BANK AL-MAGHRIB DIRECTION DES ÉTUDES ET DES RELATIONS INTERNATIONALES NOTE MENSUELLE DE CONJONCTURE

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2 BANK AL-MAGHRIB DIRECTION DES ÉTUDES ET DES RELATIONS INTERNATIONALES NOTE MENSUELLE DE CONJONCTURE AVRIL 2005

3 Bank Al-Maghrib Administration Centrale Direction des Etudes et des Relations Internationales Adresse postale 277, Avenue Mohammed V - BP. 445 Rabat - Maroc Téléphone (212) Internet Fax (212) Le souci qui préside à la rédaction de cette note est avant tout celui de la rapidité. Elle est préparée sur la base des données disponibles à la fin du mois considéré. Celles-ci ne couvrent par conséquent pas nécessairement la même période pour l ensemble des secteurs. 2

4 S O M M A I R E Page VUE D ENSEMBLE 4 DEVELOPPEMENTS MONETAIRES ET FINANCIERS Réglementation 9 Liquidité du marché 16 Interventions de Bank Al-Maghrib 17 Taux d intérêt 18 Agrégats de monnaie 20 Marchés de capitaux 23 Cotation des devises 25 FINANCES PUBLIQUES 28 PRODUCTION PRIX 31 Agriculture 37 Pêches maritimes 39 Energie 41 Mines 44 Industrie 45 Tourisme 48 EMPLOI 49 OPERATIONS COMMERCIALES ET FINANCIERES AVEC L ETRANGER 52 ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL Principaux indicateurs 60 Marchés des capitaux 62 Marchés des changes 63 Marchés des matières premières 65 Principaux évènements internationaux 71 CHRONOLOGIE 73 3

5 VUE D'ENSEMBLE DEVELOPPEMENTS MONETAIRES ET FINANCIERS Le mois d avril 2005 a été caractérisé par l apparition d excédents additionnels de liquidités que Bank Al-Maghrib a résorbés principalement par le biais de la facilité de dépôt. S agissant de l évolution du taux pratiqué sur le marché interbancaire, il est resté, en moyenne mensuelle, inchangé à 2,33%, soit un taux légèrement supérieur à celui de la facilité de dépôt. L orientation à la baisse des taux d intérêt pratiqués au sein de l économie constatée précédemment s est, dans l ensemble, ralentie. En ce qui concerne la masse monétaire, l agrégat de monnaie M3 a enregistré, en mars 2005, une hausse de 0,9%, sous l effet principalement de l accroissement des avoirs extérieurs nets de 1,4% et des concours à l économie de 0,3%. Les créances nettes sur l Etat ont, en revanche, marqué un repli de 1,7%. Sur le marché des capitaux, les indices boursiers ont été orientés à la hausse, en avril 2005, tandis que les émissions de bons du Trésor par adjudication ont plus que doublé d un mois à l autre. En avril 2005 et comparativement au mois précédent, le dirham s est apprécié, en moyenne mensuelle, de 0,40% vis à vis de l euro, de 0,31% face au yen japonais et de 0,29% à l égard du franc suisse. Dans le même temps, il s est déprécié de 1,76% par rapport au dollar et de 1,04% contre la livre sterling. FINANCES PUBLIQUES Au terme des deux premiers mois de l année 2005, la situation du Trésor a dégagé un solde ordinaire de 8,2 milliards au lieu d un déficit de 902 millions un an auparavant et ce, à la faveur de la cession en janvier de 16% du capital de Maroc Telecom pour un montant de 12,4 milliards. Compte tenu des dépenses d investissement d un montant de 2,4 milliards et du solde positif des comptes spéciaux, la situation du Trésor a fait apparaître un excèdent budgétaire de 7,5 milliards au lieu d un déficit de 2,5 milliards en février Le Trésor ayant constitué des arriérés pour un montant de 955 millions, la capacité de financement s est élevée à 8,4 milliards de dirhams. 4

6 PRIX En mars 2005, l indice du coût de la vie a enregistré une augmentation mensuelle de 0,2%, du fait de la hausse de l indice des produits alimentaires de 0,5%, celui des produits non alimentaires étant resté stable. L indice moyen des trois premiers mois de 2005 a progressé de 1,3% par rapport à la même période de l année précédente. Cette évolution a concerné aussi bien l indice des prix des produits alimentaires que celui des produits non alimentaires dont les taux d accroissement respectifs ont atteint 1,3% et 1,2%. PRODUCTION Agriculture Compte tenu des conditions climatiques défavorables qui ont marqué la campagne agricole , les premières estimations des services du Ministère de l agriculture, du développement rural et des pêches maritimes font état d une production céréalière de 35,7 millions de quintaux, en chute de plus de moitié par rapport à celle réalisée au cours de la campagne précédente. Pour faire face à cette situation, les pouvoirs publics ont pris une série de mesures portant sur la sécurisation de l approvisionnement alimentaire, la sauvegarde du cheptel, le soutien des revenus dans le monde rural et l allégement de la dette des petits agriculteurs. Du 1 er juin 2004 à fin avril 2005, la commercialisation locale des céréales s est accrue de 21,8%, pour atteindre 18,5 millions de quintaux. A l inverse, les importations effectuées au cours de la même période ont été maintenues à 33,5 millions de quintaux. Au 28 avril 2005, les exportations d agrumes et de primeurs ont augmenté respectivement de 18,9% et de 8,4%, pour s établir à tonnes et à tonnes. Pêches maritimes Durant le premier trimestre 2005, la production nationale de la pêche côtière et artisanale a stagné à tonnes, alors même que les exportations de produits de la mer ont accusé une baisse de 3,5%, revenant à tonnes. 5

