e l o c h e La Marianne des caprices de Musset Une entrevue de Jean-François Bouchard Québec Depuis sa sortie du Conservatoire de Québec, en 1995, Nadine Meloche n a cessé d attirer l attention des critiques. Récipiendaire du Prix Nicky-Roy pour son rôle dans Agnès de Dieu, elle prête cette fois ses traits à l héroïne du chef-d oeuvre d Alfred de Musset, Les Caprices de Marianne. L EX E M P L A I R E: Comment s est d é roulée la re n c o n t re ave c Musset? Nadine Meloche : Très bien. J ai eu la chance de travailler ave c Claude Poissant qui est un spécialiste de l époque romantique. C est un metteur en scène qui est très s e n s i bl e, qui travaille beaucoup avec les acteurs. À la première lect u re, il y a cert a i n e s choses qui apparaissaient p u i s, plus on trava i l l a i t, plus on découvrait la beauté de la langue, l a beauté de cet univers, de ce ro m a n t i s m e. Je me suis beaucoup renseignée sur le pers o n n age de Musset. L Ex.: Le rôle de Marianne a-til nécessité une préparation spéciale? N. M. : Oui. Il y a beaucoup de finesse au niveau du texte. C est la p re m i è re fois que je travaille ce ge n re d écrit. Donc, je dois parl e r lentement, bouger lentement. C est un spectacle qui est assez lent au niveau du rythme, c est voulu pour «Pour moi ça a été un beau défi, parce que de nature je suis plus vive et plus énergique.» que les mots prennent vra i m e n t toute la place. J ai lu quelques pièces de Musset, je me suis re n- seignée sur l époque. Pour moi ça a été un beau défi parce que je suis de n at u re beaucoup plus vive et énergique, alors que je devais jouer tout le contra i re de cela. Dans l e n s e m bl e, cela a effe c t ive m e n t demandé une bonne préparation. L E x. : Musset disait : «Rien ne nous rend si grand qu une gra n d e douleur». Pour lui, l a fonction sociale du poète était d off rir aux hommes la souff ra n c e qu il a vécue. Selon vo u s, quelle est la mission sociale de comédien? N. M. : D ê t re humble! (ri re s ). Dans la mesure de notre possibl e, d e s s ayer de toucher les ge n s quand on interprète un rôle. C est sûr que le théâtre n est pas un média à grand déploiement. On t o u che peut-être 1% de la population, c est une réalité que l on connaît. Mais c est de rester le plus simple possibl e, le plus humble possible et avec toute notre é n e rgi e, toute notre sensibilité, essayer de toucher les gens, même si ce n est pas concret dans la société. L e ffet n est pas dire c t, n est pas visible nécessaire m e n t dans le présent. Par contre, c e l a m est arrivé par le passé de rencont rer des gens qui disaient : «Vo u s m avez beaucoup touch é madame», qui avaient vu certaines p i è c e s, comme Agnès de D i e u. D une certaine fa ç o n, c est un grand re m e rciement de savoir que nous pouvons re j o i n d re les ge n s par leurs émotions. L Ex.: Les critiques de la pièce ont été plutôt bonnes. Comment réagissez-vous aux critiques? N. M. : Je fais toujours at t e n t i o n. Règle généra l e, je ne les lis pas. J essaie toujours de m éloigner des c ritiques le plus possibl e, car on reste sensibl e. S il y a dix bonnes critiques et une mauvaise, c est sûr que je vais dire «oui, mais lui m a dit que je n étais pas bonne», et je vais «focuser» sur le négatif. Donc, j essaie d éviter. Par contre, par le passé,je dois dire que j ai été assez gâtée. Je n ai jamais eu de critiques n é gat ives encore... je touche du bois! Mais en même temps, même avec les cri t i q u e s, je reste tout le temps concentrée sur mon trava i l. C est important pour moi de rester concentrée sur ce que je fais et de ne pas faire «ah! les critiques sont bonnes... je peux me reposer». L Ex.: De toute façon à chaque jour c est à recommencer... N.M.: C est vrai et c est très fragile, surtout ce genre de pièce. C est de la dentelle au niveau du tex t e, donc il faut être là à 100 %. Il faut rester très disponible dans sa sensibilité. L E x. : Quel impact pourra avoir ce premier rôle au Trident sur votre carrière? Jean-François Bouchard L E x : Et derri è re cette port e d e n t r é e, q u e s p é re z - vous tro u- ve r? N. M. : C est sûr qu éve n t u e l l e- ment on veut toujours avoir des beaux rôles comme ça. J aimera i s c o n t i nuer dans cette ve i n e. Sauf qu en même temps, je sais que c est une réalité qui est assez d i ffi c i l e, p a rce que d un rôle à l a u t re on recommence toujours à zéro. Il n y a rien d acquis. On ne peut pas dire «on m a dit que j étais bonne dans telle cri t i q u e, donc je vais jouer nécessairement». Non. On ne sait pas. D une année à l autre, d é p e n d a m- ment des pièces qui sont dans la p rogra m m at i o n, d é p e n d a m m e n t des metteurs en scène... C est sûr que j espère continuer à jouer. Courtoisie Le Trident N.M.: Je ne sais pas si concrètement ça peut avoir un impact. Québec c est quand même p e t i t, on se connaît tous re l at ivement et il n y a pas de «star system». Je dois avouer qu il y a eu une bonne couve rt u re médiat i q u e. Je suis très ch oyée de commencer avec Les Cap rices de Mari a n n e, c est un rôle magnifique, je trouve que c est une belle porte d entrée. L E x. : Est-ce que vous ave z une idée de vos projets futurs? N. M.: N o n, pas du tout. Mais, cet été je sais qu on rep rend la pièce V comme canard, que l on a jouée l été dernier au théâtre de la Fe n i è re. Pour ce qui est de l année pro ch a i n e, ce n est pas e n c o re sorti. Donc, j at t e n d s ( ri re s ).