7 Energie Au terme du premier trimestre 2005, l électricité totale disponible a progressé de 6,5% pour atteindre 4,5 milliards de kwh. Pour leur part, les ventes de l ONE, établies à 4,1 milliards de kwh, ont augmenté de 6%. Dans le même temps, la production de produits pétroliers raffinés, avec 1,5 million de tonnes, s est accrue de 12%. A l inverse, la consommation totale de produits pétroliers a baissé, en janvier 2005, de 1,7%, à tonnes, par rapport au même mois de Mines Au cours des deux premiers mois de 2005, la production de phosphates bruts, a stagné, en un an, à 4,2 millions de tonnes et ce, en dépit de la bonne orientation aussi bien des exportations que des ventes locales. Une tendance identique a caractérisé la fabrication et les livraisons d acide phosphorique, alors que celles d engrais se sont inscrites respectivement en baisse sensible. Industries de transformation Le secteur industriel a connu une évolution d ensemble favorable, au cours du mois de mars 2005, en liaison avec la bonne tenue de l activité dans les différentes industries de transformation. Ainsi, les branches alimentaires ont bénéficié d une progression de la demande de produits laitiers, de pâtes et couscous, d huiles, de boissons et de sucre. De même, une amélioration de la conjoncture a concerné les unités de fabrication des textiles, du cuir et de la chaussure, à l exception toutefois de celles de la confection et de la bonneterie, affectées par la vive concurrence étrangère. Les industries, chimiques, parachimiques et des métaux ont, pour leur part, été favorisées par la bonne orientation de l activité productive et commerciale des branches automobiles, pharmaceutiques et de pneumatiques. Dans le secteur de bâtiment et travaux publics, les ventes de ciment et d autres matériaux de construction se sont également accrues, suite à la reprise des commandes tant des utilisateurs que des revendeurs. Tourisme Au titre du 1 er trimestre 2005, le nombre des arrivées de touristes, chiffré à plus d un million de personnes, a enregistré une croissance de 6%, ce qui s est traduit par une progression de 15% des nuitées enregistrées par les hôtels classés et une hausse de 8,2 % des recettes de voyage, établies à 8,1 milliards de dirhams. 6

8 EMPLOI Au quatrième trimestre 2004, la population active a augmenté de 2,5% par rapport au même trimestre de l année précédente pour atteindre 10,8 millions de personnes, dont près de 5,5 millions en milieu urbain. Le taux d activité au niveau national a quasiment stagné en se situant à 51,1%. S agissant du taux d emploi, il est passé de 44,7% à 45,8%, consécutivement à la création nette de emplois. Dans ces conditions, le taux de chômage a fléchi de 12,3% à 10,4%. OPERATIONS COMMERCIALES ET FINANCIERES AVEC L ETRANGER Le déficit de la balance commerciale s est élevé, au terme des trois premiers mois de 2005, à 19,5 milliards de dirhams, en aggravation de 32,9% par rapport à celui enregistré à fin mars Cette détérioration est attribuable tant à la baisse des exportations qu à l accroissement des importations. 51,6%. Aussi, le taux de couverture est-il revenu, en un an, de 60,2% à Les exportations ont totalisé 20,8 milliards et ont régressé de 6,6%, en liaison avec la diminution des livraisons de biens de consommation (-14,1%), de biens d équipement (-22,5%) et de produits alimentaires (-9,6%). Dans le même temps, les importations, chiffrées à 40,3 milliards de dirhams, ont accusé une hausse de 9,1%, imputable à la progression des achats de produits énergétiques (+35%), de demi-produits (+11,8%) et de biens d équipement (+5,0%), les acquisitions de produits alimentaires ayant fléchi de 4%. A l issue des trois premiers mois de 2005, les transferts effectués par les Marocains résidant à l étranger et les recettes de voyages ont progressé respectivement de 2,9% et de 8,2% pour avoisiner 9 milliards et 8 milliards de dirhams. Quant aux investissements et prêts privés étrangers, ils se sont élevés à 8,7 milliards de dirhams au lieu de 2,5 milliards un an auparavant. ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL Principaux indicateurs En dépit d un ralentissement, lié notamment à la remontée des cours du pétrole, l activité économique mondiale devrait continuer de croître à un rythme soutenu, de 4,3%, au lieu de 5,1% en Aux Etats-Unis elle devrait avoisiner 3,6%, après une progression de 4,4%, tandis qu en Chine elle atteindrait 8,5%, au lieu de 9,5% un an auparavant. La tendance au ralentissement devrait davantage se faire ressentir dans la zone euro et au Japon où le PIB augmenterait respectivement de 1,6% et de 0,8%, au lieu de 2% et de 2,6% l an dernier. 7

9 Parallèlement, le commerce mondial de marchandises progresserait de 6,5% en 2005, au lieu de 9% l année précédente, selon les dernières estimations établies par l OMC. Dans un contexte marqué par un ralentissement du rythme de progression de l activité et par la poursuite du resserrement monétaire, en particulier aux Etats-Unis, l inflation devrait rester dans l ensemble maîtrisée. Quant à la situation de l emploi, elle ne devrait connaître qu une légère amélioration. Marchés des capitaux Sur les principaux marchés boursiers, les cours des actifs financiers se sont inscrits en baisse en avril 2005, sous l effet du renchérissement du pétrole associé à une baisse de confiance des investisseurs et des entreprises, notamment aux Etats-Unis où les données macroéconomiques, concernant en particulier l emploi, sont apparues inférieures aux attentes. Sur les marchés obligataires, les rendements des emprunts publics à 10 ans se sont repliés d un mois à l autre, hormis aux Etats- Unis où ils ont laissé apparaître un léger accroissement. Marchés des changes Dans un climat de tensions persistantes sur les prix du pétrole, la hausse du dollar à l égard de l euro a constitué le fait saillant de l évolution des marchés des changes en avril La vigueur du billet vert s explique notamment par le différentiel de taux en sa faveur. Marchés des matières premières En mars 2005, le marché mondial des produits agricoles a été caractérisé par une progression mensuelle sensible des cours du café et de l huile de soja, attribuable notamment aux perspectives baissières de la production mondiale. Une évolution inverse a marqué les prix du sucre qui ont fléchi d un mois à l autre du fait du ralentissement de la demande et des ventes spéculatives. S agissant des cotations du blé, elles ont fait apparaître une quasi-stabilité. Sur le marché des métaux, les cours du cuivre, du plomb et du zinc se sont accrus sous l effet du regain de la demande émanant en particulier de la Chine. Pour leur part, les cours du pétrole se sont en moyenne établis à 51 dollars le baril, en hausse de 13,8% en un mois. Cette évolution est imputable aussi bien à la fermeté de la demande mondiale qu à la persistance des tensions géopolitiques. Enfin, les cotations de l or ont progressé de 2,5% par rapport au mois précédent en liaison avec la relative faiblesse du dollar. 8