D É C L A R ATION MONDIALE SUR L'ÉDUCAT I O N POUR TO U S. e t CADRE D'AC T I O N POUR RÉPONDRE AUX BESOINS ÉDUCAT I F S F O N DA M E N TAU X

D É C L A R ATION MONDIALE SUR L'ÉDUCAT I O N POUR TO U S. e t CADRE D'AC T I O N POUR RÉPONDRE AUX BESOINS ÉDUCAT I F S F O N DA M E N TAU X O ri gi n a l : a n g l a i s D É C L A R ATION MONDIALE SUR L'ÉDUCAT I O N POUR TO U S e t CADRE D'AC T I O N POUR RÉPONDRE AUX BESOINS ÉDUCAT I F S F O N DA M E N TAU X adoptés par la Conférence mondiale

Plus en détail

P h i l h a r m o n i s

P h i l h a r m o n i s Adoptez un nouveau rythme pour vos placements P h i l h a r m o n i s NOTE D INFO R M ATI O N C o n t rat Collectif d assurance sur la vie à adhésion facultative L e s c a r a c t é r i s t i q u e s d

Plus en détail

Le développement des supports électroniques et de la «netéconomie»

Le développement des supports électroniques et de la «netéconomie» Les éditeurs français ou francophones et le We b Le développement des supports électroniques et de la «netéconomie» contribue au bouleversement du secteur de l édition. C e l u i - c i,p ro f o n d é m

Plus en détail

Développement, inertie, déterminisme, volontarisme et fatalisme : le défi québécois face à l évolution spatio-économique mondiale

Développement, inertie, déterminisme, volontarisme et fatalisme : le défi québécois face à l évolution spatio-économique mondiale D i a l o g u e Développement, inertie, déterminisme, volontarisme et fatalisme : le défi québécois face à l évolution spatio-économique mondiale Luc-Normand Tellier Université du Québec à Montréal Le

Plus en détail

Madame Lisette Côté Madame Guylaine Jacques Madame Renée Lessard Monsieur Charles Vachon Monsieur Rock Carrier Monsieur Richard Fauchon

Madame Lisette Côté Madame Guylaine Jacques Madame Renée Lessard Monsieur Charles Vachon Monsieur Rock Carrier Monsieur Richard Fauchon PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE DU CONSEIL MUNICIPAL TENUE LE 11 NOVEMBRE 2013, À 19 HEURES 30 À L ENDROIT ORDINAIRE, SOUS LA PRÉSIDENCE DE MONSIEUR HECTOR PROVENÇAL, MAIRE, ET À LAQUELLE ÉTAIENT PRÉSENTS LES

Plus en détail

Adopté à l unanimité des conseillers

Adopté à l unanimité des conseillers Province de Québec M.R.C. d Arthabaska Municipalité de Saint-Albert Ouverture de la séance ordinaire du conseil de la Municipalité de Saint- Albert, tenue le 2 avril 2013 à 19h30, au bureau municipal,

Plus en détail

REÉR I N S A I S I S S A B L E, S A I S I S S A B L E? MI S E

REÉR I N S A I S I S S A B L E, S A I S I S S A B L E? MI S E REÉR I N S A I S I S S A B L E, S A I S I S S A B L E? MI S E POINT M e Paul-É. Bilodeau* A U TABLE DES MATIÈRES I. IDENTIFICATION DES DIFFÉRENTS RÉGIMES... 3 A. Le REÉR dit conventionnel... 3 B. Loi sur

Plus en détail

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol.

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol. LES ESCALIERS I. DÉF I NIT I O N Un escalier est un ouvrage constitué d'une suite de marches et de paliers permettant de passer à pied d'un niveau à un autre. Ses caractéristiques dimensionnelles sont

Plus en détail

GUIDE GÉNÉRAL SUR LE CCSP ET LA PRÉSENTATION DE L I N F O R M ATION FINANCIÈRE DES CONSEILS SCOLAIRES

GUIDE GÉNÉRAL SUR LE CCSP ET LA PRÉSENTATION DE L I N F O R M ATION FINANCIÈRE DES CONSEILS SCOLAIRES GUIDE GÉNÉRAL SUR LE CCSP ET LA PRÉSENTATION DE L I N F O R M ATION FINANCIÈRE DES CONSEILS SCOLAIRES Ministère de l Éducation TA B L E D E S M AT I È R E S 2 I N T RO D UC TI ON E T C O N T EX T E Q

Plus en détail

Information, réseautage et concertation. Services administratifs

Information, réseautage et concertation. Services administratifs @ OFFRE DE SERVICES SPÉCIALISÉS NOTRE MISSION LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DES COOPÉRATIVES EN MILIEU SCOLAIRE (FQCMS) A POUR MISSION D ASSURER LA PÉRENNITÉ ET LE DÉVELOPPEMENT DE SES MEMBRES NOS SERVICES

Plus en détail

Appel de mises en candidature et d inscriptions

Appel de mises en candidature et d inscriptions www.csae.com Prix Leadership 2013 Appel de mises en candidature et d inscriptions Prix Pinnacle Prix Griner Prix de membre honoraire à vie Prix Donna Mary Shaw Prix «Les associations, sources d un Canada

Plus en détail

Révision Date Changements

Révision Date Changements Cahier du commanditaire Jeux de Génie 2014 Révisions Révision Date Changements 1.0 6 novembre 2013 Version initiale Table des matières Révisions 1 Jeux de Génie 2014 - L Épopée 2 Partenaire Officiel 3

Plus en détail

Contact Personnel. Personal Contact. Chers partenaires,

Contact Personnel. Personal Contact. Chers partenaires, Édition du printemps 2012 Bulletin d information pour les partenaires de La Personnelle Chers partenaires, Comme annoncé en novembre dernier, notre équipe de la commercialisation a travaillé, au cours

Plus en détail

Madame Nathalie Ouellet, OMA, directrice générale et Madame Rita Parent, OMA, greffière assistent également à cette assemblée.

Madame Nathalie Ouellet, OMA, directrice générale et Madame Rita Parent, OMA, greffière assistent également à cette assemblée. La parution de ce procès-verbal est autorisée conditionnellement à la réserve suivante : Le procès-verbal sera approuvé lors de la séance du 03 octobre 2011 et signé par le greffier et le maire ou la personne

Plus en détail

ASSEMBLÉE ORDINAIRE DU LUNDI 10 JUIN 2013

ASSEMBLÉE ORDINAIRE DU LUNDI 10 JUIN 2013 PROCÈS-VERBAL de la réunion ordinaire du conseil municipal de la Ville de Clermont, tenue à l hôtel de ville de Clermont, le 10 juin 2013 à 20 heures. 1. OUVERTURE DE L ASSEMBLÉE ET CONSTATATION DU QUORUM

Plus en détail

PLAN STRATÉGIQUE 2013-2018 DE L AFANB

PLAN STRATÉGIQUE 2013-2018 DE L AFANB PLAN STRATÉGIQUE 2013-2018 DE L AFANB En juin 2012, le conseil d administration de l AFANB a décidé d entreprendre une démarche de révision du plan stratégique qui mènera au dépôt d un plan stratégique

Plus en détail

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles Centre de réadaptation en déficience intellectuelle de Québec (CRDI de Québec) 7843, rue des Santolines Québec (Québec) G1G 0G3 Téléphone : 418 683-2511 Télécopieur : 418 683-9735 www.crdiq.qc.ca Fiche

Plus en détail

SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité. Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements. Un guide pour les aînés

SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité. Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements. Un guide pour les aînés SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements Un guide pour les aînés 43 SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité Les violences

Plus en détail

Le prince Olivier ne veut pas se laver

Le prince Olivier ne veut pas se laver Le prince Olivier ne veut pas se laver Il était une fois un roi, une reine et leurs deux enfants. Les habitants du pays étaient très fiers du roi Hubert, de la reine Isabelle et de la princesse Marinette,

Plus en détail

Nathalie Juteau. Nathalie Juteau CONSEIL D ADMINISTRATION 2006-2007. Juillet 2007

Nathalie Juteau. Nathalie Juteau CONSEIL D ADMINISTRATION 2006-2007. Juillet 2007 Juillet 2007 http://www.spg.qc.ca/aqgp Volume 12, numéro 3 CONSEIL D ADMINISTRATION 2006-2007 Présidente Nathalie Juteau (450) 962-5589 Parasi-Tech Vice-Présidente Sylvie Morin (450) 436-1779 Extermination

Plus en détail

Situations d apprentissage. Mat-2101-3

Situations d apprentissage. Mat-2101-3 Situations d apprentissage Mat-2101-3 Un vendredi au chalet (Activités 1, 2 et 3) Le taxi (Activités 1 et 2) Un entrepôt «sans dessus dessous» (Activités 1, 2, 3 et 4) France Dugal Diane Garneau Commission

Plus en détail

Les jours de la semaine

Les jours de la semaine Les jours de la semaine Les jours de la semaine S enfilent un à un Comme les billes d un grand collier Dans un ordre, ils se suivent Chaque jour se ressemble Chaque jour est différent Mais on ne peut les

Plus en détail

Le premier Coup de Gueule de la saison A la recherche des équipements du volleyeur marquettois.

Le premier Coup de Gueule de la saison A la recherche des équipements du volleyeur marquettois. Tu n as toujours pas rendu ton équipement (maillot et short) de la saison passée!!! Mais comment je vais m entraîner si je n ai plus le short du club.?? Le premier Coup de Gueule de la saison A la recherche

Plus en détail

Descripteur global Interaction orale générale

Descripteur global Interaction orale générale Descripteur global Peut produire des expressions simples isolées sur les gens et les choses. Peut se décrire, décrire ce qu il fait, ainsi que son lieu d habitation. Interaction orale générale Peut interagir

Plus en détail

RÈGLEMENT OFFICIEL DU CONCOURS «Quiz Mise-O-Jeu»

RÈGLEMENT OFFICIEL DU CONCOURS «Quiz Mise-O-Jeu» RÈGLEMENT OFFICIEL DU CONCOURS «Quiz Mise-O-Jeu» 1. CONCOURS ET DURÉE DU CONCOURS Aucun achat requis. Le concours «Quiz Mise O Jeu» se tiendra dans tous les restaurants La Cage aux Sports et se déroulera

Plus en détail

Bilan de la situation des caisses de retraite au Québec

Bilan de la situation des caisses de retraite au Québec SYNDICAT DES FONCTIONNAIRES MUNICIPAUX DE MONTRÉAL (SCFP) Bilan de la situation des caisses de retraite au Québec 25 février 2014 1 Contexte et évolution 22 JUIN 2011 Conférence de presse des maires Gérald

Plus en détail

LE FINANCEMENT DES ORGANISMES COMMUNAUTAIRES

LE FINANCEMENT DES ORGANISMES COMMUNAUTAIRES LE FINANCEMENT DES ORGANISMES COMMUNAUTAIRES Par Denys Légaré, directeur général Daniel Asselin, président Grand forum de la préven0on du suicide 14 octobre 2014 Plan de la présentation Les tendances en

Plus en détail

Discours d ouverture de Michèle Bourque présidente et première dirigeante Société d assurance-dépôts du Canada Ottawa mercredi 6 février 2013