10 Développements monétaires et financiers REGLEMENTATION Directive de Bank Al Maghrib relative aux éléments d information requis pour l instruction des dossiers de crédit La directive de Bank Al Maghrib du 1 er avril 2005, précise les éléments d informations minimums devant être requis par les établissements de crédit dans le cadre de l instruction des dossiers de crédit. Ainsi, pour toute demande de prêt, la certification des états de synthèse par des commissaires aux comptes est exigée des sociétés anonymes (SA), des sociétés en commandite par actions (SCA), quel que soit leur chiffre d affaires, ainsi que des sociétés à responsabilité limitée (SARL),et celles en nom collectif (SNC) ou en commandite simple (SCS), dont le volume d activité est supérieur à 50 millions de dirhams hors taxes. Ces sociétés doivent accompagner leurs états d un rapport du commissaire aux comptes ainsi que d une copie du procèsverbal de l assemblée générale ayant statué sur les comptes de l exercice comptable et du récépissé de dépôt des états de synthèse et du rapport des commissaires aux comptes au greffe du tribunal de commerce. Cette certification des comptes est exigée également lorsqu il s agit de SARL, de SNC ou de SCS, dont le chiffre d affaires est inférieur ou égal à 50 millions de dirhams et dont le total des crédits auprès d un établissement de crédit excède 2 millions de dirhams. Ces sociétés auront l obligation de produire les mêmes documents précités à l exception du rapport du commissaire aux comptes qui est remplacé par une attestation de régularité et de sincérité des comptes délivrée par un professionnel légalement habilité à cet effet. Les dossiers de demande de crédit des autres catégories de personnes morales ( y compris les établissements publics) ainsi que ceux des personnes physiques ayant des activités professionnelles et dont le total des crédits est supérieur ou égal à 2 millions de dirhams doivent aussi comporter l attestation de régularité et de sincérité des comptes. Instruments de la politique monétaire Il convient de rappeler que, parallèlement à la libéralisation de l activité bancaire et au renforcement de la réglementation prudentielle, Bank Al-Maghrib a rénové les instruments de la politique monétaire. 9

11 Mettant fin au refinancement des banques en dehors du marché monétaire, elle a adopté de nouvelles procédures d intervention, définies par la circulaire n 6/G/99 du 26 avril 1999 dont les dispositions ont annulé et remplacé celles de la circulaire n 4/G/95 du 24 mai Les interventions de Bank Al-Maghrib consistaient, d une part, en l octroi d avances à 7 jours sur appels d offres, d avances à 5 jours à l initiative des banques et, accessoirement, d avances à 24 heures et, d autre part, en la réalisation d opérations fermes d achat ou de vente de bons du Trésor sur le marché secondaire, en guise de mécanisme de réglage fin de la liquidité. Ce dispositif a été renforcé en ouvrant la possibilité pour la Banque centrale d effectuer des opérations de reprises de liquidités à taux fixes (additif du 21 octobre 1999 à la circulaire n 6/G/99) et de recourir aux opérations de swap de change (additif du 6 octobre 2003 à la circulaire n 6/G/99). Les taux des avances à 7 jours sur appels d offres et des avances à 5 jours à l initiative des banques représentaient, respectivement, les taux directeurs plancher et plafond entre lesquels Bank Al-Maghrib visait à maintenir le taux interbancaire. En vue d adapter le dispositif monétaire au contexte de sur-liquidité, qui tend à devenir structurel, Bank Al-Maghrib a institué, en 2004, une facilité de dépôt à 24 heures, assortie d un taux fixe, ainsi que des reprises de liquidités à 7 jours sur appels d offres à taux variables (additif du 30 décembre 2003 à la circulaire n 6/G/99). Afin de conférer davantage de souplesse à la gestion des trésoreries bancaires et d améliorer la lisibilité de la politique monétaire, Bank Al-Maghrib a entrepris d introduire une certaine symétrie entre ses modes d intervention sur le marché monétaire. A cet effet, elle a procédé au remplacement des avances à 5 jours par une facilité permanente sous forme d avances à 24 heures (Circulaire n 41/G/2004 du 31 décembre 2004). Le nouveau cadre opérationnel de la politique monétaire, entré en vigueur en janvier 2005, repose désormais sur la fixation d un taux directeur autour duquel la Banque centrale vise à assurer l équilibre du marché en injectant ou en reprenant des liquidités et ce, à travers deux types d interventions : 1- Les interventions effectuées à l initiative de Bank Al-Maghrib sous forme d avances ou de reprises de liquidités sur appels d offres hebdomadaires ainsi que d opérations d open market et de swaps de change. 2- Les opérations à l initiative des banques sous forme d avances ou de facilité de dépôt à 24 heures, dont les taux respectifs (taux directeur majoré de 100 points de base et taux directeur minoré de 100 points de base) représentent les limites de la bande à l intérieur de laquelle le taux interbancaire doit être maintenu. Ce dispositif, qui comprend également la possibilité de recourir au ratio de la réserve monétaire sera complété, dès l entrée en vigueur des nouveaux statuts de Bank Al-Maghrib, par des opérations d émission ou de rachat par la banque centrale de ses propres titres. 10

12 Taux des avances à 24 heures à l initiative des banques Nouveau cadre de la politique monétaire (*) (4,25%) Limite supérieure du corridor Taux directeur INJECTION de liquidités en vue de maintenir le taux interbancaire à un niveau proche du taux directeur : - Avances à 7 jours sur appels d offres. - Open market : achat ferme de bons du Trésor - Swaps de change : achat de devises au comptant (3,25%) RETRAIT de liquidités en vue de maintenir le taux interbancaire à un niveau proche du taux directeur : - Reprises de liquidités à 7 jours sur appels d offres - Open market : vente ferme de bons du Trésor - Swaps de change : vente de devises au comptant Taux de la facilité de dépôt à 24 heures à l initiative des banques (2,25%) Limite inférieure du corridor (*) En vigueur depuis début janvier