Discours d ouverture de Michèle Bourque présidente et première dirigeante Société d assurance-dépôts du Canada Ottawa mercredi 6 février 2013 1 Première conférence du Comité régional de l AIAD (Association internationale des assureurs-dépôts) pour l Amérique du Nord sur les règlements transfrontières et les institutions-relais Discours d ouverture

Plus en détail

Volume 1 Numéro 2 Février 2009

Volume 1 Numéro 2 Février 2009 Volume 1 Numéro 2 Février 2009 Sommaire Lancement du concours Je prends ma place...1 Lancement du concours Je prends ma place Entrevue avec Annie Patenaude, lauréate 2008...2 En collaboration avec le Secrétariat

Plus en détail

GALA CGA. Gala 2011. en photos

GALA CGA. Gala 2011. en photos Gala 2011 en photos GALA CGA C est dans le magnifique décor du Hilton Lac-Leamy qu a eu lieu l édition 2011 du Gala de l Ordre des CGA. Danse, musique et délicieux repas ont fait de cette soirée un moment

Plus en détail

Questionnaire pour les enseignant(e)s

Questionnaire pour les enseignant(e)s info@educatout123.fr www.educatout123.fr +31 614303399 L enfant qui bouge beaucoup! C est un fait, un enfant bouge beaucoup, il a besoin de se dépenser. Il arrive même parfois qu on n arrive plus à tenir

Plus en détail

Année 10. Numéro 36. Octobre 2014. Message du président

Année 10. Numéro 36. Octobre 2014. Message du président Année 10 Numéro 36 Octobre 2014 Message du président Fernand Gaudet, président La semaine de la coopération (3 e semaine d octobre) fut une belle occasion pour le mouvement coopératif de démontrer à l

Plus en détail

Mme Françoise Charbonneau, commissaire, est absente.

Mme Françoise Charbonneau, commissaire, est absente. Page 106 PROVINCE DE QUÉBEC Ville de Laval À UNE SÉANCE ORDINAIRE du comité exécutif de la Commission scolaire de Laval, tenue le 17 juin 2009, à 17 h 30, au 955, boulevard Saint-Martin Ouest, Laval, à

Plus en détail

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie)

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Commentaire du film d introduction de l intervention de Garth Larcen et son fils Max, entrepreneur aux U.S.A. Garth Larcen

Plus en détail

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES

Plus en détail

VRAC 21 avril 2007 - Visite au cinéma Casino de Cossonay

VRAC 21 avril 2007 - Visite au cinéma Casino de Cossonay VRAC 21 avril 2007 - Visite au cinéma Casino de Cossonay Un siècle! Par décision du Conseil municipal le 24 février 1896, quelques conseillers communaux de Cossonay fondent, avec le médecin et le pharmacien

Plus en détail

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à : Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette

Plus en détail

La sécurité entgv. avecpatrick Boucher

La sécurité entgv. avecpatrick Boucher E N T R E V U E La sécurité entgv Photo : Michel Latulippe avecpatrick Boucher PROPOS RECUEILLIS PAR SAMUEL BONNEAU Patrick Boucher est diplômé de l UQAM en informatique. Il est président fondateur de

Plus en détail

Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières. Discours d ouverture

Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières. Discours d ouverture Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières Discours d ouverture Andrew J. Kriegler Président et chef de la direction Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières 25

Plus en détail

Newsletter FH-DCE 2006-02-02 http://www.fhdce.com. Federation Harley-Davidson Clubs Europe

Newsletter FH-DCE 2006-02-02 http://www.fhdce.com. Federation Harley-Davidson Clubs Europe Federation Harley-Davidson Clubs Europe Newsletter FH-DCE 2006-02-02 http://www.fhdce.com Le bulletin sortira une fois par mois et vous donnera autant de nouvelles et d informations que possible de la

Plus en détail

Absents M. Réjean Guay, maire de la municipalité de Rivière-Héva M. Carol Nolet, maire de la municipalité de Belcourt

Absents M. Réjean Guay, maire de la municipalité de Rivière-Héva M. Carol Nolet, maire de la municipalité de Belcourt PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE ORDINAIRE DU CONSEIL DE LA MUNICIPALITÉ RÉGIONALE DE COMTÉ DE LA VALLÉE-DE-L OR, TENUE LE MERCREDI 19 FÉVRIER 2014, DANS LA SALLE DES DÉLIBÉRATIONS DE LA MRC, À VAL-D OR, À 10

Plus en détail

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille.

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Parent avant tout Parent malgré tout Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Edition: Addiction Suisse, Lausanne 2012 Que vous soyez directement concerné-e ou que

Plus en détail

«Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA

«Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA ID: «Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA Swiss children s objectively measured physical activity Questionnaire pour les parents sur

Plus en détail

Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux

Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux Symposium international sur les services bancaires postaux John Anderson 613-290-0016 andersjs1@gmail.com «Ils sont des millions à ne pas avoir

Plus en détail

COMMUNIQUÉ. LA CDEC ROSEMONT-PETITE-PATRIE DÉVOILE LES LAURÉATS DE LA 5 e ÉDITION DU CONCOURS ENTREPRENEURS EN ACTION!

COMMUNIQUÉ. LA CDEC ROSEMONT-PETITE-PATRIE DÉVOILE LES LAURÉATS DE LA 5 e ÉDITION DU CONCOURS ENTREPRENEURS EN ACTION! COMMUNIQUÉ Embargo jusqu au 9 décembre 2008, 19 h. LA CDEC ROSEMONT-PETITE-PATRIE DÉVOILE LES LAURÉATS DE LA 5 e ÉDITION DU CONCOURS ENTREPRENEURS EN ACTION! Le 9 décembre 2008 Les gagnants de l édition

Plus en détail

Guide d accompagnement à l intention des intervenants

Guide d accompagnement à l intention des intervenants TABLE RÉGIONALE DE L ÉDUCATION CENTRE-DU-QUÉBEC Campagne de promotion la de la lecture Promouvoir Guide d accompagnement à l intention des intervenants Présentation Le projet sur la réussite éducative

Plus en détail

PROVINCE DE QUÉBEC COMMISSION SCOLAIRE DE LA SEIGNEURIE-DES-MILLE-ÎLES COMITÉ EXÉCUTIF

PROVINCE DE QUÉBEC COMMISSION SCOLAIRE DE LA SEIGNEURIE-DES-MILLE-ÎLES COMITÉ EXÉCUTIF PROVINCE DE QUÉBEC COMMISSION SCOLAIRE DE LA SEIGNEURIE-DES-MILLE-ÎLES COMITÉ EXÉCUTIF Séance ordinaire du comité exécutif de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles, tenue le mardi 14 juin

Plus en détail

Assemblée publique annuelle 2011 3 novembre 2011 Trois-Rivières, QC. allocutions de

Assemblée publique annuelle 2011 3 novembre 2011 Trois-Rivières, QC. allocutions de 1 Assemblée publique annuelle 2011 3 novembre 2011 Trois-Rivières, QC allocutions de Bryan P. Davies Président du conseil d administration Société d assurance-dépôts du Canada et Michèle Bourque Présidente

Plus en détail

Dernière chance de participer au concours de photo du Comité ZIP Les Deux Rives

Dernière chance de participer au concours de photo du Comité ZIP Les Deux Rives Dernière chance de participer au concours de photo du Comité ZIP Les... 1 sur 2 2008-09-18 13:54 Sujet : Dernière chance de participer au concours de photo du Comité ZIP Les Deux Rives De : Guy Guilbert

Plus en détail

Le SEUL Salon d Automne à Montréal!

Le SEUL Salon d Automne à Montréal! Construction Rénovation Le SEUL Salon d Automne à Montréal! Décoration Aménagement intérieur et extérieur Du 22 au 25 octobre 2015 au Stade olympique, sur l aire de jeu! 50 000 visiteurs attendus 300 exposants

Plus en détail

CLUB 2/3 Division jeunesse d Oxfam-Québec 1259, rue Berri, bureau 510 Montréal (Québec) H2L 4C7

CLUB 2/3 Division jeunesse d Oxfam-Québec 1259, rue Berri, bureau 510 Montréal (Québec) H2L 4C7 CLUB 2/3 Division jeunesse d Oxfam-Québec 1259, rue Berri, bureau 510 Montréal (Québec) H2L 4C7 Téléphone : 514 382.7922 Télécopieur : 514 382.3474 Site Internet : www.2tiers.org Courriel : club@2tiers.org

Plus en détail

Sont aussi présents madame Sylvie Foster, directrice générale et monsieur Gérald Bouchard, directeur général adjoint.

Sont aussi présents madame Sylvie Foster, directrice générale et monsieur Gérald Bouchard, directeur général adjoint. CANADA PROVINCE DE QUÉBEC DISTRICT DE CHARLEVOIX MUNICIPALITÉ DE SAINT-SIMÉON À une séance ordinaire du conseil de la Municipalité de Saint-Siméon, tenue lundi le quatorzième (14 e ) jour du mois de janvier

Plus en détail

VILLE DE BEAUPRÉ LE 2 MAI 2005

VILLE DE BEAUPRÉ LE 2 MAI 2005 VILLE DE BEAUPRÉ LE 2 MAI 2005 À une séance régulière du conseil municipal tenue au lieu habituel des délibérations, lundi, le 2 mai 2005 à 20h00, à laquelle sont présents: M. Serge Labonté, conseiller

Plus en détail

Message du président

Message du président Vol. 23 numéro 8 8 avril 2008 Message du président Intégration des élèves et plan d action de la Ministre Courchesne La Presse présentait au cours des derniers jours, des articles sur les difficultés reliées

Plus en détail

M e s s a g e d e s F o n d a t e u r s

M e s s a g e d e s F o n d a t e u r s M e s s a g e d e s F o n d a t e u r s Lo rs de l introduction de BVRP Software au Nouve a u M a rché de la Bourse de Pa r is en décembre 1996, le plan de d é veloppement soumis aux actionnaires prévoyait

Plus en détail

Guide de base pour l évaluation du bien-être social

Guide de base pour l évaluation du bien-être social Guide de base pour l évaluation du bien-être social Équipe du CIFOR C a rol J. P. C o l fe r, M a ry Ann Bro ck l e s by, C h i m è re Diaw, P riscilia Etuge, M a rio Günter, E m i ly Harwe l l, Cynthia

Plus en détail

CANADA PROVINCE DE QUÉBEC MRC CÔTE-DE-BEAUPRÉ MUNICIPALITÉ DE BOISCHATEL

CANADA PROVINCE DE QUÉBEC MRC CÔTE-DE-BEAUPRÉ MUNICIPALITÉ DE BOISCHATEL CANADA PROVINCE DE QUÉBEC MRC CÔTE-DE-BEAUPRÉ MUNICIPALITÉ DE BOISCHATEL Boischatel, le 1er février 2010. Procès-verbal de la session régulière du Conseil municipal de Boischatel, tenue le 1er jour du

Plus en détail

La poste éclair. CONSTRUIRE www.migrosmagazine.ch. N o 26, 28 juin 2005

La poste éclair. CONSTRUIRE www.migrosmagazine.ch. N o 26, 28 juin 2005 PHOTO GILLES & VINCENT TURIN Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland CONSTRUIRE www.migrosmagazine.ch N o 26, 28 juin 2005 La poste éclair A Genève, Cécile Suda est coursière à vélo. Elle livre le courrier

Plus en détail

APRHQ Rapport annuel de la présidence Année 2010-2011 Montréal, Québec 19 octobre 2011

APRHQ Rapport annuel de la présidence Année 2010-2011 Montréal, Québec 19 octobre 2011 APRHQ Rapport annuel de la présidence Année 2010-2011 Montréal, Québec 19 octobre 2011 C est avec plaisir que je vous présente le rapport d activités de l APRHQ pour l année qui s est terminée le 31 août

Plus en détail

CONSEIL DES COMMISSAIRES

CONSEIL DES COMMISSAIRES Conseil des commissaires (séance régulière) Procès verbal du 26 septembre 2007 PROVINCE DE QUÉBEC COMMISSION SCOLAIRE de PORTNEUF CONSEIL DES COMMISSAIRES Procès-verbal de la séance régulière du conseil

Plus en détail

VOUS CHERCHEZ UNE SOLUTION DE GARDE POUR VOS ENFANTS?