13 Directive relative aux pratiques des banques en matière de taux d intérêt débiteurs, en date du 27 décembre 2004 Constatant l application par les banques de taux d intérêt débiteurs anormalement bas, Bank Al Maghrib, leur a rappelé la nécessité de veiller à ce que les taux pratiqués intégrent tous les coûts relatifs à leurs opérations de crédit, en sus d une rémunération minimale des fonds propres. Bank Al-Maghrib a également demandé aux banques de communiquer à la Direction de la Supervision Bancaire, à compter du 1 er janvier 2005, les données relatives aux crédits nouvellement octroyés dès lors que ceuxci seraient assortis de taux d intérêt inférieurs aux taux de référence précisés dans la lettre n 178/G/2003 adressée au GPBM en juillet Les taux de référence sont majorés de 100 points de base pour : - les crédits consentis aux établissements de crédit ( à l exception des opérations interbancaires) ; - les crédits en devises ; et, - les crédits couverts par la garantie de l Etat, de la Caisse centrale de garantie ou des fonds de garantie marocains ou par le nantissement de dépôts constitués auprès de l établissement de crédit lui-même, de titres émis ou garantis par l Etat et de titres de créances émis par l établissement lui-même. La majoration est fixée à 150 points de base pour les autres catégories de crédits. Modificatif n 3 des décisions réglementaires n 83 et 84 du 22 novembre 1991 relatives respectivement au portefeuille de bons CNCA à 1 an et à celui de bons du Trésor à 1 an, en date du 23 décembre 2004 A compter du 3 janvier 2005, le taux de rémunération annuel appliqué, au cours d une année civile, pour les bons CNCA à 1 an et celui des bons du Trésor à 1 an sont égaux au taux d intérêt moyen pondéré des bons du Trésor à un an émis par voie d adjudication au cours de l année précédente, majoré de 25 points de base. Conditions d exercice des bureaux de représentation ouverts à l étranger par les établissements de crédit La circulaire de Bank Al-Maghrib n 36/G/2004 du 12 novembre 2004 précise les conditions d exercice des bureaux de représentation ouverts à l étranger par les établissements de crédit. L autorisation de l ouverture, par les établissements de crédit, de bureaux de représentation à l étranger est soumise à l approbation du ministre chargé des finances. La demande d ouverture doit être accompagnée d un certain nombre de documents qui sont également adressés à Bank Al-Maghrib. 12

14 L activité des bureaux doit se limiter à des opérations d échange d informations, de liaison et de représentation ayant un intérêt pour l établissement de crédit en question. Elle ne doit en aucun cas porter sur des opérations à caractère bancaire. Les établissements de crédit doivent communiquer à la Direction de la Supervision Bancaire (DSB) de Bank Al-Maghrib une copie de l autorisation d exercice de l activité de leurs bureaux de représentation. En outre, ils sont tenus d étendre leurs dispositifs de contrôle interne et de vigilance à leurs bureaux de représentation installés à l étranger et d adresser à la DSB une note, au plus tard le 31 janvier de chaque année, sur leur activité au cours de l exercice précédent. Modificatif n 2 de la circulaire n 8/G/96 du 15 février 1996 relative aux intérêts débiteurs, en date du 28 juin 2004 A partir du 1 er juillet 2004, la révision annuelle des taux d intérêt variables ne s effectue plus à la date anniversaire du crédit mais à la date convenue, d un commun accord, entre l établissement de crédit et l emprunteur. Il a été précisé par ailleurs, que la première révision doit intervenir, au plus tard, trois mois après la première date anniversaire du crédit à taux variable, en se référant aux taux moyens pondérés des intérêts servis sur les bons du Trésor émis par adjudication et ce, pour les maturités suivantes : - 52 semaines, pour les crédits dont la durée est supérieure à un an et inférieure à 2 ans ; - 5 ans, pour les crédits dont la durée est comprise entre 2 ans et 7 ans ; - 10 ans et 15 ans, pour les crédits dont la durée est supérieure à 7 ans. Couverture des risques sur produits de base La circulaire n 8/DTGR/04 du 16 janvier 2004 précise les modalités d application de la circulaire de l Office des changes n 1699 du 13 janvier 2004 relative à la couverture contre les risques de fluctuation des prix de certains produits de base. Ainsi, les banques sont désormais autorisées à effectuer, pour le compte de leur clientèle ou pour leur compte propre, des opérations sur le marché international destinées à couvrir le risque de fluctuation, de détention ou de prise de position sur produits de base, métaux précieux compris. Concernant la clientèle, celle-ci est tenue d ouvrir des comptes multidevises auprès des banques, dédiés aux seules opérations de couverture. En outre, les échéances des contrats de couverture qu elle négocie doivent être en rapport avec les cycles d activité propres à chaque client (extraction, production, importation, exportation ). De même, le montant des opérations de couverture ne saurait excéder le volume moyen d activité enregistré par catégorie de produit. 13

15 Quant aux banques, elles sont tenues de satisfaire à une exigence minimale en fonds propres égale à 15% de la position nette sur chaque produit augmentée de 3% de la position brute, étant entendu que la position nette sur chaque produit résulte de la compensation des positions longues et des positions courtes et que la position brute est obtenue par agrégation de toutes les positions longues et courtes. Les positions sur produits de base sont intégrées dans le calcul de la position de change globale autorisée des banques. Nouvelles dispositions relatives aux comptes en devises La circulaire de Bank Al-Maghrib n 09/DTGR/04 du 16 janvier 2004 spécifie les modalités d application des dispositions des circulaires de l Office des changes n 1555 du 8 août 1990 et n 1607 de 2 novembre 1993 telle que modifiée. La nouvelle circulaire précise les modalités pour créditer les comptes en devises, celles relatives aux opérations en billets de banque étrangers effectuées par les banques tant avec Bank Al-Maghrib qu avec la clientèle, ainsi que les conditions d utilisation des disponibilités des comptes en devises par les intermédiaires agréés. Devoir de vigilance Bank Al-Maghrib a fixé les règles minimales que les établissements de crédit sont tenus d observer, à compter du 1 er janvier 2004 au titre du devoir de vigilance au sujet de la clientèle (circulaire n 36/G/2003 du 24 décembre 2003 relative au devoir de vigilance incombant aux établissements de crédit). Ainsi, les établissements de crédit sont tenus de mettre en place les procédures nécessaires qui leur permettent : - d identifier leur clientèle, qu elle soit personne physique ou morale et d en avoir une connaissance approfondie en recueillant tous les éléments d information jugés nécessaires et ce, tant pour l ouverture d un compte que pour n importe quel service demandé même à titre ponctuel tel que le transfert de fonds. Préalablement à l ouverture de tout compte, les établissements de crédit doivent établir une fiche au nom de chaque client personne physique ou morale et s entretenir avec le postulant et, le cas échéant, son mandataire, en vue de s assurer de leur identité et de pouvoir réunir les renseignements relatifs à leurs activités ; 14

16 - d assurer le suivi et la surveillance des opérations de la clientèle, notamment celles présentant un degré de risque important, les opérations considérées comme inhabituelles ou suspectes devant être identifiées et donner lieu à l élaboration d un compte-rendu ; - de conserver pendant dix ans et de mettre à jour la documentation afférente à la clientèle habituelle ou de passage ainsi qu aux opérations effectuées. Les établissements de crédit doivent, en outre, sensibiliser leur personnel et le former aux techniques de détection et de prévention des opérations à caractère inhabituel ou suspect. 15