VOUS CHERCHEZ UNE SOLUTION DE GARDE POUR VOS ENFANTS? VOUS CHERCHEZ UNE SOLUTION DE GARDE POUR VOS ENFANTS? Accueillez une jeune fille au pair et faites vivre à votre famille l expérience unique et enrichissante de l échange culturel. Au pair TODAY vous propose

Plus en détail

Assurances du REMDUS... 2 Information importante... 2 Création d un comité de gestion au Campus de Longueuil... 3 Le modèle québécois menacé...

Assurances du REMDUS... 2 Information importante... 2 Création d un comité de gestion au Campus de Longueuil... 3 Le modèle québécois menacé... 12 OCTOBRE 2010 Sommaire Assurances du REMDUS... 2 Information importante... 2 Création d un comité de gestion au Campus de Longueuil... 3 Le modèle québécois menacé... 3 Les bourses d implication du REMDUS...

Plus en détail

Indications pédagogiques E2 / 42

Indications pédagogiques E2 / 42 à la Communication Objectif général Indications pédagogiques E2 / 42 E : APPRECIER UN MESSAGE Degré de difficulté 2 Objectif intermédiaire 4 : PORTER UN JUGEMENT SUR UN MESSAGE SIMPLE Objectif opérationnel

Plus en détail

Quel est l intérêt des produits dérivés,

Quel est l intérêt des produits dérivés, Quel est l intérêt des produits dérivés, tels que les options, les bons de souscription ou les warrants? L intérêt de ce type de produit est avant tout d offrir à son porteur un effet de lev i e r.en effe

Plus en détail

Mémoire présenté. Comité de l Assemblée législative pour un régime d assurance automobile public abordable, équitable et accessible

Mémoire présenté. Comité de l Assemblée législative pour un régime d assurance automobile public abordable, équitable et accessible Mémoire présenté au Comité de l Assemblée législative pour un régime d assurance automobile public abordable, équitable et accessible par la Société des enseignantes et des enseignants retraités francophones

Plus en détail

«LIRE», février 2015, classe de CP-CE1 de Mme Mardon, école Moselly à TOUL (54)

«LIRE», février 2015, classe de CP-CE1 de Mme Mardon, école Moselly à TOUL (54) «LIRE», février 2015, classe de CP-CE1 de Mme Mardon, école Moselly à TOUL (54) Remarque : Bien que le verbe «lire» soit situé au CE2 dans la progression Vocanet, il nous a semblé important de traiter

Plus en détail

Nom : Prénom : Date :

Nom : Prénom : Date : J observe le livre dans son ensemble, je le feuillette et je réponds aux 1) Je complète la carte d identité du livre. Titre du livre Nom de l auteur Nom de l illustrateur Editeur Collection Genre 2) Qui

Plus en détail

Programme internet de traitement du jeu excessif Partie cognitivo-comportementale

Programme internet de traitement du jeu excessif Partie cognitivo-comportementale 19 juin 2008 Programme internet de traitement du jeu excessif Partie cognitivo-comportementale Dr. Ariane Zermatten Dr. Christian Osiek Dr. Françoise Jermann Dr. Yasser Khazaal Dr. Guido Bondolfi Pourquoi

Plus en détail

Lorsqu une personne chère vit avec la SLA. Guide à l intention des enfants

Lorsqu une personne chère vit avec la SLA. Guide à l intention des enfants Lorsqu une personne chère vit avec la SLA Guide à l intention des enfants 2 SLA Société canadienne de la SLA 3000, avenue Steeles Est, bureau 200, Markham, Ontario L3R 4T9 Sans frais : 1-800-267-4257 Téléphone

Plus en détail

«rend service» Xavier FONTANET

«rend service» Xavier FONTANET 198 LA REVUE CIVIQUE LA REVUE CIVIQUE 199 L entreprise «rend service» Xavier FONTANET Ancien Président du Groupe Essilor, Xavier Fontanet a créé une Fondation qui porte son nom, dédiée à l explication

Plus en détail

Quelle journée! Pêle-mêle. Qu est-ce que c est? DOSSIER 3. 65. Écoutez les phrases. Écrivez les mots de la page Pêle-mêle que vous entendez.

Quelle journée! Pêle-mêle. Qu est-ce que c est? DOSSIER 3. 65. Écoutez les phrases. Écrivez les mots de la page Pêle-mêle que vous entendez. DOSSIER 3 Quelle journée! Pêle-mêle 19 65. Écoutez les phrases. Écrivez les mots de la page Pêle-mêle que vous entendez. 1.... 2.... 3.... 4.... 5.... 6.... 66. Reconstituez les mots de la page Pêle-mêle.