17 LIQUIDITE DU MARCHE Les facteurs autonomes de la liquidité bancaire ont eu, en avril 2005, un impact expansif estimé à 619 millions de dirhams en moyenne des fins de semaines. Cette évolution est attribuable, principalement, à l incidence expansive liée à la diminution des avoirs du Trésor auprès de Bank Al-Maghrib et à l accroissement des avoirs extérieurs nets, en relation avec l augmentation des opérations de change de billets de banque étrangers. L effet restrictif cumulé, depuis le début de l année 2005, sur la liquidité bancaire est évalué, en moyenne des fins de semaines, à 1,2 milliard de dirhams. Ainsi, les excédents de liquidités sont revenus, en moyenne, de 5,7 milliards en décembre 2004 à 4,6 milliards en avril Facteurs de la liquidité bancaire (*) (En millions de dirhams) Encours déc-04 mars-05 avril-05 Avril 05 Mars 05 Incidence Avril 05 Déc 04 Monnaie Banque centrale dont: Circulation fiduciaire Compte des banques Compte du Trésor et du Fonds Hassan II Avoirs nets de change de BAM Swap de change Concours de BAM au Trésor Créances diverses de BAM Autres facteurs Total (*) Moyenne des fins de semaines. Source : Bank Al-Maghrib Milliards de DH Impact mensuel des facteurs de la liquidité bancaire (Moyenne des fins de semaines) a-04 m-04 j-04 j-04 a-04 s-04 o-04 n-04 d-04 j-05 f-05 m-05 a-05 Créances diverses de BAM Concours de BAM au Trésor Avoirs nets de change de BAM Monnaie Banque Centrale Autres facteurs Total 16

18 INTERVENTIONS DE BANK AL-MAGHRIB En avril 2005, Bank Al-Maghrib a résorbé les excédents de liquidités apparus au cours de ce mois principalement par le biais de la facilité de dépôt et, accessoirement, par celui des reprises de liquidités à 7 jours sur appel d offres. Les interventions de Bank Al-Maghrib ont connu d importantes variations. En effet, après avoir porté le volume global retiré du marché au titre de la facilité de dépôt et des reprises de liquidités à 11,1 milliards à la mi-avril, la banque centrale a réduit ses interventions avant de les suspendre vers la fin du mois, en relation avec un fléchissement ponctuel des excédents des trésoreries bancaires. (En millions de dirhams) Interventions de Bank Al-Maghrib (*) Encours (2) Variations (2) déc-04 mars-05 avr-05 Avril 05 Mars 05 Avril 05 Déc 04 Interventions de Bank Al-Maghrib Facilités à l'initiative de Bank Al-Maghrib Avances à 7 jours sur appels d'offres (1) Reprises de liquidités à 7 jours sur appels d'offres (1) Opérations d'open market (1) Swap de change (1) Facilités à l'initiative des banques Avances à 24 heures Facilité de dépôt à 24 heures (*) Moyenne des fins de semaines. (1) A travers ces mécanismes, Bank Al-Maghrib vise à maintenir le taux interbancaire à un niveau proche du taux directeur. (2) Le signe (+) correspond à une injection de liquidités et le signe (-) à un retrait de liquidités. Interventions mensuelles de Bank Al-Maghrib sur le marché monétaire (Moyenne des fins de semaines) Milliards de DH a-04 m-04 j-04 j-04 a-04 s-04 o-04 n-04 d-04 j-05 f-05 m-05 a-05 Open market Reprises de liquidités Avances aux banques Swap de change Facilité de dépôt Interventions de BAM sur le marché monétaire 17

19 TAUX D INTERET Reflétant l évolution de la situation de liquidité, le taux du marché interbancaire est resté quasiment stable au cours des deux premières décades d avril avant de connaître une orientation à la hausse durant le reste du mois atteignant un niveau maximum de 2,58%, le 28 avril. En moyenne mensuelle, le taux interbancaire s est établi à un taux de 2,33% similaire à celui du mois précédent. % Taux du marché monétaire 4,50 4,25 4,00 3,75 3,50 3,25 3,00 2,75 2,50 2,25 2,00 1/4/04 7/5/04 12/6/04 18/7/04 23/8/04 Avances à 7 jours 28/9/04 3/11/04 9/12/04 14/1/05 19/2/05 27/3/05 Avances à 24 heures au lieu des avances à 5 jours à partir de janvier 2005 Reprises de liquidités Facilité de dépôt Taux du marché interbancaire Le taux de rémunération moyen pondéré des dépôts à 6 mois a marqué, en mars 2005, une hausse de 5 points de base et celui des comptes et bons à 1 an de 1 point de base pour s établir respectivement à 3,17% et à 3,51%. % 3,8 Taux créditeurs Le taux d intérêt servi sur les dépôts en comptes sur carnets auprès des banques, indexé sur celui des bons du Trésor à 52 semaines au cours du semestre précédent diminué de 50 points de base a accusé un repli de 8 points de base pour revenir à 2,27% durant le premier semestre de Pour sa part, le taux de rémunération des comptes sur livrets de la Caisse d épargne nationale, indexé sur le taux des bons du Trésor à 5 ans, a été fixé à 1,55%, au lieu de 2,10% au cours des six derniers mois de ,6 3,4 3,2 3,0 m-04 a-04 m-04 j-04 j-04 a-04 s-04 o-04 n-04 d-04 j-05 TMP des dépôts à 6 mois TMP des dépôts à 1 an f-05 m-05 18

20 Les taux d émission des bons du Trésor par adjudication ont accusé, en avril 2005, des décrues allant de 6 points de base pour les maturités de 10 ans à 9 points de base pour celles à 52 semaines. S agissant du taux de rémunération des bons du Trésor à 6 mois émis à guichet ouvert, indexé sur celui des bons à 26 semaines au cours du trimestre précédent majoré de 25 points de base, il est resté inchangé à 2,60% pour le deuxième trimestre de Les taux appliqués aux émissions de titres de créances négociables, effectuées en mars 2005, se sont établis entre 4,06% et 4,71% pour les bons de sociétés de financement à 3 ans et à 4 ans, et entre 3,25% et 3,35% pour les billets de trésorerie entre 2 et 6 mois. % 5,5 5,0 4,5 4,0 3,5 3,0 2,5 Taux des Bons du Trésor émis par adjudication a-04 m-04 j-04 j-04 a-04 s-04 o-04 n-04 d-04 j-05 f-05 m-05 a-05 Bons à 10 ans Bons à 5 ans Bons à 52 semaines Par ailleurs, une émission obligataire en dirhams à 7 ans a été effectuée, en février 2005, par la Société financière internationale (SFI), au taux de 4,54%. % Taux débiteurs En ce qui concerne les taux débiteurs, le coût moyen du crédit bancaire a enregistré, durant le deuxième semestre de 2004, une baisse de 5 points de base pour revenir à 7,83%, tandis que celui des concours des sociétés de financement a connu une décrue de 25 points de base, s établissant à 12,10% au lieu de 12,35% au cours du premier semestre ,5 8 7,5 7 Juil - Déc 03 Janv - Juin 04 Juil - Déc 04 Quant aux taux d intérêt débiteurs minimums et maximums observés au cours du premier trimestre de 2005, ils sont restés inchangés par rapport au trimestre précédent, s établissant respectivement à 7% et 12,50%. TMP des banques TMP des établissements de crédit 19