Plus en détail

«Prenez vos finances. «Comment vais-je arriver. en main.» à payer mes comptes?» Prendre soin de soi. À quoi s attendre. Que faire

«Prenez vos finances. «Comment vais-je arriver. en main.» à payer mes comptes?» Prendre soin de soi. À quoi s attendre. Que faire Prendre soin de soi À quoi s attendre Que vous travailliez à l extérieur de la maison ou que vous soyez parent au foyer, le cancer du sein pourrait nuire à votre capacité de travailler, ce qui aura inévitablement

Plus en détail

Survie de fin de session

Survie de fin de session Services-conseils il Survie de fin de session Conceptrice : France Landry, PhD Conseillère au soutien à l'apprentissage Adaptation : Annélie Anestin Psy.D, Sara Savoie, orthopédagogue & Cynthia Guillemette,

Plus en détail

Une grande équipe. Le conseil d administration. Un travail précieux et sérieux. Le personnel. Les 3 axes d intervention. Rapport annuel 2008-2009

Une grande équipe. Le conseil d administration. Un travail précieux et sérieux. Le personnel. Les 3 axes d intervention. Rapport annuel 2008-2009 Rapport annuel 2008-2009 2009 Une grande équipe Le personnel : www.servicesjuridiques.org Présenté le 2 juin 2009 Le Conseil d administration - 10 citoyen(ne)s - 2 groupes communautaires - 1 représentante

Plus en détail

FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS. Volet 2 - Les options résidentielles

FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS. Volet 2 - Les options résidentielles FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS Volet 2 - Les options résidentielles LES OPTIONS RÉSIDENTIELLE La Fiche d information à l intention des parents porte sur différents sujets susceptibles d

Plus en détail

La réduction du temps de travail

La réduction du temps de travail Activité pour la classe : CFTH La réduction du temps de travail Cette fiche contient : un texte informatif sur la «RTT» des questions ouvertes sur ce texte une activité de compréhension et d expression

Plus en détail

l info S engager avec sa banque, ça compte!

l info S engager avec sa banque, ça compte! La lettre d information des clients qui ont choisi d agir l info S engager avec sa banque, ça compte! Grâce à l engagement des clients du Crédit Coopératif, plus de 4,3 millions d euros de dons ont été

Plus en détail

A propos du spectacle

A propos du spectacle A propos du spectacle En 2002, j ai découvert les masques balinais lors d un stage d acteurs avec la compagnie l Entreprise. Fascinée par la force de ce langage, j ai voulu remonter à la source En mars

Plus en détail

LA THERAPEUTIQUE ORTHODONTIQUE EN PAYS ECONOMIQUEMENT FAIBLES : L USAGE DES PLAQUES PALATINES

LA THERAPEUTIQUE ORTHODONTIQUE EN PAYS ECONOMIQUEMENT FAIBLES : L USAGE DES PLAQUES PALATINES LA THERAPEUTIQUE ORTHODONTIQUE EN PAYS ECONOMIQUEMENT FAIBLES : L USAGE DES PLAQUES PALATINES AKA A. *, N DINDIN-GUINAN B. *, DIAKITE K. *, AGNEROH-EBOI G. *, DJAHA K* RESUME La plaque palatine est constituée

Plus en détail

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES Tout à l heure, le Président de la République m a demandé, avec le Premier ministre, de vous apporter un certain nombre d éléments sur le contexte dans

Plus en détail

21 novembre 2014. Programme de commandite

21 novembre 2014. Programme de commandite 21 novembre 2014 Programme de commandite Mot des présidents d honneur Daniel Proul & Ray Jr Courtemanche C est un réel plaisir pour nous de nous associer pour une deuième année consécutive à la soirée

Plus en détail

Le passé composé. J ai trouvé 100 F dans la rue. Il est parti à 5 h 00.

Le passé composé. J ai trouvé 100 F dans la rue. Il est parti à 5 h 00. Le passé composé J ai trouvé 100 F dans la rue. Il est parti à 5 h 00. Le passé composé présente des actions passées, ponctuelles, et d une durée délimitée dans le passé. Formation : avoir ou être (au

Plus en détail

6Des lunettes pour ceux qui en ont besoin

6Des lunettes pour ceux qui en ont besoin 6Des lunettes pour ceux qui en ont besoin Des lunettes pour ceux qui en ont besoin De nombreuses personnes dans le monde sont atteintes d erreurs de réfraction. Cela signifie que leurs yeux ne voient pas

Plus en détail

Le son [v] Découpe et colle les images dans la bonne colonne. Prénom : Date : J entends [vi] J entends [va] J entends [vo]

Le son [v] Découpe et colle les images dans la bonne colonne. Prénom : Date : J entends [vi] J entends [va] J entends [vo] Le son [v] Découpe et colle les images dans la bonne colonne. J entends [va] J entends [vo] J entends [vi] J entends [vu] J entends [von] Je n entends pas [v] Le son [v] Ecris O (oui) si tu entends le

Plus en détail

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche. Camp des Cactus JD1 @ Stanstead 16:30 18:30 FOOTBALL CADET D2

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche. Camp des Cactus JD1 @ Stanstead 16:30 18:30 FOOTBALL CADET D2 Août 2015 Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 RENTRÉE SERVICE DES SPORTS 11 Cactus JD1 15:00 18:30 Accueil et mee ng au local 287 + prépara on des équipements au ves

Plus en détail

P ROTOCOLE DE C A RTAG E NA SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES B I OT E C H N O LO G I QU E S R E L ATIF À LA CONVENTION SUR LA DIVERSITÉ B I O LO G I QU E

P ROTOCOLE DE C A RTAG E NA SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES B I OT E C H N O LO G I QU E S R E L ATIF À LA CONVENTION SUR LA DIVERSITÉ B I O LO G I QU E P ROTOCOLE DE C A RTAG E NA SUR LA PRÉVENTION DES RISQU E S B I OT E C H N O LO G I QU E S R E L ATIF À LA CONVENTION SUR LA DIVERSITÉ B I O LO G I QU E TEXTE ET ANNEXES P ROTOCOLE DE C A RTAG E NA SUR