21 AGREGATS DE MONNAIE En mars 2005, l agrégat de monnaie M3 s est établi à 422,3 milliards de dirhams et a marqué une hausse de 3,7 milliards ou 0,9%. Cette évolution est attribuable, d une part, au renforcement de 1,4% des réserves nettes de change, en relation principalement avec le développement des opérations de change de billets de banque étrangers et, d autre part, à l accroissement des concours à l économie de 0,3%. En effet, les crédits immobiliers ont augmenté de 4,7% et ceux de trésorerie de 1,2%, tandis que les prêts à l équipement et à la consommation ont marqué des progressions respectives de 0,3% et de 0,9%. En revanche, les créances nettes sur l Etat ont accusé une contraction de 1 milliard ou 1,7%, recouvrant une diminution de la position nette du Trésor auprès de Bank Al- Maghrib de 1,7 milliard et une baisse des concours des banques de 2,8 milliards ou 3,9%. 9,0 8,0 7,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0-1,0-2,0-3,0 Agrégat M3 (Milliards de dirhams) m-04 a-04 m-04 j-04 j-04 a-04 s-04 o-04 n-04 d-04 j-05 f-05 m-05 Variations Encours Cette évolution de la masse monétaire recouvre une hausse des comptes d épargne de 352 millions ou 0,7% et, surtout, de la monnaie scripturale de 4,7 milliards ou 2,4%. En revanche, la circulation fiduciaire s est inscrite, en reflux de 461 millions ou 0,6%, tandis que les dépôts à terme ont diminué de 871 millions ou 1%. Encours Variations En millions de dirhams Mars Déc. Fév. Mars Mars 05 / Fév.05 Mars 05 / Déc. 04 Mars 05/Mars * 2005* M DH % M DH % M DH % Monnaie fiduciaire , , ,7 Monnaie scripturale , , ,8 Agrégat M , , ,0 Placements à vue (M 2- M 1) , , ,7 Agrégat M , , ,6 Placements à terme (M3 - M2) , , ,8 Agrégats M , , ,4 (*) Chiffres révisés. Source : Bank Al-Maghrib. 20

22 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0-1,0-2,0-3,0-4,0 Agrégats de placements liquides (Milliards de dirhams) m-04 a-04 m-04 j-04 j-04 a-04 s-04 o-04 n-04 d-04 j-05 f-05 m-05 Variations Encours Encours Variations En millions de dirhams Mars Déc. Fév. Mars Mars 05 / Fév.05 Mars 05 / Déc. 04 Mars 05 / Mars M DH % M DH % M DH % Agrégat PL * 9 155* , , ,5 Agrégat PL ** 0 0, , ,2 Agrégat PL , , ,4 Total des agrégats PL , , ,6 (*) Chiffre révisé. Source : Bank Al-Maghrib. 21

23 Au terme des trois premiers mois de l année 2005, la hausse des avoirs extérieurs nets a atteint 9,7 milliards de dirhams ou 6,7%, à la faveur du maintien à un niveau élevé des opérations de change de billets de banque étrangers et, surtout, de la cession de 16% du capital de Maroc Telecom pour un montant de 12,4 milliards dont 6,4 milliards en devises et 6 milliards par des recours au crédit bancaire. Dans ces conditions, les concours à l économie ont marqué une progression de 7,1 milliards ou 2,7%, sous l effet de l augmentation des crédits à l équipement de 9,3% et des prêts immobiliers de 6,8% et de l accroissement des crédits à la consommation de 2,4%, les facilités de trésorerie ayant, en revanche, accusé un repli de 0,2%. Quant aux créances nettes sur l Etat, elles ont accusé une contraction de 11 milliards ou 15,2%, en relation avec le désengagement du Trésor vis-à-vis des banques de 2,2 milliards ou 3% et, surtout, de l amélioration de sa position nette auprès de Bank Al-Maghrib de 9 milliards, à la suite de l affectation de la moitié des recettes de privatisation au compte du Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Cette évolution des sources de création monétaire s est traduite par une progression des agrégats de monnaie chiffrée à 2% pour M1 et à 1,5% pour M3. Parallèlement, l encours des agrégats de placements liquides s est élargi de 4,6%, consécutivement à l accroissement des titres d OPCVM obligataires de 4,3%. S agissant des composantes de la masse monétaire, la circulation fiduciaire et la monnaie scripturale se sont accrues respectivement de 1,4% et de 2,3%, tandis que les placements à vue ont progressé de 2,6%, les dépôts à terme ayant, quant à eux, enregistré une baisse de 0,9%. Sur une base annuelle, de fin mars 2004 à fin mars 2005, le rythme de progression des agrégats de monnaie a atteint 11% pour M1 et 8,4% pour M3, au lieu respectivement de 8,9% et de 8,2% entre mars 2003 et mars Pour leur part, les agrégats de placements liquides se sont accrus de 5,6% au lieu de 2,6%. Au niveau des contreparties de M3, les avoirs extérieurs nets se sont renforcés de 18,3% et les concours à l économie de 9,4%, alors que les créances nettes sur l Etat ont accusé une contraction de 21,8%. 8,0 7,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0-1,0-2,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0-1,0-2,0-3,0-4,0-5,0-6,0-7,0-8,0 7,0 6,5 6,0 5,5 5,0 4,5 4,0 3,5 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0-0,5 Avoirs extérieurs nets (Milliards de dirhams) m-04 a-04 m-04 j-04 j-04 a-04 s-04 o-04 n-04 d-04 j-05 f-05 m-05 Variations Créances sur l'etat (Milliards de dirhams) Encours m-04 a-04 m-04 j-04 j-04 a-04 s-04 o-04 n-04 d-04 j-05 f-05 m-05 Variations Concours à l'économie (Milliards de dirhams) Encours m-04 a-04 m-04 j-04 j-04 a-04 s-04 o-04 n-04 d-04 j-05 f-05 m-05 Variations Encours

24 Encours Variations En millions de dirhams Mars Déc. Fév. Mars Mars 05 / Fév.05 Mars 05 / Déc. 04 Mars 05 / Mars * 2005* M DH % M DH % M DH % Avoirs extérieurs nets (I) , , ,3 Crédit intérieur global A. Créances sur l'état , , ,8 B. Concours à l'économie , , ,4 C. Contrepartie des avoirs en comptes sur livrets auprès de la C.E.N ,0 0 0, ,6 Total (A + B + C) , , ,0 A déduire : Ressources à caractère non monétaire , , ,9 Total du crédit intérieur à caractère monétaire (II) , , ,4 Total des contreparties de M3 (I+II) , , ,9 Balance des éléments divers Pour mémoire : Agrégat M , , ,4 (*) Chiffres révisés. Source : Bank Al-Maghrib. MARCHES DE CAPITAUX Le volume moyen des échanges quotidiens sur le marché interbancaire est revenu de 2,6 milliards en mars à 1,7 milliard en avril Pour sa part, l encours moyen des transactions a accusé une baisse de 1 milliard pour s établir à 1,8 milliard de dirhams. Milliards DH 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 Prêts et emprunts sur le marché interbancaire a-04 m-04 j-04 j-04 a-04 s-04 o-04 n-04 d-04 j-05 f-05 m-05 a-05 Volume moyen des transactions Encours 23

25 Bons du Trésor émis par adjudication (Milliards DH) Les émissions de bons du Trésor par adjudication sont passées de 1,6 milliard en mars 2005 à 3,5 milliards en avril Compte tenu de remboursements d un montant de 2,6 milliards, l encours de ces titres s est élevé à 220,8 milliards de dirhams. Les transactions sur le marché secondaire des bons du Trésor émis par adjudication sont, quant à elles, passées de 390,4 milliards en janvier à 451,2 milliards en février S agissant des titres de créances négociables (TCN), deux émissions de bons de sociétés de financement, d un montant total de 207 millions de dirhams, ont été réalisées en mars En outre, deux émissions de billets de trésorerie ont porté sur une valeur de 36 millions de dirhams. Du fait du paiement d échéances d un montant de 752 millions, l encours des titres de créances négociables est revenu, d un mois à l autre, de 9,5 milliards à 9 milliards. Par ailleurs, une émission obligataire à 7 ans, d un montant de 1 milliard de dirhams, a été effectuée en février Le mois d avril s est caractérisé par un redressement des cours de la bourse des valeurs de Casablanca. En effet, l indice MASI s est accru de 2%. Parallèlement, la capitalisation boursière est passée à 205 milliards de dirhams, tandis que le volume des transactions a augmenté de 18,4 milliards pour atteindre 20 milliards de dirhams, à la suite d importantes opérations sur le marché de blocs portant sur le titre Itissalat Al Maghrib ,6 1,2 0,8 0,4 0,0-0,4-0,8-1, a-04 m-04 j-04 j-04 a-04 s-04 o-04 n-04 d-04 j-05 f-05 m-05 a-05 Souscriptions Remboursements Encours Titres de Créances Négociables (Milliards DH) m-04 a-04 m-04 j-04 j-04 a-04 s-04 o-04 n-04 d-04 j-05 f-05 m-05 Milliards DH Souscriptions Remboursements Encours Chiffre d'affaires et indice boursier (*) ,0 10,6 10,2 9,8 9,4 9,0 8,6 8,2 7,8 7,4 7,0 Points a-04 m-04 j-04 j-04 a-04 s-04 o-04 n-04 d-04 j-05 f-05 m-05 a-05 Chiffre d'affaires Indice MASI (*) : Base 1000 en décembre

26 LA COTATION DES DEVISES EN AVRIL En avril 2005 et par rapport au mois précédent, le dirham s est apprécié, en moyenne mensuelle, de 0,40% vis à vis de l euro, de 0,31% face au yen japonais et de 0,29% à l égard du franc suisse. Dans le même temps, il s est déprécié de 1,76% par rapport au dollar et de 1,04% contre la livre sterling. A l issue du mois d avril 2005 et par rapport à fin mars de la même année, la monnaie nationale s est inscrite en hausse de 0,09% face à l euro. Elle s'est, en revanche, dépréciée de 2,08% à l égard du yen japonais, de 1,57% vis à vis de la livre sterling, de 0,77% contre le franc suisse et de 0,37% par rapport au dollar. Exprimée en termes de DTS, la valeur du dirham s est dépréciée de 0,77% par rapport à fin mars 2005 et de 2,05% comparativement au 31 décembre