Plus en détail

LA CAISSE DESJARDINS DE QUÉBEC

LA CAISSE DESJARDINS DE QUÉBEC GUIDE À L USAGE DE L EMPLOYEUR LA CAISSE DESJARDINS DE QUÉBEC un partenaire incontournable dans l intégration réussie de votre main-d œuvre immigrante Visitez-nous au desjardins.com/caissedequebec Être

Plus en détail

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Estime de soi MOI Affirmation de soi AUTRES Confiance en soi ACTION Contexte Règles fondamentales de la communication 1) On ne peut pas décider, par

Plus en détail

PROCÈS-VERBAL DE LA RÉUNION DU CONSEIL D ADMINISTRATION STADE OLYMPIQUE - SALLE HOCHELAGA MERCREDI 14 MAI 2014 À 15 HEURES

PROCÈS-VERBAL DE LA RÉUNION DU CONSEIL D ADMINISTRATION STADE OLYMPIQUE - SALLE HOCHELAGA MERCREDI 14 MAI 2014 À 15 HEURES PROCÈS-VERBAL DE LA RÉUNION DU CONSEIL D ADMINISTRATION STADE OLYMPIQUE - SALLE HOCHELAGA MERCREDI 14 MAI 2014 À 15 HEURES Présences Absences Employés Marcel Paul Raymond (président), Robert Bissonnette

Plus en détail

ASSEMBLÉE ORDINAIRE DU LUNDI 13 MAI 2013

ASSEMBLÉE ORDINAIRE DU LUNDI 13 MAI 2013 PROCÈS-VERBAL de la réunion ordinaire du conseil municipal de la Ville de Clermont, tenue à l hôtel de ville de Clermont, le 13 mai 2013 à 20 heures. 1. OUVERTURE DE L ASSEMBLÉE ET CONSTATATION DU QUORUM

Plus en détail

Auxiliaire avoir au présent + participe passé

Auxiliaire avoir au présent + participe passé LE PASSÉ COMPOSÉ 1 1. FORMATION DU PASSÉ COMPOSÉ Formation : Auxiliaire avoir au présent + participe passé PARLER MANGER REGARDER J ai parlé Tu as parlé Il/elle/on a parlé Nous avons parlé Vous avez parlé

Plus en détail

Donnez la valeur d un temps, c est dire pourquoi on l emploie.

Donnez la valeur d un temps, c est dire pourquoi on l emploie. Les valeurs du présent de l indicatif Donnez la valeur d un temps, c est dire pourquoi on 1. Un avion passe en ce moment dans le ciel. 2. Tous les jours, je me lève à six heures du matin. 3. Il part tous

Plus en détail

En fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007.

En fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007. NOTE AU LECTEUR Fondée en 1961, l Association provinciale des constructeurs d habitations du Québec (APCHQ) est une référence en matière de construction et de rénovation résidentielles. Regroupant quelque

Plus en détail

Discours de présentation du prix John-Leslie Dany Girard, B.A.A., FCGA Président du Conseil, CGA-Canada

Discours de présentation du prix John-Leslie Dany Girard, B.A.A., FCGA Président du Conseil, CGA-Canada Discours de présentation du prix John-Leslie Dany Girard, B.A.A., FCGA Président du Conseil, CGA-Canada Dîner des membres du Conseil d administration de CGA-Canada Hôtel Intercontinental Montréal Le vendredi

Plus en détail

Marché Geek d Ottawa Trousses de commandites automne 2014

Marché Geek d Ottawa Trousses de commandites automne 2014 Marché Geek d Ottawa Trousses de commandites automne 2014 Pour toute question, prière de contacter : Lindsay Sherman, directrice du marketing linds.sherman@gmail.com 613-323-6956 À propos de nous Le Marché

Plus en détail

La santé de votre entreprise mérite notre protection.

La santé de votre entreprise mérite notre protection. mutuelle mclr La santé de votre entreprise mérite notre protection. www.mclr.fr Qui sommes-nous? En tant que mutuelle régionale, nous partageons avec vous un certain nombre de valeurs liées à la taille

Plus en détail

B Projet d écriture FLA 10-2. Bande dessinée : La BD, c est pour moi! Cahier de l élève. Nom : PROJETS EN SÉRIE

B Projet d écriture FLA 10-2. Bande dessinée : La BD, c est pour moi! Cahier de l élève. Nom : PROJETS EN SÉRIE B Projet d écriture Bande dessinée : La BD, c est pour moi! FLA 10-2 Cahier de l élève PROJETS EN SÉRIE Il faut réaliser ces projets dans l ordre suivant : A Bain de bulles Lecture B La BD, c est pour

Plus en détail

On a changé de. de l Association des MBA du Québec RÈGLEMENTS DE SÉLECTION DES LAURÉATS ET D OCTROI DU PRIX. Édition 2015

On a changé de. de l Association des MBA du Québec RÈGLEMENTS DE SÉLECTION DES LAURÉATS ET D OCTROI DU PRIX. Édition 2015 On a changé de Programme de Bourse Émérite de l Association des MBA du Québec RÈGLEMENTS DE SÉLECTION DES LAURÉATS ET D OCTROI DU PRIX Édition 2015 Ces informations sont également disponibles sur le site

Plus en détail

EOVI MANAGER À CHACUN SA PARTITION À CHACUN SES SOLUTIONS

EOVI MANAGER À CHACUN SA PARTITION À CHACUN SES SOLUTIONS EOVI MANAGER À CHACUN SA PARTITION À CHACUN SES SOLUTIONS SANTÉ PRÉVOYANCE ÉPARGNE RETRAITE la qui renouvelle la mutuelle Dirigeants et salariés de petites structures... Vous êtes déjà nombreux à nous

Plus en détail