27 COURS MOYENS MENSUELS DES PRINCIPALES DEVISES PAR RAPPORT AU DIRHAM Année Année Année 2004/ / en % en % Euro 10,674 11,054 11,135-3,44-0,73 Dollar E.U 10,051 8,754 8, ,82 3,26 Janvier Livre sterling 16,243 15,965 15,940 1,74 0,16 Franc suisse 7,301 7,0583 7,1972 3,44-1,93 Yen japonais 8,4639 8,2352 8,2164 2,78 0,23 Euro 10,707 11,060 11,118-3,19-0,52 Dollar E.U 9,9393 8,7354 8, ,78 2,34 Février Livre sterling 15,978 16,344 16,119-2,24 1,40 Franc suisse 7,2970 7,0285 7,1754 3,82-2,05 Yen japonais 8,3387 8,1940 8,1392 1,77 0,67 Euro 10,713 10,994 11,146-2;56-1,36 Dollar E.U 9,9173 8,9599 8, ,69 6,15 Mars Livre sterling 15,701 16,375 16,096-4,12 1,73 Franc suisse 7,288 7,0168 7,1938 3,87-2,46 Yen japonais 8,3573 8,2592 8,0281 1,19 2,88 Euro 10,723 10,943 11,102-2,01-1,43 Dollar E.U 9,8828 9,1325 8,5919 8,22 6,29 Avril Livre sterling 15,560 16,443 16,265-5,37 1,09 Franc suisse 7,1667 7,0368 7,1731 1,85 1,90 Yen japonais 8,2402 8,4782 8,0033-2,81 5,93 Euro 10,872 10,949 Dollar E.U 9,375 9,1128 Mai Livre sterling 15,231 16,314 Franc suisse 7,1738 7,1139 Yen japonais 7,9882 8,1251 Euro 10,886 10,973 Dollar E.U 9,3299 9,0309 Juin Livre sterling 15,496 16,469 Franc suisse 7,0658 7,2252 Yen japonais 7,8828 8,2594 Euro 10,828 10,996 Dollar E.U 9,5248 8,9527 Juillet Livre sterling 15,466 16,600 Franc suisse 6,9961 7,2038 Yen japonais 8,0283 8,1982 Euro 10,783 10,976 Dollar E.U 9,6808 9,0190 Août Livre sterling 15,419 16,4024 Franc suisse 7,0044 7,1332 Yen japonais 8,1444 8,1584 Euro 10,800 10,984 Dollar E.U 9,6224 8,9934 Septembre Livre sterling 15,495 16,121 Franc suisse 6,9814 7,1182 Yen japonais 8,3756 8,1683 Euro 10,893 11,031 Dollar E.U 9,3033 8,8319 Octobre Livre sterling 15,610 15,950 Franc suisse 7,0343 7,1512 Yen japonais 8,5014 8,1118 Euro 10,890 11,112 Dollar E.U 9,3139 8,5561 Novembre Livre sterling 15,718 15,915 Franc suisse 6,9818 7,3015 Yen japonais 8,5308 8,1662 Euro 10,996 11,176 Dollar E.U 8,9521 8,3376 Décembre Livre sterling 15,671 16,082 Franc suisse 7,0743 7,273 Yen japonais 8,3063 8,0318 Euro 10,814 11,021 Ensemble Dollar E.U 9,5744 8,8680 de l'année Livre sterling 15,633 16,241 Franc suisse 7,1137 7,1384 Yen japonais 8,2632 8,

28 COURS MOYENS MENSUELS DES PRINCIPALES DEVISES ANNEES 2004 ET 2005 Dirhams EURO 11,2 11,2 11, ,1 11,0 11,0 10,9 D J F M A M J J A S O N D 9,2 9,1 9,0 8,9 8,8 8,7 8,6 8,5 8,4 8,3 Dirhams DOLLAR EU ,2 D J F M A M J J A S O N D Dirhams STERLING Dirhams 100 YENS JAPONAIS 16,7 8,5 16,5 8, ,3 8, ,1 8,2 15, ,1 15,7 8,0 15,5 D J F M A M J J A S O N D 7,9 D J F M A M J J A S O N D Source : Bank Al-Maghrib. 27

29 FINANCES PUBLIQUES 28

30 Charges et ressources du Trésor à fin février 2005 Au terme des deux premiers mois de l année 2005, les recettes ordinaires du Trésor ont totalisé 27,1 milliards de dirhams et ont enregistré une augmentation de 64,9% par rapport à la même période de l année précédente. Les recettes non fiscales sont passées de 4,9 milliards à 7,4 milliards, consécutivement à l encaissement de la partie du produit de cession de 16% du capital de Maroc Telecom revenant au budget de l Etat. Pour leur part, les recettes fiscales, chiffrées à près de 19 milliards, ont progressé de 29,6% recouvrant une amélioration tant des impôts directs, notamment l impôt sur les sociétés, que des impôts indirects, en particulier le produit de la taxe sur la valeur ajoutée en hausse de près du quart. En outre, les droits de douane ont enregistré un accroissement de 4,4%. En regard, les dépenses ordinaires ont atteint 18,9 milliards et ont progressé de 8,9%. Les charges de fonctionnement, en s élevant à 15,4 milliards, se sont accrues de 15,4%. A elles seules, les dépenses du personnel ont porté sur 11,2 milliards, en hausse de 18,7%. Les charges en intérêts de la dette se sont, quant à elles, établies à 3,5 milliards et ont marqué un repli de 12,6% qui a concerné aussi bien les intérêts de la dette extérieure que ceux de la dette intérieure. Dans ces conditions, l épargne budgétaire s est élevée à 8,2 milliards. Compte tenu de dépenses d investissement, d un montant de 2,4 milliards, et du solde positif des comptes spéciaux du Trésor de 1,6 milliard, l excédent budgétaire a atteint 7,5 milliards en février Le Trésor ayant constitué des arriérés à hauteur de 955 millions, il a dégagé une capacité de financement de 8,4 milliards de dirhams, qui a assuré la couverture des sorties de capitaux au titre de la dette extérieure et a permis de réduire les recours au système bancaire. 29

31 Situation des charges et ressources du Trésor à fin Février 2005 (En millions de DH) Janv.-Fév Janv.- Fév Janv-Fév Janv-Fév en % Recettes ordinaires ,9 - Recettes fiscales ,6 - Recettes non fiscales ,8 - Recettes de certains comptes spéciaux du Trésor ,2 Dépenses ordinaires ,9 - Biens et services ,4 - Dette publique ,6 - Compensation ,5 Solde ordinaire ,9 Investissement ,8 Solde des comptes spéciaux du Trésor Déficit (-) ou excédent (+) global Variation des arriérés Besoin (-) ou capacité (+) de financement Financement extérieur Tirages Amortissements Financement intérieur Financement monétaire dont :. Bank Al-Maghrib Banques (y compris les adjudications) Financement non monétaire Adjudications Autres Source : - Ministère des finances et de la privatisation ; Direction du Trésor et des finances extérieures. - Bank Al-Maghrib. 30

32 31 PRIX

33 Ėvolution des prix I - PRIX À LA CONSOMMATION En mars 2005, l indice du coût de la vie a progressé de 0,2% par rapport au mois précédent, consécutivement à la hausse de l indice des produits alimentaires de 0,5%, celui des produits non alimentaires étant demeuré stable. 100 en 1989 Indice du coût de la vie (385 articles) mars-04 avr-04 mai-04 juin-04 juil.-04 août-04 sept.-04 oct-04 nov-04 déc-04 janv-05 févr-05 mars-05 ICV Alim ICV Non Alim ICV Comparativement à la même période de l année précédente, l indice moyen des trois premiers mois de l année 2005 a augmenté de 1,3% au lieu de 2% un an auparavant. Cette évolution est imputable à un accroissement de même ampleur de l indice des produits alimentaires et de 1,2% de celui des produits non alimentaires dont tous les sous-groupes ont été orientés à la hausse, en particulier «le transport» (+2,3%), les soins médicaux (+1,6%) et l «habitation» (+1,5%). 32

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